Accueil

MaOTD #653

Si vous cherchez à faire du mahjongg, ces deux meido sont faites pour vous : pour seulement 1 500 Maid Points elles s’occuperont de votre entrainement à ce jeu !

maotd_saki

Attention ces meido sont fournies sans pantsu.

MaOTD #652

Une maid of the day Seolla Swheizer de Super Robot Taisen? (je lis mes fiches, excusez-moi, ces meido sont sur le serveur depuis plus d’un an !). Comme nous sommes toujours en pleine promotion de fin d’année, cette meido et à 700 Maid Points !

maotd_seolla_schweizer_srw-kenken

Source : kenken

MaOTD #651

Ah les twintails, ou comment rajeunir n’importe quel personnage. Je n’ai jamais vraiment compris l’intêret de cette coiffure alors que la ponytail est tellement supérieure ! Mais si elle vous intéresse, celle-ci est disponible pour 800 Maid Points !

maotd_twintails-hasekura_chiaki

[Blogging de Noël 2013] Ces anisongs que des humains normalement constitués peuvent écouter

Comme d’habitude, papa nyo a convié quelques blogueurs de la vieille école (déjà !) pour participer à un petit happening internetien. Cette année, le thème est « les anisongs » et dans sa grande bonté, papa nyo nous a filé quelques idées. Moi ça va, j’en avais déjà une, même si je dois bien avouer que les anisongs, ce n’est pas forcément un univers que je connais sur le bout des doigts. Bien sûr, je connais mes classiques, j’en écoute beaucoup, mais je serais incapable d’en parler avec tout le sérieux du monde.

C’est pourquoi je vais vous faire écouter quelques anisongs de ma collection, et en particulier ceux que vous pouvez faire écouter à des humains. Oui, des vrais humains, vous savez ceux qui traînent là, dehors, et pour qui nos otakeries sont au mieux regardés avec une certaine curiosité, au pire moquées sans pitié.

Ca tombe bien, parce qu’il y a un an et demi, pour mes 30 ans, j’ai soumis le bureau dans lequel je travaillais à l’époque à une playlist d’anisongs et autres J-music « écoutables ». J’avais scruté ma liste de lectures de favoris pour voir ce qui dérangerait ou pas à l’écoute, et j’en étais ressorti avec quelques chansons sympa et difficilement critiquables (si ce n’est les gens allergiques à tout ce qui n’est ni en français ni en anglais). Au final, l’expérience avait donné des résultats satisfaisants (aucune animosité observée chez les sujets étudiés.)

A cela, j’ai ajouté quelques chansons plus récentes et j’ai retiré celles qui n’étaient pas des anisongs pour vous compiler cette liste. En plus de ça je vous ai classé ça par ordre alphabétique (ou presque)

Et dites vous bien que si j’avais fait un top personnel, de nombreuses autres chansons s’y retrouveraient, comme par exemple l’opening de Lucky Star, aussi inchantable qu’il soit, God Knows ou encore Bouken Desho Desho, l’opening de Haruhi 2006.

Comme je le disais, il s’agit d’un billet collaboratif de noël, voici donc quelques liens vers ceux qui ont aussi participé :

C’est quoi un anisong, au fait ?

Ah ma bonne dame, si vous êtes ici, c’est que vous en avez sûrement entendu un une fois au moins dans votre vie. Ce sont ces chansons qui servent parfois d’opening à un animé, parfois d’ending, et parfois d’insert song (un insert song étant une chanson qui passe au milieu d’un épisode pour illustrer un moment important.)

Le problème de ces anisong c’est que la plupart du temps, quand on les écoute sans avoir les images devant les yeux, elles n’ont pas le même effet. Certaines, bien sûr, marquent durablement l’esprit sans ça, mais l’association d’images et de sons à un instant T a un puissant effet sur notre mémoire. L’anisong joue sur cet effet, pour que l’on rejoue inconsciemment dans sa tête l’animation associée à telle ou telle partie.

Après, ça reste ultra commercial, ça permet de vendre un CD single aux fans, et puis il faut b ien le dire, beaucoup d’openings sont carrément oubliables, alors que leur série est pourtant chouette.

A l’inverse, et comme vous allez le voir, y’a des openings géniaux pour des séries de merde. Rahxephon c’est toi que je regarde là-bas, ne fais pas l’innocent.

Le monde des anisong a sa propre faune : certains artistes ne font que ça, les seiyuu (doubleurs) s’en donnent à coeur joie pour s’y essayer lorsqu’ils jouent dans la série en question, etil y a même de nombreux concerts chaque année au Japon dédiés à ce type de chanson. Le plus connu d’entre eux reste l’AnimeLO qui a lieu chaque été et qui est étalé sur deux jours. Les Blu-Ray coutent une blinde : j’en sais quelque chose, je les achète chaque année.

Bref, je me suis fait chier à trouver des vidéos Youtube pour chaque chanson, même si c’était parfois difficile. Vous excuserez la qualité médiocre de certaines. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je vous aurais uploadé des vidéos de la Toyunda.

C’est parti !

Lire la suite

MaOTD #648

Après presqu’un an de hiatus, Meidolicious Inc. revient en force avec ses Maid of the Day.

Alors, il y a des restes du catalogue de l’an dernier qui vont être postées ici à prix très réduit. Une fois ces modèles écoulés, les prix repartiront de plus belle, alors n’hésitez pas à en profiter, et choisissez la livraison Maid Express si vous voulez l’avoir pour Noël !

Voici un petit duo pour les fêtes, il est disponible à seulement 2 000 Maid Points !

maotd_duo-kuramoto_kaya

Golden Time

Au début je voulais titrer ce billet « Persona 4 Golden Time » mais en fait ça n’avait rien à voir et j’aurais dû faire un billet long comme mon bras tellement j’ai bien aimé Persona 4 Golden sur Vita. Mais ça malheureusement, ça fait partie des posts que je ne pourrai jamais faire tellement il y a de choses à rattraper en 2013.

Ca en fait des news à rattraper sur un an, mais depuis que j’ai mis Meido-Rando en hibernation, il s’en est passé des choses au pays de l’animation. Plusieurs saisons sont passées, et en France on a vu débarquer Crunchyroll et le réseau ADN. Tout a déjà été dit ailleurs sur ces deux services, mais moi je ne dirai qu’une chose : Simulcast à J+15. Voilà, passons à autre chose.

Bon en fait je vais détailler un peu. ADN est un réseau de diffusion d’animes en VOD, comme l’est Wakanim, ou Crunchyroll. Il succède à KZPlay, et propose le même catalogue (plus quelques autres trucs), mais surtout, un simulcast à J+15. C’est à dire que pour eux, la simultanéité est égale à quinze jours. Un décalage de quinze jours entre la diffusion au Japone t la disponibilité sur le net. En gros, tout l’intêret d’un simulcast, c’est à dire disposer de son épisode peu de temps après sa diffusion au Japon, c’est de pouvoir contrecarrer le fansub sauvage. Quel intêret d’aller télécharger du fansub quand on peut regarder son épisode en streaming gratuitement ou l’acheter contre quelques eurobrouzoufs ? Pratiquement aucun, mais là ADN nous la joue autruche et céde l’exclusivité du simulcast à… J-ONE, la nouvelle chaîne soeur de Game One qui est centrée sur le Japon. En gros les épisodes sont d’abord diffusés sur J-ONE (ou Jaune, si vous préferez.) puis sur ADN mais quinze jours plus tard.

Problème numéro un : J-ONE n’est disponible que sur certains bouquets (CanalSat et Numéricable si ma mémoire est bonne) et même pas encore sur l’ADSL. Ca veut aussi dire que la chaîne est finalement payante vu qu’il faut s’acquitter de l’abonnement au bouquet.

Problème numéro deux : La raison pour laquelle les épisodes sont diffusés d’abord à la télé, c’est officiellement parce que J-ONE est partenaire de ADN, mais de l’aveu même de ce dernier (entendu sur le Mangacast dédié à ADN) le réseau aurait pu se lancer sans J-ONE. En s’assurant l’exclusivité des épisodes, J-ONE s’assure d’avoir des télespectateurs. Le problème c’est que cette mentalité est totalement rétrograde et signée à coup sûr des japonais derrière Kaze (et donc ADN). Au Japon, c’est en effet le circuit qui est suivi habituellement : télé, puis éventuellement streaming et DVD/BR. Le problème est bien que cette vision des choses ne s’applique plus à l’occident. Aujourd’hui on a plus le temps de mater un épisode à 23h30 tous les mercredis parce qu’on a autre chose à faire, parce qu’on a une vie et qu’on a besoin de se coucher tôt. La VOD a vraiment révolutionné nos usages de consommation de la vidéo, où on matte quelque chose non pas quand on le veut, mais quand on le peut. Je leur souhaite pas forcément de se planter, mais presque. Presque.

Après cette introduction en forme de coup de gueule, passons à l’objet initial de ce billet : vous faire découvrir Golden Time.

gt1

Golden Time, ça commence par les premiers pas d’un type à priori lambda au sein de la vie universitaire. Exit les lycées et collèges, on a ici des protagonistes adultes ou presque, et ça fait du bien. Banri est donc un mec somme toute banal, qui se fait un pote le premier jour. Le pote en question, Yana, a cependant un souci : il est poursuivi par la très classe Koko Kaga. Fille d’un directeur d’hopital fortuné, mais aussi un peu collante, voire même très beaucoup. Un peu conne aussi, en fait, Banri va néanmoins s’intéresser à elle alors même que le pote essaye de sortir avec une autre fille et essaye à tout prix de repousser Koko (qui le poursuit à cause d’une promesse d’enfance). Parallèlement à ça, Banri va aussi rencontrer une sempai à l’université qui répond au doux nom de Linda, et rejoindre son club de festivals avec Koko.

Sans trop spoiler, il y a des interactions intéressantes entre les personnages qui n’est pas sans rappeler Toradora (n’ayons pas peur des mots.) et on en apprend plus sur leur passé au fur et à mesure des épisodes. C’est un peu la comédie romantique à basse calorie que j’attendais depuis un moment, loin des aventures lycéennes qui lassent.

gt3

Techniquement parlant, par contre, c’est… mitigé, pour rester poli. C’est du JC Staff, mais la qualité de l’animation est calibrée sur le minimum syndical. Pour ce genre de production c’est néanmoins acceptable, sauf quand on s’appelle KyoAni et qu’on prend un malin plaisir à rappeler au public qu’on nage dans une piscine de billets tous les jours. Après, la première chose qui m’a attiré sur cet anime, ça a été les couleurs vives utilisées. J’ai tendance à être plus réceptif à ça à cause de mes problèmes de vue plutôt qu’à des animes comme Honey & Clover qui ont des couleurs très pastels et où j’ai du mal à voir. C’est con parce que H&C est très bien, parait-il.

gt4

Certainement pas l’anime de la saison, Golden Time reste néanmoins fort plaisant à regarder pour qui en a marre des romances lycéennes et cherche quelque chose d’un peu plus adulte, même si on est loin des ténors du genre. Enfin pour le moment, mais qui sait, peut-être que la série va nous surprendre par la suite. Le manga a l’air plutôt bien avancé, et me donnerait presqu’envie de le regarder. Sauf que bon, j’ai un faible inavouable pour Yui Horie qui double Koko.

Ca et puis aussi le fait que c’est vraiment typiquement le genre d’histoire que j’affectionne. Pour une fois, les protagonistes ne tournent pas autour du pot, ils sortent ensemble, se font des câlins, vivent comme un vrai couple quoi. On est pas dans un schéma du « oh je l’aime mais je suis japonais donc je vais pas oser lui déclarer ma flamme avant l’épisode 25 ». Non, là y’a des situations sympa et à peu prés réalistes. C’est simple, Golden Time est très « WAFFy » : « Warm and Fuzzy Feeling », un sentiment chaud et doux. C’est vraiment ce que j’aimais écrire de l’époque de mes fanfics Evangelion, et j’aimerais bien écrire un truc dans ce genre après Blind Spot. Une comédie romantique, ça pourrait être sympa, j’ai juste pas encore le pitch, mais j’y pense, j’y pense.

gt2

Mention spéciale à l’opening qui te spoile l’intrigue, quand même.

httpv://www.youtube.com/watch?v=m3HPajiMNLY

Final Fantasy XIV : A Realm Reborn – Un MMO qu’il fait bon d’y vivre

2013-08-27_00013

FF14 est sorti il y a a peu près 3 semaines (si on compte l’accès anticipé offert aux précommandes) et j’ai déjà englouti 80 heures de ma vie dans le jeu. Alros que j’avais trouvé la beta terne et sans grand intêret, cela ‘mavait à l’époque donné envie de me remettre à World of Warcraft quelques temps. Sauf que mon rapide passage sur WoW m’a fait réalisé que oui, le MMO de Blizzard accuse son âge, et que finalement, FF14 n’était pas si mal que ça, surtout après s’être documenté sur les fonctionnalités du jeu…

Un rapide historique avant d’aller plus loin : sur moi d’abord. J’ai roulé ma bosse sur pas mal de jeux en ligne, j’ai passé plus de 1500 heures sur Eve Online, qui reste pour moi le meilleur MMORPG toutes catégories confondues. L’ivresse du PVP sauvage, de la grandeur de l’univers et surtout de l’implication des joueurs dans l’économie et la géopolitique du jeu en faisait une sorte de seconde vie. Malgré toutes ses qualités, Eve bouffait trop de temps, il fallait être à la retraite ou au chomage pour avoir le temps de s’investir dans le jeu. Je ne regrette néanmoins rien. Je suis passé par World of Warcraft avec des amis et bien que l’expérience fut plus soft, elle fut aussi très sympathique grâce au monde fouillé et à l’alchimie Blizzard : leurs jeux sont tellement bien pensés, fignolés et travaillés qu’ils sont aggréables à jouer. En fin de compte Blizzard c’est un peu le Apple du jeu vidéo : sans vraiment réinventer la roue, leurs productions sont maitrisées de bout en bout. J’ai également passé un nombre conséquent d’heures sur Guild Wars, tatônné Aion, Tera, Global Agenda et City of Heroes, mais je n’y suis jamais resté bien longtemps.

2013-08-26_00017

Maintenant, passons sur le rapide historique des MMO Final Fantasy. Car il y a bien eu FF11, auquel je n’ai jamais tenté de jouer pour je ne sais trop quelle raison (probablement la masse incroyable d’extensions). Il est juste sorti au mauvais moment pour moi, et je ne me suis jamais penché dessus. Pourtant, un peu comme Eve, j’aimais à suivre ce qu’il s’y passait sans forcément toucher au jeu.

FF14 a sa sortie initiale il y a 3 ans a déclenché les foudres de ses abonnés et des testeurs : le jeu était mauvais. Profondément mauvais. Lag dans l’usage des menus, mécaniques de gameplay étranges… Un ratage sur presque toute la ligne, qui a conduit Square Enix à agir de façon courageuse : ils ont tout simplement fermé FF14 v1.0 en promettant d’écouter la communauté et de revenir plus tard avec une copie revue. Et ils l’ont fait : 3 ans plus tard sort Final Fantasy 14 : A Realm Reborn, une V2.0 du jeu, redévelopépe depuis zéro. Remise à jour du moteur, ergonomie et gameplay refignolés en écoutant les joueurs et en faisant amende honorable. Les joueurs de la V1 se retrouvent avec des cadeaux, comme un abonnement mensuel revu à la baisse, des serveurs rien qu’à eux et leurs anciens personnages qui sont toujours là.

2013-09-10_00001

Tiens, un Itsukushimu

Et le jeu dans tout ça?

FF14 est un MMO lourdement axé PVE, ou Player vs Environment. En gros, le PVP, joueur contre joueur, est pour le moment inexistant. On nous promet l’arrivée des arènes, de champs de batailles et autres tournois très vite, mais pour le moment, le jeu est sorti sans, probablement afin que les gens se familiarisent avec et montent leur personnage. Il n’empêche que cette absence ne sera pas au goût de tous dans un premier temps.

FF14 s’adresse plus à ceux qui recherchent une aventure multijoueurs pleine de magie propre à l’univers de Final Fantasy.

2013-09-09_00002

Le silence des Amo

Premières impressions

La première chose qui frappe quand on arrive dans le jeu, c’est avant tout sa finition. L’interface est propre et épurée tout en ayant sa propre identité. Le joueur est pris en main comme il faut par des mini-tutoriaux clairs quoi qu’un peu nombreux au tout début. On sent qu’on est sur un jeu fini et qui n’est pas encore en phase de béta-test à sa sortie : toutes les fonctionnalités prévues ou presque sont disponibles, le jeu est entièrement traduit en français (et a même des doublages dont on peut choisir la langue, japonais, français, anglais, etc.) Il n’y a pas à chercher trop loin : le fait que le jeu sorte aussi sur PS3 fait qu’il doit obéir à certaines règles pour être accessible. Et accessible, FF14 l’est à 100%. Ce niveau de finition est rarement égalé à la sortie d’un MMO, il n’y avait guère que World of Warcraft ou Guild Wars 1 et 2 qui y soient parvenus (et dans une certaine mesure, Star Wars The Old Republic)

2013-09-09_00001

Les décors peuvent être très classe. Souvent en fait.

La seconde chose qui frappe, ce sont les graphismes. Colorés, détaillés, quoi qu’un petit manque de polygones se fasse ressentir parfois. Cependant, comme dans beaucoup de jeux techniquement moins avancés, la direction artistique rattrape le tout très aisément. Encore une fois, des jeux comme WoW, TF2, ou Portal qui techniquement ne brillent pas, bénéficient en revanche d’un très bon goût graphique qui chasse ces défauts. Il n’empêche que cela nous offre ici des décors somptueux, dont l’éclairage change au cours de la journée.

L’ambiance en elle-même est ce que l’on est en droit d’attendre d’un FF : personnages attachants, chara-design magique, effets pyrotechniques qui n’en font pas trop (à la manière d’un Guild Wars 2) et surtout musique enchanteresse. Loin d’être des musiques d’ambiance à la WoW, on retrouve ici des petites mélodies qu’on fredonne sans s’en rendre compte durant nos voyages, sans compter les petits remixes de musiques déjà connues de l’univers FF comme la fanfare à chaque montée de niveau.

2013-09-04_00002

2013-09-08_00003

Votre personnage

L’histoire commence par la création d’un personnage. L’outil est hyper paramétrable mais il manque d’un petit poil de folie. Plusieurs voix sont même disponibles, même si votre personnage est muet (les voix ne servent que pour les emotes, cris, pleurs et autres.)

On peut choisir sa race parmi plusieurs très typées : humains, grands elfes, catgirls (meow), et lutins, sa date de naissance, qui a priori n’a aucune incidence, et la divinité que l’on vénère. Cette divinité changera nos affinités avec les éléments, mais tout comme la race, les bonus/malus sont trop insignifiants pour changer quoi que ce soit : vous choisirez donc principalement ces détails selon le look que vous souhaiterez avoir. Dans un sens ce n’est pas si mal.

2013-09-07_00006

Puis vient la classe : elle déterminera votre classe de départ bien évidemment, mais également votre lieu de départ. Il y a Ul’dah la cité au milieu du désert, Limsa Lominsa la cité méditéranéenne, et Gridania, le pays des arbres et de la nature.

Les classes sont variées : elles sont réparties en disciples de la guerre (gladiateur, pugiliste, archer, lancer, maraudeur) et disciples de la magie (élémentaliste, occultiste et arcaniste).

2013-09-07_00003

Le mec s’appelle Ricard et on le trouve dans un bar paumé au beau milieu du désert.

Vient ensuite le choix du serveur : les français sont éparpillés un peu partout, mais sont en majorité sur Moogle, même si des guildes comme CanardPC se trouvent sur Cerberus. J’espère pouvoir aller sur Moogle quand les transferts seront possibles, sans trop y croire. Nous verrons bien. Chaque serveur peut acceuillir 7500 à 8000 joueurs. Ca a l’air peu comme ça mais c’est déjà pas si mal.

L’histoire commence alors : peu importe la classe que l’on a choisie, c’est la même chose. On est transportés jusqu’à notre ville de départ par bateau ou chariot en tant qu’aventurier cherchant la gloire ou la fortune ou le pouvoir (ou les trois!). Les toutes premières quêtes visent à faire visiter la ville et à en connaître tous ses recoins. Elles permettent également de gagner quelques niveaux facilement tout en se familiarisant avec les contrôles du jeu. Il y a des quêtes de base, pas forcément hyper intéressantes mais qui ont le mérite d’être rapides à faire, et des quêtes d’histoire, qui prennent plus de temps et qui sont ponctuées de séquences cinématiques très stylées. Il y a également des quêtes de classe, disponibles tous les cinq niveaux, qui permettent d’apprendre certaines compétences ou d’obtenir de l’équipement particulier.

2013-09-08_00007

Il y a même des gros pervers.

2013-09-07_00001

En classe !

Car FF14 est avant tout un jeu de classes. Outre les classes citées précédemment il existe des classes avancées, les « jobs » comme paladin, mage blanc, mage noir, invocateur, barde, moine ou encore dragoon, qu’on obtient en combinant une classe niveau 30 et une classe niveau 15 (il y a 50 niveaux.) Car on peut multi classer ses personnages, c’est même la base du jeu : grâce à un système de tenue inspiré de FFX-2, prendre un arc en main vous fera archer, tout comme attraper une scie vous transformera en menuisier.

Le changement de classe ne peut se faire en plein combat, mais il vous permettra tout de même de vous adapter à différentes situation. Tous les équipements sont placés dans un inventaire séparé, l’Arsenal, chaque élément de votre « tenue » ayant une trentaine de slots. Cela est pratique car on peut ainsi facilement conserver des équipements bas niveau qu’on pourra réutiliser avec d’autres classes.

2013-09-05_00001

L’autre point important est qu’on a un certain nombre d’emplacement de « talents ». Les talents sont en fait certaines capacités d’une classe qu’on peut coller sur une autre classe. Par exemple, le sort « Bouclier » ou « Soin » de ma classe d’élémentaliste peuvent ainsi être utilisées quand je suis en archère. Cela est donc intéressant de monter plusieurs classes pour avoir un tas de compétences au choix !

Et le craft dans tout ça?

2013-09-03_00003

Mais non.

Une petite parenthèse sur la fabrication d’objets.

Le craft s’active comme si on changeait de classe : menuisier, botaniste, tanneur, alchimiste, orfèvreur, mineur, forgeron, ils ont chacun leurs « armes » et leurs équipements. On connait déjà toutes les recettes de craft, mais il faut les matériaux pour chaque objet que l’on veut produire. Encore plus fourbe : tous les objets du jeu existent en deux versions, une normale et une HQ (Haute Qualité). La version HQ s’obtient au petit bonheur la chance et augmente sensiblement la probabilité de créer un autre objet HQ. La création d’objet n’est cependant pas automatique comme dans un WoW ou autre. On ne s’assied pas dans un coin en appuyant sur « Tout fabriquer » et on va prendre un café. Non non non!

2013-09-03_00004

Quand on commence à crafter un objet, on a quatre jauges : solidité, état, fabrication et qualité. L’item est construit lorsque la fabrication arrive à 100%. On a le choix entre faire la fabrication, qui prend plusieurs « coups » ou utiliser un » coup » pour augmenter la qualité. Chaque coup consomme une partie de la jauge de solidité. Quand celle-ci tombe à 0, les ressources de craft sont cassées, et on a pas d’item, il faut recommencer et on a perdu les ressources… Sachant que l’état peut parfois varier entre normal, bon, excellent ou mauvais, il sera plus judicieux d’augmenter la qualité au moment où l’état passe à « excellent », et d’augmenter la fabrication quand ça passera à normal de nouveau. Si la qualité est suffisament augmentée, non seulement on gagne beaucoup plus d’XP mais on a un pourcentage d’obtenir un objet HQ. Qui se vend bien sur le marché, vous vous en doutez.

La création d’item est donc assez stratégique et pas anodine. On peut effectuer une « synthèse rapide » qui équivaut aux bouton « tout fabriquer » d’autres MMOs mais on ne gagne qu’une fraction de l’XP, ce n’est donc pas si avantageux que ça.

2013-08-28_00001

Teri passion Bucheron

Le problème c’est que ça rend le craft un peu répétitif, mais les quêtes associées sont amusantes. Ainsi en tant que tanneur on va nous demander de créer des bottes, mais elles n’auront au final pas la qualité demandée au client et il faudra aller s’excuser platement auprès de celui-ci…

Pour récupérer des objets, on les a soit sur les monstres, soit directement sur le terrain. Quand on tombe sur un arbre ou un caré de végétation en tant que botaniste, on peut y récupérer 4 ou 5 ressources avant que ça ne soit épuisé, mais on doit choisir lesquelles : sur cet arbre, vais-je prendre des plumes, des branches, des rondins, de la sève, etc ? Il faut faire des choix, mais fort heureusement le repop des arbres et autres ressources se fait assez vite.

2013-08-27_00006

Et bien sûr, créer certains objets vous demanderont des composants que seules d’autres classes pourront vous offrir… En somme, c’est réellement un « jeu dans le jeu » et créer un véritable chef d’oeuvre d’objet vous demandera un peu de « skill », alors qu’il ne suffit dans les autres jeux, que d’avoir les bons matériaux et d’appuyer sur un simple bouton. C’est un peu comme la différence entre le craft dans WoW et le craft dans Eve Online, sauf que ce n’est pas aussi complexe que ce dernier.

A cela, on ajoutera la disponibilité d’un servant, qui s’occupe de vendre ou d’acheter des objets au meilleur prix pour vous, et ce en votre absence.

2013-08-26_00019

Le bon vieux système de quête…

FF14 utilise le bon vieux système du PNJ -> quête -> récompense lontemps décrié par les développeurs de Guild Wars 2. Bien que louable, et novateur, el système de GW2 n’est pas sans défauts. Pour moi les deux se valent : là où dans GW2 on se baladait dans une zone en faisant les quêtes au moment où elles apparaissaient, dans FF14, on prend son temps et on fait ses quêtes. Quêtes qui sont divisées en plusieurs genres, et qui rapportent de l’XP.

  • Il y a les quêtes standard, du genre va tuer 5 écureuils, on en trouve un petit nombre par zone (une dizaine). Bien que peu passionantes, elles ont le mérite d’être rapides à faire.
  • Il y a les quêtes d’histoire qui font progresser l’histoire du jeu, à grand coup de séquence cinématiques avec le moteur du jeu. Cellesci sont bien foutues et intéressantess.
  • Il y a les quêtes de classe, qui permettent d’apprendre de nouvelles compétences ou de récupérer des équipements dédiés. Elles sont dispos tous les cinq niveaux.
  • Il y a les quêtes de mandat qui sont des quêtes répétables. On obtient en effet une autorisation totues les 8 heures, c’est cumulable (j’en ai genre 45 là) et chaque mandat consomme une autorisation. Il existe des mandats d’artisanat, de récolte, mais aussi de mercenariat bien entendu.
  • Il y a les opérations de guilde : il s’agit de mini-instances dans lesquelles ont est transportés avec un groupe de 3 avanturiers. En général, en 10-15 minutes c’est plié.
  • Il y a les donjons, similaires à ce qu’on trouve partout ailleurs. En petite équipe, on y trouve des coffres, des monstres, des boss à buter, et pas seulement en les martelant de coups. Il y a un minimum de stratégie quoi.
  • Les ALEAs ou FATE en anglais : il s’agit de monstres apairaissant aléatoirement sur la carte. Similaire aux quêtes publiques de Warhammer Online ou de Guild Wars 2.
  • Et enfin, il y a le bestiaire : une sorte de liste de monstres à tuer dans différentes zones, et quand on les a tous tués, on obtient une grosse récompense d’XP. Complèter le bestiaire d’une classe est donc un bon moyen de progresser.

2013-09-10_00004

Il n’y a guère que les quêtes qui rapportent de l’or (les gils). Les monstrent n’en donnent pas, ou alors il faut se lancer dans le craft intensif. Et ça ça peut prendre du temps. Ca devient même un problème au bout d’un moment où il ne reste plus que les quêtes répétables et les instances pour récupérer de la thune, car il faut payer les réparations de ses objets aussi!

Comme vous pouvez le voir il y a de quoi faire, et le jeu ne fait que commencer…

2013-09-09_00005

On peut avoir sa propre meido!

Les petites choses qui font la différence.

On trouve toujours quelque chose à faire, et il y a des zones à explorer. Petites comparées à la concurrence, mais infiniment plus détaillées. La petitesse des zones a un autre avantage : on y croise toujours quelqu’un. On a pas l’impression d’évoluer dans une zone unique avec deux arbres qui se battent en duel et où on ne voit personne car one st tous éparpillés. Sans que les gens ne se marchent dessus, on croise parfois les mêmes noms et visages et ça renforce le sentiment d’appartenir à la communauté d’un serveur.

L’interface est extrèmement personnalisable : on peut tout réagencer comme dans le premier Guild Wars ou dans un WoW avec ses add-ons, et le fait que le jeu puisse être entièrement piloté au pad est louable (surtout que l’interface est très bien pensée.)

2013-09-08_00005

Pour la communication, outre les canaux généraux, de guilde ou de groupe, on peut créer ses propres canaux comme dans Eve Online et y inviter les gens que l’on souhaite. Cela peut être le canal publique d’une guilde, ou bien un groupement d’amis.

Il y a déjà une application iOS et Android ainsi qu’une base de données complète doublée d’un site communautaire sur le web de tout ce qu’offre le jeu.

C’est l’univers Final Fantasy : on se retrouve en terrain connu pour certains sorts, certaines divinités et objets. Eorzea, le monde du jeu a bien entendu sa propre histoire et ses propres légendes, et on sent bien que tout comme un Guild Wars ou un WoW ou encore un Eve, ces backgrounds ont été pensés, travaillés, et cela rend le monde bien plus vivant et intéressant que ce que d’autres MMOs peuvent nous proposer.

2013-09-08_00004

C’est trop long cet article, je veux un TL;DR !

Qu’est-ce que j’ai pensé de FF14 ?

Pour l’instant, le jeu est hyper plaisant. Beau, enchanteur, attirant, et surtout plaisant à jouer : pour un MMO qui vient de sortir, il est incroyablement exempt de bugs ou de systèmes ne fonctionnant pas. On a pas l’impression de jouer à une beta mais bien à un jeu complet. Encore une fois, seuls WoW, GW ou SWTOR ont réussi le pari de sortir sans bugs ni fonctionnalités manquantes. Et ça fait vraiment plaisir surtout vu le prix du jeu : 25€, et l’abonnement de 30 jours est offert. Car oui, le jeu est à abonnement, et il est de 11€/mois ce qui le place quand même en dessous de WoW.

Personellement, après avoir testé de nombreux jeux F2P, j’admets que la qualité de ceux-ci est vraiment risible face à ce qu’un MMO payant peut nous offrir. Sans compter que la barrière du payant filtre pas mal d’idiots (même s’il en subsiste). Pour le moemnt je n’ai rencontré que des gens sympa dans le jeu.

2013-09-08_00001

L’abonnement est certes un gros moins, qui plus est qui ne pousse pas à reprendre le jeu de temps en temps comme on peut faire avec Guild Wars (on hésitera ainsi à se replonger dans le jeu car il faudra sortir le porte-monnaie…), mais si ça peut permettre d’avoir un jeu plus propre, avec du contenu régulier et de qualité (il y a déjà un event global, deux semaines seulement après la sortie du jeu!) à un prix raisonnable, alors on tient probablement le bon bout avec ce FF14.

Il s’agit en tous cas d’un retour en force avec une V1 ratée sur tous les plans. Le jeu a tellement plus que les serveurs étaient surchargés, et on sent dans la volonté des développeurs qu’ils veulent faire au mieux même s’ils ne sont pas aidés par la bureaucracie de Square Enix. La gestion de son compte, avec ses trouzemille clés, est peu intuitive et parfois même carrément gênante. Heureusement, une fois dans le jeu, on ne pense plus à tout ça.

L’absence de PVP posrera un problème à ceux qui ne peuvent pas saquer le PVE, mais celui de FFXIV a déjà pas mal à offrir, suffisament pour que n’importe quel amateur de JRPG s’y retrouve et s’amuse dans ce monde plein de vie où tout a été pensé pour rendre l’expérience la plus agréable possible.

FF14 c’est un peu comme une couverture chauffante hyper confortable dont on adore s’enrouler pour siroter un chocolat chaud au coin du feu.

2013-09-07_00004

Apologie de l’Epic Win. 4 ans après, il revient et il est pas content (Blind Spot inside)

Vous excuserez s’il manque des lettres, le clavier du Macbook Pro de Darksoul est un peu vieux et il a du mal.

Vous excuserez aussi s’il manque des photos : les photos sont généralement interdites là où j’ai été. Je devrais pouvoir récupérer quelques photos mais elles serviront uniquement pour l’histoire de Blind Spot, et n’ont pas a être rendues publiques, malheureusement.

Au commencement

Il y a Blind Spot, l’histoire que j’écris en ce moment, et depuis 2006 déjà, même si mon implication dans la Brigade SOS Francophone m’a randement ralenti. le livre sera publié en début d’année prochaine si tout va bien, avec plusieurs tomes (dispos au même moment, c’est pas comme si tout ne sera pas déjà écrit d’ici là.)

Histoire de spoiler un poil même si c’est dans le synopsis: l’héroine veut devenir seiuu, car j’adore les seiyuu (c’est un brin simpliste, je sais.) mais voilà, seiyu c’est difficile, et on ne connait pas tout du métier. Bien sûr il y a les articles, la page wikipedia, des interviews, mais… ça manque cruellement de vécu, et surtout on ne pet pas reproduire la vie d’une seiyuu juste avec ces bribes d’informations.

C’est avec cette démarche que je suis venu au Japon en ce mois de Mai 2013 : limite, je n’y vies pas pour le tourisme, je n’y viens pas pour faire des emplettes, j’y viens pour faire des recherches pour mes écrits.

L’entrevue

Et donc, via un subtil jeu de relations, j’ai pu obtenir une interview d’un des directeurs de l’agence Atomic Monkey. Ce nom ne vous dit probablement rien, mais Atomic Money a quelques doubleurs de renom : ne serait-ce que Tomokazu Sugita (doubleur de Kyon) ou Miki Nagasawa (Maya Ibuki dans Evangelion.)

Histoire de bien présenter, j’étais armé de deux prototypes du livre de Blind Spot, de mon éditrice et illustratrice Rosalys ainsi que de @AliceSutaren que j’ai présenté comme mon assistante, et de Darksoul pour la partie traduction.

Je ne vais pas faire de retranscription de l’interview, notamment parce que je vais utiliser les informations dans le roman, mais sachez que de nombreuses questions ont été abordées, notamment sur le parcours d’un seiyuu, comment on rentre dans le milieu, quelles seraient les difficultés pour une malvoyante, comment se passent les castings, les enregistrements, quels types de travaux un seiyuu peut faire… Miki Nagasawa nous a rejoint en cours de route pour répondre à des questions un peu plus « sur le terrain ». J’y ai par exemple appris les differentes façons de réaliser un doublage d’anime, comment se passe exactement un casting, quelles types d’écoles de seiyuu sont disponibles, etc.

J’aurais pu demander une photo commémorative de moi lui offrant une bouteille de vin, mais j’étais réellement tellement sur mon nuage qe j’avais du mal à penser calmement. J’adore réellement le boulot de seiyuu, je trouve qu’ils participent énormément à la qualité d’une série et qu’ils s’investissent à fond dans leur job. Pouvoir exprimer ça en vrai fut très intimidant, même si je ne suis pas un aussi grand fan de Miki Nagasawa que d’Ayako Kawasumi par exemple.

Je peux au moins raconter quelques anecdotes, comme sur Evangelion ou Hideaki Anno était très pointilleux sur certains doublages. Des scènes qui duraient même pas 5 minutes ont pris facilement 3 heures parce que le réalisateur n’est jamais content. (la scène de l’étranglement par exemple…) Ou quand Shinji est immergé dans le LCL pour la première fois, la doubleuse de ce dernier s’est tellement investie dans ce moment qu’elle a dû aller à l’hopital. Ils ont cru qu’elle avait inhalé des gaz d’incendie !

le cours

Miki Naasawa nous a ensuite invités à observer son cours qu’elle donne à des apprentis doubleurs. Etant une veteran maintenant, elle peut se le permettre. Nous avons observé le cours qui se déroulait dans une salle d’entrainement de danse, en gros, depuis un petit salon situé en hauteur de la salle, exprès pour les observateurs. Ce fut particulièrement passionnant : entrainement à la prononciation de virelangues (les virelangues japonais sont particulièrement nombreux et retors), mises en scènes fictives, travail de la voix… Le plus impressionnant était surtout que les gens étaient tous motiés à aprendre, et qu’il y avait une bonne mixité entre garçons et filles. Cela ressemblait plus à des travaux dirigés qu’à un cours magistral. Leur motivation faisait plaisir à voir.

Business is business

Durant ces deux hures de cours, nous avons notamment pu discuter avec le directeur en question de l’agence, et l’idée est née qu’un drama CD voire un audiobook de Blind Spot pourraient être réalisables. Bien sûr il ne s’agit que d’idées, mais ce fut bien reçu, et Atomic Monkey possède une filiale en France avec laquelle je pourrai travailler afin de faire un audiobook français et japonais, et parel pour un drama CD. Le pire étant que Miki Nagasawa s’est montrée très intéressée par faire un personnage de Blind Spot. Ca reste un accord de principe, mais l’intention est belle et bien là.

Tout cela va se faire, bien sûr, dés qu’une traduction japonaise de Blind Spot existera. Et elle existera.

Décrocher la lune, ou presque

Le lendemain, je n’ai pas rencontré Ayako kawasumi comme je le voulais. Cependant, son manager a bien voulu nous recevoir. Le directeur d’Atomic Monkey nous a acompagnés, et j’ai pu expliquer ce qu’était Blind Spot, qu’Ayako kawasumi a involontairement donné son prénom à l’héroïne, et c’est ainsi qu’on a pu parler du futur potentiel drama CD. Il faut savoir que rencontrer une seiyuu, c’est prendre de son temps, et donc de l’argent qu’elle ne gagnera pas. Par contre, si on y va avec un projet sous le bras, avec quelque chose à lui proposer, là tout de suite, la rencontre a plus de chances d’aboutir : en l’occurence je venais avec un truc concret sous le bras : mon tome de Blind Spot, mais aussi ma propre personne. Cela a vraiment fait réfléchir son manager et il a trouvé l’histoire particulièrement originale et intéressante… ce qui, si on lit entre les lignes, signifie qu’on a son accord de principe également pour qu’Ayako Kawasumi y joue un rôle, que ça soit Ayako elle-même ou sa mère (ce qui serait, somme toute, cocasse.)

La rencontre fut finalement assez brève, mais intense : c’est avant tout une rencontre pour faire connaissance. Et transmettre une bonne bouteille de Cognac à Ayako Kawasumi. Ouais.

Et après ?

Je suis ressorti en planant de ces deux jours, avec des idées plein la tête, l’inspiration nécessaire pour écrire ce qu’il me reste à écrire, et surtout une motivation du tonnerre !

Après, il reste à sortir les livres, faire une traduction anglaise, puis japonaise, et en même temps, voire si on fait une adaptation de plusieurs passages de l’histoire pour le Drama CD, ou bien si j’écris une petite histoire inédite pour celui-ci. Ca s’annonce mega-chouette tout ça.

Même si ces deux jours ne sont pas des epic win a proprement parler, du niveau de Noizi Ito ou autre, cette-fois ci ils me touchent particulièrement, un peu comme ma rencontre avec Ditama en 2008.

Prochain objectif : l’anime ! Ha ha, je plaisante… ou pas ?

Mes figurines en 2013

J’ai dit que le blog ne serait plus alimenté car je bosse désormais sur Blind Spot plus ou moins à plein temps (quand je ne travaille pas et que je ne joue pas, en gros.) mais j’ai bien dit qu’il y aurait quand même des posts de temps en temps. Par exemple il y aura probablement un post d’anniversaire du blog, car cela va faire quand même huit ans que Meido-Rando existe.

En outre, ça fait un moment que je n’ai pas reposté de billet sur mes figurines. Donc, allons-y. On va commencer par une vue d’ensemble, car oui j’ai une belle vitrine, maintenant vide des figurines de Sedeto qui n’habite plus chez moi.

Ce qui est bien en revoyant ces figurines, c’est qu’on se souvient presque de tous les moments où on les as reçues. A quelle occasion on les a achetées, ou bien qui nous les a offertes. Et c’est finalement peut-être ce qui les rend si attachantes.

dsc00021

Ces photos sont également l’occasion de tester mon nouvel appareil photo, un Sony DSC-HX20V.

dsc00022

Parmi les figurines relativement rares, il y a celle de Feena (de Crescent Love, un anime bien daubesque, mais que voulez-vous, on ne se refait pas.) ainsi que Aka de REC. Et si vous ne connaissez pas la figurine de lycéenne à droite, c’est que vous êtes né un peu tardivement : Il s’agit de Nuku-Nuku. Ce n’est pas tout jeune, je sais.

dsc00023

Voilà un truc que je n’ai jamais compris avec les figurines imposantes : elles tombent souvent et elles sont assez difficiles à maintenir, comme en témoignent cette jolie Tsuruya. A côté il y a une Ryouko toute aussi jolie et sexy et plein de petites figurines Lucky Star.

dsc00024

Quelques figurines un peu plus connues à cet étage. Une Nanoha que j’avais achetée avant que la série ne devienne de la merde, et tout à droite, une figurine de… EVE Burst Error, un VN thriller érotique des années 90. je ne me souviens plus de son nom, mais c’était l’assistante du héros. En fait son accoutrement me fait dire que c’est sa version ADAM The Double Factor, la suite du jeu, que je n’ai jamais pu finir car la traduction anglaise était bugguée et empêchait de progresser après un certain point. Quels bons souvenirs tout ça.

dsc00025

Ici beaucoup de Haruhi encore, avec notamment deux Haruhi disparition. Je ne l’ai jamais crié assez fort, mais Haruhi aux cheveux longs > *

Sinon y’a une Stella dans le fond, je sais. Faites comme si vous ne l’aviez pas vue. Celui qui me l’a offerte se reconnaîtra :3

dsc00026

J’aurais peut-être payé le prix fort pour l’édition collector de Duke Nukem Forever, mais au moins je pourrai afficher le buste de Duke quelque part. Sinon, j’ai deux belles Delorean : une achetée à Epitanime (la grande) et l’autre qui était dans l’édition collector en Blu-Ray des films. Parce que je pense que Retour vers le Futur est la meilleure trilogie de tous les temps. Ceci étant dit, on est bientôt en 2015 et j’attends toujours les voitures volantes.

Notez aussi le petit robot issu du coffret DVD UK de Red Dwarf. Parce que je suis aussi un grand fan de cette série.

dsc00027

Un peu plus haut, c’est l’étage Mahoro et compagnie. Là par contre je sais que mon amour pour la domestique à durée de vie limitée est connu de tous. On y voit notamment la Mahoro en cristal (dans un bloc de verre) que j’ai eue avec l’édition collector japonaise du tome 8. Il y a des mangas qui ne se foutent pas de votre gueule niveau goodies. Celle qui est en cloche a été peinte à la main par mon frère. Celle juste à sa gauche est ma toute première figurine, en résine et pas en PVC. Elle pèse donc trois tonnes, est assez fragile (certaines mèches de cheveux sont déjà cassées) et j’étais allé l’acheter à la Fnac des Champs Elysées en 2002, en plein Epitanime.

dsc00028

On finit par quelques jolies figurines un peu plus récentes, ainsi que la présence d’un Marcus Fenix de Gears of War dans le fond à droite.

Voilà, j’ai un profil sur My Figure Collection aussi ici sauf que je ne suis pas sûr que toutes mes figurines y soient répertoriées (ne serait-ce que la Charlotte Dunois que j’ai subtilisée à Shikaze.)

Je viens de finir : Chuunibyou Demo Koi Ga Shitai.

Bon ok. Ok. Bon. Ok. OK.

 

Chuunibyou Demo Koi Ga Shitai est le meilleur anime que j’ai vu sur ce que j’ai vu des animes sortis cette année. Au dessus de Kokoro Connect. Au dessus de Hyouka. AU DESSUS DE YURUYURI. C’est même un anime que je mets dans les Meilleurs Animes de Tous les Temps.

C’est tellement plein de surpureté. Tellement prenant aux tripes, il te fait rire quand tu commences à pleurer et tu te sens un peu con à ressentir ça devant un anime (inb4 on parle de Clannad) mais n’est-ce pas là une forme de Chuunibyou que de se rendre compte qu’on a l’air con à pleurer devant une oeuvre de fiction?

 

Le meilleur perso de l’anime. Point. 

 

Un cher ami lui a mis 27/10. C”est un moyen de montrer la surkiffation qu’il a pu ressentir. Eh bien, je pense que 10 suffit. Le 10 absolu. Le 10 qui représente la vraie perfection, pas le 10 qu’on peut mettre à YuruYuri2 parce qu’on a surkiffé tout le délire, non, là c’est le 10 de perfection graphique, sonore, scénaristique et de mise en scène. Pour un anime qui sait utiliser des codes et des références, tout en jouant avec, en faisant de gros clin d’oeil mais jamais excessifs au spectateur.

Faites un geste pour vous même. Regardez Chuunibyou Demo Koi Ga Shitai.

(et hésitez pas à passer sur mon petit tumblr, dès fois je poste des trucs intéressants)

Comment Dessiner Une Maid (en chibi)

A l’occasion du quartier libre de cet hiver, j’ai décidé de vous montrer un tutoriel sur ma technique de dessin en style chibi :

Dessinez la tête en forme de rond avec une légère pointe au bout  ( optionnel ).

                            

Ensuite, ajoutez un espèce de croix pour marquer l’emplacement des yeux. Les sourcils sont assez éloignés des yeux, d’autant plus qu’elle les ferme.

( Comme c’est un chibi, on peut ne pas faire de nez )

           Gommez/effacez la croix et dessinez la bouche.

                        

Dessinez ensuite le reste du corps: plus ou moins 1 ou 2 fois la taille de la tête.

( je trace toutes les lignes, y compris celles  « invisibles », sous les vêtements, que je gommerai ensuite )

Ajoutez ensuite ( enfin 😉 ) les cheveux.  Je lui ai donné deux petites couettes 🙂

Ensuite, gommez les traits de construction.

( pas obligatoire, mais ça donne un aspect plus « lisible » pour les étapes suivantes )

( J’avais oublié l’accessoire (?)  sur sa tête )

Ensuite, pour mieux voir quand vous repassez au propre, mettez en transparence le calque si vous êtes sur ordinateur, et vous pouvez ensuite repasser plus facilement sur un nouveau calque {= « layer » pour les logiciels en anglais}    ( sur papier, on peut utiliser une table lumineuse et une feuille par-dessus, ou bien un calque ; ou encore repasser au feutre / stylo et gommer ensuite les traits au crayon ).

Une fois ceci fait,  supprimez le calque d’origine ( ou enlevez la 1° feuille / gommez les traits au crayon ).

Après cela,  mettez les couleurs de base, plus claires que celles obtenues au final, sauf si vous ne voulez pas faire d’effets de lumière après.

Et enfin, on met les ombres, lumières, fond, etc.

( désolée de ne pas détailler les 2 dernières parties, mais elles prendraient un tuto à elles toutes seules 😀 )

Merci d’avoir pris le temps de regarder ce tutoriel, j’espère qu’il vous a plu !

Si vous voulez voir plus de dessins que j’ai faits, vous pouvez regarder mon compte deviantart.