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L’entropie, ou pourquoi les Incubators essaient de nous encuber à sec

Nous sommes les 21 décembre, soit à deux jours de la fin des quartiers libres d’hivers. Et aussi le jour de la fin du monde, mais c’est un détail (ouais, je sais, tout le monde la fait et c’est chiant, mais je ne pouvais pas mentionner la date sans le dire, donc comme ça, c’est fait, et on en parle plus). Pour toutes ces raisons, j’ai pensé que ça serait un bon jour pour enfin faire l’article que je pense écrire depuis le début du quartier libre. Alors cessons ce teasing et allons y !

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MaOTD #588

Dés aujourd’hui et pendant quelques temps, Meidolicious Inc. vous propose des packs de deux meido a prix modique. On commence donc fort avec des meido Paella Maggi Madoka Magicka Vietnam (c’est la cuisine d’aujourd’hui) pour seulement 6 000 Maid Points !

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Source : Kazekawa Nagi

Grand Tournoi des Mamans – Poules 7 et 8

Avant de laisser la parole à Sirius pour qu’il annonce les poules 7 et 8, revenons sur les deux précédentes.

Poule 5 :

  • Sakae (Summer Wars) (33%, 45 Votes)
  • Nanoha (Nanoha Strikers) (28%, 38 Votes)
  • Belmer (One Piece) (18%, 25 Votes)
  • Medusa (Soul Eater) (21%, 30 Votes)

Victoire sans surprise de Nanoha qui ne brille que parce qu’elle est lesbienne comme une limace avec Fate, et que fatalament, avoir deux mamans magical girl et en uniforme, ça peut être fun. Sakae elle a été plus surprenante, et a démontré que l’âge et le manque de MILFness n’étaient pas de si gros handicaps que ça.

Poule 6 :

  • Lisa (Ponyo) (29%, 40 Votes)
  • Chigusa (Shakugan no Shana) (28%, 37 Votes)
  • Eureka (Eureka SeveN) (22%, 29 Votes)
  • Chitose (Clamp) (21%, 28 Votes)

Une poule un peu plus complète et difficile : Lisa a remporté une belle victoire sur les trois autres, tandis que Chigusa de Shakugan no Shana s’est imposée comme seconde. Saluons le joli score d’Eureka qui a tenu tête à Chitose de CLAMP qui était une adversaire pourtant redoutable, respirant la MILF à plein tubes.

Et maintenant je laisse la parole à Sirius !

Mes frères, j’apporte votre dose de mamans bien fraîches de la semaine. Les tsundere, les seifuku, les imouto, j’avoue que ça ne me branchait pas vraiment. Mais les MILFS mamans, ça, c’est important : nous devons élire ensemble la mère spirituelle de notre communauté. Sans plus de cérémonie, que le crêpage de chignon commence !

 

Poule 7

Mama (Kodomo no Omocha)

La maman célibataire de Sana, l’excentrique Misako Kurata, surnommée affectueusement « Mama ». Écrivaine à succès qui prend un plaisir sadique à tourmenter son éditeur. Amie des animaux hébergeant un écureuil sur une coiffure qui change régulièrement de déco. Une maman bien plus douce et responsable qu’elle peut le paraître. Kodocha est une comédie qui n’a pas assez d’amour pour elle.

Cattleya (Queen’s Blade)

Évidemment je n’ai pas vu la série. A cause de ce fichu tournoi, j’ai dû héroïquement me farcir l’épisode spécial numéro 5 qui dure deux minutes. Cattleya parcourt le monde à la recherche de son mari avec son gosse, une épée gigantesque et une grosse paire de boobs. Son mari est donc pas là et la nuit, elle fait parfois quelques fantaisies…

Weda (Hare+Guu)

La maman d’Hare est une irresponsable alcoolique qui n’en fiche pas une mais qui exploite son pauvre gamin pour les tâches ménagères. Weda a quitté sa riche famille pour s’établir seule en forêt avec son fils et passe ses journées à faire la fête avec les habitants du coin pendant qu’Hare doit tenir compagnie au monstre de la forêt. Elle est tellement sexy qu’on le lui pardonnera, même si Hare va finir dans l’estomac de Guu.

Junko (Puella Magi Madoka Magica)

La maman de Madoka n’a peut-être pas beaucoup de temps d’antenne mais devait figurer ici pour deux raisons. La première : elle a une carrière tandis que son mari fait la popote et le ménage. La seconde : c’est une remarquable pédagogue. Le lien qui la rattache à Madoka s’attache une sorte de mysticisme trans-dimensionnel. J’ignore ce que j’entends par là mais c’est profond.

 

Poule 8

 

Tout d’abord, je suis indigné car je n’avais pas signé pour présenter la poule 8 alors Axel tu doubleras mon salaire en Maid Points, merci. Ensuite cette poule est chouette quand même car ses poulettes dégagent un haut niveau de MILFness. Enfin voici le menu, je vous signale juste son fonctionnement :

 

LV = Level (le nombre d’épisodes de la série calculé sur MAL)

SP = Skill Points de la bonne maman

MP = MILF Points de la bonne belle-maman

Final FantaMILF VII

Et quelques commentaires en vrac :

Sanae (Clannad)

Axel a décidé dès le début qu’elle l’emporterait en finale sur son équivalente de chez Kanon. Sachez qu’elle mérite de gagner car elle en a gros sur le cœur tellement on critique ses jolis petits pains. Et on la voit bien plus souvent qu’Akiko même si les scènes où elle paraît sont toutes un peu les mêmes. Mère de famille on ne peut plus douce et modèle, elle donne des cours d’appui quand elle ne tient pas la boulangerie familiale avec son mari. Sanae préfère qu’on la prenne pour la sœur de Nagisa que pour sa maman.

 

Hild (Ah My Goddess)

Je ne connais pas cette série mais c’est LA beauté des enfers dont les courbes et la sensualité ne laissent personne indifférent (quand elle n’est pas sous sa forme enfant bien sûr). En tant que Daimakaicho, elle veut séparer sa fille Urd de la déesse Belldandy afin qu’elle abandonne sa nature de mi-déesse et retourne en enfer. Elle entretient donc avec elle une relation pour le moins sulfureuse. Une méchante joyeusement manipulatrice qu’on voit pas souvent et qui s’amuse à draguer le héros pour tuer l’ennui. « God Tier » dixit Tetho.

 

Meme (Denpa Onna)

Si la série n’était pas vraiment passionnante, les héroïnes de Denpa Onna m’ont fait terriblement fantasmer ce printemps et Meme Touwa tout particulièrement avec ses battements frénétiques de paupières, son sourire aguicheur et son harcèlement sexuel à répétition sur son neveu. Elle vit seule avec sa fille Erio qui aurait paraît-il été enlevée des mois durant par les extraterrestres. Meme semble un peu se ficher de cette hikikomori enroulée comme une saucisse dans un futon. Parfois elle se défoule avec.

 

Aki Hinata (Keroro Gunsou)

« has a strange attraction to things that are sticky and moist » (source MAL)

Mmmh… ok. Cela dit, je ne connais pas du tout la série et pas grand chose ne circule à propos de la maman de Fuyuki et Natsumi, alias “General Mom”. Ah, je lis qu’elle est ceinture noire d’aïkido et célibataire. C’est que ça pullule de mamans célibataires les animes, quel courage elles ont! (Et c’est tout bonus pour les fans.) Hop, une galerie.

Tetho me souffle sur Twitter qu’elle serait « le dernier rempart de l’humanité (du Japon) contre toutes les invasions possibles, un véritable régiment de MIB à elle toute seule. » Ça gonfle son CV du coup!

 

Voilà c’est tout. Que la plus chaude douce gagne. Votez!

Puella Magi Madoka Magica

Le monde s’écroule…

1

J’aime un anime du studio SHAFT. Et dirigé par Shinbo, qui plus est.

Je me sens bizarre.

Pour la petite histoire, et avant que l’on ne rentre dans le vif du sujet, sachez que je nourris une aversion très prononcée pour Shinbo et SHAFT. Bien sûr, SHAFT a aidé la Gainax pour Mahoromatic, mais quand je vois ce qu’ils ont fait de Negima, ou de Ef, la pillule est difficile à avaler. Je veux dire, ces deux séries méritaient amplement une réalisation plus conventionelle, mais non, il a fallu que SHAFT parte dans des délires avec l’un ou l’autre qui ne collent pas tant que ça avec l’oeuvre originale (surtout pour Negima en fait). Bien sûr, j’ai quand même apprécié Bakemonogatari, surtout grâce à Hitagi Senjougahara, et aussi grâce aux dialogues fichtrement bien écrits, mais si il y a bien un truc que je ne peux pas supporter dans les animes de SHAFT, c’est bien les panneaux partout, tout le temps, et les personnages qui parlent vite, sans compter les décors et angles de vue étranges qui me font perdre tout repère.

Cette haine s’excuse peut-être aussi par le fait que, étant malvoyant, il m’est habituellement très difficile de suivre une série sous-titrée. Avec l’habitude je m’y suis fait, mais je passe généralement plus de temps à lire les sous-titres à l’écran, car je n’ai pas de vue globale de l’image, étant trop près d’elle. De ce fait, et à moins que je ne me tue à faire pause pour lire chaque sous-titre, il faut que l’image l’accompagnant ait du sens pour que je l’identifie rapidement, que je reconnaisse ce qui s’y passe en un clin d’oeil et que je la situe… chose qui est très difficile dans une scène avec des jeux de lumière frisant l’étrange. Il faut bien se dire qu’avec des yeux défaillants, on ne capte pas tous les détails permettant à notre cerveau de dire « Tiens, nous sommes dans une salle de classe. » Alors si en plus vous ajoutez des panneaux incessants avec des écrits restant une demi-seconde, vous comprendrez que regarder un anime de SHAFT est bien souvent pénible pour moi.

Mais assez de tout cela ! Reconnaissons à SHAFT qu’ils ont un sens de l’animation hors normes, et souvent de qualité. Et ça sert bien Puella Magi Madoka Magica. Attention, même si je m’efforce de ne pas trop spoiler, je vais bien être obligé pour donner envie et exprimer ce que je ressens d’en dire un peu plus que d’habitude. Ne m’en veuillez pas.

2

Madoka est une jeune fille qui vit avec son frère et sa mère. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes malgré le rêve étrange que Madoka a fait cette nuit-là, où elle a vu une fille de son âge tenter de se battre contre un monstre hideux… Ce n’est qu’une fois à l’école qu’elle va rencontrer la jeune fille, Akemi, qui vient d’être transférée dans sa classe. Intriguée par la nouvelle, Madoka va tenter de s’en faire une amie, mais Akemi est plutôt taciturne et semble vouloir la repousser. Ce n’est que plus tard alors qu’elle écoute de la musique dans un centre commercial avec sa copine Sayaka, qu’elle va entendre une voix la supplier de l’aider. Guidé par cette voix, elle va sauver une petite bestiole nommée Kyubey des griffes d’Akemi qui tente de lui faire du mal. C’est là que Madoka et Sayaka rencontrent Mami, une autre magical girl qui s’occupe de Kyubey et de cette ville…

8

Difficile d’en dire plus sans trop spoiler, et encore, je vous en ai déjà sûrement beaucoup trop dit. Si vous avez unt ant soit peu d’expérience avec les séries de magical girls, vous savez forcément qu’elles obéissent toutes plus ou moins à certains codes : un uniforme mignon, des pouvoirs magiques, une double identité, un familier qui les accompagne… SHAFT joue ainsi avec ces clichés mais à sa manière, en offrant au spectateur un regard complètement différent sur le genre.

En fait, pour tout vous dire, je vous déconseillerais fortement de mettre votre petite soeur devant Puella Magi Madoka Magica. Malgré son thème, la série est sensiblement adulte. Pas dans le sens érotique du terme, loin de là, très très loin même. Encore moins dans le sens Nanoha-esque du terme, d’ailleurs, même si les combats offrent un certain spectacle de surenchère visuelle. Quand je dis adulte, c’est juste qu’il y règne une atmosphère pesante, malsaine, voire oppressante. C’est limite dérangeant… Madoka et ses amies ont un chara-design arrondi et volontairement enfantin, et pourtant, les décors dans lesquels elles évoluent lors des combats, une sorte de dimension parallèle onirique, fait peur. Franchement peur. Pas peur comme une frousse qu’on aurait en voyant un monstre sortir du plafond dans Doom ou Dead Space, mais plutôt peur parce qu’il ne ressemble à rien de connu. Il est admis que les êtres humains ont généralement peur de ce qu’ils ne connaissent pas, et là on est en plein dedans : les décors forment un patchwork improbable de formes et d’objets. Les monstres semblent également tout droit sortis d’un cauchemar, un vrai. Un véritable travail artistique a été effectué sur le monde parallèle de PMMM.

3

7

Ca fait limite froid dans le dos. On a rapidement la très nette impression qu’il y a un truc qui cloche dés les deux premiers épisodes, et le troisième ne fait que le confirmer. Un épisode duquel j’en susi ressorti choqué, retourné même. Je me suis senti mal, vraiment mal. Si a cela vous ajoutez le fait que les magical girl de cet univers sont en compétition entre elles, que Kyubey semble être tout sauf digne de confiance, et qu’il a l’air de vouloir forcer la main à Madoka et Sayaka pour qu’elles deviennent elles aussi des Puella Magica (avec un souhait de leur choix exaucé à la clé, rien que ça !), vous vous direz certainement comme moi que tout cela a des chances de se finir très mal.

6

J’ai honnêtement pris une grosse claque. Déjà parce que c’est du SHAFT et que je n’étais pas sensé aimer, mais force est de constater que je dois réviser mon jugement. PMMM est sans conteste pour moi l’un des animes phares de cette saison. C’est le genre magical girl qui a été revisité totalement, loin du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » habituel, et ça apporte un grand vent de fraîcheur même si l’ambiance inquiétante et malsaine fera fuir les plus sensibles d’entre vous. Moi j’ai adoré, et j’en redemande.

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