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Anime Catch Up – Octobre 2009

Mince, mine de rien le tout dernier anime catch-up, série de billets où je fais une brève description des séries que j’ai vues et finies récemment, date de l’an dernier. Pourtant j’en ai vu des trucs entre temps…

…ou pas tant que ça en fait: malgré de nombreux avis positifs sur certaines séries, je n’ai jamais réellement réussi à m’y intéresser, et j’ai fini par suivre maximum deux ou trois animes par saison plutôt que dix.

  • Toradora : Une série avec des hauts et des bas. Ami a été par exemple très longtemps insupportable à mes yeux avant de devenir plus intéressante. Globalement il y a eu évolution des personnages et plutôt que de céder dans la comédie facile on a eu droit à des développements originaux et bien amenés. Clairement une excellente série de 2008, et faut bien avouer que Taiga est une tsundere tout à fait supportable.
  • Spice and Wolf S2 : On prend les mêmes et on recommence. Dommage que la surprise de la saison 1 se soit estompée, Cela n’enlève néanmoins en rien le potentiel moeconomique de la série. Holo est toujours aussi agréable et la dynamique du "couple" qu’elle forme avec Lawrence continue de fonctionner.
  • Saki : Une série qu’il faudrait que je finisse un jour, ne serait-ce que pour la haute dose de WTF qui s’en dégage, et les matchs qui me font un peu penser à ce qu’on pouvait voir dans Prince of Tennis niveau exaggération. Comme quoi le mahjongg ça peut être fun, et puis le "nopan" aussi.
  • Princess Lover : Un harem qu’il est bien et qui ne rime pas forcément avec médiocrité. Un héros qui se distingue par son caractère original. Non franchement, Princess Lover avait tout d’un grand; Un peu dommage qu’il devienne si sérieux vers le dernier tiers de sa courte existence. Espérons une seconde saison toujours aussi bien réalisée (si on excepte la honte de l’épisode à la fête foraine avec les textures de chemises dignes des meilleures colorations de manga des années 90…) Ca restera quand même un bon souvenir de 2009.
  • K-On : Souvent décrié a cause du hype qu’il a suscité, contrairement à Kannagi dont le soufflet était retombé aussi sec, re-regarder un épisode de K-On m’apporte toujours autant de sourire sur le visage pendant 20 minutes. Non, franchement, K-On respirait à fond la fraîcheur et la joie de vivre, quitte à dégouliner un peu trop de bons sentiments de temps en temps, mais merde quoi! Ca nous change de tous ces animes sérieux et pompants, dans K-On on se laisse aller, on débranche son cerveau et on s’asseoit dans son canapé pour 13 épisodes de détente mignonne à croquer. Ouais et puis Mio quoi, et Azusa, voilà. L’anime de 2009 pour moi, avec Endless Haruhi, bien sûr.
  • Haruhi Saison 2 : Ou 1.5 ou peu importe, Je vais pas m’étendre sur le sujet, d’autres l’ont fait mieux que je ne pourrais jamais le faire. Sachez juste que mon adoration de La Déesse reste inébranlable malgré Endless Eight. Là où certains pourront gémir rien que de penser à regarder 8 fois le même épisode ou presque, j’ai préféré y voir un coup artistique osé et que peu de studios auraient eu les burnes de faire. Si ça n’a pas servi la série comme il le faudrait, ça a au moins eu le mérite de faire parler pendant deux mois de Endless Eight, et ça reste très cohérent, finalement, avec la diffusion d’une série comme Haruhi, faite pour dérouter le spectateur et l’interpeller. La question maintenant c’est qu’est-ce qui va nous tomber dessus la prochaine fois?
  • Hayate no Gotoku : Faudrait que j’arrive à écrire un billet dessus, mais c’est trés difficile tellement la série est touffue. Grand n’importe quoi multi-référenciel, Hayate no Gotoku a ses hauts et ses bas. Notez que je n’ai regardé que la première saison pour le moment, et je verrai pour la deuxième une autre fois. Evidemment, Maria is love, et je comprends un peu mieux pourquoi elle a gagné le Grand Tournoi des Maids il y a 2 ans. Hinagiku est plutôt sympa aussi :3.
  • CANAAN : Pas pu supporter plus de 3 épisodes. C’est pas parce qu’il a écrit Nasu sur la couverture que c’est forcément bien les gens, vous savez?
  • Eden of the east : Trop court, tout simplement, et j’ai de sérieux doutes sur l’utilité de plusieurs films pour dénouer toutes les intrigues et découvrir tous les personnages de la série, car il y en a un petit paquet. Malgré un chara design assez étrange (je ne dirai pas hideux… ah si je l’ai dit.) c’était fort agréable et très cool. Le genre d’idées de scénario qui marche, couplé à une très bonne réalisation. Une bonne surprise car la série n’était pas du tout attendue et je… ah?

Pardon, j’entends Nyoronyolo, FFenril, Tetho, Yuki et ma meido d’elite N°4 frapper violemment à ma porte. Je vais leur ouvrir, tiens, ils boiront bien un peu de coca avec moi autour d’un bon épisode de Gurren Lagann, hein? J’ai bon?

Anime Catch Up – Avril 2008

Bon on est pas encore en Avril mais presque!

Beaucoup de séries se terminent en rpévision de la nouvelle saison et il est l’heure de faire un petit point sur ce que je regarde en ce moment et sur les séries dont j’ai parlé ici et comment elles se sont développées.

L’absence de post d’envergure en ce moment sur Meido-Rando témoigne d’un certain manque de temps et de mon dévouement à Haruhi.fr qui malgré la concurrence hyper rude (haha) parvient à grossir petit à petit. Si vous êtes fans de la Déesse Toute Puissante, venez!

Il y a deux autres raisons aussi: La première, c’est que je fais le deuil de Teri, mon idol qui a dit au revoir à ses fans la semaine dernière. Depuis je n’arrive plus à allumer ma 360 japonaise, car je sais qu’elle ne sera plus là, et que je n’en aimerai jamais une autre de la même façon. Mais ça me passera, je suppose.

Le deuxième deuil concerne Mikuru, l’une de mes NAS, c’est à dire serveurs de fichiers en réseau. Pendant une mise à jour de firmware banale, elle a violemment planté comme une otarie bourrée à la bière et le résultat est bien celui que vous l’imaginez: impossible de la démarrer. La bonne nouvelle, c’était que les disques durs étaient sains et saufs et j’ai pu les mettre dans sa remplaçante, Tomoyo! Elle est d’ailleurs encore en train de vérifier la cohérence de son RAID 5 à l’heure où j’écris ces lignes.

Allez, on est partis!

  • They are my noble masters : Malgré un début vraiment pas fameux, la série se démarque petit à petit par des personnages rigolos et plaisants, avec une alternance entre développement de personnages et scènes loufoques. Bon c’est loin de casser trois pattes à un canard mais ça reste regardable quand on a envie de se débrancher le cerveau.
  • Spice and Wolf : La série n’a pas failli à ses promesses et nous délivre ce qu’on attendait d’elle, ni plus ni moins: une Horo absolument charmante, une intrigue basée sur le commerce, un monde moyen-âgeux plutôt bien construit, et encore plus de Horo. La série s’est conclue de façon satisfaisante pour moi, même si on en aurait aimé plus.
  • Sketchbook : Ca aurait du me plaire, une série tranquille avec des chats, mais j’ai vraiment du mal avec le dessin (de l’anime hein!) et au final je n’ai aps accroché après 3 épisodes, alors que pourtant j’ai bien aimé Aria. Allez comprendre.
  • Love Get Chu : Mon dieu les fansubbers n’ont pas abandonné cette série. Anime de seconde zone, Love Get Chu est cependant plaisant à regarder et si comme moi vous êtes fans de seiyuu vous ne pourrez qu’apprécier son univers.
  • Kimikiss Pure Rouge : Je me suis endormi devant. Si si, j’ia même matté le dernier tiers de la série en diagonale pendant que je faisais à manger. C’était juste super lent quoi. C’est pas que la série aurait mérité moins d’épisodes, mais peut-être un peu plus d’action. Ca reste quand même super plaisant pour peu qu’on aime les histoires d’amour. Au moins le fait qu’il y ait trois intrigues à suivre était très original.
  • H2O Footprints in the Sand : H2O pour moi a très bien démarré: les auteurs ont définitivement bien cerné l’attitude d’un aveugle dans un milieu hostile et Takuma se déplaçait de façon crédible avec sa canne blanche (j’en sais quelque chose.). Il y avait plein de petits détails, et malheureusement à la fin du premier épisode il regagne la vue. WTF général bien sûr, surtout que le reste de la série est très peu intéressant hormis le background du village. Takuma s’est alors transformé en héros de harem tout à fait banal, jusque vers la fin de la série: dés l’épisode 9 on sent en effet que quelque chose se trame et la fin de la série vous entraînera de WTF en WTF jusqu’à pousser un hurlement "MAIS QUELLE CONNE!" en plein visionnage. Bref, si les animes avec un peu de fantastique et de sentiments vous intéressent, vous pouvez regarder H2O tranquillement. Un peu comme Myself Yourself en moins bien animé, j’en garderai quand même un souvenir correct.
  • Gundam 00 : Hahahahahahahahahahaha… HAHAHAHAHAHAHA! Pardon mais dans ma tête, je suis en train de me demander quelle série était la pire entre les récentes productions de Sunrise. D’ailleurs j’en ai fait le sondage pour les deux semaines à venir alors lâchez-vous. Que dire sur Gundam 00? Tout d’abord que ce n’est pas parce que la série est exceptionnellement nulle que je n’en ai pas parlé, mais je n’arrive pas à me mettre à parler d’une série Gundam et pondre un article dessus. Tout ce que j’ai à dire c’est que Sunrise a décidé de faire des personnages au chara-design plutôt bon mais de leur mettre des personnalités de merde. A part Lockon, Setsuna est mou et détestable et ne sait que dire son nom, Hallelujah est schyzophrène et Tieria n’arrête pas de se plaindre et de jouer le trap. Si vous ajoutez à cela des factions trop nombreuses et inintéressantes, le fait que "Gundam Meister" me fasse faire des cauchemars de Mai Otome, des rebondissements ridicules, des appareils de flotaison prêts à déborder de leurs vêtements (Si si, les seins de Sumeragi)… Il n’y a guère que Felt, Christina et Ms. Wang pour sauver cette série. Sunrise, je ne vous salue pas.
  • Clannad : Je garde bien évidemment le meilleur pour la fin: contrairement à Kanon, une autre histoire de Key adaptée en anime par Kyoto Animation, Clannad a sû garder un dynamisme et des personnages fort attachants qui ne disparaissent pas au fur et à mesure que les arcs se terminent. Même Nagisa n’était pas trop détestable mais la vraie révélation de cette série c’est bien entendu Tomoyo ! Et les cuisses de Kyou ! Et la scène du local de sport! Et la pièce de théatre ! Et le récital de violon ! Et les hit combo de Tomoyo ! Et Tomoyo en ours ! Et les ‘Dozo! Voici une étoile de mer !’ Et le match de basket ! Et… ah, chaque épisode de Clannad avait son petit moment sympa, limite épique, qui a sans doute rendu la série très populaire. Elle rejoint sans conteste avec Mahoro, Haruhi, Lucky Star et REC entre autres, mon panthéon des séries. La fin, elle était très satisfaisante, et l’annonce récente de la seconde saison qui reprendra la partie la plus intéressante du Visual Novel n’est pas pour déplaire. Je me demande néanmoins comment ils vont gérer les différentes routes cette fois.

Spice and Wolf

Les Japonais sont formidables. On a vu des tonnes d’animes ou de mangas traîter de sujets aussi divers et variés que le go, la boxe, les courses de rue, ou encore la confection de pain. Loin de ces univers contemporains cependant, Spice and Wolf est une série qui nous plonge dans le commerce au sein d’un monde fantasy. Ici, pas d’épée, de magie, de dragons et de démons, il est juste question d’église, de villes et de villages, de commerçants et de divinités.

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Et là vous vous dites sûrement "Mais qu’est-ce qu’il nous fait, là, à parler d’une série sur le commerce?". Justement, c’est là que la série intrigue.

L’histoire, c’est celle de Craft Lawrence, un marchand ambulant qui se déplace de ville en village pour acheter et vendre divers biens. Son rêve c’est de se construire un magasin à lui, mais il a encore beaucoup à faire pour ça. Le truc c’est qu’en repartant d’un petit village Lawrence trouve une jeune femme dans son chariot qui pionce sur les fourures de loup qu’il transporte. Mais le plus étonnant avec cette fille, c’est qu’elle a des oreilles et une queue.

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Elle se présente comme Horo. Horo la Sage. C’est une divinité louve de plus de 600 ans qui s’assure que les récoltes du village local soient prospères d’année en année. Mais avec la montée en puissance de l’Eglise, les gens croient de moins en moins en elle, et elle se dit qu’elle pourrait retourner chez elle vers le Nord, et exige de Lawrence de voyager avec elle jusque là. Lawrence n’est pas trop d’accord au début mais se laisse volontiers faire devant le charme de Horo. Comme le disait Skav dans son article sur les séries de cet hiver , Horo est étrangement charmante et agréable. Non seulement elle possède une certaine maturité et un pouvoir de séduction dont elle est consciente, mais en plus de ça, elle prouvera que son titre n’est pas usurpé, puisqu’elle aidera Lawrence de nombreuses fois, en se faisant passer pour sa femme et en marchandant mieux que lui, à augmenter ses profits, jusqu’à ce qu’ils n’attirent l’attention de gens peu scrupuleux…

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On aurait pu initialement croire à une tranche de vie avec de la romance, mais finalement la série se bouge un peu dés l’épisode 4 et devient réellement intéressante, avec des entités luttant pour un pouvoir économique dans un monde où plusieurs types de monnaie cohabitent. Loin d’être chiants, les discours sur l’économie du coin sont en plus aisés à suivre et avec un minimum de réflexion on comprend très vite les enjeux.

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Côté technique, on a affaire à du correct sans plus. IMAGIN à qui l’on doit Strawberry Panic ou quelques boulots d’animation sur Eureka Seven, ne se foule pas trop, et hormis des dessins agréables, l’animation elle laisse un peu à désirer par moments. L’opening et l’ending sont néamoins de bonne facture et très sympas à écouter.

Avec son héroine aux allures de Firefox-tan et son univers atypique, Spice and Wolf saura charmer les téléspectateurs, pour peu qu’ils aiment les histoires d’échanges et de commerce saupoudrée d’une légère pincée de romance. C’est en tous cas une bonne série de ce début d’année que je recommande.