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L’entropie, ou pourquoi les Incubators essaient de nous encuber à sec

Nous sommes les 21 décembre, soit à deux jours de la fin des quartiers libres d’hivers. Et aussi le jour de la fin du monde, mais c’est un détail (ouais, je sais, tout le monde la fait et c’est chiant, mais je ne pouvais pas mentionner la date sans le dire, donc comme ça, c’est fait, et on en parle plus). Pour toutes ces raisons, j’ai pensé que ça serait un bon jour pour enfin faire l’article que je pense écrire depuis le début du quartier libre. Alors cessons ce teasing et allons y !

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Tengen Toppa Gurren Lagann × Puella Magi Madoka Magica

Avez-vous vu Tengen Toppa Gurren Lagann et Puella Magi Madoka Magica dans leur intégralité ?

Pas besoin des films, les séries suffisent. Gurren Lagann est disponible chez l’éditeur Beez, certes disparu, mais les DVD sont encore faciles à trouver pour un prix raisonnable. Madoka est disponible chez Wakanim.

Si vous n’avez pas vu ces deux animes, mon article peut attendre. A la lecture de cet article, écrit des années après le dernier texte publié sur l’Editotaku, vous pouvez attester de ma patience ; revenez ici une fois que vous aurez regardé ces séries. En vous attendant, voici une vanne pour que vous ne repartiez pas sans avoir lu quelque chose de spirituel :

Axel Terizaki a annoncé que son petit roman qui conte l’histoire d’une lycéenne malvoyante, Blind Spot, va sortir en livre relié. Connaissez-vous le nouveau nom pour cette adaptation au format papier ? 50 Nuances de Noir.

Vous pouvez ainsi attester que mon sens de l’humour est toujours aussi douteux. Dernière publicité avant l’article : Axel vous en a parlé, mais j’en profite pour vous rappeler que je participe chaque semaine au podcast vidéoludique Joli Bateau. A présent, le texte s’adresse à celles et ceux qui ont vu Gurren Lagann et Madoka, et ne s’adresse pas aux aficionados de l’hyper-critique. Allons-y !

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Reading is sexy [NSFW]

Il y a quelques temps, une Meido d’Elite bien connue du pays des Maids m’a mis sous les yeux un bien joli doujin. Si l’ouvrage de 25 pages n’a rien pour rester dans les mémoires (hormis dans celles des Yukiistes dans mon genre), sa couverture m’a interpellé. En la regardant, je me demande : pourquoi ce dessin est-il sexy ? Ou plutôt : est-ce que le livre le rend sexy ? Il y a un mystère dans ces pages qui ajoute indéniablement quelque chose à l’image. Il était donc temps de s’arrêter sur ce fétiche un peu spécial – et je suppose qu’au pays des fétiches, on ne me le reprochera pas.

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MaOTD #647

Ce n’est pas parce que c’est le quartier libre qu’il faut éviter de poster des Maid of the Day. Celle-ci, livrée avec sa claymore, vous sera facturée seulement 1 500 Maid points. C’est une promo spécial quartier libre : ceux qui y participent pourront repartir avec cette meido pour 500 points seulement !

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Jojo’s Bizarre Adventure: Part 1 Phantom Blood

Alors, voila, c’est mon premier article dans le quartier libre, soyez indulgents s’il-vous-plaît.

 

Jojo’s Bizarre Adventure est à la base un manga de Araki Hirohiko (ou Hirohiko Araki si vous voulez), pré publié dans ce cher  Shonen Jump entre 1987 et 2004, et transféré dans l’Ultra Jump depuis 2005 suite à un changement de cible éditorial.

Mais ce n’est pas au manga que nous allons nous intéressé mais bien au remake de 2012 en Anime, car vous le savez peut-être mais il y eu de nombreuses adaptations sur le petit et grand écran, une série d’OAVs de 13 épisodes notamment, reprenant le troisième arc: Stardust Crusaders et un film passé assez inaperçu…

Et oui, le nom de la partie dont je vais vous parlé désormais est: Phantom Blood

 

 

Le surnom Jojo nomme les héros de la série. En effet, il y en a plusieurs au fil des générations comme par exemple celui dont nous allons traiter: Jonathan Joestar
Mais il en existe d’autres comme Joseph Joestar, Jotaro Kujo, ou encore Jolyne Kujo qui est, une fois n’est pas coutume, une femme.

Mais je ne vais pas quand même, ne pas vous parler de l’histoire, je vais essayer de résumer à ma manière: Le premier arc se passe à la fin du XIXème siècle en pleine Angleterre Victorienne. Le papa de Jojo, Lord Joestar recueille en sa demeure un jeune orphelin nommé Dio Brando, le fils de l’homme qu’il croit lui avoir sauvé la vie. Reconnaissant, il décide de l’adopter après la mort de son père, mais Dio n’a qu’une idée en tête, s’emparer de la fortune des Joestar. Très vite alors, une rivalité s’installe. Au début Jojo se fait même embêté et humilié par Dio. C’est alors plusieurs années plus tard qu’on les revoit, devenus amis, Jojo découvre alors que Dio a essayé d’empoisonner son père pour ainsi plus vite toucher sa fortune. Jojo met à jour la vérité et Dio tente de se faire pardonner, c’est alors que Dio ayant précédemment volé un masque aux étranges pouvoirs l’utilise pour devenir un être doué de pouvoirs surnaturel.

Après ce synopsis WTF, je suis sûr que vous vous dites… Hein ? C’est quoi ça ?!! Mais non, regardez l’anime par vous même, c’est grâce à des intrigues prenantes et des personnages émouvants comme Zeppeli-san ou Speedwagon que je me suis mis à Jojo et que je n’ai pas abandonné dès le premier épisode comme avec certains animes.

 

Voici Zeppeli-san, un étrange italien qui enseignera à Jojo la force du « Ripple energy ».

 

Quand Jojo se prend pour Ken le survivant…

 

Speedwagon, un compagnon d’une loyauté sans faille…

 

Erina Pendleton, l’amie d’enfance de Jojo qui ne cessera tout du long de l’arc de lui apporter son aide !

 

Le père de Jojo

 

Le fameux masque qu’utilisera Dio pour arriver à ses fins

 

Un conseil, ne jamais mettre Jojo en colère !

 

En espérant que la partie 2 sera tout aussi réussie 🙂

Cet article est réalisé dans le cadre du quartier libre hiver 2012.

Mon twitter: @Gamer64Retro

Sakura-sou no pet na kanojo – Toi aussi adoptes une fille

Sakura-sou no pet na kanojo (la fille-animal domestique du dortoir Sakura) ne commençait pas bien fort dans mon estime. Déjà je n’aimais pas trop l’aspect graphique de la série et son chara design. Et puis bon, une énième série harem ? J’allais demander si on avait encore vraiment besoin de ça, mais au Japon, personne ne semble s’en lasser.

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La série, adaptée de light novels (surprenant) sortis en 2010, nous narre l’histoire de Sorata, un type qui étudie dans une école d’art. Sauf qu’il se fait virer de son dortoir parce qu’il y a hébergé un chat (il adore les chats, c’est un type bien.) et n’a pas d’autre choix que de crècher au dortoir Hinata Sakura. Le problème, c’est que le dortoir Sakura héberge tous les élèves à problèmes de l’école. Pas dans le sens voyous et loubards, mais plutôt… avec quelques soucis comportementaux. Notre héros une fois sur place se fait régulièrement agresser par sa semapi Misaki, qui a elle toute seule arrive à faire de l’animation de qualité (ou presque). Il y a aussi Jin, le tombeur qui veut devenir scénariste, Ryunosuke le hikkikomori informaticien dont la présence se manifeste par un répondeur automatique rigolo du nom de Maid-chan qu’il a lui-même programmé, et Mashiro, qui n’est autre que la cousine de la prof chargée de surveiller le dortoir.

Et c’est là que les ennuis commencent pour Sorata. Car Sorata est un type assez normal, à part qu’il aime beaucoup les chats, mais il sent que vivre à Sakura-sou va le brider et souhaite s’en aller au plus vite, quitte à faire adopter les chats dont il a la charge. Mais Chihiro, la prof, va lui coller sur le dos sa cousine Mashiro. Mashiro n’est pas comme tout le monde. C’est ce qu’on pourrait appeler un boulet.

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Mashiro ne sait rien faire seule. Elle ne sait pas s’habiller, mettre ses chaussures, se laver, cuisiner, prendre soin d’elle… Elle parle doucement, et est un peu difficile à appréhender… Sauf que Mashiro est une artiste de génie, qui vient d’être transférée à l’école d’art dont dépend le dortoir Sakura. Et elle bosse sur un manga. Sorata va donc devoir s’occuper d’elle comme on s’occupe d’un gosse (et encore, un gosse a plus de jugeotte qu’elle) en plus de sa propre voie qu’il va devoir trouver dans cette école d’art.

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Si la série ressemble à un harem a première vue, on se rend très vite compte qu’on a faux sur toute la ligne. Sakura-sou no pet na kanojo se montre plus comme une chouette petite comédie romantique sans couples particuliers. La partie comédie est assurée par Mashiro et Misaki en grande partie, qui forment un contraste tellement abusé qu’il en devient drôle (Mashiro est toute calme, tandis que Misaki est une boule d’énergie perpetuelle.) Sorata est aussi copain avec une fille de l’école, Nanami, qui souhaite devenir doubleuse. Et en plus elle a une ponytail, que demande le peuple ? Ayako Kawasumi ? Pas pour Nanami, mais elle double una utre personnage de la série ! La partie romance, elle est servie par des personnages a peu près normaux qui ne se sautent pas dessus à longueur de journée.

De plus, là où la série brille où on ne l’attendait pas, c’est sur les idées qu’elle véhicule. Loin de mettre en avant son fan service, la série se veut légère et prône le dépassement de soi pour accomplir ses rêves et ses objectifs. Cela se fera parfois dans la douleur, mais les personnages evoluent bien et une romance se met doucement en place. C’est réellement une bonne surprise, avec une animation très correcte et une réalisation qui tient la route.

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Au final je recommande très sincèrement Sakura-sou à quiconque apprécie les comédies romantiques légères. C’est frais, plein de vie et avec des personnages attachants et pas lourds du tout (on aurait pu craindre le pire avec Misaki) L’avenir nous dira si la série se tient au même niveau jusqu’à la fin mais pour le moment c’est chouette. Mashiro est choupi, Nanami est marrante, Jin a toujours la réplique qui tue, et Misaki sait mettre de l’ambiance. La surprise insoupçonnée de cette saison de rentrée 2012.

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Prochainement, un article sur Girls und Panzer, et Robotics;Notes quand la série sera finie. Ah et aussi, n’oubliez pas le quartier libre qui va débuter dimanche soir !

Ah et autre chose.

Les évènements se bousculent et 2013 risque d’être une année importante pour moi. J’annoncerai ça prochainement, dés que cela sera possible. Mais je vous livre deux indices : ça a un rapport avec mon voyage au Japon en Mai 2013, et avec l’une des captures d’écran de cet article, mais sauras-tu trouver laquelle, et surtout ce qu’il va se passer ?

MaOTD #646

Une jolie petite meido au décolleté fort alléchant vous est proposée cette semaine dans tous les Meido Store et pour seulement 4 500 Maid Points. Attention, il y a un nouveau connecteur de rechargement qui n’est plus compatible avec les stations de recharges anciennes.

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Source : Alpha

MaOTD #645

Vous cherchez une mignonne petite meido pour tenir l’hiver? Celle-ci est peut-être faite pour vous ! Pour seulement 2 500 Maid Points, vous pourrez l’caquérir à temps pour Noel si vous commandez avant le 5 Décembre.

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Source : Capura Lin

Rebuild of Evangelion 3.0 : Q « You can (not) redo »

Alors. Rebuild of Evangelion 3.0. Il se sera aussi fait attendre, et se sera fait très trollesque avec ces trailers. Par où commencer.

Déjà. Un avertissement. Cet article est BOURRÉ de spoilers, et la simple présentation elle-même part du principe que vous avez tout vu jusqu’à Rebuild of Evangelion 2.0.
Si ce n’est pas le cas, passez chez votre revendeur le plus proche, achetez-le et visionnez-le avant de lire plus loin.

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Bon, si vous êtes encore là, je ne suis plus responsable pour les spoilers, vous êtes prévenus.

Si on compare la progression d’Evangelion à celle de Rebuild of Evangelion 2.0, on en arrivait environ à l’épisode 19-20, après le fameux incident de synchronisation 400% devenu mémétique.
La production d’Evangelion chez la Gainax étant ce qu’elle était à l’époque avec un budget en chute libre et ne tenant plus littéralement qu’à la passion, ainsi que la production manifestement parallèle des épisodes expliquant les incohérences comme Shinji montant en uniforme scolaire dans l’EVA-01, pour qu’il ne reste plus que la plug-suit, ou l’EVA-01 sur laquelle tout le monde fait un flan comme quoi plus personne ne peut l’arrêter… pour qu’on la retrouve sagement arrimée à sa cage dans l’épisode 20. Summum de l’anti-climax.
Et donc, nous avions été laissés grosso modo au moment où l’EVA-01 fait son show sur une musique joyeuse après que le héros aie sauvé sa donzelle… pour qu’on nous annonce que le troisième impact va commencer. Wait WHAT?
La preview de Evangelion 3.0 nous parlait de l’EVA-01 gelée avec Rei et Shinji dedans, Tokyo-III abandonnée, les responsables de la NERV accusés du pré-3ème impact, de l’EVA-06 descendant dans Dogma, de l’EVA-08 qui s’active, de débriefings, de plusieurs enfants (de la SEELE) au destin manipulé…

Donc, le titre : Rebuild of Evangelion 3.0 : Q (急, Quickening). Très mérité, il y a eu une accélération. Si vous avez vu le film ou lu des spoilers, vous comprendrez.
Sans rentrer dans les spoilers, nous allons donc arriver, nous, spectateurs, dans la peau de Shinji, au moment où il sort de l’EVA-01. Et comme nous, évidemment, il. Ne. Comprend. Rien. Et personne ne veut lui expliquer. Vu la fin du film précédent, et qu’il n’a pas réalisé ce qu’il faisait, ni les conséquences, ça peut se comprendre que les autres soient fachés après lui.

Egalement, en décrire plus sur ce qu’il se passe autour de Shinji serait problématique : tout a tellement changé que la moindre mention est potentiellement déjà un spoiler monstrueux.
Le résumé le plus simple et le plus compréhensible du film serait, en substance : pensez les deux derniers épisodes de Nadia avec le lancement du Neo Nautilus (si, si, je vous assure), suivi de l’épisode 24 d’Evangelion en peaufiné. Mille mercis pour ne pas nous avoir infligé une scène de une minute de plan fixe.

En très gros, le rythme du film est assez chaotique et fait tout pour désorienter : le début est rempli d’action, qui nous montre encore une fois la forte compétence d’Asuka au combat, et une bonne équipe de bash brothers avec Mari, mais la suite nous tient un peu en haleine vu le peu d’action directe.
On nous montre également les conséquences du moment badass de Shinji dans Rebuild of Evangelion 2.0. Il y a du rouge. Beaucoup de rouge. Partout. Et plus que dans l’eau. OH SHIT.
Ah, ça, je peux probablement le dire, sans le contexte on ne comprendra pas : la soeur de Tôji a enfin un vrai nom ! Et NON, contrairement à ce que tous les fanfickeurs ont cru pendant quinze ans, ce n’est pas « Mari ». Aussi, de façon notable, Maya a appris à lever le ton et crier !

A prioris : On lit beaucoup de mal du film sur le net, comme quoi il ne se passe « rien » ; ce qui est globalement assez vrai. Ca n’empêche pas d’apprécier le changement de donne, car tous les a prioris qu’on avait pu se construire en imaginant que ça suivrait la série originale ont été … brisés. Il n’en reste plus rien, à peine leur ombre. Honnêtement ma première impression en réalisant ce qu’ils avaient fait a été « Hein QUOI ? Mais… » suivi de « … mais c’est pas si mal en fait, ça ouvre plein de nouvelles possibilités jamais envisagées jusque là ».

Plaisir visuel : Assez agréable, même si tout est utilisé pour dépeindre le merdier dans lequel l’humanité se trouve maintenant. Encore bien pire qu’après le second impact. Si, si. Pour tout ce qui est mécanique et opérations de folie dirigées par Misato, ils se sont aussi bien lachés. Beaucoup de combats d’EVA en CG pour le meilleur ou pour le pire ?
Lors des scènes de baston, ou de fort stress mental, Anno à la réalisation, montre qu’il est sans pitié et que non ses personnages ne sont pas mignons du tout quand ils sont à leurs limites.
Oui, si vous n’aviez pas eu le mémo, le mignon et la tranche de vie sont partis par la fenêtre et sont maintenant loins dans la stratosphère avec le reste. Comprenne qui pourra.
N’attendez rien de reposant mentalement, ça accélère, et vous n’aurez pas le temps de souffler émotionnellement. Si vous pensez, si vous avez L’ILLUSION que vous pouvez souffler, alors vous vous trompez, et vous allez être pris d’un coup sec sur la nuque par la suite. Genre, « ça va venir, je le sais, ça va venir, mais d’OU, punaise ! »

Plaisir auditif : Comme dit plus haut, des références directes à Nadia qui nous montrent clairement d’où les 40 premières minutes du film tirent leur inspiration. Pour vous en dire plus pour le reste, il faudra que je fasse un second visionnage pour réviser mes impressions parce que j’ai passé plus de temps à tenter de trier mes idées et les évènements en regardant le film /o\

Ambiance globale : Les scènes dans le QG de la NERV sont extrêmement angoissantes, mais avec retardement et recul : rythme lent, installations vétustes, rouillées (tout ce qui est à ciel ouvert, SANS EXCEPTION est couvert d’une teinte rouge), bibliothèque en ruines, distributeurs vides, le strict minimum opérationnel… et pas une âme qui vive. Tout automatisé. Plus angoissant encore, certains couloirs de la NERV ont un logo illisible…
Vous prenez l’ambiance des épisodes 23 et 24, vous renforcez un peu le facteur angoisse, et vous y êtes, je dirais. Donc même quand le rythme est lent, quelque chose contribue à ronger votre mental commme la rouille le métal de la rampe de lancement de l’EVA-01. Même lors des scènes musicales entre Kaworu et Shinji. Ah, c’était donc pour CA le trailer trollesque avec le piano. Scène très bien animée cela dit, et pertinente scénaristiquement.
Il y a quelque chose très SF-futur apocalyptique, vaisseau spatial à la dérive, avec un quartier endommagé et que personne ne prend la peine de réparer, et tout automatisé pour les quelques survivants dans le quartier encore sain et sauf. Ou encore, un peu à la Paranoia, ou Soleil Vert. Encore une fois : N’attendez rien de reposant mentalement. Si vous vous imaginez avoir trouvé une oasis, l’eau est empoisonnée.

Scénario : On est lancés en plein milieu d’un bordel monstre et il faut recoller les morceaux nous-mêmes avec le peu d’informations que les gens de l’entourage de Shinji veulent bien lui donner, ce qui il faut avouer contribue à l’angoisse et cloue le regard à l’écran. Certains sont coopératifs. Trop. A un point qu’on peut dire qu’ils manquent du tact le plus élémentaire. Et là, on prend un WTF épique en tant que spectateur lors d’une des révélations. Pour l’information, la source la plus fiable d’informations sur ce qui s’est passé directement après la fin de Rebuild of Evangelion 2.0 est le preview. Vous allez devoir faire avec pour le moment.
Encore une fois du « Punaise, est-ce que c’est à ça qu’ils avaient pensé au départ mais jamais pu faire à cause des contraintes de production de l’époque ? ».
Honnêtement, j’ai été captivé pendant toute l’heure et demie, mais comme Shinji : je n’ai pas tout compris, et on a pas voulu m’expliquer.
Juste, le sous-titre « you can (not) redo » est omniprésent. Et ça fait MAL. Et c’est BON.

« …Bon Dieu… Et maintenant ? o_o » : Devinez ce qu’on dit en sortant du cinéma après avoir vu la fin du film. Devinez un peu.

(Attention, le reste de l’article contiendra un descriptif qui se veut exhaustif du film, des changements, et des spoilers, et surtout, il attendra que j’aille revoir le film pour être sûr d’avoir bien tout compris)

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MaOTD #641

Attention, un pack de choc, qui plaira à tous sans aucun doute. L’adorable Eru Chitanda et Fuyumi Irisu de Hyouka. Elles sont disponibles pour pas moins de 7 000 Maid Points, et ne peuvent être vendues séparément. Arriverez-vous à résoudre tous leurs petits mystères, même les plus cachés ?

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Source : tomonori1201

Chūnibyō Demo Koi ga Shitai! – Le roleplay, c’est du sérieux

En cette saison d’automne, Kyoto Animation (que plus rien n’arrête) nous gratifie d’une enième adaptation de light novel, cette fois en douze épisodes. Chuunibyou Demo Koi ga Shitai!, qu’on peut traduire sommairement par « Elle se fait des films mais j’ai envie de l’aimer » sera abrégé en Chu2Koi pour toute la durée de cet article, son petit nom sur le net, afin de m’éviter d’écorcher son véritable nom trop souvent.

Si vous vous demandiez quoi regarder cette saison, je voulais tout d’abord vous parler de Robotics;Notes, mais étant donné la relative platitude de l’intrigue pour le moment, je préfére en savoir plus avant de vous en parler. De la même façon, j’aimerais bien vous parler de Sakurasou no pet na kanojo, mais ça va attendre que je puisse dire autre chose que « lol ils savent toujours pas dessiner des choux ces japonais. »

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Soudainement, Bible Black.

Chu2koi nous narre donc l’histoire de Yuta, nouveau lycéen de son état. Et le lycée c’est classe, car ça permet de repartir du bon pied après un passage au collège douloureux. Le passé de Yuta n’a pas été douloureux, à vrai dire, mais plutôt embarrassant. Il rappellera peut-être de (bons) souvenirs à certains, mais je n’ai pas été le premier, ni le dernier je pense, à me faire des films de ouf dans ma tête quand j’avais cet âge, à me prendre pour un agent secret ou un être supérieur doté de pouvoirs spéciaux. Bien sûr, ce n’était pas au même point que yuta qui s’est aliéné de ses camarades de classe, mais soyons honnête, on a tous eu cette petite période fantaisiste où l’on prenait ses fantasmes pour des réalités.

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Rikka en goth loli. Ca lui va bien en plus.
Yuta était comme ça. Il se prenait pour le Dark Flame Master. Mais maintenant c’est fini. Il a du mal à jeter ses vieux accessoires de cosplay, mais bon… Le vrai problème, c’est que sa voisine du dessus va descendre en rappel et passer par son balcon. Et aussi le surprendre à refaire une petite réplique du Dark Flame Master. Elle est dans sa classe, il est grillé, ou tout du moins c’est ce qu’il croit… Il se trouve qu’en fait, Rikka est profondément attardée. Elle croit dur comme fer qu’il EST le Dark Flame Master, et qu’elle est là pour lutter contre le mal à l’aide de son Wicked Eye. Un oeil maléfique qu’elle dissimule avec un cache-oeil alors qu’elle n’est pas du tout blessée. Faut dire que les cache-oeil s’est devenu moe avec Another l’an dernier, alors qu’en fait c’était Rei Ayanami qui avait inventé ce fétiche quinze ans auparavant.

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Joli Zettai Ryouiki
Bref, Yuta est dans la mouise. Il veut faire table rase de son passé, mais Rikka va l’en empêcher. Elle est tellement à fond dans son trip qu’on est presqu’obligé de la croire. A vrai dire, je m’attendais vraiment à ce qu’elle possède effectivement des pouvoirs spéciaux, mais non, rien de tout ça. Par contre, là où personelle ne l’attendait au tournant, c’est que bien que les personnages n’aient aucun pouvoir, ça n’empêche pas Kyoto Animation de se la pêter avec son budget d’animation pahraonique pour faire « comme si » avec des scènes de combat furieuses et imaginaires entre les personnages. A mi-chemin entre l’imaginaire et la réalité, voilà où se place Chu2koi.

baston

battle

Il faut le voir pour le croire. Ca rend mieux animé.
Lorsque j’ai vu le premier épisode, je ne savais honnêtement pas trop qu’en penser. Avec son opening complètement epileptique (sérieusement, faites gaffe, ça peut provoquer des crises, c’est pour ça qu’il a été un peu changé en cours de route, à partir du quatrième épisode) et sa réalisation impeccable sous tous rapports, Chu2koi m’a laissé de marbre au départ, pour ensuite se révèler fort plaisant et divertissant. Je ne pense pas que ça devienne bien sérieux, mais suivre les aventures de Yuta, Rikka et des autres personnages souffrant des mêmes maux qui vont les rejoindre est devenu ce que j’attends le plus chaque semaine, même si Robotics;Notes me plaît bien aussi.

Le pire c’est que Rikka n’est même pas chiante, et l’anime se permet même de glisser des références old school bien senties, comme Rikka qui tapote le konami code sur un distributeur ou sa « servant » qui récite l’incation du Dragon Slave en foutant un ventilateur près d’elle pour faire bouger ses cheuveux et sa jupe… Et si vous ne savez pas ce qu’est un Dragon Slave, allez vite réparer ça. Vite.

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KyoAni qui fait de la Emo Facial Distorsion. Plus rien n’est sacré.
Bref, une bonne petite série bien plaisante à suivre, où on sent que les animateurs se sont fait plaisir pour les passages imaginés par les personnages. Reste que je me demande où ça va aller, à part en harem classique, bien sûr.

Et mention spéciale à la prof qui piège Rikka en beauté dans l’épisode 3.

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Ca ca m’a fait penser à Black Rock Shooter, je sais pas pourquoi.

MaOTD #640

Une bien jolie meido livrée avec tous ses accessoires, et pour seulement 4 000 Maid Points, avec une réduction de -25% si vous venez en couple. Chez Meidolicious c’est tous les jours des bonnes affaires.

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Source : Komiya Yuuta

MaOTD #639

Une jolie petite meido blondinete avec options tresses et lunettes. On avait rarement testé ça avant à Meidolicious, donc on expérimente là avec un tarif attractif de 2 000 Maid Points, pour voir si la clientèle suit.

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Source : Shirabi