Auteur/autrice : Axel Terizaki

Manga-tan @ Utopiales 2008

Comme précisé dans mon billet sur Mahoromatic je serai à la Chibi Japan Expo le vendredi. Mais que vais-je donc faire les autres jours? C’est simple, le dimanche je suis de corvée au staff de Manga-tan qui sévira à Nantes lors des Utopiales 2008, et je vais m’occuper de toute la partie technique du cosplay en régie. Qu’est-ce donc que Manga-tan ?

C’est le penchant asiatique des Utopiales, qui est le salon international de la science-fiction organisée chaque année à Nantes. Si vous voulez plus d’infos sur le programme, c’est par ici. Manga-tan est une oeuvre de l’asso’ Univers Partagés.

Pour les plus fainéants d’entre vous, voici en gros le programme du dimanche: Cosplay, Karaoké, et surtout la diffusion du récent film d’Evangelion: You are (not) alone.

Pour ceux qui seront là le jeudi et le vendredi (c’est à dire pas moi) vous aurez droit à la visite ed Tensai Okamura, qui a réalisé quelques trucs bien (mais que j’apprécie pas forcément) comme le storyboard de RAAAAAAAAAHxephon, la réalisation de Wolf’s Rain… Il a également bossé sur un épisode de Eva ou sur Cowboy Bebop. Allez donc voir le lien plus haut sur le programme si vous voulez plus d’informations.

Les horaires et tarifs sont . Bien sûr, les Utopiales c’est pas que du manga, et il y a pas mal d’autres domaines liés à la science fiction: Jeu de rôle, cinéma, littérature, BD… Si vous habitez la région c’est un excellent plan pour le week-end.

Ah oui, ça se passe du 29 Octobre au 2 Novembre, c’est donc le week-end prochain!

Mahoromatic (NSFW)

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Si je vous parle aujourd’hui de la série Mahoromatic, c’est pour une simple raison: Ditama Bow, dessinateur du manga, est l’un des invités de cette Chibi Japan Expo édition 2008. Pour tous vous dire j’étais au courant depuis cet été grâce à mes meido espionnes disseminées un peu partout au Japon et en France. J’ai attendu bien sagement que la SEFA daigne annoncer la venue de DItama sur leur site, et j’ai ensuite réfléchi brièvement à un billet sur Mahoromatic.

Si je vous parle aussi de cette série, c’est que je trouve de plus en plus de gens qui ne l’ont pas vue, alors que pourtant, Mahoromatic est sorti à une époque où les otakes français et américains découvraient le fansub sauvage et attrapaient tout ce qu’ils pouvaient. C’est aussi le début de l’âge de l’anime tout digital ou presque. Le début des années 2000 quoi. Un tournant dans l’animation japonaise pour beaucoup.

Croyez-le ou non, mais écrire sur cette série est pour moi d’une grande difficulté, tellement elle m’évoque de choses, d’émotions… Elle est disponible, en tous cas dans sa première saison, chez Kaze. La seconde elle n’a jamais vu le jour dans nos contrées. Je vous laisse vous débrouiller pour vous la procurer: sachez juste que la fin de la première saison est plutôt sympa, et que la seconde a dû être faite à la sauce Gainax, faute à un manga qui n’avançait pas assez vite. Certains ignoreront le tout dernier épisode pour considérer l’avant-dernier comme la vraie fin, je vous laisse néanmoins la surprise.

Mais revenons tout d’abord à ce qu’est Mahoromatic, mis à part être la sacro-sainte bible de mes meido d’élite, qui peuvent admirer en entrant chaque jour à l’Ecole des Meido la grande statue de Mahoro au beau milieu du jardin central.

L’histoire

Bien que Gainax ne soit que le studio d’animation (avec SHAFT) derrière Mahoromatic, le scénario semblait tout droit sorti de leurs cerveaux dérangés: Misato Suguru, un gamin orphelin mais qui vit seul dans une maison plutôt pas mal si on prend en considération le prix de l’immobilier au Japon, surprend ses deux potes en leur annonçant qu’il a décidé d’embaucher une domestique. Une maid, une meido, une vraie, et qui vivrait chez lui.

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Cette maid, il se trouve que ça sera Mahoro. V1046-R Mahoro est une gynoïde de combat crée par une organisation secrète du nom de Vesper, qui a repoussé avec succès des hordes d’aliens qui ont voulu envahir la terre quelques années plus tôt. Au vu de son magnifique tableau de chasse, Mahoro se voit offrir par ses supérieurs deux possibilités: sa durée de vie étant limitée en tant que gynoïde, elle a le choix entre continuer à vivre au service de Vesper pour encore un mois, ou bien accepter de se laisser désarmer totalement et de vivre en civil contre une autonomie rallongée de 386 jours. Mahoro accepte, car elle a un voeu qu’elle souhaiterait exaucer. Elle devient donc domestique et se fait embaucher par Suguru.

Afin de ne pas spoiler mes futures meido qui devront de toutes façons passer par une étude détaillée de l’histoire en cours de Meidologie, je n’en révélerais pas plus. Il faut juste savoir qu’il y a bien plus qu’une histoire de meido sous cet enrobage délicieux appelant le fanservice Gainaxien.

Belldandy avec un flingue

Si on replace Mahoromatic dans son contexte temporel, à sa sortie il n’était qu’un anime de meido en plus: il faut dire que la même année nous avions eu droit à Hanaukyo Maid Tai (mon utopie) et l’année précédente Hand Maid May (mignon mais pas inoubliable). Le genre ne faisait que commencer. Mais Mahoromatic, le manga, est encore plus avant-gardiste, car il date de 1998! En 1998, alors que je regardais Evangelion en VOSTF sur la chaîne C: sur CanalSatellite, Ditama Bow sortait Mahoromatic. Ce type est un génie.

Comme Mahoro est l’héroïne de cette série, c’est tout naturellement sur elle que nous allons nous attarder. Comme je le disais tout à l’heure, les meido du monde entier la voient chaque jour de leur scolarité à l’école des Meido (qui se trouve en fait être Garderobe mais avec une direction remaniée par mes soins). C’est pour une raison simple: Mahoro est le modèle de la meido à mes yeux. La seule, l’unique, meido originelle. Celle par qui tout à commencé. C’est grâce à elle que vous avez Meido-Rando, c’est grâce à elle que je suis devenu un amoureux des meido, et c’est à elle que je dois tout. Ce n’est pas pour rien que mon serveur central, qui s’appelait à ses débuts Yomiko, fut rebaptisé Mahoro. C’est pour cela aussi que je possède le réseau Mahoro-Net. On pourrait parler d’un culte, et cela n’est pas loin de la vérité. Explications:

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Mahoro a avant tout un côté kawaii non négligeable: elle est experte en tâches ménagères, douce (avec la voix de Ayako Kawasumi, ma référence en seiyuu. Pensez Saber, pensez Nodame, pensez Kanokon! Rayez les mentions inutiles), attentionnée, juste, traditionelle et sait même se battre plutôt bien. Elle a également deux petites mèches rebelles sur les côtés de son visage qui bougent selon son humeur, comme des antennes.

Si on ajoute à cela son motto préféré "Ecchi na no wa ikenai to omoimasu!" qui pourrait se traduire par "La pornographie c’est mal !" alors qu’elle est bien souvent la principale source de fanservice de la série: tantôt nue, en serviette, dans les fantasmes de Suguru… Et les magazines érotiques de ce dernier qu’elle mettra un point d’honneur à confisquer. Imaginez si elle savait qu’il y a plus de 500 Go de hentai sur son réseau à mes pieds…!

Là où Mahoro m’a réellement surpris, c’est dans sa volonté de se repentir au vu de ce qu’elle à fait par le passé, et le seul moyen qu’elle ait trouvé est de servir Suguru. Mais si elle en a tant envie, c’est qu’elle sait pertinemment que son temps est compté, et ça, c’est ce qui fait la force de Mahoromatic.

La condamnée

Mahoro est condamnée, et ça elle le sait. Elle ne le dira jamais à Suguru, mais à chaque fin d’épisode, le spectateur est rappelé à l’ordre par un message en blanc sur fond noir: "Temps restant avant que Mahoro ne cesse de fonctionner: " et le nombre de jours restant. A chaque épisode on nous montre le temps qui passe. Je me suis souvent demandé ce qu’aurait donné une ‘mort’ paisible de Mahoro. Dans son sommeil? Pendant la journée? En aurait-elle parlé à Suguru? Mine de rien, ça nous rapelle la triste réalité de la vie, et comment peuvent agir les gens ayant une espérance de vie limitée par la maladie, par exemple. Comment se comporter quand on sait qu’on va mourir? Quand nos êtres chers nous disent "Revenons ici l’an prochain!", que répondre? C’est sans aucun doute cet aspect qui m’a le plus marqué dans Mahoromatic: c’est que Mahoro va mourir, et pourtant on nous montre les jours paisibles et plein de vie qu’elle apprécie avec Suguru et ses amis. Comme l’anime était entre les mains de Gainax, on pouvait difficilement s’attendre à un Happy End.

C’est simple, Mahoromatic m’a tellement secoué que j’ai voulu en écrire une fanfic, sorte de suite où Mahoro, amnésique, se réveillerait encore en un morceau ou tout du moins retapée dans une base américaine avant de la retourner et de ne laisser que des ruines en flammes, son instinct lui dictant d’aller vers l’ouest par delà la mer, de retrouver Suguru. En voulant aider ce jeune garçon lui rappelant des souvenirs, elle serait cruellement et rapidement rattrapée par son horloge interne qui la ferait s’écrouler peut après avoir recouvert la mémoire. Oui, j’étais méchant à l’époque, et vous pouvez rire maintenant.

Au lieu de cela, j’ai plutôt fait une AMV que j’ai présenté à Epitanime 2004 et qui est arrivée 4ème au concours d’AMVs.


Mahoromatic – Derniere danse AMV

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Réalisée avec Première (qui plantait tout le temps) mes raw des DVD US pour la première saison et les raw SatRip de la 2ème saison, j’avais réussi ce que je voulais, trouver une chanson dont les paroles avaient un sens vis à vis de ce qui se passait dans la série. Ceci de façon à ce que quelqu’un qui n’ait jamais vu Mahoromatic auparavant puisse comprendre qu’il y a une histoire tragique derrière. Bon, la chanson n’est sûrement pas au goût de tout le monde, mais à l’époque (2003), lorsque je l’ai entendue à la radio, je me suis tout de suite dit que j’avais trouvé la chanson parfaite pour une AMV. Les paroles collaient presque parfaitement, et j’ai eu peu de mal à la réaliser. En fait il m’a fallu 2 ou 3 journées complètes, à cause des plantages incessants de Première.

En attendant, je n’ai jamais retrouvé d’anime m’ayant autant marqué que Mahoromatic, si ce n’est bien sûr La Mélancolie de Haruhi Suzumiya dans un autre registre. Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est ce que certains, en particulier les fans de Gainax, peuvent reprocher à Mahoromatic. C’est sûr, il manque les robots géants, la forte dose d’exaggération lors des combats épiques, mais il demeure quand même une histoire charmante, un humour ecchi tout à fait supportable (voire drôle, vu comment Mahoro, qui défend pourtant des valeurs chastes, est entourée de ecchi) et une petite meido robotisée qui ne demande qu’à rendre son maître heureux.

On notera par ailleurs cette relation qui est loin du modèle maître/soumise typique dans les animes de meido: Suguru s’inquiête pour Mahoro et dés le début refuse en bloc qu’elle l’appelle "goshujin-sama" (maître). Du haut de ses 19 ans virtuels (en réalité 9), Mahoro passe plus comme la grande soeur protectrice de Suguru que comme une mère. Cette relation entre les deux principaux personnages de la série établira d’ailleurs les bases de mon comportement en tant que maître. Mes trois meido d’Elite pourront le confirmer, je les traîte avec le plus grand respect possible.

Si j’ai fait ce billet aussi long, c’est bien entendu pour que vous compreniez bien que si je vais à la Chibi Japan Expo la semaine prochaine, c’est uniquement le vendredi, uniquement lors de la séance de dédicaces, et uniquement pour repartir avec mon edition collector du 8ème volume Japonais du manga, que je compte bien faire dédicacer par l’homme qui a révolutionné ma vie d’otaku. Sans lui, j’aurais sûrement sombré comme Raton-Laveur dans un amour sans fin pour les lycéennes à gros seins. Mais Mahoro m’a ouvert les yeux! Les petits seins aussi, c’est bien!

Et au cas où vous ne l’auriez pas remarqué même après cette dernière image, oui, Mahoro est complexée de sa petite poitrine. Et la façon dont elle le montre tout au long de la série est tout simplement adorable. J’en veut pour preuve le quatrième épisode de la seconde saison, d’un humour somme toute très Gainaxien. Oppai Missile !

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Kannagi

Ce qui est drôle avec Kannagi, c’est qu’en voyant juste le -pre-opening puis l’opening en lui-même, je me suis dit "Oh, chouette, une histoire de miko et d’idol, ça risque d’être excellent!"


???? (Kannagi) OP

Sentez-vous cette onde Haruhiesque? C’est normal, l’opening de Kannagi est signé par l’homme qui fait bouger le corps des otakus du monde entier depuis deux ans: celui qui nous a pondu Hare Hare Yukai et Motteke! Sailor Fuku, l’ending de Haruhi et l’opening de Lucky Star, quoi.

Seulement voilà, en fait ça ne parle pas du tout de miko (enfin pas trop) et encore moins d’idol (pas pour le moment en tous cas). Mais qu’à cela ne tienne ! Kannagi, c’est quand même du bonheur en barre.

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Jin est un mec assez banal et avec un eternel pansement sur le nez à la manière du héros de Gatekeepers. Quand il était petit, il jouait souvent à attraper de petits insectes noirs dans le parc d’un temple, mais maintenant qu’il est grand, son hobby c’est plutôt de faire des scupltures en bois. Et le bois qu’il utilisait pour sculpter une jeune fille qu’il avait entrevu étant petit se met soudainement à prendre vie et à devenir la jeune fille en question. Répondant au doux nom de Nagi, elle se présente comme étant la déesse de l’arbre sacré du temple qui a été abbatu et dont Jin s’est servi pour sa sculpture, sans trop le savoir.

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Bref, Nagi pête l’incruste et explique qu’elle essaye de détruire des impuretés, qui ne sont rien d’autre que les petits insectes noirs sus-mentionnés. Le problème c’est que dans sa forme actuelle, les petits insectes laissent des marques rouges sur sa peau qui ont l’air de vachement piquer.

De ce scénario a priori léger et anecdotique, on va voir Nagi s’essayer au monde des humains, découvrir la télé, le téléphone, forcer Jin à aller acheter des petites culottes… Le fanservice est loin d’être vulgaire et est même plutôt bienvenu. Jin, bien que refusant de se laisser faire, ne peut rien contre l’excellence du personnage de Nagi. A la fois espiègle, tsuntsun, deredere, actrice, déesse, émerveillée, tête de mule… On a le droit à un personnage très complet, aux multiples facettes et définitivement charismatique.

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Cependant, ce qui m’a le plus interpellé, et surtout dans le second épisode, c’est l’attention apportée au détail et à la vie des personnages. Les personnages n’ont rien de statique et bougent tout le temps, il y a énormément de langage corporel, des gestes ici et là qui ne font qu’aider à dynamiser un peu plus chaque épisode. Ca m’a un peu fait penser à Kamichu…

C’est donc un réel plaisir à regarder, surtout que Nagi est avec Taiga à mon sens le meilleur personnage féminin de cette saison. Si on exclut Tomoyo bien sûr…

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Allez, un p’tit wallpaper pour la route, parce que Nagi le vaut bien!

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Shikabane Hime : Aka

Shikabane Hime Aka, l’anime où il pleut des lycéennes mortes, ou comment remettre en question votre opinion sur la nécrophilie.

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L’anime est une co-production avec la Gainax, ce qui se ressent très rapidement dans la façon d’animer les personnages et les perspectives utilisées. Et puis bon, même si ça ne vaut pas du Gurren Lagann, ça doit bien se regarder, non? Si si.

L’histoire est assez simple au premier abord même si au bout de deux épisodes on est en droit de se poser quelques questions existentielles. Des questions du genre, mais comment un cadavre peut-elle être aussi mignonne?

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Oori est un adolescent comme les autres, sauf qu’il a une coupe de cheveux en carton et qu’il fait partie d’un petit orphelinat et qu’il a été receuilli par un moine bouddhiste du nom de Keisei qui le considère comme son petit frère. Une nuit, Oori découvre dans le temple de l’orphelinat une lycéenne couverte de cicatrices et lorsqu’il s’approche d’elle, il e rend compte que son corps est froid et que son coeur ne bat même pas. Prenant peur, il se planque quand son frère, blessé, arrive accompagné d’autres moines bouddhistes qui euh…

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…la réveillent. On découvre alors que Makina, le cadavre en question, chasse d’autres cadavres pour le compte des moines bouddhistes locaux. Là où ça devient amusant, c’est que Makina n’utilise pas une épée ou une lame quelconque comme ferait Shana, par exemple, mais une belle, grosse paire d’Uzis (en fait ce sont des Mac10 Ingram, d’après Kypper), qui en toute bonne tradition gainaxienne ont des chargeurs illimités et tirent d’énormes rafales qui tâchent.

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Pour une co-production Gainax, c’est assez sombre. Ca me rappelle un peu Melody of Oblivion, mais en beaucoup plus gore: il arrivera fréquemment que Makina en prenne plein la face et que sa saigne beaucoup, sans toutefois tomber dans le sanguinolant extrème avec des litres entiers d’hémoglobine.

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Quand je dis sombre, ce n’est pas seulement dans le graphisme mais dans l’histoire aussi, et avec des scènes assez intéressantes. Le moins que l’on puisse dire c’est que ça promet, même si pour le moment le scénario n’a rien de complexe. L’opening quant à lui est plutôt bien foutu et arrive bien à donner le ton de l’anime. On a même droit à un pantsu shot de Makina en ouverture, c’est beau le fanservice made in Gainax. C’est pour moi l’une des séries que je vais définitivement suivre avec Clannad After Story et Kannagi en cette saison. En plus, Makina sent fort le charisme. Quand je vous disais que ça vous fait vous questionner sur vos tendances sexuelles.

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Et puis, les clins d’oeil à Mahoro, ça fait toujours plaisir.

Anime Catch Up – Octobre 2008

Nous revoici à une période charnière avec une rentrée bourrée d’animes à visionner. C’est un bon moment pour faire le point sur les séries que je regardais et qui ont avancé ces derniers mois. C’est là qu’on se rend compte que des séries qui ont bien démarré ne se retrouvent pas forcément au mieux de leur forme sur la fin.

  • ef  : Une série pleine de potentiel dramatique qui m’aurait bien plu si seulement elle n’avait pas été réalisée par SHAFT. Si même KyoAni arrive à se foutre de leur gueule dans l’OAV de Lucky Star, c’est qu’ils devraient vraiment se remettre en question. Je n’ai pas pu supporter plus de 3 épisodes.
  • Yakushiji Ryouko no kaiki jikenbo : Une série d’enquête et d’action assez originale même si parfois un peu inégale. Heureusement c’est court et ça se laisse regarder, surtout avec les deux meido qui parlent français et Ryouko qui est l’incarnation du fanservice de femme adulte.
  • They are my noble masters : Une fin trop rapidement bouclée, comme sur la majorité des animes tirés d’eroge. Etre butler, ça semble bien plus difficile que meido quand même.
  • Slayers Revolution : Pour une suite, on peut dire que ça fait dans la continuité. En réunissant toute l’équipe des saisons précédentes pour celle-ci, JC Staff a voulu jouer la carte de la prudence. Le truc c’est qu’a part quelques moments sympa, Slayers Revolution est juste regardable sans atteindre le génie de Slayers Next. Il est même inférieur à Slayers Try pour moi, c’est dire. Par contre entendre Lina Inverse faire son Dragon Slave, ça poutre toujours autant.
  • Seto no hanayome : Je m’étais promis de faire une review de cette anime plus en détail, et au final je me suis demandé ce que je pourrais bien en dire. Plutôt d’ôle et déjanté, ilf aut néanmoins pouvoir suivre le débit parfois affolant de certains personnages. San, l’héroine, est tout de même un modèle de waifu (c’est comme meido mais pour les épouses) et son obsession de l’honneur fera sourire à bien des moments.
  • Nogizaka Haruka no Himitsu : Un départ diffricile pour une série qui aurait gagné a avoir un personnage féminin moins cruche et niais. NHNH s’est néanmoins laissé regarder… Rien d’inoubliable, même si la fin m’aura fait furieusement penser à ma Meido N°2 d’élite.
  • Macross Frontier : MF a été en fait la première série de Macross que j’ai réellement suivie de bout en bout, grâce à une réalisation presqu’impeccable (je dis presque parce que certains épisodes méritent de disparaître brûlés) et à des personnages fort attachants (sauf Ranka). L’accouchement de la fin fut assez difficile, mais elle valait le coup. Le seul problème c’est qu’on a une sorte de retour à la case départ pour Alto, Sheryl et Ranka à la fin de la série.
  • Lucky Star OAV : Hé oui, on l’attendait tous, et c’est une OAV de 45 minutes qu’on nous sert. Plutôt rigolote ici et là, cette OAV reste néanmoins à l’image de la série originale: si vous n’aimez pas la tranche de vie, passez votre chemin, vous serez fort déçus.
  • Kanokon : Kanokon sera devenu tristement célèbre pour le choc de ses images. Un peu comme School Days en somme, mais admettons quand même que c’était rigolo à regarder, ne serait-ce que pour savoir jusqu’où le réalisateur allait pousser le bouchon.
  • Itazura na Kiss : Du shoujo old school et plaisant. J’ai plutôt apprécié, mais bizarrement j’ai décroché après l’étape du mariage. Reconnaissons tout de même qu’il est rare qu’une histoire amoureuse dans un anime se déroule sur autant d’années. Kotoko a cependant toujours l’air d’une lycéenne même en étant mariée et en bossant comme infirmière. Ils auraient dû la vieillir un peu.
  • Kamen no Maid Guy : Débile et pas super intéressant au final. C’est dommage, car l’idée du maid guy, viril et baraqué dans son uniforme de meido, ça avait quand même un effet comique très séduisant.
  • Candy Boy : Du shoujo-ai à l’état pur, et entre deux soeurs. Quel dommage que ça dûre si peu de temps et que les épisodes soient aussi espacés.
  • Chii’s sweet home : Irrésistible. Il faut juste que je prenne le temps de mater la centaine d’épisodes de 3 minutes d’affilée, parce que un par un ça va vite être lourd.

Allez, cette semaine si je suis chaud, il y aura Clannad After Story et Kannagi sur Meido-Rando. Si je suis chaud.

Toradora!

Toradora m’a été chaudement recommandé ces derniers temps, et pour cause: son héroine est doublée par Rie Kugimiya, à qui l’on doit notamment Louise de Zero no Tsukaina, Nagi de Hayate no Gotoku, ou encore Shana de Shakugan no Shana. Ces prénoms vous paraissent familiers? Normal, Louise Nagi, et Shana sont trois concurrentes du Grand Tournoi de Tsundere qui bat son plein en ce moment. Une doubleuse, trois tsundere naines. Pourquoi pas en ajouter une quatrième à son palmarés ?

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Toradora m’a d’abord fait penser à Kimikiss mais avec de l’humour. Taiga est l’une des deux teignes du lycée, surnomée la Palmtop Tiger, parce que forcément Tiger en japonais peut se prononcer Taiga. Parfois on se demande ce qui passe par la tête des parents en nommant leurs enfants. L’autre teigne, c’est Ryuuji qui a une tête à faire peur (aussi laid queu son perroquet de compagnie) et qui m’a un peu fait penser au héros de Love Collage (un billet peut-être bientôt, peut-être… pas.) et tout commence quand Ryuuji trouve dans son sac une lettre d’amour de Taiga… Sauf que celle-ci débarque chez lui avant qu’il ne puisse la lire pour le latter et défoncer sa maison, s’étant rendue compte qu’elle s’était plantée de casier. Car oui, la lettre n’est pas destinée à Ryuuji, mais à son meilleur ami dont j’ai déjà oublié le nom.

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Mais si ce n’était que ça… Taiga s’est en plus plantée et a oublié de mettre la lettre dans l’enveloppe. Desespérée d’être aussi nulle, elle s’éffondre devant Ryuuji et celui-ci décide de lui donner un coup de main, parce qu’en fait, lui, il est amoureux de la meilleure amie de Taiga (amie doublée par Yui Horie qu’on avait pas entendu depuis un moment. Les rumeurs de parties de jambes en l’air avec son producteur n’as pas dû beaucoup aider à ce qu’on l’entende plus souvent ces derniers temps). Yui Horie, c’est Eri de School Rumble et Naru de Love Hina, pour information.)

Ainsi, l’un dans l’autre, Taiga et Ryuuji vont faire équipe pour tenter d’approcher les élus de leur coeur. Le seul problème c’est qu’à force de comploter ensemble, leur entourage se méprend et pense qu’ils sortent ensemble.

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La série a plutôt bien démarré pour le moment grâce à une bonne réalisation et des éléments scénaristiques qui dévient des sentiers battus par le genre de la comédie romantique. Qui plus est, la relation entre Ryuuji et Taiga est assez adorable. Ils se soutiennent plus ou moins mutuellement sans toutefois tomber amoureux l’un de l’autre (pour le moment.)

J’ai donc enfin trouvé une série à suivre cet automne, avec Kannagi et Clannad After Story. Oui, les billets sur les séries vont reprendre, il était temps. Attendez-vous aussi à un petit Anime Catch-Up, parce que ça fait un bail aussi.

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Je m’essaye également à l’art ancestral des légendes d’image quand vous laissez votre pointeur dessus, qui m’a été enseigné par le sage Raton-Laveur alors que nous restions assis là sous une cascade glaciale. Ayez pitié de moi, je débute.

MaOTD #249

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