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MaOTD #644

Ce pack de meido un peu spéciales ravira sans doute certains connaisseurs. Consciente de ce fait, Meidolicious fait une promo dans tous les Meido Store pour le lancement : 2 000 Maid Points si vous prenez un Smart Uniform avec.

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Source : uramoto Kaya

Chacune d’elles a un nom… – La version 2012

Il y a déjà de cela 4 ans, je faisais un tour d’horizon des bécanes et autres périphériques qui font partie du Mahoro Network, le réseau de machines qui s’interface notamment avec le DarkBSD Network. C’est ce réseau qui fournit l’agrégateur et le réseau IRC Nanami, mais aussi d’autres petits services ici et là. D’ailleurs il y a le twilighthon, si vous pensez vouloir faire un don, vous y êtes les bienvenus.

Là ce qui nous intéresse, ce sont les machines de mon chez moi, qui forment un sous-réseau du Mahoro Network. C’est donc parti pour un petit tour du propriétaire.

Juiz

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Juiz est un iPhone 4S, nommée ainsi à cause de Siri, le système de commande vocal d’Apple. En vrai, j’utilise uniquement Siri quand je me déplace quelque part, pour éviter de sortir le téléphone de ma poche. Siri en France n’est pas super utile car il manque pas mal de services qui sont pourtant disponibles aux Etats-Unis. Et puis j’ai toujours kiffé Juiz dans Eden of the East. Un anime qu’il faudra que je me re-regarde un de ces quatre d’ailleurs.

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Même si je ne joue pas beaucoup sur iOS, n’hésitez pas à ajouter AxelTerizaki dans votre Game Center, histoire de comparer scores et achievements 🙂

Mahoro

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Anciennement un serveur Linux, Mahoro est maintenant un iPad 2 64 Go 3G qui me suit partout. 64 Go parce qu’entre les photos, les vidéos, et les applications, on se sent très très vite à l’étroit. Et 3G parce qu’on perd quand même sacrément comme intêret dans une tablette sans la 3G, je trouve, ne serait-ce que pour avoir Internet un peu partout chez soi, dans la salle d’attente, chez des amis, ou plus important, au bureau : le Wifi est interdit là où je travaille, pour des questions de sécurité. Du coup, l’iPad me permet d’avoir une synchro avec Dropbox facilement et de copier-déposer dedocs que je peux ensuite descendre tranquillement en salle serveur, prendre des notes durant les réunions, et tout ce genre de choses amusantes. Sinon je l’utilise surtout pour regarder des animes tranquille au lit, lire le journal, et quelques bouquins. C’est vraiment appréciable pour une personne malvoyante de pouvoir lire sur un fond sombre tout ce qu’on veut ou presque, et surtout de s’affranchir du clavier qui prend de la place.

Infidel

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Un drôle de nom pour une machine. Ne faites pas attention à la Xbox 360 première génération qui appartient à Amo, celle quis e nomme Infidel est juste au dessus : une 360 Slim acquise en hâte avant de partir en vacances après que Blasphemy, sa grande soeur, ait succombé à un RROD en pleine partie de Magna Carta. C’est fragile ces petites bêtes quand même. Heretic-tan, ma 360 Japonaise a été revendue il n’y a pas très longtemps sur Twitter. J’espère que son nouveau maître lui donne beaucoup d’amour.

Aya

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Non loin de Infidel se trouve Aya, une PS3 Slim de 250 Go achetée aussi comme ça un peu à l’arrache un lendemain de Noël, avec quelques jeux comme Valkyria Chronicles, MGS4 et Disgaea 3. C’était aussi une excellente occasion d’acquérir un lecteur Blu-ray, et j’ai grave adoré Valkyria Chronicles, comme tous ceux qui y ont joué, en fait. Ca reste néanmoins la console à laquelle je joue le moins. Le peu d’exclusivités qui m’intéressent fait que si un jeu est disponible sur 360 ou PS3 je le prends systématiquement sur 360. Ou PC. Ca dépend. Mais j’ai une belle collection de chansons sur Singstar, hein !

Shannon

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Shannon, c’est un peu la meido à tout faire de la maison. Media center et machine à karaoke d’anime, elle est basée sur un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD. Juste ce qu’il faut pour faire son job en somme : décoder du 1080p. Elle tourne sous une Ubuntu avec XBMC. C’est vraiment assez violemment customisé par contre, je n’utilise pas de distribution dédiée au media center.

Tout ce petit monde est relié à…

Lilly

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Nommée après Lilly Satou de Katawa Shoujo, bien entendu.

Pourquoi une télé serait-elle dans cette liste ? Tout simplement parce qu’elle est elle aussi sur le réseau : elle est en effet pilotable via de simple commandes qu’on peut lui envoyer pour s’allumer, se mettre en veille, changer de chaîne, de source vidéo, voire de mode d’affichage.

Naru

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Naru Narusegawa a été un de mes premiers « anime crush » et depuis, je n’arrive pas à m’en défaire même si je trouve le personnage au final assez horripilant quand elle n’est pas en mode deredere. Dans un grand chassis Silverstone plutôt bien foutu faisant penser à une Batmobile, c’est un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 560 Ti 1 Go. Une bonne bécane standard pour jouer dans d’excellentes conditions aux jeux de maintenant et de demain. Elle a été construite l’an dernier par les mains expertes de Mop et d’Anael. Comme vous pouvez le voir sur ces photos…

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…la carte mère est montée à 90° sur le chassis, ce qui permet une meilleure évacuation de l’air chaud et un accès plus aisé aux prises, vu que tout est « au dessus » et non planqué derrière la tour. Par contre c’est vrai que le châssis est assez long, du coup.

C’est ma bécane de jeu PC et donc celle sur laquelle je passe par défaut le plus ed temps. Un jour faudra que je pense à changer son nom pour quelque chose plus d’actualité que Love Hina, quand même.

Mikan

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La petite nouvelle, c’est Mikan, un Mac Mini gonflé à bloc (i7, 8 Go) pour en découdre avec la bureautique, montage vidéo et la gestion de photos. Elle remplace la vieillissante Eclair qui datait de 2007. Certes, la carte raphique intégrée Intel HD Graphics 4000 n’est vraiment pas faite pour le jeu, mais j’ai Naru pour ça à côté. Là c’est vraiment pour faire de l’Internet, de la bureautique, gêrer ma collection de phtoos et faire du montage vidéo. Que les Apple haters se le disent : si Final Cut ou iPhoto existaient sur PC, je n’aurais pas acheté de Mac.

Mio et Kyonko

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Mio, à gauche, et Kyonko à droite, sont les deux gardiennes de mes données. Mio est un bon vieux Disk Station 207 de Synology, composé de deux disques durs de 1 To en RAID-1 (en miroir) et principalement destinée à archiver les vidéos de mon camescope numérique.

Kyonko quant à elle, est un Synology Disk Station 410 à quatre baies et acceuille donc autant de disques de 2 To chacun pour 6 To utilisables. Je dis utilisables car avec le RAID-5 on perd l’équivalent d’un disque des données, mais on y gagne en souplesse et surtout en tolérance à la panne. Je peux perdre un disque dur sans sourcillier, il me suffit de le remplacer relativement rapidement pour que les données « perdues » soient reconstruites. Les NAS Synology coûtent cher, mais sont dotés d’une interface incroyablement simple et pourtant plein de fonctionnalités. Il y a de tout sur Kyonko : Anime, musique, documents, émulation, hentai… C’est qu’il faut les remplir ces 6 To ! Il reste d’ailleurs actuellement 193Go (comptés hier) mais je dois pouvoir faire un peu de ménage… Le principal occupant de cet espace reste le hentai avec ses 1,5 à 2 To tout mouillés.

Voilà pour le petit tour d’horizon. Vous en verrez probablement un plus détaillé en janvier prochain quand je referai un tour de l’appartement en vidéo. En attendant, il faut que je me trouve un nouveau laptop pour remplacer Mizuho (encore que, avec l’iPad des fois je me questionne sur l’intêret d’avoir un laptop pour ce que j’en ferais…) et il faut que je trouve un remplacement à Shion, mon iPod Classic qui est décédé dans d’atroces souffrances il n’y a pas si longtemps. La famille Mahoro a encore le temps de s’agrandir.

Tournage de page associatif, Nanami et petite modification sur Meido-Rando

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(Random image de Kyonko. Pour l’amour du genderswap.)

Pour ceux qui n’ont pas trop suivi Twitter ce week-end, ou qui n’ont pas assisté à l’assemblée générale de la Brigade SOS Francophone, je ne suis désormais plus président de l’association. C’est Jaerdoster désormais.

Cependant, n’allez pas croire qu’un président d’asso est le seul a décider de quoi que ce soit : il ne sert qu’à représenter l’association dans la vie de tous les jours et pour tous les actes en civil. La Brigade est dirigée par un conseil (chez nous on aime pas les comités.) qui est composé d’un nombre assez étendu de membres. Par exemple je suis toujours dans le conseil car je suis le responsable informatique de l’asso.

Tout ça pour dire que mine de rien cela fait du bien. Je me sens un peu plus libre, même si en l’état ça n’a pas beaucoup changé vu que je participe toujours à la vie de l’association. C’est juste dans la forme, mais une forme qui va me permettre petit à petit de me détacher un peu et de me centrer sur autre chose, ou peut-être qui sait, de créer quelque chose de nouveau avec d’autres personnes. Ce ne fut toutefois pas un choix facile, et vous m’excuserez si je parle de ça ici, mais ça reste pour moi un moment important. Cela faisait 3 ans que j’étais à la tête de l’association, et au bout d’un moment, je pense qu’il faut savoir laisser la nouvelle génération prendre le pouvoir et voir comment ça se déroule.

Je profite de ce billet pour également parler un peu de Nanami.

En gros, je recrute du monde pour s’occuper de l’agrégateur avec moi. Le réseau IRC ça y’a pas de problème, mais l’agrégateur a cruellement besoin d’un peu de changement, que ça soit graphique ou en nouvelles fonctionnalités (j’ai bien quelques idées, mais il faudrait les mettre en forme, et fouetter Keul, le codeur principal.) En gros je recherche soit :

  • Quelqu’un sachant coder en PHP/MySQL pour aider Keul et qu’il se sente moins seul.
  • Quelqu’un capable d’aller lire, apprécier les blogs, les valider lorsqu’ils s’inscrivent s’ils sont suffisament bien, et vérifier de temps en temps qu’un blog ne poste pas n’importe quoi dans l’agrégateur
  • Quelqu’un avec des idées qui aurait envie de prendre les choses en main.
  • Quelqu’un qui sache faire un layout pour un site web comme Nanami.

Donc si vous répondez à l’un de ces critères de recherche, faites-vous connaître. Je trouverai bien quelques avantages en nature pour vous remercier.

Enfin, j’ai activé un module WordPress qui modifie un peu le comportement des commentaires, dites-moi ce que vous en pensez, si je remets l’ancien ou si je garde celui-là (qui permet de se co avec son profil FB ou Twitter en plus du profil de Meido-Rando.)

Japan Expo 2012 – *bruit de caisse enregistreuse*

Comment ça j’ai fait le même titre l’an dernier ?

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Japan Expo reste bien entendu le rendez-vous de tous les excès, la grande messe où chaque fan d’anime se doit d’être présent. Souvent décriée comme un supermarché géant, la convention a su au fil des années se diversifier, notamment avec des invités de marque, des concerts intéressants, des activités sympa, mais aussi des tas de stands et personnalités annexes qui se donnent la peine de venir. De plus en plus d’artistes japonais ou de boutiques font le déplacement pour la convention, ce qui montre son importance internationale.

Cette année par exemple, il y avait IOSYS qui était là, et qui nous a fait l’honneur d’assister à une danse de Cirno’s Perfect Math Class et Okuu’s Nuclear Fusion Dojo sur le stand de la Brigade SOS. Plutôt sympathique !

Côté pro, les éditeurs avaient, comme d’habitude sorti le grand jeu, avec quelques exclus pour certains (Tonkam vendait par exemple To Love Darkness 4, et le premier tome de Medaka Box.) Kaze, comme a son habitude, faisait dans la démesure avec notamment un bus (qui n’a pas été ouvert au public, par mesure de sécurité paraît-il), ainsi qu’un Geek Bar et un Shoujo Café. La Brigade a notamment pu y faire des conférences et débats : débats sur le Shoujo en général pour le Shoujo Café, où les lectrices ont été invitées à donner leur avis sur les mangas qu’elles lisaient et comment elles définissaient le shoujo, et une conférence pointue sur l’univers de Haruhi au Geek Bar, qui a été bien acceuillie par ceux qui suivaient bien la série, mais on a senti certains visiteurs un peu largués (même si d’autres étaient curieux et en redemandaient.) Un prof Japonais nous a même annoncé qu’il avait été bluffé par notre vision de la philosophie selon Shamisen, ce qui nous a bien mis sur le cul.

Les boutiques étaient toujours bien entendu au rendez-vous, avec du bon, et du moins bon. Le HK était bien présent, même si cette fois nous avons eu une petite surprise. Une plaisante même, puisque la douane a fait irruption dans la convention le Jeudi, pour faire fermer une boutique sur place, appellée Otakuland. Problème : ils n’ont pas été jusqu’au camion de marchandises, et le stand a pu rouvrir le lendemain avec un stock à neuf (et probablement une grosse amende). Dommage et ça a dû faire rager les commanditaires qui avaient fait venir la douane et un huissier (ça coûte cher) mais espérons que ça donnera l’exemple. Je n’ai appris que bien plus tard que les gens derrière tout ça étaient Good Smile Company… Ca serait bien que d’autres éditeurs et boutiques officielles fassent de même.

Cela arrange bien la SEFA de se cacher derrière le « refus de vente » mais malheureusement ils n’ont pas trop le choix non plus : le refus de vente est interdit par la loi, et ils sont bien en position de vendre de l’espace pour leur salon…

En attendant, moi j’ai looté tout ça, avec presque que dalle acheté chez les officiels : juste quelques mangas qui sortaient spécifiquement pour Japan Expo et bien sûr un ou deux artbook qui trainaient à la Maison Culturelle du Japon. Le reste, c’est du fanzinat, et du AOJI, parce que je le vaux bien :

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Ouaip, j’ai douillé. Entre le fameux doujin RER-Tan, des doujin chez Raynart, Tsundereko, Obvious et d’autres, j’ai aussi pris quelques doujins H choppés chez Japan Doors, qui quoi qu’on en dise proposent des prix relativement corrects (c’est pas abusivement cher non plus compte tenu des dojinshi en question, faut bien se dire que TOUS les dojinshis ne coutent pas 700 yen hein.)

Ah aussi, j’ai eu grâce à un ami une petite surprise dans ma boîte aux lettres en rentrant :

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Les deux fanbook couleur de Katawa Shoujo, dédicacés par leurs auteurs. Ils étaient seulement disponibles à Anime Expo, le pendant americain de la Japan Expo qui se déroulait à Los Angeles une semaine avant. J’avais loupé le Kickstarter pour les produire, qui m’aurait permis d’en avoir un exemplaire, donc merci @Kurotsuki 🙂

J’ai également pu profiter pendant la convention des deux concerts de Momoiro Clover Z le jeudi : c’était fun, frais, et ça sentait bien la pèche chez elles, surtout qu’elles nous ont servi de bonnes chansons, notamment l’opening et l’ending de Mouretsu Pirates, mais aussi l’ending de Yosuga no Sora. On a appris le lendemain du coup qu’elles allaient chanter les génériques du nouvel animé de Sailormoon. Je me demande bien comment ils vont faire, surtout que les gens vont avoir de drôles d’idées quand Luna proposera à Usagi de se transofrmer en Sailormoon maintenant que Kyubey est passé par là…

L’autre grosse annonce de la convention, à part le PDG de Nintendo qui se pointe comme une fleur le samedi, c’était l’acquisition de la licence de Gineiden, « Les Héros de la Galaxie » par Black Box, pour une sortie prévue à la fin de l’année en 4 coffrets à 60€ chaque. Il faut dire qu’avec plus d’une centaine d’OAVs, il y a de quoi faire avec cette vieille série aux allures de document historique dans l’espace. Personellement cela va me permettre de m’y mettre. Je compte bien les acquérir dés qu’ils sortiront, ces coffrets. Ne serait-ce que pour apporter mon soutien à ce genre d’initiatives. En fait c’est un fake. Circulez. 🙂

A part ça, la Brigade cette année était assez dispersée. Beaucoup d’entre nous étaient sur d’autres stands à staffer pour d’autres associations. On a quand même réussi à gérer malgré tout. Ce n’était pas franchement la meilleure année de Japan Expo que nous ayons eue. C’était en partie notre faute car nous n’avons pas pu proposer de nouveaux produits par rapport à Epitanime, mais aussi parce qu’on a clairement manqué de la folie habituelle cette année. Manque de visibilité aussi causé par SEFA : Cette année, les fanzines étaient dans le Hall 6, celui à l’est du Hall 5 habituel. Nous étions du côté Comic Con, et malheureusement bien loin de l’espace « japon » du Hall 5. De ce fait, il était assez pénible pour les visiteurs de se ballader de par chez nous, comme nous étions tous entourés de jeux vidéos (sans compter qu’il y faisait assez sombre comparativement au Hall 5 plus lumineux.) Je ne sais pas si d’autres exposants ont ressenti ce même problème, mais bon… Sans compter qu’on était encore une fois face au stand activité de catch, et que c’était vachement bruyant quand même.

Au final cette JE n’aura pas été la plus mémorable de toutes, mais certainement une bonne année parmi d’autres. Je me suis bien amusé, j’ai pu revoir beaucoup de monde que je n’avais pas vu depuis des siècles, j’ai pu rencontrer d’autres gens, et j’ai aussi pu enfin prendre le temps de faire un tour du paysage français du fanzinat. Il faut dire que je n’avais jamais réellement pu m’y faire : comme dans un supermarché, je ne peux pas m’y déplacer seul car je ne peux pas vraiment voir rapidement quels produits pourraient m’intéresser à moins de tous les regarder de près… Merci donc à tous ceux qui ont bien voulu m’accompagner pour faire un tour dans la convention et me montrer des choses que je n’ai pas vues. Je vous en suis vraiment reconnaissants. Cela m’a permis de voir que cette année, encore plus que les années précédentes, il y avait vraiment du niveau côté fanzine. J’en étais vraiment admiratif.

Bon maintenant, il va falloir s’occuper de l’assemblée générale de la Brigade SOS…

Epitanime 2012 – Le changement, c’est maintenant.

Si vous vous demandiez où j’étais passé ces deux dernières semaines, c’est très simple : je me suis fait avaler par Diablo 3. Comme ça, pouf, gobé. Mais je me soigne, rassurez-vous. La preuve, je suis allé à Epitanime 2012.

J’y suis allé bien évidemment pour et avec la Brigade SOS Francophone, mais également en temps que visiteur puisque je ne staffais pas vraiment pour mon asso ce week-end. Ca m’a permis de faire un tour de la convention, et d’être un peu plus disponible que prévu.

L’année dernière, j’avais écrit qu’Epitanime 2011 avait gravement échoué, et pour cette année, je me suis longuement demandé s’ils avaient rétabli la situation et rendu l’honneur perdu de la convention. Ce n’est pas que la convention a été und ésastre, loin de là, mais elle était tellement différente de d’habitude, loin de son train-train depuis des années, que c’était très difficile de juger. Au fond de mon coeur cependant, je n’ai pas trouvé ça déplaisant, ce qui est un bon début. Voyons néanmoins tous les aspects de la convention.

Il s’est dit beaucoup de choses sur la convention avant qu’elle ne se produise. On va dire que tout n’est pas très rose au sein de l’association Epitanime et que de nombreux problèmes financiers et humains ont menacé l’évènement. Mais plus on se rapprochait de la date fatidique, plus ce dernier se concrétisait.

La scène

Cette année, le staff a donc dû composer avec les moyens du bord : pas d’écran géant parce que ça coûte un bras (voire même deux) ce qui veut dire qu’il fallait déplacer la scène pour avoir un semblant de visibilité sur un vidéo projecteur. Le sous-sol a donc été choisi pour acceuillir la scène. On va revenir tout à l’heure sur tout ce que ça implique. Le problème avec la scène en sous-sol, c’est qu’en l’absence de lumières l’endroit était assez glauque. Propice aux grandes projections, mais moins pour ce qui est des animations organisées par les associations. Un exemple ?

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Ca c’était le public samedi matin. Deux raisons à cela :

  • Epitanime n’a pas jugé utile de distribuer un plan aux visiteurs, ou même d’en imprimer et de les coller partout, ce qui fait que beaucoup d’entre eux étaient perdus ou bien ne savaient pas vraiment où aller. Il faut VRAIMENT des plans partout, à défaut d’en distribuer un à chaque visiteur.
  • Il n’y avait rien autour de la scène : la descente sans éclairage était peu acceuillante, et le sous-sol ne contenait que la scène. Or, une scène, on y va et vient, on regarde ce qu’il s’y passe quand on passe à côté, mais on y vient pas toujours par soi-même. Du coup, le placement idéal d’une scène, c’est au centre d’une convention, ou bien à un endroit avec des activités ou des boutiques en périphérie, car ça permet d’avoir un flux de personnes autour de la scène et qui peut donc potentiellement profiter des spectacles qui y sont proposés.

Les fanzines

A côté de ça, les fanzines avaient la part du lion de la convention : une place dorée au soleil, dans la cour. Placés sous des tonelles afin de ne pas mourir de chaleur et d’insolation, il y avait de la place pour se mouvoir, et une bonne visibilité. C’était réellement idéal. Cette année, la convention a même proposé de permettre l’ouverture des stands fanzines la nuit, mais l’obligation d’ouvrir TOUTE la nuit jusqu’à 7h le lendemain en a refroidi plus d’un (la Brigade comprise.)

Les boutiques

Officiellement, le manque de boutiques à Epitanime 2012 (il n’y avait que Taifu, Manga Café, Manga Distribution et Asian Quest pratiquement, plus une ou deux boutiques de moindre envergure) était un choix délibéré. Cependant, d’après mes sources, c’est plutôt un fail organisationnel qui a conduit à ce manque. La preuve : la Brigade SOS devait se trouver dans la salle normalement occupée par Manga Distribution, mais on nous a changés de salle a peine deux semaines avant la convention sans réelle concertation. Cependant, le choix n’était pas si mauvais car nous avions une salle plutôt agréable au second étage. Nous y reviendrons.

On peut se dire qu’Epitanime a donné une plus belle exposition aux fanzines cette année, mais il ne faut pas oublier qu’un professionnel, ça rapporte beaucoup plus d’argent à la convention, et ça attire aussi pas mal de monde, qui profite bien souvent des conventions pour faire leur shopping.

Le truc réellement dommage, c’était pas vraiment le manque de boutiques, mais plutôt qu’Asian Quest ait réussi à s’incruster dans la convention pour y refourguer leurs contrefaçons de merde. Au moins, le staff a été hyper réactif quand on a signalé le souci mais les conséquences ne sont que trop légères pour les individus peu scrupuleux qui se planquent derrière leurs vendeurs et qui tirent profit de la vente de ces objets qui mériteraient d’être brûlés sur la place publique.

Les activités

Enormément de salles activités étaient reléguées au second étage du premier bâtiment (celui opposé à la cour). On aurait pu penser que ça ferait chier les visiteurs de monter deux étages, mais en fait non, ils ont surtout été attirés par les jeux vidéo, ce qui a permis d’avoir un bon flux de personnes à cet étage, et donc d’amener du monde aux autres associations sur place. Au final ce deuxième étage était plutôt vivant, ce fut une bonne surprise !

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Il n’y avait pas que ça néanmoins, il y avait aussi au rez de chaussée un salle de jeux de cartes à jouer plutôt bien fournie, et bien sûr le semptinel karaoke. Cette année le nombre de salles et leur but était un peu flou. Je n’y suis passé que très brièvement mais les retours des fans hardcore de kara à Epitanime (et qui ne font visiblement que ça de la convention) ont été très négatifs sans qu’on sache si c’était réellement justifié. Pour le peu de temps où j’y suis passé, j’ai trouvé dommage d’interrompre le karaoke par des jeux visant à donner des minutes de conception de playlist : il y avait des épreuves permettant à ceux les réussissant de composer une partie plus ou moins importante de la liste de lecture. C’est non seulement pénible pour ceux qui sont là pour chanter du kara et qui doivent assister à ça, mais ça l’est encore plus quand la présentatrice est désagréable au possible avec le public (l’heure tardive dans la nuit de samedi à dimanche n’excuse pas tout.) L’autre problème avec ce système c’est qu’une partie du public peut être aisément dégouté par les choix d’une équipe qui aurait gagné énormément de temps de playlist. Ecouter des chansons d’anime des années 70 sur des gros robots ça peut être rapidement relou, tout comme se taper 20 génériques d’anime de magical girls peut l’être aussi. L’intêret d’une playlsit de karaoke c’est d’être diversifiée et équilibrée pour que chacun y trouve son compte.

Le dernier aspect des activités, c’était la scène, et comme j’en parlais tout à l’heure, c’était assez médiocre la plupart du temps. Le public n’était pas bien là, on a ENCORE eu droit à ‘coin coin pouet pouet’, une chanson à la chorégraphie et paroles tellement affligeantes que ça me donne des envies de meurtre. Sans parler de nombreux retards qui ne font qu’énerver ceux qui sont censés préparer des animations et qui sont obligés de poireauter une heure en pleine nuit avant de pouvoir travailler. Bref, on a vu beaucoup mieux, et il serait pas mal que lorsqu’il y a un retard sur la scène les associations qui doivent passer soient prévenues, et pas à la dernière minute.

La restauration

Cette année, comme l’an passé, Epitanime a mis en place un « moe cafe ». Une cafétéria aux produits nourrissants et bon marché, et surtout avec des meido et des butlers pour nous servir, à toute heure de la convention. C’était vraiment agréable d’avoir un endroit où se poser pour manger un petit truc, et d’être servi avec le sourire. Comme je l’écrivais l’an dernier, Epitanime sait quand même offrir de novueaux concepts parfaitement pertinents avec l’esprit de la convention. Ca serait tellement mieux que ça se généralise à l’ensemble de la convention. Toutes mes félicitations aux staff de ce Moe Café, en tous cas.

Et joie, le « gore »-den wok a fermé ! Les connaisseurs comprendront.

L’invité

Contrairement à l’année dernière, cette année Epitanime a reçu un invité de marque : Ryukishi07. L’auteur de Higurashi et Umineko était là pour dédicacer et faire des conférences. N’étant pas vraiment un fan de ces deux univers (même si je les ai appréciés), je n’ai absolument pas suivi ce que faisait l’invité et comment ça s’était passé. Je suis donc assez mal placé pour en parler, mais les retours que j’en ai eu ont fait état d’un personnage très accessible et sympathique, ce qui a dû faire le bonneur de pbsaffran, l’homme derrière Saffran Prod, qui a traduit et publié légalement les différents visual novel de Higurashi no Naku Koro Ni (le Sanglot des Cigales / Hinamizawa Village Maudit) et qui a donc pu le rencontrer et discuter avec lui.

Qu’on le veuille ou non, un invité japonais est d’une importance capitale pour une convention. Même s’il faut en avoir les moyens, cela permet d’avoir un évènement à suivre, à faire parler de la convention, et à amener des visiteurs. Il n’y a pas que les gros mangaka qui attirent du monde : il y a des tas d’autres artistes accessibles au Japon, il faut juste se sortir les doigts du cul pour les trouver et les faire venir.

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Conclusion

Comme je le disais en début d’article, il m’est très difficile de donner un avis définitif sur la convention. Les choix opérés cette année la rendent trop différente de ce qui était fait auparavant. Il y a eu des soucis organisationnels habituels durant la convention, mais moins que par le passé. Les plus gros soucis restent à mon avis de trouver une organisation qui marche pour le karaoke, de re-libérer l’amphi 4 qui a été inutilisé une bonne partie de la convention alors qu’il aurait pu être utile, de trouver comment meubler autour de la scène en bas (si elle reste au sous-sol l’année prochaine), de combattre les professionnels qui viennent refourguer de la merde parce que c’est quand même intolérable pour une convention comme Epitanime de permettre ça.

A côté de ces menus soucis, il n’y a eu aucun fail majeur, et au final, la convention a été plutôt agréable, que ce soit pour les visiteurs ou les assos avec qui j’ai pu parler. Le jeu inter asso du dimanche était aussi une riche idée très fun. Il faudra juste travailler le niveau des questions de certains thèmes, car le thème One Piece ou J-Music avaient un niveau de difficulté anormalement élevé par rapport aux questions bateau des autres thèmes.

L’aggrandissement de la convention se ressentait car il fallait parcourir beaucoup plus pour tout voir : cela donnait une impression positive d’avoir toujours un truc à faire, que ça soit des projections, des activités, ou faire un tour de shopping. Par contre ça donnait une impression de vide dans la cour par moments, mais rien de bien inquiétannt je trouve, surtout que ça permettait de se mouvoir de façon fluide dans la convention.

Bilan positif ? On peut le dire, mais il y a encore des efforts à fournir, surtout avec cette nouvelle organisation. Est-ce que ça durera ainsi ? Difficile à dire, mais on ne peut pas reprocher à l’équipe chargée de l’organisation de la convention d’avoir au moins essayé ! Une chose est sûre, c’était bien mieux que l’an dernier.

Et vous, vous en avez pensé quoi ? Ne parlez pas que de vos mauvais moments hein, je suis sûr qu’il y a eu aussi des choses qui vous ont plu dans la convention (on entend trop souvent les gens qui râlent par rapport à ceux qui sont contents.)

Katawa Shoujo – Focus sur Lilly (garanti sans gros spoiler)

Dans la série « vieux motard que jamais », je vous présente aujourd’hui Katawa Shoujo.

Cet article est garanti sans gros spoiler. Promis juré.

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Cela fait un moment que je devais le faire, mais ça y est, j’ai terminé ma route de Katawa Shoujo. Je dis « ma » route, car quand je fais un VN, a moins d’une exception particulière qui force le joueur à faire TOUTES les routes, comme CLANNAD, je ne fais qu’une seule route. Une seule et unique route et ce pour deux raisons : la première parce que je prends toujours en premier la fille qui me plaît le plus, mais aussi parce que cela me donnerait l’impression de ‘tromper’ ma nouvelle waifu 2D, celle avec qui je viens tout juste de passer de superbes moments. Et ça c’est juste hors de question.

Petite parenthèse sur ce qu’est un VN et Katawa Shoujo pour ceux qui ne seraient pas déjà au courant. Les connaisseurs peuvent donc totalement zapper le paragraphe qui va suivre :

Katawa Shoujo est un visual novel. Un visual novel est avant tout un jeu d’aventure composé majoritairement de texte. Un texte avec des dialogues, agrémenté d’images, de musiques et parfois de sons, voire même de courtes animations. C’est un livre multimedia somme toute, où contrairement à un livre, les autres sens sont mis à contribution via la musique pouvant changer selon les scènes, ou les images fixes qui vous sont présentées telles des illustrations changeant parfois à chaque ligne de texte. Mieux encore, une grande partie des visual novel possèdent des embranchements qui vous mènent vers d’autres parties de l’histoire, parfois vers de mauvaises fins si vous faites les mauvais choix. Jouer à un VN peut être très long, surtout si vous essayez de faire toutes les routes du jeu, vous obligeant à recommencer plusieurs fois certaines parties (heureusement certains systèmes permettent de passer les séquences déjà vues, par exemple.) Un VN est assez souvent utilisé pour raconter une histoire d’amour à choix multiples (et à filles multiples) mais pas toujours : certains, comme Higurashi no naku koro ni ou Umineko no naku koro ni racontent une histoire d’horreur. A vous de trouver le VN qui vous plait, et surtout avec les personnages et l’histoire qu’il vous faut. Parenthèse dans parenthèse : l’auteur de Higurashi sera présent à Epitanime cette année !

Maintenant je préviens ceux qui connaissent les visual novels ET Katawa Shoujo qu’ils peuvent également passer le chapitre qui va suivre. Vous avez vu comme cet article est un ‘novel’ à lui tout seul, hein ?

Katawa Shoujo est un VN développé par 4-Leaf Studios pendant de longues années. Partie d’un délire sur Internet et d’une illustration montrant des filles avec chacune un handicap différent, l’idée a rapidement évolué en un VN structuré crée par une équipe multi-nationale. Une démo (en fait le premier acte du jeu) avait vu le jour en 2009 (traduite en Français par Kawa-soft) mais la version complète n’a vu le jour qu’en janvier 2012. Utilisant le moteur Ren’py permettant de créer assez rapidement des VNs de qualité, le jeu est disponible gratuitement sur le site des créateurs, et sous licence Creative Commons, ce qui est assez rare pour être signalé. Le jeu complet n’est disponible qu’en anglais pour le moment, à vous d’aller taper Kawa-soft pour qu’ils s’activent à faire une version complète.

Pour ceux qui ne le savent pas déjà, je suis moi-même handicapé, avec 1/20ème à l’oeil gauche et rien à l’oeil droit et ce depuis ma naissance. Cela ne m’a pas empêché d’être dans une école normale ou de trouver un travail par exemple, même si beaucoup de mes semblables n’ont malheureusement pas cette chance, et sont souvent confinés dans un circuit fermé et etriqué dés leur plus jeune âge, allant d’école spécialisée en école spécialisée, sans réelle intégration avec le reste de la population.

C’est un peu dans ce genre d’école que va se dérouler l’histoire de Katawa Shoujo, puisque vous y incarnerez Hisao, un jeune garçon qui découvre qu’il est atteint d’arrythmie cardiaque au moment où il confesse son amour à une fille de son lycée. Ayant une crise au moment fatidique, il passe ensuite un bon moment à l’hopital où la fille en question cessera progressivement de lui rendre visite. Désespéré, il le sera encore plus quand les docteurs et ses parents l’enverront dans une école pour étudiants handicapés. Arraché à tout ce qu’il avait, école, famille, amis, il commence alors sa nouvelle vie à Yamaku, l’école en question.

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Il va y découvrir de nombreux personnages (de gauche à droite sur l’image ci-dessus), tous atteints d’un handicap (en plus de quelques personnages secondaires) :

  • Lilly est déléguée d’une autre classe et amie de Hanako, mais elle est surtout complètement aveugle de naissance et se déplace dans l’école avec sa canne blanche.
  • Hanako est une jeune fille timide brûlée sur toute une partie du corps à la suite d’un incendie. Elle aime lire (et si j’étais méchant, je dirais que ça tombe bien car les livres ça brûle facilement.)
  • Rin, comme vous pouvez le voir, n’a pas de bras, et fait tout avec ses pieds (avec une dextérité sans pareille.) Elle s’illustre particulièrement via la peinture.
  • Shizune est sourde et muette et communique principalement à travers sa camarade de classe Misha qui interprète le langage des signes. Elle est également présidente du conseil des élèves.
  • Et enfin Emi, la fille genki qui n’a plus de jambes au delà des genoux à cause d’un accident, et qui fait de la course à pied.

Hisao va donc rencontrer tout ce petit monde et se lier d’amitié, voir plus si affinités, selon les choix du joueur.

Le jeu en lui-même respire bon le travail léché, que ça soit dans les graphismes, les musiques ou même le texte : rien n’a été laissé au hasard et on a dû mal à se dire que c’est un doujin-game, un jeu amateur téléchargeable gratutiement.

L’autre aspect remarquable du titre, c’est son réalisme. Le traîtement des handicaps a bénéficié d’une attention toute particulière et cela se ressent, en ce qui me concerne, dans la route que j’ai emprunté : celle de Lilly.

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Je ne suis certes pas aveugle complètement, mais j’ai partagé l’éducation de personnes aveugles dans mon enfance, lorsque l’on m’a trainé de force dans l’une de ces écoles spécialisées dont je parlais plus haut. On m’a appris le braille (dont il ne me reste plus rien aujourd’hui… Ah si, je me rappelle comment on fait un A.), mais aussi la locomotion (savoir se déplacer dans une ville, savoir comment traverser les passages cloutés sans se fier au feu qu’on ne peut pas voir…) Mes parents ont tout fait pour me mettre dans une école normale, parfois contre l’avis des professeurs et inspecteurs de l’éducation nationale. Le résultat : aujourd’hui je gagne bien plus qu’eux dans la vie et je suis propriétaire. On peut dire ce qu’on veut mais c’est pour moi quelque chose qui va au delà de la réussite sociale. Inconsciemment, j’avais envie de dire merde à tous ceux qui ont pronostiqué mon echec dans la vie à cause de mon handicap, et j’ai partiellement réussi, je pense.

C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai abordé Katawa Shoujo. J’avais un peu peur au tout début à cause du mot Katawa, qui a une forte connotation péjorative au Japon et qui veut dire « imparfait », comme une voiture qui fonctionnerait avec trois roues sur quatre. C’est un mot banni des écrans de télévision, c’est vous dire à tel point cela peut choquer. On m’a néanmoins rassuré très vite, et je voulais ainsi voir quel traîtement ils avaient réservé à Lilly, comment les scénaristes avaient traité son handicap, et quel genre d’histoire d’amour elle allait vivre avec le héros à travers sa route.

Hé bien figurez-vous que j’ai été agréablement surpris par les détails laissés dans le texte pour rendre crédible le comportement de Lilly en tant que personne aveugle. J’y ai même découvert des choses dont je ne soupçonnais pas l’existence, comme le jeu d’echecs avec une dalle sur deux relevée, par exemple (l’un des principaux problèmes des personnes handicapées et qu’elles sont très mal informées, parfois même par leurs propres médecins. Il existe peut-être une solution pour ma vue, mais comment le savoir ?). Lilly ne s’est pas une seule fois comporté de façon omnisciente et certaines scènes prennent une ampleur phénoménale. On arrive réellement à ressentir qu’elle est aveugle et chacucn de ses mouvements revêt d’une importance toute particulière. Toucher les murs pour s’orienter, tater ses aliments avec sa fourchette pour en deviner la forme… Aucun doute : les développeurs ont fait leurs devoirs, et je suppose que les autres routes ont eu droit au même type d’attention. Vous ne vous en doutez peut-être pas mais quand on écrit a peu près sérieusement un récit, l’une des choses qui prend le plus de temps, c’est la recherche. Je m’y suis mis un long moment lorsque j’écrivais Blind Spot, a consulter les lignes de métro japonaises pour par exemple savoir par quelles gares Ayako devait passer, comment elle pouvait prendre le mauvais train et où cela l’amènerait, quel genre de boutiques on trouve dans tel quartiers… Bien que Katawa Shoujo se déroule dans un monde assez fictif et détaché (l’école n’est pas clairement localisée au Japon), la réalité rattrape la fiction quand il s’agit de dépeindre le handicap de chacune des protagonistes avec goût et sensibilité.

Mon premier réflexe en voyant Lilly, une ojou-sama (une de ces filles bourgeoises) à la ponytail luxuriante, ça a été de vouloir la protéger. Ouais, je suis comme ça moi, l’un de mes trucs à moi ce sont les filles vulnérables que j’ai envie de protéger. C’est là que Katawa Shoujo m’a surpris en premier. Plutôt que de montrer ces jeunes gens handicapés se battre pour survivre, on les observe plutôt à l’aise dans leur environnement et avec les autres. Lilly elle-même ne cherche pas un chevalier blanc en armure, ce qui est très rafraichissant. Hisao est tout aussi vulnérable qu’elle, si ce n’est plus, avec son problème de coeur. Ne souhaitant pas parcourir les autres routes, je me suis tout de même spoilé tout seul pour en savoir un peu plus, et les autres histoires sont toutes autant rafraichissantes que celle que j’ai vécue, même si celle de Lilly est probablement l’une des plus légères et sentimentales.

Même le sexe est traité avec une certaine justesse. Si les scènes hentai avec Lilly sont gentilles voire mignonnes, avec une Lilly embarassée qui tatônne pour guider Hisao, celles avec les autres personnages sont parfois troublantes, maladroites voire même désagréables, mais elles reflètent toujours comment ça peut se passer. On est loin des poncifs du hentai avec la fille qui crie et l’exaggération générale dans l’acte sexuel comme les japonais nous y ont habitués pour la majorité de leurs oeuvres H.

Mis à part ces rares scènes propres à chaque route (et même désactivables dans les options ! Je vous le déconseille néanmoins car vous manquerez quelques points intéressants du développement des personnages) tout le reste est traité avec la même justesse dont je parlais : on passe d’un Hisao desespéré par sa nouvelle vie à un Hisao qui découvre qu’il peut vivre avec son nouvel handicap, en prenant exemple sur les personnages qui l’entourent, voir à trouver une raison de vivre avec la fille qu’il aime. C’est toujours très délicat d’être handicapé après avoir passé une partie de sa vie 100% valide. J’ai tendance à remercier l’entité supérieure qui a décidé que je serais malvoyant dés ma naissance, car je ne sais pas ce que je loupe. Je ne peux pas observer un paysage et me dire, « Oh avant je voyais l’arbre là-bas » et être déçu et nostalgique à cause de ça.

C’est ce genre de sentiments que m’a procuré ma route avec Lilly, finie pas plus tard qu’hier soir. C’était drôle, mignon, plein de sens, et ça changeait de ce à quoi on devrait s’attendre avec une histoire de ce genre. Les routes des autres filles sont aussi pleines de surprises, loin des clichés sur les handicapés, sans que cela ne tombe dans une démonstration sur comment il faut traiter (ou pas) une personne invalide. Subtilité et puissance sont les maîtres mots de l’écriture de Katawa Shoujo. Je n’ai pas été secoué par l’histoire de Lilly, juste ému. Il y avait une juste balance entre la gestion de son handicap, de celui du héros, et une histoire d’amour simple entre adolescents. On est loin d’un VN de Key où on vous force parfois (souvent) à prendre les personnages en pitié en sortant les violons et mouchoirs et en ne faisant aucun cadeau en personnage. Lilly ne veut pas de votre pitié, ni les autres personnages d’ailleurs.

fanart

J’ai donc kiffé ma race comme on dit. La fin du premier acte signale en fait que vous vous engagez sur une route en particulier, vos choix suivants définiront si vous aurez une mauvaise fin, une bonne ou une neutre. A vrai dire je me suis un peu ennuyé lors du premier acte, peut-être parce que je n’arrivais pas à m’attacher aux autres personnages, ou que mon choix était déjà porté sur Lilly. Par contre, une fois le premier acte passé, la suite est suffisament passionnante (et pas parce qu’on sait qu’on va avoir une ou deux scènes H avant la fin) pour accrocher. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres routes, mais les quelques retours que j’ai eus à la sortie du jeu en Janvier avaient été vraiment positifs.

Qu’est-ce qui a motivé mon choix sur Lilly, au juste ? Son statut d’ojou-sama ? Son handicap ? Sa ponytail ? Ce qui est sûr c’est que c’était frais de voir le handicap traité comme cela, alors que dans les animes ou manga, c’est bien trop souvent un outil pour rendre le personnage plus vulnérable et inspirer la pitié du lecteur/spectateur. C’est un peu le genre de cliché que j’ai essayé de casser avec Blind Spot sans toutefois y parvenir de façon satisfaisante à mon goût.

Si vous avez quelques heures de lecture à perdre, je vous invite à télécharger et installer le jeu, et à vous laisser porter par l’histoire et ses personnages. Peut-être que cela vous fera même voir le handicap sous un autre jour, même si il ne faut pas oublier que ça reste une oeuvre de fiction, et que les personnes handicapées aussi fortes que Rin, Lilly, Shizune, Misha, Emi ou Hanako ne sont pas légion. Beaucoup ne trouvent pas leur voie ou ont honte de leur état et refusent l’aide qu’on leur tend parce que cela les rend dépendants et vulnérables. Une personne handicapée peut avoir du mal à accepter cette aide. Une personne handicapée est avant tout un être humain, et a une certaine fierté qui va avec. Cette fierté mal placée qui vous fait refuser de l’aide, je la ressens parfois. C’est un combat contre soi-même pour ne pas céder à la facilité, parfois inconsciemment. Non seulement pour se prouver à soi-même qu’on peut être utile aux autres malgré notre problème, mais aussi pour prouver aux autres qu’on a de la ressource et qu’on compense notre handicap par nos autres sens comme on peut, ce qui rend nos réussites encore plus satisfaisantes que les réussites d’une personne valide. Quand je gagne une partie de jeu vidéo contre quelqu’un, ma satisfaction n’en est que plus grande.

Il paraît que l’être humain récupère environ 90% des informations sur ce qui l’entoure grâce à la vue. Les gens normaux ne s’en rendent peut-être pas compte, mais on doit souvent compenser par d’autres moyens comme le toucher, l’odorat ou l’ouie pour nous situer. Je ne vois pas de voiture mais je l’entends. Je ne vois pas la crotte de Shami mais je la sens. Je ne vois pas cette vitre mais j’entends, je sens que l’air change du côté ou elle se trouve quand je passe à côté. Je ne vois pas ce poteau à hauteur de ma cheville, mais ma canne blanche me le signale par un retour immédiat sur ma main qui la tient quand je m’en rapproche.

Ce genre de choses a été parfaitement décrit dans la route de Lilly, et en tant que personne handicapée, je ne trouve rien à en redire.

end

Lilly, tu es la première ojou-sama à rejoindre mon panthéon des héroines. Ton nom sera celui d’une de mes futures machines, sans aucun doute.

En guise de lecture complémentaire, je vous propose l’article d’Amo sur le même sujet ou presque 🙂

Fin du quartier libre du printemps 2012 de Meido-Rando

Et voilà, le quartier libre, c’est terminé. Tout le monde a retrouvé son statut d’abonné au site, et les meido peuvent maintenant se reposer un peu.

Je tiens à remercier tout le monde qui a participé, je ne m’attendais honnêtement pas trop à voir autant de gens différents, même Raton-Laveur et Pazu se sont prêtés au jeu. Et on peut se réjouir de la diversité de ceux-ci. Je vous en livre la liste pour un accès rapide :

Comme je le disais, on a du varié, du long, du court, de l’anime, du jeu vidéo, ou d’autres sujets un peu geek, bref tout ce qui fait l’essence de Meido-Rando.

Vu que ça a plutôt bien marché, j’en referai un jeu pense vers la mi-automne et un autre au printemps de l’année prochaine. Si ça peut permettre à certain d’avoir l’envie de blogguer par eux-mêmes après avoir tenté sa chance ici, j’en serais très heureux.

En attendant, retour à la normale cette semaine !

Conseils aux blogeurs

Blogeurs, Blogeuses, cet article vous est dédié. Enfin, ceux qui n’ont pas de blog peuvent quand-même lire cet article, ça ne pourra pas vous faire de mal, et ça pourrait même vous servir à l’avenir. Voici donc quelques bonnes pratiques et conseils.

Les citations et illustrations

Illustration vocaloid

Fanart Vocaloid – Hatsune Miku

On se retrouve souvent à d’insérer des images trouvés sur internet pour illustrer vos articles, c’est tout à fait normal: ça permet d’aérer le texte, de l’embellir et de se reposer un peu les yeux sur des écrans LCD qui se révèlent souvent ben fatiguant.
Une des bonne pratique consiste à citer l’auteur de l’illustration, voir le nom de l’œuvre (série, film, manga…) dont elle est éventuellement extraite et d’utiliser la toute puissance du lien href pour aider votre visiteur à en retrouver l’origine.
En effet, certains blogeurs ont encore tendance à utiliser pas mal d’images (qu’ils n’ont pas crée eux-même, qui ne sont pas dans le domaine public…) sans en citer la source. Je me permettrai de leurs envoyer un petit commentaire ou email de rappel afin de respecter l’auteur et le lecteur.

La publicité


image extraire du film idiocracy

Avoir son site web (qui peut contenir un blog, un forum, des pages, un livre d’or…) ne nécessite pas forcément de devoir imposer de la publicité à des visiteurs:
– ceux qui ont un peu d’argent peuvent prendre un hébergeur de qualité (environ 30€/an avec nom de domaine)
– ceux qui n’en ont pas peuvent néanmoins se débrouiller en demandant à des amis, en regardant s’il n’existe pas déjà une communauté, ou en trouvant des hébergeurs gratuits sans publicité.
Si vous souhaitez néanmoins en intégrer, évitez d’inonder vos visiteurs avec, ils finiront aussi par installer ad-block et vous serez certain de perdre vos revenus publicitaires et votre réputation.

Les services d’hébergement de blog
Si vous le pouvez, évitez les services d’hébergement de blog, qui en plus de vous imposer de la publicité ou des fonctionnalités à la con (liens fessbook, popups à la con, …), vous empêcheront d’effectuer une copie de sauvegarde de votre blog et de déménager.
Vous devenez alors dépendant du service et sujet au moindre caprice.
Vous faites des copies de sauvegarde de vos photos, de vos données personnelles? alors sauvegardez aussi votre site web.
Prendre un nom de domaine vous assure que vos visiteurs auront toujours la même adresse, même en changeant de prestataire ou d’hébergeur, les noms de domaines étant transférables.

MeOTD #170

Oyez oyez chers amis ! Voici arrivé notre toute nouvelle offre de Mecha of the Day !

L’offre d’aujourd’hui se porte sur une valeur sûre : une compagnie d’élite d’ATM-09 Scopedog ! Venu tout droit de l’anime Armored Trooper VOTOMS et envoyé avec un autographe du charismatique commandant Yoran Pailsen, cette unité d’élite estampillée « Red Shoulder » raccourcira avec une efficacité garantie toutes vos guerres personnelles (une rébellion à mater, un pays à envahir, le voisin et le son de sa télé, une belle-mère un peu trop collante…).

De plus, afin de fêter notre première semaine de prime à la cassemeido, nous vous offrons une section de soldat éclaireur en supplément de votre achat de compagnie d’ATM-09 Scopedog !

Enfin, nous avons aussi pensé aux avides et blasés collectionneurs de meido : en partenariat avec Meidolicious Inc. et la prime à la cassemeido, nous vous offrons immédiatement la compagnie de Scopedog en échange d’un bataillon de meido (voir conditions générales de vente relatif aux produits usagés) !

N’hésitez pas, profitez rapidement de cette offre limitée !

 

(Pour toute réservation ou commande groupé, veuillez contacter Nautawi)

CaOTD #321

Aujourd’hui amis de l’Internet, le catcheur of the Day est réservé à ceux qui aiment le doux bruit des cornemuses, le monstre du Loch Ness et autres whiskys écossais à trois-cents ans d’âge sa-mère-ça-veut-rien-dire. Je parle bien sûr du doux pays écossais, dont provient votre catcheur of the Day, c’est à dire Drew McIntyre – ici dans une position qui montre qu’il n’est vraiment pas très content !

Source: Google Images, bitch.

Quel est ce pouvoir que je ne saurais voir ?

S’il est des choses qui semblent bien être plus que réticentes à se coupler, ce sont bien les sciences et l’imaginaire. Je vous passe toutes les discussions que nous pourrions avoir sur la logique de la magie dans un monde de fantasy ou toutes autres considérations biologiques sur la digestion des vampires (je vous jure que j’ai déjà vu ce genre de discussion). La science-fiction est-elle un peu à part ? Captain Obvious à la rescousse : il y a science dans son nom. Bon nombre des grands de ce monde reposent leur livre sur des faits scientifiques avérés, en essayant d’anticiper (avec plus ou moins de succès) les applications. Certes, tous ne vont pas aussi loin. Certains romans (Hypérion par exemple) n’ont pas du tout pour but de faire une étude scientifique de quelques parties que ce soit. C’est d’ailleurs souvent le cas dans les animes, où l’aspect scientifique est vraiment mis de côté pour se concentrer sur d’autres choses. Et c’est justement ceux-ci qui nous intéressent ici, hein ?

Allez, Rincevent, on parlera de toi la prochaine fois !
Source : Wikipedia

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Meido Rando a sept ans


Oh Axel.

Crois-en mon expérience d’organisateur de Quartiers Libres : on n’écrit pas ce genre de message quand n’importe qui peut aller sur ton site et le faire à ta place, mais à sa façon.

Axel a déjà parlé de la genèse de ce site et de notre relationnel dans son article pour les deux ans du site (et voici mon coté du miroir) ; parlons donc du temps qui passe.

Nous sommes tous deux en train de passer la trentaine, avec le même léger vague à l’âme caractéristique de notre génération née au début des années 80. Celle qui a vu naître l’Internet, assez tôt pour l’assimiler sans être largué, mais assez tard pour ne pas avoir été assimilé par ce même Internet. Nos ancêtres ont connu le démon de midi, malaise mental du quadragénaire qui se sent vieillir mais qui ne l’admet pas. Nos parents ont passé la trentaine sans problème, parce qu’à cet âge, ils étaient adultes, embauchés à vie, mariés, et les seuls jeux socialement admis étaient sportifs. Nous sommes une génération qui joue à des jeux vidéo, s’enferme dans des télé-réalités pour échapper aux obligations du monde réel, et claque ses indemnités d’intérim’ dans des figurines de ninjas à seins gros et vêtements minces – statut de la relation sur Facebook : « c’est compliqué ».

Oh, vous y aurez droit, vous aussi. Axel, président de la Brigade SOS, fréquente assez d’adulescents de 2X ans qui lisent ces lignes et passeront à cette casserole ; nous y sommes en ce moment, et on peut vous dire que ce n’est pas si douloureux que ça. Le véritable passage à l’âge adulte (celui avec l’appartement acheté, le CDI, la Xbox 360 qui ne plante pas – un peu de stabilité, quoi) ne se fait que plus tard.

Axel ne lâchera pas ses maids, je ne lâcherai pas mon addiction immature pour les gros seins. Et dans un twist assez ironique (mais absolument vrai) de nos deux destins, Axel continuera à se taper des demoiselles à gros seins et je continuerai à me taper des maids. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que notre passion ne s’éteint pas, et la vôtre ne s’éteindra pas non plus quand vous aurez 3X ans. Nos parents ont rangé leurs jouets ; nous/vous garderons/garderez les nôtres/vôtres – avec quelques MHz en plus, des lettres en moins (la tendance actuelle est à moins de 140 caractères), une mémoire dans le nuage, mais un cœur bien vivant dans le torse.

Bon anniversaire, Meido-Rando. Je sais que tu ne disparaîtras pas, je ne sais pas si tu changeras, mais à l’instar de tes grandes sœurs, tu seras toujours synonyme d’une époque aimée qui s’achève, qu’il s’agisse sur le Net ou dans la vie de son auteur. Jamais désactivée, jamais pleurée, jamais oubliée, toujours dans nos cœurs. On t’aime très fort et on sait que tu continueras à archiver encore longtemps soubrettes, dentelles, serre-têtes et passion.

Quartier Libre de Meido-Rando : START !

Voilà, c’est parti ! Je rassemblerai ici les articles postés au fur et à mesure. Pour ceux qui prennent le train en route, il y a là le post originel avec les instructions.

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