Grand Tournoi des Mamans – 8èmes de finale – Semaine 4
Oyez oyez braves gens !
Cette semaine aura été tumultueuse : Bien que le match entre Haruko et Nanoha ait été difficile au début, c’est finalement Haruko qui a dominé, inscrivant les trois MILF du studio Key en quart de finale. Seulement voilà, survivront-elles à la suite ? Pour rappel, Akiko va affronter Rosa, et Sanae va affronter Sakae en quart de finale…
De l’autre côté Milia a mené pendant presque toute la semaine mais s’est faite rattraper vers la fin par Hatsuho. Dommage pour cette dernière cependant, puisque la victoire lui échappe néanmoins de deux malheureux votes. Si le public préfère des chasseurs/robots à des mamans en bonne santé, c’est leur problème. (au moins les deux sont extraterrestres, fufufu.)
Match 3G :
* Haruko (56%, 98 Votes)
* Nanoha (44%, 77 Votes)
Match 3D :
* Milia (51%, 76 Votes)
* Hatsuho (49%, 74 Votes)
Allez, passons à cette dernière semaine des 8èmes de finale
Ama vs Weda
D’un côté une maman protectrice et aimante (Ama, en haut) et de l’autre, la même mais en plus fourbe (du style qui n’hésite pas à effacer la sauvegarde de son rejeton sur le dernier Dragon Quest.) Personellement j’ai du mal à résister aux chapeaux, bêrets et autres, et le bonnet en oreilles de chat s’inscrit parfaitement là-dedans. Bref, vous savez pour qui voter.
Chichi vs Yui
De l’autre côté, on a un match un peu plus intéressant, avec deux mamans oldschool. Chichi la combattante d’un côté (et mère chiante et superprotectrice à ses heures perdues) et Yui, une… mère combattante d’un côté et superprotectrice de l’autre, mais c’est quand même pas tout à fait pareil. C’est aussi le combat de l’intelligence face à la force, ces deux extrèmes sont prêts à s’affronter, alors donnez votre voix et faites pêter les stats. Qui est la meilleure mère ?
Boku wa tomodachi ga sukunai – J’ai pas d’amis.
Adapté d’un light novel (surprise !) par le studio AIC, Boku wa tomodachi… machin truc, c’est un peu mon petit plaisir coupable de cette saison. Je sais pertinemment que ça ne vole pas haut mais que voulez-vous, quand on a ça en guise de premier eyecatch :
On comprend que le réalisateur sait parfaitement retenir toute mon attention.
Car oui, je suis, au fond de moi, un homme à jambes. La poitrine et les fesses, c’est surfait. Moi ce que j’aime, c’est les jambes, vétues d’une jupe, de collants, de bas, de porte-jaretelles ou que sais-je. Et BTS est un anime qui fourmille de ces plans succulents de zettai ryouiki, cette exposition de peau entre le bas de la jupe et le haut des bas.
Mais assez parlé de ces aspects bassement émotionnels de mes fétiches de déviants.
L’histoire est un croisement improbable entre La Mélancolie de Haruhi Suzumiya et Toradora. Comment l’existence d’un enfant aussi batard et mal aimé que cela peut-elle être possible ? Simple : Kodaka est un jeune fui de ses pairs, car sa chevelure pourtant naturelle le fait passer pour un voyou (sans compter que chacune de ses actions est mal interprétée. Il a besoin qu’on lui prette un cahier ? Ses camarades de classe tremblent en le lui tendant, en croyant que s’ils ne le font pas, ils se feront frapper.) Il rencontrera par hasard Yozora alors qu’elle parlait toute seule dans une classe déserte à son ami imaginaire Tomo-chan. Oui, une fille avec un ami imaginaire, parce qu’elle n’en a pas de réel. Suite à une discussion animée avec Kodaka, elle décide soudainement de créer un club pour se faire des amis. Comme ça, paf, un club. Il s’appelle « Le club des voisins ».
Rapidement, les deux compères sans amis vont se retrouver avecun troisième membre, Sena, la coqueluche de l’école. Yozora la déteste parce qu’elle est populaire, mais Sena n’a pas de véritable ami. Elle est riche, belle (à gros seins surtout), intelligente et surtout une gameuse, mais elle s’entend comme chien et chat avec Yozora.
(La fille de ce Galge joué pendant l’anime s’appelle Yukiko Nagata. Si si j’vous jure.)
Malgré un héros un peu effacé, le début de l’anime profite beaucoup de la dynamique Yozora/Sena qui marche plutôt bien. On a des situations cocasses et non sans références au milieu otaku (on parle du studio qui nous a pondu Ore no imouto l’an dernier, quand même.) ce qui flattera sans aucun doute la rétine de beaucoup d’entre vous. Entre ça et les plans suggestifs sans être ouvertement de mauvais goût, il y a de quoi se faire plaisir.
Là est toute l’essence de cet anime, en fait. Sans être particulièrement bon, il arrive à capter l’attention suffisament de par ses situations et ses personnages plutôt bien fichus tout en brossant l’otaku dans le sens du poil. Ca se laisse regarder sans problème mais c’est définitevement pas l’anime de la saison (et encore moins de l’année.) La réalisation est plutôt bonne, l’op et l’ending sans être révolutionnaires se laissent écouter / regarder sans être un grand défilé de n’importe quoi… En bref, Boku wa Tomodachi wa Sukunai, c’est une recette qui marche plutôt bien et je vous invite à lui laisser sa chance si vous cherchez une série légère à regarder.
Sans compter que les personnages pas encore présents dans l’anime ont l’air tous plus tarés les uns que les autres et vont se faire s’arracher les cheveux à Kodaka (remarquez, comme ça plus personne ne le prendra pour un vandale à cause de sa chevelure pas naturelle au Japon, ce qui est idiot d’ailleurs car Sena a des cheveux teints aussi…)
Grand Tournoi des Mamans – 8èmes de finale – Semaine 3
Et ça continue encore et encore…
Nous entamons déjà la 3ème semaine des 8èmes de finale du Grand Tournoi des Mamans. Bientôt, il ne restera plus que 8 candidates, mais avant de parler des matches de cette semaine, concentrons-nous sur les résultats de la semaine dernière.
Match 2G
* Akiko avec 57% (98 voix)
* Junko avec 43% (75 voix)
Match 2D
* Sakae avec 57% (97 voix)
* Chigusa avec 43% (73 voix)
Marrant, il y a presque le même nombre de votes d’un bord et de l’autre.
Dans le match 2G, Akiko avait une sérieuse concurrente en tant que Junko, qui bénéficiait sans nul doute de la popularité encore tenace de son anime, Paella Magicka Vietnam (très bon jeu soit dit en passant) mais Akiko a su triompher en lui offrant de sa confiture spéciale.
Pour le match 2D, c’est un peu la surprise de voir Sakae triompher de Chigusa. L’un comme l’autre ne sont pas des personnages que l’on voit souvent, mais les paris donnent pourtant bien souvent les personnages ici d’anime un peu moe gagnants… Sakae sera-t-elle l’outsider qui mettra du piment dans ce tournoi?
En tous cas, Akiko rencontrera Rosa en quart de finale. Pour Sakae, ça sera Sanae l’imbattable en face. Ca nous promet du sport !
Match 3G : Nanoha vs Haruko
Le choix va être rude. D’un côté nous avons Nanoha (en haut à gauche) dans sa version adulte, et de l’autre Haruko. Les deux mères ont un niveau de MILFitude assez impressionnant, ce combat va certainement nous réchauffer malgré le temps qui commence à se rafraîchir un peu partout ! Accordons un bonus à Nanoha : elle est lesbienne comme une limace avec Fate. Deux mamans valent mieux qu’une ?
Match 3D
Ne connaissant pas vraiment Milia, je ne saurais vous la recommander. Le problème étant que ces deux-là (Hatsuho en haut à gauche et Milia en bas) sont les préférées de Tetho. Pour laquelle va-t-il voter ? Pour moi, ça sera sans aucun doute Hatsuho, mais bon, chacun son truc hein. Le match 3D sera-t-il supérieur au 2D ? Teehee.
Grand Tournoi des Mamans – 8èmes de finale – Semaine 2
Nous voici déjà en cette deuxième semaine du Grand Tournoi des Tsun… oh wait. Ah non c’est les mamans cette année, hahahaha ! Bon, trève de bavardages, passons aux résultats.
Match 1G :
* Rosa avec 64% des voix (112 votes)
* Lisa avec 36% des voix (62 votes)
Match 1D :
* Sanae avec 60% des voix (104 votes)
* Meme avec 40% des voix (69 votes)
Difficile de dire en début de semaine dernière qui gagnerait entre Rosa et Lisa, finalement c’est l’une des mamans d’Umineko qui s’ezst imposée face à celle de Ghibli. Un peu dommage à mon avis étant donné le niveau de mamanitude de Rosa par rapport à Lisa, mais j’imagine que Rosa fait une meilleure MILF que Lisa (sans problèmes, diront certains.)
De l’autre côté, Sanae rencontrait déjà une adversaire de taille en tant que Meme, mais celle-ci a plié face au rouleau compresseur (ou à patisserie plutôt) de Sanae qui avait largement dominé pendant sa poule. Sanae et Rosa sont donc admises en quart de finale, et nous déciderons donc qui elles vont rencontrer au cours de cette semaine ! C’est parti.
Akiko vs Junko
Akiko est l’une des mamans Key, et aussi l’une des favorites du tournoi avec Sanae (surprenant, non ?) A vrai dire, Key garde souvent une place importante pour les mamans dans leurs histoires, c’est encore plus vrai dans Clannad cependant, mais c’est aussi vrai dans Kanon. Akiko a de bons attributs, mais va-t-elle arriver àf aire face à…
Junko, la maman de Madoka. Très présente malgré son peu d’apparitions à l’écran, elle offre de bons conseils, et surtout c’est elle qui bosse tandis que son mari s’occupe de la cuisine. Elle offre un regard neuf sur la maman japonaise qui est bien souvent montrée dans les mangas comme une mère au foyer. Avec la popularité récente de Madoka, elle semble être un bon adversaire à Akiko… ! La gagnante de ce duel rencontrera Rosa en quart de finale.
Chigusa vs Sakae
Chigusa (derrière. Devant c’est Shana, mais elle avait une ponytail donc j’ai choisi cette image, je suis faible.) est aussi une maman qui donne de bons conseils, particulièrement à Shana. Elle vit seule avec son fils qu’elle élève comme elle peut. A priori elle part comme la favorite de ce match, car en face il y a…
Sakae la (grand-)maman de Summer Wars. Elle est arrivée seconde de sa poule de façon assez surprenante, c’est sans doute grâce à son rôle de sauveuse lorsque le virus fout le bordel dans Oz. Par ce que bon, à part ça, c’est un peu l’exception, l’outsideuse de ce tournoi. Il y a fort à parier que tous les adversaires de Shana et de CHigusa vont voter pour elle, mais est-ce vraiment une bonne maman ? (remarquez vu le nombre d’enfants qu’elle a engendré…)
Grand Tournoi des Mamans – 8èmes de finale Semaine 1 : Rosa Vs Lisa / Sanae Vs Meme
Salut c’est Amo.
Je m’occupe donc de rédiger les deux premiers duels parce que Axel m’a payé une pizza tout à l’heure après que j’ai joué à SES jeux sur SA xbox avec SA manette en buvant un verre de SON orangina tout en téléchargeant des animes avec SA connexion. C’est pas facile de vivre chez lui, je vous assure ! Bref, je n’ai pas envie d’implorer votre pitié plus longtemps: passons au concours en lui-même. Sinon je vais avoir des problèmes.
ROSA VS LISA
C’est le premier match de cette semaine et dieu sait que j’y ai une favorite. Il oppose donc Ushiromiya Rosa d’Umineko No Naku Koro Ni et Lisa de Ponyo sur la falaise. Je veux pas spoiler d’ailleurs, mais je sais que la gagnante de ce duel a un prénom qui termine par « sa. »
Comme tous les membres de la famille Ushiromiya, Rosa a quelques petits problèmes d’argent et a quelques traumatismes de jeunesses car eh, pas facile d’être la fille d’Ushiromiya Kenzo ! Mais Rosa a quelques spécificités qui rajoutent encore plus de charme à sa vie pourrie: elle est beaucoup beaucoup plus jeune que ses frères et sa soeur (et a donc passé son enfance à se faire manipuler la trogne et à prendre pour les autres), le jour où un homme lui a fait un enfant bah il s’est barré, elle a un peu assistée à une mort brutale et sanguinolente pendant son adolescence ET en plus son enfant vit un peu dans son monde. Il n’est pas facile d’être Ushiromiya Rosa !
Ok, on peut résumer le perso à ses quelques baignes mais c’est une mère malgré tout aimante, qui à plusieurs reprises se montre affreusement désolée par ses actes et qui ne contrôle plus totalement sa colère, elle même alimentée par le stress qu’elle semble subir quotidiennement. Et puis, eh, vous connaissez beaucoup de mamans qui maîtrisent le fusil de chasse comme des divinités dans le but de protéger leurs filles ? Si ça ce n’est pas une authentique preuve d’amour MATERNEL.
J’avais bien aimé Ponyo mais j’ai des souvenirs vagues de Lisa… Je me souviens qu’elle conduit sa voiture un peu comme une chef et qu’elle sait lire le morse, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Pour le reste, c’est votre personnage féminin Ghibli habituel: forte, indépendante… bref l’égale d’un homme quoi.
SANAE VS MEME
Eh ! Kyoto Animation Vs Shaft ! Visual Novel Vs Light Novel ! Sanae de Clannad Vs Meme de Denpa Onna ! Ce combat est lourd en symbolique, précieux à nos yeux et doit donc forcément être pris de la manière la plus sérieuse possible. Même si bon, vu ses résultats au premier tour, Sanae part un peu favorite. Mais eh, si vous soutenez une autre candidate toujours en lice, votez stratégie ! Car Sanae en moins, c’est un adversaire redoutable de sorti. Et puis Meme est une alternative convenable.
Bon Clannad c’est une comédie romantique de qualité, on est un peu tous d’accord là dessus (sauf les deux du fond qui vivent en autarcie) et le personnage de Sanae est, un peu à l’image de la série, sympathique. On a pas grand chose à lui reprocher, elle est rigolote, elle fait des pains et elle porte un maillot de bain scolaire durant un des épisodes, ce qui est tout à son avantage.
Denpa Onna j’ai maté le premier épisode avant les vacances d’été et j’étais un peu totalement en mode totalement rien à foutre totalement méprisant. Parce que ouais, bon, faut pas déconner, c’était un peu chiant et tout ça MAIS EH Y’AVAIT TOUWA MEME. Avec sa paire de miches, son comportement aguicheur et son caractère excentrique, elle sauvait au minimum 5% de l’épisode et depuis, je vis dans l’espoir un peu fou qu’un jour, je me connecterais à mon site de hentai préféré, et que je serais noyé sous une trentaine de doujinshi Denpa Onna avec Meme. Parce que Erio et son futon, on s’en fout. Et ça tombe bien, Meme aussi s’en fout <3.
Par contre je materais pas le reste de la série juste pour ses beaux yeux, faut pas rigoler non plus, j’ai des trucs plus importants et beaucoup plus intellectuels à regarder. Genre Boku Wa Tomodachi ga Sukunai.
Donc voilà, bonne semaine à vous, et que le pavé du bonheur ne se détériore pas sous vos pas, et que le soleil soit toujours avec vous. Et tout ça.
Grand Tournoi des Mamans – Calendrier des éliminatoires
Bonjour à tous.
En ce charmant vendredi, voici la composition des éliminatoires, tirées au sort à l’instant.
Nous ferons deux matches par semaine, un de chaque branche puisqu’il y a une branche gauche et droite pour le tournoi (si vous savez faire un minimum de graphisme je veux bien un joli tableau, merci 🙂
Dans la branche gauche nous avons donc :
* Rosa vs Lisa : Semaine du 10 Octobre
* Junko vs Akiko : Semaine du 17 Octobre
* Nanoha vs Haruko : Semaine du 24 Octobre
* Ama vs Weda : Semaine du 31 Octobre
Dans la branche droite maintenant :
* Sanae vs Meme : Semaine du 10 Octobre
* Chigusa vs Sakae : Semaine du 17 Octobre
* Hatsuho vs Milia : Semaine du 24 Octobre
* Chichi vs Yui : Semaine du 31 octobre.
Je rappelle que pour chaque semaine, vous pouvez réserver votre place pour écrire un billet sur Meido-Rando pour la semaine en question, si vos mamans préférées sont de sortie, ça peut être l’occasion ou jamais de les mettre en valeur !
Rendez-vous donc lundi matin / dimanche soir (selon le sens du vent) pour le lancement de ces 8èmes de finale avec Rosa vs Lisa et Sanae vs Meme !
Usagi Drop (Un Drôle de Père, en VF)
Si j’étais un macfag accompli, je vous aurais pondu un article sur Steve Jobs et comment il a changé ma vie. Mais en fait non. Usagi Drop c’est un peu plus joyeux que ça, et je ne suis pas un macfag accompli.
Usagi Drop est à la base un josei manga. Ce qu’on pourrait qualifier de « manga pour jeunes femmes », un peu comme ce que l’on a avec les seinen mais en plus adulte, puisque c’est bien connu, les femmes sont bien plus matures que les hommes (et il n’y a rien de sexiste là-dedans.) Le josei manga c’est habituellement pas vraiment ma tasse de thé. Un peu comme le shoujo pur et dur qui me fait plus rigoler qu’autre chose (essayez de lire 100% Doubt ou Le Préféré de la Prof, je vous garantis que vous n’arriverez pas à prendre l’un comme l’autre au sérieux), le josei n’arrive pas à me captiver. J’avais bien essayé pourtant, mais non. Et c’est alors qu’on m’a présenté Usagi Drop a l’occasion de sa sortie en anime durant cet été.
Le manga est disponible chez nous sous le titre de « Drôle de père » aux éditions Akata. Un changement de nom curieux, mais soit : dans un souci de cohérence, c’est ce titre qui a été repris quand Wakanim qui nous a gratifiés d’un simulcast de la série. Simulcast que j’aurais très volontiers consommé s’il n’y avait pas eu ces DRM en flash à la con et l’usage absurde du player vidéo Adobe. Je veux bien promouvoir la consommation saine de contenus en VOD puisque qu’on le veuille ou non c’est l’avenir de notre consommation d’anime légale, mais quand même, on entre dans le parfait exemple ici d’un DRM inutilement intrusif et chiant. Le problème n’est pas qu’on vous force à voir une pub ou deux avant votre épisode, c’est même totalement normal. Non, le vrai problème c’est de devoir passer par un logiciel qu’on ne souhaite pas utiliser pour lire son contenu, de la même façon qu’on doit systématiquement passer par iTunes pour lire ses vidéos achetées dessus. Et ça, c’est très moche, même si j’aime bien iTunes pour tout le reste.
Mais assez de toutes ces considérations techniques, puisqu’elles ne m’ont pas empêché de dévorer l’anime (et bientôt le manga) que cela soit en déplacement ou à la maison, j’avais besoin de ma dose.
L’histoire c’est celle de Daikichi, salarié de 30 ans d’une boîte de vente de vêtements, qui bosse dur et bien et est apprécié de ses collègues. Un jour, comme ça, son grand-père passe l’arme à gauche. Cela devait bien arriver un jour, mais la surprise vient plutôt de Rin, une petite fille habitant chez le grand-père de Daikichi. Une petite fille de 6 ans, qui n’est autre que la fille du grand-père et d’une mère inconnue (au début de la série en tous cas.) Rin embarrasse un peu toute la famille qui se dispute pour ne pas s’en occuper, laissant la petite un peu autiste sur les bords plutôt désemparée. Daikichi, célibataire et déjà bien occupé avec son boulot, ne supportera pas de la voir ainsi et va décider comme ça de s’occuper de Rin et de la ramener chez lui, devenant ainsi son tuteur.
Daikichi va donc devoir composer avec l’école maternelle puis primaire de la jeune Rin, ce qu’elle doit manger, comment l’habiller, et d’autres joyeusetés de la vie parentale. Il va avoir ses propres parents mais aussi sa cousine et la jeune mère divorcée d’un garçon que Rin cotoie à l’école pour l’épauler dans cette rude épreuve.
Sans vouloir en faire trop, l’anime arrive sans peine à nous accrocher d’une fort belle manière en nous contant la vie de tous les jours et les sacrifices qu’il est nécessaire de faire lorsque l’on doit éduquer un enfant. Sacrifices d’ailleurs que Daikichi hésitera à faire, comme par exemple arrêter de rester au bureau tard le soir…
Parallèlement à cette éducation, il essayera également de retrouver la vraie mère de Rin.
Le tout est décrit sans aucune lourdeur (dans l’anime en tous cas) et avec une justesse rafraîchissante. Les situations sont crédibles et mis à part la situation initiale, le reste de l’histoire n’a rien de particulièrement surprenant et incroyable. L’autre point fort de la série se trouve dans le personnage de Rin, petite fille attendrissante sans être niaise. On est loin des loli classiques et sans saveur de beaucoup d’autres animes qui à l’image de la fille de la cousine de Daikichi, sont habituellement de petites pestes.
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas suivi une série avec assiduité en la mangeant d’un seul coup ou presque, quitte à me coucher très tard. Et pourtant, Usagi Drop n’est rien de moins qu’une série tranche de vie, mais c’est tellement bien exécuté et intéressant que l’on a envie de suivre la vie de Rin et Daikichi plus longtemps qu’une demi-saison.
Pour ceux qui le souhaitent néanmoins, il y a le manga (au trait un peu trop simpliste à mon goût) qui continue l’histoire à partir du tome 5. Beaucoup de fans se sont d’ailleurs heurtés à cette « suite » où l’auteur a préféré quitter le monde de l’enfance de Rin pour faire une élipse d’une dizaines d’années afin que l’on puisse admirer une Rin devenue lycéenne. En soit je ne suis pas forcément contre, j’ai en effet tendance à aimer ce genre d’élipses ou d’épilogues dans lesquels on peut observer les personnages auxquels on s’est attachés grandir et peut-être vivre d’autres vies. Je n’ai pas encore lu cette partie adolescente du manga, mais on m’a prévenu que c’était bien différent de ce que l’on voyait dans l’anime. Cela ne me dérange pas vraiment, et je compte me faire ma propre opinion un de ces quatre, quand j’aurai terminé le-dit manga (à l’heure où j’écris ces lignes, 8 tomes sont disponibles en France.)
Usagi Drop fait donc partie de ces histoires charmantes et pleines de vie que l’on suivrait volontiers un dimanche soir près du feu en mangeant des crèpes au sucre. Un pas de côté autour de toute la fantaisie et l’exotisme que nous voyons tous les jours dans la production d’anime et manga. Pour une fois il n’y a ni pouvoirs surnaturels, ni héros ou héroïne, ni royaume ou histoire légendaire. Juste une petite fille, un homme devenant père un peu malgré lui, une famille qui se forme et qui grandit. Une famille étrange, certes, mais une famille tout de même.
Mon seul regret sera peut-être le traîtement un peu léger de la vraie mère de Rin ou encore que rien ne se passe réellement entre Daikichi et la mère de Kouki. Mais on ne peut pas tout avoir, hein ? Usagi Drop m’a cependant offert, moi qui suis fan d’histoires de WAFF (Warm and Fuzzy Feeling, un sentiment doux et chaud), ce que j’attendais de lui : un excellent moment qui fait chaud au coeur.
Grand Tournoi des Mamans – Fin des poules
Les votes se terminent vers 12h00 depuis que j’ai laissé courir un dimanche soir la publication du post de la semaine, mais avec la fin des poules, on va pouvoir reprendre des horaires normaux.
Voici les résultats des poules 7 et 8 :
Poule 7 :
* Junko (Paella Magi Madoka Magicka Vietnam) (53%, 100 Votes)
* Weda (Hare+Guu) (16%, 31 Votes)
* Cattleya (Queen’s Blade) (15%, 29 Votes)
* Mama (Kodomo no Omocha) (16%, 28 Votes)
Total votants: 188
Poule 8 :
* Aki (Keroro Gunsou) (11%, 21 Votes)
* Meme (Denpa Onna) (20%, 38 Votes)
* Hild (Ah My Goddess) (16%, 30 Votes)
* Sanae (Clannad) (53%, 100 Votes)
Pour la poule 7, ça s’est joué au coude à coude entre Weda, Cattleya et Mama tandis que Junko a eu la vie belle. Par contre, pour la Poule 8 je ne vous félicite pas les gens, mais alors pas du tout : Aki n’est même pas qualifiée ! Elle a pourtant bien plus d’atouts que Meme qui est une mère démissionnaire, mais on dirait que vous avez pensé avec autre chose que votre cerveau, pour ne pas changer. J’ai honte de vous. Je passe sous silence le rouleau compresseur (ou a patisserie, au choix) de Sanae, qui s’annonce comme étant l’une des mères porteuses de ce tournoi (hoho.)
Voyons donc maintenant les 16 participantes pour les éliminatoires qui débuteront en fin de semaine. La composition de ces éliminatoires sera décidée par tirage au sort ce jeudi à 20h30 sur le canal IRC #editotaku sur Nanami.
Nos 16 participantes sont donc :
* Sanae (Clannad)
* Meme (Denpa Onna)
* Weda (Hare+Guu)
* Junko (Madoka Magicka Vietnam)
* Ama (Shuffle Puck Café)
* Rosa (Umineko)
* Hatsuho (Onegai Teacher)
* Milia (Macross)
* Haruko (Air Type)
* Chichi (DBZ)
* Akiko (Kanon Fodder)
* Yui (Evangelion)
* Sakae (Summer Wars)
* Nanoha (Nanoha Strikers)
* Lisa (Ponyo’ronyolo)
* Chigusa (Shakugan no Shana)
Qui rencontrera qui? Réponse jeudi !
P.S. : Si certains souhaitent participer en écrivant quelques billets en tant que guests, merci de le signaler dans les commentaires 🙂
Grand Tournoi des Mamans – Poules 7 et 8
Avant de laisser la parole à Sirius pour qu’il annonce les poules 7 et 8, revenons sur les deux précédentes.
Poule 5 :
- Sakae (Summer Wars) (33%, 45 Votes)
- Nanoha (Nanoha Strikers) (28%, 38 Votes)
- Belmer (One Piece) (18%, 25 Votes)
- Medusa (Soul Eater) (21%, 30 Votes)
Victoire sans surprise de Nanoha qui ne brille que parce qu’elle est lesbienne comme une limace avec Fate, et que fatalament, avoir deux mamans magical girl et en uniforme, ça peut être fun. Sakae elle a été plus surprenante, et a démontré que l’âge et le manque de MILFness n’étaient pas de si gros handicaps que ça.
Poule 6 :
- Lisa (Ponyo) (29%, 40 Votes)
- Chigusa (Shakugan no Shana) (28%, 37 Votes)
- Eureka (Eureka SeveN) (22%, 29 Votes)
- Chitose (Clamp) (21%, 28 Votes)
Une poule un peu plus complète et difficile : Lisa a remporté une belle victoire sur les trois autres, tandis que Chigusa de Shakugan no Shana s’est imposée comme seconde. Saluons le joli score d’Eureka qui a tenu tête à Chitose de CLAMP qui était une adversaire pourtant redoutable, respirant la MILF à plein tubes.
Et maintenant je laisse la parole à Sirius !
Mes frères, j’apporte votre dose de mamans bien fraîches de la semaine. Les tsundere, les seifuku, les imouto, j’avoue que ça ne me branchait pas vraiment. Mais les MILFS mamans, ça, c’est important : nous devons élire ensemble la mère spirituelle de notre communauté. Sans plus de cérémonie, que le crêpage de chignon commence !
Poule 7
Mama (Kodomo no Omocha)
La maman célibataire de Sana, l’excentrique Misako Kurata, surnommée affectueusement « Mama ». Écrivaine à succès qui prend un plaisir sadique à tourmenter son éditeur. Amie des animaux hébergeant un écureuil sur une coiffure qui change régulièrement de déco. Une maman bien plus douce et responsable qu’elle peut le paraître. Kodocha est une comédie qui n’a pas assez d’amour pour elle.
Cattleya (Queen’s Blade)
Évidemment je n’ai pas vu la série. A cause de ce fichu tournoi, j’ai dû héroïquement me farcir l’épisode spécial numéro 5 qui dure deux minutes. Cattleya parcourt le monde à la recherche de son mari avec son gosse, une épée gigantesque et une grosse paire de boobs. Son mari est donc pas là et la nuit, elle fait parfois quelques fantaisies…
Weda (Hare+Guu)
La maman d’Hare est une irresponsable alcoolique qui n’en fiche pas une mais qui exploite son pauvre gamin pour les tâches ménagères. Weda a quitté sa riche famille pour s’établir seule en forêt avec son fils et passe ses journées à faire la fête avec les habitants du coin pendant qu’Hare doit tenir compagnie au monstre de la forêt. Elle est tellement sexy qu’on le lui pardonnera, même si Hare va finir dans l’estomac de Guu.
Junko (Puella Magi Madoka Magica)
La maman de Madoka n’a peut-être pas beaucoup de temps d’antenne mais devait figurer ici pour deux raisons. La première : elle a une carrière tandis que son mari fait la popote et le ménage. La seconde : c’est une remarquable pédagogue. Le lien qui la rattache à Madoka s’attache une sorte de mysticisme trans-dimensionnel. J’ignore ce que j’entends par là mais c’est profond.
Poule 8
Tout d’abord, je suis indigné car je n’avais pas signé pour présenter la poule 8 alors Axel tu doubleras mon salaire en Maid Points, merci. Ensuite cette poule est chouette quand même car ses poulettes dégagent un haut niveau de MILFness. Enfin voici le menu, je vous signale juste son fonctionnement :
LV = Level (le nombre d’épisodes de la série calculé sur MAL)
SP = Skill Points de la bonne maman
MP = MILF Points de la bonne belle-maman
Et quelques commentaires en vrac :
Sanae (Clannad)
Axel a décidé dès le début qu’elle l’emporterait en finale sur son équivalente de chez Kanon. Sachez qu’elle mérite de gagner car elle en a gros sur le cœur tellement on critique ses jolis petits pains. Et on la voit bien plus souvent qu’Akiko même si les scènes où elle paraît sont toutes un peu les mêmes. Mère de famille on ne peut plus douce et modèle, elle donne des cours d’appui quand elle ne tient pas la boulangerie familiale avec son mari. Sanae préfère qu’on la prenne pour la sœur de Nagisa que pour sa maman.
Hild (Ah My Goddess)
Je ne connais pas cette série mais c’est LA beauté des enfers dont les courbes et la sensualité ne laissent personne indifférent (quand elle n’est pas sous sa forme enfant bien sûr). En tant que Daimakaicho, elle veut séparer sa fille Urd de la déesse Belldandy afin qu’elle abandonne sa nature de mi-déesse et retourne en enfer. Elle entretient donc avec elle une relation pour le moins sulfureuse. Une méchante joyeusement manipulatrice qu’on voit pas souvent et qui s’amuse à draguer le héros pour tuer l’ennui. « God Tier » dixit Tetho.
Meme (Denpa Onna)
Si la série n’était pas vraiment passionnante, les héroïnes de Denpa Onna m’ont fait terriblement fantasmer ce printemps et Meme Touwa tout particulièrement avec ses battements frénétiques de paupières, son sourire aguicheur et son harcèlement sexuel à répétition sur son neveu. Elle vit seule avec sa fille Erio qui aurait paraît-il été enlevée des mois durant par les extraterrestres. Meme semble un peu se ficher de cette hikikomori enroulée comme une saucisse dans un futon. Parfois elle se défoule avec.
Aki Hinata (Keroro Gunsou)
« has a strange attraction to things that are sticky and moist » (source MAL)
Mmmh… ok. Cela dit, je ne connais pas du tout la série et pas grand chose ne circule à propos de la maman de Fuyuki et Natsumi, alias “General Mom”. Ah, je lis qu’elle est ceinture noire d’aïkido et célibataire. C’est que ça pullule de mamans célibataires les animes, quel courage elles ont! (Et c’est tout bonus pour les fans.) Hop, une galerie.
Tetho me souffle sur Twitter qu’elle serait « le dernier rempart de l’humanité (du Japon) contre toutes les invasions possibles, un véritable régiment de MIB à elle toute seule. » Ça gonfle son CV du coup!
Voilà c’est tout. Que la plus chaude douce gagne. Votez!