Sous ce titre étrange, se cache en fait une série ultra référencielle comme je les aime. Vous savez, Lucky Star, Nogizaka Haruka no Himitsu ou dans une certaine mesure Hayate no Gotoku…
Oreimo de son petit nom et Ore no Imōto ga Konna ni Kawaii Wake ga Nai de son grand nom est un anime issu, comme d’habitude depuis qu’une certaine Haruhi Suzumiya est passée par là, d’un light novel, ces romans assez agréables à lire qui fleurissent au Japon.
Avec un nom pareil (« Ma petite soeur ne peut pas être aussi mignonne ! ») on peut être certain de ne pas être pris en traître. On a affaire à une comédie légère au sein de la famille Kôsaka. Une famille composée d’un lycéen somme toute banal, d’une mère somme toute normale, d’un père somme toute anti-otaku et d’une petite soeur… hum, comment dire, peste ? Non, le mot n’est pas assez fort. Kyousuke est royalement ignoré par sa soeur. Snobbé même. Kirino n’a beau être qu’une collégienne, elle ne parle jamais à son frère, et pourtant obtient d’excellentes notes à l’école et est très populaire.
Seulement voilà, elle a un lourd secret.
Kyousuke va trouver dans l’entrée un DVD qui traîne. Un DVD d’anime déjà, dans cette maison, c’est pas vraiment le genre, mais lors qu’il l’ouvre, il découvre à la place du réel DVD un DVD de jeu hentai pour amateurs de siscon : comprenez, ceux qui aiment les petites soeurs. L’histoire aurait pu sombrer dans un trip Welcome to the NHK à ce moment, avec le héros qui part en sucette et se met à jouer au jeu puis fantasmer sur sa petite soeur… Mais non.
Il va plutôt essayer de plus ou moins discrètement faire sortir le propriétaire de sa cachette, et il découvrira que c’est en fait un DVD appartenant à la petite soeur qui d’habitude l’ignore totalement.
Et là vous vous dites « Mince, ils nous refont le coup de Nogizaka Haruka no Himitsu » sauf qu’en fait non, enfin pas tout à fait. Ca reste une comédie légère, faites par des otaku, pour des otaku, sponsorisé par des otaku, qui passe à des horaires d’otaku… Bref vous m’aurez compris, Oreimo nous offre pour le moment une série pleine de références (la petite soeur a une collection de jeux hentai à faire pâlir n’importe quel amateur à son âge, avec des titres aussi spéciaux que Cross Days, School Days, Summer Days, et des titres plus sympa comme Flyable Heart…) mais aussi avec une animation qui tient la route et des couleurs chatoyantes. A la technique, rien ou presque à reprocher pour ce type de série, somme toute.
Non, là où ça tape fort, et c’est ça qui fait finalement qu’on accroche au concept de la série, c’est de voir cette fille d’habitude si dédaigneuse faire sa tsundere de service face à son frère avec qui elle partage son secret. Elle ne veut bien évidemment pas que ses parents soient au courant. Ca pourrait lui donner un moyen de pression, mais non, Kyousuke est un héros, il ne va donc pas faire chanter sa petite soeur, voyons ! On laissera ça aux doujinshis douteux.
Tout l’intêret jusqu’ici, pour le premier épisode tout du moins, c’est le personnage de Kirino : otakette qui vit en secret, et se soulage comme elle peut en mettant son frère dans la confidence. Honnêtement je ne sais pas où ça se dirige, n’ayant lu ni le manga ni le light novel, mais on va probablement avoir affaire à une suite d’épisodes amusants sans réelle intrigue derrière. Le premier épisode était néanmoins prometteur à condition d’être otaku et de ne rien avoir contre le sister complex et les tsundere en général (car Kirino en est une sans le côté furie hyperactive auquel on nous habitue.)
Bref, wait and see, le premier épisode m’a laissé bonne impression.
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>un anime issu, comme d’habitude depuis qu’une certaine
>Haruhi Suzumiya est passée par là, d’un light novel
Genre Aroui c’est le »year zero » des adaptations de »ranobe » en anime.
C’était plutôt haruhi qui les a rendus archi populaires. On ne peut pas nier que depuis 2006 on bouffe régulièrement des adaptation de light novels. Yen a eu plein aussi avant a commencer par slayers…
Haruhi est plus révélatrice de ce mouvement (9% d’animes TV adaptés de romans en 2005, 19% en 2009) qu’a son origine, ça a commencé à décoller dès la première moitié des années 00′. Les animes originaux étant en forts recule depuis quelques années (32% en ’05, 15% en ’09), forcément il a fallut chercher des idées ailleurs, c’est à dire dans les mangas et les ranobe (qui sont au fond des animes/mangas en prose).
Aaaah comme tu me fais plaisir la mon cher Axel !
Je me demandais justement y’a quelques jours, aprés avoir vu le 1er épisode, si par hasard tu commencerais à le regarder et nous ferais partager ton opinion la dessus.
Bah pour moi également j’ai tout de suite adhéré a OreImo, une bonne animation avec de belles couleurs bien chatoyantes, des persos marrants puis un sujet traité qui fait toujours marrer à décrire/parodier.
Pour l’instant en tout cas, la sauce a totalement pris, puis bon faut bien avouer que Kirino est totalement craquante avec sa tête et son petit coté Tsundere (et ses niceboats).
A suivre de prés donc pour la suite de l’histoire, mais je suis bien confiant, ça faisait un petit moment que je n’avais pas vu un truc bien rafraichissant comme ça même si moi non plus je n’ai lu ni les mangas ni les light novels.
Un anime qui m’a l’air ma foi pas trop mal =)
A voir, sais-tu où je peux regarder (ou dl) la série ?
Nogizaka Haruka faisait pas assez otaku je trouve, là on a du vrai Power Level même si Kirino est une « closet otaku », dans tous les sens du terme. :3
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Le year zero des adaptations de light novel c’est en 1993 avec Tylor!
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« comme d’habitude depuis qu’une certaine Haruhi Suzumiya est passée par là, d’un light novel, ces romans assez agréables à lire qui fleurissent au Japon. »
Je connais un fan d’une série totalement désemparé depuis l’annonce d’un certain film qui va te casser la gueule.
« Kirino n’a beau être qu’une collégienne, elle ne parle jamais à son frère, et pourtant obtient d’excellentes notes à l’école et est très populaire. »
Tu n’aurais pas oublié quelques mots ? Je comprends pas le sens de la phrase.
« Le premier épisode était néanmoins prometteur à condition d’être otaku et de ne rien avoir contre le sister complex »
Je ne suis pas otaku, et je n’ai pas vu une once de sister complex en deux épisodes, et j’ai pourtant plutôt apprécié.
Le plus amusant était sûrement la confrontation Kuroneko/Kirino, digne d’une session IRC, je vous laisse le choix de désigner les combattants, mais il y a le choix.
Visuellement, on a certains passages assez fluides et joli dans la densité du mouvement, cf. le trailer de l’anime. Il y a également du gros K.K. comme le plan où elle range ses chaussures, mes yeux ayant failli éclater.
En bref, un visuel sympa, des personnages attachants, une histoire ma foi sympathique, des musiques agréables, en bref, un anime plutôt sympa qui se laisse voir.
« Wait and see »
PS : Médaille d’or pour réussir à placer Haruhi dans chacun de tes articles sur des animes, pratiquement.
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