Mahou Sensei Negima / Magister Negi

Mahou Sensei Negima est la dernière oeuvre en date de Ken Akamatsu, auteur entre autres de Love Hina et Ai ga tomaranai (connu comme AI Non Stop chez nous, voir mon précédent billet à ce sujet), nous gratifie encore une fois d’une comédie haute en couleurs avec des vrais morceaux de ecchi dedans. Sans blague, vous vous attendiez à autre chose d’autre de la part de Akamatsu-sensei? Moi pas.

L’histoire en gros, c’est celle du petit Negi, 10-11 ans (dans ces eaux là) qui est un jeune magicien tout juste sorti de l’école. Il va devoir faire un stage de fin d’année en tant que professeur dans une école japonaise, à l’école Mahora (a une lettre près, c’est dommage, ça aurait fait Mahoro.) Il ne faudra toutefois pas qu’il révèle ses pouvoirs magiques.

A partir de ce constat, auquel on associe immédiatement l’idée de Harry Potter, en fait on change bien vite d’avis: ça n’a rien à voir.

Negi va donc être prof dans une école de filles, et pas dans n’importe quelle classe. Ca sera celle des 2-A, qui sont on va le dire, pas super doués niveau études. Les filles ont dans les 15 ans, ce qui bien sûr, va handicapper notre petit Negi pour faire ses cours (mais bon, elles, elles le trouvent mignon et s’occupent bien de lui, la chance qu’il a 🙂

Car, manga de Ken Akamatsu oblige, on se retrouve confronté à non pas 3, non pas 5, mais bien une trentaine d’anime girls toutes plus kawaii les unes que les autres, et chacune avec un caractère plus particulier. C’est là que le génie du design de Akamatsu fait toute sa lumière. Contrairement à l’histoire, les persos sont très attachants, et à défaut de retenir tous leurs noms, on va rapidement savoir qui parle de qui.

Un héros ne serait rien sans héroine, ceci dit, et c’est la jeune Asuna qui va remplir ce rôle. Orpheline, énergique, qui fait un petit boulot de livreuse de journaux tous les matins avant les cours, qui va s’occuper de Negi et l’héberger dans sa chambre, avec son autre collocataire. (Quelle chance :P)

A tous les deux, et à toute la classe en général, il va arriver des tas de trucs dans le plus pur style Akamatsu. Sans se prendre au sérieux, l’histoire ne va pas bouger d’un iota avant la fin, comme d’habitude, et ce n’est pas la pseudo jeune vampiresse qui va inquiéter Negi. Bref, niveau pure trame scénaristique, on repassera, Negima est un anime/manga qui se suit tranquillement.

C’est du Akamatsu, on aime ou on aime pas, mais ça se laisse lire sans broncher, pour moi en tous cas. Oui bon faut aimer les plans culotte mais on commence à avoir l’habitude, depuis Love Hina…