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Manga Catch-up – Août 2007

En fait je regardais mon arrivage de mangas l’autre jour, et je me disais "Mince alors j’en achète quand même beaucoup tous les mois" et puis après, je me suis rendu compte que je lis beaucoup plus de séries en manga que je ne regarde d’anime.

Et comme je fais des Anime Catch-Up de temps en temps, autant décliner ça en manga pour changer. C’est donc parti!

  • Blood Alone – Pas grand chose à ajouter par rapport à ce que j’ai pu dire dans ma review initiale. Les tomes sortent au compte gouttes et le 4 n’est prévu que pour fin août.
  • Angel Heart : C’est du Tsukasa Hojo, c’est donc supra beau, assez drôle et bien foutu. Par contre c’est sûr que par rapport à City Hunter c’est un peu moins leché niveau intrigu eet scénario, mais ça se laisse suivre vraiment aisément.
  • Ichigo 100% : Bien que je l’aie déjà lu en scantrad il y a très très longtemps, j’étais convaincu lors de l’achat du premier volume que je le relirais très volontiers tellement ça m’avait plu. En fait j’avais tort. Au bout de quelques volumes j’ai décroché devant la faible qualité d’impression qui rend le tout difficile à lire pour moi. (sans parler du lettrage absolument atroce.) Et franchement "le nouveau Video Girl Ai" (dixit Tonkam, l’éditeur) ? Faut arrêter de nous prendre pour des cons. Ichigo 100% est un harem avec des personnages attachants, mais ça s’arrête là. Le héros est bien aussi con qu’une quille.
  • Pretty Face : Malheureusement, Pretty Face a subi presque le même sort qu’Ichigo 100% à mes yeux. Ceci dit, l’histoire est quand même rigolote et bien faite, même si on aurait aimé que ça avance un peu plus vite. C’est quand même à mille lieues du genre de manga qui dure 20 volumes.
  • Onegai Teacher : J’ai toujours l’impression que les mangas vont plus loin que les animes. Malheureusement pour moi, pour OT, le manga ne pousse pas spécialement plus loin que l’anime et reste destiné aux fans purs et durs de la série. Je pense que vu l’esthétisme de Mizuho-sensei (c’est pour la différencier de Mizuho-oneesama que je dis sensei.) le manga aurait mérité un dessin plus soigné que ça.
  • GunSmith Cats BURST : On prend les mêmes et on recommence./ Des années après GSC premier du nom on nous sert une suite qui n’en est pas vraiment une: c’est plus une extension de ce que l’on connait déjà. Courses-poursuites parfaitement rendues, gunfights et enquêtes dangereuses sont au rendez-vous. C’est toujours aussi bien dessiné et l’auteur maîtrise son sujet (en tous cas, ça se sent.) Rien à redire donc, si vous avez aimé GSC, c’est une valeur sûre.
  • Negima : Je suis très tolérant vis-à-vis des mangas de Ken Akamatsu notamment grâce au véritable coup de coeur que j’ai eu avec Love Hina en 2000. Ah, le bon vieux temps des fansubs Anime-Factory et de Tenba-chan… Mais je m’égare. Negima en manga, c’est un peu du grand n’importe quoi qui se barre dans tous les sens, la faute à un nombre TROP important de personnages accompagnant Negi. Je ne sais pas trop ce que Akamatsu a voulu faire, mais pour moi, c’est difficile à suivre passé les 4-5 premiers volumes qui sont plutôt plaisants à dévorer. C’est drôle, bien dessiné, mais s’il y a un truc que Akamatsu ne sait pas dessiner, c’est bel et bien les scènes d’action. Dommage, car Negima est pas mal bourré de combats magiques.
  • Ah My Goddess : L’une des histoires tellement vieilles qu’on réalise qu’on a grandi avec quand on voit ses premiers volumes au label de "Manga Player" (en faillite puis racheté par une boite qui deviendra Pika.) Bref, AMG est comme beaucoup de séries à rallonge et possède ses hauts et ses bas. Le problème c’est qu’en ce moment on est dans la partie "basse" alors qu’on a été servi pendant une dizaine de volumes précédents par plusieurs chapitres excellentissimes. La question qu’on se pose c’est "Quand est-ce que ça va se finir?" et non "Comment?"
  • Step up love story : Encore une de ces séries extra longues. Le problème de Step Up, c’est que ça traine bien trop en longueur. Certes il y a des petites avancées scénaristiques ici et là mais bon… Ca reste un bouquin de cul. Un manga hentai quoi. Rien de bien vulgaire quand même, mais là où les premiers volumes étaient plutôt mignons et les idées de chapitres bien amenées, au bout de 20 volumes on sent que ça s’essoufle violemment. Ma main innocente continue néanmoins à l’acheter avant que mon cerveau ne réalise que je viens de l’ajouter à mon panier d’un clic de souris. Saleté de main.
  • L’homme du train : A ne pas confondre avec le Garçon du Train (voir plus bas), les deux histoires sont pourtant presqu’identiques, mais le manga est différent. Bref, l’Homme du Train représente la version la plus adulte et la moins nunuche à mes yeux de ce conte de fées moderne qu’est "Densha Otoko". En gros, "Hermes" n’est pas trop conne et en pince visiblement aussi pour le héros. Aucune embuche, aucun suspense, mais ça se laisse lire juste pour le plaisir de savoir comment ils ont adapté ça. C’est ce que j’attends d’un manga par rapport a une série télé, en l’occurence.
  • Say Love : Say Love se termine d’une façon un peu décevante à mes yeux surtout avec tout le potentiel qu’il y avait au départ. Ca reste néanmoins fort agréable à lire malgré un dessin parfois inégal. Au moins, en 6 volumes, ça ne traîne pas comme certaines séries romantiques.
  • GCU : Comment dire. D’un côté on a un Step Up Love Story qui reste un manga hentai derrière ses aspects mignons, et de l’autre on a GCU, tout aussi hentai si ce n’est plus, avec des délires de son auteur à la place. Bon ça se laisse lire, c’est moins joli à mes yeux que Step Up, mais les histoires des différents personnages rencontrés sont parfois assez intéressantes, au fil des volumes.
  • Mahoromatic : Oui bon bah, je vais pas m’étendre 107 ans, je pense que ma bibliothèque prouve assez bien mon fanboyisme de Mahoromatic: j’ai les mangas japonais (avec la Mahoro en crystal incluse dans le dernier volume), en anglais et bientôt en français. Alors soyons clairs, les couvertures japonaises sont géniales, les américaines sont moyennes, mais alors les couvertures françaises… Au secours quoi. Où sont passés le relief, les 4ème de couverture dépliables avec des zoulis dessins et tout et tout? Enfin, heureusement que l’histoire reste toute aussi sympa. A ceux qui n’ont pas aimé la fin de la série (2ème saison notamment), je vous conseille vivement le manga qui vous fera sûrement changer d’avis par des derniers volumes assez dark…
  • Kashimashi: Un manga tout aussi loufoque que la série, plutôt bien dessiné, et qui va plus loin (pas très difficile vu comme c’était court.) Peu de volumes disponibles pour l’instant, mais ça se laisse lire comme dans du beurre. (ahem.)
  • Monsieur est servi : Difficile de se prononcer là. C’est bourré de maids, donc ça devrait me plaire, et pourtant ça reste super moyen. Un sursaut d’intêret est survenu vers le milieu de la série lorsque le scénario s’est un peu étoffé, avant de retomber comme une crèpe qu’on aurait loupée en la faisant sauter dans la poele. Rendez-nous la première série animée aussi, bon sang, avec Taro qui vomit partout!
  • Emma : C’est joli, c’est propre, c’est doux et bien raconté… Un amour impossible dans l’Angleterre du début du siècle dernier. S’ils pouvaient sortir la suite rapidement, ça serait encore mieux, tiens.
  • Genshiken : Ah, Genshiken, le manga sensé être pour nous les otakus. Bourré de références, drôle à souhait et plutôt agréable à lire, Genshiken n’est pas bien long en plus, ce qui ne gâche rien (vous en avez pas marre vous des séries en 50 volumes?). La série animée lui rend justice, vous auriez donc tort de vous priver.
  • Le Garçon du Train: J’en parlais plus haut avec l’Homme du Train. Le Garçon du Train est donc la version shoujo: des visages ronds, des icônes de chats partout pour désigner les anonymous de 2ch. Hermes est d’une nunucherie à toute épreuve, encore pire que celle de la série TV, c’est dire.
  • Full Metal Panic : Quel dommage que le manga n’aille pas plus loin que la première saison servie par Gonzo + quelques passages de Fumoffu. Il va falloir se rabattre sur les romans pour en savoir plus. Le dessin un peu bizarre au départ se laisse néanmoins oublier au profit d’une histoire bien racontée. Peu de surprises cependant pour ceux qui auront vu FMP! et Fumoffu.
  • High School Girls : Ou, si vous préferez "La vulgarité au féminin". Si si, je vous jure que c’est possible. Ca cause régles, poils pubiens, mensurations, sexe, défloration, petits copains, que des trucs de filles quoi qui vous feront pousser des "WTF!" à maintes reprises. Le pire, c’est que comme pour Step Up, ma main achète avant que mon cerveau réagisse. Il va vraiment falloir que je fasse quelque chose…
  • Pink Diary : Pas grand chose à ajouter par rapport à ma review. Le volume 6 sort à la fin de ce mois. Apparement l’auteur n’a pas prévu beaucoup de tomes, ce qui est une bonne chose pour ce genre d’histoires.
  • Unbalance x Unbalance : Surpris par le premier tome, j’ai été encore plus surpris par le second qui prend à contre-pied tous les clichés possibles et arrive à faire douter le lecteur. Du très bon, bien dessiné, et le pire c’est que ça avance bien. Vivement la suite.
  • Suzuka : J’aurais déjà abandonné le manga si je ne savais pas un peu ce qui allait se passer. Et contrairement à nombre de séries animées adaptées en manga (ou inversement) ici le manga arrive à se démarquer de la série animée avec un graphisme correct et une mise en scène un poil différente. Et à ça on peut ajouter une dose de ecchi supplémentaire par rapport à l’anime. Bref, si el début peut sembler très lent et peu intéressant, ça se développe tout doucement.
  • Asagiri Pretresses de l’Aube : Faut que j’en parle de ça mais ça va venir, ça va venir… A défaut d’être bien dessiné, c’est assez fun et sympa à suivre pour le moment.
  • Keroro Gunso : Du délire en barres de 100. Les grenouilles extra-terrestres veulent nous envahir, mais heureusement qu’on a nos usines Bandai sur Terre. Vu la longueur de la série j’ai tout de même un peu peur que ça traine, justement, mais l’avenir me prouvera peut-être (voire certainement) le contraire vu la popularité de Keroro.

Et voilà. Je vous avais dit que je lisais plein de trucs moi en ce moment 🙂

Unbalance x Unbalance

Unbalance X2 est un manwha (un manga coréen, tout comme Say Love dont j’ai parlé il n’y a pas si longtemps) sorti récemment dans nos contrées.

Alors pour la petite histoire, je venais passer un week-end en famille au Havre, quand je me rendis dans une librairie assez connue dans le coin du nom de La Gallerne (mais ça tout le monde s’en tape) et je me dis "Tiens je vais acheter quelques mangas ça m’évitera de les commander sur le net". Donc bon je me prends Genshiken tome 1 ainsi que les deux premiers de Keroro Gunso, et à un moment ne parcourant les étagères avec mes yeux pas très aptes à cette tâche, je tombe sur la tranche d’un manga plutôt coloré avec un joli minois dessus. Je sors donc le bouquin pour voir et je tombe sur ça:

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Et je l’ai acheté. Sans même regarder dedans. Oui oui, juste à la couverture. Je suis incorrigible.

Cependant, il faut parfois tenter l’aventure, et je remercie aujourd’hui mon intuition de m’avoir conduit vers Unbalance x Unbalance. J’ai une mauvaise vue, mais ça dépend pour quoi 😛

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L’histoire donc, c’est celle de Jin-ho, qui va rapporter le portefeuille et le téléphone portable à sa propriétaire après qu’elle les ait perdus. Sa propriétaire n’est autre que Hae-Young, une jeune femme au physique de rêve mais au comportement assez froid envers les hommes. On devine dés le début une déception amoureuse, mais il en sera autrement.

Le truc, c’est que Hae-Young voit tout de suite que Jin-Ho lui a piqué des sous avant de lui rendre son portefeuille en guise de récompense, et n’est pas du tout contente. Elle va se disputer avec lui et les deux se séparent rapidement avec Jin-Ho qui refuse de la payer.

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Entre temps, il entame sa dernière année de lycée et comble du malheur, sa nouvelle prof de maths et prof principale se trouve être Hae-Young, et en découvrant ça elle va lui faire vivre un enfer en classe pour récupérer ses 7000 wons. (a peu près 6€).

Calculatrice, méchante et tétue comme une mule, Hae-Young va devoir affronter Jin-Ho, tout aussi tétu et qui compte bien ne pas se laisser faire par cette nouvelle prof toute droit sortie d’un concours de top models.

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Bien sûr dans tout ça, il va y avoir la camarade de classe qui en pince pour le héros, un triangle amoureux qui se forme, et d’autres joyeusetés. Impossible pour moi de ne pas penser à Onegai Teacher (d’ailleurs, Shooting Star passe dans mon iTunes au moment où j’écris ces lignes, ça doit être un signe.) avec la relation prof-élève qui va se développer, mais au fil que l’histoire progresse, on se rend compte rapidement que Unbalance x Unbalance n’a que ce point commun avec Onegai Teacher. Loin de la SF et des loufoqueries de ce dernier, Unbalance x Unbalance brille par des personnages bien designés, surtout le personnage principal et la professeur Hae-Young, qui au début de l’histoire n’ont pour le moment aucune raison de sortir ensemble. Ca s’annonce bien tout ça.

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Le dessin également est très réussi. Bien détaillé et agréable, on se rapproche également plus d’un manga traditionnel que d’un manwha à ce niveau. Le système scolaire, les noms et la culture un tout petit peu différente sont les seuls éléments qui vous rappelleront que c’est un manga coréen.

Je pensais d’ailleurs que l’alcoolisme était propre aux personnages de Say Love, mais on dirait qu’en corée, boire comme un trou est un sport national vu comment Hae-Young s’enfile des bières.

Bref, pour moi c’est une excellente trouvaille, une histoire romantique intéressante, une relation prof-élève with a twist et un trait réussi laissent présager de bons moments de lecture pour les futurs volume. A l’heure actuelle, seul le volume 1 est disponible en France.

Say Love

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Say Love fait partie de tous ces mangas qui déferlent sur notre pays radieux. Des mangas qui n’ont peut-être aucun public mais que les éditeurs sortent quand même, en misant parfois gros.

Say Love, c’est un manga dessiné par des cooréens. C’est un peu bizarre au début surtout pour les visages, mais un peu à la manière d’un manga français(tm), ça reste parfaitement lisible et intéressant à lire.

Say Love, c’est l’histoire d’un lycéen qui subit une déception amoureuse : sa copine le jette car maintenant elle est étudiante et elle n’a pas le temps de jouer avec un lycéen. Sympa pour lui, car même si Chae-Wong (j’ai toujours peur d’écorcher tous leurs noms, manque d’habitude) est encore un peu gamin dans sa tête, il n’en est pas moins un bon garçon dans le fond. Toujours est-il que pour lui remonter le moral, ses potes lui proposent une rencontre à l’aveugle avec d’autres filles qui sont étudiantes aussi. Passé les deux thons (comme elles sont si bien appelées par les deux amis du héros) du lot, la troisième fille se révèle très mignonne quoi qu’un peu timide. La soirée se passe sans encombres jusqu’à ce que les jeunes gens présents décident de vider quelques bouteilles. Et là c’est le drame. Chae-Wong se réveille le lendemain dans un hotel, avec Seulgi, la jeune fille en question, à ses côtés.

Les deux jeunes sont pour le moins embarassées et n’osent rien dire, et préfère faire comme si de rien n’était. Ils ne s’échangent rien et se séparent.

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Ca aurait pu être une histoire sans lendemain si Seulgi n’était pas tombée enceinte ce soir là.

Voilà pour l’intrigue. Il y aura quelques rebondissements, et quelques scènes très touchantes avec un Chae-Wong qui essaye tant bien que mal d’appréhender la situation. Etre lycéen et encore un peu gamin va être gravement handicappant pour affronter la dure réalité d’être un parent. Alternant les passages assez sérieux et les passages en pure SD un peu exaggérés parfois, le manga garde un rhythme plutôt bon durant les 5 premiers tomes qui sont disponibles àce jour. Aucun chapitre n’est là pour le remplissage, le tout est savamment dosé et chaque tome se termine par un cliffhanger des plus rageants quand on a pas le volume suivant.

Passé outre le dessin un peu étrange au premier abord, on découvre donc une histoire plutôt sentimentale de très bonne facture, qui m’a beaucoup rappelé un certain Child Of Love, en moins gnan-gnan, pour les plus vieux d’entre vous qui s’en souviennent. 🙂