Auteur/autrice : Axel Terizaki

Weathering With You / Tenki no ko : la miss météo de Makoto Shinkai

Sachez pour commencer que cet article comportera des spoliées dans une section dédiée. Je vous invite donc à ne pas lire au delà de l’avertissement. Si Par contre vous avez vu le film ou n’en avez rien à foutre des spoliés, alors vous pourrez lire cet article dans son intégralité, félicitations.

J’ai eu la chance de voir le film au festival Les Utopiales 2019, un festival Nantais de science-fiction qui a déjà vu quelques avant-premières sympathiques comme Redline ou Rebuild ou Evangelion 2.0. Ici, All The Anime qui co-distribue le film a organisé la première projection en France, et bien sûr la salle était totalement comble avec 800 places. C’est ainsi qu’on a pu découvrir, avec mes camarades de la Mafia Nantaise et d’autres, la dernière œuvre de Makoto Shinkai.

Vous le savez forcément j’ai adoré, mais alors super adoré Your Name. J’ai également beaucoup aimé ses précédentes œuvres, bien qu’imparfaites.

D’ailleurs, la responsable presse de All The Anime nous a expliqué que le film aura un nom français. Je vote pour « La Fille Soleil »

https://youtu.be/zcR-480HmyA

Le synopsis

Pour situer, nous suivons les péripéties du jeune Hodaka, un lycéen qui a fugué pour aller à Tokyo. Il survit tant bien que mal et y rencontre Hina, une autre lycéenne, de deux ans son aînée. Ils évoluent tous deux dans un Tokyo où ça fait déjà deux mois qu’il pleut sans cesse et vont, ensemble, tenter d’apporter un peu de soleil aux habitants de la ville.

Et alors, c’était bien ou pas ?

Vous vous en doutez sûrement, j’ai beaucoup apprécié le film! Il était à la fois différent et similaire à Your Name. Shinkai fait du Shinkai, il y a toujours des blagues sur les seins, des moments de comédie (super réussis, limite plus que dans Your Name), des instants de contemplations (beaux à pleurer), des passages bourrés d’action (bien plus maitrisés que dans Your Name), et des perses principaux comme secondaires très réussis.

Techniquement y’a bien entendu rien à redire, c’est toujours aussi beau, bien plus urbain que ses dernières œuvres puisque pratiquement toute l’action se déroule dans Tokyo. Il y a aussi beaucoup plus de 3D et parfois bien bien visible, mais toujours aussi bien intégrée. Les aventures d’Hodaka dans la capitale japonaise sont plutôt bien rendues même si comme dans beaucoup de films, il y a un petit ventre mou vers la moitié environ (je vous avoue que je ne regardais pas l’heure donc je me souviens peut-être mal d’où c’était.) Comme je le disais plus haut, les personnages secondaires que lui et Hina vont côtoyer s’intègrent bien mieux au récit et sont bien plus attachants (Natsumi <3, et Nagi ohlàlà.)

On se met à rire avec les personnages, Shinkai sait définitivement mettre de la comédie dans ses films et ça marche drôlement bien dans celui-ci.

Ca n’efface néanmoins rien la tragédie qui attend les personnages. Comme d’habitude dans ses films, Shinkai aime bien mettre ses personnages face à des évènements surnaturels (et catastrophiques) qui les dépassent. Cependant la conclusion apportée au film nous a tous un peu surpris, étant pas mal à contre-coup de ce qu’on y voit habituellement. J’en parlerai un peu plus bas dans les spoliers.

Mon avis, c’est que Weathering with you est différent de Your Name et à la fois très familier. Que ça soit les références à ses précédentes œuvres, les marottes du réalisateur ou les lieux familiers pour qui a vécu un peu au Japon, on se sent bien dans ce film. Je l’ai aimé différemment de Your Name. C’était un excellent moment mais pour moi le film était moins impactant : c’est très subjectif, mais moi ce qui me botte c’est la romance, et ici elle n’était pas forcément très présente, ou bien c’est juste que j’ai pas ressenti pour Hina et Hodaka ce que j’ai ressenti pour Mitsuha et Taki. Si c’était ce à quoi vous vous attendiez, vous serez certainement déçus, mais ne boudez pas votre plaisir, car le film est beau, drôle, et prenant. Le rythme est bien mieux maitrisé que Your Name où le récit était très découpé en différentes séquences, alors qu’ici beaucoup de choses s’entremêlent mais font sens tout au long du film. Rien n’est laissé au hasard et rien n’est inutile.

Pour moi il s’agit d’un film beaucoup plus maîtrisé, peut-être moins personnel que Your Name ou 5cm par seconde, mais largement plus abouti. Avec plus de moyens aussi (et plus de pubs : McDonalds, les chocolats Lotte, les iPhone partout avec leurs sonneries caractéristiques).

Bref, allez le voir à sa sortie le 8 Janvier 2020, il vaut carrément une place de ciné. Je sais que j’irai le voir en VF pour mieux apprécier le film (là j’ai dû jongler entre les sous-titres et le film, et c’était pas toujours évident quand on est malvoyant comme moi. J’ai notamment loupé une scène très brève que j’aurais aimé pourtant voir…)

Voilà, maintenant on va entrer dans la zone spoliers. Faites attention !

La salle était bien comble

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Shelterthon 2019 : c’est parti !

Qu’est-ce donc ?

Shelter est le serveur communautaire d’une poignée d’otaku/geek de tout poil, qui héberge des blogs, des sites, mais aussi des services. Pèle-mêle il y a ce blog, Forum Thalie, la radio Tsumugi, le Lab de Shelter, Karaoke Mugen, l’instance mastodon Shelter.moe, un NextCloud, un lecteur de flux RSS… Si vous voulez voir tous les services et sites hébergés, ils sont visibles sur cette page.

Chaque année, je fais une petite campagne de dons de septembre à décembre. Si l’un des sites ou services que j’ai mentionnés vous dit quelque chose et que vous aimeriez participer à sa pérennité, vous aurez la liste des moyens de paiement plus bas. C’est pas vraiment du chantage car sans dons, je continuerais quand même de faire tourner le serveur, je serais juste moins motivé et j’expliquerais gentiment à certains que les ressources vont être plus limitées, ou je leur demanderai d’essayer de trouver à s’héberger ailleurs.

Donc stressez pas 🙂

Parle-nous de cette année

L’an dernier on avait pas prévu de changer de serveur, et finalement on l’a fait pour pas mal de raisons :

  • Pour à peu près le même prix on a pu se permettre d’avoir mieux : 4 x 2 To de disque dur au lieu de 3 x 2 To, et un CPU plus puissant, et beaucoup plus de RAM aussi (64 Go)
  • Surtout, avoir une nouvelle machine à disposition nous à permis de remettre totalement à plat l’organisation du serveur, et de faire des améliorations qui ont grandement facilité l’exploitation. Tout ça a eu pour conséquence d’améliorer les performances, et il y a maintenant plus aucun souci de stabilité. Ca a pris presque deux mois mais on a maintenant une organisation solide et qui fonctionne.

Du coup cette année, promis, on change pas : la machine tourne bien, les services dessus aussi, on a de la marge…

Côté services justement, on m’a demandé plusieurs fois d’avoir un peertube sur Shelter, mais en vrai c’est quelque chose qui demande pas mal de ressources, notamment côté disque. Ca demanderait quand même une étude poussée.

Vous avez peut-être d’ailleurs entendu parler que Framasoft allait arrêter une grande partie de ses services d’ici 2 ans

J’ai prévu d’en récupérer quelques uns (notamment Framadate) pour en héberger une version sur Shelter. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à faire signe : je verrai ce que je pourrai faire. A noter que pour les gens qui avaient des projets sur Framagit, le Lab de Shelter est disponible.

Combien que ça coûte d’aider ?

1008 euros.

On loue ce serveur.

La règle ici c’est « Payez ce que vous voulez. » Que ça soit 1, 2, 5, 10, 15, 20, 50, 100 euros, chaque don a son importance. Si on arrive pas à l’objectif ben je mettrai au bout. Tout excédent ira dans ma poche : on m’a fait comprendre que vu le temps que je passais à m’occuper du serveur, à répondre aux questions du style « Tu peux me créer un nouveau sous-domaine? » « Je peux avoir une nouvelle base de données? » « J’ai mis à jour mon site mais ça marche pluuuuus. » bah je pouvais garder l’excédent pour l’année. Je comprends que vous puissiez ne pas être d’accord avec ça, rien ne vous oblige à donner, et si c’est pour vous une raison de ne pas participer, c’est normal. Je suis néanmoins transparent en vous expliquant ce qu’il en est.

Pour faire un don, plusieurs moyens :

  • Si vous avez déjà un compte paypal vous pouvez directement en quelques clics me payer via ce lien et ce sans frais.
  • Si vous n’avez pas de compte paypal vous pouvez passer par ce lien-ci plutôt, mais il y aura des frais (vous payerez avec votre carte bancaire via le site de Paypal) Ne faites pas gaffe à la date.
  • Il y a toujours l’option virement bancaire, me demander en privé pour un RIB, et SURTOUT prévenez quand c’est fait car je ne vais pas toujours regarder mon compte en banque et ça peut se perdre au milieu d’autres transactions (je fais du trading de meidos.)

Si possible, prévenez-moi par Discord/Twitter que vous avez fait un don si on ne se connait pas très bien histoire que je puisse mettre un pseudo sur votre nom et ainsi vous lister plus bas.

Donateurs pour 2019

Somme récoltée : 965,45€

  • Axel (hé oui)
  • nah
  • Forum Thalie
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  • Olivier V.
  • Allion
  • Coyoyann

Un appartement connecté en 2019

Ca devient de plus en plus mal entretenu ce blog, le dernier billet date de quoi, y’a 7 mois ? Diantre.

En vrai c’est surtout parce que je ne trouve pas vraiment chaussure à mon pied en 2019 niveau animation japonaise. A part la saison d’hiver qui était plutôt pas mal, j’ai finalement pas regardé grand chose au printemps, et encore moins en été. C’est un peu la loose. Heureusement j’ai également plein de séries en retard donc ça me permet de me rattraper, mais on aura le temps d’en reparler.

Aujourd’hui je vais aborder un sujet assez vaste mais qui me tient à coeur parce que c’est quelque chose que j’ai toujours voulu chez moi à un moment, mais jamais pu l’obtenir.

Mais aujourd’hui tout a changé (ou presque)

Je veux parler de la domotique.

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Les animés de l’hiver 2019

Comme chaque saison, je me dis que je vais rien du tout regarder et au final je me retrouve avec pratiquement un épisode à regarder par jour (en plus des séries déjà terminées ce que je regarde le midi et/ou le soir en mangeant)

Je ne parle pas beaucoup des séries que j’ai commencé puis droppées après quelques épisodes, du coup je vais faire un effort pour les mentionner vite fait. Et mine de rien ça fait pas mal de choses dont je vais vouloir vous parler cette fois-ci. Si vous ne savez pas du tout quoi regarder, peut-être que mon avis vous sera utile…

Alors, c’est parti ? C’est parti.

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Un PC retrogaming en 2019, sous Launchbox et Retroarch

Pour bien commencer l’année je vous propose un article à moitié réchauffé, car je vais faire référence à mon article d’il y a 3 ans sur ma machine de rétrogaming et comment je l’ai configurée. L’article de l’époque m’avait d’ailleurs valu les foudres d’une partie de la communauté Hyperspin française, car j’avais pas mal critiqué leurs raisons de s’être séparé de la communauté anglophone et leur façon de fonctionner très, dirons-nous, sectaire. Aujourd’hui heureusement, HFS Play n’est plus du tout la même chose, et on les voit en convention faire profiter les visiteurs de jeux rétro avec du matériel confectionné par leurs soins, et ça c’est cool.

Mais ce qui nous intéresse vraiment aujourd’hui, c’est de se faire un PC de rétrogaming, et comment je m’y suis pris. Pour ça je vais me permettre de reprendre certaines choses de mon ancien article, car beaucoup encore son vraies, mais la partie logicielle, comme vous allez le voir, a énormément changé.

Premiers tests de ce que ça donne en vrai, Launchbox/Bigbox

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Les animés de l’automne 2018

2 bons mois depuis le dernier billet. Tranquille.

En plus de ce billet, je vais essayer de vous toucher deux mots sur Maquia, le premier film réalisé par Mari Okada, que j’ai eu l’occasion de voir, et l’honneur de présenter, aux Utopiales 2018 à Nantes le week-end dernier.

Mais avant ça, je vais vous parler de ce que je regarde cette saison. Il y a du vraiment bon, donc on y va !

 

Moi, quand je me réincarne en slime

Manga sorti depuis quelques temps chez Kurokawa, Slime débarque en animé cette saison chez Crunchyroll. L’adaptation, plutôt fidèle, se suit bien, qui plus est servie par une traduction hors pair (comme d’habitude chez CR France, en fait.)

Enième isekai (ces histoires où le ou les héros sont transportés dans un monde de fantasy), Slime se distingue par le fait que le personnage principal se retrouve poignardé en pleine rue à Tokyo (ça arrive très souvent visiblement.) et, à l’article de la mort, alors qu’il divague, une voix se fait entendre dans sa tête « Compétence acquise », « Compétence acquise »… Lorsqu’il reprend connaissance, il se retrouve réincarné en un slime, ces ennemis de base qu’on trouve dans les jeux vidéo comme Dragon Quest notamment. Sauf que c’est un slime doté d’une conscience et d’une intelligence humaines, avec en plus une compétence très spéciale : prédateur. Celle-ci lui permet d’absorber un être vivant et d’en récupérer les compétences liées. Par exemple un serpent lui permettra de cracher du poison, une araignée de tisser des toiles… Cette compétence va se révèler utile lorsque Limule (c’est le nom qu’il a en slime) va absorber Veldra, Dragon des Ouragans qui sommeille dans la grotte où il a repris connaissance.

L’aventure de Limule va l’amener à croiser la route d’autres monstres et à découvrir leurs compétences mais surtout à apprivoiser le peuple des gobelins, puis des loups de la forêt, puis des nains… Il y a une vraie progression tout au long de l’animé ce qui le rend particulièrement agréable à suivre. Pas de filler jusqu’au dernier quart de la série, quoi.

J’ai particulièrement bien aimé le manga à la base. C’est intelligent, parfois très drôle, plutôt bien écrit et inventif. Y’a un p’tit côté Suikoden aussi avec le rassemblement de divers peuples et personnages qui n’avaient au départ rien en commun. L’anime rend bien honneur au manga en tous cas et je tiens encore une fois à féliciter l’équipe d’adaptation/traduction chez Crunchyroll France qui fait un boulot toujours épatant pour rendre naturels les dialogues sans jamais trahir l’esprit de l’animé.

Si vous avez besoin de votre dose saisonnière d’isekai, c’est plutôt un bon plan !

Goblin Slayer

On va rester dans la fantasy, cette fois un peu dark quand même. Voire pas mal. Le premier épisode a fait couler pas mal d’encre étant donné qu’il y a quand même des gobelins qui violent la pauvre combattante d’un groupe de débutants qui venaient les exterminer (après avoir buté le guerrier trop con d’avoir ramené une épée longue dans une grotte exigue et la sorcière à coup de flèche empoisonnée histoire qu’elle agonise bien longtemps). La seule survivante, la jeune prétresse, ne doit son salut qu’au crève gobelins, le « Goblin Slayer », un mec en armure intégrale qui parle de façon monotone et est expert en élimination de gobelins. Il les connait par coeur, utilise des tactiques cruelles pour les tuer…

Passé ce premier épisode qui introduit l’univers, la guilde des aventuriers, les rangs, les classes, les sorts, et surtout ce passage très graphique dont je parlais plus haut, on reste sur de la fantasy à la japonaise assez bateau, avec nains, elfes, hommes lézards, sorcières, lanciers, guerriers, prètresses, shamans… Rien d’extrèmement recherché ni folichon. Les épisodes suivants sont même largement safe comparés au premier, qui était surtout là pour accrocher. Je n’ai pas lu le manga, mais j’ai pris au moins le premier tome pour la science, parce que ça m’intrigue quand même.

L’anime, le manga (et le light novel) sont carrément mis en avant par les éditeurs en France comme étant le gros blockbuster de la saison. Perso je le vois pas du tout comme ça, il n’en a pas l’étoffe, ne serait-ce que parce qu’aucun personnage n’a de nom (ils sont tous appelés selon leur classe, ce qui va vite limiter les choses…) donc difficile de créer un réel attachement. Si le visionnage n’est pas déplaisant et qu’on ne s’y ennuie pas, le propos de Goblin Slayer est nul. Zéro, rien, que dalle. Rien qui n’ait déjà été dit auparavant, et pour de la dark fantasy, désolé mais Game of Thrones est déjà passé, fait bien mieux, et réclame des royalties.

Jojo’s Bizarre Adventure Golden Wind

J’avoue n’avoir jamais ouvert un manga JoJo. Du coup j’aborde ce nouvel arc à l’aveugle. On continue donc d’une certaine façon à suivre les aventures d’un descendant des Joestar. Comme c’est toujours david productions qui s’en occupe, ça reste fidèle aux précédents arcs animés. C’est plutôt propre, graphiquement ça pête, et scénaristiquement on a de nouveaux antagonistes, de nouveaux stands, tout ça sur fond de mafia italienne.

Je peux pas vraiment en dire plus si je vais aimer ou pas, Jojo ça avance toujours très lentement mais c’est typiquement l’anime feuilletonant que je vais regarder chaque semaine sans trop réfléchir.

Sword Art Online Alicization

J’ai une relation très amour-haine avec SAO. D’un côté j’apprécie les personnages, surtout Leafa avec sa grosse p…onytail, ou même Grosbill Kirito, qui quoi qu’on en dise est un bon héros (tous les personnages principaux n’ont pas besoin d’avoir un passé sombre ou un esprit torturé. Des fois on aime juste bien qu’ils soient badass.) D’un autre côté, le scénario général qui semble avoir été écrit par un auteur de fanfic qui débute m’a fait tiquer par moments. C’était surtout vrai aux débuts de la série, jusqu’à, facile, Mother’s Rosario. Ouais je sais ça remonte à pas si longtemps, mais SAO c’est une série où je peux vraiment dire « c’était pas mieux avant. » L’écriture c’est réellement améliorée.

Du coup j’ai abordé Alicization avec une grande curiosité. La side story GGO était particulièrement fun, et là on sentait direct qu’on arrivait dans du plus sérieux. Bon, ok, j’ai facepalm très fort quand j’ai vu un ancien membre de la guilde de PK de Ainscrad foncer sur Kirito dans le monde réel pour le poignarder (parce que ça sentait quand même grave le plot twist recyclé.) Le monde dans lequel se retrouve Kirito, cependant, est très intéressant, avec beaucoup de similitudes avec l’informatique. Il est encore un peu tôt pour dire si ça va être bien ou pas cependant.

Zombie Land Saga

Ouais, encore un animé d’idols. Mais ZLS annonce la couleur direct : on est pas là pour se prendre au sérieux. Sakura, une jeune lycéenne pleine d’entrain, est bien décidée à devenir idol. Mais le destin en a voulu autrement, puisqu’elle se fait percuter par une camionette en sortant de chez elle de la façon la plus débile et prévisible qui soit (moi en tous cas j’ai bien rigolé). Elle se réveille ensuite dans une maison lugubre, fuit des zombies, trouve de l’aide auprès d’un policier qui prend peur et lui tire dessus : elle comprend alors en voyant son visage dans une flaque d’eau qu’elle a une tête… de zombie.

Heureusement son producteur arrive, assome le flic, et ramène Sakura au manoir pour lui expliquer qu’elle va faire partie d’un groupe d’idols pour revitaliser la préfecture de Saga. Il lui explique aussi que elle et d’autres filles ont été ressucitées pour former ce groupe. Pourquoi, comment, mystère. Le groupe est composé de filles aux histoires variées : l’ancienne star du showbiz, l’enfant actrice prodige, la courtisane du 19ème siècle, la chef d’un gang de motards… Le producteur de nos idol zombies est en plus un as du maquillage et pour leurs apparitions publiques arrive à les faire passer pour des jeunes filles normales.

Tout ça n’a aucun sens me direz-vous : et c’est ce qui fait tout le sel de la série. C’est débile. Complètement débile. Délicieusement débile. Ca ne se prend jamais au sérieux (en tous cas pas encore). Elles tentent d’abord un concert de Death Metal et font du headbang comme jamais ce qui fait forte impression chez les metalleux, et la bataille de rap de l’épisode 2 est juste légendaire (avec en bonus l’adaptation sans faille de Crunchyroll où l’équipe française a même incorporé les rimes dans la traduction de ce passage). Il faut cacher le fait qu’elles sont des zombies aux gens, ce qui amène de nombreux gags et situations loufoques. On ne s’ennuie jamais, il n’y a que rarement du drama inutile (sauf vers l’épisode 4 je dirais) et on sent qu’on est là pour rigoler.

Clairement l’une des séries que j’aime regarder le plus cette saison, même si leur producteur maniaque et dérangé me tape un peu sur le système, la série ne serait rien sans lui.

Rascal does not dream of Bunnygirl-sempai

J’ai choisi le titre anglais car c’est celui qui est affiché sur le site de Wakanim.

On termine la revue de la saison en ce qui me concerne par ce petit ovni aux petits airs de Haruhi et de Bakemonogatari : on suit la vie de Sakuta, un type injustement accusé par des rumeurs d’avoir envoyé à l’hosto des gars. Il fait la rencontre de Mai alors qu’elle déambule dans une bibliothèque habillée en bunnygirl. Rien de plus normal dans un animé me direz-vous, mais ça intrigue notre héros. Mai est une de ses sempai, une terminale alors que lui est en première. La jeune fille, cependant, ne semble être vue par personne. Personne ne la remarque, ne fait attention à elle, elle est tout simplement invisible. Sakuta va alors chercher à comprendre ce qu’il se passe, et va croire Mai sur parole : il est le seul à la voir, et il a lui-même été touché par le syndrôme de la puberté, puisque sa jeune soeur en a aussi subi les conséquences à sa manière.

Si l’intrigue peut paraître curieuse et accrocher ceux qui comme moi apprécient les histoires un peu surnaturelles mais bien ancrées dans la réalité, c’est réellement les personnages et leur alchimie qui fait de cette série une petite perle de l’automne. Sakuta, épris de Mai, lui envoie des missiles ballistiques en permanence, et elle répond de même. Ce n’est jamais violent ou gratuit : les dialogues sont savoureux, délicieux même. Ca flirte, ça repouse, ça reflirte cinq minutes après, ça vanne, ça clashe, et c’est en plus de ça hyper pertinent. Je n’ai parlé que de Sakuta et Mai, mais Sakuta est entouré de son meilleur pote plutôt sympa, de la petite scientifique toute mimi Futaba, ou de Tomoe la fille de seconde (qui a raviré mon PTSD de Endless Eight, c’est vous dire), et bien sûr la jeune soeur de Sakuta, Kaede, qui pour une petite soeur d’animé est fort adorable.

Comme Zombie Land Saga mais dans un tout autre registre, s’il y a bien une série que j’apprécie et attend la suite avec impatience c’est bien celle-ci. Niveau waifus, bizarrement Mai me sauce pas plus que ça, j’aime limite plutôt bien Tomoe, mais après tout peu basculer d’un moment à l’autre. Peut-être que quand Mai se fera une queue de cheval on en reparlera.

Shelterthon 2018, campagne de dons pour le serveur Shelter

Hey, hey, c’est encore ce moment de l’année.

Voilà, envoyez des sous, c’est pour Shelter. Salut.

Oui ok, ok, je reste !

Alors d’abord…

Shelter c’est quoi, ça se mange ?

Shelter (« abri ») est le nom du serveur dédié sur lequel réside Meido-Rando, mais aussi d’autres sites et services dont vous pouvez consulter la liste. Comme vous pouvez le voir beaucoup de blogs personnels, certains peu visités, ou des sites d’associations comme Camélia Studio, Forum Thalie ou encore l’AMV Enfer, Vocaloid.fr et VoxWave ? Nous n’avons plus Nijikai et sa convention Jonetsu car ces derniers avaient besoin d’une stabilité à toute épreuve durant la période de préparation de la convention et nous ne pouvions pas leur fournir, j’expliquerai pourquoi plus bas.

Shelter, c’est ça :

Ce clip nous avait émerveillé à sa sortie et nous émerveille toujours, et quoi de mieux qu’un abri pour héberger des sites et des communautés ?

Shelter, c’est aussi des services, notamment une instance Mastodon, un GitLab pour tous vos projets de sites et de développement, un NextCloud, un raccourcisseur d’URL ou encore un aggrégateur de flux RSS et la webradio Anisongs/Rock/JV Tsumugi. Vous pouvez consulter la page d’index pour plus d’informations. Ces services sont mis à la disposition de tous. Si vous voyez un lien pour vous y inscrire, c’est que vous le pouvez. Si vous n’en voyez pas, c’est qu’il faut demander gentiment (ou alors c’est réservé à ceux qui font un don, pour les remercier)

Mais Shelter, c’est surtout une volonté pour moi, à la base, d’offrir quelque chose à la communauté, l’otakusphère (ou tout du moins une partie). Pendant des années une partie de l’argent investi dedans venait de ma poche et heureusement aujourd’hui ce n’est plus le cas car nos besoins ne sont plus les mêmes qu’avant (où on avait des serveurs de jeux TF2 ou Left 4 Dead par exemple…) Ceci étant dit, des apps comme Mastodon ou Gitlab sont assez consommatrices et on a dû faire beaucoup d’adaptations pour gérer ça. Des optimisations à droite à gauche, qui ont permis d’alléger les pics de charge que vous aviez constaté sans doute ces derniers mois (aujourd’hui ils sont plus rares). Ce sont ces pics qui ont conduit Nijikai à migrer leurs sites web vers leur propre serveur car vous vous en doutez bien, à l’aube d’une convention où tout se joue, c’est quand même bête si les visiteurs ne peuvent pas accéder au site web, n’est-ce pas ? 🙂

T’as fait exprès d’oublier Karaoke Mugen hein ?

Ouais, en fait, c’est parce que ça mériterait un sujet à lui tout seul, et surtout Karaoke Mugen est tellement énorme qu’il prend une grande majorité des ressources du serveur aujourd’hui. Entre servir de la vidéo, surtout avec l’arrivée de Live, et construire le site web à chaque modification ou compiler Karaoke Mugen pour que vous puissiez le télécharger chez vous… Au fil des mois on a installé une certaine industrialisation qui fait que, dés qu’on fait une modification, elle est immédiatement ou presque disponible pour vous sans qu’on ait à mettre à jour quoi que ce soit. Un nouveau kara est ajouté ? Il est disponible dans l’app et sur Live quasiment immédiatement.

De temps en temps l’idée d’un Patreon revient, surtout qu’on a eu quelques idées de récompenses, et qui dit Patreon dit serveur dédié à Karaoke Mugen.

Mais ce n’est pas encore pour aujourd’hui et KM reste sur Shelter pour le moment !

Bref, combien ça coûte ?

Nous utilisons pour le moment ce serveur. En vrai c’est l’équivalent avec leurs nouvelles offres, on peut plus linker les anciennes, c’est bien nul. Mais en gros c’est 3 x 2 To de disque dur et 32 Go de RAM.

On a pas prévu de changer de serveur, notamment car les nouvelles offres ne sont pas suffisament séduisantes pour justifier ça. Une migration de serveur c’est souvent un gros week-end (de vendredi soir à dimanche soir) à déplacer des données, à reconfigurer des trucs, à vérifier que tout fonctionne bien, à réparer des trucs cassés… Faut vraiment comprendre que ce n’est pas une mince affaire et ça me bloque à moi et surtout à Sestren sans qui pas mal de services seraient cassés aujourd’hui, un week-end entier. Sans compter les plaintes des utilisateurs 🙂

Il faut, cette année, 792€, sans compter les noms de domaine (on va dire 40-50€ à la louche) associés. Un généreux donateur a réglé intégralement cette somme cette année, mais je lance tout de même la campagne, ne serait-ce que pour que chacun puisse faire un don s’il le souhaite.

Je rappelle qu’on soit l’idée du « Payez ce que vous voulez » c’est à dire que votre don peut être de 1 (mais ça serait méchant), 5, 10, 15, 20, 30, 50, 100, ou plus d’euros, selon ce que vous avez envie de donner. L’excès va dans ma poche et me sert à me payer des crèpes ou des croquettes pour Shami. Plus sérieusement, il n’y a pas de caisse noire, mais de l’avis des précédents donateurs, il a été jugé acceptable que je sois dédommagé pour le temps passé à m’occuper de Shelter mais aussi de tout ce que je fais à droite à gauche pour la communauté otake. Soit. Je préfère être transparent avec vous.

Ce don, c’est aussi un moyen pour vous de dire « merci » tout simplement.

Si vous le désirez, vous pouvez même demander qu’on héberge l’un de vos sites ou services (dans la mesure du possible hein, quand même) sur Shelter.

Pour faire un don, plusieurs moyens :

  • Si vous avez déjà un compte paypal vous pouvez directement en quelques clics me payer via ce lien et ce sans frais.
  • Si vous n’avez pas de compte paypal vous pouvez passer par ce lien-ci plutôt, mais il y aura des frais (vous payerez avec votre carte bancaire via le site de Paypal) Ne faites pas gaffe à la date.
  • Il y a toujours l’option virement bancaire, me demander en privé pour un RIB, et SURTOUT prévenez quand c’est fait car je ne vais pas toujours regarder mon compte en banque et ça peut se perdre au milieu d’autres transactions (je fais du trading de meidos.)

Pourquoi je préfère Paypal ? Parce que je peux plus facilement retrouver trace de qui, de quoi, comment, combien, et dans quelle position.

Si possible, prévenez-moi par Discord/Twitter que vous avez fait un don si on ne se connait pas très bien histoire que je puisse mettre un pseudo sur votre nom et ainsi vous lister plus bas.

T’as déjà pensé à Patreon ?

Oui et je vais même vous faire l’affront de recopier ce que j’ai dit l’année dernière car rien n’a changé :

Une question qu’on m’a souvent posé cette année. Depuis quelques temps la mode est au patreon, du financement participatif au mois pour soutenir les gens qui créent des trucs. Une bien belle idée que j’utilise volontiers (j’offre mon support à des créateurs que j’apprécie dessus) mais pour notre cas, ça serait beaucoup d’emmerdements pour au final une façon de faire qui fonctionne depuis toujours : le don paypal tout simplement, à l’année. Surtout que certains ne donnent qu’une maigre somme (et je ne leur en veux pas) alors si on devait gérer ça par Patreon, et en plus avec la marge qu’il sse prennent dessus…

TL;DR : c’est pas adapté pour nos besoins, voilà.

Donateurs pour 2018

Si vous voyez un oubli, une erreur, n’hésitez pas à le signaler : je ne mets pas à jour la page constamment dés qu’un don est fait mais si ça fait plusieurs jours manifestez-vous, j’ai probablement oublié/zappé et je m’en excuse d’avance.

Somme récoltée : 1683,11€

  • Axel (no shit sherlock)
  • TBK
  • LoneWolf
  • Raton-Laveur
  • Yo252yo
  • Trit
  • Nemotaku
  • Rinchama
  • Smog Shadowseth
  • Bibah
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  • Miru
  • Jeremy L.
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C’est marrant j’ai l’impression d’avoir oublié un truc mais quoi…

 

Une pluie d’animés pour un été chaud

Vous allez bien ? Moi ça va bien. Bien bien même.

Ouais je sais, ça fait bien 4 mois qu’il n’y a pas eu de billet sur Meido Rando. Le temps passe si vite, c’est fou. Comme vous vous en doutez probablement je passe mon temps à coder et à gérer le projet Karaoke Mugen, mais il n’y a pas que ça dans la vie, et je trouve quand même le temps de mater des animes, sauf que je prends pas le temps de vous faire des retours.

(Les plus cyniques diront que vu le nombre de commentaires sur ce genre de billet, ça n’intéresse pas grand monde, mais heh 🙂 Je suis chez moi, je fais ce que je veux.)

Donc, on va vous parler des animés de cette saison… et celle d’avant.

Collection printemps-été 2018

Brigades Immunitaires

Vous connaissez probablement « Il était une fois la vie », ce dessin animé des années 80 mettant en scène le corps humain en montrant des personnages qui vivraient à l’intérieur, en donnant une forme presqu’humaine aux globules blancs, rouges, aux microbes et autres céllules qui nous composent.

Bah les Brigades Immunitaires c’est ça mais vu par des japonais. Le manga est sorti chez nous depuis un moment, et nous explique comment marche le corps humain, comment il combat les maladies, les infections, et les bactéries de toutes sortes. Ca paraît chiant dit comme ça, mais l’animé est particulièrement déjanté. On découvre que les globules blancs, sensés se battre contre les bactéries, sont des psychopathes assoifés de sang (de bactérie hein), qu’une plaie ouverte a des allures d’apocalypse (genre façon Akira), que les globules rouges qui transportent nutriments et oxygène ne savent pas où ils vont, ou encore que le rhume provoque une invasion zombie dans votre corps.

Mais tout ça c’est rien à côté DES PLAQUETTES. Ces créatures de l’enfer vont vous faire fondre tellement elles sont mignonnes et aspireront votre âme avant que vous ne vous en rendiez compte. Comme c’est genre les plus petites céllules de votre corps, elles sont bien évidemment représentées par des lolis qui bossent dur pour vous soigner, et elles sont tellement craquantes qu’il est impossible de leur résister.

L’animé est réalisé par le studio derrière l’adaptation animée des JoJo, et ça se sent bien qu’ils se font plaisir. Parfois on s’attend même à voir des poses JoJo.

Bref, une excellente série à suivre cet été, même si au train où ça va on se demande quels sujets ils vont aborder : chaque épisode a l’air plus catastrophique que le précédent. Qu’est-ce que ça doit être quand on a le SIDA, un cancer ou qu’on est proche de la mort…

Hanebado

L’une des sensations de l’été 2018, c’est Hanebado, l’anime sur le badminton. Au japon on aime bien faire des tas d’histoires sur des sports ou des activités variées, voire improbables. Pourtant, le badminton est un sport reconnu, et c’est finalement assez bizarre qu’on en ait un anime que maintenant.

L’histoire se situe dans un lycée (surprise!) où une élève maltraite ses coéquipiers pour les pousser à progresser en badminton. Sauf qu’en fait l’arrivée d’une élève de seconde, Ayano, va tout bouleverser parce que Ayano, le bad’ elle a pas envie d’y jouer, mais elle a tout ce qu’il faut pour.

Bref, derrière ce scénario lambda de sport se cache non seulement une série ma foi pas trop mal animée (sauf quand on a l’oeil et qu’on repère les petits raccourcis à droite à gauche) qui rend les échanges de volants particulièrement dynamiques, mais surtout un coffre à dramas pas toujours très intéressants. On sent qu’Ayano a un lourd passé qui la lie au badminton mais pffft, ça en fait des caisses pour parfois pas grand chose là où on cherche de la montée en puissance, des adversaires difficiles, etc. Vu la vitesse à laquelle ça va, si c’est en 13 épisodes ça ne va pas nous emmener très loin malheureusement !

Steins Gate 0

Malgré le titre c’est bel et bien une suite, enfin pfft, le problème c’est qu’il faut avoir vu la série originale qui même si elle est géniale, est pas facile à avaler (26 épisodes dont 13 très lents) et en plus de ça il faut avoir vu les épisodes spéciaux sortis plus tard…

N’ayant pas vu ces derniers je ne me suis pas senti si perdu que ça cependant : on comprend vite qu’on se retrouve dans une situation que Rintaro n’a pas voulue.

Après la série a un gros plus c’est que bah, c’est du Steins;Gate. Le souci c’est que, bah c’est Steins;Gate aussi, avec ses incroyables lenteurs. Si ça se mange de façon hebdomadaire, la série me paraît hyper difficile à marathoner. On a bien entamé le second cour de la série, et pffiou, il se passe rien. La première moitié était assez intéressante dans l’ensemble, mais là ça n’avance pas, je me demande bien comment ils vont boucler quoi que ce soit.

Ca rejoint pour le moment assez les avis que j’avais eu sur le visual novel d’origine et qui étaient un peu mitigés par rapport à l’histoire originale…

Persona 5 the Animation

Je vous spoile tout de suite : en vrai c’est pas fifou.

Je suis uniquement parce que j’ai bien aimé le jeu, comme beaucoup, et j’aime assez souvent voir comment sont gérées les adaptations. C’est un exercice assez délicat en vrai, condenser des dizaines d’heures de scénario en une série de 26 épisodes… On se demande d’ailleurs un peu pourquoi le jeu en avait besoin vu ses ventes. Là par exemple, ils viennent seulement de finir le 4ème palace et on est à l’épisode 17. Je rappelle qu’il y a quand même « 8 » palaces dans le jeu original, donc c’est un peu chaud là.

Gundam Build Divers

C’est con de s’appeler Divers quand tu passes au printemps et en été.

(ça va, ça va, je sors)

Gundam Build Divers c’est un peu le petit cousin éloigné de Gundam Build Fighters, celui qu’on voit qu’aux mariages et qui est tellement innocent et plein de joie de vivre qu’on lui sourit tendrement en se demandant comment il va réagir quand il apprendra que le père noël n’existe pas.

On prend un peu la même recette que dans Build Fighters et Try, c’est à dire qu’on pioche allègrement dans les licenses Gundam avec des personnages qui fabriquent des maquettes de robots pour ensuite se taper dessus avec, cette fois au travers d’un jeu en ligne virtuel (SAO est passé par là) qui s’appelle GBN. Les personnages étant plus jeunes que dans les séries précédentes, on sent vraiemnt que ça tente de s’adresser à un public un peu plus jeune que d’habitude. Après ça reste toujours aussi plaisant à suivre. Le scénario est loin d’être folichon( pourtant ils ont essayé, mais le plot principal a été résolu à la moitié de la série.

Après on va pas se mentir, ça reste du divertissement, et chez Sunrise ils sont doués pour nous divertir. Ca vole pas bien haut mais c’est plaisant à regarder, c’est fun, ça se fait plaisir, et c’est tout ce qu’on demande.

Et la saison dernière…

Sword Art Online Gun Gale Online

Vous pensiez en avoir fini avec SAO, ben non, la license a tellement bien marché qu’on voit fleurir des histoires alternatives à droite à gauche, dont une qui essaye de capitaliser sur Gun Gale Online, le MMO à base de flingues qu’on voit dans la première partie (chiante) de la saison 2. Si j’étais cynique je dirais que c’est même violemment opportuniste, car dans GGO, notre héroïne, Llenn, va se battre dans un mode de jeu qui n’est ni plus ni moins qu’un battle royale. C’est bizarre, ça fait bien un an que c’est méga à la mode dans le monde du jeu vidéo…

Ceci étant dit, si on passe outre cet apriori négatif, on est face à un série super divertissante. Imaginez un peu : Llenn dans la vraie vie complexe sur sa grande taille, du coup elle cherche à jouer un perso minuscule et finit pas en générer un aléatoirement dans GGO. Elle est du genre parfaitement loli et devient méga bonne au jeu, avec son P-Chan (un fusil P90) chéri.

La série est fun, bien rythmée, avec quelques passages d’anthologie qui vont sûrement se retrouver dans des AMV Enfer à un moment ou un autre, bref, tout ce qu’on attend d’une bonne série. Clairement une bonne surprise alors que je n’en attendais pas grand chose !

Last Period

Y’a Amo qui m’a vendu la série sur des screenshots, du coup je me suis penché dessus durant l’entre-saison, et ma foi, c’était pas si mal.

Dans un monde d’héroic fantasy assez lambda, y’a des Period, qui sont des chasseurs de monstres appelés des Spiral et qui vont de petit job en petit job. La guilde de Haru, notre héros, fait faillite soudainement et tout le monde se barre, sauf lui, sa chef Erika et son adjointe Campanella, Liza la sorcière, Gajeru l’homme bête et Choco, que je qualifierai de mascotte.

On suit alors leurs aventures déjantées alors qu’ils vont tenter de remettre à flot leur guilde dont l’argent a été volé par on ne sait qui.

Alors, un énième animé sans aucun intêret ? Haha, détrompez-vous. Sous ce scénario vraiment ultra bateau se cache une petite perle d’humour qui en a absolument, mais alors vraiment absolument rien à carrer du quatrième mur. L’animé étant tiré d’un free to play japonais nommé Happy Elements, nos héros vont se retrouver très vite à faire un « Call » pour invoquer un combattant rare, sauf qu’ils vont se retrouver avec un personnage « une étoile » alors que leurs adversaires ont un « cinq étoiles ». Les joies du gacha ou de la lootbox, ce mécanisme de merde des jeux gratuits (et parfois payants). bref ça se fout agréablement de la gueule de ce genre de choses. Les clins d’oeil, les références très appuyées, et le délire ambiant ont rendu le visionnage hyper agréable.

Je regrette juste que sur la fin, ça devienne un peu trop serious business pour son propre bien, alors qu’on aurait sans doute préféré un dénouement un peu plus débile.

Clairement un anime que je rangerai dans les plus sous-estimés de l’année aux prochains prix Minorin

Comic Girls

Je suis encore en cours de visionnage donc je ne délivrerai qu’un avis partiel sur la série : le premier épisode était assez chiant, on va pas se mentir. L’héroïne, une loli lycéenne mangaka n’arrive pas à capturer l’essence de la vie lycéenne parce qu’elle est tellement seule dans sa vie… du coup son éditrice va la faire habiter dans une pension où d’autres jeunes filles mangaka se cotoient, et ensemble elles vont faire des trucs pour essayer de sortir l’héroïne dont j’ai déjà oublié le nom et que je vais juste appeller « Abababababa » parce qu’elle fait ça quand elle est embarrassée. C’est mignon en vrai, j’vous jure.

Les personnages sont pour le moment assez sympa et ont tous un petit problème, comme cette fille qui veut dessiner des trucs mignons à base d’animaux pour les enfants, mais qui sait trop bien dessiner des poitrines et qui du coup se retrouve à faire des mangas ecchi. C’est suffisament débile pour m’accrocher, du coup ça passe, même si j’ai un peu peur que ça s’essoufle : en tous cas c’est difficile de s’accrocher quand on aime pas trop l’héroïne…

Wotakoi (Otaku Otaku)

Alors là je triche un peu parce que j’ai pas vu l’animé, enfin, j’ai vu les premiers épisodes mais comme c’était chez Amazon Prime Video et que les sous-titres sont finis à la pisse (vraiment, ne les regardez pas, achetez plutôt le manga sorti chez nous sous le nom de « Otaku Otaku » ou alors, mais j’ai mal de vous dire ça, piratez la série animée.)

C’est deux mecs et deux nanas qui ser etrouvent dans la même boîte et qui sont… otaku. La série se veut légère, très humoristique, bourrée de petites références qui plairont aux trentenaires dans la salle et qui se verront très certainement dnas l’un des quatre personnages. Ce qu’il y a de bien par contre c’est que les deux couples se forment (ou sont déjà formés au début) et ont des réactions et des occupations d’adultes, ce qui est plutôt frais au final.

C’est clairement un manga à dévorer par petits bouts par contre, et son côté « une planche = une petite hsitoire » rappelle les bonnes vieilles heures BD de ma jeunesse.

ET LA SAISON ENCORE D’AVANT…

Yorimoi / A place further than the universe

En janvier sort Yorimoi, en même temps que le violemment tranquille Yuru Camp. Le synopsis est un peu chelou d’ailleurs, et on pourrait croire à une mauvaise coïncidence : c’est des filles qui vont faire un expédition au pôle sud. Parce que.

La série a été une sorte de sleeper hit, ces oeuvres qui mine de rien gagnent leur popularité sur la durée. On est pas au niveau d’un Shirobako, mais Yorimoi (Sora Yorimo Tōi Basho en japonais) s’en sort avec les honneurs.

L’histoire est plus complexe que le synopsis ne le laisse paraître : Mari est une lycéenne un peu paumée, qui se dit qu’elle loupe quelque chose dans sa vie. Elle fait la rencontre de Shirase, la fille solitaire dont tout le monde se moque parce qu’elle est obsédée par le pôle sud. Sa mère y a été (et y a perdu la vie) mais elle veut elle aussi y aller et marcher sur ses traces. Emue, intriguée, ou je ne sais trop quoi par son histoire, Mari décide de l’aider dans sa folle aventure, et les deux filles vont finir par faire équipe avec deux autres, l’enjouée Hinata qui les suit pour visiblement fuir quelque chose, et Yuzuki, actrice/entertaineuse en devenir qui cherche à percer. Toutes les quatres vont se retrouver à faire partie d’une expédition civile en route vers le pôle sud.

Au début je pensais pas mal de mal de la série : ça ressemblait à du « cute girls doing cute things », mais au final, l’écriture montre qu’on est pas là pour manger des gâteaux et boire du thé. On est là pour partir à l’aventure. L’aventure avec un grand A, même. Et comme dans beaucoup d’histoires de ce genres, le voyage est plus intéressant que la destination.

Chacune a ses propres motivations pour aller là-bas, y’a une vraie entente de groupe qui s’installe, on s’attache, et les dramas sont évités tout simplement parce que les personnages se parlent. Wow on avait pas vu ça depuis longtemps. Autre point positif, les situations, l’humour, le doublage, sont très loin de beaucoup de clichés qu’on trouve dans les oeuvres japonaises habituellement. Y’a vraiment un effort de fait pour qu’on se sente… dépaysé ?

Clairement une excellente série que je recommande, je suis presque déçu de ne pas l’avoir suivie avec tout le monde, mais elle se marathone très bien.

DARLING in the FRANXX

Rarement une série déchaîne les passions, et cette fois c’est DarliFra qui s’y colle. A-1 Pictures (via Cloverworks) et Trigger ont voulu allier leurs forces, et ça donne DarliFra, une série à la fois clean et brouillonne.

Si elle a autant fait parler d’elle, c’est notamment au début par ses clins d’oeils appuyés à Evangelion (genre TRES APPUYES) que je n’avais pas vu depuis Dual, à son héroïne, Zero Two, assez sulfureuse, et à tous ces sous-entendus sexuels dans la série.

Dans un futur lointain, des jeunes pilotent des mechas pour sauver l’humanité aux prises contre de mystérieux monstres les attaquant. L’humanité semble être un peu dans la merde et se repose sur des adolescents qui doivent se synchroniser avec les robots pour les faire bouger. Plot twist parce qu’on est plus dans les années 90, les mechas se pilotent à deux, une fille et un garçon, et on va tout de suite arrêter de faire les pudiques, mais la position des pilotes c’est clairement une levrette, hein.

Donc voilà, le héros n’arrive à se synchroniser avec personne. L’héroïne se synchronise avec tout le monde mais elle les tue à force tellement elle est… gourmande, dirons-nous. Bien sûr, le héros qui fait clairement penser à Shinji (le temps de 3-4 épisodes, après il devient cool) et l’héroïne
vont piloter l’un des mechas et tout ira bien.

Ou presque.

L’histoire est assez touffue, y’a beaucoup de questions qui restent sans réponse jusqu’à quelques épisodes de la fin. En vrai à un moment donné le scénario te balance tout à la gueule d’un coup d’un seul et tu dois deal avec ça. Il y a quelques épisodes filler suffisament amusants pour pas que ça devienne trop anxiogène, et globalement la série s’en sort assez bien. Je dis globalement parce qu’il y a quand même un énorme creux au milieu de la série avant que la grosse grosse vague n’arrive. Passé le plot twist qui vous emmène vers la dernière ligne droite, la série finit sur une note super plaisante (en tous cas à mon sens) même si certains y verront un message destiné à la jeune population japonaise.

Au final c’était plutôt plaisant, je préfère qu’une série ait un creux au milieu, un moment où tu te demandes quand ça va bouger, et que ça finisse sur les chapeaux de roues plutôt que l’inverse. Rien de pire qu’une fin décevante pour enterrer une série.

Après il n’y a pas que des reproches à lui faire : pour moi la dernière partie de l’histoire aurait mérité plus d’épisodes et fait un peu expédiée, mais reste satisfaisante. Même si on peut pas s’empêcher de penser à Evangelion en regardant, ça s’en démarque suffisament, donc ne boudez pas votre plaisir et soyez curieux si vous étiez passés à côté de la série (je sais pas comment vous avez fait, moi tout le monde en parlait autour de moi.)

Conclusion

Chaque saison je me dis que je ne matte pas grand chose, et en fait il y a rarement un jour qui passe sans que je ne prenne le temps de mater quelque chose. J’aurais pu vous parler de ce que j’ai vu sur Netflix aussi : j’ai rattrapé mon retard sur Trigun (c’était pas très bien), j’ai adoré Aggretsuko, j’ai rigolé devant l’absurdité de Neo Yokio, j’ai pas mal apprécié Steven Universe… Mine de rien ça en fait des séries dont je ne parle pas ici et je devrais, mais si vous traînez sur Twitter, à part Neo Yokio je pense que vous aurez déjà entendu que du bien d’Aggretsuko et de Steven Universe.

Jonetsu 3.33, la convention pour les fans d’animation, par des fans d’animation

Si vous me suivez, vous savez que je fais partie de l’association Nijikai qui s’occupe de la convention Jonetsu et que par conséquent, ce billet ne sera pas sans un certain goût promotionnel, mais je tenais à être transparent avec mes visiteurs.

Je ne vais pas revenir sur l’historique de Jonetsu car si vous êtes curieux vous irez chercher vous-même, mais je vais rappeler rapidement de quoi il s’agit : en 2014 nous avons été nombreux à vouloir une convention qui nous ressemble un peu plus que les conventions traditionnelles où on voit des tonnes de contrefaçons dans les allées, où on fait venir des invités parce que ça fait venir des visiteurs, et où les fanzines et artistes sont là parce qu’il faut une caution créativité quand même, hein. Et ça achète des emplacements de stand donc c’est pas mal.

Le trait est bien sûr forcé, toutes les conventions ne sont pas comme ça, je le sais très bien.

Mais l’asso Nijikai est un peu née de ça, mais aussi et surtout parce qu’on voulait se dire « Bon allez, on fait une convention ! » plus par défi qu’autre chose. Au final on a aimé ça parce qu’on a remis le couvert pour une seconde édition puis aujourd’hui une troisième.

Le but de Jonetsu c’est d’offrir une convention axée sur les conférences et les créateurs. Mettre en avant les artistes francophones, et surtout proposer des conférences sur l’animation, japonaise ou pas. On voulait permettre à tous d’en savoir plus sur les métiers qui font que votre animé se retrouve sur votre plateforme de streaming légale préférée, de la production jusqu’à la diffusion donc.

Les 2 premières éditions avaient leur lot de conférences sympa, par exemple, et vous pouvez en retrouver une partie sur la chaîne youtube de Jonetsu. Bon évidemment toutes n’y sont pas, monter des conférences en vidéo ça prend du temps.

Cette 3ème édition se déroule du coup à Bourg-la-Reine les 7 et 8 Avril 2018 une fois de plus, mais on a beaucoup plus d’espace disponible, et surtout un programme plus étoffé :

Et pas mal d’autres trucs, y’a le programme des conférences sur le site web ! Perso je pense aller voir au moins ces trois-là, particulièrement celle sur le bruitage. Il y a aussi une conférence sur Kyoto Animation le samedi à 11h qui sera sûrement très intéressante pour quiconque apprécie le studio.

Enfin, les conférences, c’est que l’un des ingrédients de ce délicieux sandwich qu’est Jonetsu : outre un concours de cosplay et une conférence sur le World Cosplay Summit, il y aura bien sûr un peu de karaoké et surtout la remise des Prix Minorin.

Mais surtout, il y aura énormément d’artistes talentueux présents avec leur stand et leur création. Jonetsu étant une relativement petite convention quand on compare aux gros salons parisiens, la petite taille permet vraiment d’avoir une ambiance conviviale avec les artistes que vous croiserez. Pour moi ça sera l’occasion de voir les copains Raynart, Sedeto, Goku et Biscuit par exemple. Il y aura aussi quelques stands pro bien sûr.

Voilà, si vous voulez passer un bon moment, croiser plein de gens sympa, et en apprendre plus sur l’animation, Jonetsu est vraiment un bon plan pour ce week-end-là. Pour tout vous dire j’ai encore rien préparé pour Epitanime et Japan Expo cette année ce qui est quand même une première (j’ai loupé qu’une Epitanime depuis 2001 et c’était parce que j’étais au Japon. Et une Japan Expo depuis 2008 aussi, mais Shami serait très probablement mort si j’y étais allé, j’ai préféré m’occuper de lui), c’est même pas dit que vous m’y croisiez. Par contre ce qui est sûr c’est que je serai à Jonetsu !

P.S. : Pour suivre les dernières infos de la convention, car y’a encore des surprises de prévues, direction le compte twitter !

P.S. 2 : Y’a de délicieux sandwiches au poulet.

Les karaokés d’anisong avec Karaoke Mugen et le développement de logiciel open-source

EDIT : J’ai rajouté un segment sur la façon dont on organise les branches dans le développement de Karaoke Mugen

EDIT 2 : Je développe un peu les relations qu’on a avec d’autres bases de karaoké

Aujourd’hui je vais vous parler pas mal technique. Ca va être long, et si vous n’êtes pas versé dans l’art de l’informatique, ça ne va pas vous parler des masses. Cependant, si vous vous intéressez à ce domaine ou si vous faites preuve de curiosité, il y a moyen que ce post vous intéresse, voire vous inspire à développer votre propre petit projet (ou à aider Karaoke Mugen !)

Le développement de Karaoke Mugen m’a appris beaucoup de choses que je vais tenter de vous exposer ci-dessous.

 

C’est parti !

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Legend of Heroes – Trails of Cold Steel

Si vous voulez entendre un condensé de cette chronique en audio, je parle du jeu dans l’épisode pilote du podcast Canapé Game!

Legend of Heroes est une vaste saga dont j’ai déjà abordé quelques épisodes PSP ici et (un peu d’indulgence pour ces vieux articles, ils ont 12 ans presque.) et on peut régulièrement voir de nouveaux épisodes sortir, ou re-sortir sur consoles portables, de salon ou sur PC plus récemment.

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Rattrapage d’animés : Sakura Quest, Tamako Market, Re:Creators, Kemono Friends et Symphogear G

Hey, c’est assez rare que je mate autant de séries d’un coup, mais que voulez-vous, entre les fin de soirées à se reposer, les voyages en train et en avion, il fallait bien s’occuper.

Voici donc un tour d’horizon des séries que j’ai vues, avec una vis bien sûr un peu plus réfléchi que mon habituel tour des séries de la saison.

Re:Creators

Une série à côté de laquelle j’étais passé parce qu’exclusive à Amazon Prime Video. Le principe est simple : vous avez un abonnement Amazon Prime pour vous faire livrer vos colis gratuitement et rapidement ? Vous avez aussi accès à Amazon Prime Video, félicitations.

Re:Creators est le rêve tout mouillé de beaucoup de fans : que feriez-vous si tout d’un coup, le visionnage de votre série préférée était interrompue par votre tablette qui déconne, et que l’héroïne de la-dite série arrive dans notre monde, avec ses pouvoirs comme si elle était dans le sien ? C’est ce qui arrive au héros dont j’ai déjà oublié le nom tellement il pête les couilles pendant toute la série (c’est simple, il ne sert à pratiquement rien si ce n’est à la toute fin ou évidemment il a la solution au problème). Selesia, l’héroïne de l’anime Vogelchevalier débarque donc dans notre monde. Si vous vous dites que c’est déjà très meta, vous n’êtes pas au bout de vos surprises car d’autres personnages vont rejoindre Selesia, notamment Meteora qui elle est un PNJ mage dans un JRPG.

Le point commun de tous ces personnages, c’est une certaine Princesse en Uniforme Militaire (je rigole pas, elle s’appelle comme ça pendant facile la moitié de la série) qui va venir les voir dans leurs mondes respectifs et les faire venir dans la réalité. Pourquoi, on ne le sait pas trop, mais notre PUM (avec un peu de chance ça aurait pu faire PMU) semble animée par une haine incroyable. Contre qui, contre quoi, vous allez le découvrir.

Ce qui fait la force du scénario de Re:Creators c’est que les auteurs se sont faits chier à imaginer des tas d’univers différents dont sont tirés les personnages, tous très variés, même si tous un peu stéréotypés. Selesia est bien sûr l’héroïne de light novel charadesignée par une illustratrice douée, mais on trouve aussi une magical girl trop naïve pour son propre bien, l’antagoniste badass d’un shonen qui est plus populaire que le héros de son histoire, le pilote de mecha qui n’avait rien demandé à personne, bref plein de persos plutôt cools en soi, et qui auront tous un rôle à jouer dans l’intrigue, surtout quand leurs auteurs et autrices vont s’en mêler, les rencontrer, échanger avec eux, et les aider.

On pourrait qualifier l’écriture de Re:Creators de réussie mais ça serait quand même fermer les yeux sur quelques détails à la con qui font un peu tâche. La série se veut assez réaliste puisque, vous vous en doutez, des personnages qui débarquent dans notre monde avec des pouvoirs surnaturels, ça devrait quand même choquer l’opinion publique et le pouvoir en place. Surtout quand le pilote de mecha est quand même là avec son gros mecha hein. Le gouvernement va mettre son nez dans toute cette affaire très vite (et pour un fois c’est pas eux les méchants). Sauf qu’on a très peu de réactions du grand public, surtout quand les attaques de la magical girl, clairement inspirée de Nanoha en beaucoup plus cruche, déclenchent des explosions gargantuesques qui dévastent des immeubles entiers (mais visiblement inhabités. Je sais pas comment ils font moi quand je suis allé à Tokyo cet hiver tous les immeubles étaient occupés partout.)

J’ai déjà parlé aussi du héros qui sert à rien, mais ça serait remuer le couteau dans la plaie et surtout vous détourner des vraies choses qui comptent dans Re:Creators : le rythme, les personnages, la réalisation, tout ça est d’un excellent niveau, mis à part au tout début où les personnages essayent de comprendre ce qu’il se passe, et on assiste à des conversations longues comme mon bras pendant tout un épisode, avant d’être récompensé par de l’action qui frappe bien là où il faut. Les rares moments d’humour sont également bien trouvés, mais surtout, le rythme et l’enchaînement de l’histoire fait qu’on a envie de savoir ce qu’il se passe ensuite, épisode par épisode. Je me souviens m’être bouffé plusieurs épisodes d’affilée pour au final m’endormir très tard une nuit, parce que voilà quoi, y’a un vrai sens du cliffhanger, ça se respecte un peu quand même. Un peu à la façon de Re:Zero qui, en 2016, donnait envie de voir la suite à chaque fin d’épisode ou presque. C’est un point très important je trouve que beaucoup de séries négligent, même parmi celles ayant une intrigue. Et cerise sur le gâteau : étant un projet original, Re:Creators n’a pas de média de base à vous vendre et par conséquent offre une histoire complète tout au long de ses 22 épisodes.

Petite parenthèse pour signaler qu’il y a un épisode récapitulatif à la moitié de la série. Ne le zappez pas. Je vous promets que vous ne le regretterez pas. C’est le meilleur épisode résumé ever de série qu’il m’ait été donné de voir.

Ce qui m’a surtout parlé dans Re:Creators, c’est la relation entre créations et créateurs. Comment réagirais-je si Nanami d’Eternity ou Ayako de Blind Spot venaient sonner à ma porte ? Où dormiraient-elles ? Que feraient-elles de leur vies ensuite, dans un autre monde que le leur ? C’est le genre de questions que les personnages et leurs auteurs se posent dans Re:Creators, et ça fait vraiment plaisir à voir. Sans trop comprendre pouquoi, je me suis pris d’affection pour Selesia, pourtant une pilote de mecha et héroine assez banale quand on y pense, après avoir vu l’épisode 10. Sans spoiler, disons juste que j’étais à fond dans la tête de son auteur et de son illustratrice. Je lisais leur pensées, j’anticipais leurs réactions, parce que j’aurais fait pareil. Cet épisode m’a fait fangirliser à mort et c’est vraiment à partir de ce moment que je me suis dit « C’est bon, Re:Creators est une excellente série » (je vous rassure j’appréciais déjà avant cet épisode.) Je me suis projeté parce que, bah, j’écris, je crée des personnages, et j’ai réussi à comprendre leurs sentiments, et ça m’a fait vraiment du bien.

https://www.youtube.com/watch?v=vRWOgqAgEwU

Si vous avez un abonnement Amazon Prime, je vous encourage réellement à jeter un oeil à Re:Creators. C’est pas pour rien qu’il s’est pris un 9 sur ma liste MyAnimeList : ça m’a fait regretter de ne pas l’avoir vu durant sa diffusion, mais vu les cliffhangers j’aurais eu du mal à tenir chaque semaine je pense.

Symphogear G

Ouais c’est un poster de la saison qui suit, GX. Attaquez-moi en justice, je vous attends.

Seconde saison de Symphogear, G m’a laissé, je dois avouer, un peu de marbre. Le coup de démonter ce que t’as laissé en cliffhanger à la fin de la saison précédente, ça file des sales flashbacks du vietnam à ceux qui ont subi le passage de la saison 1 à 2 de Aldonah Zero. Là c’est quand même moins violent, et il faut pas oublier que Symphogear reste, avant tout, une série pour se détendre, pour couper un peu son cerveau mais pas trop.

J’ai pas beaucoup parlé de la S1 parce qu’on m’a promis du lourd par la suite : il y avait effectivement une ribambelle de nouveaux personnages, une nouvelle intrigue, et toujours ce goût de l’exaggération qui fait qu’on se demande bien qui paye la note après toutes ces destructions. C’est pour ça qu’on aime Symphogear.

Le problème étant que bien que j’ai envie d’aimer Symphogear, je suis assez imperméable à la série. J’ai du mal à ressentir quelque connexion que ce soit pour les personnages (mis à part peut-être la relation Miku / Hibiki qui me fait marrer à chaque fois) et les moments pourtant résolument épiques ne m’ont pas touché non plus. Tout ça ne me parle pas, que voulez-vous : je trouve ça encore plus dommage parce que la série essaye malgré tout de créer son univers, d’utiliser tout ce qu’il a pour construire quelque chose. On sent l’effort quoi. (surtout celui qui crée des nouvelles chansons pour nous vendre des singles. On ne m’aura pas.)

Après, ça reste une série loin d’être désagréable. Je dirais même que quand on se laisse porter, ça passe bien, mais faut vraiment entrer dans le délire de la surenchère que ça propose pour vraiment s’amuser en regardant Symhogear et Symphogear G. Par exemple, les méchants de cette saison m’ont juste eu l’air de gros cons qui en savent pas ce qu’ils font et qui se font manipuler ouvertement par le gros boss final beaucoup trop caricatural pour être apprécié.

Peut-être que la saison 3 rattrapera le coup, il paraît qu’elle est cool : le problème c’est que je me suis déjà tapé 24 épisodes et j’aurais aimé avoir plus envie que ça d’enchaîner, du coup ça sera pour plus tard, je me la garde dans un coin.

Kemono Friends

https://www.youtube.com/watch?v=zeq2M6_sJP8

Kemono Friends, c’est un peu l’ovni de l’hiver 2017. Imaginez le truc : vous avez une fille en cosplay d’exploratrice qui se réveille au milieu de la savane, se fait attaquer par un serval (un félin) à forme humaine, et c’est la foire aux personnages anthropomorphes qui commence. Hippopotames, pingouins, lions, vous aurez droit à une vaste panoplie de bestioles très rares, la plupart pratiquement éteintes dans la vraie vie d’ailleurs. Notre héroïne, Kaban (parce qu’elle a un sac) va vouloir découvrir de quelle espèce elle est, alors qu’elle va parcourir toutes les zones ou presque du Japari Park, un grand parc naturel où vivent des Friends, des êtes mi-humains mi-animaux fort sympathiques (et très bizarres.)

J’ai longtemps entendu parler de Kemono Friends. Qui, après tout, n’a pas entendu parler de cette levée de boucliers du fandom japonais après que Kadokawa ait jeté dehors le réalisateur de la série à la fin malgré les bons résultats de celle-ci. Le tweet du réalisateur annonçant son eviction a été retweeté plus de 300 000 fois. Un geste incompréhensible de Kadokawa qui entraîna le départ du projet du reste du staff, par solidarité. Une sombre histoire de violation de contrat serait derrière tout ça, mais heh, quand ta franchise marche suprenamment bien c’est quand même un peu con de virer le mec qui est responsable de la réussite.

Surtout que bon, on va pas se mentir, à part un opening ultra catchy musicalement, Kemono Friends a pas grand chose pour lui. Déjà il faut accrocher au style graphique simpliste, à l’animation tout en 3DCG au mieux passable, au pire qui fait grincer des dents.

Et pourtant !

Pourtant, Kemono Friends cache un scénario bien plus intéressant qu’il n’y paraît. Si les contours se dessinent assez facilement dés le second épisode, il reste pas mal de mystères à élucider tout au long de la série. On obtiendra quelques éclaircissements de ci de là sans jamais être réellement satisfait. On retrouve dans Kemono Friends, à travers ces personnages et son scénar un certain charme qu’on trouvait dans des séries comme Strike Witches. En gros, on pose une situation là, comme ça, on pose des personnages hauts en couleurs et on se surprend à s’attacher à tout ce petit monde. La fin, sans surprise, est néanmoins satisfaisante, et laisse place à une suite (qui n’arrivera probablement jamais, gg Kadokawa.) Je n’en dis pas beaucoup plus pour ne pas spoiler, mais on comprend très vite qu’il n’y a guère plus que les Friends qui vivent à Japari Park

J’aurais néanmoins du mal à recommander la série. C’est rigolo, ça casse pas trois pattes à un canard, mais ça n’a rien de transcendant. C’est une bonne petite série si vous êtes curieux du phénomène Kemono Friends, ou cherchez un anime plein de bonne humeur, mais ça s’arrête là. Par contre l’opening vaut largement le détour tellement IL VA VOUS RENTRER DANS LE CRANE.

Tamako Market et Tamako Love Story

Tamako Market était l’un des grand absents de ma liste de visionnages Kyoto Animation. Bon après y’a des trucs qu’il vaut mieux ne pas avoir vus comme Phantom World (AU HASARD) mais l’idée, c’est que je devais regarder un jour Tamako Market. Et c’est maintenant fait.

Dans la plus grande tradition des animés tranche de vie, Tamako Market c’est l’histoire d’une jeune fille, Tamako, qui habite avec son père et sa jeune soeur dans leur boutique de mochi (gâteau avec du riz gluant et des trucs aléatoires dedans. N’essayez même pas de recenser les mochis qui existent au Japon.) au sein d’une galerie commerciale de Kyoto. Quand on dit galerie commerciale on pense au déjà vénérable Abenobashi Mahou Shoutengai et c’est exactement l’idée. Tamako est connue de tous, tous les voisins commerçants s’entendent bien, y’a des petits boutiques et cafés pittoresques, bref c’est un endroit où il fait bon vivre, entre fax et modernité.

C’est alors que débarque Dera, un piaf aussi pénible que magique : il parle. Il va se poser dans le coin quelques temps (surtout sur la tête des gens) et comme il va se laisser nourrir par les commerçants du coin, il va devenir trop gros pour s’envoler et repartir. Les gens se demandent bien sûr d’où il vient, et surtout ne comprennent pas pourquoi ses yeux se mettent à projeter sur le mur en face des images d’un pays lointain.

On va donc osciller entre le mystère autour de Dera, Tamako qui se fait une nouvelle amie à l’école, son voisin qui a du mal à lui avouer ses sentiments, Tamako qui a un coup de froid, bref vous voyez le tableau : c’est de la tranche de vie.

Mais c’est du Kyoto Animation alors boooon… Soyons honnêtes, la série est difficile à marathonner aujourd’hui, alors qu’à l’époque, a raison d’un épisode par semaine, ça devait passer crème. Il y a un semblant d’intrigue mais bien sûr qui ne se décide qu’à la fin. Beaucoup voient Tamako Market comme l’un des KyoAni les plus faibles et c’est pas faux. La série est surtout plombée par l’oiseau insupportable qu’est Dera, qui parle tout le temps pour dire de la merde. Ils ont dû saisir le message car il n’est pas présent dans le film, Tamako Love Story, qui est bien meilleur que la série. Le problème étant qu’il faut se taper la série avant quand même. Loin d’être un supplice, il faudra quand même être un tantinet motivé pour regarder la série entièrement.

Le film, parlons-en vite fait, se concentre sur l’histoire d’amour de Tamako avec son voisin dont j’ai oublié le nom. C’est assez mignon dans l’ensemble mais j’ai trouvé le déroulement assez particulier. Il faut dire qu’avec un personnage comme Tamako, qui est un peu trop innocente et naïve pour son propre bien, voire complètement à l’ouest, c’était pas gagné du tout. Le gars a beau lui envoyer des signaux (enfin, des signaux japonais, donc assez maladroits mais des signaux quand même) elle, elle pane absolument rien et le friendzone carrément. Du coup ça a un peu ruiné mon appréciation du film : j’étais là en train de me dire que KyoAni va nous faire un truc mignon et romantique, sauf qu’à part la fin sympatoche j’ai finalement très peu de souvenirs du film en lui-même.

Je pense qu’un des points qui m’a fait aimer Tamako Market dans son ensemble sur le moment c’est surtout le fait que j’étais au Japon et qu’avec le sens du détail de KyoAni, j’étais beaucoup plus dans l’ambiance en me disant « Hey ça pourrait être la galerie marchande près d’ici. » Quand tu reconnais la gare de Kyoto dans plusieurs plans par exemple, ça aide pas mal.

Comme beaucoup, ça sera loin d’être mon KyoAni préféré, mais c’était pas si désagréable, soyons honnêtes.

Sakura Quest

On revient en 2017 avec Sakura Quest, le dernier projet de PA Works en date. PA Works c’est des trucs comme Angel Beats, True Tears, mais surtout Hanasaku Iroha, ou le génial Shirobako (n’ayons pas peur des mots). Sakura Quest c’est une autre histoire avec de jolies jeunes femmes qui bossent. Mais au delà de ce pitch très minimaliste, c’est surtout l’histoire d’une petite ville de campagne qui cherche à survivre alors que sa population vieillit et ses jeunes se barrent. Somme toute une histoire qui arrive partout. La desertification des campagnes, c’est un sujet qui revient souvent en France aussi.

Et Sakura Quest s’en tire très bien sur cet exercice : Koharu est une fille ayant fui la campagne pour vivre à Tokyo sauf qu’elle galère à fond. Sa boîte d’interim lui trouve un taff d’un an dans une petite ville nommée Manoyama, elle y va, mais là c’est la déception des habitants, enfin surtout du mec qui l’a embauchée, un vieux qui travaille à l’office du tourisme : il pensait à une ancienne star de la chanson qui porte le même nom. Sur ce quiproquo de départ, Koharu va devenir la « Reine » de la petite ville : une position honorifique où elle va travailler avec d’autres jeunes femmes rencontrées dans les premiers épisodes afin de revitaliser l’endroit, essayer de faire venir des gens, proposer des activités, des festivals…

La série a un rythme très calme et un charme particulier. Déjà il faut adhérer aux délires sur les chupacabras et autres croyances mais si on fait fi de ça, on trouve une série qui se grignotte tendrement, comme une tarte aux pommes qu’on passe plusieurs jours à manger. Tous les personnages sont sympathiques malgré leurs défauts, et même dans une petite ville comme ça, on trouve un panel varié de personnages importants comme figurants qu’on verra très peu. Tous sont très travaillés, ont une personnalité et une histoire, et on apprend à les découvrir au fil de l’histoire. Si bien qu’à la toute fin, c’est avec unc ertain pincement au coeur qu’on les quitte. A la manière de Shirobako, PA Works a réussi à bien intégrer tout ce petit monde à un instant ou un autre de l’histoire et à marquer les esprits. J’aurais peut-être préféré un peu plus de liens entre les cinq héroines : elles ont chacune leur moment de gloire ou leur développement mais on les voit assez rarement interagir ensemble sauf quand elles doivent travailler sur le même sujet. Enfin, c’est vraiment moi qui pinaille pour le coup.

J’ai passé un excellement moment devant Sakura Quest, dont le nom ne pourra être compris qu’à la toute fin. C’était joli, les personnages étaient tous très attachants, et mine de rien, les voir tous déployer autant d’efforts pour Manoyama, c’était plutôt joli. Le personnage le plus important est d’ailleurs la ville de Manoyama dans son ensemble. Vieillissante mais toujours vivante et avec laquelle on ne s’ennuie pas. Le rythme était aussi bien géré, avec plusieurs arcs qui s’enchainent de façon fluide. J’emettrais juste un léger bémol sur le fait que, contrairement à un Shirobako, ça manquait de moments épiques, qui restent bien à l’esprit. Il n’y a pas de passage particulier qui m’ait ému dans Sakura Quest, qui m’aurait fait m’exclamer « C’EST CA QU’ON VEUT PUTAIN. » Mais voilà, j’ai tout regardé, j’ai aimé ce que j’ai vu, et je recommande sans trop forcer à ceux qui veulent passer un bon moment.

Après je suis en général client des séries PA Works (sauf Glasslip, plus jamais ça par pitié.) Si j’avais Blind Spot à adapter en anime, et que j’avais le choix du studio, je commissionnerais PA Works pour direct.

Les animés de l’hiver 2018

Il y a des moments comme ça, où on aborde une fin de saison un peu creuse et le début d’une autre encore plus creuse. Il y a aussi des moments où on voyage beaucoup et où on a besoin de trucs à regarder pour s’occuper le soir ou dans le train et l’avion. C’est exactement ce qui m’est arrivé durant mon voyage au Japon de Janvier. Je voulais d’ailleurs en faire un article mais au final, je n’avais pas tant de choses que ça à dire dessus. Peut-être plus tard.

Là ce qui nous intéresse, ce sont les animes de la saison, mais aussi, les choses que j’ai vues durant mon périple, et j’en ai profité pour rattraper beaucoup de séries que je voulais voir ! Je vous en parlerai dans un autre article pour que ça soit pas trop indigeste.

Violet Evergarden

On va commencer dans l’ordre, c’est à dire, avec le meilleur. Violet Evergarden a longtemps été attendu par les amateurs du studio Kyoto Animation, notamment grâce aux différents teasers lâchés au cours de l’année 2017 et qui annonçaient un anime beau à pleurer. Mais bon, on commence à avoir l’habitude avec KyoAni.

Violet Evergarden nous conte donc l’histoire de Violet, une enfant soldat qui sort de l’hopital amputée de ses edux bras et remplacés par des bras metalliques. Un ancien officier de l’armée vient lui rendre visite à sa sortie d’hopital pour l’emmener chez les Evergarden, une famille qui va la receuillir étant donné son statut d’orpheline. Problème : Violet est un peu une version féminine de Sousuke Sagara de Full Metal Panic! Miss Premier Degré n’a en effet jamais vécu en societé et a donc pas mal besoin d’adaptation. L’ancien officier, Hodgins, va décider de s’occuper un peu plus d’elle et lui donner du travail dans sa societé de poste et d’écriture de lettres. Le pays sort de 4 ans de guerre et tout est à reconstruire, sans compter que beaucoup de gens ne savent pas écrire et louent ainsi le service de Poupées de Souvenirs Automatiques. Violet va vouloir en devenir une, pour apprendre à mieux comprendre les émotions des gens, car le travail d’une Popupée consiste à écrire pour les gens des lettres, en devançant leurs intentions et en faisant ressortir leurs vrais sentiments. Une tâche ardue pour Violet qui n’a connu que la guerre et le colonel Gilbert dont elle n’a plus de nouvelles (spoiler : il est pratiquement sûr à 99% dés l’épisode 1 qu’il est mort) qui l’a laissée avec un « Je vous aime » qui l’obsède depuis.

On l’a déjà dit mais on va le redire, Violet Evergarden est une série magnifique visuellement. Si l’animation en elle-même n’est pas aussi travaillée que dans des films, visuellement on s’en rapproche grave. Que cela soit les décors ou les personnages, le détail du dessin est fantastique et jamais vu pour une série télé. Outre la qualité visuelle qui vous arrache la rétine, les émotions des personnages sont particulièrement réussies, avec des visages dynamiques (sauf Violet qui est vérouillée sur une seule expression, c’est à dire aucune émotion, mais c’est son eprsonnage qui est comme ça) et surtout beaucoup de petits gestes ici et là. Les mains qui bougent quand les persos mentent, le détour du regard lorsqu’il sont embarassés… Comme d’habitude avec KyoAni, c’est un travail d’orfèvre qui nous est livré.

Côté scénario, j’avais un peu peur que tout tourne autour de l’incapacité de Violet à comprendre les sentiments des gens, et c’est un peu le cas. J’avais surtout peur de voir ce décalage continuellement, mais il a suffi d’attendre l’épisode 5 pour la voir à l’oeuvre, qui plus est sur un travail important, pour réaliser à quel point elle évolue lentement mais sûrement. Cet épisode 5 était particulièrement émouvant et exactement ce que j’attendais de la série dés son annonce. Ce qui est surtout intéressant, ce sont les autres personnages. Chaque épisode est une histoire différente, mais on en apprend plus sur certains personnages récurrents au travers de petits moments fugaces mais qui en disent long. Ca fait très plaisir de voir que tout ne tourne pas autour de Violet et qu’elle est parfois simple spectatrice de ce qu’il se passe. On regrettera limite certains termes comme Auto Memory Doll/Poupée de Souvenir Automatique qui n’a pas vraiment de sens, mais tout le reste est très cohérent dans cet univers aux multiples inspirations qui rappellera un peu ce qu’on avait vu dans Soranowoto.

Un petit mot sur sa diffusion car la série est sponsorisée par Netflix, qui du coup se retrouve avec les droits de diffusion à l’international. Si l’an dernier, Little Witch Academia avait fait grincer des dents car Netflix avait attendu que toute la série soit disponible avant de la mettre à disposition de ses abonnés, cette fois ils ont compris la leçon et proposent Violet Evergarden en simulcast tous les jeudis. Encore plus ouf, le simulcast a lieu partout sauf aux Etats-Unis, pays plus enclin à faire du binge watching, c’est à dire à regarder des séries d’une traite. Les américains, à moins de tipiaker, devront donc patienter. Mais Netflix ne s’est pas arrêté là : la série est non seulement sous-titrée, mais en plus de ça doublée en français. Seul Wakanim s’était essayé à l’exercice et avait vite jeté l’éponge, pourtant.

Pour moi c’est absolument l’un des animés de la saison, une belle petite pépite qui je l’espère va continuer de nous livrer des épisodes riches en personnages, sentiments, et situations. Si vous avez Netflix, je vous encourage vivement à la regarder. Le doublage français est loin d’être ouf (il est même assez mauvais, sans vie, pas aidé par une traduction un poil bancale) mais cela m’a permis de montrer et regarder la série avec ma mère, et elle a bien aimé les trois premiers épisodes qu’elle a vus, ce qui est en soit une petite victoire.

Yuru Camp

L’autre animé de la saison, c’est une série sur le… camping !

« Yuru Camp, A l’air libre » comme c’est écrit sur sa fiche Crunchyroll, est un animé du Manga Time Kirara à qui l’on doit New Game par exemple. Des jeunes filles font des trucs mignons, mais en faisant du camping, et ça marche incroyablement bien.

Rin est une adepte du camping. Elle prend son matos, son vélo, va dans un camping au bord d’un lac et s’installe. Elle va y rencontrer Nadeshiko, une fille pleine d’énergie mais un peu coconne (n’ayons pas peur des mots) qui va se passionner pour le camping également. Cette dernière va rejoindre le club des activités en extérieur de son lycée, et avec les deux autres membres, partir elle aussi à l’aventure.

Ce qui est incroyable avec cette série c’est que le pitch de base, pourtant pas folichon, nous captive avec une ambiance particulièrement relaxante et un rythme soutenu pour chaque épisode sans exception. C’est simple, on a maté les 4 premiers avec la Mafia Nantaise sans voir le temps passer, c’était vraiment incroyable. C’est tellement difficile à expliquer que la seule chose que je peux vous dire c’est de regarder le premier épisode et de vous faire votre propre avis. Tout, de l’opening jusqu’aux bouilles de Rin respirent la bonne humeur et le bien être.

Bon après je vous cache pas qu’au bout de 5 épisodes ça serait bien que quelque chose d’autre se passe. J’avais dit ça à l’épisode 2, puis 3, puis 4… et en fait on a du mal à décrocher et au final, Yuru Camp est le petit plaisir même pas honteux du week-end. Je recommande chaudement !

Je vous mets même l’opening parce qu’il en jette bien, très Jackson 5 dans l’esprit.

L’animé est dispo sur Crunchyroll.

Death March

Vous n’avez pas assez mangé d’isekai, ces histoires avec des gens se retrouvant dans un autre monde ? Alors Death March est fait pour vous. Ou pas.

Un développeur de jeu vidéo d’une boîte complètement aléatoire au Japon passe son temps à jouer les esclaves et travaille trop. Alors qu’il s’endort au sol de fatigue (mort? Peut-être, peut-être pas) il se réveille dans l’un des jeux qu’il développait et avec le dernier bout de code qu’il a ajouté permettant d’aider les petits nouveaux. Le truc c’est qu’il se retrouve dans une zone totalement hostile, avec des gros monstres partout. Un peu au pif il lance l’un des sorts ajoutés à sa barre (car on voit l’interface du jeu en permanence, façon SAO) et ça déclenche une pluie de météorites violente qui décime tous les monstres, gros comme petits, de la zone. Il fait alors un saut du level 1 à 310 et devient complètement cheaté, peut monter toutes ses stats au maximum, et ne craint rien ni personne. Il sauve alors une jeune mage de l’armée qui combattait des wyverns, et c’est ainsi que son aventure commence.

Autant vous le dire tout de suite, c’est pas très bien animé, loin d’être passionnant ni bien rythmé (l’histoire met trois plombes à démarrer) mais comme pour tous les isekai ou presque il y a un petit truc qui nous pousse à continuer. C’est pour moi le plaisir honteux de la saison. L’animé que je regarde avec le cerveau débranché et sans me poser de questions. C’est juste… moyen mais avec un petit je ne sais quoi qui me pousse à suivre quand même. Allez comprendre.

Dispo sur Crunchyroll

Pop Team Epic

Le Excel Saga de 2018 c’est Pop Team Epic. Une série bizarre, très bizarre, beaucoup trop bizarre devant laquelle j’ai vraiment du mal à rire. C’est tout juste si certains gags m’arrachent un sourire, en fait. Je vais probablement passer pour le gros connard relou de service blasé et tout, mais je trouve pas ça drôle. J’arrive à comprendre que ça puisse faire rire des gens, mais moi ça me passe complètement au dessus. Je n’ai pas compris, par exemple, le délire de passer deux fois l’épisode mais doublé par des personnes différentes.

Pop Team Epic est en fait une collection de petits sketches, dont certains récurrents, à chaque épisode. Beaucoup sont parodiques, genre hop la parodie de Your Name lâchée dés le premier épisode m’a un peu fait sourire. Le coup de gueule des doubleurs du second m’a aussi fait sourire mais c’est à peu près tout.

Pop Team Epic, on l’aime ou on le déteste, mais ça laisse pas indifférent, on lui accordera au moins ça.

Dispo sur Crunchyroll

Conclusion

Pas beaucoup de choses cette saison : ça tombe bien, j’ai plein de mangas en retard (genre PLEIN) et le pire dans tout ça c’est que je me mets à mater des trucs random sur Netflix au lieu de les lire. Et j’en achète encore, et encore, et encore. 

Restez à l’antenne, car un article un peu plus complet va parler des quatres animés que j’ai regardés en entier durant mon voyage au Japon !

Discord, les communautés et Le Eden de la Nanami

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Mais pourquoi je vous en parle aujourd’hui ? C’est vrai que j’ai déjà pas mal parlé de Discord au moment où le logiciel a commencé à gagner en base d’utilisateurs. Aujourd’hui il supplante aisément des outils comme Skype, Mumble, ou même certains forums, et ne parlons même pas d’IRC. Alors oui, il y aura toujours des gens pour énumérer les problèmes qui plombent Discord, citons pèle-mèle l’aspect centralisé et fermé (privateur scandront les ayatollahs du libre) ou encore son ergonomie parfois douteuse. Non, la vraie raison pour laquelle je vous en parle, c’est parce que Discord a suffisament grossi pour qu’aujourd’hui tout le monde et sa maman puisse créer des communautés en un claquement de doigts. Car l’une des forces de Discord ça reste son accessibilité par rapport à n’importe quel autre système de communication : rien à installer, un lien laissé là sur Twitter ou sur Facebook et hop, vous pouvez vous retrouver.

Même s’il est résolument orienté gamer, Discord est aujourd’hui pas mal utilisé pour d’autres communautés, comme celle des développeurs du projet Mastodon, une communauté de Sysadmins francophones, Radiokawa, Your Name, Nijikai ou encore Forum Thalie.

Qu’est-ce qui fait donc qu’une communauté, un « serveur » Discord est différent des autres ? Comme les forums dans les années 2000, c’est avant tout son contenu, ses utilisateurs, et son ambiance.

Le Eden de la Nanami et la bulle de filtres.

Le Eden de la Nanami (oui, Le Eden) est un serveur Discord où se retrouvent un certain nombre de vieux briscards de l’otakusphère. En vrai, je dis vieux mais il y a pas mal de petits jeunes aussi. Cependant, il faut bien admettre que la moyenne d’âge étant élevée, une certaine maturité s’en dégage, avec pas mal de retenue (à défaut de sagesse) dans les propos. Si ej dis ça c’est parce qu’on m’a déjà demandé où trouver des gens capable de mener une conversation sans sortir des memes à tout bout de champ ou qui savent taper des messages de plusieurs lignes sans trébucher. Dans les années 2000 (décidément) on se battait contre l’écriture SMS. Aujourd’hui avec les smartphones, ça a disparu, mais il n’empêche qu’on cherche toujours à se retrouver avec des gens aux goûts et un état d’esprit similaires pour partager sur des sujets qui nous intéressent.

Vouloir à tout prix se retrouver entre gens « pareils » a néanmoins un effet pervers qu’on appelle la « bulle de filtres« . On ne s’en rend pas forcément compte au début mais se retrouver avec toujours les mêmes personnes n’aide pas à élargir ses horizons et faire travailler ses idées. Les différences créent les débats, et permettent parfois de prendre le recul nécessaire pour changer d’avis ou bien pour renforcer ses propres idées. Bref, c’est en étant curieux et en explorant d’autres communautés, d’autres réseaux qu’on arrive à évoluer et à réfléchir. Alors après, tout le monde n’apprécie pas forcément : rester dans sa bulle c’est confortable, personne ne dira jamais le contraire,e t aller vers d’autres horizons ça demande beaucoup de temps et d’énergie, et quand on a la trentaine par exemple, on a plus la même fougue ni la même envie de construire ou d’agrandir le cercle de ses connaissances. C’est normal, ça se comprend, il n’y a pas à en rougir.

Heureusement Discord permet de se ballader de serveur (communauté) en serveur et ça, c’est quand même bien pratique.

Qu’est-ce qu’on trouve sur Le Eden de la Nanami ?

Petit historique avant : le serveur s’appelle comme ça parce qu’à la base il regroupait pas mal de gens qui utilisaient un tag appelé « Nanami » pour se retrouver. Depuis ça n’a plus grand chose à voir mais le nom est resté, et Le Eden parce qu’à l’époque de sa création, la série animée Le Fruit de la Grisaia (puis le Labyrinthe et Le Eden) venaient d’être diffusée. Depuis, le nom est resté.

Il y a pas mal de canaux sur Le Eden, et depuis que Discord permet de ranger les canaux par catégories, de nombreux autres sont apparus. Ils reflètent les centres d’intêret des occupants. Lorsque quelqu’un veut parler d’un sujet bien précis avec des comparses, on crée un canal exprès pour, souvent ça entraîne d’autres gens qui voient le nouveau canal dans leur liste : s’ils le souhaitent, ils peuvent bien sûr le rendre silencieux (le muter) et ne plus jamais en entendre parler. C’est tout à fait logique après tout, sur un forum on ne va pas dans tous les sous-forums, pareil avec les canaux IRC en leur temps.

#general

Comme son nom l’indique on parle de tout et de rien sur #general, mais surtout, c’est un canal dédié aux discussions qui n’ont pas leur place ailleurs. On va pas y passer 107 ans, je pense que n’importe quelle communauté a un canal #general afin que les petits nouveaux puissent s’exprimer.

La règle principale de #general, et accessoirement du reste du serveur, c’est de ne pas venir en terrain conquis : vous êtes nouveau, vous n’êtes pas chez vous, vous ne mettez pas les pieds sur la table et vous n’allez pas pêter dans le réfrigérateur, ça ne se fait pas.

-r18

Ah ça y est, là je vois vos oreilles se relever, vos yeux s’illuminer, on attaque direct par l’un des canaux les plus populaires : le not safe for work. Le H, le cul, le tout ce que vous voulez. Les gens y postent généralement de jolies illustrations ou photos, mais parfois on y parle de sujets cruement ou de nos kinks préférés. Bien sûr c’est interdit aux mineurs, un joli warning vous rappelle que ce n’est pas bien d’aller sur ce canal si vous n’avez pas encore l’âge d’y être.

L’une des règles de -r18 c’est que l’on parle de ce qu’on aime et qu’on est pas là pour se juger les uns les autres. On a tous des kinks différents, et on essaye de faire preuve d’ouverture et de tolérance. Bon avec certains aux goûts douteux c’est pas tout le temps facile, mais hein, on fait de notre mieux.

#cuisine

On passe du coq à l’âne avec un canal dédié aux recettes de cuisine. Pas toujours très actif, c’est aussi un bon endroit pour savoir si vous devez faire revenir la viande à blanquette avant de faire mijoter.

#jolies_images

Une belle illustration, une jolie photo, ce canal est là pour partager toutes vos meilleurs trouvailles du net. AVEC LES SOURCES. LES SOURCES BORDEL. (ça vaut aussi pour -r18)

Discussions et partage de musique. C’est là qu’on fait pêter les liens Youtube ou Spotify vers la musique qu’on aime pour faire profiter les copains, et parfois faire découvrir.

#trollitique

A la base, on voulait pas de canal pour parler politique, parce que la politique et l’actualité, c’est toujours source d’emmerdes. Et puis on s’est dit que quitte à en parler, autant donner la couleur tout de suite : on est pas là pour prendre chaque discussion au premier degré. Même si parfois des discussions enjouées ont lieu, au moins elles sont cantonnées à ce canal, et il suffit de fermer les sas de sécurité autour en cas de départ de feu.

#japonais

On a plusieurs japonisants sur le serveur, et même des gens qui vivent là-bas. Du coup c’est l’occasion rêvée pour poser des questions, discuter du Japon, demander un petit coup de main en traduction, ou tout simplement en apprendre un peu plus sur le pays du soleil levant. Oui, celui qui se trouve entre fax et modernité.

#petites-annonces

Un autre canal qui a été demandé est celui des petites annonces, où chacun peut poster des listes de trucs à vendre. Bon, soyons honnêtes, ça ne trouve pas toujours preneur, mais au moins, c’est quelque part et vous pouvez même consulter la liste des messages épinglés pour voir toutes les annonces d’un coup d’oeil.

#youtube-game

Comme sur le canal ça parlait sans arrêt de Kizuna Ai et d’autres youtubeuses virtuelles, on a crée un canal dédié à Youtube pour désengorger . C’est ça aussi al gestion du traffic, c’est une attention de tous les instants. En vrai, on peut aussi parler de nos vidéastes préférés, car qu’on le veuille ou non, Youtube est bien un média à part entière pour s’exprimer sur le net, comme le fut le blog en son illustre temps.

#nanami_109

Nommé d’après le Shibuya 109, le building de boutiques de fringues à Shibuya, ce canal permet justement de parler de vêtements et de bons plans fringues, chaussures, et autres moyens de s’habiller, peu importe votre genre et style.

La catégorie « Vie très privée »

Comme son nom l’indique, cette catégorie recense des canaux que vous ne verrez pas à moins d’y être invité. Et si vous y êtes invité, rappellez-vous la règle N°1 du Fight Club.

#it_crowd

Un canal sur l’informatique, quelle drôle d’idée, pourquoi faire ? En fait, il s’agit plus d’un canal dédié à l’informatique d’entreprise et à ceux qui en vivent. Par exemple ça discute réseau, migrations de serveurs, ou opérations de maintenance qui tournent mal. Après, rien ne vous empêche de parler de sujets plus généralistes comme de vos problèmes avec Windows 1à (on a tous des problèmes avec Windows 10).

#code_monkeys

Dans le monde merveilleux de l’informatique, il y a ceux qui manient le tournevis, et les autres. En vrai, c’est le penchant développeur de #it_crowd, où ça parle base de données, développement de logiciels et autres horreurs de code qu’on peut trouver dans ce bas monde.

Faut vraiment que je vous fasse un dessin (animé) ? , c’est pour l’animation et le manga, discuter du dernier chapitre paru dans le Jump (car bien sûr on se doute bien que vous achetez le jump et vous savez lire le japonais) ou encore des animés populaires de la saison (comme Violet Evergarden !)

#plamo

Gunplas, figurines et autres nendo, c’est ici que ça se passe. C’est aussi le canal idéal pour raconter vos déboires avec Chronopost et la douane, nos deux grands amis de toujours.

Pour tous les amoureux du karaoké, c’est aussi le QG de ceux qui gèrent la base de données de Karaoke Mugen, l’outil magique pour faire vos karaokés d’anisongs à la maison.

#karaoke_dev

La même qu’au dessus, mais pour parler du développement du logiciel. Souvent c’est Ziassan, Benoît Courtine et moi-même qui occupons l’espace de discussion alors qu’on essaye tant bien que mal d’implémenter une nouvelle fonctionnalité innovante que vous ne verrez que dans 6 mois, mais tout le monde est bienvenu pour poser des questions ou demander de l’aide sur le logiciel.

#your_name_spoil

Crée à la base pour discuter de Your Name (la seconde merveille du monde selon moi-même, la première étant Mahoromatic), le canal aurait dû sauter depuis un moment, mais un peu apr flemme et par nostalgie, on a décidé de le laisser perdurer encore un peu… Jusqu’à ce qu’un autre admin s’énerve qu’il soit encore là et demande à ce qu’il saute, ce à quoi je répondrai « Ouais mais il faut archiver les discussions dessus » et hop j’aurai gagné encore 6 mois de sursis.

#dragon-ball

Parce qu’on a des fans de la série qui adorent parler du dernier épisode de DB Super ou du jeu mobile. En ce moment les discussions vont bon train sur DB FighterZ, le jeu de ouf malade de Arc System Works.

Un canal caché, où on parle de l’écriture de mon dernier roman, mais aussi de sujets de logistique sur comment il doit être imprimé ou comment Sedeto et moi allons conquérir le monde en créant des dojinshis hentai une fois que l’histoire sera terminée.

#jeux-video

Je ne voudrais pas insulter votre intelligence, du coup je ne décrirai pas le contenu de ce canal.

Comme pour Dragon Ball, on a pas mal de fans de pokémon parmi nos rangs, du coup ça leur permet de se retrouver, parler échanges, du dernier jeu en date ou encore parfois, de l’animé.

#mobage

Mobage pour Mobile Game. Vous savez, ces jeux qui bouffent votre âme et la recrachent sur des planches de billets. Ce sont tous ces jeux très bien pensés où vous donnez de l’argent ou de la monnaie dûrement gagnée en échange de, peut-être, l’illustration du votre personnage préféré. Il va sans dire que les mobage sont très populaires parmi les habitants de Le Eden de la Nanami. Et les discussions peuvent être difficiles à suivre. Que votre drogue soit Dragon Ball, Grandblue Fantasy, ou Fate, c’est pour vous qu’ils sont là, pour vous garder la tête sous l’eau.

#switch

Pour tous les posssesseurs de Nintendo Switch, parce que c’est clairement une console qu’elle est bien et qu’elle a besoin de son propre canal.

#ff14-chaos

Il fut un temps où nous étions beaucoup à jouer à Final Fantasy XIV. Aujourd’hui ce n’est plus trop le cas, mais il y a toujours du monde qui traîne et qui peut vous donner un coup de main ou répondre à vos questions. Et en général, y’a plein de monde qui se remet à jouer lors de la sortie des extensions !

#jeux_musicaux

Vous vous demandiez où était passé Love Live parmi les jeux joués au sein de la communauté : il est là, mais parfois le canal parle aussi d’autres trucs comme Osu. Parfois.

#le_fumoir_strategique

Pour toutes vos envies de 4X, de jeux de gestion ou de stratégie, en général on en parle ici. Souvent, c’est pour bitcher sur Stellaris ou pour tenter, en vain, d’organiser une partie de Civilization ensemble. La routine quoi.

#overwaifu

L’un des jeux actifs parmi les occupants de Le Eden, c’est Overwatch. On y joue sur PC, on y joue même en ranked, et on parle de la compétition en général, des streams et de nos moments épiques préférés. Un excellent endroit si vous cherchez des joueurs d’un niveau faible-moyen, même si on a quelques joueurs forts, dont certains très forts en mauvaise foi.

#supco

Il existe encore, aujourd’hui, des joueurs de Supreme Commander, ce jeu de stratégie en temps réel où on se ballade sur des cartes gigantesques à s’envoyer des armées de robots dans la gueule. Il y a même des parties souvent organisées le week-end, alors si ça vous branche, n’hésitez pas à passer les voir, ils ne mordent pas (trop)

Et après ?

Comme je l’expliquais, c’est toujours intéressant de créer de nouveaux canaux ou forums. Je sais également comme il est difficile d’intégrer une communauté déjà existante, mais il y en a bien qui ont réussi. Le Eden a beaucoup de lurkeurs mais aussi beaucoup de gens sympa tant qu’on essaye pas de leur marcher sur les pieds.