Catégorie :Jeux vidéo

[Avis]El Shaddai – Ascention of the WTF?

Bon tout d’abord autant expliquer le présent post. Je profite du quartier libre du blog afin de faire partager mes avis et tests que je fait sur Gamekyo (car je pense pas que beaucoup de personne traine sur ce site x)).

Ces avis/test concerneront divers jeux et animé. En fait je pense que d’ici la fin du quartier libre, je ferais les tests de Alan Wake en jeu (et peut être The Last Story et Eternal Darkness si je les termines d’ici là), ainsi que des critiques de High School of the Dead et Infinite Stratos (les deux animes que je regardes en ce moment). Bien sur je ne compte pas l’avis (parce que j’ai eu la flemme de faire un test sur ce jeu) que je vous présente aujourd’hui et qui concernera El Shaddai (tester sur Xbox 360).

Bien sur, ce sont des tests amateurs, donc n’espérez pas quelques chose de réellement bien foutu. Et autant prévenir d’avance, je suis du genre nul en orthographe et grammaire, donc désolé d’avance pour les (très) nombreuses fautes. Je sais que c’est dérangeant, mais j’ai beau me relire, je n’arrive pas à tout corriger, donc je vous prie de m’excuser d’avance.

Bref ceci étant dit, nous pouvons commencer.

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La PS Vita

Je ne me considère pas un fan absolu de Sony. Même si j’ai finalement possédé à un moment ou un autre toutes leurs consoles, j’ai toujours mis un peu de temps avant de me prendre une PSOne, puis une PS2, puis une PS3. Les seules exceptions sont donc la PSP et la PSVita que j’ai achetées le premier jour de leur commercialisation dans nos contrées.

Avec la Vita, Sony nous pond le successeur de la PSP. PSP qui a eu une vie hélas bien difficile. Si on remonte en 2005, déjà dés sa sortie les jeux se faisaient rares, les UMD Vidéo ont fait un flop inégalé, l’absence d’un second stick directionnel, des boutons mal réglés, une croix directionnelle impraticable, et comble du comble, la console est tombée en proie au piratage facilité par les multiples failles trouvées dans la console, son firmware, ou ses jeux. Pourtant, elle avait des qualités : un rendu à mi chemin entre une PSOne et une PS2, un grand écran confortable, une connectivité WiFi à toute épreuve (contrairement à la DS Lite sortie à la même époque et qui ne gèrait pas la protection WPA pour le WiFi, empêchant donc son utilisateur de se connecter à son réseau à la maison, par exemple), l’absence de zonage des jeux permettant de se trouver de bons petits RPGs sortis aux US, et… le piratage facile.

Je me suis donc procuré la nouvelle console de Sony, et même si de loin on pourrait la prendre à juste titre pour une PSP, l’intérieur en est tout autre. Même si l’extérieur n’a que peu changé, on trouve un écran plus grand en hauteur que celui de la PSP, un second stick, et des emplacements carte mémoire à la place du lecteur UMD.

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Avant d’aborder l’intérieur, parlons du package. Parce que ça ne démarre pas fort : Sony nous fait l’affront de fournir la console sans aucune carte mémoire. Pire : la console n’a pas de mémoire interne et il faudra donc forcément prévoir l’achat d’une carte avec votre console sous peine de voir certains jeux refuser de se lancer. Et c’est pas fini : les cartes mémoire, aussi petites que des cartes micro-SIM de téléphone, sont à des prix assez élevés (16 Go pour environ 40€, ça pique un peu.)

Les jeux ne sont également plus livrés sous forme d’UMDs mais de cartes mémoire qu’on met dans un second slot, en gros comme des cartouches DS, grosso modo. On pourrait penser que les temps de chargement disparaitraient enfin, mais il faut bien patienter 15 à 20 secondes pour lancer une course sur Wipeout 2048. Un peu balot tout ça. A noter que les jeux sont également tous disponibles sur le PSN (maintenant SEN) le magasin online de Sony, pour un prix à peine inférieur à celui en boîte.

La console est également disponible en deux modèles : Wifi et 3G. Honnêtement, après avoir un peu tâté de la bête je vois absolument pas ce que l’option 3G peut procurer comme confort. Sur un iPad à la limite, d’accord, mais sur une console qui en plus ne gère pas le jeu en ligne via 3G justement (à cause du ping certainement) ça perd tout de suite de son intêret, sans compter qu’il va falloir raquer avec un abonnement ou des cartes prépayées. Peut-être que les futures offres data uniquement de Free redonneront un peu d’intêret à la chose, mais pour le moment… La version 3G de la PSVita risque de ne pas se vendre du tout.

A noter également que je me suis fait avoir au moment où j’ai voulu charger la console : vendue avec son câble USB et un chargeur, le dit câble USB avec un côté propriétaire pour être branché sur la PSVita n’a pas de détrompeur si ce n’est un logo PS sur le dessus du câble. Il est donc aisé si on ne fait pas attention de se gourrer de sens et de s’étonner pourquoi la console ne charge pas du tout sa batterie…

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Allumée la première fois, la console vous guide pour la configurer, sur une musique d’ascenseur assez relou qu’on aura vite fait de désactiver dans les options une fois la configuration initiale terminée. Je n’ai pas rencontré de problème bloquant particulier, et il faut bien avouer que la puissance sous le capot de la console sert bien l’interface qui reste fluide et réactive quoi qu’il arrive.

Cette dernière se pilote entièrement au doigt sur l’écran de la console. Si on est un habitué des smartphones on sera en terrain connu. C’est aussi réactif qu’un écran d’iPhone et l’interface a plein de bonnes idées. A vrai dire je me voyais mal piloter un XMB (l’interface de la PSP et PS3) au doigt…

De haut en bas on fait défiler les pages d’applications, représentées sous formes de bulles. On peut les réordonner à loisir, faire autant de pages que l’on souhaite et aussi mettre un écran personnalisé par page :

httpv://www.youtube.com/watch?v=zh4QwDrjL8k

De gauche à droite, on a les « feuilles » d’applications. Ce que Sony appelle les LiveArea, en gros ce sont les dernières applications ouvertes et leurs feuilles. Une feuille d’application, c’est un bouton pour démarrer l’appli, un autre pour aller sur son site web, mais selon le développeur derrière ça peut être aussi la liste des activités récentes de soi ou de ses amis sur le jeu en question, ou bien un accès direct à certaines fonctions de l’appli. Ainsi, la feuille de l’appli « Photos » vous permettra d’accéder rapidement à l’appareil photo plutôt que de passer par l’interface de visualisation d’abord. C’est plutôt pas mal, même si on regrette un peu que du coup il faille deux « tap » pour lancer une application.

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Au chapitre des applications disponibles sur la console, on trouve Facebook, Flickr, Twitter et Foursquare téléchargables sur le PSN, mais la console offre quand même quelques applications de base. Les classiques Photos (dont l’appareil intégré ne vaut pas tripette mais est certainement meilleur que ceux de la 3DS), Musique, Vidéos, liste d’amis, liste de trophées (les succès de la PS3), Google Maps, un accès au PS Store, un navigateur Web, lecture à distance de contenu stocké sur la PS3…

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Parmi ces applications, il y a Near, une sorte de Streetpass du pauvre, ou plutôt moins ludique. Near se contente de répertorier les joueurs de PSVita à proximité, à quoi ils jouent, et éventuellement d’échanger des choses avec eux. Pour le moment cependant cette fonctionnalité n’a pas l’air utilisée dans les jeux.

Near est un peu complexe à expliquer sur le papier, la faute à une interface peu claire, et surtout le manque d’utilisateurs pour le moment, mais gageons que ça deviendra plus intéressant par la suite, surtout lors de conventions…

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Ces applications prennent en général jusqu’à 20 Mo de place sur votre carte mémoire, tandis que les jeux et démos vont en général de 500 à 900 Mo, bien que Uncharted soit quand même à 3,8 Go… ! Bien sûr, ça c’est si vous allez les acheter sur le PSN. Moi qui suis malvoyant, je préfère cent fois cette méthode quitte à raquer pour un grosse carte mémoire, car j’ai tendance à plus facilement perdre mes cartouches, déjà que celles de DS et 3DS… Sans compter qu’un jeu acheté sur le PSN peut être retéléchargé autant de fois que l’on le souhaite.

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Autre nouveauté bienvenue : un centre de notifications qui permet de suivre les téléchargements en tâche de fond (leur installation se fait néanmoins une fois seulement que l’on revient au menu principal, et on ne peut pas y couper pour remettre ça à plus tard) ainsi que les trophés glanés et les notifications de Near et certainement d’autres applications ou jeux à venir.

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Je vous vois venir : « Bon c’est quand qu’on parle des jeux là ? C’est une console de jeux, non ? » Hé oui, ça en est une, et au moins, Sony a compris qu’il fallait impérativement une bonne liste de jeux pour sortir sa console. On a du coup droit aux éternels Wipeout et Uncharted (d’un fort beau gabarit) ainsi que d’autres petites merveilles comme un Lumines, Rayman Origins, mais aussi des jeux en téléchargement uniquement comme Gravity Rush (à paraître) ou Escape Plan. On peut également télécharger la plupart des jeux PSP du PSN… Je regrette cependant qu’on ne puisse pas prendre de jeux PSOne pour le moment. J’ai envie de me refaire Metal Gear Solid et sa « splendide » VF.

Sony fournit six cartes de réalité augmentée qu’on peut utiliser avec trois petits jeux gratuits qu’on trouvera sur le PSN : Fireworks, Cliff Diving et Table Football. Plutôt gadgets, ils amuseront la galerie et montreront qu’en termes de réalité augmentée, la PSVita fait aussi bien si ce n’est mieux que la 3DS grâce à sa puissance supérieure. Ceux qui voudront faire la course aux trophées pourront même s’escrimer sur l’application de bienvenue qui permet de tester les différents modes de contrôle de la console via des mini jeux dignes de ce qu’on nous vend pour 40 euros sur DS (j’exaggère un peu.) mais qui permettent de se familiariser avec ce que la console a à nous proposer.

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Exemple de « feuille » avec celle de Lumines

Il est évident néanmoins que l’acheteur de PSVita va vouloir se rabattre sur les jeux plus conséquents, et quand on voit Wipeout ou Uncharted tourner, on ne peut qu’être admiratifs devant la qualité de la 3D affichée, couplée à un écran OLED qui pête bien, ça rend vraiment très bien. Les contrôles avant et arrière au toucher ne sont pas encore vraiment exploités dans les jeux que j’ai pu tester (je vais me mettre à Escape Plan ce soir…) mais on sent déjà tout le potentiel d’un appareil capable de rivaliser avec un iPhone 4S en termes de puissance, d’un écran tactile qui répond au doigt et à l’oeil couplé àd es contrôles physiques. C’est un peu la machine de rêve du joueur nomade pour moi.

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Notez que la PS Vita a un système de prise de capture d’écran intégrée ! Mais elle ne marche pas dans tous les jeux : par exemple je n’ai pas pu en prendre dans Wipeout 2048.

Côté autonomie, ça se situe dans ce que faisait la PSP en son temps. En utilisation intensive, la batterie s’est vidée en environ 3 heures, ce qui est honorable (comparativement à une bonne 3DS…)

Après, je pense que c’est comme pour toutes les consoles : on les achète avant tout pour leurs jeux. S’il y a des jeux qui nous plaisent dessus, on a besoin de la console pour y jouer. J’ai bien acheté ma Xbox 360 pour Mass Effect, puis ma PS3 pour des jeux comme MGS 4, Uncharted 2, Disgaea 3 ou Valkyria Chronicles… Je n’ai jamais été vraiment partisan des jeux Nintendo. Ils sont certes agréables à jouer mais ne me procurent pas les mêmes émotions qu’un jeu d’action rapide, un bon gros jeu de course, ou un RPG conséquent. Chacun son truc comme dirait l’autre. Il n’empêche que sortir 250€ pour une PSVita m’a fait moins mal au cul que pour la 3DS. Après, il a fallu acheter la carte mémoire, certes, mais quand même… Comparativement, la Vita est capable de plus de choses, possède un online qui fonctionne bien et offre des jeux globalement de meilleure qualité. Et puis c’est pas comme si elle avait des mises à jour physiques… Vous voulez pas qu’on parle du deuxième stick prévu sur les prochains modèles de 3DS, quand même, hein ?

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Et en attendant, ma PSP 1004 achetée le jour de la sortie est toujours vivante et en bonne santé. Et elle vous en remercie.

Bref, n’hésitez pas à poser des questions dans les commentaires si vous en avez !

Mes applications de smartphone préférées

Nous sommes aujourd’hui beaucoup à utiliser des smartphones. Ce post ne va donc naturellement pas s’adresser au possesseur de ce brave Nokia 3310 (pour les connaisseurs, c’est un peu le téléphone le plus solide du monde) mais plutôt au possesseur d’iPhone. Amis d’Android, ne fuyez pas ! Beaucoup des applications que je vais vous montrer sont aussi dispo sous Android, ou vont bientôt l’être. Je sais que c’est moche d’être servi en dernier, mais il faudra vous faire une raison… (ça, c’est fait.)

Je ne vais pas présenter TOUTES les applications que j’utilise sur Juiz, mon iPhone 4S, certaines sont là pour être utilisées ponctuellement tandis que l’autre sont utilisées plus souvent. Vu la place disponible sur les smartphones de nos jours, je pense qu’il est un peu idiot de se priver d’une applciation dont on pourrait avoir besoin à un moment précis. Ca evite de patienter pour la télécharger, et qui plus est, quand c’est gratuit, on a rien à y perdre.

Ca peut également donner envie à certains de passer au smartphone. Je sais que beaucoup préférent la simplicité de leur téléphone (qui ne fait que ça mais qui le fait bien) mais qui n’osent pas se payer un smartphone parce que c’est trop cher et qu’il faut le forfait qui va avec. C’est tout à fait normal hein, ce n’est pas un reproche.

Il va donc y avoir un mix de choses utiles, pas utiles, et de jeux. Car c’est bien connu, le Dual-Core d’un iPhone 4S ou d’un téléphone android, ça sert avant tout à jouer.

Gardez également à l’esprit que parfois, ce n’est pas l’application le plus important, mais son utilité : sur l’App Store d’Apple, il y a souvent plusieurs applciations pour réaliser une tâche bien particulière, c’est tout à fait normal quand on voit le nombre d’applications, et bien que ça fasse un certain « bruit » qui rend plus difficile le choix de l’application idéale, ça crée également une concurrence entre les applications.

Les utilitaires

1password

1password

Aussi dispo sur Android, 1Password est en fait un outil qui prend tout son sens quand on l’utilise sur différents supports. Il est en effet disponible pour tous les iDevices mais aussi pour Mac et Windows. Son job c’est de garder vos mots de passe, que cela soit ceux que vous entrez (que l’on peut classer, genre comptes, mots de passe web, Visa, etc.) ou ceux qu’il collecte automatiquement grâce à un plugin Safari, Chrome, Firefox ou Internet Explorer. Le grand avantage est qu’ile st pleinement compatible avec Dropbox : cela permet à votre téléphone d’avoir en permanence le même trousseau de mots de passe que votre PC ou Mac. Cela facilite donc la création et le maintien de comptes avec des mots de passe différents (c’est mieux pour la sécurité) ou pour ceux qui, comme moi, ne se rappellent jamais de leur numéro de compte en banque.

Le problème de 1Password est qu’il est assez cher : 8€ la iPhone/iTouch et 11€ la version universelle (iPhone/iTouch/iPad). Du coup c’est plus intéressant de prendre l’universelle, même si en soi il est encore plus intéressant d’attendre des soldes. Il existe par ailleurs pas mal d’applications qui peuvent « surveiller » pour vous l’App Store e vous signaler quand vos applications favorites sont en soldes. Sur Mac ou Windows c’est encore pire, l’application est à 50$ la licence. Heureusement AgileBits l’éditeur file parfois des licences gratuites à offrir aux possesseurs de 1Password Mac ou Windows. Il existe probablement d’autres outils similaires moins chers, mais c’est bien le seul que j’aie trouvé qui soit aussi complet et intégré.

iSSH

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SSH c’est le protocole Secure Shell, utilisé pour contrôler des Unix ou des Linux à distance sans avoir à être physiquement devant la machine. C’est ce qui permet à Twilight d’être géré à distance. Sur iPhone/iTouch, iSSH est utilisable mais sans plus. Le petit écran n’est pas des plus pratiques, mais ça dépanne grandement en cas de souci. L’application étant universelle, on préférera utiliser la version iPad si on en possède un. A noter qu’il a aussi un client VNC et RDP pour les serveurs possédant une interface graphique, et il gère même les touches spéciales du clavier.

Il est à 8€ sur l’app store.

Les applications de votre banque

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Presque toutes les banques s’y sont mis, mais leur utilisation est en fait hyper simple et beaucoup plus simple et rapide que de passer par le site de la banque en question. Avoir l’état de son compte à tout moment dans sa poche, ça permet aussi de savoir si on peut se payer se doujinshi hyper rare de Tony Taka qu’on a en face de soi, ou pas. (En général, on achète avant, on réfléchit après.)

Bien entendu ces applications sont gratuites.

Les journaux

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Bien que gratuites pour la plupart, les applications de journaux et magazines ont besoin que l’on soit abonnés à leurs éditions numériques pour en profiter pleinement. Que cela soit Libération ou Le Monde ou votre quotidien préféré, tous en sauté le pas et ont fait leur application iOS (a défaut d’adhérer au « kiosque » proposé par Apple.) L’avantage de ces versions numérisées c’est leur encombrement zéro, leur contenu bien lisible partout où l’on se trouve, et le fait que l’on reçoive quotidiennement les nouvelles éditions sans rien faire. C’est personellement ce que j’attendais de ce genre d’application dés que j’ai eu un iPad entre les mains : de quoi lire confortablement sans être assis derrière un écran, ce qui n’est pas forcément la position la plus confortable pour lire. On combine en effet un affichage classe (le journal papier tel qu’il est) et le côté pratique de la lecture a l’écran (un appui sur un article l’affiche dans une fenêtre scrollable.)

Il manque encore du vrai contenu additionnel : des vidéos, des commentaires, bref, tout ce qui ferait une édition moderne d’un journal, mais on s’en approche petit à petit.

A noter qu’il existe deux-trois applications qui permettent de lire des maazines sur sa tablette ou son téléphone, notamment Zinio, Relay ou encore Le Kiosque. Le problème étant que les magazines proposés sont bien souvent des versions PDF et qu’il faut la plupart du temps créer un compte sur le site du prestataire, voire faire ses courses sur ce site avant de les avoir dans l’application. C’est une volonté d’Apple pour imposer son système d’achats dans l’application elle-même, et du coup ceux qui ne veulent pas s’y soustraire rendent leur interface inutilement chiante. Mais bon, ce sont les aléas de l’App Store.

Feeddler

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Justement, en parlant d’actualités, après avoir testé plusieurs applications, Feeddler m’ asemblé le plus complet et sans trop de plantages. Il y a une version gratuite (financé par une pub discrète) et une version payante. Feeddler se connecte à votre compte Google Reader pour retrouver vos flux, ce qui est toujours pratique pour avoir une lecture synchronisée avec ce que l’on a sur son PC. Pas grand chose à dire dessus à part qu’il propose aussi un mode « nuit » avec les couleurs inversées, pour ceux qui n’aiment pas trop se niquer les yeux.

Navigon

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Navigon est un GPS, un vrai. Avec l’arrivée d’iOS 3, Apple a permis la création d’applications GPS telles qu’elles sont dans des périphériques embarqués propres à chaque constructeur. C’est assez rigolo car au départ, ces constructeurs (TomTom par exemple) ne faisaient que des logiciels pour des PDA tournant sous Windows Mobile (une merde.) En quelques années, les PDA sont restées des merdes, et pour s’affranchir de ces appareils à 600€, il fallait que les constructeurs puissent proposer des petits appareils autonomes. Ils sont donc passés de développeurs à constructeurs. Le problème, c’est qu’avec les smartphones qui remplacent dorénavant les PDA et avec une puissance hors du commun, les constructeursreviennent à leurs premiers amours.

iGénération avait fait un chouette comparatif des logiciels de GPS pour iOS qui permet de voir qu’en mettant moins de 100 euros dans une application on pouvait avoir un GPS correct, des cartes à jour et pas mal de fonctionnalités propres à l’usage d’un téléphone, et ce tout en ayant tout dans une poche. Ah elle est loin l’époque où je me baladais avec un Archos AV20, un iPAQ, un récepteur GPS bluetooth et un Motorola V225 dans la poche. (j’avais de grandes poches.)

Moi mon préféré c’est Navigon. Le problème avec ces applications c’est qu’on a beaucoup de mal à en changer, avec l’argent qu’on a mis dedans. Encore une fois, attendez les promos pour vous décider, sauf si vous en avez un besoin imminent. Navigon est plutôt simple à utiliser, assez à jour, et surtout utilisable aussi bien à pied qu’en voiture, ce qui pour moi est très important. Ah oui, et il est à 90€ pour la version Europe ou 70€ pour la version France uniquement.

NoAir

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Rien à voir avec la techno Air de Adobe, il s’agit tout simplement de savoir ce qui passe et va passer à un instant T sur Nolife. Parce que c’est toujours pratique plutôt que d’aller sur le site web et trouver l’encart où c’est marqué.

Notesy

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Je cherchais un outil simple et à la fois compatible avec Dropbox. J’ai trouvé mon bonheur avec Notesy (4€ sur l’App Store). L’idée c’est que vous donnez à Notesy votre compte Dropbox ainsi qu’un nom de dossier (exemple : Notes) et tous les fichiers texte dedans sont lisibles et éditables par Notesy. Notez un truc sur votre PC dans votre dropbox et vous le retrouverez tout de suite sur votre iDevice. C’est simple et ça mange pas de pain. Je m’en sers pour prendre des notes pendant les réunions interminables et chiantes que l’administration française m’envoie à la gueule régulièrement.

Photosync

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Photosync (1,59€) est une appli fort pratique qui vous permet d’envoyer des photos prises avec votre téléphone directement au service de votre choix : Dropbox, Picasa, Flickr, un FTP, un PC, un autre iDevice…) et ce en quelques secondes. On peut même n’envoyer que les nouvelles photos vu qu’il garde une trace de la dernière synchronisation. Bigrement complet, je le recommande à quiconque prend des photos en convention ou autres et qui veulent uploader sur le net en deux temps trois mouvements leurs photos.

Twitteriffic

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iOS 5 intègre des éléments de Twitter, mais se repose sur le client officiel pour les lire. Certes, c’est bien, mais l’interface de Twitteriffic est classe, sobre et avec les options qui vont bien. Le seul truc qui manque, ce sont les listes mais personellement je ne m’en sers pas. Il existe une version gratuite avec une pub discrète en haut de votre flux. La version payante s’obtient en effectuant un achat in-app de 3€ si mes souvenirs sont bons.

IM+

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Après avoir testé tous les clients de messagerie instantanée possibles et surtout ceux qui font de la merde et qui sont gratuits, je me suis rabattu sur les payants. Tout d’abord sur Beejive IM qui était sympathique, mais qui ne proposait pas de version iPad. Lorsque j’ai eu la tablette, j’ai cherché un client universel, et je suis tombé sur IM+ disponible là en version gratuite et là en version payante à 8€, IM+ possède toutes les fonctionnalités qu’on est en droit d’attendre d’un client de messagerie instantanée. Support multiprotocoles (même Facebook et Twitter), skins, conversation façon SMS avec une bulle à gauche, une bulle à droite, envoi de photos, avatars, etc. Je crois qu’il manque juste la visioconférence, et encore…

Petit apparté : J’utilise également XBlaze.

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XBlaze n’est autre qu’un client XFire, un ancien système de chat en cours de jeu avant que Steam ne déboule avec Steam In Game et fasse du coup perdre 90% de l’intêret de XFire. Mais bon, on a encore quelques irréductibles gaulois dessus…

Lecture

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Avant l’arrivée de iBooks, j’utilisais Stanza qui permettait via une application PC/Mac à envoyer des livres sur l’appareil pour les lire plus tard. Seulement, iBooks est arrivé et comble a peu près toutes mes attentes. Interface pratique et léchée, store inclus, et on peut transférer ses livres en PDF ou ePub depuis son PC via iTunes ou en se les envoyant par mail.

Le gros avantage d’iBooks est de povuoir reprendre la lecture que l’on soit sous un iDevice ou l’autre, ça sauvegarde sur le Cloud là où on est, ce qui permet de continuer la lecture partout.

Le seul truc qui manque vraiment à iBooks, c’est finalement une version PC et Mac.

Air Video

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Qui a dit que l’iPhone ne pouvait lire que les formats .mp4 en H264 ? Nativement certes, mais maintenant ce n’est plus un problème. Air Video est néanmoins un peu particulier : il vous faut un petit logiciel Air Video Server a faire tourner sur votre PC. Vous lui indiquez les dossiers que vous souhaitez consulter depuis votre iDevice et vous pouvez alors les parcourir et regarder des vidéos qui sont en fait reconverties puis streamées en direct par vontre PC sur votre appareil. La puissance actuelle des PC permet ce genre de choses maintenant. Il ne faut que quelques secondes à Haruhi (ma nouvelle bécane, qui remplace Naru) pour commencer à envoyer la vidéo à l’iPhone.

Et ça gère les sous-titres !

On peut tout à fait aussi convertir la vidéo pour en fair eunf ichier .mp4 qu’on transférera aussi sur l’iPhone plus tard, si on souhaite lire sa vidéo dans un endroit sans Internet fiable. Car oui, ça marche par Internet ! Testé avec succès dans le train, où j’ai pu regarder tranquillement du Usagi Drop stocké chez moi bien au chaud en pompant sur ma connexion. En Wifi ou en 3G, la qualité est la même (sans doute limitée par mon upload à la maison) et est légèrement en dessous d’un electure depuis le réseau local. Ca équivaut à dun bon Youtube, au final. Le seul souci ça reste en 3G où ça va sucer votre forfait Data comme jamais.

Air Video est disponible en version gratuite financée par la pub et en version payante à 2,39€. Le logiciel serveur à installer sur votre PC est lui, gratuit.

Petit aparté : Il existe désormais AVPlayer à 2,39€ qui peut décoder grâce au matériel du MKV ou tout autre format en natif et ce sans lags. Bien sûr, le problème quand on utilise pas la puce de décompression vidéo, c’est que ça consomme plus de batterie… Avec AVPlayer on doit néanmoisn stocker sur son appareil les vidéos, qu’on peut transférer via Wifi depuis un ordinateur, en HTTP ou FTP. Une version iPad est disponible également, au même prix. (pas universal malheureusement.)

IRC

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Ici vous savez que j’aime bien IRC. D’ailleurs c’est pour ça qu’on a fait un réseau IRC pour Nanami où on y héberge des canaux aussi variés que ceux du Forum-Thalie, Editotaku, ou encore ceux de la Brigade SOS Francophone. Du coup il me fallait bien une application pour faire de l’IRC au cas où : Colloquy m’a semblé être le meilleur choix. L’interface est correcte et les options ne manquent pas (on passe toujours une heure à configurer son client IRC avant de l’utiliser.) Il est disponible pour 1,59€.

Good Reader

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Ces deux screens ne font pas honneur à GoodReader, qui est sans conteste le couteau suisse de tout utilisateur iOS. Ca lit tout et n’importe quoi en terme de documents texte, et on peut les gérer en long en large et en travers au sein de l’application, les transférer de et vers un PC sans iTunes, et aussi synchroniser un dossier avec Dropbox, ou tout autre système de stockage en ligne (WebDAV, FTP, SFTP, les concurrents de Dropbox, etc.)

Idéal pour emporter de la documentation du boulot et la lire plus tard ou dans une salle machine. Il suffit de la placer dans votre Dropbox dans und ossier spécifique pour qu’elle se retrouve dans GoodReader et consultable à tout moment.

L’application est dispo pour iPhone ici et pour iPad toutes deux à 4€ (malheureusement pas universel…)

Grophone

grophone

Pour finir sur les utilitaires et avant d’embrayer sur les jeux sympas disponibles sur iOS, je voulais vous présenter la dernière invention révolutionnaire de nos amis du Groland. Le Grophone. Cette application transformera votre iPhone flambant neuf en Grophone (et votre Android en Groid). A réserver à tous les fans de Groland.

Les jeux qu’ils sont bien.

Généralités

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Beaucoup de monde voient les jeux sur iOS et Android comme étant des jeux de merde ou jeux apéritifs. Ce n’est pas tout à fait faux en soi : dans une grande majorité des cas, les jeux iOS ne valent pas tripette, et sont à la hauteur de leur prix, le plus souvent 0,79€. Une misère qui incite à consommer (et je ne vous parle pas des promotions qui rendent les jeux parfois carrément gratuits.). On hurle à la casualisation, au fait que les jeux vidéos ça devient de la merde, mais à bien y regarder, les jeux pour smartphone sont en général adaptés à un public qui n’est pas celui des hardcore gamers, mais des joueurs occasionels, qu’on appellera casuals par abus de langage. Sauf que les harcore gamers sont aussi des joueurs occasionels, puisque l’avantage d’un iPhone c’est qu’on l’a toujours sur soi et que finalement, c’est l’outil idéal pour la composante sociale des jeux d’aujourd’hui (il faut une connexion internet pour jouer en multijoueurs, comparer ses scores ou ses succès, télécharger du contenu ou que sais-je encore.) Du coup, on trouve à la fois des jeux simples et complexes, mais tous ont un point commun : on peut commencer une partie d’un truc tout en sachant que ça sera torché en quelques minutes. Idéal pour une salle d’attente ou les transports.

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Et c’est un peu ce qui a coûté cher à Nintendo : jusqu’ici les petits jeux casual qui occupaient peu de temps étaient sur DS, aux côtés de jeux plus profonds et plus intéressants, et finalement les gens ordinaires se sont détournés de la DS au profit de leurs smartphones. Pour les gamers c’est une hérésie car on aura jamais le même plaisir de jeu que sur une console ni les mêmes sensations, et c’est normal (déjà rien que l’absence de pad physique…) mais au final les éditeurs commencent à sortir énormément de jeux aussi pour gamers sur les smartphones (rien que les shoot Cave…) et ça paie. Il y a tellement de gens qui ont cette culture de l’achat vu le prix léger des jeux qu’on y gagne sur le volume. Sans être une véritable mine d’or exceptionnelle, les smartphones sont maintenant bel et bien une composante du paysage vidéo-ludique, même si Nintento semble être le seul à faire l’autruche à ce sujet.

Jetpack Joyride

jetpack-joyride

Tout est infiniment mieux avec un Jetpack :

httpv://www.youtube.com/watch?v=Jzxi8nid9BQ

Un poil répétitif, vous devez chaque fois aller le plus loin psosible en récupérant des bonus (véhicules) aux propriétés différentes tout en évitant les obstacles et en gagnant des pièces qui permettent d’acheter skins et autres petits bonus utiles. Ca se laisse jouer et les mini-missions permettent de se faire des objectifs à court terme. Un bon jeu à scoring, quoi.

Lien vers l’appstore (Universel, 0,79€)

Tiny Tower

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Sans être le jeu de gestion du siècle, Tiny Tower est addictif et simple à jouer. En gros on construit une tour, il faut des appartements, des magasins pour fournir du boulot aux gens et s’assurer que les gens travaillent dans les magasins où ils sont le plus efficaces. Sauf que pour tenir le joueur en haleine, les constructions et le restockage de marchandises à vendre se font en temps réel. Si vous construisez un nouvel étage et que c’est marqué 14h, vous pouvez couper le jeu et revenir dessus plus tard.

Le problème de ce jeu, c’est surtout qu’il est finalement assez répétitif et qu’on passe souvent son temps à estocker. Si on voulait jouer chaque fois qu’un restockage est demandé, il faudrait lancer le jeu plusieurs fois par heure au bout d’un certain nombre d’étages.

Le jeu est gratuit avec des micro-transactions pour ceux qui veulent progresser plus vite.

Trainyard

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Autre jeu que je vous conseille sur lequel j’ai passé énormément de temps, il s’agit de Trainyard :

httpv://www.youtube.com/watch?v=xWtIb7NEYgM

En gros, on trace des rails pour faire arriver les trains dans les bonnes gares de couleur et comme tout jeu simplissime ça se corce au bout d’un moment, avec des mix de couleurs, des embranchements, etc. Typiquement le genre de puzzle game que j’aime puisqu’on peut prendre son temps pour résoudre chaque puzzle (plusieurs solutions sont chaque fois possibles.)

Il est à 0,79€ seulement.

Dungeon Raid

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httpv://www.youtube.com/watch?v=sqFwGenxnHs

Un jeu simple et qui mériterait une mise à jour : en gros vous choisissez un héros aec des perks et des défauts, et vous devez vous frayer un chemin à travers les monstres pour faire le meilleur score possible. Pour tuer des monstres (symbolisés par des crânes) il faut tracer des chemins poru chopper le plus de crânes possibles et si possible avec des épées pour augmenter votre attaque. Les potions rouges se ramassent de la même manière et vous redonnent de la vie, les boucliers augmentent votre armure et vous permettent d’améliorer des items, les pièces d’or permettent d’acheter des items, et tuer des monstres augmente l’XP qui permet de passer des levels pour débloquer des sorts et augmenter ses stats… Oui, l’amoureux de RPG qui est en vous a déjà sûrement craqué, et il a bien raison :c e jeu est addictif. Avec ses différentes races et perks il peut être joué différement chaque fois, il y a des boss retors, un tableau des scores et le mélange RPG/Puzzle fait bien son boulot (comme pour Puzzle Quest.

Game Dev Story

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Que ça soit GDS ou d’autres jeux de Kairosoft, tous sont très attachants et vous placeront dans le rôle de gestionnaire d’écurie de F1, d’école, d’auberge avec source thermale, gérant de centre commercial et bien sûr dans le cas qui nous intéresse, gérant d’une boîte de jeu vidéos.

Le jeu est un brin répétitif mais les clins d’oeils et les possibilités ainsi que le game system parfaitement huilé en font un jeu sur lequel on passe des heures sans s’en rendre compte. On doit gérer le personnel, l’améliorer, faire des jeux, participer aux salons, faire la pub, acheter des licences pour les différentes consoles qui arrivent sur le marché… Bref, on a un bon jeu vraiment délirant et bien foutu, un peu comme Civilization où on se dit « Encore un tour… » là, c’est plutôt « allez je crée encore un jeu de golf avec des pirates, et j’arrête là. » Bref, c’est une valeur sûre, même si je trouve l’affichage sur iPhone/iTouch trop petit et que du coup le même mais sur iPad passe beaucoup mieux.

Vous trouverez le jeu sur l’Appstore pour 3€.

Geo Defense

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J’ai un peu de mal avec les Tower Defense sur iOS. Ils sont nombreux, vraiment trop nombreux, et finalement je n’en ai pas gardé beaucoup de vraiment bien. A part Crystal Defenders, et l’incontournable Fieldrunners ou l’immortel Plants vs Zombies (hohoho), il y a un petit Tower Defense que j’aime bien, c’est GeoDefense. Vous pouvez le trouver sur l’appstore ici à 1,59€.

httpv://www.youtube.com/watch?v=DUsbKR_Qyhk

Librement inspiré graphiquement par Geometry Wars, GeoDefense est à part ça assez classique, même si une version Swarm existe où vous pouvez vous-même créer le chemin jusqu’à vos tours, ce qui ajoute un degré de stratégie supplémentaire. Même si GeoDefense possède ung ameplay classique, il est bien foutu et propose de nombreux niveaux, et j’aime bien la patte graphique, donc…

A noter que je teste en ce moment deux petites nouveautés sympa, qui sont Gem Keeper (un TD coloré et sympathique avec des tours sur rails qu’il faut bouger à la main) et Tiny Heroes (inspiré de Dungeon Keeper)

Le mot de la fin

Je ne vous ferai pas l’affront de vous montrer des tueries graphiques comme Rage HD ou Infinity Blade qui sont des tueries graphiques servant à faire son kikoolol avec son téléphone qui dépote, car ce sont des jeux bien souvent au gameplay simple et sans grand intêret si ce n’est de flatter la rétine.

Non, le plus important dans cet article, c’était de montrer qu’avec un Smartphone, on peut faire des tonnes de choses que l’on faisait avec son PC. Alros à ce moment là, quel est l’intêret de le faire sur un smartphone si on possède déjà un PC? Les gens sceptiques vous poseront cette question, pourtant le smartphone et la tablette offrent des perspectives de mobilités comme on en avait jamais eu avant. Un PC est fixe, et même si on reste toujours chez soi tel un hikkikomori de première classe, l’utilisation agréable (car fluide et sans accrocs) de ces appareils portables en font des outils de choix pour enfin vivre l’informatique loin du PC. Affranchi de l’ordinateur, on se déplace plus librement avec ses informations toujours à portée de main, et la possibilité d’interroger des bases de données diverses sans avoir à sortir un PC, le démarrer, attendre le lancement de l’OS…

Alors certes, cette facilité d’utilisation se paye par une simplification des possibilités. On pourra arguer qu’avec un smartphone on ne peut pas coder ou écrire correctement un article pour son blog, et c’est bien vrai : mais à ce moment là, pourquoi acheter une DS quand on a une Wii ? Pourquoi acheter une PSP quand on a une PS3 ? La réponse est pratiquement équivalente : on peut faire ce qu’on fait sur PC, sauf qu’on le fait aux chiottes, au fond de son lit ou bien assis dans un canapé, chez soi ou ailleurs.

Ca coute cher, mais c’est utile. Je préfère infiniment embarquer ma tablette plutôt que mon ordinateur portable en voyage, tout simplement car j’ai tout ce qu’il me faut dessus et l’encombrement est bien moindre.

Et vous, quelles applications et jeux utilisez-vous sur vos smartphones et tablettes ? Faites découvrir vos trouvailles, car il y a tellement d’applications fun et utiles mais complètement méconnues que ça serait bête de ne pas en faire profiter tout le monde.

Le Vrac (Septembre)

Le mois dernier je vous présentais une nouvelle rubrique où je parlais de tout et de rien. Il s’agit en fait de parler de sujets qui ne nécessitent pas forcément un article mais qui peuvent être intéressants. Après c’est certain que je pourrais peut-être en développer certains pour en faire des articles, mais vous savez bien comme moi qu’un bloggueur est une grosse feignasse par définition et que je ne le ferais donc pas (sans compter qu’il y en a certains que ça peut saouler.)

On commence tout de suite !

 

Deus Ex Human Revolution

 

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S’il y a bien un jeu qui m’a scotché ces derniers temps c’est bien lui. Après avoir terminé Magna Carta 2 et m’être lancé sans grands espoirs sur Assassin’s Creed 2 (qui se révèle être très sympa), DXHR sort un soir de LAN Party et me happe comme un aspirateur qui passe sous un bureau. Il faut dire que je suis un grand fan du premier opus, véritable ôde au cyberpunk et au FPS d’infiltration, Deus Ex a comme marque de fabrique de proposer un monde détaillé mais surtout plusieurs manières d’arriver à vos fins lorsque l’on vous donne un objectif sans qu’aucune façon ne soit forcément mauvaise par rapport à une autre. Cela permet à chacun de jouer à sa façon et comme il l’entend, voire d’explorer totues les routes. Comment pénétrer dans un comissariat pour inspecter un cadavre à la morgue ? En entrant par effraction par le toit ou les égouts ? En parlementant à l’entrée ? En tuant tout le monde ? Chaque mission secondaire ou principale a plusieurs façons d’être réussie, parfois à 100%, parfois à moitié. DXHR est ainsi le digne successeur du vénérable Deus Ex sorti en 2000. J’ai passé une semaine de folie sur ce jeu et entre 50 et 60 heures dessus histoire de faire une grande partie du jeu (et j’ai loupé des quêtes !). Bref, si l’univers cyberpunk vous attire et que vous voulez un vrai jeu d’action plein de possibilités et au background hyper travaillé, vous savez sur quoi foncer. DXHR m’a fait passer un excellent moment que je n’avais pas passé sur un jeu depuis longtemps ! Le jeu n’est pas exempt de défauts, mais ils se font très vite oublier devant la qualité générale du titre.

 

LOL !

 

Non je ne vais pas parler du film tout pourri mais de League of Legends, auquel je me suis mis récemment avec des amis (en gros, les Nanamistes et les membres de mon clan de gamers, les RafaL). D’ailleurs si vous me cherchez, mon nom d’invocateur est bien entendu AxelTerizaki.

Pourquoi se mettre à ce jeu? Hé bien tout d’abord il est gratuit. Ouaip, entièrement gratuit. Inscrivez-vous depuis ce lien (c’est un lien de parrainage, ça veut dire que j’y gagne un peu à ce que vous passiez par ce lien pour créer votre compte) et téléchargez le client de quelques Giga-octets pendant que je vous explique ce qui m’a poussé à y jouer.

LOL est un MOBA, Multiplayer Online Battle Arena. MOBA étant le nom barbare qui désigne les jeux en ligne auxquels on prend part avec d’autres compagnons virtuels. (Oh wait…)

Plus sérieusement, il s’agit d’un clone de DOTA (Defense of the Ancients), un mod Warcraft 3 qui a fait fureur il y a quelques années. Le concept est simple : vous avez un héros en main qu’on déplace avec une vue du dessus comme dans tout RTS. Vous êtes en équipe de 3 ou 5 et vous affrontez une autre équipe de héros (parmi plus de 80 disponibles, dont certains ont de très jolis designs). Votre héros, comme dans tout bon RPG a des stats d’attaque, de défense, de la HP, de la mana, des critiques, de la vitesse… Et des capacités spéciales, 4 en tout dont une appellée « Ultime ». Il ya 3 chemins pour arriver jusqu’à la base adverse et deux zones de jungle peuplée de monstres. Les voies ont chacune trois tourelles à éliminer, et chaque base envoie des sbires sur les trois voies afin de vous donner de quoi prendre de l’XP et tenter de aper la tourelle adverse, mais les héros adverses vont tenter de vous en empêcher et de faire de même. Ainsi, mettre le paquet sur une des voies vous laissera très vulnérable sur une autre que vous auriez délaissé, toute la stratégie du jeu repose sur la mobilité de votre équipe à pouvoir passer d’une voie à l’autre et à maintenir une défense et une offense équilibrée. Le but est aussi de ne pas mourir puisqu’une mort octroie à l’adversaire de l’argent pour s’acheter des items et de l’XP, ce qui le rendrait puissant plus vite.

Voilà pour le principe, après on trouve différentes tactiques, et on a suffisament de héros différents pour qu’il y en ait forcément un qui vous plaise. Le mieux étant de jouer en équipe avec des gens que l’on connait, mais rejoindre une équipe montée aléatoirement se trouve être tout aussi plaisant contrairement à ce que je pouvais penser au début.

Comment un jeu pareil peut-il être gratuit ? D’accord il n’est pas hyper beau, mais l’esthétique de l’ensemble et la finition globale du jeu le poussent loin des « beta » et autres jeux finis à la pisse qu’on voit beaucoup sur le net. LOL est en fait un Free To Play : jouer est gratuit et parmi les 80 héros, une dizaine est offerte gratuitement chaque semaine à l’essai. Si un héros vous plait vraiment et que vous souhaitez le jouer, vous pouvez l’acheter contre des euros sonnants ou trébuchants bien entendu, ou alors via des PI, monnaie du jeu que vous gagnez en jouant (il va sans dire que certains héros sont chers et s’obtiennent après quelques dizaines de parties, d’autres sont abordables et s’obtiennent au bout de 3 ou 4 parties.) C’est donc globalement un bon plan pour s’amuser et trouver des joueurs, en tous cas on y joue tous les soirs, donc n’hésitez pas à vous inscrire et à tester le jeu au moins jusqu’au niveau 5 pour voir si ça vous plaît. Vous pouvez vous faire la main contre des bots, mais le mieux reste quand même de jouer avec des humains pour apprendre toutes les petites astuces du jeu, surtout qu ele matchmaking est très bien rodé et vou smettra avec et contre des gens de votre niveau, pour des parties la plupart du temps équilibrées.

 

Le théatre de Haruhi Suzumiya

 

A la fin du mois, le Jeudi 29 très précisément, il y aura à Bordeaux une scène de théatre par une petite troupe sur Haruhi Suzumiya. Vous trouverez plus de détails par ici. Si vous allez à Animeasia ce week-end là, une convention à Bordeaux Pessac, vous pourrez peut-être venir deux jours plus tôt pour assister à la pièce, en tous cas la Brigade SOS Francophone y sera pour assister au spectacle et peut-être aussi pour y participer un peu, qui sait ?

 

Le film de la semaine

 

Ou plutôt del a semaine dernière, car cette semaine je suis allé voir « Comment tuer son boss » et c’était bien mais pas non plus le film du siècle.

Par contre, la semaine dernière, je suis allé voir « Sexe entre amis » ou « Friends with benefits » en VO, et c’était diablement drôle.

httpv://www.youtube.com/watch?v=z-IKkexLVn0

Un mec, une fille, tous les deux se désengagent de leur couple actuels et se rencontrent alors qu’elle le déniche pour le faire employer par un magazine New Yorkais. Le courant passe, ils deviennent amis, et réalisent rapidement qu’aucun d’eux ne cherche l’amour mais qu’un plan cul, ça leur convient très bien.

C’est frais, décontracté, pas du tout cul-cul loin de là, les répliques font mouche, le tout est très contemporain et on s’amuse du début à la fin du film grâce à des dialogues super bien écrits. La salle était éclatée de rire à de nombreux moments du film et il ne souffre d’aucun temps mort. La comédie parfaite pour adultes quoi, sans tomber dans les clichés du genre. Allez le voir pendant qu’il est encore en salles, je vous le recommande chaudement.

 

Twilighthon

 

Aucun rapport avec le livre, rassurez-vous.

Meido-Rando vit sur un petit serveur appelé Twilight (qui vit lui-même avec sa petite soeur Dawn, le serveur de la Brigade SOS). Twilight a été nommé d’après la magnifique chanson d’ELO utilisée par la Gainax dans la vidéo d’ouverture de la Daicon 4. Souvenirs :

httpv://www.youtube.com/watch?v=kZAV2Z-Snv4&feature=related

Bref, Twilight est un serveur qui coûte son pesant de cacahuetes à son administrateur système, c’est à dire moi. Tous les ans, entre septembre et décembre, je fais un appel aux dons pour ceux qui veulent. Car Twilight est suffisament puissant pour héberger de nombreux sites et communautés, à commencer par Nanami, Forum Thalie, l’Editotaku, mes vieux sites Asuka’s Notebook, Naru’s Diary et Mahoro’s Dream, les sites de Rosalys, les blogs de Maxobiwan et de Twilight-Eye, le réseau IRC de Nanami, BlackRockShooter.fr, MechaBase, KawaSoft, Soviet Voice, Sedeto.fr, L’agrégateur de blogs de JV Aggregamers et Neant Vert (qui teste en ce moment les mangas cochons que j’ai achetés.)

Bref comme vous le voyez ça en fait du monde ! Le serveur se porte bien (merci pour lui) et encaisse très bien la charge (je vous ai pas parlé des serveurs de jeu dont Minecraft, TF2 et d’autres, ainsi que du serveur vocal Teamspeak 3)

Vous trouverez plus de détails sur ce topic sur le forum du AXL’s Game Center. Il faut en gros 1500€ par an et nous en sommes déjà à 950€, ce qui est pas si mal pour und ébut. Toute aide est la bienvenue ! L’important c’est de donnée, pas le montant du don.

 

Les tablettes

 

Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai un iPad (j’en ai déjà parlé plein de fois ici) mais je me suis toujours interessé à ce que faisait la concurrence contrairement à beaucoup de trolleurs anti-Apple qui ont tendance à ne même pas considérer les avantages des produits de leurs ennemis jurés (ça vaut aussi pour les applefags qui ne peuvent s’empêcher de critiquer un produit Microsoft.)

Bref, j’attendais depuis un moment un comparatif de tablettes, et 01Net en a récemment sorti un. Assez exhaustif dans le sens où il présente une bonne partie des tablettes du marché, il est cependant moins convaincant quant aux tests réalisés, un peu succints.

Mais ça donne déjà une idée des prix et vers quelle tablette se tourner selon ses besoins. Car beaucoup de geeks ont tendance à oublier que ce que recherche un utilisateur des fois, c’est juste un truc « qui marche ». Il s’en fout un peu s’il ne peut pas lire les formats les plus exotiques de fichiers ou s’il ne peut pas mettre son appareil photo directement sur sa tablette sans adaptateur : il veut un truc qui marche parfois pour effectuer les tâches les plus basiques de notre vie quotidienne : lire, surfer, voir ses emails, et eventuellement d’autres activités annexes.

Et là où c’est encore plus fun c’est que ces mêmes geeks conchianet les tablettes il y a un an à la sortie de l’iPad 1 en prétextant que ça ne sert à rien et qu’un netbook fait de même, alors que la baisse de prix de certains modèles (et le rush zerg HP Touchpad à 99€) les fait soudainement changer d’avis. Désolé, mais une Apple TV à 120€, si elle passe à 10€ un jour, pour moi ça restera une brique qui ne sert pas à grand chose. Et je mets pas 10€ dans une brique.

Bref, soudainement la tablette est utile ! La mode passagère qui était annoncée à la sortie de l’iPad est en fait un nouveau marché qui plait de plus en plus.

Le problème c’est qu’il faut s’y retrouver entre l’iPad et les autres modèles sur le marché à base d’Android. Le souci étant que les constructeurs proposent tous des alternatives viables face à un iPad, mais chaque fois avec un composant ou un aspect du produit complètement délaissé au profit des autres. Il suffit de voir le tableau pour s’en rendre compte : vous voulez une tablette pas chère et de bonne qualité globale ? La Samsung Galaxy Tab semble être le produit idéal, mais elle a quelques soucis quand même comparé à un iPad 2 et son autonomie de ouf malade ou bien sa 3G. Quand l’autonomie rattrape celle de l’iPad, c’est le formfactor qui pèche (tablette trop épaisse, tient pas bien en main, etc.) ou bien l’écran qui est daubesque… Bref, tout est affaire de priorités pour chacun et on a pas encore vu LA tablette concurrente à l’iPad 2 qui l’écraserait sur tous les points de ce comparatif.

Tout ça pour dire que c’est bien beau de dire qu’Apple c’est de la merde, ça serait bien aussi de reconnaître quand ils font de bons produits, aussi, et que quand un produit est moins cher qu’un autre, c’est qu’il y a une bonne raison. On récolte ce que l’on sème, comme dirait l’autre.

Ceci étant dit, je ne suis pas encore emballé par Windows 8 pour ce que j’en ai vu pour le moment.

Ce sous-billet de mon billet Vrac est dédié à Reguen, notre Android-fanboy local. 🙂

Magna Carta 2

Après deux bonnes semaines de vacances où j’ai grandement réduit mon activité en ligne (et on en a tous besoin à un moment où un autre) me voilà de retour. Au menu, une critique de Magna Carta 2 que j’ai récemment terminé, un post de vrac pour le début de semaine, mais entre les deux, il y aura le coup d’envoi du Grand Tournoi des Mamans. En attendant, « allez hop, on y va, en route pour l’aventure… »

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Magna Carta 2 est sorti en 2009 sur Xbox 360 et j’ai complètement zappé son existence jusqu’à très récemment où je cherchais desespérément un bon RPG à me mettre sous la dent. On a tous des envies comme ça à un moment ou un autre, et MC2 est peut-être l’un des derniers RPGs sur Xbox auxquels je n’aie pas encore touché (si ce n’est le dernier). C’est donc plein d’espoir que je me suis embarqué dans l’aventure.

Le début de l’histoire peut sembler un peu touffu au premières heures du jeu où l’on ne saisit pas très bien les enjeux de la guerre civile qui oppose les forces du Sud et du Nord de Lanzheim, un royaume qui n’était que ruines il y a 1000 ans et qui est devenu plus ou moins un paradis fertile bourré de magie grace à Strass, un héros légendaire qui se serait sacrifié sur La Strada, un vaisseau qui flotte dans le ciel et que personne n’a jamais atteint, afin de faire pleuvoir sa propre energie vitale sur le monde et le rendre de nouveau vivable. La guerre civile du coin fait suite à l’assassinat de la Reine par un noble du nom de Schuenzeit (je m’excuse auprès des puristes pour l’écorchage de certaisn noms, mais ils sont parfois difficiles à retenir.) qui a pris le pouvoir et mis à mort tous ceux qui s’opposaient à lui. La fille unique de la reine, la princesse Rzephilda s’est enfuie et a rejoint la ville d’Abazet au sud pour s’allier avec le Comte Alex pour se révolter contre Schuenzeit.

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L’histoire commence avec Juto, un jeune homme qui a perdu la mémoire et qui vit sur une île, l’île du Haut-Vent, avec sa « grande soeur » Melissa et les villageois. Tout allait pour le mieux, jusqu’à ce qu’un Gardien, une sorte de machine de guerre magique ait été découverte dans une grotte de l’île. Immédiatement, les forces du Nord et du Sud essayent de la récupérer, et la baston commence. Il faut dire que le Nord a un sacré avantage avec ses Sentinelles, des monstres difficiles à vaincre pour les soldats normaux. Heureusement, la Princesse Rzephilda (Zephie) et son unité anti-sentinelles va mener le front sur cette île paisible, et embarquer Juto dans l’histoire.

MC2 propose donc un background plutôt soigné même si on l’aurait sans doute souhaité un peu plus travaillé (il faut dire qu’après avoir joué à Deus Ex Human Revolution, on devient exigeant.) mais qui fait l’affaire en matière de JRPG. Car bien que réalisé par des coréens, MC2 a tout d’un JRPG, avec ses dialogues sans intêret dans une majorité de cas, ses méchants typés et ses retournements de situation ultra prévisibles.

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Fort heureusement, MC2 a d’autres qualités sur lesquelles il peut compter : le système de combat tout d’abord, bien qu’un peu contraignant au début demande un peu de pratique pour être maitrisé mais permet des combats serrés et rapides. En gros, dans ce système temps réel, vous ne pouvez pas bourriner comme un taré : au bout d’un moment votre personnage passe en surchauffe et ne peut plus rien faire et est donc vulnérable, vous obligeant à jongler avec les trois personnages de votre équipe pour faire varier les coups et laisser le temps aux autres de récupérer. Des chaines sont possibles une fois passé en surchauffe grâce à un coup spécial, aussi, ce qui multiplie les dégats. L’autre particularité, c’est qu’à part deux personnages dans le jeu, les autres doivent frapper pour produire des « Kans », sorte de points de magie élémentaire qui permettent ensuite de lancer des sorts. Chaque personange a en outre deux types d’arme favorisant attaque oud éfense, ou magie ou attaque, avec chaque type ayant un arbre de compétences à débloquer.

Bref, le système de combat est en soi simple mais efficace, il faut juste s’y habituer. Par contre, les combats sont sérieusement longs à cause des ennemis ayant trois tonnes de HP, surtout au début du jeu. L’achat du DLC débloquant des séquences supplémentaires mais aussi des armes complètement abusées que vos personnages pourront équiper dés le début du jeu est chaudement recommandé histoire de ne pas trop se faire chier sur un pauvre mob.

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Le jeu bénéficie aussi d’une multitude de quêtes annexes pas toujours très utiles pour l’histoire, mais qui se révèlent divertissantes et variées, et ce malgré la répétition des décors. Il y a finalement peu d’endroits dans le jeu à visiter, mais ils sont suffisament grands et variés pour qu’on se laisse bercer par les différentes ambiances. Les maps sont quand même relativement grandes et les chargements très très rapides (pour peu que vous ayez installé les deux disques du jeu sur le disque dur de votre console.)

Côté réalisation, il n’y a pas de quoi fouetter trois pattes à un canard : c’est relativement standard avec l’Unreal Engine et son chargement des textures à la bourre. Le jeu est surtout sauvé par une interface propre et un character design original (auquel il faudra s’habituer aussi, tout le monde n’apprécie pas) où les personnages féminins ont pris des cours chez Ivy de Soul Calibur (moins j’en porte, mieux je suis protégée, hein.)

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La grande question est donc, est-ce que ça m’a plu ? Est-ce que je le recommande ? Bizarrement, au bout de 40 heures de jeu je n’ai eu qu’une envie : le finir. Comme si j’avais eu envie de voir la fin du tunnel le plus rapidement possible, et la facilité du jeu (à part un ou deux boss retors) n’aide pas vraiment à vouloir en voir plus et à se dépasser. On emmagasine l’XP, l’or, on achète quelques potions et on va ensuite se bastonner. On trouve suffisament d’items sur les boss et les gardes pour ne pas avoir à en acheter trop souvent (armes, armures, accessoires, Kans à mettre dans les armes…). Au final j’ai fini le jeu en une cinquantaine d’heures en prenant mont emps et en faisant quelques quêtes. Les dernières heures de jeu sont servies par des rebondissements moins prévisibles que pendant tout le reste de la partie, ce qui fait toujours plaisir.

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Si vous êtes en mal de JRPG sur Xbox 360, vous trouverez le jeu d’occasion bien qu’il n’ait pas été tiré à beaucoup d’exemplaires. Ma plus grande déception fut dans l’impossibilité d’avoir les voix japonaises sur la version européenne du jeu. Bien que la localisation soit très bonne (avec des mots français dont je ne soupçonnais même pas l’usage) les voix anglaises pèchent un peu sans être hautement désagréables. A côté de ça, les japonais ont eu droit à du Ayako Kawasumi pour Rue la ninja garde du corps de Zephie, et Aya Hirano pour cette dernière. Casting de fous j’vous dis. Bref, loin d’être indispensable à votre ludothèque 360, Magna Carta 2 reste un bon petit RPG des familles, sans prétention et qui fait son travail.

Le vrac

Je ne sais pas si je vais entamer ici une nouvelle rubrique ou quoi, mais je me suis dit que ça pouvait être intéressant, un peu à l’image de ce que fait Smog ShadowSeth (un des modérateurs de Nanami) sur son blog Twilight Eye : une sorte de compilation de ce qu’il s’est passé dernièrement avec un peu d’explications sans que ça ne nécessite un article. Alors forcément ça part dans tous les sens, et ça reflète les loisirs auquels je m’intéresse, avec du geekisme, un chat, mais bien sûr aussi des choses en relation avec la japanime et toute cette culture qui l’entoure.

Bref, on va commencer, pas forcément dans un ordre précis, mais allons-y.

Nouvelle déco

Ma commande chez Aoji.fr est arrivée ce matin par Chronopost. C’était bien emballé, et ça en jette, reste plus qu’à trouver une perceuse et des chevilles pour accrocher ça tranquillement :
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Et comme vous le voyez je n’y suis pas allé mollo sur la taille. Y’en a pour environ 1000 € et le site rajoute de temps en temps de nouvelles illustrations, sur toile ou sur du plexi, à des prix variés. A vous de faire selon votre porte-monnaie.

La grande histoire d’amour tragique de la Xbox 360 et du Japon

Scoop : la Xbox 360 ne se vend pas au Japon, ou plutôt, elle ne se vend plus. La faute à Idolm@ster qui est récemment passé multiplateformes quand Namco Bandai a annoncé une version PS3. Les gens de Microsoft Japan ont dû aller se pendre vu qu’effectivement c’était le seul jeu qui justifiait l’achat de la console là-bas. Même Galgun ou Dream C Club ou les quelques visual novel n’ont pas réussi à séduire les japonais. Du coup on trouve des Xbox a des prix délirants dans les magasins, complètement bradées vu que personne ne les achète. Microsoft va-t-il complètement abandonner le Japon ou bien continuer avec l’acharnement thérapeutique ? A mon avis il n’a aucun intêret à abandonner l’affaire. Certes l’entreprise perd des sous (déjà qu’elle en perd normalement sur chaque machine vendue) mais s’en aller du Japon serait un coup dur pour les relations presse du constructeur, sans parler de l’image qu’il véhiculerait en asie, ce qui empêcherait de facto de lancer n’importe quelle future Xbox sur le marché nippon. C’est moche, mais en attendant réjouissons-nous : les possesseurs de PS3 de tous les pays vont enfin pouvoir tâter du Idolm@ster vu que les jeux PS3 ne sont pas zonés !

Chrome

Je me suis mis à Chrome. Oui le navigateur tout joli tout propre de Google. Je n’ai pas vraiment d’affinité particulière avec Google, je n’en suis pas un fanboy même si j’utilise quelques uns de leurs « produits » comme Google Reader, Picasa et bien sûr Youtube. Du coup, moi qui étais habitué à Firefox, je me suis un peu lassé du rythme de sortie chaotique de la bestiole de Mozilla. Il faut dire qu’ils ont voulu faire les malins à changer de version majeure plus souvent, sauf que leurs extensions sont prévues pour marcher jusqu’à une certaine version du navigateur, du coup quand on passe de Firefox 3.5 à 3.6, on a aucun problème ou rpesque avec les extensions qu’on utilise, mais entre Firefox 4 et 5, puis 6, les extensions ne suivent tout simplement pas et on se retrouve à poil. Le pire dans tout ça c’est qu’il ne s’agit QUE de changer le numéro de version dans un fichier pour que ça marche, car au fond les fonctionnalités interne n’ont presque pas changé… Bref, pour en revenir à Chrome, il s’avère quand même plaisant à utiliser, même si je regrette l’absence d’une barre latérale où je zieutais mes bookmarks avant. J’ai quand même trouvé l’extension de mes rêve spour bien y voir : Stylizer. Cette extension permet en eeffet à Chrome d’habiller les pages web d’une CSS différente. MOi qui y vois mal, et qui suis aveuglé par la lumière, c’est quand même bien plus sympa de lire une page web avec du blanc sur noir que l’inverse. A part ça on apprécie la synchronisation des paramètres et extensions entre plusieurs clients, et la rapidité avec laquelle il affiche les pages web (parce que Firefox niveau rapidité, bof.)

J’ai toujours aimé la nouveauté, élargir mes horizons et tester la concurrence (bien souvent pour mieux la critiquer.)

Tiens en parlant de Google… +

Personne n’a pu échapper à la vague Google+. Tout le monde en a forcément entendu parler ou a reçu une invitation pour le réseau social de Google. Sur le papier, G+ est une copie de Facebook sans toute la surenchère d’applications débiles et de kikoolol, notamment à cause de son système d’invitations qui limite l’utilisation du réseau (pour le moment) aux seuls initiés. Exit donc les djeunz pour le moment, la population de G+ est résolument geek et sait se tenir. A l’usage, il lui manque encore quelques fonctionnalités, comme l’export automatique vers Twitter (ou l’import même), mais le système de +1 (pour signaler un contenu web cool) est bien foutu et pas trop intrusif pour les sites web qui l’utilisent. Si on couple à ça l’utilisation des cercles (Amis, connaissances, famille, suivi…) qui permettent de ranger un peu mieux ses contacts et de choisir comment on diffuse ce qu’on poste (par exemple je peux m’adresser uniquement à certains cercles ou en mode public). Autre truc fortement bien foutu : comme Twitter, suivre quelqu’un ne l’oblige pas à vous suivre, contrairement à Facebook où ajouter quelqu’un en ami vous oblige à subir sa timeline. Notez bien le subir.

Bref Google+ a l’air d’être intéressant, il demande juste à être encore un peu peaufiné. Si vous avez trouvé Facebook gravement relou, Google+ pourra peut-être vous séduire.

Vous aurez d’ailleurs remarqué que Meido-Rando propose le fameux bouton +1, si vous voulez signaler ce billet, ou d’autres billets, à vos connaissances G+.

Il me reste environ 140 invitations à l’heure où j’écris ces lignes. Il vous suffit de cliquer sur ce lien.

Here comes a new challenger

C’est l’été, j’ai des sous, alors j’ai changé l’une de mes machines, la principale même, celle avec laquelle je joue sur PC. Il s’agit de Naru, qui est déjà à sa cinquième version. (Duron 800 Mhz -> Athlon XP 1800+ -> Athlon 64 3000+ -> Core 2 Quad Q6600) Cette nouvelle monture est un Core i7 2600 avec 8 Go de RAM, et une Geforce 560 Ti. Avec un bon SSD ça pulse bien et j’en suis très content. Mais l’attraction princpale est la tour que j’ai choisie. Histoire de ne pas faire comme les autres et de tester la nouveauté, j’ai pris une tour dont les composants sont tournés vers le bas. Dans une tour traditionnelle la carte mère se place le cul à l’arrière pour que les connecteurs des cartes ressortent à l’arrière de la tour. Ici, les connecteurs sont au dessus, ce qui donne à la tour un cachet original et un look de Batmobile.

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Des ventilateurs sous la tour qui aspirent l’air, des ventilateurs au dessus qui le recrachent, et on a un flux d’air sympathique… Sauf quand :

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Voilà comment j’ai perdu. Et je vous parle même pas de comment cette bête issue des enfers s’amuse à grimper sur la tour et appuyer sur le bouton power ou reset en passant.

Ce Shami est vraiment démoniaque.

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Redline

L’an dernier j’étais allé aux Utopiales, un festival de Science-fiction se déroulant à Nantes. La plus grande attraction cette année-ci était la diffusion en avant-première de Redline, le petit bijou d’animation de Madhouse. Le visionnage était magique : ça pulsait dans tous les sens, c’était magnifique, décalé, génial, bref je vais pas vous passer en revue tous les superlatifs, mais Redline c’était juste les Fous du Volant (sans Satanas et Diabolo) mixé à du Gurren Laggan pour le côté complètement exaggéré. Et ça a fabuleusement marché : en sortant de la salle je n’avais qu’un envie c’était de le revoir.

Et bonne nouvelle : il est sorti au Japon ce mois-ci (avec de très faibles ventes pour une première semaine :/) et va arriver chez nous en octobre ou novembre. Il sera en outre diffusé à Paris dans le cadre de l’Etrange Festival le 3 Septembre à 17h. Je vous conseille de ne pas le manquer. Vraiment, je vous le conseille.

Nintendo dans la merde

Ca n’a échappé à personne : la 3DS de Nintendo ne se vend pas, ou si peu. Pour en avoir une, je dois bien reconnaître que son intêret pour un possesseur de DS Lite ou DSi est limité voir nul : les jeux exploitant la 3D sont si peu nombreux que Nintendo est obligé d’annoncer ses propres jeux pour qu’on ait un semblant d’illumination dans les yeux. Faut dire que le prix de la console assez prohibitif de 250€ faisait de cette console portable un luxe. Nintendo nous a quand même habitus à bien mieux, et ce n’est finalement que très récemment que Nintendo a annoncé vouloir baisser le prix de la 3DS à 170€. Pour ceux qui l’ont achetée avant, félicitations, vous gagnez 20 jeux Nintendo sur virtual console, bref, en émulation sur la console, ce qui est risible quand on sait que ces jeux sont hyper rentabilisés depuis des lustres.

A ça, vous ajoutez la Wii U qui n’a pas convaincu grand monde à l’E3 : on ne sait pas trop comment la prendre et on dirait que même Nintendo ne sait pas trop comment faire pour la présenter. Vu que la Wii est en bout de course, on ne peut pas dire que la Wii U soit un vrai renouveau… Où est passé le coup de génie de la Wii ?

Enfin, histoire de rajouter un peu d’uile sur le feu, les investisseurs qui ont misé sur Nintendo s’énervent et voudraient bien que Big N sorte des jeux sur téléphones portables Android et iOS. Après tout, le marché du smartphone est porteur, et les jeux dessus se vendent par camions entiers. Nintendo se retrouve le cul entre deux chaises car de toute évidence leurs jeux ne sont pas adaptés au tout tactile sans boutons physiques, mais surtout, Nintendo n’a jamais sorti de jeux hors de ses propres consoles, sauf quelques exceptions (un jeu Mario sur PC, Zelda sur CDi…) et de l’avis de son PDG, ne semble pas du tout prêt à faire cela. D’un autre côté on voit mal Nintendo briser ses chères exclus et brader ses licences sur téléphone, où un jeu ne se vend pas s’il dépasse les 10€ (déjà que 10€…) Là où la situation est bancale, c’est que le jour où The Pokemon Company (qui est la boite qui gère Pokémon, mais qui est détenue en partie par Nintendo) a annoncé une application iPhone autour de Pokémon, l’action de Nintendo a grimpé, avant de retomber dés que le président a annoncé que Nintendo ne ferait jamais de jeux sur mobiles et que The Pokemon Company faisait bien ce qu’elle voulait.

Bref, l’avenir est un peu sombre pour Nintendo, et le problème c’est que la 3DS vient de sortir et que la Wii U a été annoncée, et qu’il semble être un peu tard pour changer la console complètement et donc canger le SDK.

A pu Suikoden ?

Konami, qui semble heureux de flinguer ses mielleures licences, a tout simplement dissout l’équipe chargée des Suikoden, probablement l’un des meilleurs JRPGs qu’il m’ait été donné de voir en terme d’epicness : chaque épisode avait 108 personnages à chopper, chacun avec leur background, leur specificité, et il y avait surtout cette aura de légende tout autour des jeux, qui avaient comme point commun de placer le héros qui n’avait rien demandé comme chef d’une armée de libération d’un empire menaçant. La tâche du joueur était alors d’aménager son chateau et de nouer des alliances avec les différentes contrées environnantes. Les scénarios étaient particulièrement bien rythmés, les retournements de situations mémorables et la guerre et les fourberies tactiques faisaient rage. Bref, là où dans les JRPGs habituels on nous mettait à la tête d’une petite équipe destinée à savuer le monde, dans Suikoden on était carrément à la tête d’une armée devant conquérir des places-fortes.

Et tout ça n’existera plus. Konami, je vous emmerde.

Le film de la semaine

Enfin pas vraiment, mais comme je me suis remis à aller au ciné plus ou moins régulièrement ces derniers temps, j’ai pu voir quelques bons films, et quelques moins bons aussi. Super 8, n’allez pas le voir.

Ca c’est fait.

Par contre, mon coup de coeur récemment, que j’achèterait en Blu-Ray quand il pointera le bout de son disque, c’est bien Attack the Block. Par les producteurs de Scott Pilgrim et Shawn of the Dead, vous prenez ce dernier et vous le mettez dans une ambiance d’invasion extraterrestre en pleine cité des quartiers de Londres. Ca aurait presque un cachet amusant avec les évènements récents, mais Attack the Block est définitivement à ranger dans les films fun à regarder entre potes. Des aliens envahissent la terre en commençant par une cité-banlieue de Londres, et ce sont des gamins qui les aceuillent pour leur fracasser la tronche. De quoi passer un excellent moment.

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La VOD en France

Je ne vais pas m’étaler sur l’état de la VOD anime puisque certains en ont déjà fait le tour récemment : Il n’y a en gros que Wakanim et KZ Play dans l’arène. Les deux pour moi manquent clairement de téléchargements définitifs ou tout de moins de plus de moyens d’accéder aux contenus. Autres que des DRM à la con signé Adobe ou un simple site Web utilisant Flash, en tous cas. Je pense à des applications iOS ou une API permettant de s’interfacer avec et de consulter ses contenus comme on le ferait en se connectant à Youtube ou à Netflix.

Et Netflix, parlons-en ! Netflix débarque bientôt en europe, alors que le service était longtemps resté confiné aux Etats-Unis. Manque de pot pour nous, car Netflix propose un catalogue fourni de films et séries, différentes façons d’y accéder que ça soit sur sa télé ou son ordi de façon mobile (l’Apple TV 2, la PS3 ou la Xbox 360 sont compatibles) et surtout proposent de vrais tarifs intéressants que vous pourrez voir par là.

Bien évidemment, ça va répliquer en France, mais que pourront-ils proposer de mieux que 10€ par mois pour un visionnage illimité de tout leur catalogue ? C’est ce que j’appelle le genre de deal que j’attendais. Maintenant si seulement on pouvait avoir ça pour l’anime et en simulcast, le fansub n’aurait plus aucune raison d’exister.

Le Grand Tournoi des Mamans

Le Grand Tournoi des Mamans est toujours prévu pour commencer le 4 Septembre 2011 à minuit (soit dans al nuit du 5, si vous préfèrez) avec les deux premières poules. Un petit rappel du bordel par ici !

Et voilà pour ce petit tour du vrac. Il y aura peut-être d’autres éditions, en attendant je retourne sur Magna Carta 2 que j’essaye de finir tant bien que mal pour après me plonger dans Ar Tonelico 3, le jeu aux cent-mille sous-entendus sexuels.

Pokémon Blanc

Cet article aurait pu s’appeler « Pokémon pour les Nuls ».

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Avant de vous parler de Pokémon, je vais devoir retracer un peu mon histoire avec Nintendo et ses consoles. Cela va peut-être être chiant, je vous aurai prévenu.

J’étais là et déjà encore adolescent quand la folie Pokémon a frappé en France. A l’époque, le dessin animé passait sur TF1 et le jeu était disponible sur Gameboy. J’ai encore ce souvenir de quelques camarades de classe qui y jouaient et s’échangeaient des pokémons dans le car qui nous conduisait à Etretat pour une visite guidée d’un ancien bunker de la seconde guerre mondiale. Pour moi les Pokémon c’était un plaisir réservé aux possesseurs de consoles Nintendo, et je n’aimais pas Nintendo pour tout ce que ça représentait à ce moment (jeux enfantins…) même si je lorgnais sur les quelques jeux absolument terribles qu’on trouvait sur Super Famicom. Pokémon ne faisait pas partie des jeux dont j’avais envie, je trouvais le concept peu intéressant, et c’était simplement dans l’ère du temps et dans la bétise des adolescents de l’époque de se moquer de ceux qui jouaient à Pokémon. Si on ajoute à ça le fait que la Gameboy était pour moi et ma vision très partielle complètement injouable sans rétroéclairage (et encore…) Pokémon n’était pas pour moi.

La GBA ne m’a ensuite pas séduit pour les mêmes raisons, et la GBA SP avec son rétroéclairage ne m’avait pas vraiment convaincu de par ses jeux.

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Avance-rapide jusqu’à fin 2006, pour rester dans les consoles portables : j’abordais quelques mois plus tôt la DS Tank de Morgan Magnin d’un air un peu désabusé : Kirby et Project Rub étaient cool mais je n’arrivais pas à dessiner sur l’écran du bas tout en regardant celui du haut, ne pouvant voir qu’un seul écran à la fois est assez handicapant pour les jeux DS, en tous cas les premiers qui ont essayé vite fait de tirer parti de cette nouvelle façon de jouer. Cela m’avait pas mal refroidi à l’époque. Maintenant que j’y repense, je ne suis même pas bien sûr moi-même de me rappeler pourquoi j’ai acheté cette fichue console. Je n’avais guère que Mario Kart et Castlevania DS au tout début… Peut-être étais-je fatigué du peu de jeu que je trouvais sur PSP.

J’ai pourtant sauté sur nombre de jeux par la suite : les Phoenix Wright, Professeur Layton, Advance Wars… Pourtant j’ai soigneusement évité Pokémon jusqu’ici.

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Délaissant ma DS Lite, je l’ai laissée moisir jusqu’à la retrouver à moitiée cabossée et mourante après l’avoir prêtée, pile au moment où j’avais envie de me mettre à de nouveaux jeux dont j’avais entendu parler depuis. La sortie en fanfare de Pokémon HeartGold et SoulSilver avait déjà éveillé en moi une certaine curiosité, surtout après avoir vu ma meido d’élite N°3 s’adonner aux joies de la capture et de l’élevage de ces bestioles Ne pouvant essayer puisqu’il n’y a qu’une seule sauvegarde par cartouche, l’arrivée de Pokémon Black et White a fini d’achever le peu de résistance que je possède en la matière. N’ayant virtuellement plus de DS Lite, j’ai pris ma carte de crédit Meidolicious, converti mes maid points en euro, et je suis allé chez Micromania acheter une 3DS après quelques jours de rudes décisions à prendre.

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C’est vrai ça, pourquoi prendre une fucking 3DS à un prix indécent alors que ma vue m’empêche par définition (un seul oeil) à voir la 3D que Nintendo propose ? En fait la réponse a été économiquement toute simple : il était stupide de se racheter une DS Lite, ou DSi ou DSi XL tout en sachant que la majorité des nouveaux jeux allaient sortir sur la nouvelle console de Nintendo de toutes façons. Ca aurait été un investissement perdu vu la compatibilité ascendante qui fait qu’on peut jouer aux jeux DS sur sa 3DS.

La 3DS dans une main, la cartouche de Pokémon Blanc dans l’autre, j’étais loin de me douter que j’allais commencer une aventure avec un grand A qui allait me scotcher bien plus longtemps que n’importe quel RPG auquel j’aie pu jouer ces dernières années.

Pokémon est un jeu diabolique.

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Pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas du tout, le jeu se présentait, de loin, comme un RPG très simplifié avec des combats de pokémon et des captures de ces derniers à faire. L’aspect collectionite était la plus visible pour moi, et je dois avouer qu’à part pour certains jeux bien précis, collectionner des items ou autres ne fait pas partie des choses que j’apprécie faire. Je suis d’habitude bien plus friand d’une bonne histoire et d’instants mémorables à vivre dans un RPG (ça et des personnages sympa, aussi.) La plupart du temps, le défi de collectionneur parait tout simplement infaisable et j’abandonne très vite. Le dernier jeu où j’ai pris du plaisir à tenter de collectionner des objets, c’était Batman Arkham Asylum avec ses points d’interrogation de l’homme mystère. C’était ludique, intéressant, et il y avait toujours une façon a peu près logique de les obtenir si on utilisait tout notre arsenal.

Pokémon, c’est un peu pareil, en fait.

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Pour ceux qui ne connaissent pas du tout donc, je récapitule le principe et le début de l’aventure, vu que de ce que j’ai pu tester, chaque jeu Pokémon commence de la même façon : vous êtes un jeune garçon ou une fille et vous décidez de partir à l’aventure pour capturer des pokémon afin de devenir le meilleur dresseur du monde. Un scientifique vous file un pokémon pour débuter, et vous n’avez que celui-là pour commencer à capturer les autres que vous croiserez au long de votre aventure.

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Un pokémon n’est ni plus ni moins qu’une bestiole que l’on envoie au combat avec des instructions bien précises. Lorsqu’un combat se déclenche, on sort le premier pokémon de sa liste (on peut en transporter 6 maximum, les autres capturés après iront dans un ordinateur qu’on peut consulter au centre Pokémon.) et on lui donne une action à effectuer parmi quatre. Ces quatres « capacités » évolueront au fur et à mesure que vous ferez progresser les stats de votre bestiole avec de l’XP et vous devrez en sacrifier une chaque fois qu’une nouvelle fera son apparition.

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Cet aspect relativement basique des combats au tour par tour est néanmoins relevé par le choix conséquent de Pokémons qui s’offre à vous et surtout du nombre de capacités disponibles dans tout le jeu. Surtout que les capacités comme les pokémon sont de différents types : feu, eau, glace, vol, plante, dragon, ténèbres, combat, psy… chacun ayant ses faiblesses face à un autre type, on se retrouve bien souvent à essayer de confectionner l’équipe de six pokémon qui parrera à la majorité des situations : un pokémon de type faible par rapport à un autre ne fera pas long feu et mangera beaucoup plus de dégâts à chaque attaque.

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L’histoire de Pokémon consiste bien souvent à faire des combats contre des pokémons sauvages pour les capturer dans une pokéball afin de les intégrer ou non dans son équipe. Chaque pokémon capturé enrichit le Pokédex que la scientifique au début vous demande de remplir… et il y en a pas moins de 150 ! Ca c’est pour la génération actuelle de Pokémons, mais on peut débloquer plus tard les générations précédentes, ce qui amène un total de 650 pokémons à capturer. Tout un programme.

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Vous devrez non seulement capturer des pokémon dans les hautes herbes, mais aussi vous battre contre des dresseurs. Plus malins, plus robustes, ils vous enverront plusieurs pokémons que vous ne pourrez capturer et c’est à vous de trouver comment les vaincre. Les combats contre les dresseurs sont très nombreux dans le jeu et sont les seuls qui donnent de l’argent nécessaire pour acheter des potions et autres pokéballs pour capturer de nouveaux pokémons. Dans chaque ville vous trouverez en effet un Centre Pokémon qui vous permettra de soigner tous vos pokémons, ranger et trier ceux-ci, et acheter des tonnes de trucs pour le combat.

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Il y a des boss, des Champions d’Arène, puis la Ligue, et enfin la Team Plasma à vaincre, mais aussi d’autres combats importants qui poussent le joueur à sans cesse avancer. Les collectionneurs, eux, resteront un moment sur certaines zones pour s’assurer de chopper les pokémons du coin. Certains Pokémons ne s’attrapent qu’à certains moments, à certains endroits, et sous certaines conditions fort heureusement pas trop stupides non plus (genre se lever à 2h du mat’ pour chopper un pokémon légendaire, non non, c’est une légende urbaine ça.)

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Le jeu vous offrira de nouvelles possibilités à chaque passage dans une nouvelle ville : le Métro de Combat, l’accès au online (avec bourse d’échanges de pokémons, combats aléatoires ou entre amis, échanges avec ceux-ci, voire même voyage jusque dans leur jeu pour faire des petites missions pour eux), le music hall, et bien d’autres particularités vous attendent à chaque fois. C’est fort agréable car l’on est jamais submergé de choses à faire en début de jeu et ça permet d’apprivoiser chaque nouveauté comme il se doit avant de se dire si ça nous intéresse ou pas. Et c’est au fur et à mesure que l’on découvre tout ça qu’on se rend compte que Pokémon est un jeu immense. Le temps passe vite, on se prend au jeu de capture des pokémons qu’on a pas encore, de les nommer, de les échanger avec des amis (surtout que les possesseurs de Pokémon Blanc et Noir ont quelques pokémons qui différent et qui peuvent donc s’échanger entre eux) tout ça dans une ambiance somme toute bon enfant mais avec différents niveaux de lecture. C’est limite impressionnant de voir à quel point le jeu peu plaire à tous les âges et à tous les types de joueurs avec ses multiples niveaux de lecture et de jeu. Un gâmin va capturer ses pokémons et jouer sans tout piger mais il va quand même s’amuser. Le joueur atteint de collectionite aigue va s’en donner à coeur joie en délaissant la partie combat tandis que d’autres vont tenter justement de progresser dans les rankings en combattant le maximum de dresseurs en ligne après avoir crée l’équipe parfaite qui peut résister à la majeure partie des attaques… Les possibilités sont multiples et la tonne de choses à faire fait plaisir à voir. Et jamais on ne se sentira submergé au poitn d’abandonner. A la manière d’un MMO, les zones nous sont ouvertes au fur et à mesure, on peut contrôler des pokémons de plus en plus puissants et complèter le pokédex devient rapidement une activité addictive.

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Car là, vous voyez, j’ai déjà 140 heures de jeu au compteur et je suis loin d’avoir fini l’histoire : j’ai flâné un peu partout, testé nombre de choses, fait quelques combats… Incomparable avec un RPG traditionnel que je finis habituellement en une soixantaine d’heures. Bien sûr, l’histoire en elle même n’a rien de follement intéressant, les personnages sont aussi plats qu’une loli mais le jeu est suffisament bien écrit pour ne pas prendre le joueur pour un demeuré comme le font si bien certains jeux face à un public jeune. Du coup ça convient aussi à un public moins jeune qui décèle même parfois des petites références ici et là à sa propre jeunesse.

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Pokémon, et dans ce cas précis Pokémon Blanc, est unt ravail d’orfèvre. Les monstres ne sont pas tous d’un goût très prononcé, mais la plupart s’en sortent très bien et ont de la gueule. Collectionner, faire des combats, échanger, c’est la base de n’importe quel jeu de cartes à la Magic The Gathering, sauf que là vous remplacez les cartes hyper couteuses par des monstres à faire évoluer vous-même et vous avez grosso modo la même chose, mais présenté de façon beaucoup plus fun et attractive. On sent en tous cas dans Blanc qu’il y a eu de l’expérience derrière pour son développeur, ce qui n’est pas très étonnant vu len ombre de versions de Pokémon qui ont existé avant, mais là où le copier-coller serait facile, on constate que chaque version apporte son lot de moficiations bienvenues et d’avancées de gameplay.

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C’est un univers riche que je découvre avec beaucoup de retard mais je m’amuse bien. Pokémon fait office de RPG de poche prenant et qui va directement à l’essentiel : quelque chose qui a été oublié depuis longtemps dans les RPGs japonais modernes.

Et si vous voulez mon code ami sur Pokémon Blanc ou Noir, c’est 1506-6636-8191.

Ah mais j’ai oublié le plus important !

J’avais commencé ma partie avec un dresseur nommé Axel, avant de m’apercevoir que quand même, la fille est vachement plus chouette. Hésitant après 40 heures de jeu à redémarrer la partie de zéro, j’ai pris mon linker a deux mains et j’ai rapatrié la sauvegarde de ma cartouche sur mon PC pour la modifier exprès pour changer le sexe et le nom de mon héros/héroine. Ca m’a bien pris une soirée le temps d’arriver à mes fins mais j’avais finalement dans ma belle cartouche ma dresseuse à la ponytail luxuriante. Y’a pas à dire, le jeu était tout de suite beaucoup mieux comme ça.

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Tactics Ogre : Let us cling together

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Il y a de cela fort longtemps, je jouais à Final Fantasy Tactics sur PSOne. Je découvrais alors tout le potentiel du Tactical RPG, alors que j’avais jusqu’ici uniquement pratiqué Shining Force 2 sur Megadrive, ainsi que le premier chapitre du 3 sur Saturn, en passant par Mystaria sur cette même console. J’étais loin de me douter que Tactics Ogre sortait pratiquement au même moment sur la première console de Sony. L’histoire de la licence est plutôt bien résumée dans le test de Gamekult, je vous épargnerai donc de la repêter. On va jsute résumer que la société Quest à l’origine du titre à l’époque a été bouffée toute crue par Squaresoft qui s’en est servi pour créer Final Fantasy Tactics. La relation limite consanguine entre FFT et TO se ressent dés les premières heures de jeu. Et cela n’est que plus agréable.

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Le monde de Tactics Ogre est un monde d’adultes. Une guerre a sévi au Wallister, la contrée du héros, de sa soeur, et de leur pote Vyce. Ces derniers vont s’attaquer à des passants qu’ils pensent être les Dark Knights qui ont tué leurs parents, mais qui se révèlent en fait être une bande de mercenaires à l’apparence sympathique qui vont aider ces trois jeunes à reprendre le chateau où est emprisonné le Duke de Wallister. Une fois libéré, ils vont devoir tout faire pour repousser l’armée de Galgastan… Sauf que ce n’est pas aussi simple : trahisons, choix moraux, nouvelles factions, décisions politiques, rien ne vous sera épargné. On retrouve ainsi le même monde un peu sombre que Final Fantasy Tactics, et dans une certaine mesure les autres productions du studio Quest.

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Et quand je dis choix moraux, ce n’est pas le genre de choix à la con dont on voit tout de suite les conséquences comme dans n’importe quel RPG actuel : rien qu’à la fin du chapitre 1, un choix cornélien s’offrira à vous qui influencera directement le reste de l’aventure à tel point qu’il y a réellement deux embranchements, et finalement deux histoires vécues sous deux angles tèrs différents selon ce que vous choisirez. De la même façon, vous rencontrerez de nombreux personnages en combat, qu’il est tout à fait possible d’épargner (mais le jeu ne vous le dira jamais explicitement, ni sur la façon de le faire. Ce n’est pas un simple choix dans un menu quoi) et qu’on rencontrera plus tard, ou que la mort peutamener d’autres personnages à venir vous voir par vengeance… Le début du jeu vous mettra d’ailleurs rapidement dans le bain puisque lors de la création du personnage, on vous fera piocher des cartes de tarot auxquelles est lié une question à laquelle il faudra répondre par trois réponses possibles. Les réponses déterminent les bonus ou malus sur quelques stats de votre héros.

Tout cela renforce grandement l’implication du joueur dans l’histoire, et le force aussi à considérer que les personnages qu’il combat ne méritent pas tous la mort. Sans compter que certaines actions en combat pourront avoir une influence sur la loyauté de vos personnages, qui pourront décider de se barrer si votre attitude ne leur plaît pas.

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Comme vous avez pu le voir sur les différents screens de cet article, Tactics Ogre prend le parti un peu oldschool de vous faire vous déplacer sur une grille dans une 3D isométrique un peu oldschool rappelant plus le rendu d’un épisode de FF Tactics sur GBA (les mauvais épisodes, quoi.) On a d’ailleurs un peu de mal à distinguer les différentes classes sur l’écran de la PSP tellement les sprites sont petits mais on s’habitue par la force des choses après quelques heures. Cela permet néanmoins d’avoir une vue du jeu assez dégagée, ce qui est indispensable dans un Tactical, vous en conviendrez.

Le déroulement de ce dernier est plutôt classique quand on connaît FF Tactics premier du nom : on se déplace sur une carte du monde en suivant un chemin tout tracé, parfois avec des combats aléatoires sur certaines zones déjà visitées. Sur la carte les possibilités sont assez limitées : on peut consulter le Warren Report, une sorte d’outil statistique et historique de vos combats : combien d’unités de chaque race / pays vous avez occis, votre argent, le nombre de batailles, la date, mais aussi des descriptifs détaillés des personnages uniques que vous rencontrerez, ce qui se dit autour de vous, et quelques aides de jeux. Aides fort bien faites d’ailleurs qui plutôt que de prendre trois quart d’heure pour vous expliquer tel ou tel concept, vous explique juste le truc agrémenté de screenshots sur lesquels vous pouvez zoomer à loisir pour vous rendre compte de ce que ça donne. Vraiment agréable, et ça évite de devoir se taper 50 tutorials et passer deux heures de jeux à comprendre les règles. Si on revient sur la carte, on aura droit de manager son équipe, mais aussi de faire ses emplettes, recruter des soldats ou faire du craft. Craft d’ailleurs plutôt agréable et pas trop pête-couille, pour une fois.

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Lorsqu’une bataille s’annonce, vous avez le choix entre vos 50 personnages pour en mettre entre 6 et 12 sur le terrain. Vous aurez bien sûr des invités que vous ne pourrez commander, mais globalement les conditions de victoire sont bien souvent les mêmes, à savoir soit tuer tout le monde, soit se contenter du leader. Il faut en général une team assez équilibrée, même si les archers ont clairement un énorme avantage dans ce jeu puisque leurs flèches peuvent faire des pures trajectoires en cloche pour atteindre un ennemi planqué entre deux maisons, par exemple. Un tel éventail de personnages et de classes est le bienvenue quand dans d’autres jeux on est limités à 10 voire parfois moins. Chaque personnage joue au tour par tour, ennemis et alliés mélangés selon leur Reaction Time, une stat qui est influencée par l’équipement et la classe du personnage. En gros ça se recharge plus vite si vous avez un personnage léger, ou si vous ne bougez pas ou n’agissez pas. Concrètement vos personnages ont le droit à trois actions à chacun de leur tour : bouger, attaquer ou lancer un sort, et un de leur skills. L’ordre dans lequel vous executez ces trois types d’actions importe peu, et bien que les menus semblent un peu complexes au premier abord, on prend vite ses marques. A la fin de votre tour il faudra aussi choisir l’orientation du personnage, sachant que les coups portés sur le côté ou par derrière sont bien entendus beaucoup plus difficiles à éviter.

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Chaque ennemi tué laisse tomber soit une carte de tarot (qui augmente une stat une fois ramassée par un personnage, et qui peut être utilisée ensuite pour du crafting ou pour conférer un bonus intéressant à un personnage uniquement durant une bataille)soit un sac d’items plutôt généreux. Vous n’êtes pas obligé de les ramasser (sauf les cartes de tarot qui disparaissent) car ils seront collectés à la fin de la bataille, ce qui est plutôt bienvenu. Contrairement aux ennemis, vos personnages deviennent juste iconscients une fois leurs points de vie à zéro, et mourront définitivement passé trois tours à moins que vous ne finissiez la bataille d’ici là ou que vous utilisiez un item pour les ressuciter.

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En plus des HP, vos personnages ont deux jauges : les Technique Points et les Magic Points. Les TP permettent de lancer des skills, et les MP des sorts. La différenciation est subtile mais permet un peu plus de souplesse dans le choix des tactiques à adopter. Par contre en début de combat ils sont à zéro et augmentent au fur et à mesure. Les TP augmentent plus souvent par contre quand on se prend des dégats ou qu’on en cause, et permettent aussi de déclencher des finishing moves, sortes de fury ou coups spéciaux particulièrement dévastateurs.

Il faudra jouer avec la géographie (très carrée) du terrain ainsi que sur la composition de votre équipe pour espérer triompher. Parfois se jeter sur le leader s’avérera plus payant que de tuer tout le monde pour les bonus qu’ils peuvent vous procurer. A la fin d’une bataille, on ne gagne pas d’or mais beaucoup d’items divers et variés : armes, armures, matériel de crafting, grimoires de sorts, objets de valeur… Chaque classe de personnage gagnera de l’XP, ce qui signifie que tous vos archers sont au même level, tous vos chevaliers aussi, etc etc. Cela permet d’avoir plusieurs personnages de la même classe sans avoir à les grinder un par un comme un porc. Par contre le grindage vaudra pour les nouvelles classes que vous découvrirez tels que Berserker, épéiste, sorcier ou encore ninja, qui commenceront à un plus bas niveau et qu’il faudra emmener avec vous durant les combats, quitte à les laisser dans un coin pendant la bataille pour qu’ils gagnent l’XP à la fin. Le niveau de classe conditionne l’équipement que vous pouvez porter, mais aussi l’obtention de certains skills.

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Les précieux skills, du genre Divine Magic, Dodge, Counterattack, Knockback, Resist Sleep, Swords, etc, s’obtiennent en gagnant des Skill Points à la fin des batailles que l’on dépensera ensuite pour obtenir des nouveaux slots de skills et des skills pour les remplir entre deux combats. Du coup l’XP des batailles est gagné par les classes, permettant de réguler l’équipement du jeu, tandis que les Skill Points sont individuels, mais moins handicapants. Un personnage avec peu de skills aura juste quelques bonus en moins, mais ne sera pas si désavantagé que ça sur le terrain. Par contre si sa classe est de bas niveau, il va se faire rétamer en deux temps trois mouvements.

La difficutlé du titre est bien moindre que ce à quoi je m’attendais, même si les premiers combats peuvent être assez retors, ça devient un peu plus aisé une fois qu’on a le bon équipement en main et qu’on commence à faire du craft pour l’améliorer. Qui plus est, une fonctionnalité inédite du jeu vous permet de revenir jusqu’à 50 tours en arrière dans la bataille, et garde en mémoire quelques tours de la trame temporelle précédente, pour que vous puissiez revenir à l’originelle si jamais l’alternative ne vous plait pas. Attention car si vous recommencez exactement les mêmes mouvements, le résultat sera strictement identique.

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Avec son histoire complexe et mature, ses personnages intéressants et son gameplay aux petits oignons, Tactics Ogre est une mega surprise pour moi qui n’avait jamais joué au jeu original sur SuperNES puis à son remake sur son PSOne. Je rattrape donc mon retard avec joie. Bien que reposant sur des mécaniques de gameplay relativement anciennes (je disais tout à l’heure que ça ressemblait beaucoup à du FFT premier du nom) on sent que ça a été peaufiné à l’extrème pour tourner comme une horloge : il y a un équilibre presque parfait entre la difficulté et l’aide apportée au joueur. J’aurais dû mal à le recommander à des néophytes du genre, mais si l’ambiance loufoque d’un Disgaea ne vous convient pas, ce Tactics Ogre est peut-être celui qu’il vous faut…

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Ghost Trick

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S’il y a bien un truc que j’apprécie particulièrement ce sont les histoires qui touchent au surnaturel. Que cela soit fantômes, esprits, forces démoniaques ou angéliques, c’est toujours quelque chose qui me touche d’une façon ou d’une autre. C’est peut-être pour ça aussi que j’ai tellement accroché à CLANNAD, pour ne citer que cette série. Quand Raton-Laveur m’a parlé de Ghost Trick sur DS au détour d’une conversation sur le serveur Mumble de Nanami, j’ai pris ma carte bleue, ma carte Micromania et je suis… bon, en fait j’ai filé de l’argent, ma carte et tout le reste à mon nouveau sbire personnel (quand il squatte sans vergogne chez moi) et je l’ai envoyé chercher ça au Micromania du coin. J’ai commencé le jeu le samedi midi et j’ai reposé la DS lundi soir, la cartouche terminée, et un bon sourire sur le visage. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas arrêté tout visionnage, toute lecture et toute activité vidéoludique autre pour un seul jeu. Certes, je l’ai peut-être rushé dirons certains, mais je préfère penser que j’en ai juste profité intensément plutôt que sur la durée. Mais parlons un peu du jeu en lui-même…

Vous excuserez tout de même le mélange d’images provenant de la version Japonaise et de la version Française, mais je me suis fourni chez Gamekult.

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Le jeu commence en effet bien : vous êtes mort. Heureusement le jeu est buggué et vous ne verrez pas l’écran de Game Over au dessus de votre carcasse. A la place, une lampe de bureau vient vous parler. Il faut dire qu’après avoir vu son preopre cadavre tomber dans une décharge et le type qui vous a tiré dessus abattre froidement une jeune femme qui passait par là, ça a de quoi choquer. C’est alors qu’une lampe de bureau vient vous parler, et vous explique que vous êtes dorénavant un fantôme. Vous ne vous souvenez que de très peu de choses car les fantômes perdent leur mémoire immédiate, ou elle est très floue. La lampe qui se fait appeler Ray, vous annonce que vous n’avez que jusqu’à l’aube (et qu’il est déjà genre 19h) avant de disparaître définitivement de ce monde pour trouver qui est votre assassin et pourquoi on vous a tué, surtout. Ray enfonce le clou en vous expliquant que la seule piste que vous pouvez suivre, c’est la jeune femme nommée Lynne qui vient d’être tuée…

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La condition de fantôme vous octroie néanmoins de précieux avantages : déjà vous pouvez manipuler certains objets inanimés, mais pas les êtres vivants. Déplier une barrière, actionner un interrupteur, ouvrir un parapluie, faire bouger une lampe, ouvrir une trappe… Le panel d’actions réalisables est extrèmement varié tout au long du jeu même si certains concepts reviendront de temps à ature histoire de ne pas trop dépayser le joueur. Ces actions appelés « Tours » en VF (ou Tricks, en VA, ou encore un autre mot qui ne veut pas tout à fait dire Tour en japonais, mais dont j’ai oublié le nom exact…) vous permettront bien souvent d’arriver à vos fins : pour faire peur à un humain, ou atteindre un autre objet ou un endroit éloigné…

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Le truc c’est que vous prenez possession de l’objet en question, mais que vous ne pouvez pas atteindre les objets trop éloignés. Le but premier dans certains chapitres sera donc d’atteindre l’objet désiré via le stylet en mode « Fantôme » avant de l’actionner. Et pour ça il faudra parfois faire preuve d’ingéniosité ou de bons réflexe, pour « sauter » d’un objet  à un autre qui passerait par là (une goutte d’eau qui tombe, une balle de baseball lancée par quelqu’un, etc.) Le jeu étant représenté sur un plan 2D il est beaucoup plus facile de s’y retrouver qu’on ne le pense au départ. Comme vous prenez possession d’un objet, ça marche aussi pour les téléphones, et des téléphones il y en a plein. Partout. Ils permettent d’écouter les conversations des personnages, mais aussi de se téléporter en passant par les lignes téléphoniques jusqu’à l’endroit désiré. On découvrira ainsi dés le début du jeu un grand nombre d’endroits où l’on aura pas forcément grand chose à faire avant bien plus tard dans le jeu.

Le dernier pouvoir de Sissel (qui apprendra son nom très rapidement dans le jeu) est le pouvoir de retourner dans le temps, très précisément 4 minutes avant la mort de quelqu’un, afin de peut-être modifier le destin. et ça, vous allez le faire très souvent, car Lynne a une très facheuse tendance à mourir souvent dans ce jeu, mais ça ne sera pas la seule personne à le faire, je vous rassure. Les façons d’éviter la mort sont parfois très ingénueuses, parfois un peu beaucoup capilotractées. Parfois on ira même 4 minutes avant la mort de quelqu’un 4 minutes avant la mort de quelqu’un (Pas de blagues sur Inception, merci.) Ces séquences dont le temps est compté pourront être réinitialisées comme bon vous semble (il y a même des checkpoint, si vous avez enchaîné les bonnes actions.)

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Scénaristiquement parlant, Ghost Trick assure. On commence avec trois tonnes et demi de questions, et chaque nouveau chapitre (il y en a 18) nous en amène d’autres. Il faut dire qu’avec l’auteur des Phoenix Wright aux commandes, on en espérait pas moins. Certains retournements de situation sont complètement improbables et vous feront vous demander si tout cela n’est finalement pas un peu trop convenu, mais les tous derniers chapitres vous feront changer d’avis. La toute fin est particulièrement grandiose dans le sens où tout d’un coup, tous les passages qui vous semblaient étrangement convenus vous semblent logiques. Les personnages quant à eux sont tout aussi singuliers que ceux qui habitent le monde de Phoenix Wright avec leurs coupes de cheveux taillées sur mesure et leurs manies bien à eux. Non, de ce côté là rien à dire, ils sont tous très hauts en couleurs

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Du côté de la technique, le jeu ne casse pas trois pattes à un canard, mais à le mérite de proposer des animations de personnages d’une fluidité rarement vue auparavant. Enfin si, le premier jeu qui me venait à l’esprit en voyant les personnages déambuler était Another World (puis plus tard Flashback). Les musiques par contre sont assez quelconques mais pas énervantes. Le thème du jeu est peut-être la seule composition musicale à sortir du lot. Vous aurez peut-être remarqué que les captures d’écran montrées ici n’affichent que l’un des écrans de la DS : en fait l’écran du haut n’est presque jamais utilisé, à part pour indiquer quelle action sera effectuée si on manipule l’un des objets. Un peu dommage, mais en même temps il était difficile d’imaginer vu le gameplay du jeu ce que l’on aurait pu faire avec deux écrans. D’un autre côté, il est à noter que le jeu est sorti sur iOS (iPhone / iPod Touch / iPad) sur l’App Store japonais, mais pas l’européen ou américain encore. Capcom fait partie de ces éditeurs qui commencent à beaucoup miser sur les plate-formes mobiles et à délaisser les consoles portables plus traditionnelles, malheureusement je dirais…

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Mais revenons à Ghost Trick : contrairement à Phoenix Wright, le gameplay évite d’être répétitif étant donné que chaque chapitre propose plus ou moins une scène différente, avec des objets différement placés et par lesquels il faudra vous frayer un chemin. Sans compter que les choses se compliquent avec l’arrivée d’un autre pouvoir plus tard dans le jeu. Un peu tard, je dirais, car pendant facilement les deux tiers du jeu, voire même les trois quarts, il est suffisament aisé de trouver comment faire pour actionner tel mécanisme ou atteindre tel personnage et lui parler. Le pouvoir supplémentaire ajoute une dimension toute nouvelle qui ajoute une vraie fraîcheur et permet de faire travailler ses méninges. Bien sûr, il n’y a qu’une seule façon de finir chaque scène ou de sauver chaque personne, ce qui est un peu dommage. En gros, il faut surtout trouver dans quel ordre le jeu attend que vous actionniez chaque objet. Comme il n’y a souvent qu’un seul chemin, il est dur de se tromper. Le vrai challenge consiste surtout à analyser le décor et trouver l’idée qui vous permettra de vous en sortir. La façon d’y arriver est elle, toute tracée. Les personnages vous aideront même un peu sur la façon de faire… Difficile dans ces conditions de parler de réel challenge, surtout que les solutions sont bien moins invraisemblables que dans un Phoenix Wright ou on savait pertinemment ce qu’il fallait dire ou faire, mais où le plus difficile était finalement de trouver la façon dont les concepteurs voulaient qu’on le fasse. Là, point de frustration de la sorte, et on passe au final un agréable moment à parcourir les chapitres.

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Doté d’un humour présent mais pas aussi percutant que celui des Phoenix Wright, Ghost Trick a néanmoins plus d’un tour dans son sac et représente pour moi une bonne surprise, hélas bien trop courte à mon goût, même si elle était fort intense (rappelez-vous que les fantômes disparaissent à l’aube…). Mon seul regret étant peut-être qu’il n’y a pas de réelle romance durant le jeu alors que l’idée que Sissel sauve Lynne chaque fois aurait pu mener à une histoire sympa. Tant pis, ça sera peut-être pour un deuxième volet sur 3DS, qui sait ? En tous cas si l’acheter au prix fort vous emmerde, jetez-vous dessus dés que vous le trouverez d’occasion.

Valkyria Chronicles

Ce jeu traînait sur mon étagère depuis que j’avais acheté ma PS3, c’est à dire Décembre 2009… J’avais a peine commencé les deux premières missions, trouvant le jeu assez quelconque et lent, mais en fait, j’ai été sôt. Que j’ai été sôt, bordel !

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Valkyria Chronicles est donc un tactical RPG action signé SEGA. Il a une suite (sur PSP) que je testerai peut-être ici, et une autre suite encore (sur PSP aussi) ainsi qu’un anime. Pour les habitués au genre tactical, dire « tactical action » ça paraît un peu ridicule et barbare, mais en fait il y a réellement une bonne idée là dedans.

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Bon, y’a pas à chier, l’histoire est quand même très très bateau. Elle tendrait même à faire rire n’importe quel historien, puisque d’après les producteurs du jeu, il était question de montrer aux Japonais comment la seconde guerre mondiale pouvait être mais façon… japonaise. Alors oui, ça ne veut rien dire, mais imaginez-vous juste un conflit armé d’un pays envahi (Gallia) par le vlain empire qui bave sur les ressources naturelles abondantes de ce petit pays, savoureux mélange des clichés entre les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse.

L’histoire est donc celle de Welkin, un étudiant en biologie qui va se faire accuser d’espionnage par une petite patrouille de Gallia aux abords de sa ville de campagne, Bruhl. Bruhl se fait justement envahir rapidement par l’Empire ennemi, et Welkin va devoir se sortir de là tout en prenant ses jambes à son cou avec sa demi-soeur Isara, ingérieur de génie qui est également une Darcsen, un peuple opprimé dans le monde pour avoir soi-disant déclenché une catastrophe et rayé de la carte des villes entières. Il va être accompagné d’une des soldats en patrouille autour du village, qui est celle qui l’a justement accusé d’espionnage, j’ai nommé la boulangère aux deux couettes, Alicia.

Grâce à un peu de skill en stratégie, Welkin va aider les villageois à s’enfuir tout en ralentissant les troupes impériales, à bord du tank légué par son père ancien héros de guerre et retapé par Isara, j’ai nommé l’Edelweiss. Suite à ça, ces deux-là vont rejoindre la milice de Gallia qui sera chargée de faire tout le sale boulot pour que l’armée espère un jour contrecarrer l’empire et repousser son invasion…

Bref vous l’aurez deviné, Valkyria Chronicles c’est la guerre européenne romancée à la japonaise, avec des personnages hauts en couleur, de la 3D en cel shading avec un filtrage d’effet crayonné sur l’intégralité de l’image pour lui donner un style anime historique plutôt réussi. Ca a totalement son charme et pour peu qu’on ne prenne pas trop tout ça au sérieux, ça se laisse jouer sans soucis. Bon bien sûr, certains aigris grinceront des dents devant tant de naiveté de la part des personnages lors de certaines situations parfois pourtant très graves (je pense au camp de Darcsens incendié par l’empire, ce qui devrait attribuer un point Godwin dans votre esprit pour avoir pensé à la même chose que moi devant cette scène.)

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Enfin, heureusement que le gameplay est d’une solidité à toute épreuve derrière: l’histoire est découpée par épisodes composé de scènes que l’on parcourt dans un livre en tournant les pages. Il y a des petites scènes avec principalement du dialogue, et d’autres avec un peu plus d’action, mais il y a également des batailles qu’il faudra remporter pour gagner. Le livre vous permet également de consulter des données sur les personnages, l’armement, les médailles reçues, mais aussi de revenir au QG pour y changer vos soldats, votre équipement, faire des recherches pour l’améliorer, utiliser les points d’XP glanés pendant les combats pour améliorer les classes de personnages une à une, ou encore consulter les dernières nouvelles du front…

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Les combats justement, se déroulent dans des cartes fermées mais assez grandes. Suffisament pour vous occuper facilement une heure chaque fois (il y a une bataille par chapitre, parfois deux, et quelques batailles bonus. Vous pouvez également refaire certaines d’entre elles pour gagner des sous et de l’expérience.)
On commence par assister à un briefing qui nous explique les enjeux du combat, d’où vient l’ennemi et votre objectif. Après, à vous de choisir et de placer vos troupes (en général 9 ou 10 soldats parmi votre stock) selon les besoins de la mission. Vos soldats sont répartis en cinq classes :

  • Scouts : Pas super bien armés ni résistants, ils se baladent néanmoins aisément sur la carte, sont pratiques pour capturer des bases ennemies, aller récupérer un allié blessé au combat ou ce genre de choses.
  • Trooper : Bien résistants aux balles, les troopers sont armés d’une mitrailleuse (plus tard d’un lance-flamme en option) mais ils ne se déplacent pas forcément aussi vite que les scouts.
  • Lancer : Les Lancer sont des troupes anti-char et anti-blindage. Ils sont équipés d’un lance-roquettes et se déplacent très lentement, mais ils résistent aussi bien aux tirs de mortier.
  • Ingénieur : Ce n’est pas vraiment un classe d’attaque… Aussi bien armé qu’un scout, mais se déplaçant un poil plus lentement, l’ingénieur peut désarmer les mines sur son chemin et SURTOUT réparer l’Edelweiss. Car si vous perdez votre tank, la partie est finie.
  • Sniper : Je vais pas vous faire un dessin, mais bon… Les snipers sont lents mais peuvent allumer les ennemis à une bonne distance. Idéaux dans les zones bien ouvertes.

Une fois tout ce petit monde placé la partie commence. On possède un certain nombre de points de commandement qui symbolisent le nombre de déplacements que l’on peut faire effectuer à nos personnages dans un tour de jeu. Le déplacement de l’Edelweiss ou plus tard du Shamrock prendront néanmoins deux points au lieu d’un, et l’utilisation d’Ordres consommera un nombre variable de points de commandement. Les ordres sont des bonus (on pourrait dire des sorts) applicables sur une unité ou plusieurs parfois pour augmenter leurs stats, comme leurs dégats, leur résistance, leur niveau d’évasion…

C’est lorsque l’on choisit une unité à déplacer que le mot « action » prend tout son sens, car on la déplace en temps réel sur le terrain. A la manière d’un Eternal Sonata qui avait lui aussi une jauge d’action en plein combat, cette jauge se consomme au fur et à mesure que l’on se déplace. Une fois en position, on peut tirer avec son arme, balancer une grenade ou se soigner (ou encore soigner quelqu’un) éventuellement. On peut après se redéplacer s’il nous reste un peu de cette jauge d’action, ce qui est pratique pour les opération « hit & run » qui consistent à se déplacer à portée d’un ennemi, l’allumer puis se casser en vitesse… Notez que la console n’hésitera pas un seul instant à faire de même.

Terminer le déplacement d’une unité consomme un point de commandement, mais pas de panique, vous pouvez réutiliser un point sur la même unité pour la faire agir de novueau. Cependant, son arme pourra ne pas avoir assez de munitions pour jouer plus de X fois par tour de jeu, et sa jauge d’action commencera déjà bien entamée chaque fois que vous reselectionnerez la même unité.

Notez que des perosnnages principaux comme Welkin, Alicia, Rosie ou Largo offrent un point de commandement supplémentaire s’ils sont déployés sur le champ de bataille.

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Si l’un de vos personnages tombe au combat, vous pouvez le récupérer en touchant son corps avec une autre unité. Cela appellera la charmante infirmière blonde qui viendra récupérer votre soldat inconscient pour le remettre sur pied au tour suivant. Cependant, si vous laissez votre personnage inconscient 3 tours, ou si une unité ennemie le touche, alors ce soldat est définitivement perdu, façon Fire Emblem. Bien moins impitoyable que ce dernier, comme vous pouvez le voir, ce système vous laisse votre chance pour récupérer un soldat que vous aimez bien. Cela ne vaut pas pour les personnages principaux par contre, qui ne meurent pas même si un ennemi les touche lorsqu’ils sont inconscients.

Les soldats n’ont pas vraiment de niveau à proprement parler. C’est leur classe qui a un niveau que vous améliorerez au QG grace aux points d’XP acquis au combat. Ca permet donc de mettre à jour tous vos scouts d’un seul coup. Les soldats sont différenciés par leurs « Potentials », des perks propres à chacun, pas forcément tous avantageux, mais avec lesquels il faudra jouer. Par exemple
« Desert Allergy » qui est assez équivoque, ou « City Kid » qui rendra plus à l’aise un soldat sur les routes pavées, ou bien encore « Lonely » qui donnera un malus à votre personnage s’il se retrouve tout seul au milieu de nulle part. Ces perks se déclenchent sous certaines conditions, et d’autres se déclenchent vaguement aléatoirement, comme « Extra Shot » ou « Resist Crossfire » pendant le combat. Le genre de trucs qui fait plaisir quoi.

Perdre un soldat particulier n’est donc pas si handicapant, sauf si vous aimez bien sa bouille. A ce niveau les développeurs ont réalisé un très bon boulot puisque chaque personnage a son chara design bien huilé, n’a pas l’air générique du tout et même si ils ne font pas partie de l’histoire pricnipale, chaque soldat est bien différent d’un autre et facilement reconnaissable de loin. Bref, du bon boulot qui permet au joueur de s’approprier les soldats qu’on lui propose pour renforcer l’attachement qu’il doit avoir à chacun d’eux. Cela rend leur perte en combat bien plus terrible qu’on ne le pense.

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Une fois votre phase de jeu terminée, c’est à l’adversaire de jouer. Tout comme vous il peut se déplacer, agir, possède des points de commandement, donne des ordres, appelle des renforts depuis les bases qu’il a capturées (chose très pratique pour déplacer une unité rapidement d’un point à l’autre de la carte, d’ailleurs). Surtout, pendant cette phase, vos unités placées tireront sur l’adversaire s’il s’approche trop près. Le placement de vos soldats à couvert peut donc être primordial pour défendre une position. Ou simplement faire chier.

Le découpage en épisodes ou chapitres permet de se fixer un moment où arrêter sa partie et sauvegarder, ce qui n’est pas si mal au final, même si ça retire un peu d’immersion quand on est renvoyé au « livre » qu’on parcoure pour changer de scène à chaque fois…

Le plus gros problème du jeu se situe dans sa difficulté. Non que les combats soient difficiles en soit : je ne m’en suis voulu qu’à ma propre bétise à chaque fois qu’un combat tournait mal pour moi, et le fait de pouvoir rappeler des renforts en pleine bataille permet de ne pas tout gâcher, mais le véritable problème, et force du jeu, c’est qu’aucune batailel ne ressemble à une autre. On est sans cesse surpris et mis dans une situation différente, avec parfois des objectifs bien différents ou des petits changements qui permettent de rendre chaque bataille unique en son genre. C’est génial, sauf que la mécanique du jeu et la façon dont les briefings sont fait ne vous permettent pas de savoir ce genre de choses à l’avance. Il n’y a pas de conseils permettant de savoir qu’il y aura tel type d’unités en face, et même avec un déploiement de soldats polyvalent, on perd facilement un tour à les faire rentrer dans un camp pour en rechercher de nouveaux plus adaptés à la situation. De la même manière, un évènement en plein milieu de la bataille peut changer toute la donne et si vous n’y êtes pas du tout préparé, vous allez forcément perdre. Ce qui a donné qu’au final, j’ai souvent dû faire les batailles deux fois : la première en découvrant ce qu’il s’y passe et en me plantant lamentablement, et la seconde en me préparant correctement cette fois. C’est un peu frustrant, mais on s’y fait au final.

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Là du coup, je vais me lancer sur le second volet sur PSP, histoire de la dépoussierer un peu (la pauvre, je n’ai pas du la toucher depuis facilement deux ans). J’ai également commencé à toucher à l’anime, et mis à part son charadesign beaucoup plus rond (mais auquel ons ‘habitue) il est indéniable que la série a été pensée pour les fans du jeu… mais pas pour les fans d’Alicia, qui est devenue une vraie tsundere en passant en anime.

Valkyria Chronicles a donc été un vrai plaisir à parcourir, avec des combats bien jouissifs, beaucoup plus de possibilités qu’il n’y paraît et surtout des personnages très très attachants, qu’ils soient principaux ou secondaires. La courbe d’apprentissage est très bonne puisqu’on vous permettra d’accéder aux différents volets du gameplay au fur et à mesure, un peu comme un Tales of Vesperia, sauf qu’ici il n’y a pas autant d’éléments à assimiler (dans Vesperia ça devenait vraiment bourratif au bout d’un moment.)

Si vous n’avez pas encore de PS3, sachez que ce jeu et Disgaea 3 valent à eux tout seuls l’achat de la console pour les amoureux de tactical RPGs.

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Recettear – Capitalism-ho !

Beaucoup ont déjà parlé de Recettear, en particulier le site francophone dédié au doujinshi Doujinsuki mais finalement, peu de médias dédiés aux jeux vidéo ont mentionné ce petit jeu sans prétention qui s’est pourtant très vite propulsé au top des ventes sur Steam durant sa sortie, et qui en fait encore partie même s’il a bien descendu maintenant. C’est l’occasion d’en parler ici et maintenant.

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Déjà Recettear, ce n’est pas une grosse production des ténors du RPG Japonais. Si le paragraphe précédent ne vous avait pas déjà mis la puce à l’oreille, Recettear est un doujin-game. En clair, c’est un jeu amateur, fait avec très peu de moyens (comparativement à un jeu commercial, j’entends). Il est issu du « cercle » EasyGameStation et ne coûte que 15€. Il n’est disponible que sur PC via la plateforme de téléchargement Steam et d’autres comme Impulse. Ne vous affolez pas, Steam ne mord pas et est une très bonne plateforme d’achat et de téléchargement de jeux. C’est d’autant plus surprenant d’y voir débarquer un doujin game, même si Steam fait la part belle aux développeurs indépendants, où l’on trouve une myriade de jeux très sympathiques à moins de 10 voire 5 euros, aux côtés de mastodontes et des dernières sorties à 50€. Le jeu a été intégralement traduit en anglais par les bonnes gens de Carpe Fulgur et on espère qu’ils réitéreront ce qu’ils ont fait avec Recettear sur d’autres jeux. Ils font du bon boulot, ont de bonnes idées et la mentalité qu’il faut dans ce monde de requins et de brutes.

Mais passons ! Recettear arrive à point nommé pour nous faire patienter jusqu’à la sortie de Civilization V, dans 2 jours. Oui, dans 2 jours, je dis adieu à une partie de ma vie sociale.

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Recettear ressemble à un JRPG à l’ancienne avec néanmoins des décors en 3D, cependant c’est le concept même de RPG qui est bousculé, puisque pour une fois, vous n’incarnez pas un héros ou une héroine chargé(e) de sauver le monde (et accessoirement conclure avec sa dulcinée ou son apollon, au choix.) mais une marchande qui ne vit que pour une chose : le profit. Acheter bas, vendre cher. Le capitalisme dans toute sa splendeur.

Recette est une petite fille que son papa a lâchement abandonné pour partir à l’aventure. Ce dernier posséde un magasin, mais il est criblé de dettes, et c’est la fée Tear qui va aller frapper à la porte de Recette pour venir réclamer l’argent. Voyant qu’elle est non solvable (en plus d’être un peu idiote), Tear va décider de la faire bosser pour récupérer l’argent de la dette de son père. C’est ainsi que Recette va reprendre le magasin de son père…

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Et vous voilà dans la peau de l’un de ces NPC auxquels vous avez affaire dans les RPG japonais : les vendeurs d’items ! Vous savez ces magasins qui vous vendent des items mais reprennent les vôtres une bouchée de pain même si vous ne les avez jamais utilisés ! Et bien voilà, vous allez pouvoir exaucer votre rêve, le cul vissé sur le tabouret derrière le comptoir à attendre que les clients viennent…

Fort heureusement ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Dans Recettear, au fur et à mesure que vous ferez des ventes, vous gagnerez en Merchant Level, et à chaque niveau ou presque vous aurez accès à de nouvelles options, comme redécorer ou réaménager le magasin, des news sur les fluctuations du marché des items, mais aussi la capacité à reconnaître des ingrédients jusqu’alors inconnus…Toutes ces étapes de votre vie de marchand vous ouvriront les yeux sur de nouvelles fonctionnalités du jeu qui l’étofferont de plus en plus. On retrouve ici donc une progression propre au JRPG qui ajoute de la profondeur au gameplay au fur et à mesure de l’aventure. Dans Recettear, c’est plutôt bien foutu, car ces nouvelles fonctionnalités arrivent quand vous commencez à vous lasser de ce que vous avez déjà exploré, et ajoutent ainsi de la variété au jeu, car il y a de nombreuses façons de se faire de l’argent !

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Au début du jeu, passé les 30 premières minutes un peu pénibles à suivre le tutorial de Tear sur comment faire une vente, on ne peut qu’aller acheter des items au marché ou à la guilde des marchands. Ces items sont achetés à un prix de base qui plus tard fluctuera assez aléatoirement (mais vous serez prévenus quand un type d’item baisse ou augmente), c’est ensuite à vous de les mettre dasn votre magasin, en positionnant vos meilleurs items près de l’entrée et en vitrine, et le reste sur une table au milieu. Vous pourrez ensuite vous mettre derrière le comptoir et ouvrir le magasin ! Les clients arrivent, et viennent vous voir quand ils voudront acheter quelque chose. Au départ ils se contenteront de prendre ce qu’il y a dans votre magasin, mais plus tard, ils vous demanderont si vous n’avez pas des chapeaux, des écharpes ou des épées en stock même si vous n’en avez pas d’affichés dans le magasin. On vous demanderez, plus tard encore, d’honorer des commandes plusieurs jours en avance !

Comment se passe donc une vente ? Chaque personnage qui vient vous voir représente un type de personnage : vieux, femme au foyer, gamine (vous allez les détester), jeune homme, maître de guilde, mais aussi des héros qui viendront chez vous en quête d’équipement… Chaque type de personnage se négocie différement. Ils viennent vous voir avec l’item qu’ils veulent, à vous de leur proposer le prix auquel vous voulez leur vendre. Il faut en général monter à entre 120 et 130% du prix original (donc 20 à 30% plus cher que ce que vous l’avez acheté) pour en tirer un bénéfice sans que l’autre personne n’aille voir ailleurs. Un personnage peut en effet s’en aller, dégouté par le prix exhorbitant de vos items, ou bien tenter de marchander un prix légèrement inférieur. Réussir une vente du premier coup vous octroiera plus d’XP, cela va sans dire.

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L’autre gros aspect de Recettear, ce sont les donojons. En effet, vous pouvez embaucher un héros, qui vous aura au préalable remis sa carte d’aventurier pour le contacter, l’équiper avec des items de votre magasin, et l’envoyer buter du monstre et récolter des items. Dans ce mode de jeu, vous devrez parcourir des étages de donjons (aux décors assez variés au début tout du moins), vaincre des boss, éviter des pièges et ouvrir des coffres, avant de pouvoir rentrer. Si votre héros meurt, vous pouvez vous échapper mais vous ne pourrez ramener qu’un seul item avec vous (même si vous en avez pris 5-6 avec vous à l’aller, rage). Notez aussi que votre inventaire étant limité, il faudra sans cesse se débarrasser ou consommer des items en chemin pour faire de la place pour des items plus juteux à revendre, comme des trésors, de l’équipement, ou des ingrédients servant à fusionner des items pour en faire de nouveaux…

L’exploration de donjon est au début très difficile car votre héros est une pauvre merde, et il faudra le faire progresser en tuant des monstres, mais aussi lui fournir un équipement qui vaille le coup. A noter que si le héros vient dans votre magasin avant acheter par exemple une épée, vous avez tout intêret à lui vendre pas cher du tout pour qu’il vous aime bien (au point de vous donner sa carte d’aventurier) mais aussi pour qu’il en soit équipé par défaut ! Cela vous permet d’économiser de l’argent avant une excursion puisque vous n’aurez pas d’équipement à (r)acheter, et donc moins de slots d’inventaire déjà occupés. Et puis, revenir victorieux d’un donjon vous confère l’énorme avantage d’avoir chopé des items à revendre… mais que vous avez payé 0 Pix (la monnaie du jeu) ou presque ! Tout bénef’ donc.

Mais c’est bien gentil tout ça, vendre, acheter, vendre, acheter, mais vous devrez surtout faire attention à collecter un certain nombre de Pix chaque semaine pour faire plaisir à Tear. Celle-ci sera intraîtable sur les délais et vous devrez rembourser la dette du père de Recette avec des montants de plus en plus élevés plus le temps passe. Si vous n’y arrivez pas, tout n’est pas perdu : vous recommencerez au second jour du jeu, avec tous vos items mais avec seulement 1 000 Pix. A eviter donc, mais le game over n’est pas totalement pénalisant, bien au contraire.

Recettear est donc un jeu atypique, loin des poncifs du genre du JRPG. On peut le voir d’ailleurs comme une certaine parodie, et ses dialogues sont fort plaisants et plein d’humour, grâce aux talents d’adaptation des chouettes gars de Carpe Fulgur. Loin d’être à la ramasse techniquement, Recettear vaut bien ses 15€, ne serait-ce que pour sa durée de vie qui peut avoisiner les 30 à 40 heures, voire plus, si vous êtes un maniaque de la collecte d’items et de la complétion de l’encyclopédie du jeu. Le jeu est pourtant extrèmement accessible grâce à des tutoriaux par Tear dés qu’un nouvel élément de gameplay apparaît et une interface claire et précise se jouant au clavier ou au pad.

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Bref, à moins que vous viviez dans un carton comme Recette si elle ne paye pas Tear à temps, procurez-vous ce petit jeu fort sympathique ! Et si vous me cherchez sur Steam, mon pseudo est [RafaL]AxelTerizaki.

Resonance of Fate

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Après Final « Corridor » Fantasy XIII, que je m’étais promis de finir avant de jouer à Resonance of Fate (et que je n’ai pas fini, en fait) je m’étais dit que le genre RPG Japonais (JRPG) était fini, mort, enterré. Enfin j’exagère mais disons que les productions ont été jusqu’ici très moyennes, les studios japonais montrant avec brio leur non-maitrise des consoles de cette génération. Et pourtant, le dernier-né de Tri-Ace et Sega m’a très agréablement surpris.

Sega nous sortait de bons RPGs singuliers à l’époque des 16 et 32 Bits, leurs productions ne manquaient pas de belles licences à exploiter, et pourtant l’éditeur n’a pas vraiment forcé à ce niveau. D’ailleurs Maître Sega, ça ne vous dirait pas de nous refaire un p’tit Shining Force tactique comme au bon vieux temps ?

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Bref, RoF, de son petit nom, pose les bases dés son introduction: un monde violent, des gunfights, des personnages qui ont du style… Mais pas que.

Nous suivrons l’histoire de trois chasseurs dans le monde de Bazel. Bazel n’est en fait qu’une tour mécanique érigée par les humains il y a longtemps. Une tour qui est désormais le seul endroit habitable sur terre, ravagée par la pollution. Bazel est un monde où la science et la religion se cotoient, et est composée de différents niveaux avec les plus pauvres en bas et les plus riches en haut. En tant que chasseur, vous aurez des petits boulots à effectuer pour gagner votre vie, que ce soit pour ces mêmes riches ou pour quelques habitants normaux. Le plus important dans RoF, ce n’est finalement pas l’histoire, même si les différentes scènes la composant sont très bien écrites (surtout au niveau des dialogues, également fort bien traduits) mais plutôt ses personnages. Vous incarnerez toujours les mêmes trois personnages, mais cela à le mérite de permettre un développement sympa pour chacun d’entre eux et de s’y attacher. Surtout la p’tite Leanne.

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Vashyron est un peu le chef du trio. Adulte, c’est un vétéran de l’armée reconverti en mercenaire (chasseur quoi) à son propre compte. Il s’occupera plus ou moins de Zephyr, un garçon assez mystérieux qu’il héberge chez lui et dont on ne sait pas grand chose (à part qu’il a une tête d’emo) et Leanne, une jolie jeune fille que Zephyr a sauvé alors que celle-ci allait se jeter dans le vide. Tous les trois vivent plus ou moins heureux à faire des petits boulots en trio, mais comme vous vous en doutez, quelque chose de plus grave se trame en arrière-plan…

L’histoire est divisée en chapitres qui permettent un découpage assez net du temps de jeu. Ainsi on sera plutôt tenté d’arrêter la partie après avoir bouclé un chapitre, un peu comme à Disgaea, plutôt que d’être entraîné sans fin dans une succession d’évènements. Le truc à savoir étant qu’en sus de la quête principale propre à chaque chapitre (allant du très sérieux au stupide et amusant avec mention spéciale aux raisins secs et au chapitre intitulé « Le Mariage »), vous aurez droit à 5 à 6 quêtes optionelles environ pour chaque chapitre. Ces quêtes cependant disparaitront si vous passez au chapitre suivant. Fort heureusement une boite de dialogue vous le rappellera à la fin du chapitre, vous permettant de ne pas passer au suivant et de continuer vos quêtes annexes, ou bien même d’explorer Bazel en long en large et en travers.

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Car oui, ça change de Final Fantasy, mais même si Bazel est un mode étroit et froid, il n’existe pas moins de nombreux recoins à explorer. La carte du monde se présente sous la forme d’un quadrillage hexagonal avec des cases de chemins, des bâtiments, sauf que celles-ci sont pour la plupart grisées, vous interdisant d’y aller. Pour les libérer, il vous faudra battre des ennemis qui feront tomber des céllules energétiques de différentes formes et couleurs. Vous pourrez ainsi libérer les cases colorées correspondantes pour pouvoir les traverser. Celles-ci donneront parfois des trésors (rarement sans intêret, ce qui vous poussera à en libérer un maximum) et d’autres libéreront des boss optionnels aux jolies récompenses.

La seule chose qui vous limite vraiment ce sont les ascenseurs principaux qui ne sont accessibles que passé un certain point de l’histoire, mais la zone à couvrir est assez vaste de toutes façons pour vous donner du boulot sans vous sentir découragé. La carte propose ainsi des donjons optionnels, dont certains que vous devrez de toutes façons faire plus tard pour réussir certaines quêtes annexes. Les donjons dans le jeu sont bien souvent des successions de salles avec des ennemis, reliées par des sorties qui peuvent vous mener, si vous les explorez à fond, à de bonnes récompenses également. Tri-Ace sait comment appâter le joueur.

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Dans RoF il y a donc de quoi s’amuser, mais je ne vous ai pas encore parlé du système de combat. Sans être révolutionnaire, il est néanmoins dépaysant et original. Les armes du jeu sont divisées en trois types: mitraillettes, pistolets ou grenades. Il n’y a pas tellement d’armes différentes après, tout au plus une dizaine de pistolets et une dizaine de mitraillettes, et une trentaine de types de grenades, mais ce qui fait la force d’un jeu au premier abord simpliste, c’est que ces armes peuvent être customisées à loisir, en ajoutant des pièces sur une grille autour de l’arme. L’arme possède en effet des ports d’extension pour des lunettes, des canons, des chargeurs, ou des poignées, et c’est à vous de les emboiter ensemble afin de donner une arme complètement improbable, style un pistoler avec 4 lentilles de visée, trois canons rallongés et un chargeur qui double la capacité… Seul regret, on ne verra pas ces modifications sur la version 3D de l’arme. Faites quand même bien attention au poids de votre arme, puisque votre personnage, selon son niveau, ne pourra emporter qu’un certain poids (il faut compter l’équipement aussi et l’arme secondaire)

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Alors comment ça se joue au final ? Que ça soit un combat aléatoire ou une salle d’un donjon, celle-ci est souvent peuplée d’un nombre deux à trois fois supérieur d’ennemis. Le jeu est en semi temps réel: tant que vous en bougez pas l’ennemi ne fait rien, mais dés que vous vous déplacez, vous utilisez la jauge de temps de votre personnage et les ennemis bougent en même temps que vous. Une fois placé vous pouvez utiliser le temps restant pour tirer. Pour tirer il suffit juste d’appuyer sur A : un réticule apparait sur l’ennemi. Ce réticule se remplit une fois, deux fois, trois fois… selon le temps que vous le laissez ce remplir (mais gare à tirer avant que votre jauge de temps ne soit épuisée). La distance entre vous et l’ennemi ainsi que les customisations de votre arme et votre niveau avec celle-ci influeront sur la vitesse de remplissage et le nombre de fois que le réticule peut se remplir. Votre réticule peut se remplir très très rapidement une fois un certain niveau de maitrise de l’arme atteint: dans mon cas c’était jusqu’à trente fois et plus encore… Sachant que tous les 4 « remplissages » vous avez une chance de déclencher une effet supplémentaire, altération d’état ou bonus de pénétration d’armure et que sais-je encore, votre tir n’en sera alors que plus puissant.

Le jeu serait bien trop statique avec juste ça, Tri-Ace a donc décidé de complexifier la chose: vous pouvez faire une « action héroique », ce qui vous coute un cristal (en bas de l’écran). Vous choisissez l’endroit où votre personnage s’arrête et se dernier court dans la direction indiquée tout en chargeant son arme. A vous donc de selectionner le bon ennemi à viser au préalable (ou même en changer pendant). Vous pouvez aussi sauter et tirer en l’air pendant une action héroique, ce qui a pour effet bien souvent d’outrepasser l’armure de l’adversaire. L’armure est symbolisée par des jauges autour de l’ennemi, certains côtés étant parfois mieux protégés que d’autres, à vous de placer vos personnages correctement. Les actions héroiques donneront d’ailleurs lieu à de superbes acrobaties dignes des meilleurs films d’action, mais attention, chaque action héroique coute un cristal et ceux-ci vous permetent de resister quand un ennemi vous descend votre jauge de vie afin de ne pas mourir immédiatement… Si vous n’avez plus de cristal vous êtes en situation critique et alors vulnérable aux dégats directs de vos adversaires, en laissant échapper des bouts de cristaux (bouts qu’ils ne manqueront pas de ramasser pour se redonner de la vie avant que vous ne puissiez le faire, ce qui est très rageant). La situation critique est bien souvent fatale, mais vous pouvez récupérer un cristal complet en effectuant un coup critique sur un ennemi, ce qui n’est pas toujours aisé quand on ne peut plus faire d’action héroique !

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Mais s’il n’y avait que ça ! Encore une fois le jeu se complexifie encore et encore, et heureusement qu’il y a un tutorial sous forme de combats guidés… En passant entre deux personnages, vous pouvez entrer en résonnance avec eux et ainsi former un triangle, qui vous permettra d’attaquer avec les trois en même temps dans une attaque groupée et plutôt efficace… Je pourrais parler des attaques quand votre cible est en l’air, ou les attaques en piqué qui consistent à sauter au moment où un ennemi retombe au sol pour le plaquer contre celui-ci avec une rafale de tirs bien placés, mais il y a beaucoup d’autres sujets intéressants au niveau du système de combat…

Les combats sont exercés avec style via des figures et des mouvements de type « je me la pête avec mon flingue », ce qui dynamise pas mal les combats mine de rien. Il faut savoir aussi que les mitraillettes ne peuvent pas infliger de dégats directs, mais uniquement blesser l’adversaire. S’il n’est pas trop blessé il récupérera sa vie au fil du temps, mais si vous lui collez une balle ou une explosion de grenade il perdra l’energie non récupérée définitivement… ou presque. La tactique est donc ici de passer un coup de mitraillette pour blesser l’ennemi (en utilisant des balles de différents types par exemple selon l’adversaire en face), puis une bonne rafale de pistolet pour l’achever.

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Le système mis au point par Tri-Ace est d’une efficacité rare. A la fois dépaysant et rapide à prendre en main, il ne vous faudra qu’une petite dizaine d’heures pour vous y habituer. Par contre, le jeu est du coup d’une très grand difficulté. Il ne sera pas rare de crever comme une merde parce que vous ne vous êtes pas occupé des bons ennemis ou que ceux-ci se sont acharnés sur le même personnage. Ce jeu va vraiment vous demander de revoir votre niveau complètement: il est difficile mais pas au point de nécessiter du grinding abusif surtout que les niveaux montent vite, et le jeu vous oblige à changer les armes utilisées par vos personnages pour toutes les faire monter: vos personnages n’ont pas de niveau propre mais une addition des niveaux des trois types d’armes. En gros si vous n’utilisez que la mitraillette vous n’avancerez plus suffisament au bout d’un moment et vous devrez équiper un ou deux flingues (car oui on peut porter des flingues et mitraillettes en akimbo pour plus de bobos !) pour monter enfin de niveau.

La vraie force de RoF réside dans sa difficulté, dur sans être impossible au point de rager et d’envoyer Madame Manette faire connaissance avec Monsieur Mur, et son gameplay original, mais aussi pour ses personnages, ses quêtes plutôt sympa pour des quêtes secondaires (on nous a habitués à bien pire), sa customisation à outrance des flingues et des personnages (on trouve des vêtements et accessoires pour tout le monde)… Non, Resonance ne manque pas de qualités, je dirais même qu’il a un petit feeling RPG Sega des années 90 du temps de la Saturn, mais c’est peut-être juste moi…

En tout cas j’ai bien pris mon pied en jouant et c’est ça qui compte. La difficulté haussée par rapport à d’autres jeux du genre m’a permis de ne pas m’ennuyer, et le jeu fourmille de bonnes idées pour que le joueur ne se sente pas trop etouffé par un jeu impossible à finir. Ainsi, si vous perdez, vous pourrez tout à fait réessayer immédiatement contre quelques sous, ce qui vous pénalisera quand même car l’argent est assez important dans RoF, ne serait-ce que pour crafter des grenades, des balles, des améliorations pour vos armes et plein d’autres choses rigolotes encore…

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Si je devais lui trouver des défauts, je pense que ça serait dans son décor: Basel est original, mais les décors ont tendance à se répêter. Trop urbains, metalliques, froids peut-être… Il y a bien quelques variantes selon l’étage où l’on se trouve, mais ça reste quand même très peu diversifié. Un personnage de plus aurait pu être bien cool aussi… Sans être épique, le scénario vous fera voir de nombreux personnages et lieux, et les dialogues sont fort bien écrits comme je le disais au début de cet article.

Bref, c’est approuvé par le comité des Meido Elitistes (à ne pas confondre avec mes Meido d’Elite) alors foncez vous le procurer si vous aimez un tant soit peu les JRPGs différents.

Final « Corridor » Fantasy XIII

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Je ne vais pas y aller par quatre chemins: j’ai essayé d’aimer FF XIII. De lui donner tout mon amour, de le chérir, de jouer avec quand j’avais le temps, et de le finir, mais je n’ai pas pu. C’était au delà de mes forces, au delà de ce que je pouvais fournir humainement à un jeu vidéo qui de toute évidence a été fait pour être détesté.

Si on peut taxer Metal Gear Solid 4, autre jeu emblème de la Playstation 3, d’être un film interactif sur pattes, comment doit-on considérer Final Fantasy XIII ? C’était pas faute d’avoir été prévenu pourtant: « Les 25 premières heures sont un long couloir sans fin ». Ce couloir aurait cependant pu être plaisant si le jeu n’avait pas été criblé de défauts tous plus honteux les uns que les autres pour un jeu sorti en 2010. Explications.

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On va commencer comme d’habitude par l’histoire: dans le monde de FF XIII, les gens bien vivent dans Cocoon, une sorte de ville fortreresse volante à l’abri du monde de Pulse et de ses monstres plus bas. Problème: une purge a été enclenchée dans le quartier où vit Lightning, une ex-soldat de PSICOM, la milice locale, car un L’Cie y aurait été détecté. Les habitants sont donc contraints d’être déportés vers Pulse, avec tout ce que ça comporte comme risques pour leur vie. Lightning ne l’entend pas de cette oreille et profite d’un manque d’attention d’un garde pour tenter de s’échapper et sauver sa soeur qui est la L’Cie en question. Qu’est-ce qu’un L’Cie? C’est une personne choisie et marquée (avec un tatouage sur un endroit du corps) par un Fal’Cie, une sorte d’entité supérieure, et à qui une tâche est donnée. Si le L’Cie effectue sa tâche, il est changé en cristal et promis à une vie éternelle. Si il échoue, il devient un Cie’th, une sorte de monstre pas beau et tout vilain. Dans tous les cas il meurt, et Lightning entend bien ne pas laisser sa soeur mourir. Elle sera épaulée au début par Sazh, puis Hope, puis Vanille, Fang, et Snow. Trois filles, trois garçons. On a notre parité et tout va bien dans le monde de FF XIII… Ou pas.

Objectivement le scénario est a des années lumières de ce qui définit une aventure. Ici on doit certes sauver le monde, mais on nous rappelle sans cesse qu’on doit lutter contre notre destin, bla bla bla bla… Les dialogues entre les personnages sont très mal écrits et bourrés d’incohérences qu’il faudra élucider en continuant ou en consultant les Dossiers dans le menu, sorte d’encyclopédie intégrée au jeu. Similaire à Star Ocean et son lexique très poussé des termes utilisés dans le jeu, ici ils sont cependant nécessaires à une bonne compréhension de l’histoire du jeu, tandis que dans un Star Ocean, c’est que du bonus pour s’immerger dans l’histoire. De la lecture à faire dans mon JRPG? Beurk.

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L’histoire est également très mal racontée. Vous aurez droit à des flashbacks dans le désordre le plus complet, qu’il faudra replacer chronologiquement dans votre tête pour réassembler les pièces du puzzle, des dialogues entre les personnages et NPC quasi inexistants (on ne peut pas discuter avec ses alliés ou même avec les NPC, ou si peu…). A cela s’ajoute une fuite en avant totale pendant un vingtaine d’heures ne vous laissant aucun repère ou endroit à revisiter. Pire encore, l’absence de map monde vous fait vous demander où vous êtes constamment: il n’y a aucun lien logique parfois entre les endroits où l’on se trouve, et dans le feu de l’action de la cinématique, il est bien difficile de se représenter dans l’espace la dispositiond es différents lieux les uns par rapport aux autres. L’absence d’exploration nuit également grandement à l’immersion dans l’univers du jeu, mais ça, personne chez Square n’a dû y penser, visiblement…

Cette fuite en avant qui ne s’arrête jamais, c’est un brin lourdingue surotut quand vous enchaînez les cinématiques fort jolies mais qui n’ont aucun sens et les combats, qui n’ont pas beaucoup de sens non plus, mais on reviendra sur le gameplay plus tard…

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L’autre aspect barbant, ce sont les personnages. Même si leur charadesign est plutôt soigné, FF XIII oblige, on peut rester tout à fait dubitatif sur les choix effectués quant à leur personnalité. Aucun des personnages n’agira de façon sensée 100% du temps. Vous aurez forcément un moment où l’un d’eux vous agacera, la palme d’or revenant sans doute à Vanille, la jeune fille aguicheuse du groupe, et Hope, le jeune émo de service. Bref, on pourrait être tenté de dire qu’ils ont le charisme d’une huitre, mais c’est quand même oublier Lightning, Snow et Sazh qui ont le mérite d’être assez originaux et pas désagréables, au moins.

On pourrait se dire, comme pour Star Ocean 4, que le gameplay sauve l’histoire… Dans SO4 au moins, même si l’histoire était d’une facilité déconcertante à prévoir et à suivre, on ne se prenait pas la tête.

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Concernant le gameplay, FF XIII s’est voulu novateur et on peut au moins leur reconnaître ça, mais par où commencer ?

Les combats déjà, ne sont plus aléatoires, ce qui est une bonne chose. On aggro en général un groupe d’ennemi et au toucher, une zone se génère avec les ennemis et notre équipe de trois clampins choisis au préalable. Chose bienvenue: les combats sont rapides à charger, ce qui devrait nous permettre de les apprécier un peu plus. Problème, ils sont d’une longueur insoutenable et d’une demande de réflexion proche du zéro absolu. Je vous explique…

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Afin de dynamiser un peu les combats somme toute assez molassons des Final Fantasy XIII, comparé à un bon Star Ocean ou à un Tales of Vesperia, Square Enix a décidé de rendre tout ça temps réel. Problème: tous les autres JRPG en temps réel que je connais se dirigent au stick et les actions se font aux boutons car ils sont du fait bien plus simple d’accès. Mais on est dans un Final Fantasy, et il fallait bien sûr qu’il y ait des menus… Menus lourdingues puisqu’une latence d’un peu moins d’une seconde se passe entre le moment où on appuie pour changer de menu et le moment où le nouveau menu apparait (par exemple, utiliser un objet) la faute à des transitions entre les menus trop longues pour un système de combat où une faute d’inattention d’une ou deux secondes peut faire la différence entre la vie et la mort.

Victime de la casualisation des jeux ces dernières années, FF XIII permet également de retenter un combat perdu, on est alors ramené à un point juste devant le combat à effectuer, avec possibilité de modifier son équipe et ses configurations de rôles avant de retenter sa chance.

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Car les rôles, parlons-en. Ils sont en fait l’appellation des « jobs » des précédents Final Fantasy. Au nombre de six, ils sont assez simples et équivoques: Attaquant pour les attaques au corps à corps, Ravageur pour les attaques par magie, Saboteur pour faire chier les ennemis avec des debuffs en pagaille, Tacticien qui est tout l’inverse et booste vos personnages, Défenseur qui réhausse la défense et permet d’attirer les attaques ennemies vers soi pour protéger les autres, et enfin Soigneur, qui comme son nom l’indique, soigne et guérit. Plutôt que de ranger un personnage particulier dans un rôle, vous pourrez définir des stratégies qui sont en fait des combinaisons de rôles: un trio attaquant-ravageur-ravageur peut faire de sacré dégats mais quand vient le temps de se soigner et de se défendre, il faut passer à une stratégie soigneur-défenseur-tacticien ou soigneur-défenseur-soigneur…

Toute l’essence du système de combat de ce Final Fantasy se trouve dans le changement de stratégies pendant le combat pour s’adapter à différentes situations. Ce changement de stratégie rappelle un peu Final Fantasy X-2 en soi, mais il est plus simple et dynamique.

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Final Fantasy oblige, on a ici aussi droit à des invocations au bout d’un moment. Invocations qui se déroulent en deux phases: tout d’abord une phase où vous êtes avec votre Eidolon (l’invocation quoi) et vous combattez ensemble. Il faudra augmenter la jauge de symbiose dans un temps limité avant d’entrer en symbiose et déclencher des attaques meurtrières… ou pas.

Car c’est là que le bat blesse dans cet opus: les combats sont d’une longueur qui frise le chiant. Tout simplement parce que pour buter un ennemi, il n’y a pas 36 solutions, il faut le taper suffisament pour que sa jauge de choc monte. Une fois cette jauge remplie, le monstre est en état de choc, et ses défenses sont bien moins amoindries. Qui plus est, chaque coup porter augmente d’autant plus le multiplicateur de dégats, et il n’est pas rare d’obtenir jusqu’à 800% de dommages sur un ennemi à force de le bourriner. Et là le mot est lâché: bourriner. Dans FF XIII vous devrez concentrer votre puissance sur un seul ennemi à la fois. Aucune tactique qui consisterait, par exemple à buter les mages avec des attaques physiques ou à taper les plantes avec de la magie de feu pendant ce temps pour les occuper: le simple fait que le jeu se déroule en temps réel vous interdit toute réflexion durant un combat et vous devrez tataner l’ennemi jusqu’à ce que sa jauge de choc en pête. Car si vous vous relâchez pour par exemple vous soigner, vous aurez alors droit à sa jauge de choc qui redescend progressivement, ruinant les efforts que vous avez fournis jusque là. Qui plus est, le nombre de stratégies étant limité, on ne peut pas tout prévoir et vous vous retrouverez souvent à pester parce que vous n’aviez pas la stratégie qu’il faut à ce moment là (par exemple si vous avez oublié de faire une stratégie attaque-magie-soin…). Une fois la stratégie changée, on choisit quoi faire sauf que… on ne contrôle que le héros. L’IA est inconfigurable et bien qu’elle fasse en général son boulot bien, quelques soucis de priorités vous énerveront de temps en temps. Qui plus est, vous pensez vraiment pouvoir choisir quoi faire en temps réel? Non, pour ça il y a un menu « Auto » qui choisira poru vous les compétences et la cible. Super me direz-vous! Du coup les combats se résument à cliquer sur Auto car de toutes façons vous n’avez pas le temps de choisir vos compétences sans vous faire allumer copieusement au préalable. Ca vaut pour les attaques mais aussi pour les soins évidemment, surtout les soins.

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Les soins sont d’autant plus importants que si votre perso leader meurt, c’est le game over assuré, et il n’est pas rare de le voir se faire pratiquement oneshotter par un ennemi un peu plus balèze que prévu.

Les combats sont ainsi rendus fortement pénibles, mais aussi fortement non-gratifiants. J’entends par là que les récompenses pour un combat se traduisent souvent par du matériel d’artisanat (rare) et des points de compétence qu’on peut redistribuer sur le crystanium, sorte de sphérier de Final Fantasy X mais en beaucoup plus simple, avec peu d’embranchements et de choix. A l’image du jeu, en fait.

D’ailleurs parlons-en des compétences! Elles sont réparties selon les rôles auquel le personnage à accès. Parfois ce sont des montées de stats (y’en a 3, on peut pas se louper: PV, Magie et Force… Et la défense dans tout ça?) mais parfois aussi des compétences. Le crystanium débloque de nouvelles routes à chaque gros boss vaincu. On a droit en fait à trois rôles au début, qui différent bien selon le perso (Vanille et Hope n’ont par exemple pas accès au rôle d’Attaquant.) mais là où c’est moche, c’est qu’arrivé à 20-25h de jeu on vous file accès à tous les rôles pour tous les personnages, sauf que vous ne pouvez pas vous permettre de les monter du niveau zéro au niveau 3 ou 4 où sont déjà vos rôles de base, car vous avez déjà dépensé tous vos points et qu’ils ne sont pas redistribuables.

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En parlant de trucs non redistribuables, je vais entâmer un autre point qui fâche: le craft, et le commerce dans le jeu. Si on peut fermer les yeux sur le fait que les boutiques soient atteignables depuis les terminaux disséminés dans le jeu à des endroits totalement improbables (ils permettent aussi de sauvegarder) et qu’on en trouve toutes les cinq minutes (littéralement), le reste pique beaucoup: les sous sont très rares dans le jeu car on ne les récupère pas sur les monstres. Des quêtes alors? Il n’y en a pas! On trouve rarement de la thune et en trop petite quantité dans des coffres (visibles comme le nez au milieu de la figure) ou en vendant des objets de son inventaire. Le craft alors? Lorsque vous tuez un ennemi, vous récupérez parfois des items de craft que vous pouvez utiliser sur vos armes et accessoires. Certains donnent de l’XP à vos items, d’autres donnent de l’XP et augmentent le multiplicateur d’XP reçu, mais surtout, le pire, c’est que vos armes deviennent meilleures par ce biais que les armes nouvelles que vous récoltez. Pire encore, démanteler un objet upgradé ne vous redonne même pas un centième des objets que vous aviez investi dedans… Qu’il y ait de la perte, OK, mais là elle n’encourage pas du tout à crafter, quand on sait que 30 minutes voire une heure plus tard on trouvera une arme bien meilleure… Et je ne parle même pas des accessoires dont j’ai abandonné l’idée d’upgrade (surtout que les effets d’une upgrade d’accessoire ne sont guère visibles)

C’est un tableau bien noir n’est-ce pas? C’est ce qui m’a fait abandonner FF XIII. Oui, abandonner. J’ai pourtant survécu à FF VIII et FF IX, mais là, non, je ne peux pas. Je vous ai épargné la caméra pendant les combats absolument gerbante tant elle tourne souvent, les rôles qui se réinitialisent à chaque changement d’équipe, le fait qu’on a aucun choix au niveau de la composition de cette dernière avant 20-25h de jeu (le jeu nous impose de manier telle ou telle équipe de personnages) et les scènes cinématiques belles mais chiantes à mourir… Je pourrais sûrement lui trouver des tas d’autres défauts mais là, j’en suis fatigué. A un tel point où je jouais au jeu par petits bouts, un peu comme avec Tales of Vesperia, sauf que Tales of Vesperia avait une histoire et une aventure avec un grand A à suivre.

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Donc à ceux qui me répondront « oui mais tu vois après 30h de jeu tu arrives sur Gran Pulse et là c’est l’aventure » je leur répondrai ceci: ça vous dirait de manger une pizza Calzone dont la pâte est faite d’une épaisseur d’au moins 30 cm de pain rassis ?

Que le début d’un jeu soit unt utorial de quelques heures, je n’y vois pas d’inconvénient, mais là, c’est juste trop pour peu de choses.

Pour la peine, je retourne jouer à Resonance of Fate. Ca au moins ça vous plonge direct dans l’aventure et dans un système de combat qui a la classe.

Les Chroniques de Player One

A vrai dire je n’étais pas un très grand fan de Player One.

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A l’époque, j’étais plutôt Joystick, Joypad et occasionellement Consoles +. Aujourd’hui il ne reste plus rien ou presque de la presse spécialisée, cannibalisée par Future, un grand groupe anglais. Mais il faut bien voir que dans les années 90, les magazines se tiraient la bourre à coup de tests, préviews, dossiers, et tentaient habilement de se démarquer des autres. Tout cela se faisait dans une atmosphère emplie de PASSION et de légereté. Chacun s’occupait des rubriques qu’il aimait au sein des rédactions, et tout allait pour le mieux. Mais Internet a changé la donne dés les années 2000, puisqu’à partir de ce moment, on pouvait avoir accès à n’importe quelle information instantanément ou presque, tandis qu’il fallait attendre un mois pour avoir de nouvelles informations avec la presse traditionnelle…

Oui, ce post va être bourré de références aux années 90, d’histoire de moi-même et des consoles que j’ai eues entre les mains, tout ça afin de disséquer le livre sorti chez Pika récemment: les Chroniques de Player One. Ca va me permettre aussi de vous retracer mon histoire en passant, et comment « je suis tombé dedans. »

Le livre est découpé en chapitres chronologiques qui retracent en parallèle l’arrivée du manga et de l’anime en France, et les jeux vidéos. Car pour bien comprendre, il faut voir que Pika que l’on connaît aujourd’hui pour ses mangas était auparavant MSE (Media Systemes Edition) qui publiait des magazines sur les jeux vidéo.

Les années 80: le commencement de l’informatique et des jeux vidéo

Dans les années 80, c’était Amstrad Cent Pour Cent. Pour ceux qui ne connaitraient pas les Amstrad CPC, ce sont des ordinateurs 8 Bits qui ont fait le bonheur de nombreux enfants et adolescents en europe (surtout en France et en Espagne). Pas spécialement doués techniquement, ils étaient néanmoins d’une grande facilité d’utilisation et surtout de branchement. A l’époque où chaque ordinateur avait tous ses morceaux éparpillés, que ça soit clavier, lecteur de disquettes ou cassettes, écran, alimentation, tout était à part. Puis Amstrad arriva avec le CPC « tout intégré » avec juste l’écran séparé du reste. C’était une sacrée machine, facile a programmer avec son BASIC intégré. Je l’ai découvert quand j’avais 4 ans. Quelques années plus tard je découvris qu’on pouvait programmer dessus et je tapais des programmes issus de magazines ou même du manuel BASIC sans comprendre ce que j’écrivais (c’était en anglais) mais lettre par lettre, je commençais à y prendre goût.

MSE a l’époque éditait Amstrad Cent Pour Cent, (Oui ça fait Amstrad CPC. Habile non?) un magazine qui proposait des tests de jeux, mais aussi des rubriques plus techniques et quelques rubriques à part, comme sur le cinéma, la BD, bref, tout ce qui touchait les jeunes à l’époque. Enfin, ceux qui avaient dans la vingtaine quoi.

Les premiers chapitres des Chroniques nous racontent donc cette époque avec moultes anecdotes et citations des gens de l’époque. Les auteurs sont en effet allés les retrouver pour leur poser des questions. Le livre n’est d’ailleurs composé presqu’exclusivement de lettres en italique (pour les citations). Pour quelqu’un comme moi qui a vécu cette époque, c’est un vrai régal de se remémorer toutes ces choses que l’on avait enfouis au fin fond de sa mémoire. Pour d’autres, je reconnais que cela doit être plus difficile à aborder, et qu’ils préféreront sauter aux chapitres sur le manga, peut-être déjà plus parlants.

Les années 80 et 90 du manga et de l’anime en France.

Comme beaucoup de ma génération (je suis né en 1982) nous avons découvert les animes avec le Club Dorothée. Le manga n’avait pas encore d’existence en France à l’époque et c’est avec des dessins animés de TF1 et de La 5 (la chaîne qu’il y avait avant Arte et France 5 sur le canal 5 des télévisions). Personellement, le Club Dorothée, je m’en foutais un peu. Comme beaucoup je regardais ça pour les dessins animés plus qu’autre chose. Le Club Dorothée c’était gravement niais, à un point que vous ne pouvez pas imaginer. J’en ai encore de bons souvenirs par pure nostalgie et parce que dans ma tête, ces souvenirs sont liés aux dessins animés et à cette période bénie où on rentrait de l’école le cartable sur le dos, on faisait nos devoirs très vite après le goûter pour vite chopper du dessin animé devant la télé. Et je ne vous parle même pas du mercredi matin! J’avais malheureusement des parents qui ont voulu me faire faire du cathéchisme contre mon gré et j’étais donc bon pour enregistrer les dessins animés sur des VHS (oui, ce truc tout naze qu’il y avait avant le DVD.) Les Chroniques de Player One nous expliquera d’ailleurs pas mal de choses sur comment les animes ont bien pu arriver sur les cases jeunesse des chaînes. Dans les années 80, ça allait encore, mais dans les années 90, la diffusion de Ken le Survivant (Hokuto no Ken) a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour beaucoup de têtes bien pensantes qui croyaient que l’animation japonaise était une production du diable. Il faut dire que ce n’était pas très malin de la part de TF1 de diffuser Hokuto no Ken a une heure de grande écoute pour les enfants. Qui plus est à l’époque les épisodes de beaucoup de séries étaient charcutés pour des raisons parfois farfelues, alors pour Ken je vous explique même pas, certains épisodes duraient seulement une quinzaine de minutes, voire moins!

La lecture du livre est donc plutôt intéressante pour quiconque s’intéresse à l’histoire du manga et de la japanime en France, car il traîte aussi des sorties en salle de quelques rares animes (chiffres à l’appui) et de choses plus underground dont je ne soupçonnais même pas l’existence (Mangazone, par exemple).

Les années 90 sont déjà plus intéressantes, car même si elles marquent la fin des dessins animés à la télévision française (je dégustais Sailor Moon alors que je détestais Dragon Ball Z à l’époque. Hé oui.), elles marquent également l’arrivée du manga en France, par Glénat avec Dragon Ball et Sailor Moon, puis Ranma 1/2, mais aussi par Tonkam avec Fushigi Yuugi, la naissance de Kana avec Yu Yu Hakusho, les mangas édités par J’ai Lu comme Orange Road, City Hunter ou encore Fly…

En parlant de cette époque, il faut quand même que je revienne sur une faute rigolote des auteurs au sujet de GunSmith Cats, excellement manga plein de flingues, de bagnoles et de jolies filles.

Désolé pour la qualité des photos

Hé non, Rally Vincent et Minnie May n’étaient pas lesbiennes. Il y avait Goldy, la reine de la mafia, ou encore Misty la petite voleuse pour ça

Bref, le manga n’avait pas encore explosé, mais prenait sa place tout doucement. Je tanais mes parents pour m’offrir mes quelques mangas tous les mois et je commençais tout doucement ma collection. Il était intéressant de voir, grâce aux Chroniques de Player One, que chaque éditeur était plus ou moins affilié à un éditeur Japonais, que ça soit la Kodansha ou la Shueisha.

Moi j’achetais mes mangas, et mon frère recopiait des cassettes du jeune label Manga Vidéo, qui diffusait quelques OAVs et films pour adultes (comprendre, pas forcément H mais avec du contenu assez adulte, gore parfois, sérieux, avec une dose de ecchi quand même). Comme tout le monde j’ai vu Akira en VHS à cette époque, avec d’autres OAVs comme Cyber Oedo, Venus Wars (excellent film), La Cité Interdite, et bien sûr les inoubliables Dominion Tank Police. Plus tard, j’avais un ami (qui est encore un très bon ami maintenant) qui achètait des cassettes: celles d’Escaflowne et Utena par exemple,et que l’on regardait ensemble. Il faut également savoir que l’on a eu la chance tous les deux, comme certains autres, de voir Evangelion pour la première fois sur C:, la chaîne orientée « cyber » de CanalSatellite (mon frère en était doté à l’époque) et on a même pu voir la fin de la série avant que celle-ci ne sorte en VHS ! (Petit quizz vieux cons: si je vous dis le mot « rupophobe » à quoi pensez-vous ?)

Allez, une autre petite boulette pour le fun:

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« Cammy X » était en fait un doujinshi / receuil d’histoires d’un certain Hidenburg (avec un nom comme ça, on s’étonne pas de la taille de la poitrine de ses héroines) dont l’une des histoires nous montrait une jeune cosplayeuse qui se déguisait en Cammy de Street Fighter II pour son petit copain… Samourai (la boîte qui a édité ça à l’époque) n’a rien trouvé de mieux que de marketer ça comme un manga hentai sur Cammy. Publicité mensongère? Ca ne leur faisait pas peur chez Samourai. Et comment je savais tout ça à l’époque? Facile, quand on était jeune comme ça, on avait pas Internet pour se rincer l’oeil: il fallait gruger pour pouvoir se procurer un tome magique de hentai comme ça ou Angel de U-Jin… Mon premier vrai H fut d’ailleurs un CD-ROM bourré de séquences animées issues de La Blue Girl.

Mais quel rapport avec MSE, tout ça? Hé bien les dirigeants s’intéressaient déjà un peu au manga et proposaient même de prépublier Ranma dans Player One, le magazine sorti suite au virage raté d’Amstrad au début des années 90… Le bouquin n’oubliera pas bien entendu de parler de tout ce qui est externe à MSE: les éditeurs de manga qui naissaient, et aussi les labels vidéos comme Manga Vidéo, AK Vidéo, Dynamic Vision (maintenant Dybex) et Kaze… Hé oui, Kaze!

Les années 90 du jeu vidéo et de l’informatique

Bien sûr, j’étais aussi à fond dans les jeux vidéo. Laissant peu à peu tomber l’Amstrad, j’avais reçu une Megadrive à un Noël. La Megadrive de Sega était une machine impressionnante à l’époque comparé à la Master System et à la NES. On se rapprochait de plus en plus de l’arcade, même si on savait bien que des consoles comme la Neo Geo existaient et offraient des jeux hors normes. Mais que voulez-vous, à 200 euros le jeu on ne pouvait pas vraiment convaincre nos parents, alors qu’un jeu à l’époque coûtait dans les 50 euros. Du coup, on avait que nos yeux pour pleurer en regardant Micro Kid’s montrer des tests de jeux NeoGeo ou PC Engine, puis ensuite Televisator 2, deux émissions sur France 2 et France 3 orientées jeux vidéo. Les Chroniques de Player One ne parlera pas assez à mon goût de Micro Kid’s et se penchera plus logiquement sur Televisator 2 et pour cause: c’était une émission réalisée par les mêmes gens que Player One…

Dés le milieu des années 90, j’ai eu mon premier PC: enfin plus précisément celui de mon frère avec qui on partageait. C’était un 486 DX 33 avec 4 Mega-octets de RAM et 120 Mega-octets de disque dur… Il a même revendu notre Amiga 500 plus tard pour acheter un lecteur CD 2x et une carte Sound Blaster 16, le tout à l’époque coutait quand même pas loin de 450 euros… tandis que le PC en lui-même avait couté dans les 3000 euros!

Le problème c’est que c’est à partir de ces années que l’anime et les jeux vidéos disparurent des écrans de télévision en France. L’anime parce que c’était vu comme étant de la merde (jusqu’à ce que les films Ghibli mettent tout le monde d’accord et redorent le blason de l’anime en France), et les jeux vidéo parce que les directeurs des programmes des différentes chaînes se sont rendus compte que le jeu vidéo était l’ennemi à abattre, celui à cause duquel les jeunes regardaient moins la télé.

Et c’était vrai mine de rien: comme je l’expliquais à mes parents à l’époque (j’avais quoi, 14 ans), il était plus intéressant d’agir sur ce qu’il se passait à l’écran que de regarder sans rien faire. Du coup, ils me fichaient la paix avec les jeux vidéo. Ensuite pour les mangas, c’était plus une question de confiance: j’avais fait de bons choix jusqu’ici et j’avais des amis qu’ils connaissaient bien qui étaient aussi là-dedans. Du coup, ça ne leur a pas paru bizarre que je m’y intéresse autant.

Toujours est-il que le PC prit alors une place prépondérante au détriment des consoles. J’étais moins « Playstation » même si j’y jouais beaucoup, et je bidouillais et jouais plus souvent avec mon PC. Et puis un jour j’ai récupéré la Playstation de mon frère… La Saturn ne m’a jamais vraiment attirée et j’avais un ami qui en avait une (on jouait surtout aux jeux de baston ensemble, comme les KOF 95 à 97 qui étaient sortis dessus, ou encore Shining Force 3, Mystaria, Dragon Force…)

Le problème de Player One, comme le raconte le livre, c’est qu’ils avaient un magazine spécial « Nintendo Player » qui leur rapportait beaucoup, jusqu’à ce que Nintendo décide qu’ils ne voulaient plus d’un magazine spécialisé (sans compter que la Nintendo 64 s’est longtemps laissée attendre.) Devant la suprémacie de la Playstation, et la présence d’un magazine officiel Playstation, il était difficile pour les magazines généralistes de survivre (et pas que Player One.)

Les années 2000 du manga

Du coup, alors que j’avais commencé Ah My Goddess et Dragon Head, les éditions Manga Player ferment. MSE aussi, et les survivants décident alors de monter Pika par leurs propres moyens, parce que le manga c’était quelque chose qui les passionnait beaucoup. Mes tomes ont alors changé de collection, et j’ai continué à mater des mangas et des animes. Cependant, en 2001, ce fut le choc. J’avais découvert Epitanime (puis le Cartoonist plus tard)

2001 fut ma première convention, et quelle convention! J’étais émerveillé par tout ce qui était proposé, les stands, les fanzines (j’étais allé voir le stand de Rosalys et de son fanzine de l’époque), puis le karaoke, et surtout les nocturnes. J’y ai assisté avec deux types rencontrés sur le net dont je n’ai plus aucune trace aujourd’hui, mais qu’importe. J’y ai découvert Noir, Angelic Layer, les films d’Initial D (avec le public qui applaudit à l’apparition du générique de fin tellement il en avait marre), Mahou Senshi Riui, et quelques autres que j’ai déjà oublié. Bref, révélation tout ça. Je découvre le fansub, je m’y investis même en rejoignant Trilium où je rencontre de nombreuses personnes talentueuses qui finiront pour certains chez des éditeurs bien connus ou pour d’autres interprètes pour des évènements comme Japan Expo. J’ai arrêté quelques années plus tard progressivement. Aujourd’hui le fansub c’est comme les MMO chronophages pour moi: plus jamais ça.

Puis, en 2004 je crée un blog sur le forum plus ou moins perso de Rosalys. Voulant voler de mes propres ailes, et ayant déjà le serveur dédié Twilight depuis 2002, je crée Meido-Rando en 2005 et commence à y raconter n’import quoi. La suite, vous la connaissez.

Malheureusement pour nous, Les Chroniques de Player One n’aborderont que très succintement les années 2000, avec tout juste l’histoire de comment Pika s’était fondé, comment ils se sont constitués un catalogue et ce genre de choses. C’est un peu pour ça que j’expliquais que ce livre était reservé aux vieux de la veille: je ne sais pas si des otaku ou des gamers plus jeunes pourront y voir un quelconque intêret. Il faudrait pour moi plus d’anecdotes, de moments marquants (même si le milieu des années 90 fut riche en évènements savoureux), et moins de témoignages qui tendent à partir sur la longueur, parfois pour ressasser ce qu’une autre personne a dite plus haut. Il manque également des extraits d’articles, voire peut-être un peu plus d’autocritique et de mise en perspective. Connaître les raisons de tel ou tel petit échec auraient été bienvenues… A la limite, c’est presque dommage que ce livre ne concerne que Player One tellement il y aurait de choses à raconter sur les rédactions d’autres magazines. Personellement, si un livre sur Joystick voyait le jour, je l’achèterais tout de suite, ne serait-ce que pour avoir la vision du jeu vidéo sur le monde du PC, car Player One était avant tout un magazine console, et il n’y a pas que les consoles qui ont fait parler d’elles, en tous cas pas après les années 1995-2000

Ceci étant dit, c’est une excellente lecture pour tout geek ou otaku qui se respecte. Le découpage en chapitres en parallèle vous permettra aisément de zapper les moments qui ne vous intéressent pas (par exemple toute la partie sur Amstrad Cent Pour Cent), ou les périodes manga si vous vous intéressez plus au jeu vidéo. A vue de nez, je dirais même que la partie jeux vidéo est plus fournie que celle sur les mangas, mais ça se discute peut-être.

En attendant, ça me rajeunit pas tout ça…

Heavy Rain

Heavy Rain est un bon gros jeu à polémique comme on en voit pas si souvent. Polémique parce que les reviews des magazines et sites de jeux vidéos sont diverses et variés. On trouve des gens qui ont beaucoup aimé, d’autres beaucoup moins, et il y en a d’autres enfin qui ont tout simplement voulu faire de la lèche à l’éditeur et/ou développeur du jeu. Comme d’habitude quoi.

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Du coup, ça m’a intrigué, et je me suis bien demandé pourquoi tant de raffut autour de ce jeu. Le hype chez moi, plutôt que de me faire fuir comme tous ces gens qui cherchent à se sentir différents du peuple standard en crachant sur tout ce qui est populaire, moi ça me pousse à la curiosité. Après tout, si tant de gens en parlent, c’est que ça doit être surprenant, original, ou tout simplement intéressant? Bon, parfois ce n’est pas le cas, mais ça vaut quand même le coup d’essayer.

Véritable Dragon’s Lair des temps modernes, Heavy Rain lui doit beaucoup, à lui et à tous ces innombrables jeux interactifs des années 90, lorsque le CD a fait son apparition dans l’univers vidéoludique. Souvenez-vous de jeux comme Mad Dog Mc Cree! En utilisant de façon extensive la vidéo, Dragon’s Lair et d’autres permettaient de finalement choisir son aventure en appuyant sur quelques boutons à des moments clés, avec un timing parfois très serré. Pas très interactif finalement, mais certains joueurs préféraient suivre une histoire et l’influencer même vaguement.

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Heavy Rain est finalement une évolution de ces jeux: de nombreuses scènes du jeu sont parsemées de ce qu’on appelle des QTE aujourd’hui, ou des "Quick Time Event". Ce sont en général des boutons à presser dans un certain ordre, ou des mouvements à effectuer au stick, lorsqu’ils sont affichés à l’écran. Parfois ces indications ne restent vraiment pas longtemps et il faut soit connaître la scène par coeur (même si les boutons changent d’une partie à l’autre) ou soit avoir l’oeil vif et de bons réflexes. Loin d’être impossibles aux débutants, certaines séquences vous demanderont de vous y reprendre à plusieurs fois pour ne pas faire mourir l’un de vos personnages comme une merde. Car il y a des QTE pour tout et pas seulement pour les scènes d’action (très réussies). Sortir de la voiture, mettre sa ceinture, boire un verre, trinquer, téléphoner, se lever, ouvrir une porte…

L’autre aspect du gameplay de Heavy Rain, c’est lorsque vous déplacez votre personnage. Déplacements qui vous feront instantanément regretter les scènes où vous ne faisiez rien à part regarder et appuyer sur des touches quand le moment venait, car ces déplacements sont lourds, votre personnage se traîne, ne court pas, bute dans le moindre obstacle… Chaque élément du décor avec lequel vous pouvez interagir dans ces phases se trouve signalé par un mouvement du stick analogique à l’écran. On tourne les pages d’un livre, on regarde par la fenêtre… Toutes ces actions peuvent paraître lourdes sur le papier, mais une fois qu’on est confortablement installés dans le jeu, ces actions, même minimes, permettent de ne pas avoir envie de relâcher la manette pendant une séquence qu’on croit non interactive et de rester bête spectateur.

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On sent tout simplement que les développeurs ont voulu le plus possible donner de libertés au joueur tout en l’emmenant vers l’intrigue qu’ils proposent. Intrigue pour le moins bateau, avec un tueur en série, des cadavres, des flics, une journaliste, un suspect potentiel… Tous les ingrédients d’un bon petit thriller hollywoodien sans prétention se trouvent là. Surtout, on ne saura vraiment que peu avant la fin du jeu qui est le véritable tueur aux origamis, et c’est ça qui finalement est intéressant: laisser planer le doute au joueur qui suit l’aventure, même si certains passages et rebondissements sont assez capilotractés voir complètement improbables.Cependant au final, l’histoire est restée cohérente malgré ces petits défauts. A aucun moment je ne me suis retrouvé comme un con, comme si j’avais loupé une rame entière de métro. Non non, les chapitres s’emboitent bien entre eux, et y’a eu un vrai travail pour proposer au joueur une aventure dont il est le héros, même si elle est au finale assez courte.

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Il ne vous faudra en effet pas plus d’une bone dizaine d’heures pour voir la fin du jeu, parmi les multiples fins possibles, selon qui survit ou selon les actions que vous avez entreprises à certains moments clés. Il y a tellement de QTE, mais il faut savoir qu’en manquer quelques unes ne vous pénalisera pas forcément, voire pas du tout, tandis que d’autres sont absolument capitales et influent sur la vie du héros que le joueur dirige. C’est parfois assez frustrant, surtout qu’on ne sait pas exactement à partir de quel moment on ne doit plus en rater une. Néanmoins, pas de game over si vous mourez: le jeu continue, mais avec cette nouvelle donnée prise en compte. Sachant que vous dirigez quatre personnages à tour de rôle, qui sont tous plus ou moins mélés au tueur aux origamis, les différentes combinaisons de fins sont assez nombreuses pour doubler la durée de vie du jeu: il est en effet possible de rejouer n’importe quel chapitre et d’en changer le dénouement. Le jeu vous prévient alors que les chapitres suivants ne seront plus cohérent à moins que vous ne les rejouiez.

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L’histoire est comme je vous le disais, très inspirée des meilleurs films du genre: Ethan, père de famille heureux comme tout, voit sa vie basculer du jour au lendemain par un drame. Il devient alors l’ombre de lui-même et va être rapidement confronté au tueur aux origamis qui sévit en ville: un tueur qui n’opère que lors des longues périodes de pluie et qui noie ses victimes, des jeunes garçons, avant de laisser leurs corps sans vie dans un terrain vague avec un origami dans une main et une fleur d’orchidée sur la poitrine. A part Ethan, vous prendrez également le contrôle de Scott le détective privé-katamari qui cherche le tueur de son côté, Maddison la journaliste qui tente d’avoir son scoop, et Norman, le type du FBI qui est venu aider les flics locaux à retrouver le tueur. Chacun va suivre sa route, qui va les mener ou pas au tueur. Ca met un certain temps à démarrer, mais rapidement le scénario prend son envol et tout se passe bien passé le premier quart du jeu.

Selon comment vous jouerez chacun de ces personnages, s’ils survivent à certaines scènes ou s’ils arrivent à trouver l’identité ou la localisation du tueur, vous aurez une fin plus ou moins heureuse, mais une fin en soi, et c’est finalement ça qui est plutôt sympa: le jeu ne vous punit pas pour une scène complètement raté. Parfois votre personnage y survit même tout seul, ou l’aventure se poursuit, avec les conséquences que ça implique.

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Techniquement parlant, le jeu cotoie le très bon par moments comme le très mauvais, avec des coupures de son (rares), des bugs empêchant de bouger au début de certaines scènes (moins rares, il faut quitter puis relancer le jeu), des textures qui frisent parfois le niveau de détail d’une PS2… Fort heureusement, certaines scènes et certains personnages sont très bien modélisés et texturés, et leurs mouvements très crédibles, tandis que d’autres fleurent bon la marionette, un peu comme je le reprochais à The Last Remnant. Les doublages sont quant à eux très corrects même si le lipsync laisse à désirer (sûrement câlé sur le doublage anglais). A part ça et les contrôles quand on dirige son personnage à la troisième personne qui donnent envie d’organiser un rendez-vous galant entre Monsieur Mur et Madame Manette, y’a pas grand chose d’autre à signaler.

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Alors c’est certain, Heavy Rain n’est pas la branlette culturelle et la révolution du jeu vidéo décrite par son créateur qui s’est bien foutu de la gueule de tout le monde avec ça, d’ailleurs. Cependant, il n’en reste pas moins un récit interactif très sympa à suivre et sur lequel le joueur influe d’une façon plus ou moins prononcée selon les moments. Expérience intéressante, surtout que regarder quelqu’un d’autre jouer m’a permis de voir que certaines scènes ont tellement d’interactions parfois qu’on a pas fait exactement la même chose ni la même histoire. Après, ce ne sont que des variations minimes, mais elles sont là tout de même. Si vous êtes du genre à apprécier les Visual Novel comme CLANNAD et compagnie, ou les Final Fantasy pour leurs histoires et leur mise en scène, alros Heavy Rain vous plaira sans doute. Pour les autres, ça ne sera même pas un jeu, indigne d’intêret et chiant à jouer. En ce qui me concerne, je garderai certainement un très bon souvenir du jeu, tout simplement parce qu’il n’est comme aucun autre auquel j’ai joué récemment. C’est vrai après tout, on a des jeux de tir à la première et troisième personne en pagaille, des RPGs japonais ou occidentaux à foison, mais aucun ne raconte une histoire comme Heavy Rain le fait, et finalement ça en devient original, même si l’histoire en elle-même n’a rien d’extrèmement surprenant ou bien trouvé, elle se suit néanmoins avec plaisir pour peu qu’on apprécie un bon thriller de base.

Au moins, ça nous change de tout ce qu’on nous sert en ce moment, et ça fait du bien, un gameplay différent de temps en temps, malgré tous ces petits défauts.