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Battle Royale – Un manga qu’il aurait pu être mieux

Il y a de ces mangas qui partent d’une bonne idée. Celle d’adapter Battle Royale par exemple, film japonais qui n’a laissé personne indifférent.

Le manga est actuellement en vente chez les Editions Soleil.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur ne ménage pas ses ambitions. Du gore, même du sexe, sont à foison dans ce manga, clairement exaggéré par rapport à l’oeuvre originale. Tellement exaggéré que ça en devient un peu désagréable, tellement c’est bourrattif, comme de la purée avec pas beaucoup d’eau, vous voyez?

Ce qui est fort dommage, car le dessin en lui-même pourrait ne pas être désagréable s’il n’était pas aussi volontairement mal disproportionné. Les personnages ont tous des têtes assez immondes, des yeux énormes pour les filles. C’est presqu’une faute de design chez beaucoup d’entre eux. Ce qui est, comme je le disais, dommage, car tout le reste: les vêtements, les actions, les décors et les objets, font tous preuve d’un détail assez impressionnant parfois. On sent que chaque scène a été bien dessinnée en prenant son temps.

Niveau scénario, ça suit basiquement la trame du film avec d’autres choses qu’on aurait ne pas pu voir. C’est vraiment une bonne idée et dans l’ensemble c’est bien executé, mais le dessin se trouve sérieusement être un obstacle et ne rend pas le tout crédible.

Je suis un peu déçu après neuf tomes, vous en conviendrez. Je pense que je vais néanmoins finir, car la fin approche (d’après le film) et je pense pouvoir en tirer quelques brouzoufs au prochain dépôt vente de l’Epita (une série complète a plus de chances de partir à un prix raisonnable)

Open Sesame

Dans ma quête sans fin pour trouver de l’occupation afin de passer mes passionnants cours sur Windows 2003 Server et Terminal Server, je me suis mis en tête d’essayer quelques mangas traduits par AnimeWaves. J’y ai trouvé quelques petites choses bien sympa comme Heaven’s Prison, Pastel, ou encore là, Open Sesame, que j’ai commencé.

On va commencer par l’histoire: notre héros est un homme, un vrai, il fait de la boxe, et il aime ça. Il est même très bon d’ailleurs. Sur sa petite île du japon il finit champion du tournoi régional. Seulement voilà, il est obligé de laisser derrière lui son ami d’enfance, Aoi, pour partir à Tokyo où son père doit s’occuper d’un dojo. Il y va donc avec sa soeur, Yayoi, et tous deux vont chacun dans une école différente.

Le problème, c’est l’école de notre héros (Banjo Yamato je crois). Jusqu’à l’année de son transfert, l’école était réservée aux filles. Ce qui fait qu’en première année, il y a peu de garçons. Le rapport est même d’un mec pour neuf filles ! Où est le problème, me direz-vous? Ben le problème, il est tout trouvé: les filles font carrément leur loi au sein de l’établissement, et sont du genre méprisantes vis à vis des garçons, qui s’écrasent et obéissent au doigt et à l’oeil de ces demoiselles. De vraies garces!

Yamato ne sait que boxer, il va donc avoir du pain sur la planche pour se faire respecter, car lui est bien décidé à ne pas se laisser faire.

La fille en image plus haut est Mogami-san, c’est un peu la « chef » des filles de la classe, et elle ne semble pas apprécier notre héros, qui se demande bien pourquoi elle lui en veut, et surtout, pourquoi de temps en temps, elle semble avoir ce petit sourire qui en dit long sur ses intentions machiavéliques (genre elle s’approche discrètement, et paf, prise au sol :p)

Mon avis après avoir dévoré le premier volume (une dizaine sont disponibles sur le site web pour le moment) c’est que c’est assez agréable à lire. Le dessin n’est pas transcendant mais clair et précis. Les filles sont relativement mignonnes, et montrent plus souvent un soupçon de poitrine plus qu’un bout de pantsu, ce qui est tout de même rafraichissant par rapport à la moyenne. Le manga n’est néanmoins que très peu ecchi, n’en déplaise à certains.

Gokujou Seitokai

Alors là, bonne surprise.

C’est après avoir lu quelques blogs sur cette série que je me suis mis à y goûter. A la base c’est pas du tout mon style mais on m’a promis un mix entre Mai Hime et un humour assez déjanté, donc là, j’ai pas pu résister.

Rino est une jeune fille naïve, pleine d’entrain, et qui est sans le sou. Elle arrive dans sa nouvelle école où elle a été recommandée par un mystérieux Mr. Poppit. Problème: elle a pas une thune et le dortoir où elle devait vivre a brulé juste avant qu’elle n’arrive. Où va-t-elle manger et dormir? Pour l’instant elle va à l’école, et contre toute attente se retrouve nomée déléguée de classe!

Il faut savoir que dans cette école est établi un mystérieux mais tout puissant conseil des élèves, le Gokujou Seitokai. Ce conseil est régi par une poignée de jeunes filles qui ont chacune leur responsabilité et leur spécialité. Elles sont là pour faire reigner l’ordre au sein de l’école, mais il faut tout de même souligner qu’elles ont pratiquement plus de pouvoir que les professeurs!

L’héroine est quand même vachement bizarre. Non seulement elle est naive mais en plus elle a toujours une petite marionette nommée Puuchan (tout en bas de l’image) qu’elle fait parler et qu’elle considère comme une personne à part entière…

Par un concours de circonstances, elle aidera à attraper un pyromane qui sévissait dans la région, ce qui lui vaudra des regards insistants de la directrice du Gokujou Seitokai, la très prisée reine de l’école, Kanade-sama.

Tellement prisée d’ailleurs, que lorsque cette dernière montre des signes d’affection certains pour la jeune RIno, la moitié de l’école devient carrément jalouse et peine à comprendre comment Rino, nouvelle, naïve, limite idiote, a réussi à devenir secrétaire du Gokujou Seitokai, club apparement très fermé!

Beaucoup d’humour en perspective, des personnages féminins tous haut en couleur, bien designés. Malgré leur nombre important, on arrive facilement à se souvenir d’eux et à les différencier de part leur design plutôt réussi. Un très bon point car d’autres séries ont souvent echoué ici à cause de designs moyens voir ratés. Une série que je recommande à ceux qui ont aimé l’humour d’Azumanga ou de School Rumble, un peu exaggéré parfois. (Si si, le Gokujou Seitokai a les moyens de détruire un porte-avions nucléaire!)

Elfen Lied

Oui bon, c’est pas tout jeune comme série, mais il faut bien des moments pour rattraper ce qu’on a pas vu, hein?

En l’occurence, Elfen Lied n’a d’elfique que le nom (et les oreilles bizarres mais pas elfique) des principales protagonistes.

Pour résumer l’histoire, disons que notre héros, un garçon tout plein de bonne volonté emmenage avec sa copine dans une vieille baraque qu’ils vont retaper. Seulement voilà, en allant sur la plage, ils tombent sur une jeune fille nue qui se comporte assez bizarrement. Disons qu’elle a l’air d’avoir 2 de QI ou pas très eveillée aux subtilités de la vie. Une blonde, somme toute.

Et là, c’est le drame, car il s’avère que leur protégée, Nyu (parce qu’elle arrête pas de dire Nyu, c’est logique non? En même temps ça fait animal domestique.) est en fait une arme de destruction massive (beeeeeen voyons…) qui peut vous réduire en charpie en 1/4 de seconde.

Elle est bien entendu recherchée et tout, ce qui va occasionner quelques problèmes à nos héros.

Ca c’est pour l’intrigue, après la série fait relativement dans le classique: longs flashbacks, enfance douloureuse des protagonistes, lutte pour le pouvoir au sein du labo de recherche…

Qu’est-ce qui fait de Elfen Lied une série unique en son genre? Ca tient en deux mots.

– Du sang

– Et du sexe.

Enfin pour le sexe, façon de parler. On dira plutôt que c’est très ecchi, avec beaucoup, beaucoup de nus, sans honte aucune. C’est même pas dérangeant en fait, c’est juste relativement étrange quand la fille totalement nue ne bouge pas d’un cil et tranche en deux un type en face d’elle dans une explosion d’hémoglobine sensée rappeler les meilleurs moments de Berserk.

Et oui, car du sang il y en a, et beaucoup. Ca en devient d’ailleurs presqu’indigeste tellement la violence dans Elfen Lied est totalement graphique et abondante. On voit les membres découpés, les mares de sang s’afficher sans aucun tabou.

Le pire dans tout ça, c’est que le héros, Kouta, ne voit même pas que Nyu est capable de tuer ainsi avant le dernier épisode, il le fait vraiment exprès 🙂

Je vous passerai également les thèmes beaucoup plus sérieux tels que la pédophilie ou l’inceste, dont fut victime l’une des protagonistes. Elfen Lied est vraiment un monde pourri et sensé être réaliste, sauf que dans la réalité, les filles avec des cornes qui tabassent un squad entier de troupes d’élite, ça n’existe pas.

Bref, vous l’aurez compris, la série ne m’a pas plus branché que ça, même si la fin était toute mignonne mais triste (tout mignon avec plein de sang partout? Oui c’est presque possible.)

Si en plus on ajoute à ça des fansubs totalement pourris qui m’ont même fait pousser un coup de gueule, ça n’a pas aidé à prendre la série au sérieux on va dire.

Toshiue no Hito

Attention série ecchi.

Elle a donc toute sa place dans ce blog! 😀

Grands mercis à Corsaire du channel -chan (IRCNet) qui m’a conseillé de commencer ce manga, qui devait me plaire. En tous cas il a bien deviné, et on peut vraiment dire que j’ai été scotché par les 4 premiers chapitres.

L’histoire: Le héros (au nom que j’ai déjà oublié) semble faire des rêves étranges de temps en temps, des rêves où il voit une jeune fille dans la grande maison qu’il visitait dans son enfance. Cette jeune fille, très belle, était toujours en kimono, et ça l’a apparement traumatisé, si bien que depuis, il est impuissant…

Or voilà, à son université (le type doit bien avoir 20 ans maintenant) on lui présente une nouvelle élève, qui a décidé de revenir à ses études à 25 ans… Ageha. Cette jeune fille ressemble alors trait pour trait à la fille de son rêve, et ça le trouble le type.

Bon seulement la fille a un léger problème… elle ne grandit plus depuis son adolescence, et comme vous le voyez, malgré ses 25 ans, elle en fait facile 15, voire moins!

Et là j’entends déjà les affreux pousser des cris scandaleux « Lolicon! », je ne dirais qu’une chose, vos gueules 😀

Ageha semble entourée d’un mystère assez profond. Elle vit seule (à 25 ans vous me direz c’est normal) elle parle très peu de son passé (on sait juste pour le moment qu’elle a fui une relation qui s’est mal terminée) et surtout, elle est très coquine… et bizarrement, elle est la seule à pouvoir faire « réagir » la libido du héros, si vous voyez ce que je veux dire, ce qui n’arrange en rien les affaires du héros qui voulait sortir avec une autre de ses camarades de classe (qui elle n’a pas eu droit au chapiteau quand ils ont voulu passer à l’acte… la honte quoi :))

En plus, Ageha étant une femme de 25 ans, elle s’y connait, elle aime bien aguicher aussi, et on sent qu’elle souffre aussi de quelque chose, mais après seulement 3-4 chapitres, difficile d’en dire plus!

En tous cas, c’est assez intéressant tout ce mystère qui entoure Ageha, on se demande où ça va mener le manga. Et puis les passages ecchi, très prononcés, ne manqueront pas de titiller le bas ventre.

Je m’attaquerai à Koi Kaze ensuite, encore une histoire incestueuse, parait-il, j’ai hâte de voir ça…

Ai ga tomaranai! (A.I. Non Stop)

Derrière ce jeu de mots à deux brouzoufs de la part de Ken Akamatsu (auteur de Love Hina, Negima, entre autres) se cache l’un de ces premiers mangas publics.

Alors si vous le lisez en ce moment chez Pika, vous remarquerez que le dessin est très vieillot et n’a rien d’extraordinaire (il est parfois même très fouilli, genre Ah My Goddess à ces débuts)

L’histoire? C’est celle de Hitoshi, un étudiant en informatique célibataire (ça coule de source) qui programme une IA (Intelligence Artificielle) dans son PC chez lui avec les moyens du bord. Un orage frappe alors sa maison, puis son PC, et voilà que l’IA qu’il a crée, Satie, prend forme humaine et sort de l’écran de l’ordinateur. En fait elle s’appelle Thirty pour 30, et non pas Satie (Satie-Thirty vous me suivez?), puis Fortie, puis Tweeny, un peu à la manière d’Ah My Goddess (décidément!)

En fait, tout comme dans Love Hina, on retrouve le thème du Harem (harem harem, une fille qui tousse) propre aux mangas d’Akamatsu: un gars, presque seul, au milieu de plein de jolies filles.

Passé ce cliché du manga, on trouve une histoire plaisante a lire. C’est juste dommage que les allusions micro-informatiques soient si vagues et si mal faites. Ca fait très ridicule par moments quand le type utilise plein de disquettes 5′ 1/4 ou même se met à parler de choses et d’autres… Oui bon c’est pour les besoins de l’histoire d’avoir un univers un peu fantastique mais tout de même…

Le pire dans tout ça c’est que c’est une pale copie d’Ah My Goddess:

– Satie = Belldandy, même caractère, même figure. – Fortie = Urd, idem. – Tweeny = Skuld (mais là enfin on sent qu’elle est bien différente)

Bref, un cruel manque d’originalité pour Akamatsu, c’est à se demander comment il a pu accoucher du très bon Love Hina après ça…

Bon ça se laisse lire, mais à réserver aux plus fervents fans du genre.

Ichigo 100% en manga – suite des réflexions

Ichigo 100% devient sans conteste l’une de mes séries préférées depuis Mahoromatic.

Non seulement je reste un inconditionnel des histoires d’amour dans le plus pur style I’s, mais l’une des raisons pour lesquelles je n’ai pas supporté I’s plus loin que les premiers volumes, est la grande idiotie du héros, la timidité étouffante de Iori, bref, le genre de comportement qu’on retrouvera dans Love Hina, où la déclaration des deux protagonistes principaux est le moteur principal de l’intrigue. L’histoire perd alors tout son sens et sa saveur une fois cette déclaration faite.

Ichigo 100% ne souffre pas de ces problèmes: les personnages font preuve de pensées censées, l’humour est présent et décalé, les gags ne sont pas recyclés, et surtout, surtout, la gent féminine sait ce qu’elle veut. Evidemment on ne peut éviter le syndrôme du héros indécis, car là on peut le comprendre. Que ce soit Aya, Tsukasa, Satsuki (ou même Yui…) le choix va être rude.

Je le dis tout de suite, Satsuki a mes faveurs pour le moment, elle a gagné un bon terrain vis à vis de Aya grâce à son honnêteté, envers Manaka et ses sentiments. Elle au moins, elle l’aime, elle le dit, elle le re-dit, sans pour autant être extravagante et ridicule. Ca la travaille tout de même, on le sent, mais on arrive à lire dans son coeur. Faut dire aussi que son personnage est 200% mon type 🙂 (vieille réminiscence d’Asuka, vous savez?)

Mais j’ai peur, j’ai peur qu’elle soit malheureuse à la fin de l’histoire car Manaka ne la choisira pas. Ca doit être l’intuition masculine qui me dit ça. Elle est ben mise en avant, trop peut-être, pour que ça soit elle qui l’emporte. Ca me rend triste aussi tiens ;_;

Je ferais bien un sondage sur le forum du AGC mais peu de monde là-bas a lu le manga, ou même encore pire, vu l’anime… Quel dommage, ils ne savent pas ce qu’ils ratent avec cette histoire 100% excellente!

Allez, on va vous titiller un peu le bas ventre:

Pretty Face – malchance?

Pretty Face est une de ces séries qu’on découvre via l’avis d’un bon ami. « Tiens ça devrait te plaire. » et c’est avec un petit peu de scepticisme blasé que je commence à lire le manga. Vous savez, avec toutes ces années de visionnage d’anime et de lecture de mangas, je pourrais penser avoir tout vu: du délire psycho-religieux en passant par la comédie légère de maids agrémenté de panty-shots, les batailles psychédéliques de robots dans l’espace ou bien les aventures fantastiques d’une sorcière impossible à vivre… Le manga et l’anime m’a préparé à tout connaître dans la vie, même les choses les plus improbables, et à faire preuve de tolérance, et pourtant, et pourtant, le manga ne cesse de me surprendre.

Cette fois-ci on a affaire à un héros bourrin, du nom de Randoh. Un peu Onizuka-esque dans son style, ce karate-ka est très fort, et surtout s’énerve facilement, mais brièvement. Il ne lui faut que quelques secondes pour balayer une quinzaine d’hommes, même armés.

Et pourtant ce jeune garçon bien portant est amoureux d’une jeune fille, une kouhai (contraire de senpai) du nom de Rina Kurimi. Rina est très timide et ne parle que très peu, elle smble distante, mais elle est aussi très mignonne. Tellement que Randoh a une photo d’elle dans son portefeuille.

Seulement voilà, un jour il prend le bus pour rentrer chez lui, et là c’est le drame.

Le bus a un grave accident de la circulation, prend feu, et Randoh est présumé mort. Cependant il se réveille bien plus tard… avec le visage de Rina!

Un docteur un peu obsédé par la chirurgie esthétique s’est arrangé pour s’occuper de lui, et comme son visage était sévèrement brulé au 3ème degré, lui en a fait un nouveau d’après la photo qu’il avait dans son portefeuille, photo de Rina…

Les ennuis ne font que commencer pour notre héros au corps d’homme mais au visage très féminin, alors qu’il tente de rentrer chez lui, et s’aperçoit que sa maison n’existe plus: ses parents, choqués par la perte de leur fils unique, ont tout simplement déménagé. Aller à leur rencontre serait pire, pense-t-il, et il commence a errer dans les rues de la ville, jusqu’à ce qu’il tombe nez à nez avec la personne qui lui resseble… Rina.

Vous me direz « Et là c’est encore le drame. » ben en fait presque. Rina lui saute dans les bras, visiblement heureuse de le trouver, et le prend pour sa propre soeur jumelle, Yuna, qui a disparue il y a un moment. Rina et Yuna étaient visiblement deux soeurs jumelles très proches, et Randoh va donc vivre sous le même toit que l’élue de son coeur, sauf qu’il ne peut rien dire, et cacher son corps va être difficile alors qu’il se met en tête de retrouver la vraie Yuna.

Bien sûr, notre héros va attirer un peu l’attention parmi les filles et garçon, vu qu’il a l’air si mignon mais qu’il agit comme un mec qui aime bien se battre…

Dans un sens on retrouve un peu l’esprit de Tenshi na Konamaiki, mais ça reste beaucop plus agréable à suivre et bien moins lent.

Le dessin est un peu brouillon, mais très expressif et bien mignon ou bien bourrin quand il le faut.

Une histoire très intéressante somme toute, et j’ai hâte d’en découvrir la suite.

Guild Wars

Les superlatifs manquent pour qualifier ce jeu, de par son aventure énorme, sa beauté inégalée, son équilibre unique et son monde immersif.

Voici en tous cas Teri Sylpheel (moine)) et sa soeur Ianetom Sylpheel (envouteuse / elementaliste).

Avec les RafaL on est arrivés qu’à environ 40% de la carte globale du jeu, et encore, on est pas encore arrivés à faire du PvP (player vs player). Pour le moment c’est juste de l’exploration…

Guild Wars n’est pas un MMORPG du tout, c’est un RPG online certes, mais à la manière d’un Phantasy Star Online ou d’un Diablo, vos parties sont instanciées. Les programmeurs en herbe n’auront aucun problème à comprendre ce que je viens de dire, mais les autres? En fait, ça veut dire que en ville et dans les endroits publics, tous les joueurs sont ensemble, mais dés que vous ou votre groupe sortez vers les zones moins peuplées, comme un donjon par exemple, la zone est instanciée rien que pour vous, c’est à dire que vous serez les seuls dans cette zone. Pas de vol d’XP, pas de vol d’items ou autre, rien que vous et votre groupe, prêt à castagner du monstre et réaliser les multiples quêtes et missons pour faire l’histoire.

Alors oui, on va me dire que ça pue, c’est pas un MMORPG. Le concept de zones instanciées est très bizarre au premier abord, mais en fait on s’y fait très vite, et c’est bougrement pratique car ça permet aux joueurs de s’approprier l’histoire, d’avoir l’impression de la vivre, car ils sont les seuls à déclencher les évènements du jeu.

Le nombre de quêtes à faire est proprement hallucinant et les décors de toute beauté aident à s’immerger encore plus dans le jeu. Les nombreux mécanismes et autres petites choses cachées dans le jeu sont également un bonheur à découvrir, et pour une fois on se creuse les méninges à comprendre comment ça marche ou comment faire ceci, ou cela, sans que tout soit servi sur un plateau d’argent au joueur, sans que cela soit frustrant.

Donc c’est vraiment un jeu à vivre en groupe d’amis 🙂

A côté de l’exploration, il y a aussi des arènes Player vs Player, et des combats entre guildes, avec un classement, différents modes (capture de relique, king of the hill, tout ça)

Comme je disais, pas encore essayé mais ça promet 🙂

Si vous voulez plus d’infos, il y a un topic sur le forum du AXL’s Game Center.

Mais bon, parlons prix. Guild Wars est gratuit mais pas trop en fait: il coûte le prix d’un jeu PC neuf. C’est à dire 50€ dans n’importe quelle crémerie. Il est trouvable sur CDiscount aux alentours de 40€, mais vous allez attendre un moment avant de le recevoir (ben oui, c’est CDiscount quand même.) Sinon, vous pouvez l’acheter sur le site de l’éditeur pour 45€, sans boite ni manuel ni CD, et vous pouvez donc installer le jeu depuis le net (connexion ADSL obligatoire!)

Bref, du pur bonheur ce jeu, sans conteste 🙂

C’est mon maître!

Attention, encore un anime de maids (mais sinon ce blog ne s’apellerait pas Maid Land, hein? 🙂

Ah la vue de ces uniformes très… très… comment dire… aguicheurs? On pourrait se dire « mais c’est encore un anime hentai! J’en veux pas! »

Ben y’a pas de raison à ne pas essayer: certes l’anime a tout du truc super ecchi mais en fait, l’histoire elle, a tout l’air d’un truc bien dramatique.

Les deux héroines, deux soeurs, décident de fuguer et de vivre seules. Elles essayent de se trouver du travail, mais c’est difficile à leur age (13 et 14 ans). Seulement voilà, au détour d’une propriété, elles voient une annonce de recrutement de domestiques. La chance! d’après la petite soeur blondinette, toute émerveillée à l’idée de trouver un job avec un toit où vivre. Sa grande soeur elle n’est pas tout à fait de cet avis, et le montrera bien au ‘master’, un jeune garçon qui a lui perdu ses parents récemment, et vit seul, oui, tout seul dans cette immense baraque. Voilà pourquoi il recrute des maids.

Mais étant ce petit gosse de riche qu’il est, il ne manquera pas de laisser parler son orgueuil qui refusera de s’être fait mettre une taloche par une fille, qui plus est plus jeune que lui, et habillée à ce moment là en domestique (j’vais pas vous expliquer tout l’épisode non plus?)

L’humour un peu ecchi mais surtout, surtout complètement décalé à la Gainax ne manquera pas de frapper les esprits. Et pour peux que vous aimiez les délire (hamster + alligator 🙂 ) vous serez agréablement surpris par cette série. A prendre pas sérieusement du tout, en tous cas!

J’attends de voir comment ça va se développer, mais pour le moment ça me plaît assez.

Super GALS! Kotobuki Ran

Dans le genre déjanté mais sérieux, on fait difficilement mieux (pire?) que Super GALS! Ne vous laissez pas rebuter par les yeux gros comme Sailormoon et les dessins visiblement issus d’une dessinatrice blasée par la mode japonaise…

Mais en fait, c’est vraiment sympathique et les personnages sont très attachants.

L’histoire? Y’en a pas ou presque, juste trois filles qui se connaissent et qui font reigner leur suprémacie telle une petite bande à Shibuya (quartier commercial au japon). Au fur et à mesure du manga (8 volumes en france pour le moment, chez Glénat) on va découvrir peu à peu le background et la personalité de Ran (au milieu), Miyu (à gauche) et Aya (à droite).

L’une est du genre pétillante, énergétique, limite chiante (Ran), ne pense qu’à l’argent, à s’amuser et au présent, se fout totalement des études et aime ses mèches rouges.

L’autre est du genre mignonne mais peut-être dangereuse (Miyu), et surtout, surtout, super amoureuse tout plein du frère de Ran, qui est policier.

Et enfin la dernière, Aya, est une jeune fille studieuse et riche qui n’a qu’une envie: se décoincer, et pour ça, elle va être aidée par Ran et Miyu.

Mais ce petit trio joyeux et très tendance (toujours à se payer des fringues de ouf, des gateaux, des faux-ongles… Ce sont des Kogals, après tout!) va nous entrainer dans leurs aventures quotidiennes, pleines de leçons et sentiments, faisant évoluer peu à peu les persos. Surtout Aya, en fait, qui va découvrir l’amour avec un grand A.

Au final, ça reste un shoujo très adolescent, mais tellement mignon et bien dessiné (surtout très détaillé) et aux SD et aux héroines fort attachantes, qu’on ne peut s’empêcher de continuer à lire. Evidemment, il faut aimer le style 200 à l’heure de certaines histoires. C’est pas du tout enfantin, et facile à suivre. Qui plus est les volumes sont épais et longs à dévorer. C’est recommandé :p

Fushigi Yuugi – La légende de Genbu

Pourquoi, ô pourquoi ai-je encore acheté un manga de Yuu Watase? (Fushigi Yuugi, Ayashi no Ceres) alors que pourtant je ne suis pas un grand fan de mangas Shoujo depuis que j’ai découvert il y a dix ans qu’il y avait autre chose que Sailor Moon?

Je crois que c’est l’héroine qui m’a tapé dans l’oeil.

Bien moins cruche que sa comparse Miaka dans Fushigi Yuugi premier du nom, Takiko a l’avantage certain de savoir se servir d’une arme très féminine et que j’affectionne particulièrement, une Naginata:

Et puis ellle se balade habillée en Miko (prétresse shinto, habits rouges et blancs) que j’affectionne au même niveau que les maids (c’est dire, ce blog aurait pu s’appeler miko-rando) .

Sinon l’histoire, c’est rien que de la redite si vous avez déjà lu Fushigi Yuugi, mais ça se laisse dévorer, comme tout Yuu Watase qui se respecte (même Ima Doki m’a plu, c’est dire)

Le manga est actuellement édité chez Tonkam (oui, eux.) et les deux premiers volumes sont dispos à l’heure actuelle. Ca sort pas trés vite, donc vous pouvez rusher les deux premiers sans hésiter.

Futakoi – Jumelles-land

Voilà un anime typiquement fait pour moi, le prototype même de l’anime « harem » (harem harem – bruit d’une fille qui a un rhume) où le héros, seule personnage principal masculin de la série, est entourée d’une myriade de jeunes filles toutes plus kawaii les unes que les autres (le pire reste cependant Sister Princess).

L’histoire? Elle est relativement toute bête: notre héros revient dans sa ville natale alors que son père s’en va enseigner aux USA (sa mère est morte plus tôt) et il retrouve deux soeurs jumelles avec qui il jouait dans son enfance. Mais voilà il lse rend compte que des soeurs jumelles, y’en a beaucoup dasn cete ville, de son prof jumelle de l’infirmière de l’école, en passant par les deux petites filles de sa tutrice, ou encore deux filles bourgeoises et extrèmement naives… Bref, un harem quoi.

Ce n’est pas particulièrement intéressant usqu’ici (vu 3 épisodes) mais ça a le mérite de distraire et d’être très mignon. A recommander si vous avez un trou à boucher dans votre emploi du temps.

Armure de Metal Solide 3

Voilà, encore un jeu de fini. Cette fois-ci ce MGS3 m’aura bien accroché, malgré des débuts difficiles.

Metal Gear Solid 3 est donc, comme son nom l’indique, le 3ème épisode d’une série déjà commencée sur MSX il y a fort longtemps. Cette fois-ci il se joue dans le passé de Snake, notre héros national qui a déjà sauvé l’amérique et le monde libre plusieurs fois.

Contrairement à Splinter Cell, l’ambiance des MGS est carrément plus cool et presqu’arcade je dirais. La moultitude de détails, de façons de passer tel ou tel endroit, et surtout, la maniabilité et la prise en main permettent à n’importe qui de s’amuser rapidement.

Pour moi cependant le jeu avait tout l’air d’être raté à ses débuts: nature hyper détaillée, limite fouillis, aucun radar à la MGS (on se contentera d’une sorte de détecteur de mouvements tout bête cette fois), bref, tout pour que j’y voie rien (je vous jure, The Fear et The Boss m’ont donné du fil à retordre niveau vision.)

Car MGS joue la carte du camouflage, mais le jeu n’est pas prévu pour être difficile: être découvert ne vous fera pas automatiquement faire un game over, et rien ne vous empêche de foncer dans le tas flingues aux poings.

Même si le gameplay est linéaire, voire carrément ultra dirigiste (t’as ça à faire, tu le fais, tu poses pas de questions), l’aventure se suit d’une traite, il n’y a aucun temps mort: les objectifs se suivent, changent, des rebondissements ont lieu, et surtout, d’énormes séquences cinématiques, jamais lourdingues, vont égayer votre parcours. On sent qu’Hideo Kojima, le réalisateur du jeu, pourrait faire carrière dans le ciné: tout le jeu a une carrure holywoodienne, des angles de vue en passant par la musique, les sons, les personnages, l’action omniprésente…

Mais là où on se prend la claque de sa vie, c’est au niveau de la réalisation du jeu: toutes les scènes cinématiques sont faites avec le moteur. Pour s’en persuader, il suffit de retirer le DVD de la console et de voir la scène devant ses yeux continuer (jusqu’à planter, mais sans arrêt net). La PS2 en a même du mal parfois et saccade quand le nombre de polygones frise l’impossible pour elle, mais on oublie vite ces petits détails: ce n’est pas parce qu’un jeu rame une demi-seconde depuis 3 heures qu’il est mauvais.

Au final, j’aurai passé près de 50 heures sur le jeu (oui je sais je suis lent) mais j’ai pris mon pied, je me suis pas dépêché, j’ai essayé deux ou trois trucs…

Comparativement aux premiers opus, MGS1 m’avait plu, mais sans plus. Le jeu n’avait pas encore cette patte cinématographique qui est arrivé avec MGS2 sur PS2: là j’ai été bluffé, j’ai mis deux semaines à faire le jeu mais je me suis jamais ennuyé, et quoi que les fans en disent, pour moi ça restera LE, MGS, avec la scène ultra sublime au moment où le Big Shell va tomber… mais je ne vous en dis pas plus, pour ceux qui n’y auraient jamais joué.

Pour moi, l’intro de MGS2 reste l’une de mes intros préférées, le genre d’intro qui fout tout de suite dans le feu de l’action, avec la musique, les séquences (tout est ici calculé par la console, je le rappelle), la mise en scène. Avec celle de Soul Edge, c’est une de mes séquences d’intro préférées, sans conteste.

Voilà, ce week-end je démarre vraiment La Pucelle, et pourquoi pas un autre jeu, on verra 🙂

Fin de Disgaea, début de La Pucelle!

Voilà, j’ai enfin fini Disgaea, après pas loin de 66h de jeux, Laharl level 72, et surtout, surtout…

J’ai pas eu la meilleure fin ;_;

En effet, pour avoir la meilleure fin du jeu il faut ne jamais tuer l’un de ses membres d’équipe, ce que j’ai du faire probablement pendant une bataille ou deux. Ceci dit la fin est quand même relativement satisfaisante, bien qu’elle aurait pu être meilleure 🙂

Si vous ne connaissez pas trop Disgaea, c’est un excellent Tactical RPG de Nippon Ichi Software.

L’humour y est omniprésent (comme en témoigne cette petite vidéo) et les combats sont riches en profondeur et très tactiques (d’où le genre 🙂 avec des combos, des geopanels, des liftjump (si si :D) et j’en passe… D’ailleurs un petit début de bataille sur cette autre vidéo du jeu. Les vidéos sont assez petites donc vous gênez pas.

Quant à La Pucelle, vous pouvez voir la pub américaine sur le site de PlayFrance.com. La pub est bien sympathique et dure pas très longtemps, je vous la recommande 🙂

Allez, en bonus: Une vidéo d’un combat de Star Ocean 3. Vous allez voir que c’est dans un tout autre registre, très dynamique, et très bordélique. En tous cas ça change des traditionnels Final Fantasy au tour par tout, c’est assez rafraichissant. Par contre comme je l’expliquais, la difficulté est abominable…

Un de mes persos préférés, Sophia 🙂

Images et vidéos courtésie de Gamekult 🙂