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Les animés de l’été 2016 !

Yay, nous voilà repartis pour un petit tour d’horizon de ce qui nous est proposé cette saison. En tous cas, les animés que j’ai retenus, ou pas. A noter que de la saison passée, je n’ai finalement pas tout regardé jusqu’au bout. Je devrais par exemple essayer de finir Haifuri, à deux épisodes de la fin ça serait pas mal, quand même.

Reste que cette saison, il y a ma foi quelques trucs sympathiques. Voire même très sympathiques, et des choses que je continue à regarder de la saison de printemps.

Bien sûr ça ne couvre pas tout, il faudrait passer un temps fou pour se forger un avis sur toutes les séries actuelles.

Allez, c’est parti.

New Game

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J’ai abordé New Game en imaginant un Shirobako du pauvre avec du K-On dans une boîte de jeu vidéo.

Hé bien vous savez quoi ?

C’est exactement ce que j’ai eu.

Du coup je ne suis pas déçu : l’humour fonctionne sans être transcendant, l’animation montre parfois de très jolies choses, et les personnages sont sympathiques. Bien sûr il faut s’habituer au fait qu’elles bossent dans une boîte de jeu vidéo où, surprise, le crunch time ne commence pas dés le début du développement. Le crunch time c’est ce moment douloureux pour tout développeur où il faut mettre les bouchées doubles pour rendre le produit avant la date fatidique, et on est toujours, toujours en retard, c’est bien connu.

On suit la petite Aoba qui sort du lycée et qui est embauchée direct (sans entretien, bizarre) dans une boîte de JV qui fait des RPG. Chose amusante, la division dans laquelle elle travaille (character design) est suprenamment peuplée uniquement de femmes.

Vous découvrirez l’environnement de travail d’Aoba, sa première paye, ses collègues (dont une qui a un hérisson comme animal de compagnie / petit copain)…

Franchement ? L’animé est vraiment plaisant. Rien d’exceptionnel ou qui restera dans les mémoires, mais c’est vraiment avec gaieté et bonne humeur que j’aborde chaque épisode de cette série tirée d’un manga à 4 cases (yonkoma).

Disponible chez Crunchyroll

Rewrite

Rewrite, c’est un VN de Key dans le plus pur style de la maison. Du surnaturel, du moe, de la romance, et bien sûr beaucoup, beaucoup de tristesse en vue. Key, pour les deux du fond qui dorment ou les deux autres à droite qui débarquent, c’est Kanon, Air, Little Busters, CLANNAD… des monuments du visual novel des années 2000. Rewrite faisait partie de ceux qui n’avaient pas encore été adaptés en animé.

Qu’est-ce qu’on a, du coup ? Un personnage principal qui fait des rêves bizarres, une amie d’enfance bizarre, une nouvelle élève tsundere bizarre, une école bizarre, un club d’occultisme bizarre… En fait il y a plein de choses qui clochent dans le monde de Rewrite, et le premier épisode, qui dure, tenez-vous bien, 50 minutes est d’une nullité affligeante pour vous faire accrocher à la série. Notre héros se fait sucer le sang (à défaut d’autre chose) la nuit et cherche às e débarasser de ça (au début il croit à un rêve). Il va s’apercevoir qu’il y a des monstres autour de l’école et surtout, il a un pouvoir le monsieur, mais ça on attend l’épisode 3 pour t’en parler, faudrait pas trop non plus révéler des trucs intéressants trop vite, après le spectateur serait habitué !

Le souci étant que le studio 8-Bit derrière la série ne se foule pas. C’est pas follement bien animé, et comme je le disais, y’a un horrible sens du rythme qui t’endort à chaque épisode ou presque.

C’est con, parce qu’autrement je suis du genre client de ce type d’animé.

J’ai même pas eu envie de vous mettre de screens, c’est dire si ça m’enthousiasme.

Disponible chez Wakanim

Orange

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Probablement un des pires noms possibles pour cette série. Je vois bien le créateur du manga original avoir choisi un nom au pif dans un chapeau. Parce que bon, Orange ça parle de tout sauf de couleurs ou de fruits. En vrai c’est l’histoire de Naho, une jeune fille un peu timide mais jolie, prototype du perso principal d’un otome game, qui reçoit une lettre bizarre : une lettre d’elle de dans 10 ans. Pour prouver que c’est bien une lettre du futur, la Naho de dans 10 ans dévoile au détail près les journées de Naho. Je sais pas comment elle fait car moi j’ai complètement oublié tous les détails de mes journées d’il y a un mois déjà.

C’est genre « Tu vas te lever en retard. Machin va prendre un jus de fruit, Truc va te parler, réponds-lui. »

Forcément elle balise un peu mais accepte relativement rapidement cet état de fait, et commence à suivre les recommandations de la lettre. Parler à certaines personnes, participer à un match de softball, etc. Naho va surtout rencontrer Kakeru, un gars de Tokyo qui vient d’arriver dans sa petite ville et va être transférer dans sa classe. Seulement, la lettre est catégorique à ce sujet : Kakeru va mourir, et la Naho de dans 10 ans n’a pas pu l’empêcher.

Peut-être que la Naho du présent le pourra.

Concrètement, l’animé est très propre. On suit Naho et sa bande d’amis (deux filles deux garçons en plus d’elle) qui vont adopter Kakeru et faire des trucs ensemble. C’est sympa, ça se mange tranquille mais on peut pas s’empêcher de se demander où ça va aller, si on va avoir des explications sur comment une lettre du futur a pu arriver dans les mains de Naho, etc. Surtout qu’on a quelques scènes avec le groupe d’amis du futur, et on voit comment ils ont changé…

En tous cas c’est joli, ça reste relativement intéressant si on aime la tranche de vie tartinée d’un peu de romance.

Disponible chez Crunchyroll

Amaama to Inazuma

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Un mix improbable entre Usagi Drop et Food Wars. Non je plaisante. Enfin pas complètement.

Le protagoniste principal est un professeur de lycée. Il a une petite fille supeeeer mignonne mais il doit s’en occuper tout seul depuis le décès de sa femme. Il a un peu de mal mais il s’en sort, et il essaye à travers la nourriture, sauf qu’il est pas très très bon en cuisine. Fort heureusement il va rencontrer une de ses élèves dont la mère tient un petit restaurant de quartier. Ensemble, ils vont faire la cuisine pour la petite fille et tout va aller pour le mieux.

J’avoue que c’est terriblement mignon et touchant. Le souci étant qu’en quelques épisodes, le même schéma se repête : le père et la fille ont du mal à communiquer, on résout ça avec un bon petit plat cuisiné avec amour, et hop, happy end.

Le problème de cette série c’est que j’ai vu Usagi Drop avant et que je peux pas m’empêcher d’y penser même si la situation est très différente ici. J’arrive du coup pas à apprécier la série alors que c’est sensé être mon genre de truc.

Disponible chez Crunchyroll

Love Live Sunshine

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Une suite à Love Live, avec des filles différentes.

C’est ni plus ni moins ça. L’héroine est folle des idols scolaires, elle kiffe ça à donf. Mais dasn son école, elles sont que deux, bon en fait trois, à aimer ça. Ah et la présidente du conseil des étudiants veut pas de club d’idols même si en secret elle kiffe ça aussi. Et y’a une compositrice qui veut pas les rejoindre au début. Et…

Non mais stop.

Sunshine est une resucée de Love Live avec des filles différentes. Et encore, je dis différentes mais l’amie de l’héroine a une ressemblance étrange avec Hanayo de la première série. Ca et puis le chara design franchement aux fraises : certes on a eu le temps de s’habituer qu’a 3 ou 4 personnages pour le moment mais c’est loin d’être très très folichon, là où les filles de Muse avaient leur petit quelque chose, quoi. Même cette conne d’Honoka était attendrissante, alors que l’héroine de Sunshine n’a aucun charisme. Aucun, zéro, niet.

Je suis peut-être dûr mais je trouve ça encore pire que Idolmaster Cinderella Girls, que je n’avais pas beaucoup aimé non plus, mais qui au moins avait des charadesign acceptables.

Bref, faut pas me faire chier avec Love Live Sunshine.

Disponible chez Wakanim. Alors que la première saison était chez Crunchy. Oui, merci les japonais qui en ont rien à carer de comment leurs licenses sont exploitées dans d’autres pays.

Danganronpa 3 Future & Despair

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J’ai déjà parlé de Danganronpa par ici. Si vous ne connaissez pas, passez toute cette section et allez directement fair eles jeux, soit sur Vita, ou soit sur PC vu qu’ils sont sortis tous les deux sur Steam.

Danganronpa 3 est, comme son om l’indique, une suite. Pas vraiment une suite directe car il est divisé en deux animés : Future et Despair. Despair se déroule avant Danganronpa 1 et présente les personnages du 2 ainsi que ce qu’il s’est passé à Hope’s Peak avant le 1, du coup. L’animé Future, lui se passe après le 1 et le 2, même si tout cela est un peu flou.

Difficile donc de vous en faire unr ésumé, si ce n’est que, si vous avez adoré les deux premiers jeux, vous adorerez cet animé. Car le prochain jeu Danganronpa lui, sera très différent et ne reprendra pas ce qu’il se passe dans cet animé…

Il faudra en voir plus avant de dire s’il s’agit réellement d’une bonne série, mais pour le moment ça se laisse manger sans problème par tout bon fan de la saga.

Disponible chez Wakanim, qui possède aussi l’animé du premier jeu, que je ne peux décemment pas vous recommander.

Jojo’s Bizarre Adventure

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J’aimerais bien vous parler de Jojo plus en détail mais j’ai peur de dire de la merde : je ne suis pas un vrai, je ne connais las érie qu’à traavers les animés, mais j’aime bien. Ca se matte bien une fois par semaine, le côté épisodique est plaisant, ça marche bien. Je n’aimerais pas regarder ça en le marathonnant par contre.

Bref, c’est un peu mon feuilleton de la semaine.

Disponible chez Crunchyroll

Re:Zero

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On finit par Re:Zero qui continue son petit bonhomme de chemin et surtout qui continue de déchainer les passions. Certains comme Akije sont méga-fans de la mort, d’autres détestent cordialement le héros et Emilia. Il faut dire que le héros ben… voilà. Re:Zero a le certain avantage de détourner et déconstruire l’histoire type du japonais moyen qui se retrouve enfermé dans un monde de fantasy. La vie de Subaru n’est que souffrance ici-bas, et si on peut comprendre qu’il peut être rendu fou par ce qui lui arrive, on ne peut s’empêcher de se dire qu’il fait très souvent les pires choix possibles d’action et de dialogue, à un niveau assez ouf. A un moment je me suis même demandé s’il en faisait pas exprès. Il ne sait pas s’exprimer, il parle trop, il ne sert à rien… Il est plus spectateur de ce qui se passe qu’autre chose. Mais même si on peut lui reprocher tout ça, il faut admettre qu’il est bien écrit. C’est un personnage dfinitivement torturé. Ce n’est plus le Subaru du début de la série, quoi.

On peut reprocher pas mal de choses à Re:Zero, que ça avance très moyennement, mais chaque épisode apporte son lot d’informations distillées, et surtout, la gestion du rythme par épisode est très bien dosée. On ne voit absolument pas le temps passer ce qui rend le visionnage particulièrement agréable, malgré tout ce qu’il s’y passe.

Disponible chez Crunchyroll

 

Et voilà, on a fait le tour ! Ce qui est func ‘est que chaque saison je me dis « Non c’est bon je vais rien mater cette saison. » Eeeet en fait je me retrouve à regarder quand même 3 ou 4 séries facile. L’anime, c’est la drogue.

Danganronpa Another Episode : Ultra Despair Girls

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Ca c’est parce qu’elle a pas lu Blind Spot. Ha ha.

Ouais, je parle de VNs en ce moment sur Meido-Rando, c’est fou hein ? Ayant terminé celui-ci après avoir torché Steins;Gate, je me suis lancé dans le VN du fruit de la Grisaia.

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Mais revenons à cet épisode assez particulier de Danganronpa ! Contrairement aux deux épisodes précédents déjà sortis sur Vita et que j’avais chroniqué l’an dernier presque jour pour jour, ici nous avons à faire à un TPS, un Third Person Shooter, ou jeu de tir à la troisième personne, en lieu et place du VN à enquêtes des deux premiers. Et malheureusement ça sert pas forcément bien l’histoire…

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Commençons donc par celle-ci : on incarne Komaru Naegi. Ce nom devrait vous dire quelque chose si vous avez fait le premier épisode, car il s’agit de la soeur du héros, Makoto Naegi emprisonné à Hope’s Peak Academy. On voit d’ailleurs la frimousse de Komaru brièvement dans une vidéo que Makoto visionne dans les premiers chapitres. Bref, Komaru est emprisonnée dans un appartement d’où elle ne peut pas sortir. On lui livre à bouffer et tout, mais voilà, elle n’a aucune idée ou presque de ce qui se passe. On devine qu’elle a été emprisonnée avant que Makoto et ses camarades ne se réveillent dans Danganronpa 1.

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Sauf que voilà, un Monokuma va venir défoncer sa porte pour lui faire la peau. N’écoutant que son courage elle va fuir, pouvant enfin ed sortir par la porte. Elle va tomber sur un des personnages du premier, qui va lui donner une arme pour vaincre les Monokuma. On lui explique qu’elle est dans la ville de Towa, mais cette ville paisible va vite tourner au cauchemar et au massacre car une armée de Monokumas va débarquer et massacrer tous les adultes… Tous les adultes, mais pas les enfants, qui portent soudainement des masques de Monokuma…

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Et quand on parle de massacre, c’est vraiment un massacre. Komaru va devoir fuir mais va être capturée par un groupe de cinq enfants, les Guerriers de l’Espoir, qui se livrent à un jeu de massacre et semblent vouer une haine particulière face aux adultes… Komaru va se voir coller un bracelet qui l’empêche de sortir de la ville, et va être sauvée in extrémis par un personnage que les fans de Danganronpa 1 connaissent bien : Touko, la « romancière ultime ».

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Vous vous en doutez forcément mais avant de faire Another Episode, il vaut mieux avoir fini le premier épisode. Pour le second épisode c’est plus discutable car il y a finalement pas énormément de liaison entre les deux, même si… enfin, nous y reviendrons.

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Il va donc falloir faire en sorte que Komaru s’échappe de la ville en proie au massacre des adultes. On croisera assez souvent des cadavres dans les rues et les bâtiments, ainsi que des notes laissés par des gens deséspérés. Comme dans les épisodes précédents le sang est rose et là les cadavres anonymes sont montrés via des silouhettes. Ca donne une atmosphère un peu décalée, limite encore plus malsaine que si on voyait tout clairement. Voir des gens crucifiés, voir des enfants danser autour des cadavres, c’est un peu meh quand même. Ca et puis les thèmes abordés dans le jeu sont très très limites. Pédophilie, violence sur enfants, c’est pas joli-joli et ça ressemble plus à de l’utilisation gratuite de thèmes choc que de vraie réflexion sur le sujet. J’ai pas envie de faire mon SJW mais j’ai été quand même un peu en mode malaise devant la façon dont certains sujets ont été traités. Je suis quand même assez grand pour dire quand on essaye de m’envoyer à la gueule des scènes de viol sur mineure gratuitement et que ça ne sert à strictement rien. Il y a de bien meilleures façons de faire ressentir le désespoir et le malaise sans passer par ce genre de cases, de la même façon qu’il est possible de faire quelque chose de bien avec ce genre de récits. Il y a pour moi un vrai décalage à ce niveau dans Danganronpa, comme si le jeu essayait d’en faire trop et se loupait royalement alors que les épisodes précédents arrivaient sans souci à nous broyer le kokoro avec beaucoup plus de finesse.

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Côté gameplay, on a donc un jeu de tir à la troisième personne. On dirige donc Toko armée de son mégaphone qui permet de hacker les Monokumas. Elle possède pour ça différentes « balles », comme Break, Knockback, Paralyze, Burn, mais aussi différentes balles un peu gimmick comme Dance ou Move. On switchera donc de balle rapidement avec la touche carré selon les situations. Il y a en effet différents types de Monokumas : les normaux, les policiers qui ont un bouclier, les sirènes qui attirent tout le monde, les bombardiers qui explosent quand on les tue et font exploser tout autour d’eux, etc. La plupart du temps, chaque situation a une solution logique en utilisant les bonnes balles pour finalement s’en tirer en utilisant le moins de munitions possibles. Il y a certaines salles où une énigme sera carrément proposée et on devra trouver le bon enchainement d’ennemis à tuer avec les bonnes balles pour par exemple, tuer tous les monokumas d’une salle d’un coup. Ce côté puzzle game est parfois surexploité dans certaines zones, ce qui est un peu pénible. L’autre point pénible c’est que si on s’y prend mal, la situation devient rapidement très délicate et on gâche ainsi de la vie et des munitions. D’ailleurs, si on a plus de vie, une QTE apparaît et si on la réussit on regagne un point de vie, mais elle est tellement mal faite que vous la louperez la plupart du temps. Le pire étant qu’à la toute fin du jeu on vous demandera d’en réussir deux à la suite pour éliminer le dernier boss. Quand le joueur est dans la mouise il peut

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Le joueur peut choisir au début entre un mode Komaru (normal) ou un autre mode, où on incarnera Toko beaucoup plus souvent. Toko qui est virtuellement invincible et qui fait des dégats monstres au corps à corps. Le truc c’est que Toko a une batterie, et si elle s’épuise vous ne pourrez plus l’utiliser avant de ramasser de nouvelles batteries. Ce mode « plus facile » vous permet d’utiliser donc Toko beaucoup plus souvent, et est destiné à ceux qui veulent profiter de l’histoire. Parce qu’en fait l’histoire est à chaque coin de rue, et segmente un peu trop les parties de gameplay. On passe un coin de rue, paf cutscene. On fait 3 pas, paf cutscene. C’est un peu déstabilisant et si des fois on aime bien que l’histoire progresse, c’est parfois un peu frustrant d’être interrompu dans le feu de l’action. Le jeu est relativement joli (aussi jolie puisse être de la 3D sur PS Vita), mais la maniabilité, même avec deux sticks, laisse clairement à désirer. On est loin de la souplesse des TPS classiques, ce qui prouve bien que les japonais, quand ils essayent de faire des trucs qu’ils ne font pas d’habitude, se plantent royalement.

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Parlons maintenant de mes impressions générales : Si le début du jeu est assez entraînant, entrecoupé de scènes cinématiques en animé, en 3D précalculée et en 3D temps réel, le soufflet retombe relativement vite, et on est encore plus frustré par le manque de lien entre cet opus et les autres jeux. Si on regarde les trailers, on voit qu’on nous tease la présence de certains personnages issus du premier épisode ou même effleurés dans ce dernier mais ils ne feront généralement pas long feu et au final ne serviront à vraiment pas grand chose. Pire encore, on a l’impression d’être floués à la fin du jeu car tout ce qu’on a fait n’a finalement servi à rien. « Tout ça pour ça » est la première chose qui nous vient à l’esprit en finissant le jeu. Une plus grande implication des personnages encore debout du premier opus aurait été la bienvenue.

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Au final j’ai l’impression qu’on a un jeu un peu bâtard, crée pour surfer sur la vague de Danganronpa, en nous teasant du gros fanservice au niveau révélations, personnages secondaires alors qu’en fait ça retombe assez vite et on se rend compte que le tout tourne autour de l’évolution de Touko et de Komaru, qui est soit dit en passant très sympa.

Mais voilà, c’est pas suffisant, et c’est bien dommage. Si vous êtes vraiment ultra fans prenez-le à bas prix. Sinon, passez votre chemin, Danganronpa 1 et 2 sont déjà très suffisants.

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Et pour finir, une galerie de screenshots pris pendant ma partie :

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Danganronpa – Gachette Joyeux Dégâts et Au revoir Désespoir

Si je prends la plume aujourd’hui c’est pour vous parler d’une série finalement pas si inconnue que ça, Danganronpa.

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Sous ce nom étrange se cache deux jeux sortis chez nous sur PS Vita. Le premier volet était dispo sur PSP, et la version Vita n’est qu’un portage, certes léché, mais ça reste un portage. Le second épisode est lui exclusif à la dernière console portable de Sony. Les jeux sont accompagnés de mangas, novels et autres, mais surtout d’un anime vraiment moyen quit ente de condenser l’histoire en une saison de 13 épisodes. Au final on a un peu de mal à pardonner l’animation à chier et les trop nombreuses approximations de la série qui doit gérer un scénario touffu en si peu d’épisodes.

Vous avez probablement déjà joué à un visual novel : le représentant grand public le plus visible reste la série des Phoenix Wright sur consoles Nintendo. Danganronpa est lui aussi un roman visuel, mais en beaucoup plus dynamique. Quand je dis dynamique, c’est par exemple une vue subjective pour se déplacer dans le jeu, un style visuel rappelant les Persona ou encore un ambiance complètement barrée voire grotesque qui fait tout le charme de Danganronpa.

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Mais qu’est-ce qui fait que cette série a fait autant de bruit dans les milieux autorisés ? C’est simple, vous êtes Makoto Naegi et vous avez un bol monstre : vous avez été tiré au sort à une loterie pour devenir étudiant à la Hope’s Peak Academy, une école tellement select qu’elle n’accepte que les futures élites de la nation, afin de cultiver l’espoir pour l’humanité. Makoto qui est donc un élève tout à fait ordinaire, sauf qu’il a de la chance, est content d’aller étudier là-bas. Sauf que quand il entre dans l’école, il tombe dans les pommes, avant de se réveiller dans une salle de classe vide dont les fenêtres ont été barricadées par des plaques de métal indéboulonnables. Dans l’école, des moniteurs, des cmaeras dans chaque pièce, et surtout, personne. Les vitres sont recouvertes de metal, et lorsqu’il se dirige vers le hall d’entrée, il trouve une entrée digne d’un bunker, et même une tourelle automatique…

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Mais il n’est pas tout seul. Makoto est entouré de 14 autres étudiants de l’école, enfermés comme lui. S’en suivent des présentations qui donnent le ton : un joueur de baseball, une nageuse, une idol, une maître d’arts martiaux, une programmeuse, etc. Chacun excelle dans son domaine mais tous sont piégés dans cette école. Comment ils le savent ? Tout simplement parce que une peluche d’ours creepy qui bouge toute seule nommée Monokuma se pointe et leur explique la triste nouvelle : ils sont bloqués dans cette école à moins qu’un meurtre n’ait lieu. Cependant, il y a un truc : seule la personne ayant commis le meurtre sera autorisée à sortir. Tous les autres seront executés sommairement, SAUF s’ils arrivent à trouver qui a fait le coup, dans ce cas seul le meurtrier sera puni et les autres pourront continuer à vivre dans l’école.

Bizarrement, tout est prévu pour leur bien être dans cette école. Un gymnase, une piscine, des bains chauds, de la bouffe à foison… Tout est en circuit clos et rien ne vient de l’extérieur. Monokuma explique néanmoins assez vite qu’ils sont filmés et que ce qu’il se passe est diffusé dans le monde…

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Commence alors un jeu de meurtres entre amis bien foutu, où des élèves qui ne se connaissent pas doivent apprendre à savoir qui sont leurs alliés et qui sont là pour les poignarder dans le dos. L’histoire est découpée en chapitres, 6 en tout, parfois assez verbeux mais jamais trop. On va toujours à l’essentiel et ça fait plaisir. Chaque personnage a un côté complètement barré et excentrique digne d’un jeu japonais : les réactions over abusées, les clichés par dizaines… On est en terrain connu, ce qui rassure presque vu l’ambiance certes colorée mais surtout très malsaine qui règne à partir du moment où le premier meurtre a lieu.

Il y a quatre phases de gameplay par chapitre : l’introduction d’un chapitre où on a pas grand chose à faire à part lire et suivre l’histoire, une partie « temps libre » où on peut « sortir » avec un autre personnage et en apprendre plus sur eux, à condition de leur offrir des cadeaux qu’ils sont suceptibles d’aimer (parfois c’est pas simple à deviner). Offrir des cadeaux et répondre bon à certaines questions permet d’avoir des améliorations pour la phase de tribunal plus tard. Car oui, qui dit tribunal, dit crime, et c’est la phase suivante au free time : quelqu’un se fait tuer, s’en suit une phase d’investigation pour découvrir des indices qui deviennent des « Balles de vérité ». C’est la phase de tribunal où le jeu brille. Oubliez les échanges très carrés de Phoenix Wright, ici les arguments volent à l’écran, les débats sont passionnés et dynamiques, et pour faire valoir votre opinion, il faudra tirer la bonne balle de vérité (un indice quoi) au moment où un personnage dira une grosse connerie (pas forcément le tueur d’ailleurs…) Après tout, chacun va essayer de trouver l’assassin, car personne ne veut mourir. Au terme du tribunal, si tout le monde vote pour le meurtrier, alors celui-ci est executé, de façon… spéciale. Un moment de folie dans ce monde de brute. Monokuma est un psychopathe, avec son côté bipolaire gentil et méchant.

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Les phases de tribunal sont parfois un peu tarabiscotées, surtout que le gameplay de celles-ci va se complexifier au fur et à mesure que le jeu avance. Par exemple vous devrez aussi tirer sur le « bruit » qui vous empêche de voir els arguments des autres, ou bien jouer à une sorte de pendu pour deviner un mot clé, ou alors prendre l’argument de quelqu’un et s’en servir de balle de vérité. Surtout que vous êtes pressé par le temps, et comme dans un Phoenix Wright, chaque erreur vous coûte une partie de votre jauge d’endurance. Heureusement en cas d’ehcec total, Makoto est désigné coupable (même s’il ne l’est pas) et tout le monde meurt sauf l’assassin, mais vous pouvez recommencer là où vous avez échoué sans pénalité.

Danganronpa est un jeu fichtrement agréable et prenant. Cependant il n’est pas non plus sans défauts. Le scénario du premier, une fois terminé, a un petit côté dérangeant. Contrairement à un Virtue’s Last Reward, on a plus affaire ici à une histoire assez orientée shonen. Ca ne rend pas le jeu moins agréable mais on aurait aimé des réflexions un peu plus poussées sur la situation dans laquelle les personnages se trouvent, et comment ils se sont retrouvés là.

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Danganronpa 2 est sorti très rapidement après chez nous, et prend place sur une île paradisiaque avec d’autres personnages. Dirigée par Usami, une peluche en forme de lapin, l’île est en fait un moyen pour les 16 étudiants qui y ont été déportés de passer un super moment à s’amuser. Sauf que voilà, Monokuma va vite débarquer, neutraliser Usami et prendre le contrôlé de l’île pour transformer le séjour sur l’île en voyage scolaire de meurtres. La suite du premier jeu propose aussi quelques nouveautés de gameplay une fois le jeu complété, et même avant : un nouveau jeu de pendu, un jeu de rythme amélioré, et un tout nouveau jeu nommé Logic Dive qui m’a fait rager plus d’une fois tellement on y voit rien. (Imaginez un bonus stage de Sonic 2 en plus chiant.)

Le second volet n’est pas sans ses défauts malgré pas mal de qualités. Si la progression est plus fluide et moins barbante (on sait assez rapidement à qui on doit parler et ce qu’on doit faire, et on a aussi moins à aller crapahuter partout pour obtenir des indices) le scénario est un poil moins bon et l’ambiance également. Ceci étant dit, comme pour le premier, si j’ai eu des reproches à lui faire, je ne peux pas nier que je n’ai pas passé de bon moments dessus. La seconde « affaire » m’a d’ailleurs particulièrement touché dans mon petit kokoro, mais je ne vous en dis pas plus, ça pourrait vous donner un indice sur ce qu’il se passe…

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Bref si vous avez une PS Vita je vous recommande chaudement ces deux titres. Certes, en anglais uniquement, mais la localisation est très bonne et si vous aimez un peu les visual novel, les crimes et les executions, vous apprécierez sûrement. C’est assez rare qu’un jeu me passionne au point où je la finis en 10 jours pendant mes vacances 🙂

P.S. : Une dernière chose. NE REGARDEZ PAS DE FANARTS, DE SCREENSHOTS, D’IMAGES SUR INTERNET. Il y a énormément d’images spoilantes à mort sur Google, et autres imageboards. Vous voilà prévenus.