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Grand Tournoi de Tsundere – Poules 3 et 4

Bonsoir à tous !

Je me présente, mega69, celle qui va vous accompagner (embêter ?) cette semaine ! J’annonce donc ouvert le second tour du concours avec l’ouverture des hostilités pour les poules 3 et 4. Le premier tour fut fort mouvementé : si Rin et Kagami se sont rapidement imposées comme les deux gagnantes, le match fut serré pour Urumi, Kallen et Nagi. La bataille qui s’est terminé sur la toute fin à permis à Nagi et Urumi d’accéder au huitième de final.

Ici Axel. Je tiens à apporter quelques précisions, notamment sur les résultats des poules. Les voici en détail:

Poule 1:

  • Kagami : 302 voix – 31.96%
  • Motoko : 214 voix – 22.65%
  • Rin : 308 voix – 32.59%
  • Mai : 121 voix – 12.8%

Poule 2:

  • Lum : 161 voix – 17.27%
  • Karen : 253 voix – 27.15%
  • Nagi : 259 voix – 27.79%
  • Urumi : 259 voix – 27.79%

Comme vous le voyez, il s’en est fallu de peu dans la poule 2, et ce fut un combat acharné toute la semaine. Il était difficile de savoir qui allait réellement dégager dans la poule 2 à part Lum qui malheureusement accuse son grand âge… Au final, Nagi et Urumi ont triomphé mais aucune des deux ne peux prétendre être la première de cette poule… Du jamais vu pour un grand tournoi jusqu’à alors, en match de poule! Mais place de nouveau à mega, qui va nous présenter les poules 3 et 4 du tournoi!


Ce second tour promet d’être tout aussi (plus ?) intéressant avec la participation de grands noms (qui à dit Haruhi ?). Alors tenez-vous prêt, votez, faites voter amis, parents, amis de vos amis … !

Poule 3

Haruhi (Suzumiya Haruhi no Yûutsu) :

haruhi

Ai-je vraiment besoin de présenter la gagnante du concours ? Ah, on me signale que si en coulisse. Excentrique, autoritaire et pleine de vie : c’est tout Haruhi. Elle (mal)mène le héros par le bout de son nez mais faites attention, malgré ses idées farfelues, Haruhi est toujours sérieuse, toujours.

Haruhi est l’une de celles à surveiller au cours de ce tournoi. Bien que même parmi ses fans, certains ne soient pas certains qu’on puisse la qualifier de Tsundere, elle en montre néanmoins tous les symptômes. Un requin dans cette poule, mais elle n’est pas la seule.

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 90/10
  • Violence Level : B
  • Bonus : Déesse, Seiyuu (Hirano Aya), Déesse

Kyou (CLANNAD) :

kyou

Amoureuse du héros de la série, elle a la bonté (c’est rare pour une tsundere) de laisser le champ libre à sa soeur jumelle. Un conseil, pensez a éloigner les dictionnaires de cette jeune fille, surtout si vous vous appelez Tomoya. Réunissant les fan de Kyoto animation de du studio Key, elle a tout d’une grande. La seconde favorite de la poule ?

Kyou est surtout réputée pour avoir des cuisses formidables, et n’oublions pas la fameuse scène du local de sport…

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 70 / 30
  • Violence Level : B+
  • Bonus : Zettai ryouiki, delicious thigh meat

Naru (Love Hina) :

naru

Étudiante surdouée et résidente dans un pensionnaire pour filles, elle tombe amoureuse du petit fils, également résidant (le seul homme), de la propriétaire de la pension. Imposante avec son « punch » qui envoie valser le héros, c’est une très bonne tsundere qui a son lot de fans, mais fera-t-elle le poids face aux autres grandes de la poule ?

Naru a tout pour réussir, si elle ne s’était pas retrouvée dans la poule de Haruhi, Kyou et Kaori! Va-t-elle pouvoir s’imposer? C’est tout de même l’une des plus véritables tsundere de cette poule…

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 80/20
  • Violence Level : A+
  • Bonus : meganekko, seiyuu (Horie Yui)

Kaori (City Hunter) :

kaori

Kaori ou Laura (de Nicky larson) est certainement l’une des premières tsundere que bon nombre de personnes du public ont connu. Armée d’un marteau de plusieurs tonnes, j’éviterais de draguer devant elle dans les parages si je m’appellerais Ryô.

Ah Kaori, l’une des tsundere originelles avec Lum. Subira-t-elle le même destin? Nous le saurons très bientôt…

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 80/20
  • Violence Level : A
  • Bonus : Marteau

Poule 4 :

Yamada (Honey & Clover) :

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Belle jeune fille de 21 ans, douée en poterie, Ayumi s’avère etre profondement amoureuse de l’un de ses amis, Mayama Takumi. Mais hélas les choses ne semblent pas être réciproques. Malgré cela, tous deux restent de très bons amis, et Ayumi ne perd pas espoir. Par conséquent, le succès de Takumi auprès de la gente feminine à tendance à agacer Ayumi, qui ne se prive pas de calmer les ardeurs de Mayama par de spectaculaires coup de pied.

Je m’abstiens de tout commentaire, ne connaissant pas le personnage, ni la série.

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 10 / 90
  • Violence Level : B
  • Bonus : Douée avec ses mains (poterie)

Shana (Shakugan no Shana) :

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A la fois tsundere, loli et combattante, Shana est certainement la grande favorite de la poule et même l’une des concurrentes ayant la capacité d’arriver en finale. Rendue célèbre pas son « URUSAI » dont le héros fait les frais, l’un des points forts de Shana, c’est son coté tsuntsun alors qu’elle découvre l’amour.

Pour avoir mangé de vrais melonpan au japon, je peux vous dire que j’approuve tout à fait son amour de cet aliment fort délicieux. Gouts culinaires mis à part, Shana est bien entendu l’une des grandes favorites de ce tournoi.

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 80 / 20
  • Violence : B
  • Bonus : Seiyuu tsundere, URUSAI, zettai ryouiki, maniement des armes blanches, pouvoirs surnaturels, melonpan-vore

Lina (Slayers) :

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Contrairement a la plupart de nos concurrentes, Lina ne vient pas d’un anime/manga tranche de vie, mais d’une série d’héroic fantasy. Ce n’est pas une raison pour ne pas en avoir peur, ses talents de sorcière ne sont plus à prouver, un certain Gourry pourra d’ailleurs vous le confirmer.

Malgré son âge, elle a toutes ses chances face à ses concurrentes. Il faut dire qu’elle n’hésite pas à utiliser de ses pouvoirs magiques la plupart du temps pour corriger quelqu’un, que ça soit Gourry ou tout autre membre de sa troupe.

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 95/5
  • Violence : S
  • Bonus : Sorcière surpuissante, Delicious Flat Chest

Eri (School rumble) :

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Jeune fille de bonne famille mi japonaise mi anglaise, Eri est très courtisée dans son lycée. Pourtant elle tombera amoureuse du gars le plus improbable, un ancien voyou. Son ascension vers l’amour ne se fera pas sans quelques coups de pied ou gifles, cependant.

Eri reste l’un de mes personnages préférés de School Rumble (si ce n’est mon perso préféré tout court). Sa relation avec Harima est excellente et elle a sans conteste des atouts de tsundere. Une candidate à surveiller.

  • Rapport Tsuntsun / deredere : 70/30
  • Violence : B
  • Bonus : twin tails, blonde, seiyuu (Horie Yui)

PS : cet article est garanti sans message subliminal.

CLANNAD – Episode 24 – Tomoyo’s Chapter

Il est arrivé.

Tous les fans de Tomoyo attendaient cet épisode spécial sur le tout dernier DVD de CLANNAD sorti au Japon. Et Kyoto ANimation n’aurait jamais pu faire un aussi beau cadeau aux fans.

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Avec une Tomoyo comme ça, je craque. Je craque complètement.

Pour ne pas trop spoiler cette review sera courte et ne contiendra qu’une seule image. Parce que cet épisode, ces 24 minutes de votre vie, vous ne voudrez pas les passer en sachant ce qu’il va se passer à l’avance. Même moi qui ait fait le visual novel j’ai senti l’émotion la plus pure parcourir mon corps en voyant cette version animée de l’arc qui est sans doute le plus sentimental du jeu.

L’épisode se déroule donc dans une version alternative de CLANNAD où Tomoya s’est rapproché de Tomoyo et non de Nagisa. D’ailleurs vous ne verrez absolument aucun autre personnage de la série si ce n’est Sunohara. C’est toujours aussi bien animé, toujours aussi fort, et KyoAni a réussi le pari insensé de condenser plusieurs heures de jeux en 24 minutes. Bien qu’on aurait pu souhaiter 2 épisodes au lieu d’un histoire d’étaler un peu plus le tout, on ne peut déjà qu’être heureux du travail réalisé pour cet épisode. Au chapitre des regrets également, il manque la scène de pelotage dans la salle de classe (où Tomoya glisse sa main sous l’uniforme de Tomoyo qui se laisse faire bien volontiers) ainsi que celle du baiser au moment de l’annonce du résultat des elections. Mais bon, KyoAni sait se faire pardonner.

Tomoyo aurait dû être l’élue de CLANNAD, pas Nagisa. La vie est injuste parfois.

MaOTD #208

Pour ce début de semaine, on va attaquer très fort avec ce pack de 3 Meido pour la modique some de 79 999 Maid Points.

Ah oui c’est cher, mais vous avez quand même là un produit très populaire dont la demande est difficile à satisfaire: le moe blob, les deux soeurs jumelles (avec possibilité de twincest) et surtout les cuisses délicieuses de Kyou.

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Tout de suite, je vous sens prêts à sortir votre chéquier…

I’m hit! I’m hit! #11

Rien de mieux qu’une dose intense de Tomoyo, Kyou et Nagisa pour fêter l’annonce de la seconde saison de CLANNAD.

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Mais comme je sais que vous en voulez plus, je vous offre une image qui risque d’en tuer plus d’un.

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Les "I’m hit! I’m hit!" de Meido-Rando TUENT. Je devrais en faire un T-shirt tiens

Anime Catch Up – Avril 2008

Bon on est pas encore en Avril mais presque!

Beaucoup de séries se terminent en rpévision de la nouvelle saison et il est l’heure de faire un petit point sur ce que je regarde en ce moment et sur les séries dont j’ai parlé ici et comment elles se sont développées.

L’absence de post d’envergure en ce moment sur Meido-Rando témoigne d’un certain manque de temps et de mon dévouement à Haruhi.fr qui malgré la concurrence hyper rude (haha) parvient à grossir petit à petit. Si vous êtes fans de la Déesse Toute Puissante, venez!

Il y a deux autres raisons aussi: La première, c’est que je fais le deuil de Teri, mon idol qui a dit au revoir à ses fans la semaine dernière. Depuis je n’arrive plus à allumer ma 360 japonaise, car je sais qu’elle ne sera plus là, et que je n’en aimerai jamais une autre de la même façon. Mais ça me passera, je suppose.

Le deuxième deuil concerne Mikuru, l’une de mes NAS, c’est à dire serveurs de fichiers en réseau. Pendant une mise à jour de firmware banale, elle a violemment planté comme une otarie bourrée à la bière et le résultat est bien celui que vous l’imaginez: impossible de la démarrer. La bonne nouvelle, c’était que les disques durs étaient sains et saufs et j’ai pu les mettre dans sa remplaçante, Tomoyo! Elle est d’ailleurs encore en train de vérifier la cohérence de son RAID 5 à l’heure où j’écris ces lignes.

Allez, on est partis!

  • They are my noble masters : Malgré un début vraiment pas fameux, la série se démarque petit à petit par des personnages rigolos et plaisants, avec une alternance entre développement de personnages et scènes loufoques. Bon c’est loin de casser trois pattes à un canard mais ça reste regardable quand on a envie de se débrancher le cerveau.
  • Spice and Wolf : La série n’a pas failli à ses promesses et nous délivre ce qu’on attendait d’elle, ni plus ni moins: une Horo absolument charmante, une intrigue basée sur le commerce, un monde moyen-âgeux plutôt bien construit, et encore plus de Horo. La série s’est conclue de façon satisfaisante pour moi, même si on en aurait aimé plus.
  • Sketchbook : Ca aurait du me plaire, une série tranquille avec des chats, mais j’ai vraiment du mal avec le dessin (de l’anime hein!) et au final je n’ai aps accroché après 3 épisodes, alors que pourtant j’ai bien aimé Aria. Allez comprendre.
  • Love Get Chu : Mon dieu les fansubbers n’ont pas abandonné cette série. Anime de seconde zone, Love Get Chu est cependant plaisant à regarder et si comme moi vous êtes fans de seiyuu vous ne pourrez qu’apprécier son univers.
  • Kimikiss Pure Rouge : Je me suis endormi devant. Si si, j’ia même matté le dernier tiers de la série en diagonale pendant que je faisais à manger. C’était juste super lent quoi. C’est pas que la série aurait mérité moins d’épisodes, mais peut-être un peu plus d’action. Ca reste quand même super plaisant pour peu qu’on aime les histoires d’amour. Au moins le fait qu’il y ait trois intrigues à suivre était très original.
  • H2O Footprints in the Sand : H2O pour moi a très bien démarré: les auteurs ont définitivement bien cerné l’attitude d’un aveugle dans un milieu hostile et Takuma se déplaçait de façon crédible avec sa canne blanche (j’en sais quelque chose.). Il y avait plein de petits détails, et malheureusement à la fin du premier épisode il regagne la vue. WTF général bien sûr, surtout que le reste de la série est très peu intéressant hormis le background du village. Takuma s’est alors transformé en héros de harem tout à fait banal, jusque vers la fin de la série: dés l’épisode 9 on sent en effet que quelque chose se trame et la fin de la série vous entraînera de WTF en WTF jusqu’à pousser un hurlement "MAIS QUELLE CONNE!" en plein visionnage. Bref, si les animes avec un peu de fantastique et de sentiments vous intéressent, vous pouvez regarder H2O tranquillement. Un peu comme Myself Yourself en moins bien animé, j’en garderai quand même un souvenir correct.
  • Gundam 00 : Hahahahahahahahahahaha… HAHAHAHAHAHAHA! Pardon mais dans ma tête, je suis en train de me demander quelle série était la pire entre les récentes productions de Sunrise. D’ailleurs j’en ai fait le sondage pour les deux semaines à venir alors lâchez-vous. Que dire sur Gundam 00? Tout d’abord que ce n’est pas parce que la série est exceptionnellement nulle que je n’en ai pas parlé, mais je n’arrive pas à me mettre à parler d’une série Gundam et pondre un article dessus. Tout ce que j’ai à dire c’est que Sunrise a décidé de faire des personnages au chara-design plutôt bon mais de leur mettre des personnalités de merde. A part Lockon, Setsuna est mou et détestable et ne sait que dire son nom, Hallelujah est schyzophrène et Tieria n’arrête pas de se plaindre et de jouer le trap. Si vous ajoutez à cela des factions trop nombreuses et inintéressantes, le fait que "Gundam Meister" me fasse faire des cauchemars de Mai Otome, des rebondissements ridicules, des appareils de flotaison prêts à déborder de leurs vêtements (Si si, les seins de Sumeragi)… Il n’y a guère que Felt, Christina et Ms. Wang pour sauver cette série. Sunrise, je ne vous salue pas.
  • Clannad : Je garde bien évidemment le meilleur pour la fin: contrairement à Kanon, une autre histoire de Key adaptée en anime par Kyoto Animation, Clannad a sû garder un dynamisme et des personnages fort attachants qui ne disparaissent pas au fur et à mesure que les arcs se terminent. Même Nagisa n’était pas trop détestable mais la vraie révélation de cette série c’est bien entendu Tomoyo ! Et les cuisses de Kyou ! Et la scène du local de sport! Et la pièce de théatre ! Et le récital de violon ! Et les hit combo de Tomoyo ! Et Tomoyo en ours ! Et les ‘Dozo! Voici une étoile de mer !’ Et le match de basket ! Et… ah, chaque épisode de Clannad avait son petit moment sympa, limite épique, qui a sans doute rendu la série très populaire. Elle rejoint sans conteste avec Mahoro, Haruhi, Lucky Star et REC entre autres, mon panthéon des séries. La fin, elle était très satisfaisante, et l’annonce récente de la seconde saison qui reprendra la partie la plus intéressante du Visual Novel n’est pas pour déplaire. Je me demande néanmoins comment ils vont gérer les différentes routes cette fois.

10 concepts sous-exploités par les animes romantiques

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Cet article sera intégralement illustré avec des images de Tomoyo. Ne posez pas de questions.

Je vais tenter de vous proposer des idées qu’on ne voit pas si souvent que ça dans les animés romantiques ou de type harem. Bien sûr, vous trouverez sûrement des séries à me citer, mais dans le titre de cet article, il y a le mot sous-exploité. Je ne vous ferai pas l’affront de vous renvoyer à sa définition. On commence donc tout de suite par…

Le Héros Handicapé

Déjà exploité par H2O

Il n’est que trop rare de voir le héros d’un animé romantique avoir un problème autre que sentimental. Dans le cas de H2O notamment, le héros commence la série aveugle, mais malheureusement ne garde pas cet état très longtemps. Toujours est-il que pour des haremettes, cela change tout, et puis le héros ne se retrouve pas en position de force, pour changer. Je pense que l’animé aurait clairement gagné en intêret si le héros était resté aveugle (mais d’après les récents épisodes on dirait qu’il va perdre la vue de nouveau). Et sinon dans Myself Yourself, le héros est un dépressif.

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Epilogue & After Story

Déjà exploité par CLANNAD et Love Hina, ainsi que quelques autres séries

Vous n’en avez pas assez, vous, que l’histoire se conclue sur le choix d’une haremette par le héros ou bien sur une confession? Ils sont trop peu à réellement parler de "l’après" dans un couple. Comment les autrent voient-ils le couple, comment la vie ensemble se déroule, les voir se bécoter tranquillement dans un coin, et éventuellement se marier, se séparer peut-être, ou avoir des enfants… C’est personellement quelque chose que j’apprécie beaucoup: voir comment les personnages grandissent, évoluent, et savoir quel vie ils vivent.

L’héroine enceinte (accidentellement)

Déjà exploité par CLANNAD, School Days et quelques fanfics sans intêret sur Evangelion et Love Hina.

Note pour plus tard: Breveter cette idée.

Ca ferait une super idée d’anime non? Non? Vous trouvez pas? Imaginez deux secondes que le héros mette accidentellement enceinte l’une des haremettes, ça serait un joyeux bordel, non?

La différence d’âge

Déjà exploité par Onegai Teacher et Toshiue no Hito

Trop rarement utilisé, il faut savoir qu’au Japon la différence d’âge peut compter pour beaucoup dans une relation et qu’elle peut la rendre difficile. Il suffit de juste quelques années, hein. Le cas de Onegai Teacher est peut-être le mieux exploité de ceux que je connais, où les deux personnages ont appris à s’apprécier alors qu’au départ leur relation n’était que de circonstance. Toujours est-il que dans la majorité des animés romantiques et de harem, vous verrez trop rarement le héros finir avec une personne plus agée, même si cette route est possible dans les versions jeu vidéo de la plupart des harem.

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Le sexe au service de l’intrigue

Déjà exploité par REC… et c’est a peu près tout. Allez, on va être gentils et rajouter Kimi ga nozomu Eien, Nana et School Days.

On nous explique parfois qu’au Japon on livre plus facilement son corps que son coeur à autrui, mais dans les animes il n’en est rien. Trop rares sont les histoires où le ou les couples ne s’engagent pas dans des relation sexuelles, même sous-entendues. Et qu’on ne me fasse pas crorie que les lycéens ne font pas ça, je ne vous croirai pas. Le meilleur cas reste REC où c’est en couchant ensemble que le couple se crée.

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La possibilité d’un amour lesbien ou homosexuel

Déjà exploité par Myself Yourself, Kannazuki no Miko, Strawberry Panic, Marimite…

Plus souvent considéré comme du fanservice plus qu’autre chose, il est très rare de voir deux protagonistes du même sexe réellement tomber amoureux l’un de l’autre. C’est quand même terrible dans un monde comme le nôtre où ces sentiments se développent parfois plus facilement qu’on en voie pas plus, finalement, dans les animes. Ca doit être encore trop tabou, sauf quand bien sûr il s’agit d’en faire du fanservice. L’exemple le plus pertinent qui me vient à l’esprit reste Hoshino de Myself Yourself, mais je viens de vous spoiler grave, en fat.

Pour me faire pardonner, je vous envoie sur un très vieux post rigolo de Meido-Rando: Des animes et des vaches.

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Un environnement futuriste ou heroic fantasy.

Déjà exploité par presque rien en fait

Je n’ai aucune idée de série, en fait, mais avez vous déjà pensé à un anime romantique qui se déroulerait dans un monde heroic fantasy? Voire futuriste? Les animes dans ces mondes font plus souvent preuve d’action ou d’aventure avec des éléments romantiques, mais imaginer l’histoire d’un harem dans un village heroic fantasy… Avec la serveuse de la taverne, la prétresse du coin, une princesse, etc.

Des mechas?

Déjà exploité par Vandread et le petit clip spécial sur les DVD de Kimi ga Nozomu Eien

Imaginez une série Harem avec des mechas en arrière plan et qui ne se focaliserait pas sur l’action mais sur la romance. Oui bon, Vandread a essayé, et ceux qui me parleront de Gundam SEED pourront aller se recoucher. J’imagine très bien un combat de mechas entre les deux filles de la troupe pour savoir qui aura le droit de cuisiner un bento pour le héros.

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La lutte des classes

Déjà exploité par Emma et eventuellement quelques animes hentai.

Vous savez déjà de quoi je vais parler. Oui, le héros ne s’éprend jamais d’une meido en régle générale. Une meido est là pour le fanservice (et dans fanservice il y a le mot service) la plupart du temps, pas pour que le héros tombe amoureux d’elle. Un peu de la même manière que la différence d’âge, mais je suis sûr qu’une version moderne d’Emma aurait du succès. J’en achèterais des wagons entiers. En parlant de meido d’ailleurs, j’ai découvert la Nippon Meido Association grâce à un article de Alafista sur les meidos de Akihabara qui se font rembarrer par la Police en plein dimanche. Sûrement un coup des adorateurs de lycéennes qui voient leur popularité baisser d’année en année à cause des meido. Mais je m’égare.

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Y’a pas que l’école dans la vie

Déjà exploité par REC, Love Get Chu! et d’autres rares séries

Bien que je n’aie rien contre les superbes uniformes de lycéennes que l’on trouve parfois dans les animes, ça ne vous est jamais arrivé de penser que peut-être une histoire de harem dans le milieu hospitalier, dans une maison d’édition de manga, ou que sais-je encore, ça serait une bonne idée non? Il y a bien sûr eu quelques précédents notables. Dans le cas de REC la romance se joue entre adultes mais qui ne travaillent pas forcément dans le même bureau. Bref, le lycée est peut-être le moment le plus propice de la vie pour la romance, mais n’oublions pas que nombre d’adultes sont toujours célibataires…

Et c’est ainsi que ce termine ce patit article sur mes idées pour révolutionner le monde des animes romantiques. Ouais je sais, y’a du boulot quand on voit les productions actuelles.

P.S.: Un p’tit cadeau

Résultats du sondage CLANNAD

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D’habitude je ne poste pas vraiment les résultats d’un sondage, mais ils étaient d’une très grande importance cette fois.

Alors, quelle haremette de Clannad préférez-vous? J’avais inclus Ryou à l’époque pour l’attention qu’elle porte au héros même si elle fait partie des personnages secondaires au générique. Cependant on dirait quand même que le public ne l’aime pas…

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Voici les résultats:

  • Kyou: 46 voix (34%)
  • Tomoyo: 34 voix (25%)
  • Kotomi: 28 voix (21%)
  • Nagisa: 21 voix (16%)
  • Ryou: 6 voix (4%)

Total voix : 135

Je sais vraiment pas ce qui fait que Kyou soit si populaire alors que Tomoyo-sama est beaucoup plus originale et intéressante et tout et tout (et son arc est absolument génial). Ca doit être à cause de la "délicieuse viande de cuisse"

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C’est vrai quoi, Kyou n’est rien qu’une tsundere, c’est tout! Elle n’a a aucun mérite par rapport à Tomoyo-sama qui elle au moins sait se retirer avec grâce d’une compétition amoureuse!

Enfin, deuxième place, et devant "Are you a bully?" c’est déjà pas si mal.

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Aaaah, Tomoyo-sama en miko…. :3

CLANNAD et son visual novel

Cet article va vous spoiler la route de Tomoyo dans le jeu Clannad, vous êtes prévenus. Si toutefois vous vous contentez de l’anime, alors lisez.

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Mais avant de commencer à parler de CLANNAD, dont la version anime passe en ce moment et que je vous ai présentée il y a peu, il est intéressant de revenir sur ce qu’est un visual novel et pourquoi certains les trouvent si intéressants.

La plupart du temps on associe un jeu japonais comme étant un "jeu de drague" voire carrément un jeu hentai, alors qu’un visual novel se situe très loin de ça.

Le date game (jeu de drague) propose bien souvent quelques choix limités dans l’histoire et se repose sur les choix que le joueur fait quant à l’emploi du temps de son personnage. Selon l’endroit et le moment où le personnage se trouve et ses statistiques, il déclenchera des évènements dans le système du jeu et pourra peut-être gagner le coeur d’une des haremettes. C’est le cas de Bloody Bride testé sur ce même site il y a un an et demi.

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Le visual novel quant à lui fait la part belle aux choix d’embranchements à effectuer dans une histoire. Le joueur suit une aventure et doit faire des choix de temps à autre qui influeront sur les personnages qu’il rencontrera et leur réaction à son égard. Parfois complexe, cet arbre de choix demandera quelques pirouettes afin de voir toutes les scènes et complèter une "route". Une route est un embranchement de l’histoire duquel on ne peut plus dévier une fois embarqué dedans. Les choix alors proposés le long de cette route influeront soit sur ces détails, ou soit sur le succès de cette route, mais une fois que la route est prise, on ne peut plus changer de route. Comme je le disais, certains VN comme CLANNAD exigeront que vous complétiez la route d’un personnage avant de faire celle d’un autre car leurs histoires s’entremèlent, et cet enchaînement provoquera le succès des deux routes en même temps.

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Les eroge, ou erogame, sont bien entendu des jeux hentai, à caractère érotique ou pornographique. Parfois cela apporte quelque chose au scénario, mais parfois cela n’apporte strictement rien, à part bien sûr du plaisir au joueur. L’acte sexuel conté comme dans un livre érotique (avec les voix et les images fixes en plus) permet parfois de s’attacher encore plus au personnage que l’on courtise. Lorsque les eroge sont adaptés sur d’autres supports, les scènes hentai sont parfois retirées et le script édité pour contourner cela, ce fut le cas de Eve Burst Error, par exemple.

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Eve Burst Error, justement, fut mon premier visual novel à proprement parler. Sorti sur Saturn puis sur PC, il a subi sur PC une véritable boucherie qui lui a retiré toutes ses scènes H. Il n’en restait plus que des sous-entendus un peu gras et des blagues sur Bill Clinton (voilà ce qui arrive quand on laisse trop de liberté à des traducteurs anglais). Pesant 3 CDs et bénéficiant de voix tout du long et pour tous les personnages ou presque, Eve Burst Error proposait un concept novateur: on jouait en fait deux personnages bien différents et assez éloignés: Kojiroh un détective eternellement fauché et Marina, une agent secret au service du gouvernement japonais. L’un devait chercher un tableau volé et l’autre protéger la fille d’un ambassadeur d’un pays du moyen-orient. Au départ les scénarios sont très éloignés mais on pouvait changer de personnage en cours de route à tout moment et effectuer certaines actions avec l’un des personnages débloquait l’histoire de l’autre indirectement. Un excellent thriller qui m’a énormément plu à l’époque grâce à son scénario très touffu. J’en avais même prévu une fanfiction qui n’a (hélas?) jamais vu le jour.

Mais revenons à nos moutons…

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Un visual novel est donc comme son nom l’indique, plus un roman visuel qu’un jeu. On passe le plus clair de son temps à lire du texte et à écouter les voix des personnages auxquels on fait face. Du même style qu’un livre dont on est le héros, on pourra choisir son nom et prénom (même si les personnages diront forcément le nom du héros initial lorsqu’ils parleront de vive voix) et les choix parfois assez difficiles qu’on aura à faire. Fort heureusement il existe quelques mécanismes fort bienvenus pour aider le joueur. Le premier est bien entendu la sauvegarde et le chargement à tout moment du jeu, ou bien la possibilité de passer une scène que l’on a déjà vue. Le texte reprendra sa vitesse initiale dés qu’un bout de texte différera de ce que l’on a déjà vu, ce qui peut arriver si l’on varie ses choix d’une partie à l’autre. Il y a en effet des choix dits "essentiels" qui influent directement sur la route à prendre ou celle en cours, et des choix bénins qui n’affectent que des dialogues.

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La force du visual novel se situe dans sa mise en scène. Si vous êtes capables d’apprécier un bon livre, un visual novel vous apportera les mêmes sensations mais améliorées par la voix et l’image. Voir les réactions sur le visage d’un personnage ou entendre l’intonation de sa voix compte énormément pour se plonger dans l’ambiance. Pour peu que l’on ait un personnage que l’on apprécie plus que les autres, le plaisir d’effectuer sa route sera décuplé par le fait que l’on joue toujours du point de vue du personnage. Il y a donc une implication du joueur qui se construit au fur et à mesur que l’on progresse. Le héros de ce genre de jeux est bien souvent assez neutre et sans caractéristique spéciale afin que le joueur puisse s’y identifier plus facilement, mais parfois les développeurs tentent des choses différentes pour les besoins du scénario.

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CLANNAD est une histoire de lycéens, certes comme on en voit souvent, mais qui nous propose des persos très attachants et originaux. Au delà de l’aspect romantique, dans CLANNAD chaque personnage féminin a un problème intérieur uque le joueur devra résoudre. Ce problème n’apparait pas au premier abord et c’est au joueur de le découvrir. L’anime a réussi le tour de force de nous expliquer plusieurs histoires en même temps: celle de Nagisa, de Fuko, de Kotomi ou de Tomoyo mais sachez que vous ne pourrez en explorer qu’une par partie dans le jeu.

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Si on devait parler des différences entre l’anime et le jeu, on pourrait se dire que Kyoto Animation ne s’est pas foulé, car ils ont repris des tas de situations du jeu. Pourtant on doit plutôt voir cela comme une adaptation fidèle et dynamique qui nous fait parcourir plusieurs routes (plusieurs arcs en fait) à la fois. Dans le jeu, une fois une route enclenchée, l’interaction entre le héros et les différents personnages se trouve limitée au strict minimum. Le héros ne va interagir qu’avec le personnage qu’il a choisi ou presque.

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Dans le cas de Tomoyo, puisque au cas où personne ne l’aurait remarqué, il s’agit de mon personnage préféré, il va falloir l’aider à devenir présidente du conseil des étudiants afin qu’elle réalise le but qu’elle s’est fixée en entrant dans cette école. Seulement voilà, quand deux êtres marchent dans des directions opposées, une relation amoureuse est difficile, et c’est le héros qui ira rompre le premier, malgré que la romance était bien engagée. Mais Tomoyo fera le pas suivant pour revenir vers lui une fois sa mission accomplie, même si elle se sera aperçue qu’elle a manqué huit mois de sa vie, huit mois de sa vie avec celui qu’elle aime.

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Tomoyo est un personnage très intéressant. Elle parle calmement, met un point d’honneur à se comporter comme une fille, et essaye de se racheter une virginité après avoir vécu comme une délinquente au collège et avoir semé la terreur dans son lycée. Ses motivations au départ un peu obscures sont en fait très louables, mais si vous avez vu l’épisode 18 de CLANNAD l’anime, vous savez sans doute de quoi je parle. Sa façon de traiter le héros une fois qu’ils sont ensemble est d’ailleurs assez originale et mignonne. Loin de l’archétype de la tsundere habituelle, on sent dés le début qu’elle ne nourrit aucune agressivité particulière pour le héros ou Sunohara malgré tout ce qu’elle lui fait subir.

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Les visual novel en général proposent bien souvent de meilleures histoires, romantiques ou non, que des animes tirés de manga, notamment grâce à l’absence de ‘fillers’, ces épisodes ou ces pans de l’histoire qui ne servent strictement à rien. Dans un visual novel, on va droit au but, toute parole a une répercussion sur les relations entre les personnages et on a pas l’impression de perdre son temps (sauf avec Sunohara dans CLANNAD, mais c’est plus pour l’humour.).

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Pour ceux que ça intéresse donc, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour apprécier CLANNAD en anglais si vous cherchez bien sur Hongfire. Les fans ont en effet traduit le jeu presqu’entièrement et crée un patch de voix qui les ajoute à la version PC qui initialement n’en bénéficiait pas. A noter également que les voix du jeu sont les mêmes que celles de l’anime, ce qui aide beaucoup à apprécier les personnages.

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CLANNAD le jeu, mais aussi l’anime, aura réussi à me faire pleurer à plusieurs reprises (notamment dans l’anime lors de la fin de l’arc de Fuko). La série entre ansi dans mon panthéon et je me demande bien laquelle de mes futures machines va hériter du nom "Tomoyo".

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D’ailleurs j’ai même déjà acheté ça, et j’attends patiemment qu’elle arrive à mes côtés, hohohoho… En parlant de cette figurine d’ailleurs, Raton-Laveur m’a fait remarquer qu’elle portait des chaussons Pedobear… Que voulez-vous, c’est de Raton-Laveur dont on parle. 🙂

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Et ceci mes amis, est la récompense qu’on obtient après avoir complété la route de Tomoyo a trois heures du matin alors qu’on a une grosse grippe et qu’on est fiévreux et qu’on passe le plus clair de son temps à se moucher. Mais les visual novel sont très addictifs, quand on parcourt la route de son personnage préféré!

(Cet article aidera peut-être Tomoyo à remonter dans le sondage à gauche, là… Au passage, utilisateurs de Linux, la dernière version de Flash sortie ces dernières semaines permet enfin d’apprécier le sondage en question, propagez donc la bonne nouvelle et mettez votre plugin Flash à jour.)

Clannad

Je dois vous avouer quelque chose. Bien que beaucoup ici pensent que j’adore les anime harem, ce n’est pas vraiment le cas. Bien sûr ce genre me plaît, mais il faut quelque chose pour réellement m’accrocher. Des personnages intéressants seront nécessaire, et pas seulement pour leurs physique parfaits.

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Il se trouve que Clannad est issu de l’imagination des gentils bonhommes du studio Key. Le studio Key a qui l’on doit notamment Air, et Kanon, plus connu déjà. Kanon m’avait relativement plu même si je le trouvais sacrément lent à bien des moments, et Air ne m’a tout simplement pas attiré. En l’occurence, je me suis méfié de Clannad.

Mais comme d’habitude, mon entourage m’a soufflé "Tu devrais mater Clannad, c’est bien." et comme je suis un gentil garçon dans le fond, je les ai écoutés, et je me suis mis à regarder le début de la série sans trop de conviction.

Le premier truc qui choque, c’est quand même l’opening qui semble classique au premier abord, mais se montre bien plus entraînant qu’on ne le pense. Et comme d’habitude avec Kyoto Animation (responsables de Lucky Star et de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, pour les deux du fond qui hibernent) l’animation poutre totalement. La preuve en images:

Je reviendrai sur l’ending plus tard.

Clannad donc, sous ses airs de harem (après tout il est adapté d’un dating sim du même nom surti sur PC et PS2 quelques années plus tôt) cache des personnages très intéressants.

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L’histoire est celle de Tomoya Okazaki, un lycéen comme les autres, qui va faire la rencontre de Nagisa, une fille un peu bizarre mais pleine de bonnes intentions et qui va vouloir faire revivre le club de théatre de leur école. Tomoya est entouré d’autres personnages tout aussi charismatiques: Sunohara son meilleur pote qui aime se prendre de sevères dérouillées par Tomoyo, la reine de la baston de l’école qui essaye de devenir plus féminine…

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…ou de Ryou et Kyou, deux soeurs, l’une tendre et déléguée de classe, et l’autre une tsundere totale. Il y a bien d’autres personnages mais je ne vais pas vraiment en dire plus pour le moment histoire de vous laisser la surprise. Tout ce que je peux dire c’est que Clannad, à l’instar de ses ainés Kanon et Air, laisse une grande place au surnaturel.

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Cette adaptation de Clannad est donc signée KyoAni comme je l’ai dit précédemment, et c’est ce qui rend finalement cet anime a priori banal aussi bon. On sent la patte KyoAni rien qu’à la qualité de l’animation, du presque jamais vu pour une série de 26 épisodes, ce qui laisse augurer une orgie visuelle lors de la sortie de la seconde saison de notre déesse. L’humour est également plus présent qu’à l’accoutumée pour ce genre d’anime, et il m’est arrivé, au moins une fois par épisode, de faire pause pour éclater de rire, une attitude rare ces derniers temps. L’aspect comédie est surtout amené par Tomoya et sa façon d’embêter ses camarades, en particulier Fuko.

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Mais Tomoya a lui aussi ses problèmes, avec son père contre lequel il semble nourrir une certaine haine… Au vu des personnages déjà introduits et des premières petites révélations que j’ai pu découvrir lors des cinq premiers épisodes visionnés, je pense ne pas être au bout de mes surprises et j’imagine que tout comme pour Kanon, la série va être découpée en arcs se centrant sur différents personnages.

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Clannad est bien plus bourré d’humour qu’on ne le croit, et m’a rappelé à certains moments Lucky Star du même studio à ce niveau. On a cependant bien affaire à deux animes très différents, qu’on se le dise. Il n’empêche que Clannad est une véritable petite bombe visuelle.

L’ending est lui aussi d’excellente facture. Doux, mélodieux et saupoudré d’une épaisse couche de sucre, vous allez vous le repasser en boucle pendant un bon moment, c’est garanti.

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Clannad est a recommander à tous ceux qui trouvaient les animes harem lents et imbitables. Doté d’un humour recherché qui assure un rhythme sans grand temps mort au court des épisodes, et d’une histoire qui promet de vous faire rêver. Clannad me ferait presque penser que la magie existe encore en ce bas monde.

Anime Catch Up – Janvier 2008

C’est la nouvelle année, ça tout le monde le sait, et avec cette nouvelle année, de nombreux animes de l’an dernier se sont terminés. Le problème c’est que les nouveaux pour le moment ne m’attirent pas, si ce n’est Kimi ga nozomu Eien saison 2 (au sujet duquel je ferai un billet très prochainement).

Bref, est-ce que je deviens trop élitiste, trop exigeant, ou est-ce que la qualité globale des animes récents va en s’apauvrissant, ou alors peut-être tout simplement que de moins en moins de genre me plaisent. Où sont passés les animes de meido du début des années 2000? 😛

Bref je ne compte pas vous faire une liste d’awards super longue découpée en 13 millions de billets, mais un petit récapitulatif de ce que j’ai vu au cours de l’année et que je n’ai pas déjà dit auparavant sur Meido-Rando.

Allez, sans plus attendre… Attention ça va spoiler sévère sur une grande partie des séries concernées.

  • Code E  : C’est mou, c’est super trop trop mou. Au final je me suis endormi en milieu de série. Quel dommage, il y avait vraiment du potentiel dans cette série où l’héroine est une véritable petite bombe (éléctro-magnétique, bien sûr.). Ceci dit, dans le genre mou, le seul anime qui me vient à l’esprit était Ai Yori Aoshi (ou Bleu Indigo dans nos vertes contrées). Mais Ai Yori Aoshi, y’avait une meido dedans, et Ayako Kawasumi-sama aux commandes d’Aoi. Impossible de s’endormir devant, donc.
  • Clannad : Ca fait des mois que j’ai pris les fansubs sans les regarder. Oui c’est du Kyoto Animation, et alors? Ca excuse tout? 🙂
  • Genshiken 2 : On ne présente plus Genshiken. Après des OAV d’entre-saisons un peu à la ramasse niveau technique, on nous sert une saison 2 avec un opening sympatoche et plein de moments forts. Certains rétorqueront que l’anime, qui suit le manga hein, se focalise trop sur les petites choses de la vie que sur les péripéties otakiennes des personnages. C’est un choix, mais Genshiken reste fidèle à lui-même et à son scénario qui au moins progresse dans le sens du vent. Les personnages grandissent, doivent trouver un job, s’en vont, il faut trouver un président au Genshiken, tout ça sur un fond de création de doujinshi pour le Comiketfest. Ca se laisse bien évidemment voir avec beaucoup de plaisir. J’ai encore le dernier épisode à regarder, d’ailleurs.
  • Goshuushou-sama Ninomiya-kun : J’étais sensé aimer cet anime de harem, mais on dirait qu’il faut désormais beaucoup plus que des jolies filles dans un anime harem pour m’attirer (suis-je immunisé?). Je résume l’histoire: une espèce de clone de Mikuru blondasse débarque dans l’école du héros et semble attirer très fortement la gent masculine. Elle est en fait une succube qui a peur des hommes, ce qui est assez embêtant vous en conviendrez. Mais bien sûr, notre héros porte un Bracelet de Défense de Succube +2 de Bonne Facture et arrive à la toucher sans problème. Oui parce que pour que ça soit drôle, si un homme la touche il s’évanouit de fatigue. Un baiser d’elle et vous êtes mort, donc. Pour les suicidaires donc, vous pouvez directement sauter les préliminaires avec elle, un peu comme j’ai fait avec le reste de la série passé l’épisode 1. Rappellez-vous bien: Il n’y a qu’une seule et unique Mikuru.
  • Gundam 00 : Animation tip-top, opening excellent, des mechas, des personnages mystérieux… Tous les ingrédients pour un bon anime de Gundam sont réunis, et pourtant… Un peu comme Rosalys je trouve que l’anime se perd dans de la géopolitique de bas étage qui ne sert à rien si ce n’est nous empêcher d’admirer des combats de Mechas. Gundam SEED avait au moins trois fois plus d’action que cette version. Heureusement que Sunrise est un studio talentueux et qui sait ce qu’ilf ait (oui, c’était ironique) car ils savent garder l’attention de leurs telespectateurs avec l’équipage du vaisseau des héros possédant un tour de poitrine conséquent. Un peu trop peut-être. Sunrise, on ne nous a pas comme ça! (quoi que en fait je regarde toujorus dans l’espoir de voir Wang Liu-Min dans une de ses belles tenues.)
  • Gurren Lagann : Faire un billet sur cette série relève de l’impossible, ou de l’inconscience, c’est selon. On ne peut pas capturer l’essence de Gurren Lagann à travers des captures d’écran et du texte. Scénario excellent, animation excellente, personnages excellents, du grand Gainax comme on en avait plus vu depuis des lustres. Le premier épisode m’avait en fait laissé assez froid quant au reste de la série, mais j’étais loin de me douter à l’époque de ce que l’avenir nous réserverait. Un bon conseil cependant, récupérez toute la série d’un coup ou attendez tous les DVDs pour commencer. Vous ne voudrez pas vous arrêter.
  • Higurashi saison 2 : La saison 1 avait été assez marquante par son aspect anime d’horreur aux personnages dérangés et au mystère bien mystérieux. La seconde saison tente de lever le voile sur les nombreuses questions que l’on pouvait se poser, au prix de l’horreur justement. Là où chaque arc de la saison 1 nous laissait présager le pire, nous laissait entrevoir des scènes d’anthologie (arrachage d’ongles, utilisation non recommandée de batte de baseball…), la saison 2, elle, met plutôt l’accent sur le développement scénaristique. On y voit l’histoire et les raisons d’agir des méchants. Tout s’éclaircit comme un puzzle auquel on rajoute des pièces, et bien que la fin soit satisfaisante, on regrettera quand même la première saison qu’on regardait dans l’espoir de voir les personnages périr d’une façon encore plus horrible que la précédente. Le truc c’est que le studio d’animation a eu le temps de voir School Days et s’est dit que finalement, on ne pouvait pas faire pire, alors autant abandonner tout de suite l’horreur et passer au reste.
  • Kimikiss Pure Rouge : Rien de plus à ajouter par rapport à ma critique initiale. C’est toujours aussi sympathique à suivre malgré les grenouilles qu’on voudra étriper de temps à autre (si ce n’est pire.) Un excellent divertissement, en tous cas.
  • Lucky Star : De même que pour Gurren Lagann, il serait impossible de réellement rendre justice à Lucky Star qui fut pour moi l’une des meilleures séries de l’année. Techniquement pas irréprochable, la série avait cependant ce petit quelque chose qui me donnait envie de voir un épisode chaque semaine. Raton-Laveur résume quand même plutôt bien ce que je pense de la série dans ses Tanuki Awards 2007. Lucky Star est une série pleine de référence mais qui a su créer les siennes avec le spectacle de pom-pom girls (bien que prévisible connaisant Kyoto Animation), ou le passage super émouvant avec le fantôme de la mère de Konata. C’est le genre de moments mémorables pour lesquels je peux reregarder une série entière.
  • Minami-ke : Haruka-nee-sama est géniale, mais ça on le savait déjà avec les premiers épisodes. Minami-ke ne se perd pas trop en grands mystères ou en histoire dont il n’a pas besoin. Minami-ke détend, Minami-ke est une tranche de vie humoristique qui ne joue pas sur tous les tableaux à la fois et fait ce qu’on lui demande. Et il le fait bien.
  • Myself; Yourself : C’est une série qui aurait mérité un développement plus long. On sent bien que tout a été expédié rapidement et la fin, ou plutôt son épilogue, tombe un peu comme un cheveu sur une soupe. Un peu comme si on nous avait tronqué 14 épisodes d’un coup. On a frôlé le School Days, quand même, c’est dire le tournant qu’a pris la série sur sa seconde moitié.
  • School Days : L’anime était à chier et la seule raison de sa popularité fut la fin que tout le monde attendait de voir. Sans compter le "Nice boat" qui a fait le tour de l’otakuverse comme un "USO DA!" de Rena dans Higurashi, la fin a été assez magistrale. Monstrueuse et magistrale. La consternation m’a gagné lorsque Darksoul me revela la fin de l’anime qu’il avait regardé en raw, avec les phrases clé et tout et tout. On s’attendait à n’importe quelle fin et on a eu un mix de toutes les fins du jeu, en pire. Comme prévu donc, School Days réussit à choquer et est déconseillé aux âmes sensibles malgré son graphisme attrayant. De toutes façons c’est un anime déconseillé tout court. A la limite, le dernier épisode peut être visionné tout seul rien que pour la sublime dose d’horreur qu’il injectera dans votre cerveau.

Il me reste Zero no Tsukaima 2 et Shakugan no Shana 2 à voir, mais je les regarderai une fois tous les épisodes en main.