Say Love

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Say Love fait partie de tous ces mangas qui déferlent sur notre pays radieux. Des mangas qui n’ont peut-être aucun public mais que les éditeurs sortent quand même, en misant parfois gros.

Say Love, c’est un manga dessiné par des cooréens. C’est un peu bizarre au début surtout pour les visages, mais un peu à la manière d’un manga français(tm), ça reste parfaitement lisible et intéressant à lire.

Say Love, c’est l’histoire d’un lycéen qui subit une déception amoureuse : sa copine le jette car maintenant elle est étudiante et elle n’a pas le temps de jouer avec un lycéen. Sympa pour lui, car même si Chae-Wong (j’ai toujours peur d’écorcher tous leurs noms, manque d’habitude) est encore un peu gamin dans sa tête, il n’en est pas moins un bon garçon dans le fond. Toujours est-il que pour lui remonter le moral, ses potes lui proposent une rencontre à l’aveugle avec d’autres filles qui sont étudiantes aussi. Passé les deux thons (comme elles sont si bien appelées par les deux amis du héros) du lot, la troisième fille se révèle très mignonne quoi qu’un peu timide. La soirée se passe sans encombres jusqu’à ce que les jeunes gens présents décident de vider quelques bouteilles. Et là c’est le drame. Chae-Wong se réveille le lendemain dans un hotel, avec Seulgi, la jeune fille en question, à ses côtés.

Les deux jeunes sont pour le moins embarassées et n’osent rien dire, et préfère faire comme si de rien n’était. Ils ne s’échangent rien et se séparent.

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Ca aurait pu être une histoire sans lendemain si Seulgi n’était pas tombée enceinte ce soir là.

Voilà pour l’intrigue. Il y aura quelques rebondissements, et quelques scènes très touchantes avec un Chae-Wong qui essaye tant bien que mal d’appréhender la situation. Etre lycéen et encore un peu gamin va être gravement handicappant pour affronter la dure réalité d’être un parent. Alternant les passages assez sérieux et les passages en pure SD un peu exaggérés parfois, le manga garde un rhythme plutôt bon durant les 5 premiers tomes qui sont disponibles àce jour. Aucun chapitre n’est là pour le remplissage, le tout est savamment dosé et chaque tome se termine par un cliffhanger des plus rageants quand on a pas le volume suivant.

Passé outre le dessin un peu étrange au premier abord, on découvre donc une histoire plutôt sentimentale de très bonne facture, qui m’a beaucoup rappelé un certain Child Of Love, en moins gnan-gnan, pour les plus vieux d’entre vous qui s’en souviennent. 🙂