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10 concepts sous-exploités par les animes romantiques

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Cet article sera intégralement illustré avec des images de Tomoyo. Ne posez pas de questions.

Je vais tenter de vous proposer des idées qu’on ne voit pas si souvent que ça dans les animés romantiques ou de type harem. Bien sûr, vous trouverez sûrement des séries à me citer, mais dans le titre de cet article, il y a le mot sous-exploité. Je ne vous ferai pas l’affront de vous renvoyer à sa définition. On commence donc tout de suite par…

Le Héros Handicapé

Déjà exploité par H2O

Il n’est que trop rare de voir le héros d’un animé romantique avoir un problème autre que sentimental. Dans le cas de H2O notamment, le héros commence la série aveugle, mais malheureusement ne garde pas cet état très longtemps. Toujours est-il que pour des haremettes, cela change tout, et puis le héros ne se retrouve pas en position de force, pour changer. Je pense que l’animé aurait clairement gagné en intêret si le héros était resté aveugle (mais d’après les récents épisodes on dirait qu’il va perdre la vue de nouveau). Et sinon dans Myself Yourself, le héros est un dépressif.

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Epilogue & After Story

Déjà exploité par CLANNAD et Love Hina, ainsi que quelques autres séries

Vous n’en avez pas assez, vous, que l’histoire se conclue sur le choix d’une haremette par le héros ou bien sur une confession? Ils sont trop peu à réellement parler de "l’après" dans un couple. Comment les autrent voient-ils le couple, comment la vie ensemble se déroule, les voir se bécoter tranquillement dans un coin, et éventuellement se marier, se séparer peut-être, ou avoir des enfants… C’est personellement quelque chose que j’apprécie beaucoup: voir comment les personnages grandissent, évoluent, et savoir quel vie ils vivent.

L’héroine enceinte (accidentellement)

Déjà exploité par CLANNAD, School Days et quelques fanfics sans intêret sur Evangelion et Love Hina.

Note pour plus tard: Breveter cette idée.

Ca ferait une super idée d’anime non? Non? Vous trouvez pas? Imaginez deux secondes que le héros mette accidentellement enceinte l’une des haremettes, ça serait un joyeux bordel, non?

La différence d’âge

Déjà exploité par Onegai Teacher et Toshiue no Hito

Trop rarement utilisé, il faut savoir qu’au Japon la différence d’âge peut compter pour beaucoup dans une relation et qu’elle peut la rendre difficile. Il suffit de juste quelques années, hein. Le cas de Onegai Teacher est peut-être le mieux exploité de ceux que je connais, où les deux personnages ont appris à s’apprécier alors qu’au départ leur relation n’était que de circonstance. Toujours est-il que dans la majorité des animés romantiques et de harem, vous verrez trop rarement le héros finir avec une personne plus agée, même si cette route est possible dans les versions jeu vidéo de la plupart des harem.

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Le sexe au service de l’intrigue

Déjà exploité par REC… et c’est a peu près tout. Allez, on va être gentils et rajouter Kimi ga nozomu Eien, Nana et School Days.

On nous explique parfois qu’au Japon on livre plus facilement son corps que son coeur à autrui, mais dans les animes il n’en est rien. Trop rares sont les histoires où le ou les couples ne s’engagent pas dans des relation sexuelles, même sous-entendues. Et qu’on ne me fasse pas crorie que les lycéens ne font pas ça, je ne vous croirai pas. Le meilleur cas reste REC où c’est en couchant ensemble que le couple se crée.

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La possibilité d’un amour lesbien ou homosexuel

Déjà exploité par Myself Yourself, Kannazuki no Miko, Strawberry Panic, Marimite…

Plus souvent considéré comme du fanservice plus qu’autre chose, il est très rare de voir deux protagonistes du même sexe réellement tomber amoureux l’un de l’autre. C’est quand même terrible dans un monde comme le nôtre où ces sentiments se développent parfois plus facilement qu’on en voie pas plus, finalement, dans les animes. Ca doit être encore trop tabou, sauf quand bien sûr il s’agit d’en faire du fanservice. L’exemple le plus pertinent qui me vient à l’esprit reste Hoshino de Myself Yourself, mais je viens de vous spoiler grave, en fat.

Pour me faire pardonner, je vous envoie sur un très vieux post rigolo de Meido-Rando: Des animes et des vaches.

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Un environnement futuriste ou heroic fantasy.

Déjà exploité par presque rien en fait

Je n’ai aucune idée de série, en fait, mais avez vous déjà pensé à un anime romantique qui se déroulerait dans un monde heroic fantasy? Voire futuriste? Les animes dans ces mondes font plus souvent preuve d’action ou d’aventure avec des éléments romantiques, mais imaginer l’histoire d’un harem dans un village heroic fantasy… Avec la serveuse de la taverne, la prétresse du coin, une princesse, etc.

Des mechas?

Déjà exploité par Vandread et le petit clip spécial sur les DVD de Kimi ga Nozomu Eien

Imaginez une série Harem avec des mechas en arrière plan et qui ne se focaliserait pas sur l’action mais sur la romance. Oui bon, Vandread a essayé, et ceux qui me parleront de Gundam SEED pourront aller se recoucher. J’imagine très bien un combat de mechas entre les deux filles de la troupe pour savoir qui aura le droit de cuisiner un bento pour le héros.

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La lutte des classes

Déjà exploité par Emma et eventuellement quelques animes hentai.

Vous savez déjà de quoi je vais parler. Oui, le héros ne s’éprend jamais d’une meido en régle générale. Une meido est là pour le fanservice (et dans fanservice il y a le mot service) la plupart du temps, pas pour que le héros tombe amoureux d’elle. Un peu de la même manière que la différence d’âge, mais je suis sûr qu’une version moderne d’Emma aurait du succès. J’en achèterais des wagons entiers. En parlant de meido d’ailleurs, j’ai découvert la Nippon Meido Association grâce à un article de Alafista sur les meidos de Akihabara qui se font rembarrer par la Police en plein dimanche. Sûrement un coup des adorateurs de lycéennes qui voient leur popularité baisser d’année en année à cause des meido. Mais je m’égare.

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Y’a pas que l’école dans la vie

Déjà exploité par REC, Love Get Chu! et d’autres rares séries

Bien que je n’aie rien contre les superbes uniformes de lycéennes que l’on trouve parfois dans les animes, ça ne vous est jamais arrivé de penser que peut-être une histoire de harem dans le milieu hospitalier, dans une maison d’édition de manga, ou que sais-je encore, ça serait une bonne idée non? Il y a bien sûr eu quelques précédents notables. Dans le cas de REC la romance se joue entre adultes mais qui ne travaillent pas forcément dans le même bureau. Bref, le lycée est peut-être le moment le plus propice de la vie pour la romance, mais n’oublions pas que nombre d’adultes sont toujours célibataires…

Et c’est ainsi que ce termine ce patit article sur mes idées pour révolutionner le monde des animes romantiques. Ouais je sais, y’a du boulot quand on voit les productions actuelles.

P.S.: Un p’tit cadeau

Anime Catch-Up – Mai 2006

J’ai décidé de faire un petit résumé des séries que je regarde en ce moment, déjà à un état bien avancé (une petite dizaine d’épisodes) et celles qui se sont terminées récemment. C’est parti pour un tour!

  • Disgaea : Ah, comment ne pas afficher ma déception devant cet anime? Le jeu était d’un humour ravageur, complètement second-degrétesque, Flonne et Etna étaient parfaites. Là, malgré un teaser en début de saison assez prometteur « Au nom de l’amour, je dois vous tuer!« , la série est en fait très plate, destinée aux enfants, et le scénario ne suit en rien ce qui se passe dans le jeu. Vous me direz que c’est tant mieux car ça promet des surprises, mais le scénario du jeu était simplement parfait, avec une fin terrible et des passages drôles et d’autres plus dramatiques. Bah, je verrai plus tard si ça s’améliore…
  • Fate Stay Night : L’aventure continue avec un épisode 20 un peu léger et un 21 avec un peu plus de punch, la série s’enchaine plutôt bien. Je n’ai pas joué au jeu, donc les surprises m’attendent encore, mais le tout est plutôt bien ficelé.
  • Full Metal Panic OAV – Un jour dans la vie de Tessa : Sublime, excellent, drôle, très drôle, un peu de ecchi (après tout, ça passe pas à la TV les OAV), le tout avec une réalisation soignée, vraiment du bon boulot de la part de Kyoto Animation. Dommage cependant, pas de Chidori à l’intérieur. Sinon c’est du FMP à 100%.
  • Joshikosei : Oui, je continue à regarder d’un oeil distrait quand ça sort. C’est le type même de l’anime popcorn qui se regarde sans trop se fouler. Faut quand même s’accrocher un peu, car ça repousse toutes les limites de fanservice que j’aie vu jusqu’à présent. Gainax a du mouron à se faire.

En parlant de Gainax justement, il se trouve qu’ils vont faire la nouvelle saison de Negima avec l’aide de SHAFT (REC, Mahoromatic, Konomini, et quelques autres trucs). J’ai hâte de voir ce que ça va donner.

  • Kashimashi : Faut que je récupère les derniers épisodes, visiblement ça a eu un bon succès au Japon cet anime, de ce que je me souviens avoir vu à Akiba.
  • Lemon Angel Project : J’ai lâche prise. La réalisation est pas terrible, et bien que le design soit réussi, j’arrive pas à suivre.
  • School Rumble S2 : Du pur bonheur en bâtonnets de 100kg. J’en veux encore, j’en veux encore, j’en veux encore. Je ferai un billet très bientôt sur la série, c’est promis.
  • You’re under arrest : Oui, entre temps je rattrape des séries que je n’avais jamais vues, et YUA est plutôt plaisant à regarder. Les premières OAV sont sublimes, le film est bien mais sans plus, la première saison est très laide (surtout très vieille) graphiquement, et la seconde saison est plutôt sympathique. Ca c’est du résumé hein? Non, ce que je regrette surtout c’est que quand même, entre la première et seconde saison, l’histoire avance de quelques années (la lycéenne Saori devient policière au début de la saison2) et RIEN ne se passe entre Miyuki et Ken pendant ce temps… argh!
  • Soul Link : En fait, le début était très fade. Oui, super fade même. Lent, inintéressant, du Stellvia en moins coloré. Et puis en fait, tout a été mis en place pour un bon thriller spatial, et l’histoire avance convenablement d’un épisode à l’autre. Je me demande néanmoins si ça va durer sur 26 épisodes ou simplement 13-14. Pour le moment, c’est un bon trip qu’on nous offre, loin de l’atmosphère légère de Shuffle!
  • Strawberry Panic : Je sais pas, ça doit pas être mon genre d’anime même si j’aime bien le concept. C’est juste… et puis la réalisation fait vachement datée quand même. J’ai quand même remarqué un truc marrant: il n’y a AUCUN personnage masculin dans la série.
  • Suzuka : Oui, la fin de Suzuka date un petit peu beaucoup mais je ne me souviens plus trop si j’en ai parlé ici. L’anime a une fin en soi, un peu décevante, car elle laisse sur sa fin. C’est le jeu de tous les animes sentimentaux de toutes façons. Love Hina, Ai Yori Aoshi… on ne verra jamais leur fin en anime. Pour ça il faut lire le manga. J’ai le droit de dire que c’est n’importe quoi?
  • Yakitate Japan! : En fait passé l’arc de la Coupe de Monaco, la série devient un peu beaucoup énormément très très répétitive. Je ne dis pas que les auteurs font de leur mieux pour nous pondre quelque chose de nouveau chaque fois, mais il y a quand même un certain motif dans tous les épisodes qui se répète comme un épisode de Detective Conan. Oui, vous avez saisi l’idée. Ceci dit, ça reste toujours agréable à regarder et on laisse échapper quelques sourires à certains moments.
  • Karin : Aaah, Karin. Une série que j’ai trouvée vraiment sympathique et agréable à regarder. La fin ne m’a pas déçu: elle était juste. L’anime étant assez léger et se moquant de lui-même par endroits, ça se ressent toujours à la fin et on a pas un énorme tournant vers les 3 ou 4 derniers épisodes. Du tout bon donc.
  • To Heart 2 : J’ai a peine commencé. Si vous n’avez pas aimé To Heart premier du nom, passez votre chemin immédiatement. C’est la même chose sauf qu’on change l’année de production, la réalisation et les personnages. Exit Akari, et place à deux amies d’enfance du héros. Rien ne remplacera quand même Akari et Hiroyuki. Surtout Hiroyuki, en fait. Il était tout simplement terrible dans To Heart. Bon là par contre les « atouts » de Tamaki sont pour le moins… attrayants. Je continue à regarder doucement.
  • The Melancholy of Haruhi Suzumiya : Et je garde le meilleur pour la fin. Que dis-je le meilleur, la plus grande surprise de cette année, incontestablement. Tout dans cette série, de la réalisation au concept, en passant par le design, l’histoire et les personnages, est bien foutu. Une fois tout en place, j’ai jamais vu un anime marrier aussi bien la vie à l’école, l’humour et la SF depuis Onegai Teacher, en fait. Du grand art, et pour une fois, l’anime rend justice au roman, que vous pouvez lire en anglais par là. Je vous le recommande chaudement d’ailleurs. Le pire, c’est que l’engouement pour cette série est assez inexplicable: ça doit être l’effet Haruhi, sans aucun doute. Moi en tous cas, je suis conquis, et je vous encourage à vous la procurer chez a.f.k. A noter que le groupe de fansub français Nerae a commencé avec le premier épisode déjà.

Strawberry Panic

Cette année, c’est l’année du yuri. Les scénaristes se lâchent, et ça se ressent énormément en cette saison printanière d’anime.

J’en veux pour preuve Joshikosei ou bien encore Simoun. Mais la meilleure preuve de toutes, ça reste quand même Strawberry Panic.

Sous ce nom qui ne veut absolument rien dire vis-à-vis de l’histoire (jusqu’ici en tous cas, peut-être que ça aura une signification particulière plus tard). On sait juste que Nagisa est une jeune fille un peu perdue et un peu trop innocente, qui entre dans une école pour filles. Cette école pour filles, très catholique (tiens ça ne vous rappelle pas un Maria-sama ga miteru, littéralement La vierge Marie nous regarde ?) est située sur un campus regroupant deux autres écoles, toutes aussi pour filles, et tout aussi catholique que la première.

Jusque-là, c’est une resucée totale de Marimite, mais le pire (ou la cerise sur le gateau, selon votre point de vue 🙂 ) c’est qu’ils poussent l’aspet yuri encore plus loin, et avec encore plus de force. J’en veux pour preuve la coqueluche de l’école où Nagisa entre, Etoile, qui s’amuse visiblement et embrasser, plus ou moins de force, des jeunes filles qui lui plaisent. Et évidemment, la pauvre Nagisa en fait les frais. C’est sans compter évidemment sur sa copine de chambrée, doublée par Ai Shimizu (Minawa dans Mahoromatic) qui a l’air d’en pincer aussi pour elle.

En clair, Strawberry Panic est un Marimite boosté aux phéromones yuri. Avis aux amateurs… 🙂