Blind Spot sera édité en light novel en 2014

Tout est dans le titre !

Ce billet, qui n’a rien à voir avec le Quartier Libre qui se déroule en ce moment sur Meido-Rando, était en gestation depuis un moment, n’attendant que le feu vert de mon éditrice qui a reçu un contrat signé de mes petites mains (avec mon sang et tout.)

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Ca veut dire que Blind Spot, la petite histoire que j’écris maintenant depuis 6 ans et que j’ai laissé en hiatus depuis quelques années (notamment à cause de mon implication à la Brigade) va être édité sous forme de light novel physique (et aussi numérique, sur iBook Store/Kindle/Google Play, par exemple) à partir de 2014, par la jeune mais passionnée maison d’édition Univers Partagés.

Pourquoi si loin? Parce que d’une, j’ai à refaire pas mal de choses sur l’histoire, histoire d’améliorer ce qui est améliorable, et finir l’histoire de Ayako Suzumiya.

C’est une décision importante que j’ai prise en acceptant cela, car ça implique que je vais mettre Meido-Rando de côté, ainsi que mes activités au sein du conseil de la Brigade SOS Francophone. Je resterai membre de l’association, ne serait-ce que pour y participer financièrement, mais je m’éloignerai encore un peu plus de ses activités. La Brigade n’est plus mon rêve, c’est ma fierté maintenant. Oui, j’adore cette phrase tirée de Kaleido Star, l’un des meilleurs animes de tous les temps.

Quant à Meido-Rando, je vais tâcher de préprogrammer le plus de Maid of the Day possibles, mais le blog sera pour ainsi dire sans billets ou presque le temps que je bosse sur l’histoire.

Qui dit light novel, dit bien sûr illustrations, et c’est Rosalys qui va s’y coller, avec tout son talent et toute sa passion pour cette histoire qu’elle a vu naître.

C’est, vous vous en doutez, une nouvelle assez émouvante pour moi. Je voulais que cela se fasse depuis longtemps, sans jamais avoir trouvé le temps ni la véritable motivation de venir vers un éditeur et de lui proposer Blind Spot. Mon prochain voyage au Japon, en Mai 2013, m’a décidé : j’y amènerai un prototype de l’ouvrage afin de le montrer à celle qui a involontairement donné son prénom à l’héroïne de Blind Spot, et qui a aussi insufflé en partie mon amour pour les meido, j’ai nommé Ayako Kawasumi. Si j’arrive à la rencontrer, ce qui n’est pas gagné. Mais comme je le dis bien souvent à Darksoul lorsque nous partons dans nos plans débiles de conquête du monde : je préfère tenter quelque chose et echouer plutôt que de regretter de ne jamais avoir essayé. A 30 ans, je suis déjà passé à côté de beaucoup trop de choses pour rester assis bêtement, en me disant que tout ce que je pourrais entreprendre est impossible. Non, tout est possible, il faut juste s’en donner les moyens, même si c’est difficile et que ça requiert quelques sacrifices. Ca a l’air facile à dire, bien évidemment, et je me doute bien que certains ne peuvent pas faire ce qu’ils peuvent…

…seulement, en tant que personne malvoyante, j’ai trop souvent été privé de choses que j’aurais aimé faire et que je ne pourrais jamais faire. Piloter un hélicoptère, une voiture, tirer, cuisiner, dessiner… Donc celles que je peux physiquement faire, je les fais. Ou je meurs en essayant. Façon de parler bien sûr.

Voilà avec quel état d’esprit je pars achever ce que j’ai commencé.

Vous ne trouverez néanmoins plus de versions de l’histoire sur le net. Je ne suis pas naïf : tout ce que tu donnes à Internet, Internet ne te le rends pas. Vous trouverez sûrement des copies ici et là, en cherchant un peu, ou en utilisant les archives du net, mais pour le moment, je dois retirer le site du net, et les endroits où j’ai pu poster l’histoire.

Et voilà pour la petite annonce que j’avais teasé dans mon billet sur Sakura-sou. Je vous laisse avec les trois Suzumiya de ma vie : Haruka, Ayako et Haruhi.

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