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Ai tomaranai – Fin

Ai tomaranai est enfin terminé chez Pika editions. L’occasion pour moi de faire le point sur cette petite série de Akamatsu.

Comme d’habitude chez Akamatsu, on trouve énormément de remplissage au milieu de la série, puis ça se bouscule sur la fin. Fin un peu abrupte je dirais, car il aurait été plus agréable de savoir ce qu’il s’est passé un peu "après". Néanmoins, les derniers chapitres, avec notamment la petite rivale de Satie fort mignonne, et également la petite soeur de Hitoshi et son Ma-kun, fort sympathiques (on sent bien que ça le turlupine le Akamatsu, car la soeur victime d’un brother complex, on a revu ça déjà dans Love Hina)

Au final, j’ai bien aimé. Cependant c’est loin d’etre inoubliable, à cause de passages un peu longuets et d’histoires complètement loufoques dont j’ai un peu eu ma claque avec Love Hina, et qui ne font absolument rien avancer du tout. Les deux derniers volumes m’on quand même bien plu, j’ai donc eu raison de finir la série 🙂

Ai ga tomaranai! (A.I. Non Stop)

Derrière ce jeu de mots à deux brouzoufs de la part de Ken Akamatsu (auteur de Love Hina, Negima, entre autres) se cache l’un de ces premiers mangas publics.

Alors si vous le lisez en ce moment chez Pika, vous remarquerez que le dessin est très vieillot et n’a rien d’extraordinaire (il est parfois même très fouilli, genre Ah My Goddess à ces débuts)

L’histoire? C’est celle de Hitoshi, un étudiant en informatique célibataire (ça coule de source) qui programme une IA (Intelligence Artificielle) dans son PC chez lui avec les moyens du bord. Un orage frappe alors sa maison, puis son PC, et voilà que l’IA qu’il a crée, Satie, prend forme humaine et sort de l’écran de l’ordinateur. En fait elle s’appelle Thirty pour 30, et non pas Satie (Satie-Thirty vous me suivez?), puis Fortie, puis Tweeny, un peu à la manière d’Ah My Goddess (décidément!)

En fait, tout comme dans Love Hina, on retrouve le thème du Harem (harem harem, une fille qui tousse) propre aux mangas d’Akamatsu: un gars, presque seul, au milieu de plein de jolies filles.

Passé ce cliché du manga, on trouve une histoire plaisante a lire. C’est juste dommage que les allusions micro-informatiques soient si vagues et si mal faites. Ca fait très ridicule par moments quand le type utilise plein de disquettes 5′ 1/4 ou même se met à parler de choses et d’autres… Oui bon c’est pour les besoins de l’histoire d’avoir un univers un peu fantastique mais tout de même…

Le pire dans tout ça c’est que c’est une pale copie d’Ah My Goddess:

– Satie = Belldandy, même caractère, même figure. – Fortie = Urd, idem. – Tweeny = Skuld (mais là enfin on sent qu’elle est bien différente)

Bref, un cruel manque d’originalité pour Akamatsu, c’est à se demander comment il a pu accoucher du très bon Love Hina après ça…

Bon ça se laisse lire, mais à réserver aux plus fervents fans du genre.