Catégorie :Anime

MaOTD #667

La dernière Myucel s’étant bien vendue, nous avons préparé un second modèle équivalent, mais cette fois-ci avec ses pouvoirs magiques. Les détenteurs du premier modèle pourront acheter une upgrade pour une somme modique, pas d’inquiétude. Celle-ci est pour vous pour seulement 2 500 Maid Points !

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Source : bisonbison

I’m hit ! I’m hit ! #15 – Qipa-on!

Je n’en poste pas souvent mais mes billets « I’m hit, I’m hit ! » sont en général des images ou vidéos qui m’ont particulièrement tapé dans l’oeil.

Et pour fêter le nouvel an chinois quoi de mieux qu’une série des filles de K-On en qipao?

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J’avoue que Ritsu en mode cheveux relâchés, cela la rend bien mignonne.

Source des images K-on

Allez, un petit bonus pour la route avec Evangelion :

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[Blogging de Noël 2013] Ces anisongs que des humains normalement constitués peuvent écouter

Comme d’habitude, papa nyo a convié quelques blogueurs de la vieille école (déjà !) pour participer à un petit happening internetien. Cette année, le thème est « les anisongs » et dans sa grande bonté, papa nyo nous a filé quelques idées. Moi ça va, j’en avais déjà une, même si je dois bien avouer que les anisongs, ce n’est pas forcément un univers que je connais sur le bout des doigts. Bien sûr, je connais mes classiques, j’en écoute beaucoup, mais je serais incapable d’en parler avec tout le sérieux du monde.

C’est pourquoi je vais vous faire écouter quelques anisongs de ma collection, et en particulier ceux que vous pouvez faire écouter à des humains. Oui, des vrais humains, vous savez ceux qui traînent là, dehors, et pour qui nos otakeries sont au mieux regardés avec une certaine curiosité, au pire moquées sans pitié.

Ca tombe bien, parce qu’il y a un an et demi, pour mes 30 ans, j’ai soumis le bureau dans lequel je travaillais à l’époque à une playlist d’anisongs et autres J-music « écoutables ». J’avais scruté ma liste de lectures de favoris pour voir ce qui dérangerait ou pas à l’écoute, et j’en étais ressorti avec quelques chansons sympa et difficilement critiquables (si ce n’est les gens allergiques à tout ce qui n’est ni en français ni en anglais). Au final, l’expérience avait donné des résultats satisfaisants (aucune animosité observée chez les sujets étudiés.)

A cela, j’ai ajouté quelques chansons plus récentes et j’ai retiré celles qui n’étaient pas des anisongs pour vous compiler cette liste. En plus de ça je vous ai classé ça par ordre alphabétique (ou presque)

Et dites vous bien que si j’avais fait un top personnel, de nombreuses autres chansons s’y retrouveraient, comme par exemple l’opening de Lucky Star, aussi inchantable qu’il soit, God Knows ou encore Bouken Desho Desho, l’opening de Haruhi 2006.

Comme je le disais, il s’agit d’un billet collaboratif de noël, voici donc quelques liens vers ceux qui ont aussi participé :

C’est quoi un anisong, au fait ?

Ah ma bonne dame, si vous êtes ici, c’est que vous en avez sûrement entendu un une fois au moins dans votre vie. Ce sont ces chansons qui servent parfois d’opening à un animé, parfois d’ending, et parfois d’insert song (un insert song étant une chanson qui passe au milieu d’un épisode pour illustrer un moment important.)

Le problème de ces anisong c’est que la plupart du temps, quand on les écoute sans avoir les images devant les yeux, elles n’ont pas le même effet. Certaines, bien sûr, marquent durablement l’esprit sans ça, mais l’association d’images et de sons à un instant T a un puissant effet sur notre mémoire. L’anisong joue sur cet effet, pour que l’on rejoue inconsciemment dans sa tête l’animation associée à telle ou telle partie.

Après, ça reste ultra commercial, ça permet de vendre un CD single aux fans, et puis il faut b ien le dire, beaucoup d’openings sont carrément oubliables, alors que leur série est pourtant chouette.

A l’inverse, et comme vous allez le voir, y’a des openings géniaux pour des séries de merde. Rahxephon c’est toi que je regarde là-bas, ne fais pas l’innocent.

Le monde des anisong a sa propre faune : certains artistes ne font que ça, les seiyuu (doubleurs) s’en donnent à coeur joie pour s’y essayer lorsqu’ils jouent dans la série en question, etil y a même de nombreux concerts chaque année au Japon dédiés à ce type de chanson. Le plus connu d’entre eux reste l’AnimeLO qui a lieu chaque été et qui est étalé sur deux jours. Les Blu-Ray coutent une blinde : j’en sais quelque chose, je les achète chaque année.

Bref, je me suis fait chier à trouver des vidéos Youtube pour chaque chanson, même si c’était parfois difficile. Vous excuserez la qualité médiocre de certaines. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je vous aurais uploadé des vidéos de la Toyunda.

C’est parti !

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Golden Time

Au début je voulais titrer ce billet « Persona 4 Golden Time » mais en fait ça n’avait rien à voir et j’aurais dû faire un billet long comme mon bras tellement j’ai bien aimé Persona 4 Golden sur Vita. Mais ça malheureusement, ça fait partie des posts que je ne pourrai jamais faire tellement il y a de choses à rattraper en 2013.

Ca en fait des news à rattraper sur un an, mais depuis que j’ai mis Meido-Rando en hibernation, il s’en est passé des choses au pays de l’animation. Plusieurs saisons sont passées, et en France on a vu débarquer Crunchyroll et le réseau ADN. Tout a déjà été dit ailleurs sur ces deux services, mais moi je ne dirai qu’une chose : Simulcast à J+15. Voilà, passons à autre chose.

Bon en fait je vais détailler un peu. ADN est un réseau de diffusion d’animes en VOD, comme l’est Wakanim, ou Crunchyroll. Il succède à KZPlay, et propose le même catalogue (plus quelques autres trucs), mais surtout, un simulcast à J+15. C’est à dire que pour eux, la simultanéité est égale à quinze jours. Un décalage de quinze jours entre la diffusion au Japone t la disponibilité sur le net. En gros, tout l’intêret d’un simulcast, c’est à dire disposer de son épisode peu de temps après sa diffusion au Japon, c’est de pouvoir contrecarrer le fansub sauvage. Quel intêret d’aller télécharger du fansub quand on peut regarder son épisode en streaming gratuitement ou l’acheter contre quelques eurobrouzoufs ? Pratiquement aucun, mais là ADN nous la joue autruche et céde l’exclusivité du simulcast à… J-ONE, la nouvelle chaîne soeur de Game One qui est centrée sur le Japon. En gros les épisodes sont d’abord diffusés sur J-ONE (ou Jaune, si vous préferez.) puis sur ADN mais quinze jours plus tard.

Problème numéro un : J-ONE n’est disponible que sur certains bouquets (CanalSat et Numéricable si ma mémoire est bonne) et même pas encore sur l’ADSL. Ca veut aussi dire que la chaîne est finalement payante vu qu’il faut s’acquitter de l’abonnement au bouquet.

Problème numéro deux : La raison pour laquelle les épisodes sont diffusés d’abord à la télé, c’est officiellement parce que J-ONE est partenaire de ADN, mais de l’aveu même de ce dernier (entendu sur le Mangacast dédié à ADN) le réseau aurait pu se lancer sans J-ONE. En s’assurant l’exclusivité des épisodes, J-ONE s’assure d’avoir des télespectateurs. Le problème c’est que cette mentalité est totalement rétrograde et signée à coup sûr des japonais derrière Kaze (et donc ADN). Au Japon, c’est en effet le circuit qui est suivi habituellement : télé, puis éventuellement streaming et DVD/BR. Le problème est bien que cette vision des choses ne s’applique plus à l’occident. Aujourd’hui on a plus le temps de mater un épisode à 23h30 tous les mercredis parce qu’on a autre chose à faire, parce qu’on a une vie et qu’on a besoin de se coucher tôt. La VOD a vraiment révolutionné nos usages de consommation de la vidéo, où on matte quelque chose non pas quand on le veut, mais quand on le peut. Je leur souhaite pas forcément de se planter, mais presque. Presque.

Après cette introduction en forme de coup de gueule, passons à l’objet initial de ce billet : vous faire découvrir Golden Time.

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Golden Time, ça commence par les premiers pas d’un type à priori lambda au sein de la vie universitaire. Exit les lycées et collèges, on a ici des protagonistes adultes ou presque, et ça fait du bien. Banri est donc un mec somme toute banal, qui se fait un pote le premier jour. Le pote en question, Yana, a cependant un souci : il est poursuivi par la très classe Koko Kaga. Fille d’un directeur d’hopital fortuné, mais aussi un peu collante, voire même très beaucoup. Un peu conne aussi, en fait, Banri va néanmoins s’intéresser à elle alors même que le pote essaye de sortir avec une autre fille et essaye à tout prix de repousser Koko (qui le poursuit à cause d’une promesse d’enfance). Parallèlement à ça, Banri va aussi rencontrer une sempai à l’université qui répond au doux nom de Linda, et rejoindre son club de festivals avec Koko.

Sans trop spoiler, il y a des interactions intéressantes entre les personnages qui n’est pas sans rappeler Toradora (n’ayons pas peur des mots.) et on en apprend plus sur leur passé au fur et à mesure des épisodes. C’est un peu la comédie romantique à basse calorie que j’attendais depuis un moment, loin des aventures lycéennes qui lassent.

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Techniquement parlant, par contre, c’est… mitigé, pour rester poli. C’est du JC Staff, mais la qualité de l’animation est calibrée sur le minimum syndical. Pour ce genre de production c’est néanmoins acceptable, sauf quand on s’appelle KyoAni et qu’on prend un malin plaisir à rappeler au public qu’on nage dans une piscine de billets tous les jours. Après, la première chose qui m’a attiré sur cet anime, ça a été les couleurs vives utilisées. J’ai tendance à être plus réceptif à ça à cause de mes problèmes de vue plutôt qu’à des animes comme Honey & Clover qui ont des couleurs très pastels et où j’ai du mal à voir. C’est con parce que H&C est très bien, parait-il.

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Certainement pas l’anime de la saison, Golden Time reste néanmoins fort plaisant à regarder pour qui en a marre des romances lycéennes et cherche quelque chose d’un peu plus adulte, même si on est loin des ténors du genre. Enfin pour le moment, mais qui sait, peut-être que la série va nous surprendre par la suite. Le manga a l’air plutôt bien avancé, et me donnerait presqu’envie de le regarder. Sauf que bon, j’ai un faible inavouable pour Yui Horie qui double Koko.

Ca et puis aussi le fait que c’est vraiment typiquement le genre d’histoire que j’affectionne. Pour une fois, les protagonistes ne tournent pas autour du pot, ils sortent ensemble, se font des câlins, vivent comme un vrai couple quoi. On est pas dans un schéma du « oh je l’aime mais je suis japonais donc je vais pas oser lui déclarer ma flamme avant l’épisode 25 ». Non, là y’a des situations sympa et à peu prés réalistes. C’est simple, Golden Time est très « WAFFy » : « Warm and Fuzzy Feeling », un sentiment chaud et doux. C’est vraiment ce que j’aimais écrire de l’époque de mes fanfics Evangelion, et j’aimerais bien écrire un truc dans ce genre après Blind Spot. Une comédie romantique, ça pourrait être sympa, j’ai juste pas encore le pitch, mais j’y pense, j’y pense.

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Mention spéciale à l’opening qui te spoile l’intrigue, quand même.

httpv://www.youtube.com/watch?v=m3HPajiMNLY

Des nouvelles de Blind Spot (artwork inside)

Deux articles la même semaine sur Meido-Rando, waoooouh, c’est complètement la fête.

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L’héroïne, Ayako !

La raison pour laquelle je n’ai pas beaucoup posté sur ce blog cette année, certains la connaissent déjà : c’est parce que je travaille avec ardeur sur un roman que j’écris maintenant depuis de nombreuses années. Si je me permets de poster ces derniers jours, c’est parce que j’ai pris un peu d’avance sur mon planning (sans toutefois que ça soit la folie.)

Et pour me faire pardonner, j’ai donc demandé à Saeko Doyle, la nouvelle illustratrice des romans de Blind Spot, de bien vouloir me faire la primeur de vous faire découvrir certains de ses dessins issus de ses recherches au cours de sa lecture. Car oui, elle, elle peut lire le roman pendant que je l’écris grâce aux miracles de Dropbox. Et du coup, elle a fait quelques essais de personnages que je vais vous détailler un peu ci-après.

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Un premier croquis des deux amies d’Ayako : Shizuka et Karen.

« Blind Spot, c’est quoi? (oui je débarque) »

Rapidement, il s’agit d’un roman, dans le style des light novel dont sont adaptés beaucoup d’animes depuis des années, dont j’ai eu l’idée en 2006 lors de mon premier voyage au Japon : comment vivrait une lycéenne malvoyante, au moins autant atteinte que moi, au Japon ? Avec un peu de recherche, des concertations avec Darksoul et Rosalys notamment sur les personnages ou les différentes situations. Vous vous doutez bien que ce genre de situation est assez inédite, et c’est aussi ce qui a transpiré quand j’ai présenté le livre à différents contacts pro chez les japonais. le manager de Ayako Kawasumi, ma seiyuu préférée, a notamment trouvé ça très original et s’est montré bien intrigué.

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Miho Ura, une camarade de classe…

On suit donc l’histoire d’Ayako Suzumiya, de son entrée au lycée jusqu’à une partie de sa vie adulte, tout au long de treize chapitres palpitants. Bon, pas tant que ça, quand même, ça reste de la tranche de vie, mais je me suis efforcé de raconter une histoire et de faire au mieux pour que le lecteur reste intéressé et veuille en savoir plus. Vous vous doutez bien qu’une perosnne malvoyante, comme toute autre personne handicapée, ne vit pas comme les gens 100% valides et éprouvera quelques difficultés dans certaines situations.

Quand je disais que j’étais en avance, c’est que je dois rendre mon manuscrit fini pour la fin octobre, et là je suis bien avancé dans le chapitre 12. C’est donc presque fini et grâce à mes charmants prélecteurs que sont QCTX, Aeden et Keul, je vais pouvoir corriger ce qui ne va éventuellement pas, repérer des incohérences ,et autres problèmes inhérents à l’écriture d’une histoire sur autant d’années. Il va sans dire que les premiers chapitres ne ressemblent pas forcément aux derniers, il y a un changement visible de ton, mais cela s’explique aussi par le fait qu’Ayako grandit, devient adulte et plus mature. Mais vous verrez cela en temps et en heure !

Au départ, c’est Rosalys qui s’occupait du charadesign, mais devant la montagne de travail qu’elle a en tant qu’éditrice et illustratrice, elle a préféré confier cela à l’illustratrice tout aussi talentueuse qu’est Saeko.

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Miyuki, la grande soeur d’Ayako

Le livre sortira aux éditions Univers Partagés dés Mars prochain si tout va bien, et l’histoire seront divisés en 3 tomes, dont le dernier devrait être disponible pour Japan Expo 2014. Vous avez donc le temps de voir venir !

Certains auront sans doute reconnu certains des personnages parmi les images que je vous mets dans cet article sans avoir lu la légende : c’est normal ! Il faut savoir que l’histoire, jusqu’au chapitre 8, a été disponible sur Internet un long moment, et cela m’a beaucoup poussé à continuer à écrire, grâce aux encouragements et aux remarques des lecteurs qui ont bien voulu laisser des commentaires sur l’ancien site de Blind Spot.

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Les parents d’Ayako.

Je vous laisse donc avec quelques autres images que Saeko a bien voulu me laisser poster. Vous retrouverez d’autres illustrations dans le roman, bien plus fignolées que celles-ci (n’oubliez pas que ce sont avant tout des brouillons / des essais quant au chara design des persos, certaines choses peuvent évoluer !)

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Shizuka, la meilleure amie très genki d’Ayako.

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Karen, sa seconde meilleure amie, très sportive.

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L’autre activité préférée d’Ayako, le karaoke.

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Ayako un poil boudeuse.

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Shô Ogata, un camarade de classe

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Aoi, une cousine d’Ayako.

Bref, n’hésitez pas à commenter, mais aussi à suivre @UniversPartages sur Twitter, à devenir fan de la page Facebook et à faire découvrir tout ça autour de vous. Ah et le compte Twitter de Saeko Doyle aussi !

Les posts réguliers sur Meido-Rando reprendront à la fin de l’année, je vous laisse en compagnie d’une illu colorée d’Ayako au repos :

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Apologie de l’Epic Win. 4 ans après, il revient et il est pas content (Blind Spot inside)

Vous excuserez s’il manque des lettres, le clavier du Macbook Pro de Darksoul est un peu vieux et il a du mal.

Vous excuserez aussi s’il manque des photos : les photos sont généralement interdites là où j’ai été. Je devrais pouvoir récupérer quelques photos mais elles serviront uniquement pour l’histoire de Blind Spot, et n’ont pas a être rendues publiques, malheureusement.

Au commencement

Il y a Blind Spot, l’histoire que j’écris en ce moment, et depuis 2006 déjà, même si mon implication dans la Brigade SOS Francophone m’a randement ralenti. le livre sera publié en début d’année prochaine si tout va bien, avec plusieurs tomes (dispos au même moment, c’est pas comme si tout ne sera pas déjà écrit d’ici là.)

Histoire de spoiler un poil même si c’est dans le synopsis: l’héroine veut devenir seiuu, car j’adore les seiyuu (c’est un brin simpliste, je sais.) mais voilà, seiyu c’est difficile, et on ne connait pas tout du métier. Bien sûr il y a les articles, la page wikipedia, des interviews, mais… ça manque cruellement de vécu, et surtout on ne pet pas reproduire la vie d’une seiyuu juste avec ces bribes d’informations.

C’est avec cette démarche que je suis venu au Japon en ce mois de Mai 2013 : limite, je n’y vies pas pour le tourisme, je n’y viens pas pour faire des emplettes, j’y viens pour faire des recherches pour mes écrits.

L’entrevue

Et donc, via un subtil jeu de relations, j’ai pu obtenir une interview d’un des directeurs de l’agence Atomic Monkey. Ce nom ne vous dit probablement rien, mais Atomic Money a quelques doubleurs de renom : ne serait-ce que Tomokazu Sugita (doubleur de Kyon) ou Miki Nagasawa (Maya Ibuki dans Evangelion.)

Histoire de bien présenter, j’étais armé de deux prototypes du livre de Blind Spot, de mon éditrice et illustratrice Rosalys ainsi que de @AliceSutaren que j’ai présenté comme mon assistante, et de Darksoul pour la partie traduction.

Je ne vais pas faire de retranscription de l’interview, notamment parce que je vais utiliser les informations dans le roman, mais sachez que de nombreuses questions ont été abordées, notamment sur le parcours d’un seiyuu, comment on rentre dans le milieu, quelles seraient les difficultés pour une malvoyante, comment se passent les castings, les enregistrements, quels types de travaux un seiyuu peut faire… Miki Nagasawa nous a rejoint en cours de route pour répondre à des questions un peu plus « sur le terrain ». J’y ai par exemple appris les differentes façons de réaliser un doublage d’anime, comment se passe exactement un casting, quelles types d’écoles de seiyuu sont disponibles, etc.

J’aurais pu demander une photo commémorative de moi lui offrant une bouteille de vin, mais j’étais réellement tellement sur mon nuage qe j’avais du mal à penser calmement. J’adore réellement le boulot de seiyuu, je trouve qu’ils participent énormément à la qualité d’une série et qu’ils s’investissent à fond dans leur job. Pouvoir exprimer ça en vrai fut très intimidant, même si je ne suis pas un aussi grand fan de Miki Nagasawa que d’Ayako Kawasumi par exemple.

Je peux au moins raconter quelques anecdotes, comme sur Evangelion ou Hideaki Anno était très pointilleux sur certains doublages. Des scènes qui duraient même pas 5 minutes ont pris facilement 3 heures parce que le réalisateur n’est jamais content. (la scène de l’étranglement par exemple…) Ou quand Shinji est immergé dans le LCL pour la première fois, la doubleuse de ce dernier s’est tellement investie dans ce moment qu’elle a dû aller à l’hopital. Ils ont cru qu’elle avait inhalé des gaz d’incendie !

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Miki Naasawa nous a ensuite invités à observer son cours qu’elle donne à des apprentis doubleurs. Etant une veteran maintenant, elle peut se le permettre. Nous avons observé le cours qui se déroulait dans une salle d’entrainement de danse, en gros, depuis un petit salon situé en hauteur de la salle, exprès pour les observateurs. Ce fut particulièrement passionnant : entrainement à la prononciation de virelangues (les virelangues japonais sont particulièrement nombreux et retors), mises en scènes fictives, travail de la voix… Le plus impressionnant était surtout que les gens étaient tous motiés à aprendre, et qu’il y avait une bonne mixité entre garçons et filles. Cela ressemblait plus à des travaux dirigés qu’à un cours magistral. Leur motivation faisait plaisir à voir.

Business is business

Durant ces deux hures de cours, nous avons notamment pu discuter avec le directeur en question de l’agence, et l’idée est née qu’un drama CD voire un audiobook de Blind Spot pourraient être réalisables. Bien sûr il ne s’agit que d’idées, mais ce fut bien reçu, et Atomic Monkey possède une filiale en France avec laquelle je pourrai travailler afin de faire un audiobook français et japonais, et parel pour un drama CD. Le pire étant que Miki Nagasawa s’est montrée très intéressée par faire un personnage de Blind Spot. Ca reste un accord de principe, mais l’intention est belle et bien là.

Tout cela va se faire, bien sûr, dés qu’une traduction japonaise de Blind Spot existera. Et elle existera.

Décrocher la lune, ou presque

Le lendemain, je n’ai pas rencontré Ayako kawasumi comme je le voulais. Cependant, son manager a bien voulu nous recevoir. Le directeur d’Atomic Monkey nous a acompagnés, et j’ai pu expliquer ce qu’était Blind Spot, qu’Ayako kawasumi a involontairement donné son prénom à l’héroïne, et c’est ainsi qu’on a pu parler du futur potentiel drama CD. Il faut savoir que rencontrer une seiyuu, c’est prendre de son temps, et donc de l’argent qu’elle ne gagnera pas. Par contre, si on y va avec un projet sous le bras, avec quelque chose à lui proposer, là tout de suite, la rencontre a plus de chances d’aboutir : en l’occurence je venais avec un truc concret sous le bras : mon tome de Blind Spot, mais aussi ma propre personne. Cela a vraiment fait réfléchir son manager et il a trouvé l’histoire particulièrement originale et intéressante… ce qui, si on lit entre les lignes, signifie qu’on a son accord de principe également pour qu’Ayako Kawasumi y joue un rôle, que ça soit Ayako elle-même ou sa mère (ce qui serait, somme toute, cocasse.)

La rencontre fut finalement assez brève, mais intense : c’est avant tout une rencontre pour faire connaissance. Et transmettre une bonne bouteille de Cognac à Ayako Kawasumi. Ouais.

Et après ?

Je suis ressorti en planant de ces deux jours, avec des idées plein la tête, l’inspiration nécessaire pour écrire ce qu’il me reste à écrire, et surtout une motivation du tonnerre !

Après, il reste à sortir les livres, faire une traduction anglaise, puis japonaise, et en même temps, voire si on fait une adaptation de plusieurs passages de l’histoire pour le Drama CD, ou bien si j’écris une petite histoire inédite pour celui-ci. Ca s’annonce mega-chouette tout ça.

Même si ces deux jours ne sont pas des epic win a proprement parler, du niveau de Noizi Ito ou autre, cette-fois ci ils me touchent particulièrement, un peu comme ma rencontre avec Ditama en 2008.

Prochain objectif : l’anime ! Ha ha, je plaisante… ou pas ?

Mes figurines en 2013

J’ai dit que le blog ne serait plus alimenté car je bosse désormais sur Blind Spot plus ou moins à plein temps (quand je ne travaille pas et que je ne joue pas, en gros.) mais j’ai bien dit qu’il y aurait quand même des posts de temps en temps. Par exemple il y aura probablement un post d’anniversaire du blog, car cela va faire quand même huit ans que Meido-Rando existe.

En outre, ça fait un moment que je n’ai pas reposté de billet sur mes figurines. Donc, allons-y. On va commencer par une vue d’ensemble, car oui j’ai une belle vitrine, maintenant vide des figurines de Sedeto qui n’habite plus chez moi.

Ce qui est bien en revoyant ces figurines, c’est qu’on se souvient presque de tous les moments où on les as reçues. A quelle occasion on les a achetées, ou bien qui nous les a offertes. Et c’est finalement peut-être ce qui les rend si attachantes.

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Ces photos sont également l’occasion de tester mon nouvel appareil photo, un Sony DSC-HX20V.

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Parmi les figurines relativement rares, il y a celle de Feena (de Crescent Love, un anime bien daubesque, mais que voulez-vous, on ne se refait pas.) ainsi que Aka de REC. Et si vous ne connaissez pas la figurine de lycéenne à droite, c’est que vous êtes né un peu tardivement : Il s’agit de Nuku-Nuku. Ce n’est pas tout jeune, je sais.

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Voilà un truc que je n’ai jamais compris avec les figurines imposantes : elles tombent souvent et elles sont assez difficiles à maintenir, comme en témoignent cette jolie Tsuruya. A côté il y a une Ryouko toute aussi jolie et sexy et plein de petites figurines Lucky Star.

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Quelques figurines un peu plus connues à cet étage. Une Nanoha que j’avais achetée avant que la série ne devienne de la merde, et tout à droite, une figurine de… EVE Burst Error, un VN thriller érotique des années 90. je ne me souviens plus de son nom, mais c’était l’assistante du héros. En fait son accoutrement me fait dire que c’est sa version ADAM The Double Factor, la suite du jeu, que je n’ai jamais pu finir car la traduction anglaise était bugguée et empêchait de progresser après un certain point. Quels bons souvenirs tout ça.

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Ici beaucoup de Haruhi encore, avec notamment deux Haruhi disparition. Je ne l’ai jamais crié assez fort, mais Haruhi aux cheveux longs > *

Sinon y’a une Stella dans le fond, je sais. Faites comme si vous ne l’aviez pas vue. Celui qui me l’a offerte se reconnaîtra :3

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J’aurais peut-être payé le prix fort pour l’édition collector de Duke Nukem Forever, mais au moins je pourrai afficher le buste de Duke quelque part. Sinon, j’ai deux belles Delorean : une achetée à Epitanime (la grande) et l’autre qui était dans l’édition collector en Blu-Ray des films. Parce que je pense que Retour vers le Futur est la meilleure trilogie de tous les temps. Ceci étant dit, on est bientôt en 2015 et j’attends toujours les voitures volantes.

Notez aussi le petit robot issu du coffret DVD UK de Red Dwarf. Parce que je suis aussi un grand fan de cette série.

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Un peu plus haut, c’est l’étage Mahoro et compagnie. Là par contre je sais que mon amour pour la domestique à durée de vie limitée est connu de tous. On y voit notamment la Mahoro en cristal (dans un bloc de verre) que j’ai eue avec l’édition collector japonaise du tome 8. Il y a des mangas qui ne se foutent pas de votre gueule niveau goodies. Celle qui est en cloche a été peinte à la main par mon frère. Celle juste à sa gauche est ma toute première figurine, en résine et pas en PVC. Elle pèse donc trois tonnes, est assez fragile (certaines mèches de cheveux sont déjà cassées) et j’étais allé l’acheter à la Fnac des Champs Elysées en 2002, en plein Epitanime.

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On finit par quelques jolies figurines un peu plus récentes, ainsi que la présence d’un Marcus Fenix de Gears of War dans le fond à droite.

Voilà, j’ai un profil sur My Figure Collection aussi ici sauf que je ne suis pas sûr que toutes mes figurines y soient répertoriées (ne serait-ce que la Charlotte Dunois que j’ai subtilisée à Shikaze.)

PaOTD #27

Oyez oyez chers amis ! En cette fastueuse période de fin d’année, où les cadeaux boiteux et le destockage massif de meido est maître, voici arrivé la toute nouvelle offre de Panzer Of The Day qui ravira même les plus déçus des fêtes !
 

L’offre de cette semaine se porte sur un des meilleurs chars britannique de la Seconde Guerre mondiale : le char Cromwell !
En provenance directe de la célèbre et vétérane 7ème division blindée britannique, les fameux « rats du désert », le Cromwell ravira les amateurs de vitesse et de retenue avec son moteur Rolls-Royce Meteor et sa petite taille.

Recommandé par Churchill et la commandante en chef Earl Grey !

Blindé le plus rapide sur le champ de bataille, sa vitesse impressionnante couplé aux magnifiques suspensions Christie – un modèle du genre ! — vous assurera une excellente et confortable conduite tant dans les offensives que dans les retraites.
Véhicule de 5 places, doté d’une bonne autonomie et customisable selon vos utilités, le Cromwell se démarque aussi par ses élégantes formes géométriques et ses affriolants rivets qui rendront absolument jaloux votre voisin et sa vulgaire BMW. Et en plus, il n’a même pas de canon Ordnance QF de 75 mm et de blindage de 76mm.

Essayer, c’est l’adopter ! N’hésitez plus, commandez-le dès maintenant et le plein vous est offert !

 

(Pour toute réservation ou commande groupé, veuillez contacter Nautawi)

Je viens de finir : Chuunibyou Demo Koi Ga Shitai.

Bon ok. Ok. Bon. Ok. OK.

 

Chuunibyou Demo Koi Ga Shitai est le meilleur anime que j’ai vu sur ce que j’ai vu des animes sortis cette année. Au dessus de Kokoro Connect. Au dessus de Hyouka. AU DESSUS DE YURUYURI. C’est même un anime que je mets dans les Meilleurs Animes de Tous les Temps.

C’est tellement plein de surpureté. Tellement prenant aux tripes, il te fait rire quand tu commences à pleurer et tu te sens un peu con à ressentir ça devant un anime (inb4 on parle de Clannad) mais n’est-ce pas là une forme de Chuunibyou que de se rendre compte qu’on a l’air con à pleurer devant une oeuvre de fiction?

 

Le meilleur perso de l’anime. Point. 

 

Un cher ami lui a mis 27/10. C”est un moyen de montrer la surkiffation qu’il a pu ressentir. Eh bien, je pense que 10 suffit. Le 10 absolu. Le 10 qui représente la vraie perfection, pas le 10 qu’on peut mettre à YuruYuri2 parce qu’on a surkiffé tout le délire, non, là c’est le 10 de perfection graphique, sonore, scénaristique et de mise en scène. Pour un anime qui sait utiliser des codes et des références, tout en jouant avec, en faisant de gros clin d’oeil mais jamais excessifs au spectateur.

Faites un geste pour vous même. Regardez Chuunibyou Demo Koi Ga Shitai.

(et hésitez pas à passer sur mon petit tumblr, dès fois je poste des trucs intéressants)

Comment Dessiner Une Maid (en chibi)

A l’occasion du quartier libre de cet hiver, j’ai décidé de vous montrer un tutoriel sur ma technique de dessin en style chibi :

Dessinez la tête en forme de rond avec une légère pointe au bout  ( optionnel ).

                            

Ensuite, ajoutez un espèce de croix pour marquer l’emplacement des yeux. Les sourcils sont assez éloignés des yeux, d’autant plus qu’elle les ferme.

( Comme c’est un chibi, on peut ne pas faire de nez )

           Gommez/effacez la croix et dessinez la bouche.

                        

Dessinez ensuite le reste du corps: plus ou moins 1 ou 2 fois la taille de la tête.

( je trace toutes les lignes, y compris celles  « invisibles », sous les vêtements, que je gommerai ensuite )

Ajoutez ensuite ( enfin 😉 ) les cheveux.  Je lui ai donné deux petites couettes 🙂

Ensuite, gommez les traits de construction.

( pas obligatoire, mais ça donne un aspect plus « lisible » pour les étapes suivantes )

( J’avais oublié l’accessoire (?)  sur sa tête )

Ensuite, pour mieux voir quand vous repassez au propre, mettez en transparence le calque si vous êtes sur ordinateur, et vous pouvez ensuite repasser plus facilement sur un nouveau calque {= « layer » pour les logiciels en anglais}    ( sur papier, on peut utiliser une table lumineuse et une feuille par-dessus, ou bien un calque ; ou encore repasser au feutre / stylo et gommer ensuite les traits au crayon ).

Une fois ceci fait,  supprimez le calque d’origine ( ou enlevez la 1° feuille / gommez les traits au crayon ).

Après cela,  mettez les couleurs de base, plus claires que celles obtenues au final, sauf si vous ne voulez pas faire d’effets de lumière après.

Et enfin, on met les ombres, lumières, fond, etc.

( désolée de ne pas détailler les 2 dernières parties, mais elles prendraient un tuto à elles toutes seules 😀 )

Merci d’avoir pris le temps de regarder ce tutoriel, j’espère qu’il vous a plu !

Si vous voulez voir plus de dessins que j’ai faits, vous pouvez regarder mon compte deviantart.

L’entropie, ou pourquoi les Incubators essaient de nous encuber à sec

Nous sommes les 21 décembre, soit à deux jours de la fin des quartiers libres d’hivers. Et aussi le jour de la fin du monde, mais c’est un détail (ouais, je sais, tout le monde la fait et c’est chiant, mais je ne pouvais pas mentionner la date sans le dire, donc comme ça, c’est fait, et on en parle plus). Pour toutes ces raisons, j’ai pensé que ça serait un bon jour pour enfin faire l’article que je pense écrire depuis le début du quartier libre. Alors cessons ce teasing et allons y !

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Tengen Toppa Gurren Lagann × Puella Magi Madoka Magica

Avez-vous vu Tengen Toppa Gurren Lagann et Puella Magi Madoka Magica dans leur intégralité ?

Pas besoin des films, les séries suffisent. Gurren Lagann est disponible chez l’éditeur Beez, certes disparu, mais les DVD sont encore faciles à trouver pour un prix raisonnable. Madoka est disponible chez Wakanim.

Si vous n’avez pas vu ces deux animes, mon article peut attendre. A la lecture de cet article, écrit des années après le dernier texte publié sur l’Editotaku, vous pouvez attester de ma patience ; revenez ici une fois que vous aurez regardé ces séries. En vous attendant, voici une vanne pour que vous ne repartiez pas sans avoir lu quelque chose de spirituel :

Axel Terizaki a annoncé que son petit roman qui conte l’histoire d’une lycéenne malvoyante, Blind Spot, va sortir en livre relié. Connaissez-vous le nouveau nom pour cette adaptation au format papier ? 50 Nuances de Noir.

Vous pouvez ainsi attester que mon sens de l’humour est toujours aussi douteux. Dernière publicité avant l’article : Axel vous en a parlé, mais j’en profite pour vous rappeler que je participe chaque semaine au podcast vidéoludique Joli Bateau. A présent, le texte s’adresse à celles et ceux qui ont vu Gurren Lagann et Madoka, et ne s’adresse pas aux aficionados de l’hyper-critique. Allons-y !

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