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Les animés de l’été 2016 !

Yay, nous voilà repartis pour un petit tour d’horizon de ce qui nous est proposé cette saison. En tous cas, les animés que j’ai retenus, ou pas. A noter que de la saison passée, je n’ai finalement pas tout regardé jusqu’au bout. Je devrais par exemple essayer de finir Haifuri, à deux épisodes de la fin ça serait pas mal, quand même.

Reste que cette saison, il y a ma foi quelques trucs sympathiques. Voire même très sympathiques, et des choses que je continue à regarder de la saison de printemps.

Bien sûr ça ne couvre pas tout, il faudrait passer un temps fou pour se forger un avis sur toutes les séries actuelles.

Allez, c’est parti.

New Game

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J’ai abordé New Game en imaginant un Shirobako du pauvre avec du K-On dans une boîte de jeu vidéo.

Hé bien vous savez quoi ?

C’est exactement ce que j’ai eu.

Du coup je ne suis pas déçu : l’humour fonctionne sans être transcendant, l’animation montre parfois de très jolies choses, et les personnages sont sympathiques. Bien sûr il faut s’habituer au fait qu’elles bossent dans une boîte de jeu vidéo où, surprise, le crunch time ne commence pas dés le début du développement. Le crunch time c’est ce moment douloureux pour tout développeur où il faut mettre les bouchées doubles pour rendre le produit avant la date fatidique, et on est toujours, toujours en retard, c’est bien connu.

On suit la petite Aoba qui sort du lycée et qui est embauchée direct (sans entretien, bizarre) dans une boîte de JV qui fait des RPG. Chose amusante, la division dans laquelle elle travaille (character design) est suprenamment peuplée uniquement de femmes.

Vous découvrirez l’environnement de travail d’Aoba, sa première paye, ses collègues (dont une qui a un hérisson comme animal de compagnie / petit copain)…

Franchement ? L’animé est vraiment plaisant. Rien d’exceptionnel ou qui restera dans les mémoires, mais c’est vraiment avec gaieté et bonne humeur que j’aborde chaque épisode de cette série tirée d’un manga à 4 cases (yonkoma).

Disponible chez Crunchyroll

Rewrite

Rewrite, c’est un VN de Key dans le plus pur style de la maison. Du surnaturel, du moe, de la romance, et bien sûr beaucoup, beaucoup de tristesse en vue. Key, pour les deux du fond qui dorment ou les deux autres à droite qui débarquent, c’est Kanon, Air, Little Busters, CLANNAD… des monuments du visual novel des années 2000. Rewrite faisait partie de ceux qui n’avaient pas encore été adaptés en animé.

Qu’est-ce qu’on a, du coup ? Un personnage principal qui fait des rêves bizarres, une amie d’enfance bizarre, une nouvelle élève tsundere bizarre, une école bizarre, un club d’occultisme bizarre… En fait il y a plein de choses qui clochent dans le monde de Rewrite, et le premier épisode, qui dure, tenez-vous bien, 50 minutes est d’une nullité affligeante pour vous faire accrocher à la série. Notre héros se fait sucer le sang (à défaut d’autre chose) la nuit et cherche às e débarasser de ça (au début il croit à un rêve). Il va s’apercevoir qu’il y a des monstres autour de l’école et surtout, il a un pouvoir le monsieur, mais ça on attend l’épisode 3 pour t’en parler, faudrait pas trop non plus révéler des trucs intéressants trop vite, après le spectateur serait habitué !

Le souci étant que le studio 8-Bit derrière la série ne se foule pas. C’est pas follement bien animé, et comme je le disais, y’a un horrible sens du rythme qui t’endort à chaque épisode ou presque.

C’est con, parce qu’autrement je suis du genre client de ce type d’animé.

J’ai même pas eu envie de vous mettre de screens, c’est dire si ça m’enthousiasme.

Disponible chez Wakanim

Orange

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Probablement un des pires noms possibles pour cette série. Je vois bien le créateur du manga original avoir choisi un nom au pif dans un chapeau. Parce que bon, Orange ça parle de tout sauf de couleurs ou de fruits. En vrai c’est l’histoire de Naho, une jeune fille un peu timide mais jolie, prototype du perso principal d’un otome game, qui reçoit une lettre bizarre : une lettre d’elle de dans 10 ans. Pour prouver que c’est bien une lettre du futur, la Naho de dans 10 ans dévoile au détail près les journées de Naho. Je sais pas comment elle fait car moi j’ai complètement oublié tous les détails de mes journées d’il y a un mois déjà.

C’est genre « Tu vas te lever en retard. Machin va prendre un jus de fruit, Truc va te parler, réponds-lui. »

Forcément elle balise un peu mais accepte relativement rapidement cet état de fait, et commence à suivre les recommandations de la lettre. Parler à certaines personnes, participer à un match de softball, etc. Naho va surtout rencontrer Kakeru, un gars de Tokyo qui vient d’arriver dans sa petite ville et va être transférer dans sa classe. Seulement, la lettre est catégorique à ce sujet : Kakeru va mourir, et la Naho de dans 10 ans n’a pas pu l’empêcher.

Peut-être que la Naho du présent le pourra.

Concrètement, l’animé est très propre. On suit Naho et sa bande d’amis (deux filles deux garçons en plus d’elle) qui vont adopter Kakeru et faire des trucs ensemble. C’est sympa, ça se mange tranquille mais on peut pas s’empêcher de se demander où ça va aller, si on va avoir des explications sur comment une lettre du futur a pu arriver dans les mains de Naho, etc. Surtout qu’on a quelques scènes avec le groupe d’amis du futur, et on voit comment ils ont changé…

En tous cas c’est joli, ça reste relativement intéressant si on aime la tranche de vie tartinée d’un peu de romance.

Disponible chez Crunchyroll

Amaama to Inazuma

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Un mix improbable entre Usagi Drop et Food Wars. Non je plaisante. Enfin pas complètement.

Le protagoniste principal est un professeur de lycée. Il a une petite fille supeeeer mignonne mais il doit s’en occuper tout seul depuis le décès de sa femme. Il a un peu de mal mais il s’en sort, et il essaye à travers la nourriture, sauf qu’il est pas très très bon en cuisine. Fort heureusement il va rencontrer une de ses élèves dont la mère tient un petit restaurant de quartier. Ensemble, ils vont faire la cuisine pour la petite fille et tout va aller pour le mieux.

J’avoue que c’est terriblement mignon et touchant. Le souci étant qu’en quelques épisodes, le même schéma se repête : le père et la fille ont du mal à communiquer, on résout ça avec un bon petit plat cuisiné avec amour, et hop, happy end.

Le problème de cette série c’est que j’ai vu Usagi Drop avant et que je peux pas m’empêcher d’y penser même si la situation est très différente ici. J’arrive du coup pas à apprécier la série alors que c’est sensé être mon genre de truc.

Disponible chez Crunchyroll

Love Live Sunshine

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Une suite à Love Live, avec des filles différentes.

C’est ni plus ni moins ça. L’héroine est folle des idols scolaires, elle kiffe ça à donf. Mais dasn son école, elles sont que deux, bon en fait trois, à aimer ça. Ah et la présidente du conseil des étudiants veut pas de club d’idols même si en secret elle kiffe ça aussi. Et y’a une compositrice qui veut pas les rejoindre au début. Et…

Non mais stop.

Sunshine est une resucée de Love Live avec des filles différentes. Et encore, je dis différentes mais l’amie de l’héroine a une ressemblance étrange avec Hanayo de la première série. Ca et puis le chara design franchement aux fraises : certes on a eu le temps de s’habituer qu’a 3 ou 4 personnages pour le moment mais c’est loin d’être très très folichon, là où les filles de Muse avaient leur petit quelque chose, quoi. Même cette conne d’Honoka était attendrissante, alors que l’héroine de Sunshine n’a aucun charisme. Aucun, zéro, niet.

Je suis peut-être dûr mais je trouve ça encore pire que Idolmaster Cinderella Girls, que je n’avais pas beaucoup aimé non plus, mais qui au moins avait des charadesign acceptables.

Bref, faut pas me faire chier avec Love Live Sunshine.

Disponible chez Wakanim. Alors que la première saison était chez Crunchy. Oui, merci les japonais qui en ont rien à carer de comment leurs licenses sont exploitées dans d’autres pays.

Danganronpa 3 Future & Despair

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J’ai déjà parlé de Danganronpa par ici. Si vous ne connaissez pas, passez toute cette section et allez directement fair eles jeux, soit sur Vita, ou soit sur PC vu qu’ils sont sortis tous les deux sur Steam.

Danganronpa 3 est, comme son om l’indique, une suite. Pas vraiment une suite directe car il est divisé en deux animés : Future et Despair. Despair se déroule avant Danganronpa 1 et présente les personnages du 2 ainsi que ce qu’il s’est passé à Hope’s Peak avant le 1, du coup. L’animé Future, lui se passe après le 1 et le 2, même si tout cela est un peu flou.

Difficile donc de vous en faire unr ésumé, si ce n’est que, si vous avez adoré les deux premiers jeux, vous adorerez cet animé. Car le prochain jeu Danganronpa lui, sera très différent et ne reprendra pas ce qu’il se passe dans cet animé…

Il faudra en voir plus avant de dire s’il s’agit réellement d’une bonne série, mais pour le moment ça se laisse manger sans problème par tout bon fan de la saga.

Disponible chez Wakanim, qui possède aussi l’animé du premier jeu, que je ne peux décemment pas vous recommander.

Jojo’s Bizarre Adventure

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J’aimerais bien vous parler de Jojo plus en détail mais j’ai peur de dire de la merde : je ne suis pas un vrai, je ne connais las érie qu’à traavers les animés, mais j’aime bien. Ca se matte bien une fois par semaine, le côté épisodique est plaisant, ça marche bien. Je n’aimerais pas regarder ça en le marathonnant par contre.

Bref, c’est un peu mon feuilleton de la semaine.

Disponible chez Crunchyroll

Re:Zero

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On finit par Re:Zero qui continue son petit bonhomme de chemin et surtout qui continue de déchainer les passions. Certains comme Akije sont méga-fans de la mort, d’autres détestent cordialement le héros et Emilia. Il faut dire que le héros ben… voilà. Re:Zero a le certain avantage de détourner et déconstruire l’histoire type du japonais moyen qui se retrouve enfermé dans un monde de fantasy. La vie de Subaru n’est que souffrance ici-bas, et si on peut comprendre qu’il peut être rendu fou par ce qui lui arrive, on ne peut s’empêcher de se dire qu’il fait très souvent les pires choix possibles d’action et de dialogue, à un niveau assez ouf. A un moment je me suis même demandé s’il en faisait pas exprès. Il ne sait pas s’exprimer, il parle trop, il ne sert à rien… Il est plus spectateur de ce qui se passe qu’autre chose. Mais même si on peut lui reprocher tout ça, il faut admettre qu’il est bien écrit. C’est un personnage dfinitivement torturé. Ce n’est plus le Subaru du début de la série, quoi.

On peut reprocher pas mal de choses à Re:Zero, que ça avance très moyennement, mais chaque épisode apporte son lot d’informations distillées, et surtout, la gestion du rythme par épisode est très bien dosée. On ne voit absolument pas le temps passer ce qui rend le visionnage particulièrement agréable, malgré tout ce qu’il s’y passe.

Disponible chez Crunchyroll

 

Et voilà, on a fait le tour ! Ce qui est func ‘est que chaque saison je me dis « Non c’est bon je vais rien mater cette saison. » Eeeet en fait je me retrouve à regarder quand même 3 ou 4 séries facile. L’anime, c’est la drogue.

Star Ocean 5 : Le manque de foi à l’état pur.

Ah ça le manque de foi, les dev de Tri-Ace connaissent bien. Ils ont dû faire cet épisode de Star Ocean dans cet état d’esprit, ce qui expliquerait pas mal de choses. Vous avez sûrement vu l’avis mitigé de la presse mais je vais vous le résumer : Star Ocean 5 est moyen. Le genre de jeu où tu te dis qu’il y a tout ce potentiel gâché par des choix particulièrement douteux, que ça soit en terme de game design, de budget ou de planning, ou les trois à la fois.

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Qui dit RPG dit histoire, et on ne peut pas dire que celle de SO5 brille. Je ne l’ai pas encore fini, mais on m’a annoncé 18-20 heures de jeux en ligne droite. J’en suis à 21 et je n’ai aucune espèce d’idée de si je suis à la fin du jeu ou pas, mais en même temps j’ai pas mal traîné à côté.

Et j’aurais pas dû.

Bref, vous êtes Fidel, un fils de général sur une planète qui est à l’ère de la fantasy avec épées et magie. Le pays de Fidel est en guerre avec son voisin, et c’est assez moyen. Un camp n’a pas vraiment l’avantage sur l’autre et ça énerve tout le monde. Fidel, lui est dans son village un peu paumé qui se fait attaquer régulièrement par des bandits. Après avoir fait tout le tour du pays pour aller à la capitale (alors qu’il y a un chemin plus court qu’on nous montre qu’après, évidemment) demander des renforts, on tabasse les méchants. Sur le chemin du retour, notre héros voit un truc en feu tomber du ciel, s’en approche, mais… rien. C’est alors qu’il se rend compte qu’un truc invisible se tient devant lui et une petite fille en sort. Des types pas contents aussi. Fidel et son amie d’enfance Miki vont escorter la petite et prendre soin d’elle. Bien sûr, tout va se corser car tout d’un coup, les ennemis du pays de Fidel et Miki vont se voir équiper de fusils laser. Pas pratique quand on porte des armures des arcs et des épées.

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Le grave problème du jeu est qu’il n’a aucune ambition dans sa mise en scène. Ce que je viens de vous décrire n’apparaît au joueur que sous la forme de scènes où on contrôle Fidel et où on ne peut pas sortir d’une certaine zone (celle de la « scène ». En gros, plutôt que d’avoir des plans de caméra un tant soit peu recherchés, on laisse au joueur le soin de voir les personnages discuter et bouger entre eux. Aucun effort de mise en scène donc, qui se voit aussi avec les NPC : on passe à côté des gens et une bulle apparaît pour qu’on puisse lire ce qu’ils disent. Sauf que le temps qu’on s’en aperçoive, on est déjà loin vu que les persos se déplacent en courant. Bref, les véritables scènes cinématiques sont bien trop rares et cela nuit grandement à l’immersion.

Ce manque d’ambition s’entend aussi dans les musiques, où Motoi Sakuraba nous sert sa soupe habituelle sans aucun effort. Aucun thème ne rentre dans la tête, les musiques de combat sont inaudibles tellement il se passe de trucs dans les combats…

A cela s’ajoute des persos pas follement intéressants. S’ils sont loin d’être énervants et stéréotypés au possible comme l’étaient les personnages de Star Ocean 4, ceux du 5 sont… pas inoubliables. La faute au manque cruel d’interactions entre eux, que ça soit via les Private Actions trop peu nombreuses (ces saynettes entre personnages qui se déclenchent dans les villes). Le seul personnage énervant reste celle qu’on appelle Welch. Oui, aussi pête-couille que dans le 4, et c’est juste une alchimiste ratée qui va quand même vous enseigner les joies de la création d’item. Si vous arrivez à la supporter.

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Le déroulement de l’histoire jusqu’ici est assez plan-plan. Comme je disais, le manque d’ambition tue dans l’oeuf toute tentative de scène un peu osée. Comme on doit forcément être du point de vue d’un des personnages du jeu, les séquences purement cinématiques se font rares et sont faites avec le moteur du jeu. Pire : je crois que le moment où je me suis senti insulté fut lors d’une bataille spatiale qu’on ne suit qu’à partir d’un pont de vaisseau fermé sur l’extérieur. Impossible de voir quoi que ce soit, on est obligé de suivre par rapport à ce que disent les opérateurs du vaisseau. C’est assez ouf de voir le niveau de cheap du jeu.

Les quêtes secondaires ? Quelles quêtes secondaires ? Dignes des pires MMO de l’histoire (tuer X ennemis, ramener Y objets) ces quêtes vous récompenseront la plupart du temps en compétences nouvelles pour vos personnages, mais elles sont tellement rébarbatives et vous obligeront à faire du rétropédalage pour revenir à la ville où vous avez choppé la quête. Sauf qu’entre temps vous êtes passé à autre chose, bien sûr ! Vous êtes loin ! Du voyage rapide ? Le jeu vous en donne la possibilité… avant de la reprendre une heure ou deux plus tard. « Tiens, voilà un jouet, je te le reprends après. » Sympa pour le joueur. Vous imaginez bien que les déplacements sont lents et fastidieux, la faute à des grandes cartes où les ennemis sont parfois difficiles à éviter.

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Quand je parlais de potentiel gâché, c’est bien ce que l’on ressent. Le jeu est loin d’être mal foutu. Il renoue d’ailleurs avec la difficulté bizaremment dosée des opus précédents (le 4 était très facile en comparaison). Il m’est arrivé de me taper un game over plus d’une fois parce qu’un combat avait mal tourné soudainement, alors que tous les précédents avaient été tout à fait faisables. Ca ou encore les successions de combats relous puis de boss entre lesquels tu ne peux pas sauvegarder…

Niveau gameplay ça peut donc être parfois impardonnable, mais on a quand même sept personnages à l’écran pour tatanner des monstres. Le jeu utilise un système de rôles assez ingénieux pour indiquer à vos personnages quoi faire quand vous ne les contrôlez pas. Défenseur, Attaquant, Sauveur, Sage, Militant Magique, etc. Tous ces rôles aux noms parfois énigmatiques augmentent certaines stats mais surtout indiquent à vos persos comment agir : rester à distance, attaquer comme un bourrin, parer, utiliser des sorts offensifs plus que défensifs… Il faudra parfois s’adapter en cours de route, mais l’idée est là et elle marche bien. On peut améliorer les rôles avec des points de compétence, et en découvrir de nouveaux en augmentant le niveau de certains.

Sept personnages à l’écran, ça donne des combats parfois un peu bourrins et illisibles, mais ce n’est que l’impression du début. On commence rapidement à mieux cerner ce qu’il se passe au bout de quelques heures d’adaptation. Le vrai problème via encore et toujours de la difficulté parfois mal dosée qui rend certains combats particulièrement pénibles.

Je pourrais vous détailler encore d’autres trucs qui m’ont donné envie de jeter ma manette de frustration. Les combats de protection de personnage qui arrivent sans crier gare et qui font game over dés que le personnage meurt (ce qui peut arriver en quelques secondes si tu spammes pas les soins), les spoils des cinématiques à cause de popups d’interface (« Machin a quitté le groupe » hein mais attends il est encore là ? Quinze secondes plus tard : Ah ouais ok, merde.)… C’est vraiment dommage tout ça, surtout que le jeue st pas moche du tout. Les textures sont parfois un peu baveuses mais le jeu s’en tire bien quand même.

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Au final, tout cela inspire le gâchis. Le pur gâchis. Pourtant j’adore Star Ocean et autant le 4 était parfois énervant, il avait le mérite de proposer une aventure variée. Là vous passerez le plus clair de votre temps à regarder des échanges entre des personnages sans âme, et à vous demander ce que vous foutez là. Après à savoir si le budget n’était pas au rendez-vous ou si les développeurs ont fait preuve de flemme, l’avenir nous le dira peut-être dans une interview post-mortem. Reste que pour un Star Ocean, on dirait plutôt un lac qu’un océan.

Je vais le finir promptement et jouer à des jeux hautement plus recherchés scénaristiquement. Comme GalGun 2 par exemple.

Bonjour, ici le temps qui passe : (l’anime de) Haruhi Suzumiya a 10 ans.

Je voulais faire un article en avril dernier mais ça ne s’est pas fait. Donc je profite d’avoir un peu de temps entre deux corrections d’Eternity pour vous raconter un peu ce qu’il est passé il y a 10 ans, par un beau printemps. Ce sera un voyage très personnel de dix années que je n’ai pas vues passer.

Il était une fois, en l’an de grâce 2006…

Replaçons déjà les choses dans leur contexte : en 2006, nous sortons d’une année 2005 ma foi pas folichonne folichonne en termes d’animés. Oh, il y a bien eu quelques trucs sympa, notamment Shana, Shuffle! ou encore Full Metal Panic The Second Raid… Oh et puis aussi Nanoha A’s, My Otome, Mushishi et la première saison de Negima *tousse*. Mais voilà, c’était pas si incroyable que ça, admettons-le. A part Nanoha, aucun de ces animes, même s’ils avaient leurs qualités, n’ont crée de fandom aussi important que ce qui va débouler en 2006.

Et je ne vous parle même pas encore de Haruhi ! En 2006, c’est l’année de Code Geass, de Fate Stay Night, de Higurashi… Trois séries qui auront sans aucun doute marqué leur époque durablement. A ceux-ci s’ajoutent Utawarerumono dont on a eu une saison 2 cette année, Welcome to the NHK, Negima!? par SHAFT, Oban Star Racers, et ce chef d’oeuvre contemporain qu’est Lingerie Soldier Papillon Rose. Amo en garde encore des séquelles.

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Atelier Sophie : Full Metal kawaii desu ne.

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neeeee.

Bon, parlons de choses plus joyeuses, parlons d’un bon petit jeu relaxant à souhait qui s’appelle Atelier Sophie.

Un peu d’histoire

La série des Atelier est en soit assez prolifique. Au début de Meido-Rando déjà je parlais de Atelier Iris et de sa suite. Il y a eu entre temps d’autres Ateliers sur PS2, PS3, Vita, etc. Atelier Rorona, Atelier Totori… Tous ces jeux sont comme des Final Fantasy : ils partagent une sorte d’univers commun mais il ne s’agit jamais de la même histoire. A vrai dire, l’histoire on s’en tamponne un peu, parce qu’on est là pour crafter, créer des objets. Pour créer TOUS les objets. Voyez un Atelier comme un jeu Pokémon où vous devez créer tous les objets possibles.  Remplir votre livre de recettes va être très, très compliqué.

Atelier Sophie est donc le dernier opus de la série en date. Crée par GUST, à qui l’on doit aussi Ar Tonelico, la série est souvent à la ramasse techniquement mais ce n’est pas là qu’on l’attend. Sorti donc chez nous sur PS4 en boîte et démat, sur Vita en démat’ uniquement et sur PS3 au japon uniquement, Atelier Sophie nous narre l’histoire de… ben Sophie, une jeune alchimiste qui reprend l’atelier de sa grand-mère dans la petite ville de Kirchen Bell. Le jeu nous est vendu comme un JRPG où on est pas là pour sauver le monde, et effectivement, dans Atelier Sophie il n’y a aucun grand enjeu, aucun grand méchant. Notre but dans la vie c’est de devenir la plus grande alchimiste. Cette quête personelle, on l’oublie trop souvent dans les RPGs et c’est ce qui rend Sophie si attachante.

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Dotée d’un celshading très propre et coloré, Sophie va évoluer dans sa petite ville, où elle connaît déjà tout le monde étant donné qu’elle y vit depuis qu’elle est toute petite, et va de fil en aiguille apprendre de nouvelles recettes. Surtout qu’elle va trouver dans l’atelier de sa grand-mère un livre qui s’appelle Plachta. Ce livre vole, parle, mais est amnésique. Pour qu’il recouvre la mémoire il va falloir écrire des recettes dedans.

C’est là que je me rends compte qu’il est très délicat d’expliquer Atelier Sophie comme ça, tellement ce n’est pas un JRPG traditionnel. Pour synthétiser des objets grâce à l’alchimie, et donc appliquer ses recettes, Sophie va avoir besoin d’objets. Cela peut aller de matériaux comme du métal, des minéraux, du tissu, des plantes, des fruits, des légumes, des morceaux de fourrure, plumes, voire même des objets complets comme des livres, des pendentifs, ou des armes… Et pour obtenir tout ça il va falloir soit les acheter à des marchands, soit les récolter. Pour aller les récolter, il faudra déplacer Sophie sur la carte du monde, où des zones de récolte seront découvertes au fur et à mesure, et aller récolter. Sachant que plus vous récoltez dans une zone, plus les ennemis deviennent fort, vous ne pouvez pas vous contenter de farmer comme un neuneu.

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Bien sûr, les zones sont donc infestées de monstres qu’il faudra occire si on veut progresser. On y trouvera des monstres de différentes formes et niveaux. Le bestiaire n’est pas très varié visuellement, comme d’habitude dans un Atelier, mais certains monstres reviennent avec des niveaux bien plus élevés qu’avant, et il faudra donc se méfier. La mort n’est pas synonyme de Game Over cependant, car vous reviendrez à l’atelier en ayant perdu une partie des items récoltés. D’ailleurs, un simple retour à l’atelier vous redonnera vie et mana, ainsi que des LP, sorte de jauge de fatigue, qui une fois épuisée, fera que vos personnages auront des malus en combat.

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Car oui, Sophie n’est pas seule ! Elle aura avec elle jusqu’à trois amis qui vont l’aider à combattre les monstres. Le système de combat est relativement simple mais assez bien pensé : chaque personnage peut prendre une position défensive ou offensive lors de son tour de jeu et cela conditionne les dégats occasionnés et les dégats reçus. Comme on sait ce que vont faire les monstres ont peut se préparer à défendre ou à attaquer selon les cas, sachant qu’un allié en position défensive sera plus à même de prendre les coups pour les autres, ou que mettre tout le monde en attaque permet de faire des combos ravageurs, il va falloir faire des choix. Chaque action positionne un personnage sur une ligne temporelle qui permet de voir à quel moment il va jouer par rapport aux monstres. Plus fun encore : en bourrinant suffisament un monstre, on peut le « Break » et du coup repousser son tour de jeu, ce qui peut parfois être salvateur quand un monstre prépare une grosse attaque !

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Mais le coeur du jeu n’est pas là ! Le but est bien évidemment l’alchimie. En gros, au fur et à mesure que le temps passe, car oui il y a un décompte de l’heure et des journées (sans aucune incidence, il n’y a pas de limite de temps sauf pour certaines requêtes que vous décidez ou non de prendre.) et en vous baladant dans le monde, Sophie va avoir des idées. Ca peut être en examinant une étagère, en parlant à une personne d’un sujet anodin, en récoltant un nouvel objet ou en battant un nouveau monstre, et à chaque fois elle va s’arrêter prendre le temps de noter ça. Cela vous donnera une nouvelle recette nécessitant des objets. Mais attention, pas forcément des objets précis ! Chaque objet appartient à différentes catégories, comme des étiquettes qu’on lui colle. Un talisman acheté à l’église appartiendra aux catégories « Objet magique » et « Papier », par exemple. Si une recette vous demande du papier, vous pouvez utiliser des bouts de papiers, un vieux livre, un talisman, ou du papier magique, par exemple ! Sachant que chaque item a une qualité bien précise, parfois des effets précis et même une couleur particulière, et vous obtenez une liberté dans l’alchimie vertigineuse. En essayant parfois de varier votre recette habituelle en utilisant autre chose que ce qui est indiqué, vous tomberez sur un tout nouvel objet, ou alors un objet de meilleure qualité. Ainsi, un objet de soin pourra voir ses capacités de soin décupler si vous utilisez de l’eau bénite plutôt que de l’eau du puits d’à côté.

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Mais ce n’est pas fini ! Ouh làlà non ! Une fois vos ingrédients rassemblés il faudra les placer dans le chaudron et là vous déclencherez certains bonus en mettant les objets dans un ordre bien précis et en les plaçant les uns à côté des autres ou même parfois par dessus selon un système de couleurs et de cases difficile à expliquer.

Bien sûr les recettes vont aller en se complexifiant, en demandant carrément d’autres objets à crafter au préalable et aussi des objets de qualité bien précise. Tous les objets servent en général : il s’agit d’ingrédients ou d’objets à utiliser, voire d’équipements. Si vous ne pouvez pas créer d’armes ou d’armures, vous pouvez par contre fournir au marchand les matériaux nécessaires à votre nouvel équipement !

Un système de requêtes par les villageois fournit des mini quêtes servant à gagner de l’argent, mais elles se repètent et sont souvent anecdotiques.

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Le vrai problème de Atelier Sophie, c’est qu’il est hyper addictif. Si la quête principale consiste à faire retrouver la mémoire à Plachta en écrivant des recettes à l’intérieur, Sophie a sans arrêt envie de s’améliorer. Son niveau d’alchimiste, son niveau de combat mais aussi l’heure du jour et de la nuit, le jour de la semaine et des millions d’autres éléments conditionnent le déclenchement de saynettes et la disponibilité de tel ou tel objet à récolter. On se surprend à se ballader en ville et à déclencher sans trop comprendre ces saynettes qui débloquent des marchands, font avancer l’histoire ou permettent d’en savoir plus sur des personnages. Tout cela s’enchaîne de manière parfaitement fluide et on est sans cesse surpris de déclencher un nouvel évènement sans y prêter attention. La progression n’est donc pas forcée ni poussive, dans le sens où tout se débloque au fur et à mesure qu’on trouve de nouvelles recettes en récoltant des objets parfois inhabituels.

Sans avoir à sauver le monde, on se sent plus libre, plus au calme, on a envie de découvrir, de créer de nouvelles recettes, et de voir la petite Sophie évoluer. La présence des voix japonaises de qualité est très louable, mais il n’y a pas de sous-titre français, le jeu est vraiment intégralement en anglais. Je l’ai pris sur PS4 plutôt que Vita car j’avais peur que les textes soient un peu petits sur Vita, comme c’est souvent le cas pour ce genre de jeux (je me suis brûler les yeux sur Legend of Heroes Trails of Cold Steel par exemple.)

N’ayant pas fait d’Atelier depuis Atelier Iris 2 sur PS2, j’ai trouvé cet opus vraiment charmant, calme, reposant, addictif, plein de poésie et de bons sentiments. Un excellent moment à passer en tous cas plutôt que de se faire chier devant des cinématiques ultra longues et un scénario qui de toutes façons a été vu et revu !

Ca et puis Sophie est quand même suffisament mignonne pour que je lui pardonne ses cheveux courts.

 

Tour d’horizon des animés du printemps 2016

Avant de commencer à faire un tour des animés entrevus cette saison de printemps 2016, il est bon de revenir sur certains animés que j’ai pris en cours de route de la saison dernière, et que donc je n’ai pas abordé sur Meido-Rando.

C’est parti !

Note : Wakanim propose désormais un abonnement à 5€/mois donnant accès à tout leur catalogue en streaming. Certains diront qu’il était temps, les autres ne bouderont pas leur plaisir de pouvoir voir et revoir des séries du catalogue très très bien fourni de l’éditeur. Maintenant tout le monde ou presque est à armes égales ! On peut toutefois toujours acheter des épisodes à l’unité ou en pack pour les ajouter à sa collection et les télécharger sans DRM !

Grimgar

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Les décors sont super jolis. Oui, ok, les persos aussi.

Alors comme vous allez le voir avec Re:Zero plus loin, j’ai eu envie d’étrangler un scénariste pour nous avoir ressorti un enième « des humains modernes sont envoyés dans un monde d’heroic fantasy ». Je veux dire, c’est pas comme si Log Horizon, KonoSuba, Sword Art Online, Hack Sign, Zero no Tsukaima, Inuyasha, Escaflowne ou Fushigi Yuugi nous avaient pas déjà fait le coup.

Mais Grimgar est différent. Le pire étant que je dis ça à chaque fois. Chaque fois je râle, et chaque fois je trouve une qualité ou une particularité à la série qui fait que, bah, c’est pas si mal que ça au final.

Pourtant Grimgar ne partait pas avec un très bon avantage : il nous narre l’histoire d’un groupe de jeunes qui se retrouve sans rien dans ce nouveau monde de fantasy. Ils vont donc devoir se trouver de l’équipement de base, qu’ils vont ensuite améliorer, tout en se battant contre des gobelins de merde histoire de gagner quelques précieux sous.

L’approche réaliste (ils doivent soigner leurs blessures, tirer à l’arc comme des vrais ou manier des épées lourdes) rend malheureusement le début très très molasson. On a plus pitié d’eux qu’autre chose. L’aspect graphique de la série, très propre et les paysages chatoyants aident à faire passer la pilule, mais vous allez vraiment vous faire chier durant les trois premiers épisodes. Puis le plot twist que tout le monde attendait arrive à l’épisode 4, ce qui donne une nouvelle dimension fort bienvenue aux personnages. On suit ensuite leur montée en puissance avec un épisode 8 particulièrement jouissif, par exemple.

Grimgar était honnêtement pas mal, malgré son début très, très difficile, mais avec des personnages ma foi fort attachants et un univers assez bien pensé. Je vois mal quelqu’un la marathoner par contre, le côté épisodique chaque semaine aidait pas mal à rendre la série regardable.

C’est dispo sur Wakanim.

Dimension W

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Mira est particulièrement choupidorable pour une androïde. Je lui donne un 7 sur l’échelle de Mahoro.

Cette série m’a traumatisé. Pour plein de raisons, mais la plus importante, ça reste que Dimension W utilise énormément d’éléments et d’idées qui me tiennent à coeur et qui en plus de ça se retrouvent plus ou moins dans ma dernière histoire en cours, Eternity. J’ai ragé et suis passé en position latérale de sécurité plein de fois durant le visionnage en me disant que « bordel je voulais tellement faire ça dans mon histoire ! » d’une manière ou d’une autre… Mira, par exemple, est exactement le genre de perso androïde que j’adore.

Mais de quoi ça parle ? C’est du bullshit technologique mais si on s’y tient, ça passe à peu près. En gros un mec découvre une quatrième dimension, la dimension W, de laquelle on arrive à extraire une énergie infinie. Grâce à des « coils », qui sont des sortes de piles, on arrive à alimenter tout et n’importe quoi en délivrant une puissance incroyable. Tous les soucis énergétiques de la planète sont résolus, et la boîte qui a découvert ça, New Tesla, crée des sortes de réacteurs un peu partout sur le globe afin de stabiliser les coils environnants. Tout le monde utilise des coils, sauf Kyouma, notre héros, un grand type qui déteste les coils pour une raison forcément sentimentale (on est pas dupes une seconde) . Celui-ci est même un récupérateur, un type qui chasse et récupère des coils illégaux qui traînent ici ou là. Ce sont des coils sans limiteur et donc potentiellement instable. Et quand un coil s’emballe, ça donne des trucs pas très jolis à voir, vu que la dimension W fuit alors dans notre monde et peut tout déformer, matière organique comme solide. De quoi faire des cauchemars.

La série animée suit donc un manga sorti chez nous depuis un moment déjà. Côté animation ça fait le taff, côté rythme aussi avec des arcs relativement sympas. Sauf le dernier qui est juste le summum du n’importe quoi, avec une fin prévisible et donc pas forcément satisfaisante. En gros, c’était bien tout ça, mais ça ne me laissera pas de grand, grand souvenir.

Disponible chez Wakanim.

On attaque maintenant les séries de cette saison :

Boku no Hero Academia

heroacademia

Ma tête devant l’animé. Ca et puis le fait qu’ils utilisent Windows 10.

J’ai un problème avec les shonen en général. Bleach, Naruto, Fairy Tail… En général j’aime beaucoup le début, je le suis avec plaisir, et à un moment je me lasse, mais genre bien, et j’arrête de regarder. Ca arrive assez rapidement la plupart du temps. Là par contre Boku no Hero Academia, c’est genre pas passionnant. Les trois premiers épisodes sont d’une lenteur effroyable pour une série qui est sensée t’accrocher et te donner envie de voir la suite.

Notre jeune personnage principal est fan de super héros. Le monde dans lequel il vit est peuplé de super héros qui se battent contre des vilains. beaucoup d’humains vivent avec un pouvoir, un « Alter » mais peu deviennent vraiment des héros. Notre personnage principal, donc, il adore ça, les héros. Il a plein de notes dans son carnet sur chacun d’entre eux, est capable de citer quel combat a eu lieu à telle date, bref, c’est un gros nerd des super héros. Il veut en devenir un plus tard. Problème : le médecin lui annonce la triste réalité, à savoir qu’il n’a pas d’Alter. Pas du tout. Et il se fait martyriser par ses pairs parce qu’il a pas d’Alter. C’est tout. Il rencontre son idole de toujours, le héros All Might, Et de fil en aiguille, l’aide à buter un monstre en se montrant pour le moins héroïque même sans Alter. Cela émeut All Might qui va l’aider à devenir un héros.

Et je viens là de vous raconter non pas un mais trois putains d’épisodes. Trois épisodes pour raconter ce qui aurait dû être raconté en un, voir un et demi grand maximum. Et puis un shonen de super-héros, c’est pas comme si on avait pas déjà vu des oeuvres bien meilleures avant, à commencer par Tiger & Bunny, ou plus récemment le splendide One Punch Man.

D’autant plus que j’ai du mal à comprendre la hype entourant cette série. D’habitude la hype j’aime bien, on se dit « Bah si plein de gens ont aimé, essayons ! » et souvent j’en ressors content. La ? Non. C’était chiant. Alors le manga est peut-être mieux, ça c’est parfaitement possible. Je suis prêt à croire peu importe qui me dira ça, mais l’animé, c’est non.

Disponible chez ADN

Flying Witch

flyingwitch

Au moins le titre nous ment pas sur la marchandise : y’a des sorcières qui volent.

Ca faisait longtemps qu’on avait pas eu un animé de ce genre. Un peu slice of life, un peu surnaturel, un peu reposant et plein de bonne humeur !

Makoto arrive donc via un voyage en train interminable dans une petite ville façon Persona 4, avec son centre commercial et ses petites maisons ici ou là. Elle va habiter chez son cousin et sa petite cousine, qui vivent avec leurs parents. Elle a un chat noir avec qui elle semble parler, et la petite cousine la trouve déjà très très bizarre. Car Makoto, c’est une sorcière, du genre de celles qui chevauchent un balai pour s’envoler et qui font des potions à base de mandragores. Makoto est donc une sorcière un peu tête en l’air et au sens de l’orientation déficient, mais qu’à cela ne tienne, elle va aller à l’école avec son cousin, et se lier d’amitié avec une connaissance de celui-ci, Nao.

Pas très passionnant hein ? Pourtant, Flying Witch est une petite merveille. Un animé tranquille, qui met de bonne humeur grâce à un humour léger qui fait mouche. La relation entre la petite cousine de Makoto et celle-ci est par exemple très amusante. C’est frais, c’est plutôt bien écrit, on ne s’ennuie pas, Makoto est adorable. Si vous avez aimé des choses comme Someday’s Dreamers, alors vous allez vraiment prendre votre pied.

Dispo chez Crunchyroll

Haifuri

haifuri

J’ai hésité avec un screen d’une peau de banane.

C’est Girls und Panzer avec des bateaux.

Bon, plus sérieusement, c’est Girls und Panzer avec des bateaux, mais avec un vrai plot. La série avec les jeunes filles mignonnes qui se battent avec des tanks avait une intrigue qui tenait sur un coin de table, à savoir un tournoi interscolaire. Là il ne s’agit pas de ça : dans un monde alternatif où la tectonique des plaques a fait des ravages et englouti une bonne partie du Japon, il a fallu créer des villes maritimes et surtout développer sa marine. Des jeunes filles sont choisies pour diriger ces bateaux, et on les appelle des Blue Mermaids.

Si l’animation est plus que correcte (vous n’aurez jamais vu une peau de banane aussi bien animée), la série ne révèle tout son potentiel que passé la moitié du premier épisode. Je me suis fait chier comme un rat mort les dix premières minutes, et puis bam, plot twist, leur vaisseau se fait canarder, elles ripostent au bout d’un moment, coulent leur allié, et sont déclarées comme mutines par leur commandement. Il se passe un truc pas net.

Après, des military otaku éclairés comme Mereck vous diront que c’est du grand nawak de chez grand nawak comme situation, que leur bateau peut pas égratiner l’autre avec une torpille comme ça, que l’auto-cannon de l’autre aurait dû les défoncer, etc etc. C’est fort probable, mais là, présentement, j’ai envie de dire OSEF, ça passe. Mais je comprends sa frustration et l’envie de baffer des gens, j’aurais réagi pareil dans son cas.

Dispo chez Wakanim.

Wagamama High Spec

wagamama

Rendez-moi ces 3 minutes de ma vie et mes 5% de batterie.

(c’était vraiment nul.)

Disponible chez Crunchyroll.

Jojo’s Bizarre Adventure Diamond is Unbreakable

jojo

Oh, attendez…

Moi je suis Jojo comme on suivrait une série épisodique façon plus belle la vie. Je prends mon popcorn et je regarde. C’est vraiment une série que j’aurais du mal à marathonner. Pour l’instant on s’éloigne de Stardust Crusaders, ce qui est appréciable tellement la série avait été gonflante à nous balancer un monstre par semaine ou presque. Ceci étant dit, j’ai un peu du mal à accrocher au nouveau héros, mais ce n’est que le début, après tout.

A ce niveau de l’histoire, vous n’avez pas besoin de mon avis : soit vous aimez et vous regardez déjà, soit vous n’avez pas accroché aux saisons précédentes et vous n’aimerez donc pas celle-ci non plus.

Disponible chez Crunchyroll, et oh surprise, chez ADN.

Re:Zero

rezero

Je serai ton pire cauchemar. *lèche ses lèvres*

Voir mon avis sur Grimgar plus haut : dés les premières minutes j’ai eu envie d’assassiner des gens. De façon très très violente, au moins autant que dans Re:Zero. Car oui, encore une fois on a un protagoniste lambda assez relou qui plus est qui est transporté, avec son survét et tout, dans un monde de fantasy. C’est original.

Encore plus original, notre héros découvre en se faisant trucider violemment que mourir c’est pas si grave, à part que ça lui fait atrocement mal bien sûr. Il revient en effet à son point de départ et dans le temps, comme une sauvegarde qu’on recharge. Cela va l’aider à éviter sa mort, mais également celle des gens qu’il cotoie.

Dit comme ça, l’histoire paraît assez navrante, pourtant il ne faut pas se fier aux apparences : Re:Zero se laisse totalement suivre grâce à une petite galerie de personnages agréables. Même si el coup du voyage dans le temps pour corriger ses erreurs et éviter le game over a été vu, revu et rerevu dans Steins;Gate, ça reste cohérent avec l’univers, et la réalisation est plutôt chouette.

Une bonne surprise donc. Par contre évitez de croiser @Akije_Hirodi sur Twitter pour lui parler de la série, il ne va pas s’arrêter de vous en parler. Il est très fan. J’essaye de lui donner ses cachets pour qu’il se calme, mais c’est difficile il les recrache tout le temps.

Disponible chez Crunchyroll.

Ace Attorney

phoenix

Laisse tomber Phoenix, cet anime est une cause perdue.

Je… Il n’y a pas vraiment de mots pour décrire l’animé de Phoenix Wright, alias Gyakuten Saiban au pays du runique. J’aimerais vous conseiller de vous ruer dessus si vous êtes fans de la série de jeux d’avocat sur DS et 3DS, mais en fait, c’est impossible. A-1 a genre mis tous ses stagiaires d’été sur le coup. C’est affreux. Ca pique. Il y a des erreurs d’animations partout, tout le temps. Mia qui change d’age entre deux plans consécutifs sur une télévision, le cartabel de Phoenix qui ne tietn que par les bretelles du haut (où sont passées celles du bas ? Mystère.) Bref, vous l’aurez compris, c’est atroce. Vraiment atroce. Je ne vais pas non plus vous faire l’affront de vous expliquer ce qu’est Phoenix Wright, un de mes vieux articles de 2007 le fera très bien.

Tout cela est bien triste, et c’est disponible chez Crunchyroll. Le plus moche étant peut-être que Crunchyroll s’est donné la peine de fournir deux pistes de sous-titres, l’une avec les noms japonais des personnages, l’autre avec les noms traduits tels qu’on les a connus, à savoir Phoenix Wright, Miles Edgesworth et cie. Dommage qu’on ai pas le choix en France ! (seule la piste avec les noms traduits de la version française des jeux est disponible.) Enfin, vu la qualité générale de l’anime, ce n’est pas une grosse perte.

Shonen Maid

shonenmaid

Un animé sponsorisé et fait pour @moesaure

Ouais y’a maid dans le titre, trop cool, j’aurais dû en parler plus tôt !

Moui sauf que Shonen Maid n’est pas exactement le meilleur des titres de cette saison. Il n’est pas mauvais, il est juste… pas exceptionnel non plus.

Le pitch, c’est qu’on a un jeune héros dont la mère meurt d’une longue maladie. C’est balot. Il vivait seula vec elle et du coup se retrouve un peu à la rue, sauf qu’entre temps, quelqu’un le récupère, et il s’agit de son oncle (le frère de sa mère, donc.) Notre jeune garçon apprend donc qu’il fait en fait partie d’une famille très riche, et son oncle l’invite à rester chez lui. Sauf que voilà, c’est un jeune garçon bien elevé, et on lui a bien appris à se montrer redevable, du coup il refuse de crècher sous ce toit sans faire sa part du travail, et comme il adore nettoyer tout ce qu’il trouve (c’est @Aeden_ en fait.) son oncle qui justement crée des vêtements lui fait un uniform de domestique pour garçon. Un truc super mignon d’ailleurs, à base de short et pas de robe.

L’animation est loin d’être fofolle, l’humour marchotte… Comme je disais, c’est loin d’être désagréable mais la série pour l’instant n’offre pas grand chose si ce n’est un scénario digne du début des années 2000. Y’a pas de mal à ça, en soit, mais bon, on a un peu de mal à trouver de l’intêret au scénario pour le moment. Et à tout le reste.

C’est disponible chez ADN en J+15 (haha.)

Macross Delta

macrossdelta

Regarde, elles sont toutes majeures !

Macross, ah Macross. Une grande saga qu’il est difficile de résumer en si peu de mots. J’aimerais vous recommander le dernier épisode de LOLJAPON, le podcast animé par Amo et Concombre où le premier parle de Macross avec beaucoup dep assion en compagnie de Sébastien Ruchet (PDG de Nolife), mais le problème que j’ai avec LOLJAPON c’est que chaque podcast est excessivement trop long quand y’a que 2 (voire 3) personnes qui parlent. Du coup y’a aucune régulation du temps de parole, pas de variation dans les voix, ce qui provoque chez moi en tous cas des accès de sommeil difficiles à combattre (sans parler du fait que ça mange parfois pendant le podcast, c’est pas très charmant tout ça.)

Enfin, on devait parler de Macross Delta, n’est-ce pas ?

Que dire, si ce n’est qu’on prend un peu les mêmes et on recommence. Comme Gundam, chaque Macross peut plus ou moins se regarder sans avoir besoind ‘avoir vu les autres séries. Chaque univers est unique ou presque, parce qu’en vrai y’a une sorte de chronologie, mais à laquelle il n’est pas toujours fait référence, surtout pour ne pas perdre le spectateur. Dans cette itération, donc, on a une sorte de maladie qui transforme les gens en zombis mais qu’on peut contrecarrer avec les chants des Walkure, des jeunes filles aux pouvoirs oraux incroyables. C’est donc en chanson qu’elles décontaminent joyeusement les épidémies de cette maladie zombifiante. Le héros, qui bosse comme manutentionnaire dans une ville portuaire découvre une fille en pleine fugue dans un cargo, qui cherche juste à participer coûte que coûte aux auditions des Wakiure qui cherchent une nouvelle chanteuse pour rejoindre la troupe. Il se trouve que cette Ranka-bis (bon j’exagère, elle est assez différente.) a elle aussi ce pouvoir mystérieux de la chanson qui décontamine, surtout qu’elle en connaît un rayon sur les Walkure. On croirait le héros de Boku no Hero Academia, tiens. Bien sûr, une grosse épidémie va éclater, les Wakiure vont débarquer, et nos deux héros vont se retrouver mêlés à tout ça.

Techniquement ça tient la route, sauf les combats aériens qui sont brouillons en possible, faute à une 3D pas très très lisible (j’ai mis plusieurs minutes à identifier les méchants des gentils dans les combats.) On sent également que la production a voulu surfer sur le succès des animés de groupes d’idols. Ces idols, pour le moment, sont assez classique et on devine leur caractère rien qu’en les regardant. Bref pour moi, l’animé va devoir encore faire ses preuves. Les épisodes 2 et 3 étaient assez satisfaisants cependant, j’ai donc bon espoir.

Disponible… Ah ben nulle part. Il faudra emprunter des chemins sinueux et dangereux pour pouvoir regarder un épisode.

Joker Game

jokergame

Le Japon des années 30, un décor qu’on connaît trop peu.

Joker Game, c’est un peu l’animé « j’me la pête » de cette saison. Production I.G. déjà, ça en jette, mais en plus Joker Game aborde une période pratiquement inédite dans l’animation japonaise : la seconde guerre mondiale, ou tout du moins ses tous débuts. On suit le développement d’une agence d’espionnage japonaise crée spécialement pour entraîner et déployer les meilleurs espions partout dans le monde. Le truc étant que ces apprentis espions ne sont pas recrutés dans l’armée japonaise mais au sein d’universités prestigieuses. Un monde sépare donc ces recrues du personnage principal qui lui, est militaire, et sert d’agent de liaison.

Si les deux premiers épisodes montrent que tous les coups sont permis à la fin des années 30, le troisième nous montre qu’en effet, ces jeunes gens vont être déployés partout dans le monde, et qu’on va probablement suivre leurs histoires séparément. Pas idiot comme façon de faire. Ainsi, si le début se passe au japon, l’épisode 3, lui, se situe en pleine résistance française contre l’occupant allemand. C’est plutôt bien foutu, joli, ça fait sérieux mais c’est vraiment agréable à suivre. Le problème étant qu’on se demande s’il y aura vraiment un scénario à la hauteur de ses ambitions ou pas. Car on sent très vite que Joker Game pourrait donner un truc énorme comme on en a pas vu depuis longtemps, mais on a tellement peur de ce que les scénaristes japonais peuvent faire, parfois, que le doute nous assaille.

C’est clairement l’une des productions les plus intéressantes de cette saison, et c’est chez Crunchyroll !

 

Voilà, comme vous pouvez le voir y’a de quoi faire cette saison ! Et vous, vous regardez quoi de beau ?

Ellen Baker, quand les cours d’anglais deviennent moe

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Certains vont probablement vouloir me jeter des pierres pour avoir fait un article sur un meme probablement éphémère, mais il faut se rendre à l’évidence : la semaine dernière, le personnage de Ellen Baker a connu une popularité explosive sur les réseaux sociaux japonais. En juste quelques jours, les fanarts de la jeune professeure d’anglais atteint les multiples centaines.

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La moitié de l’otakusphère la semaine dernière.

En soi, ce n’est pas la première fois que j’ai fait ce genre d’articles. Rappellez-vous Kyonko, la version changement de sexe des personnages de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya. Kyonko dont j’ai toujours l’avatar sur Twitter. Faudrait que je le change un de ces quatre matins, en fait.

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Ce genre d’articles n’est là que pour crier mon amour, ma PASSION pour ce genre d’évènements dans le petit monde de l’otakusphère. C’est cette popularité spontanée, presque virale, un peu comme le fut des séries comme Haruhi Suzumiya (encore!), qui rend cette communauté si joyeuse, capable de s’émerveiller et de se prendre d’affection pour ce qui reste au final une simple illustration. C’est ça que j’ai envie de célèbrer aujourd’hui.

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Source

Nous allons aussi voir d’où vient le personnage, qui l’a crée, et ce que ça a engendré.

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Quand fantasy et JV me font rager dans le potager

Bonjour à tous. J’ignore un peu quel est le protocole à suivre lors des quartiers libres, mais comme je ne pense pas être des plus connus, je vais faire une courte présentation : on m’appelle Nock, ou parfois Hipster-kun et parmi mes passions, on trouve côte à côte « râler » et « mater des clips et courts métrages animés un peu spéciaux, voire carrément bizarres ».
J’ai hésité à profiter de ce quartier libre pour aborder le deuxième point, mais finalement, dommage, j’ai plutôt choisi de venir râler.

Pour des raisons de manque flagrant d’idées d’illustrations, cet article sera majoritairement illustré par des cuts issus de sakugabooru.

Il y a peu, je m’interrogeais sur la fantasy dans les animés et autres light novels, enfin surtout, je me demandais si entre deux harems à la con, les Japonais pouvaient encore appréhender la fantasy autrement que part le prisme de jeu vidéo. Alors bien sûr, c’est une question de merde, car, oui, des exemples de fantasy que je qualifierai (peut-être à tort) de plus « classique », ça ne manque pas. Si les SAO et autres Log Horizon ont sûrement, à leur échelle, lancé une petite mode, ça n’a pas remplacé intégralement le reste de la production, de même que les histoires de vampires, puis de zombies, puis les dystopies n’ont pas, par chez nous, vampirisé intégralement le domaine de la littérature pour ado.

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Revue Magical 12th grader : Magical Girl en terminal

Article du quartier libre.
Type : Webcomics/Manwha
Auteurs de l’oeuvre : Seri (écrivain), Biwan (dessinateur)
Lien vers le premier chapitre : en anglais, en français par des fans

Les écrivains aiment jouer à l’apprenti sorcier en combinant des récits populaires. La plupart de ces essais produisent des omelettes aux fraises : ce qui est bon provient des ingrédients originaux, et le mauvais provient du mélange. Pourtant, Magical 12th grader, qui est un mélange de pas mal d’histoires populaires (imaginer le bébé tout souriant de Magical Girl Madoka, Card Captor Sakura, un gag manga et un drame au lycée, le tout sans me demander comment on fait un bébé à quatre), est un chef d’œuvre (maintenant que j’ai donné la conclusion et le lien vers le prologue, vous pouvez arrêter de lire cet article et commencer la lecture).

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Pègre, trafics et gunfight

Je cherchais une idée quant à participer à ce quartier libre et après m’être perdu un certain temps sur des élucubrations aussi étranges qu’incompréhensibles sur ma propension à toujours vouloir tanker dans tous les types de jeu où c’est possible, j’en ai conclu que je ferais aussi bien de passer à autre chose plutôt que trop raconter ma vie…et donc même si vous n’êtes pas encore à l’abri d’un résurrection spontanée de mon article sur la passion du tanking (il est toujours ouvert sur mon pc pour le moment) je vais plutôt parler de mes trois animes favoris se déroulant dans le milieu du crime.

En effet si nombreux sont les animes suivant les forces de l’ordre dans leurs missions, et encore plus nombreux ceux qui suivent des redresseurs de torts au comportement héroïque…il existe aussi un grand nombre de titres mettant en position de personnage principaux truands, assassins, trafiquants et autres désaxés. Certains titres cherchent à justifier leurs actes, d’autres à les rendre sympathiques et d’autres non, nous montrant seulement froideur et cruauté.

Commençons par le plus connu des trois titres dont je voulais parler, il s’agit de Black Lagoon : l’adaptation par Madhouse du manga de Rei Hiroe. Black Lagoon c’est l’histoire de Rokuro Okajima alias Rock, salaryman japonais que les circonstances vont faire basculer dans le monde du crime sans que rien ne l’y prédispose. Manipulé par son entreprise où il mène une existence des plus fades et classiques, il se retrouve prix en otage par une bande de mercenaire pirate en plein mer d’Asie du Sud-Est. Les mercenaires veulent lui subtiliser les données sensibles qu’il transporte et il finit par comprendre lors de sa libération qu’il n’a servi que de pion à ses employeurs dans une transaction.

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Hot Spot, un dojinshi hentai made in France [NSFW]

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Si vous suivez mes élucubrations sur Twitter vous devez déjà être au courant que Saeko Doyle et moi-même avons crée un monstre. Enfin, pas vraiment un monstre, mais quand même, on a franchi le pas. On l’a fait.

Non pas comme ça !

Reprenons…

Hot Spot est un dojinshi hentai. Je n’aurai pas je pense à vous expliquer ce qu’est le hentai, mais un dojinshi, pour ceux qui l’ignoreraient encore, il s’agit d’un court manga amateur, imprimé en petits volumes et exposé habituellement lors de conventions dédiées au manga et à l’animation japonaise. Je simplifie à l’extrème car le terme dojinshi englobe aussi d’autres médias, comme la musique, la vidéo, le texte…

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RWBY – Une histoire de contes de fées et de couleurs

Ceci est le dernier article d’une série avant que je ne me remette à travailler sur le chapitre 4 de Eternity.

RWBY_Reddit_Fanart

J’ai pas mal entendu parler de RWBY sur le serveur Discord de Le Eden de la Nanami (oui on aime se moquer du franponais de Grisaia) au détour de quelques conversations, et puis finalement, voyant qu’il était disponible sur Crunchyroll en VOSTFR, je me suis lancé dans l’aventure.

Et j’ai pas été déçu du voyage.

Avant de parler histoire, on va vite décrire ce que c’est : il s’agit d’une mini-série d’animation en 3D CG par Rooster Teeth et plus spécifiquement un animateur, Monty Oum. Il fut notamment le créateur des petites vidéos Dead Fantasy. Vous en avez sûrement vu auparavant :

Un jour, Monty s’est dit que ça serait bien de faire sa propre petite série animée. Ce type ayant le goût des combats chorégraphiés un peu beaucoup fou fou, il y avait clairement du potentiel, et RWBY est le fruit de cette réflexion.

Il s’agit d’une série en 3 saisons (pour le moment) d’épisodes d’environ 15 minutes chacun, sauf dans la saison 1 où ils sont beaucoup plus courts. On remarquera également que cette saison 1 n’a pas eu tout le budget ni le soin qu’elle aurait mérité, j’en veux pour preuve les passants qui ne sont que des silouhettes noires. Si cet aspect un peu baclé peut rebuter au premier abord, il s’estompe très vite dés que l’on franchit les premiers épisodes. L’histoire devient passionnante, et les personnages de plus en plus attachants.

Mais avant de continuer à dire du bien de la série, parlons de l’hisoitre en elle même, de quoi s’agit-il au juste ?

L’opening de la saison 1 :

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Des nouvelles de « Eternity, une éternité pour être heureux »

Un court billet pour parler un peu de Eternity :

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Eternity, c’est le nouveau light novel / roman que j’écris depuis quelques mois déjà. Il s’agit d’une histoire de science-fiction avec un peu de romance par-ci par là. Les chapitres sortent à peu près tous les 3 mois, le temps bien sûr de les écrire, et de les corriger comme il se doit.

J’ai doté Eternity récemment d’un site web, où les chapitres seront proposés gratuitement, avec des illustrations toujours faites par la talentueuse Sedeto. Justement ça tombe bien, elle a déjà finalisé une illustration de chapitre et j’ai publié la semaine dernière le chapitre 3 des aventures de Nanami !

Comme moi, elle fait ça sur son temps libre, n’hésitez donc pas à laisser un commentaire ou à nous mentionner sur Twitter directement (@AxelTerizaki et @Sedeto) pour dire ce que vous en pensez, c’est toujours sympa d’avoir des retours !

Pour finir, j’ai aussi fait une page Facebook dédiée à l’histoire. N’hésitez pas à laisser un like, ça fait toujours plaisir aussi 🙂

Voilà l’instant promo est terminé, vous pouvez reprendre une activité normale, merci d’avoir lu jusqu’ici !

« Moi aussi je veux faire piou piou dans l’espace ! » Une critique de Elite Dangerous

Aujourd’hui on va parler un peu de Elite Dangerous, mais aussi aborder d’autres jeux dans l’espace, parce que figurez-vous que ces dix dernières années ont été un peu maigres en la matière. A part la série des X qui a gardé la place au chaud pour les autres, on a un peu de mal à voir où était la concurrence. Et ça n’a pas loupé, vu que X a progressivemen fait de la merde. Ce qui est dommage parce que à la base l’idée de X était bonne. Pour ceux qui ne ocnnaissent pas il s’agit d’un simulateur spatial (assez arcade quand même) dans lequel on fait progressivement son trou, qu’on gagne de l’argent et qu’on peut s’acheter vaisseaux, stations, et autres, jusqu’à posséder carrément une flotte et gérer de façon fine l’approvisionnement, la fabrication, et en gros la vie dans l’espace.

Un genre de Eve Offline

Eve n’a néanmoins aucune sensation de pilotage puisqu’il s’agit d’un MMO. On contrôle son vaisseau mais plus façon statégie temps réel. Eve est hyper intéressant parce qu’il pousse le concept de bac à sable à un niveau tel que les déveoppeurs se contentent de regarder leur petit monde évoluer. Chaque objet ou presque dans Eve peut être fabriqué par les joueurs. Mieux encore, des zones du jeu peuvent être revendiquées par des groupes de joueurs. Ces joueurs s’organisent en corporations (guildes dans les MMO classiques), et les corporations dans des alliances. Comme tout peut être fabriqué, il y a des joueurs qui se spécialisent dans le craft, la création, l’optimisation de la production, le transport, le minage d’astéroïde, le raffinage de minéraux, le mercenariat, la protection rapprochée, le pillage et le piratage, l’éducation des nouveaux joueurs, l’infiltration, l’espionnage, la guerre éléctronique, le siège de stations orbitales, le commandement de flotte spatiale… Je vais m’arrêter là mais vous l’aurez compris, dans Eve, les possibilités sont sans limite, pour peu qu’on s’en donne les moyens. Eve souffre d’un manque d’accessibilité flagrant. Un nouveau joueur se sentira très vite perdu face à toutes ces possibilités, et comme il n’y a pas de guide, de quête histoire, de fil rouge, hé bien le joueur qui ne se fixe pas des objectifs lui-même ne progresse pas.

eve

Ca, c’est Eve. Enfin, quand y’a vraiment beaucoup de monde sur place et que ça se bastonne.

Eve est magique. J’y ai vécu des moments incroyables, du genre qu’on raconte à ses enfants au coin du feu. J’ai livré des guerres au sein de l’alliance où j’étais. J’y ai vécu des réunions interminables où on discute de l’orientation de sa corporation ou de son alliance. J’y ai vécu des opérations de frappe chirurgicale qui tournent au fiasco. J’y ai vécu des chasses à l’homme de système solaire en système solaire… Je me suis fait des souvenirs que je n’ai jamais vécu dasn un autre jeu, et ça c’était grâce à ce bac à sable, où tout est possible, du bon comme du mauvais.

Le truc, et je ne le redirai jamais assez, c’est que c’est à vous, le joueur, de vous faire votre histoire, et ça c’est quelque chose que beaucoup de joueurs n’acceptent pas. Ils ont besoin d’être guidés, d’être pris par la main et d’avoir des objectifs donnés par le jeu. Notez que ce n’est pas une critique : si la liberté offerte par Eve est enivrante, elle a aussi un coût en temps qui est colossal. Eve est un jeu pour les gens qui n’ont pas de vie, sont au chômage ou ont renoncé à avoir une vie sociale et associative. Quand on doit passer un week-end entier du vendredi soir au dimanche soir devant le jeu pour une opération militaire, au bout d’un moment ce n’est juste plus possible.

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J’avais un vaisseau comme ça. Enfin, plusieurs. Mes vaisseaux avaient des noms de personnages d’animé. J’avais deux modèles de Megathron : les Nanoha qui étaient spécialisés en sniping et les Haruhi en combat rapproché. 

Mais au fait, je ne devais pas vous parler d’Elite Dangerous ?

J’y viens, justement.

Car il y a quelque chose que partagent beaucoup de jeux spatiaux : le bac à sable.

Il faut bien comprendre que derrière ça il y a une raison un peu technique qui fait que le bac à sable est préférable quand on développe un jeu vidéo dans l’espace. Pas nécessairement (rappelez-vous du très bon Strike Suit Zero), mais l’immensité de l’espace fait qu’il est plus logique d’avoir un univers infini à explorer, et comme nous ne sommes que des humains, il faut que cet univers ait été généré automatiquement par le jeu. Il est inconcevable d’avoir la richesse d’un Grand Theft Auto 5 dans un univers aussi grand. On ne donne pas le même niveau de détail à une ville qu’à un univers entier, avec ses trouzemille systèmes et planètes.

Elite Dangerous n’en est cependant pas à son coup d’essai. Son développeur, David Braben (en plus d’avoir conçu le Raspberry Pi), a en effet crée plus de trente ans auparavant Elite 1 et 2, deux jeux qui tenaient sur une simple disquette chacun (ou presque) et qui pourtant étaient extrèmement riches pour l’époque. On y jouait, comme dans Elite Dangerous, dans Eve, ou dans d’autres titres du même genre, un pilote seul qui n’est là que pour s’en mettre plein les poches, que ça soit en faisant des petits boulots confiés par des PNJ ou par la seule force de ses lasers et missiles.

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C’est beau.

On comprend donc qu’il est plus simple d’avoir un univers sans histoire principale, sans trame, avec juste des missions aléatoires, des rencontres tout aussi aléatoires, et où les joueurs sont là pour faire du jeu ce qui leur plait. Dans un sens, cela laisse aux plus créatifs la liberté qu’ils souhaitent avoir depuis tant de temps dans un jeu vidéo. En se forgeant sa propre histoire, on peut bien souvent lire de passionnants carnets de bord !

Et cette liberté est un peu tout le problème de Elite. Entre autres choses.

Elite Dangerous est sorti un peu de nulle part à vrai dire. Personne n’attendait le kickstarter et beaucoup ont été sceptiques à son arrivée, moi y compris. Encore aujourd’hui je me dis que je regrette un peu de ne pas l’avoir backé à l’époque. Mais ainsi va la vie. Toujours est-il que le jeu était vendu comme un simulateur spatial où on pouvait y faire ce qu’on voulait. Et les gens ont bien eu ce pourquoi ils avaient donné de l’argent, mais beaucoup de joueurs n’avaient pas non plus connu les premiers Elite, et idéalisaient peut-être un peu trop le jeu.

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Près d’un soleil à bord du vaisseau de base, le Sidewinder. En général quand on saute dans un système on arrive près du soleil de celui-ci.

Le développeur, Frontier, nous sert donc un jeu au scénario inexistant (normal), à la prise en main à la fois simple et délicate, mais qui nécessite un investissement certain de la part du joueur. Ici il n’y a que quelques tutoriels qui t’expliquent deux ou trois trucs mais pas l’intégralité des systèmes de jeu. Par exemple on vous explique comment viser un adversaire, le tatanner ou encore comment attérir et partir d’une station, mais il n’y a pas de tutorial sur comment se ravitailler en vol, comment sortir un mec de l’hyperespace, comment attraper des containers dans sa soute, ou encore comment faire du minage d’astéroide efficacement. Si vous cherchez un jeu où on vous prend par la main, passez votre chemin : de longues recherches et des essais seront nécessaires pour bien assimiler toutes les mécaniques de jeu. Après avoir volé quelques heures, on prend ses marques et on arrive sans soucis à se poser dans une station. Si les premiers déplacements dans l’espace sont laborieux, on se sent assez vite comme un poisson dans l’eau, et ce même sans joystick de folie branché à l’ordinateur.

La force de Elite, c’est surtout de proposer un univers et des mécaniques cohérentes, qui renforcent l’immersion. Ainsi on ne peut pas déclencher le moteur de saut si on est trop près d’une station parce qu’on est retenu par son champ gravitationnel. De la même façon, si on va trop vite on aura plus de mal à tourner et il faudra donc sans cesse réajuster sa vitesse, ce qui rend le pilotage assez technique. On pourra tomber à court de carburant, mais on pourra se recharger auprès d’un soleil, tout en faisant gaffe à pas le frôler de trop près au risque d’endommager son appareil. Miner nécessite un laser de minage mais aussi un système de récupération des matériaux minés (sinon ils se balladent dans l’espace) et de quoi analyser les astéroïdes. Une station qui est en pénurie de viande vous proposera des missions demandant d’en rapporter. Il faut sortir son train d’atterissage avant d’attérir, et celui-ci fait ralentir le vaisseau quand il est sorti. Plus votre vaisseau est surarmé ou blindé de cargaison moins il ira vite et plus il faudra de carburant pour sauter de système en système. Plus on s’éloigne de notre petit hub plus les stations orbitales se font rares…

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L’entrée d’une station. Il faut demander l’autorisation d’aponter avant de s’approcher, sous risque d’amende ! Et après il faut trouver son pad d’atterrissage et se placer correctement.

Vous l’aurez compris, on évite au maximum le « Ta gueule c’est magique » de beaucoup de jeux spatiaux. Sans toute fois sombrer dans le réalisme à outrance dans lequel Star Citizen se dirige, on a affaire ici à un jeu bien rôdé et aux mécaniques logiques. La bande son et le graphisme ne sont pas en reste avec des paysages magnifiques, des combats qui ont de la gueule, mais surtout des effets sonores qui dépotent sérieusement. Quand on passe à proximité d’un autre vaisseau, quand on tire, quand on se prend des missiles… Alors oui, dans l’espace, il n’y a pas de son, mais il y a un moment où il faut aussi un peu de feedback sonore sur ce qu’on fait dans le jeu.

Le jeu a au final un aspect « fignolé. » On a pas de bugs d’interface flagrants. Cette interface d’ailleurs est assez claire et surtout intégrée au jeu. On voit sur son vaisseau différents écrans qui représentent des menus dans lesquels on se ballade en plein vol. C’est magique, on se croirait tout à fait dans un vaisseau spatial, et c’est encore une fois un effet qui coûte pas grand chose mais qui renforce considérablement l’immersion dont je parlais tout à l’heure.

Non franchement Elite a tout du jeu que tout le monde attendait.

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Les moteurs laissent une trainée fort jolie. Ca permet surtout de repérer la trajectoire de son adversaire.

Alors pourquoi est-il aussi chiant ?

Parce qu’Elite est un bac à sable ! Mais si vous avez lu ce que j’ai décrit plus tôt, vous auriez dû vous dire que ce n’est pas un défaut. Sauf que Elite Dangerous n’a absolument pas implémenté son bac à sable complètement. Le joueur n’a en fait pratiquement pas d’effet sur son environnement. Pire, c’est un jeu solo auquel on a forcé un mode en ligne. Le fait de devoir être connecté pour jouer, même en solo avec des systèmes peuplés par des IA, a cependant un intêret crédible : les prix et la disponibilité des marchandises dans les stations sont récupérés depuis Internet. De ce fait, impossible de tricher en jouant en offline, pour récupérer des marchandises à bas coût puis de jouer en online… Sauf que, à ce moment là pourquoi ne pas avoir proposé une epérience solo et online déconnectées l’une de l’autre ?

Vous allez donc penser que le jeu online est bien plus intéressant grâce aux interactions avec les joueurs, mais attendez, quelles interactions ? Créer un groupe en vol est compliqué, et les activités à plusieurs sont rachitiques : se ballader dans l’espace et tuer des types rechercher seront votre seule occupation ou presque. Les missions ne peuvent pas être partagées, et du coup seules les primes quand on abat quelqu’un sont divisées entre les joueurs qui ont participé à sa destruction. On ne peut pas créer de groupe, de guilde, puisque de toutes façons on ne peut rien échanger ! On a pas de hangar pour y stocker des marchandises, ce qu’on achète doit être stocké dans son vaisseau et doit être obligatoirement vendu. On ne peut pas se confectionner des réserves dans un hangar dans un station paumée pour se préparer à un coup dur. Le commerce se contente donc d’un simpliste « J’achète des trucs à la station A, je les revends immédiatement à la station B dés que j’y arrive. » On ne peut pas non plus du coup aider les petits nouveaux en leur filant de la thune pour bien s’équiper dés le début du jeu plutôt que d’errer dans le vaisseau poubelle de base.

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Vous vous en doutez, la navigation dans les ceintures d’astéroïdes peut être périlleuse.

Elite est un jeu solo, quoi qu’on vous dise, peu importe comment on essaye de vous le vendre, il s’agit d’une expérience solo, et même lorsque vous arrivez à faire un groupe, se retrouver dans l’espace peut être fastidieux à cause des instances. Vous pouvez vous trouver tous deux autour de la même station sans jamais vous voir, juste parce qu’il ya trop de gens dans le secteur. Du coup, on assistera jamais à des embouteillages à l’entrée des stations les plus populaires, ce qui aurait pu ajouter un peu d’authenticité au jeu… Quitte à jouer dans la simulation et le réalisme, autant y aller, après tout, non ?

Le pire dans tout ça,c’est qu’on passe du temps dans Elite. A grignotter une petite mission ici ou là, à préparer une expédition d’exploration en terre inconnue (car notre voie lactée est recrée en échelle réelle, c’est à dire qu’on a un nombre de système hallucinants, et que d’aller à l’autre bout de la galaxie va vous demander énormément de temps, et de moyens.), mais en fait, on se rend compte que le but du jeu n’est que de grinder, d’amasser de l’argent pour s’acheter un plus gros vaisseau… pour amasser plus d’argent.

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Les décors peuvent être très différents visuellement, alors qu’au final on est toujours entourés de rochers.

Moi, déçu ? Bien sûr. Le jeu a des qualités indéniables : l’univers est cohérent, même si le design globale est un peu… carré, disons, les sensations de pilotage sont excellentes, mais bon sang, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Et je ne vous parle même pas du business model du jeu. Il se rapproche en effet d’un Guild Wars : vous achetez le jeu une fois et vous ne payez plus jamais pour vous connecter aux serveurs… sauf que le jeu a ensuite sorti une extension, Horizon, qui a été rapidement changée en « season pass ». Un changement subtil mais qui a le mérite de mettre les choses au clair sur les intentions de son développeur. Chaque année, les joueurs devront payer leur taxe s’ils veulent avoir accès aux derniers contenus du jeu et aux nouvelles fonctionnalités, comme par exemple le fait de pouvoir se ballader sur certaines planètes.

Elite aurait pu être grand, magistral, et pourtant il échoue à cause de son gameplay répétitif à outrance et peu varié. Pourtant, il a ses fans. Il a même des fans très très créatifs et une communauté incroyable, capable de choses fantastiques comme un groupe qui se fait appeler les « Fuel Rats » et qui viennent aider ceux qui tombent en panne d’essence dans l’espace et sont dans l’incapacité de se ravitailler. D’autres tentent de cartographier l’univers petit à petit, d’autres écrivent leurs carnets de bord ou participent à des guerres de faction NPC. Car oui, il y a quand même un univers dans Elite que les développeurs tentent de faire vivre via des news sur le site web du jeu. Sauf que pour profiter de tout ça, il faut s’investir dans cette communauté, chercher, aller à la rencontre des gens, prendre le temps de lire… un luxe que de nombreux joueurs ne sont pas prêts à se payer aujourd’hui.

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Piou piou.

En conclusion, devez-vous chercher à vous procurer Elite Dangerous ? Ca dépend de ce que vous cherchez. Si vous êtes prêt à vous investir dans sa communauté et dans le méta-jeu, alors oui, ça peut valoir le coup. Surtout si vous êtes capables de faire vivre votre jeu avec votre imagination, à raconter des histoires, bref, à donner de votre personne. Si vous n’êtes pas prêt pour tout ça, passez votre chemin. Elite se passera bien de vous, et ce n’est pas comme si votre backlog de jeux n’était pas déjà suffisament conséquent, n’est-ce pas ?

Si vous êtes un joueur solo, ça peut se faire. Par contre si vous êtes un groupe d’amis, passez votre chemin, vous serez très déçus.

Parenthèse sur Star Citizen

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Star Citizen a défrayé la chronique pour pas mal de raisons sur lesquelles je ne vais pas m’étendre. Si vous voulez en savoir plus je vous invite à lire l’excellent article du Canard PC de début février (ou mi-janvier je ne sais plus trop) sur le sujet.

Par contre, Star Citizen a quelque chose d’évident en commun avec Elite Dangerous, tout en se différenciant fortement de son concurrent. Je parle de concurrent, mais en fait les deux jeux ont surtout une vision très différente du bac à sable spatial, et leurs créateurs, Chris Roberts pour Star Citizen et David Braben pour Elite, se tirent la bourre de temps en temps dans la joie et la bonne humeur. Il faut dire que ces deux-là sont des vieux de la vieille…

Star Citizen essaye notamment de beaucoup plus tirer sur l’interaction entre les joueurs et le monde persistant qu’Elite. Ca et puis le fait qu’on dirige vraiment son joueur, son personnage, qu’on monte dans les vaisseaux et qu’on peut en sortir. Niveau immersion on a vu difficilement mieux. Mais ses ambitions pharaoniques amènent à penser qu’il y a probablement encore des points sur lesquels Chris Roberts n’est pas encore sûr de lui-même. Toujours est-il que même dans sa version actuelle Star Citizen en colle une ou deux derrière la tête d’Elite. Déjà, en serait-ce que parce que plusieurs vaisseaux de taille moyenne ou grande sont pilotables à plusieurs joueurs, ce qui est déjà un énorme kiff pour pas mal de gens, mais aussi parce que Star Citizen est encore plus respectueux de la simulation spatiale qu’Elite, qui plaçait la barre déjà assez haut. Les rayons du soleil sur les vitres ne sont pas que des simples lens flare, il faut gérer l’inertie du vaisseau, mais surtout le simple fait de pouvoir se déplacer à l’intérieur de son vaisseau en marche est déjà une grande satisfaction en soi.

Par contre, il est évident qu’Elite a vingt longueurs d’avance sur la finition par rapport à Star Citizen. Au moins le jeu de Braben fonctionne et est jouable et relativement bien optimisé. Ce qui est drôle en soi, car il est fort possible que quand Star Citizen sortira (s’il sort un jour), Elite aura subi suffisament de mises à jour pour peut-être être intéressant pour un groupe de joueurs en quête d’aventures spatiales épiques. Cependant, ceux qui ont acheté le premier jeu, puis tous les season pass de Elite, n’auront-ils pas payé autant si ce n’est plus que le prix de certains vaisseaux dans Star Citizen ?

Et les autres ?

Elite et Star Citizen sont loin d’être les seuls sur ce créneau. Des petits indés essayent aussi de faire leur trou dasn le secteur du simulateur spatial. Pêle-mêle je pourrais vous citer Evochron, développé par un seul homme ou presque, et qui force le respect mais a du mal à arriver à la cheville d’un Elite, ou encore Artemis Bridge Simulator ou PULSAR qui vous proposent d’occuper chacun un poste clé d’un pont de gros vaisseau. Vraiment idéal quand vous avez plein de potes chez vous, ça gueule dans tous les sens et c’est vraiment excellent.

Le prochain article JV sera consacré aux… party games sur PC ! Tous ces petits jeux avec lesquels on peut s’amuser comme des petits fous depuis un canapé avec ses copains. Un genre qui revient en force ces dernières années.

Figurines, vous avez dit figurines ?

Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait un tour de mes figurines, et cette fois plutôt qu’une vue de groupe, j’ai décidé de faire dans l’expérimental et de proposer une description par figurine, son histoire, pourquoi je l’ai prise, d’où elle vient… Comme cela fait maintenant plus de 15 ans certaines figurines sont assez rares et ont leur petite anecdote…

Les prochaines à arriver sont une figurine de Kongou de Kantai Collection et une de Erina de Food Wars.

C’est aussi l’occasion de tester l’affichage via une galerie sur WordPress !

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Hyperspin, et l’émulation à la maison (toi aussi fais-toi un PC retrogaming)

Aujourd’hui je vais vous parler d’un sujet un peu edgy, un peu compliqué, à la fois technique, pratique et théorique : l’émulation et comment la rendre aussi accessible que possible, au point où on peut considérer qu’on est en face d’une console de jeux, le pad à la main. C’est ce que j’ai tenté de construire durant ces dernières années sur mon temps libre et je vais vous expliquer un peu comment. En voici une petite vidéo que j’ai faite. Lisez la suite pour en savoir plus :

L’un des arguments pro-console est la facilité d’utilisation : on allume, on se met dans le canapé, et ça marche. Alors oui maintenant il y a les mises à jour constantes de l’OS et du jeu, les installations, mais globalement vous prenez une console d’aujourd’hui et vous n’avez pratiquement rien à configurer : ça marche en moins de vingt minutes après l’avoir déballée.

Le PC tend doucement vers cette voie avec Windows 10, mais surtout, en ce qui nous concerne, pour le jeu via Steam Big Picture et SteamOS. On en parlera plus tard dans la partie logicielle de cet article.

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