Auteur/autrice : Axel Terizaki

Zero no Tsukaima

Avant de commencer, je tiens à préciser que j’ai honteusement pompé tous les screens ci-dessous à Jason de Anime on my mind. Ah bah oui mais y’a que lui qui fait de bons screens et là, je suis pas chez moi, doooonc…

Zero no Tsukaima ou littéralement « Le Familier de Zero » (vous verrez pourquoi très vite) est avant tout Harry Potter avec du fanservice une histoire tiré de romans puis d’un manga. Ca doit être la mode en ce moment, mais il faut bien dire que la majorité de ces histoires sont vraiment sympa: je parle de Full Metal Panic bien sûr, mais aussi de Haruhi Suzumiya no Yuutsu ou encore Shakugan no Shana notamment.

Pour en revenir à l’histoire, c’est celle de Louise, surnommée Louise la Zéro, à cause de son inaptitude à lancer des sorts correctement. Nous sommes dans une école très Poudlard-esque, avec son lot de personnages plus ou moins clichés. La palme revient quand même au directeur d’école avec une énorme barbe, qui se différencie de Dumbledore par ses remarques un peu perverses dignes de n’importe quel petit vieux dans un anime harem qui se respecte.

Hmmm, de la viande… *ahem*

Louise donc, est une jeune fille comme les autres ou presque, sauf que le jour où les élèves vont invoquer leur familier, Louise elle, douée comme elle est, va en fait invoquer un lycéen moyen du Japon moderne (parmi tous les gens sur Terre, il fallait que ça soit un lycéen japonais, quelle surprise.). On tombe alors dans le cliché lui aussi classique: Moi élite de la société, toi petite merde. Louise va donc traiter Saito (qui sont tous deux doublés par les mêmes qui ont fait Yuji et Shana dans Shakugan no Shana… ça va vous rappeler des trucs aussi) un peu comme son petit esclave personnel, jusqu’à le faire manger par terre à côté d’elle (même la grande salle de repas de l’école est une repompée sans honte de celle de Poudlard…)

Au niveau de la réalisation, on a du plutôt bon de la part de J.C. Staff. C’est coloré et agréable à regarder, et le design des personnages a été confié à ceux qui ont réalisé Mahoraba Heartful Days, ça se ressent un petit peu, d’ailleurs. L’op et l’ending sont cependant assez anecdotiques. En tous cas, rien qui ne me pousse à les écouter en boucle.

Yuki Nagato?

A plusieurs reprises vous aurez en effet envie au cours du visionnage de cette série, de hurler à la repompe éhontée de tel ou tel anime: ne vous inquiétez pas, c’est normal. Bien que les personnages soient plutôt clichés, ils sont assez attachants et bien foutus, et on arrive tout de suite à placer un nom sur un visage, c’est en général bon signe.

Evidemment, si en plus on jette une maid compatissante doublée par Yui Horie (Naru dans Love Hina, Eri dans School Rumble, Sakuya dans Sister Princess, et je passe ses autres douzaines de rôles), comment voulez vous que je reste objectif, moi? Ce n’est pas Maid-Land pour rien ici!

Voilà en substance, mon avis: Zero no Tsukaima est une série plutôt agréable à suivre. Sans doute par la série de l’année (Haruhi a déjà tout raflé) mais un excellent divertissement coloré, amusant sans être loufoque, avec sa petite intrigue et ses personnages sympathiques. Une de mes séries préférées de cet été.

Bloody Bride

Au cours de mes explorations sur l’interweb, je suis tombé sur un petit RPG/Dating Sim de Atlus (qui font en général plutôt des RPG originaux comme Tactical Ogre et Shin Megami Tensei, entre autres) nommé Bloody Bride.

Commentaire de Corsaire en direct sur IRC quand j’en parle: « Ouh là ça sent le grand nombre de Bad End ça! »

Si j’ai récupéré une version du jeu c’est avant tout parce que des fans l’ont traduite, fait plutôt rarissime: je ne connais aucun Dating Sim hybride (RPG, Tactical…) qui soit sorti dans la langue de Shakespeare. (ne parlons même pas de celle de Molière, ça ferait un appel d’air)

Le jeu est donc sorti en 1996 sur PSX (10 ans, ça nous rajeunit pas.) et graphiquement, accuse son âge (même si ça reste assez joli pour l’époque) et repose sur un principe très simple que certains connaissent: le dating. Un art incontournable de tout japonais qui se respecte et qui consiste à placer un lycéen, de préférence beau gosse, dans une aventure interactive où il devra fair eles bons choix aux bons moments pour pouvoir gagner de précieux Love Points avec l’élue de son coeur. Bien sûr, l’élue n’est pas seule et toute est histoire de choix. Même si on peut s’interroger sur l’intêret du genre, si ce n’est que ça ressemble fortement à un « livre dont vous êtes le héros » graphique, certains comme moi y trouvent un intêret assez divertissant, qui consiste à juste passer un bon moment à parcourir une histoire un peu interactive. Bon je ne vais pas disserter mille ans sur le concept, sachez juste qu’il y a des références (To Heart, Tokimeki Memorial), des versions Hentai (To Heart aussi et 12 000 autres jeux), des ovnis (Tokimeki Memorial Girl’s Side où l’on joue une fille cherchant à se trouver l’amour de sa vie) et aussi des hybrides (Sakura Taisen) mélangeant plusieurs genres.

Celui qui nous intéresse aujourd’hui est un mix RPG classique / Dating Sim. Dans Bloody Bride, vous êtes un jeune prince Vampire venu sur Terre pour y dégoter une femme. Mais attention, pas n’importe laquelle, ça serait trop simple: vous devrez, avant 3 ans dans le jeu, trouver la détentrice d’une Aura de Platine. Seules les filles disposant de cette aura sont éligibles à la place (tant convoitée?) de Reine dans le DevilDom (non n0si, ce n’est pas une variante du Scytale :P). Pour rendre les choses un peu plus difficiles et excitantes, vous devrez également lui sucer le sang, mais il faut qu’elle soit consentante pour cela, sinon ça ne sert à rien.

Difficile n’est-ce pas? Le jeu est pourtant plutôt simple pour quiconque a déjà joué à un RPG et un dating sim. Dans un dating sim, la régle d’or est de ne courir qu’un seul lièvre à la fois. Même si le jeu va vous inciter à aller taper à un peu tous les rateliers, il faut garder à l’esprit qu’un oubli de rendez-vous avec votre douce vous sanctionnera par exemple d’un sévère -14 en Affection. Sachant que les points d’affection se distribuent au compte goutes lors des rendez-vous, faites gaffe à votre agenda. Ah si la vraie vie pouvait être aussi mathématique!

Je n’irai pas trop en détail dans la mécanique du jeu mais il faut savoir que vous ne pouvez agir que le Dimanche dans le jeu, pour y effectuer certaines tâches, sachant qu’il y a le jour et la nuit et que vous pouvez faire 1 Action pendant chaque:

  • Sortir avec une fille à qui vous avez fixé un rendez-vous (1 Action)
  • Appeler une fille pour lui fixer un rendez-vous (Demi-action) (Jour uniquement)
  • Aller en ville (pour trouver des coin sympas, indispensable au début du jeu) (1 Action)
  • Aller en ville de nuit (Des mosntres rôdent, c’est là que la partie RPG entre en jeu)
  • Aller au magasin (Aucune action) pour acheter de l’équipement pour votre héros
  • Rester chez soi pour s’entrainer sur les différentes caractéristiques, car chaque demoiselle demandera que vous ayez certaines stats à un certain point.
  • Appeler un de vos familiers (Nuit uniquement) (Aucune action) pour lui demander d’enquêter sur l’une des filles: obtenir son numéro de téléphone si vous ne l’avez pas, placer un marqueur sur elle pour ne pas la louper quand vous sortez, ou encore avoir des photos d’elle, ou savoir où vous en êtes avec elle niveau stats.

Le problème de ces stats, c’est qu’en augmenter en diminue d’autres (d’une moindre mesure ceci dit). Par exemple si j’augmente mon Intelligence, je fais baisser un peu ma Sensibilité et mon Ghost (qui, à moins d’une traduction très foireuse est selon moi votre aura démoniaque).

Il faut donc arriver à gonfler ses stats au niveau désiré. Seul souci: ça monte très très très très lentement, et rien que pour monter Spirit à près de 800 (demandé par la demoiselle que j’ai choisi) il faut y aller, par tranches de 8.

Les dimanches sont entrecoupés de scènes dans al semaine où vous aurez parfois des petits choix à faire comme par exemple avec quelle fille étudier pour les examens, ou des scènes un peu plus inhérentes à l’intrigue de complot au sein du DevilDom, ou bien les diverses vacances en groupe que vous effectuerez, les Valentine’s Day et White Day, les Noël et jour de l’an, bref… L’histoire est plutôt simple mais efficace, elle évite de s’ennuyer et on s’attache un peu aux personnages.

La partie RPG du titre est extrèmement classique: Attaque, Object, Sort, Invocation d’un de vos familiers (efficaces au début du jeu seulement). Vous ne pouvez pas négliger l’aspect RPG du jeu car vous aurez bien évidemment des combats obligatoires contre certains boss (non, pas le beau-père de la future Bloody Bride… :P). C’est à des années lumières de n’importe quel RPG un tant soit peu sérieux: il vous suffira d’acheter le meilleur matos dés le départ et de monter votre puissance magique et physique (qui ne vous retirent pas vraiment de points ailleurs) en flèche pour vous manger 0 dégats à n’importe quelle attaque ennemie. Trop facile.

Vous aurez droit à plusieurs donzelles: 3 avec l’Aura de Platine, 2 autres principales, et une tripotée de sous-filles si l’on peut dire, avec qui vous pourrez également conclure et obtenir l’une des fins.

Globalement si vous êtes un anacharné, vous aurez envie de rejouer le jeu plusieurs fois pour chopper toutes les fins. Si vous êtes plus malin vous irez extraire les images et les vidéos du jeu une fois que vous l’aurez fini une fois.

Oui, car le jeu est assez rigolo mais vite lassant: les temps de réponse de la console (même en émulateur) vous feront vous arracher les cheveux, et vu qu’il faut micro-gérer vos familiers, vos rendez-vous de la même manière chaque fois (surtout si vous essayez comme moi de ne voir qu’une seule fille) et les combats… Vers la fin ça se résumait globalement à ça: je prends 2 rendez-vous à la suite avec Seira, puis comme elle ne veut pas en reprendre après (I’m busy, ouais ouais à d’autres hein) je sors le temps d’une niut taper des monstres et après je la rappelle pour deux autres rendez-vous. Bien évidemment au début c’est des rendez-vous de jour, mais après… Plus son affection montera, plus elle acceptera de rendez-vous de nuit, jusqu’à vous inviter dans sa chambre…

Mais dans ce jeu, point de hentai, jamais, si ce n’est quelques tenues un peu sexy parfois, ça ne se considère même pas ecchi. Le grand dilemme pour le héros est de cacher sa véritable identité à l’élue de son coeur. Surtout que personellement, j’ai pas pris la plus facile: Seira est en effet du genre très pieuse et traine tout le temps à l’église, un calvaire pour notre héros Vampire. J’aime les défis.

Et ça paye:

Voilà, malgré mes peurs, car je n’avais plus qu’une stat à mettre en OK pour les avoir toutes comme il faut, j’ai quand même eu ma fin avec Seira, toute en vidéo (+ deux bô dessins). Pour y parvenir, j’ai quand même passé près de 20 heures en un week-end (oui, les date game ça me fait me coucher à 5h du mat’) sur le jeu, et ça m’a plus quand même. Le seul truc qui m’a poussé à continuer, c’est de voir comment ça fini, comme dans n’importe quelle histoire en fait. Quand on commence un livre d’ung enre qu’on aime bien il est parfois difficile de le lâcher. On veut tout savoir sur ce qu’il s’est passé.

Les plus observateurs auront peut-être remarqué que j’ai changé d’emulateur entre deux: le premier bloquait le jeu arrivé à un certain stade, pour une raison inconnue… Tant pis!

Bref, pour une fois qu’un dating game était disponible en anglais, j’aurais eu tort de me priver 🙂

School Days – La musique de l’AMV!

Ayé, enfin, je l’ai trouvée. Un grand merci à Darksoul dont les ressources sont définitivement inépuisables.

Si vous visitez Maido-Rando depuis un petit moment, vous aurez peut-être remarqué mon billet sur ce jeu hentai mais si bien foutu qu’est School Days. Pour mémoire, il s’agit plus d’un anime interactif qu’un réel jeu, mais le nombre de « routes » possible est assez impressionant (le jeu tient sur un DVD double-couche!) et l’histoire plutôt bien ficelée. Mais ce qui fait l’intêret de School Days, c’est surtout que les fins possibles sont parfois très… surprenantes… Je n’en dis pas plus, allez lire vite fait le billet.

Dans ce billet justement, j’y ai posté une excellente AMV que je croyais être en fait la promo du jeu. En cherchant la musique qui accompagne cette vidéo pendant des mois, il se trouve qu’en fait il s’agit d’une chanson du jeu Fatal Frame 2, plus connu chez nous sous le nom de Project Zero 2

Voici donc, pour vos oreilles, cette splendide chanson: Chou de Amano Tsukiko!

Shakugan no Shana

Voilà, j’ai mangé les 24 épisodes de Shakugan no Shana, recommandé par Darksoul notamment lors de notre voyage. Je n’ai pas été trop déçu par la série, autant le dire tout de suite. Il y avait un peu de tout: du fanservice, des combats, une maido, une Shikijou-sensei (enfin presque), des personnages-objets attachants, Ayako Kawasumi-sama, un triangle amoureux, plusieurs histoires pour ne pas s’ennuyer, quelques flashbacks…

Non, honnêtement, SnS est une petite série bien sympathique de 24 épisodes qui m’a tout d’abord accroché par son héroine, Shana. Oui, il m’en faut peu, mais il faut bien admettre que Shana est une tsundere par excellence, et si j’ai bien un faible, c’est pour ce genre de personnage. Surtout quand elle a de longs cheveux rouges. Une réminiscence d’Asuka? Très probablement.

Tout commence quand notre héros du jour, Yuji, se retrouve aprés les cours dans un monde figé, et voit un énorme monstre qui bouffe les gens devant lui. Il semble être le seul a pouvoir bouger et se rendre compte de ce qui se passe, et avant qu’il ne se fasse dévorer lui-même, la Flame Haze aux cheveux de feu et au regard de braise (Shana, suivez un peu) le sauve armée de son épée. Surprise elle-même qu’il puisse se mouvoir à l’intérieur du Fuzetsu (une sorte de kekkai) et assaillie par ses questions, elle lui répond aussi sec.

« Tu ne le sais pas mais tu es déjà mort. »

Bien qu’elle n’ait pas exactement dit ça, c’était la même chose en substance, et je n’ai pu résister à l’envie de placer cette phrase culte. 🙂

En fait, lorsque les humains sont ainsi dévorés par les monstres dans un Fuzetsu, les Flame Haze, dont le but est de conserver l’équilibre du monde, remplacent les gens disparus par des Torches. Une Torche est une flamme qui disparait petit à petit, et qui remplace temporairement la personne qui la porte. Une fois la Torche consumée, la personne disparaît. Son existence se dissout. Mais comme cela s’est fait petit à petit et pas tout d’un coup, les gens autour d’eux oublient progressivement que cette personne a existé. Ainsi, Yuji voit l’une de ses camarades de classe se faire dévorer, remplacée par une Torche, eet petit à petit disparaître, alors qu’elle voulait déclarer son amour au meilleur ami de Yuji.

Cette scène, lors des premiers épisodes, est assez terrible en fait. Quand on y pense, si on existait pas, qui se souviendrait de nous? Dans le monde de Shakugan no Shana, personne ne s’en souviendrait, sauf Yuji, car il sait, car il peut voir les Torches a l’intérieur des gens, et surtout, parce qu’il en est une lui-même de Torche.

Rassurez-vous, l’anime n’est pas trop sombre, et mis à part le début un petit peu déroutant, où Shana va envoyer bouler le héros, elle va progressivement se rendre compte de quelque chose… Comment se fait-il qu’il arrive à voir les Torches, et qu’il ne soit pas embêté par un Fuzetsu lorsqu’il se forme dans une zone? Je vous laisse découvrir ce mystère…

Shana et le melonpan, c’est une grande histoire d’amour.

L’anime de 24 episodes est divisée en plusieurs arcs ou histoires, faisant penser à un découpage propre à un manga, dont est issu Shakugan no Shana. Toutes les histoires sont assez intéressantes, bien ficelées, et même si les combats ne sont pas des plus intéressants parfois, on voudra quand même continuer pour avoir le fin mot de l’histoire, voir un peu plus de cette tsundere qu’est Shana, dans ce monde plutôt bien peint et avec des personnages intéressants et attachants. Que ce soit Marjorie, Whilmelia la maid (-de arimasu) ou encore la très mignnone Kazumi Yoshida, doublée par Ayako Kawasumi-sama, j’ai dû mal à rester de marbre.

Shakugan no Shana, c’est surtout une bonne petite aventure bourrée de mystères, des rebondissements et un monde assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Le design des personnages d’ailleurs, vous rappellera peut-être Haruhi Suzumiya et c’est tout à fait normal: le dessinateur du manga a aussi réalisé les designs originaux d’Haruhi. Les deux héroines ont quelques côtés semblables, mais Shana semble un peu moins insupportable (quoi que… :P)

Et pour finir, voici Whilmelia, la maid capable de rivaliser avec Mahoro en ce qui concerne les tâches ménagères. On notera avec un sourire qu’elle finit toutes ses phrases par un de arimasu plutôt mignon, contrastant avec sa voix monotone et sérieuse.

Comme on dit, that was a fun ride. Je vous conseille de vous jeter dessus si vous en avez le temps. 24 episodes ça prend du temps à déguster.

Mon voyage au japon en wiki

Bon, c’est un peu en retard que je publie ça, mais comme je n’ai pas fait mon voyage au japon tout seul, on a eu l’idée, avec Darksoul et Corsaire, de réaliser une page en wiki tous ensemble afin de pouvoir chacun modifier et ajouter nos souvenirs à ce fabuleux voyage.

Le wiki en question se trouve sur Japon.teri-chan.net

Peut-être qu’on le complètera encore si on refait un voyage dans quelques années 🙂

Love Get Chu! – premières impressions

Au tout début j’ai cru en voyant le titre que c’était un anime dédié au site Getchu (si vous ne connaissez pas, c’est pas grave, c’est moi qui me tape des trips tout seul…)

Je n’ai pas vu beaucoup de descriptions ici et là sur cet anime de 2006, si ce n’est quelques rares posts dans les blogs anglophones. Mais le peu que j’en ai vu, m’a quand même mis la puce à l’oreille: un croisement batard entre REC et Love Hina? C’est possible ça? Mon cerveau a voulu en avoir le coeur net.

Je vous préviens tout de suite, ne vous attendez pas à une merveille. En fait vu comment les groupes de fansub ont l’air dans l’euphorie la plus complète au sujet de cette série depuis qu’elle est sortie, on se demande si elle n’a pas été annulée ou abandonnée simplement des fansubbers.

Donc en gros, c’est l’histoire d’une aspirante seiyuu qui vient passer une audition, et qui se retrouve avec d’autres filles (bien évidemment, toutes bien foutues, on est dans un anime harem après tout). Au final elles seront toutes embauchées à la fin du permier épisode, même la pauvre héroine qui a un sens de l’orientation hors du commun. (lisez entre les lignes)

Super palpitant, surtout que l’héroine en question va se retrouver à dormir sous le même toit qu’un perversjeune gars qui a par inadvertance pelotecaresse subtilement le postérieur de la demoiselle de façon volontaire dans le train en début de journée. Il se trouve que c’était un machin dont j’ai déjà oublié la nature qui ressortait de son sac, qui a causé tout ça. Personne n’est à l’abri désormais, on peut tous passer pour des chikan

Palpitant je vous dis.

Au niveau de la réalisation, c’est très loin de casser 3 pattes à un canard. Cependant les designs sont correct sans être transcendants. Ca ressemble plus à de l’anime fastfood entre deux grosses séries plus qu’autre chose.

Vu qu’il n’y a qu’un seul épisode disponible en sub pour le moment, je ne vais pas pouvoir dire grand chose d’autre. Peut-être qu’un jour, les nekomaids seiyuu domineront le monde. Non pas peut-être, j’en suis certain en fait. C’est l’évolution la plus logique… 🙂

MaOTD #12

Pour fêter la fin de Haruhi Suzumiya, je vous offre plusieurs MaOTD dans une image 🙂

Il faut quand même avouer que Mikuru fait une très bonne maid… 🙂

Pour demain, attendez-vous à un billet sur mes premières impressions sur Love Get Chu, qui s’annonce comme un croisement entre REC et Love Hina. Si si je vous jure c’est tout à fait possible.

En parlant de REC, il me tarde de recevoir mon box DVD…. >.>

Haruhi Suzumiya – Et là, c’est le drame.

Oui le drame, parfaitement. Que vont faire tous les fans de cette série, que certains n’hésitent pas à qualifier de culte, maintenant qu’elle est terminée?

Etait-ce trop court? Sûrement. Ne dit-on pas que les meilleurs choses sont les plus courtes? Certainement aussi. Ce que Kyoto Animation vient de réaliser, c’est faire exploser la popularité d’un roman vieux de 2003, dans une série d’animation de 14 épisodes d’une qualité presque sans failles. Certaines scènes sont animées à différents taux d’image/seconde, il y a des références partout pour tous les otakus que nous sommes, et pour faire original, les épisodes sortent dans le désordre. Quoi de mieux pour déboussoler tout fan d’anime normalement constitué?

A y regarder de plus près, personne ne connaissait Haruhi Suzumiya avant au moins l’épisode 2 ou 3. Le premier épisode, « Les Aventures de Asahina Mikuru » a été plutôt étrangement acceuilli, et pour cause: il ne répondait à aucun standard de premier épisode d’un anime. Premier épisode où généralement on pose les bases d’une série, ses personnages, tout ça… Que se serait-il passé si on avait commencé la série par l’épisode 2? Surement qu’on se serait attendu à une autre série très « tranche de vie » où on suit les tribulation de quelques lycéens. Mais non, l’épisode 1 (aussi appelé Episode 00) nous a tous fait douter. Pourquoi je regarde ça? Qu’est-ce que je fais ici? Mais c’est quoi cette série?

Et après avoir vu l’épisode 00 donc, on savait qu’on allait se retrouver face à un truc pas normal du tout, un OVNI qui allait déstabiliser tous nos sens.

Chaque épisode a été un pur bonheur visuel et scénaristique, quand on y pense. Chaque épisode a eu son moment fort, que ça soit le combat entre Ryoko et Yuki dans l’épisode 10, la bataille spatiale endiablée du 11, les minutes interminables de Yuki en train de lire son bouquin dans le 9, le meurtre du 6, la batte spéciale de l’épisode 4, la révélation de Yuki dans le 3, et que sais-je encore? Non, à bien y regarder, aucun épisode n’a déçu. Je parle pour moi, mais à bien y regarder, mes collègues bloggeurs anglophones (et francophones, pour ceux qui bloggaient sur Haruhi) n’ont semble-t-il pas été déçus non plus.

Haruhi Suzumiya no Yuutsu est-elle une série surnotée? A bien y regarder, on y voit peu de défauts, si ce n’est de vouloir prendre le téléspactateur de court avec ses épisodes dans le désordre. Techniquement il n’y a presque rien à reprocher à Kyoto Animation, la série suit du début à la fin le même niveau technique et graphique, et mis à part quelques passages, c’est du tout bon tout le temps. Scénaristiquement, on assiste à une orgie de thèmes: la comédie romantique, la tranche de vie, le sport, l’action, le thriller, et bien sûr les questions métaphysiques comme « Je suis qu’un grain de sel dans l’univers, la vie est ennuyeuse non? »…

Et maintenant?

On a encore les romans qui sont le point de départ de la série. Encore en cours de traduction, je suis certain que vu la popularité de la série, ces derniers seront bientôt terminés. Une chose est sûre: s’ils sortent en US, je les achète sur le champ.

Peut-on espérer une seconde saison? Difficile à dire. Il est déjà prévu que Kyoto Animation sorte Kanon refait à la fin de l’année. Kanon était une petite série assez sympathique mais qui souffrait trop du syndrome du « je me barre dans tous les sens car faire tenir un scénario complexe de HGame dans un anime de 12 épisodes c’est impossible ». Gageons que KyoAni s’en sortira.

Après, bien sûr, il y a la possibilité d’une nouvelle saison de Full Metal Panic car un nouveau roman est sorti récemment (celui-ci est d’ailleurs beaucoup plus sérieux, où on voit ******* exploser par exemple…) et voir Kyoto Animation remettre la main à la pâte serait du pur bonheur… Ah, que choisir, une nouvelle saison de FMP ou une de Haruhi? Les deux sont très alléchants, et il reste des tas de petites histoires à couvrir dans les bouquins, sans compter « La disparition de Haruhi Suzumiya » ou des épisodes plus loufoques comme « Endless Eight » où Kyon demande à Mikuru de revenir 8 jours dans le passé pour se rappeler d’un truc à lui-même, ou bien encore le passage où l’on apprend pourquoi Haruhi trouve le Canada autant suspect…

Bref, le futur va nosu réserver des surprises, mais considérant le succès international (n’ayons pas peur des mots) d’Haruhi, je serais tenté de dire qu’on aura droit à une nouvelle saison. Un jour, oui, un jour. La SOS-Dan intégrera ma Neko-Maid Army, et Haruhi et moi, nous dominerons le monde… erm…

Allez, un p’tit cadeau: le Trivia de Haruhi: tous les petits clins d’oeils et références dans tous les épisodes, un vrai bonheur a parcourir.

MaOTD #11 et quelques nouvelles du front

Désolé pour le si peu de billets ces derniers jours, mais je suis pas mal occupé au boulot, et ça risque d’être un peu pareil la semaine prochaine (mais moins j’espère.)

Tout ce que je peux donc vous proposer pour le moment, c’est encore une Maid Of The Day, mais armée cette fois :

Ca semble bien lourd à porter…

(En fait c’est la division infantrie lourde de ma future armée de maids… :P)

L’été ne sera pas très peuplé en grosses reviews a priori, à moins que la nouvelle saison ne soit vraiment bonne (pour le moment je n’ai pas trop trouvé chaussure à mon pied, même Tsuyokiss ne m’attire pas des masses, mais on ne juge pas un livre sur sa couverture, pas vrai?)

En attendant, je tue le temps sur Shakugan no Shana 🙂

Mahou Shoujo Lyrical Nanoha

Nanoha est ce que l’on pourrait appeler un anime de magical girl (Mahou Shoujo = Magical Girl) comme on en a déjà vu plein: Card Captor Sakura, Sailor Moon, ou si on remonte un peu plus dans le temps, magical Angel Creamy Mami ou Magical Emi, pour ne citer que les plus connus en France.

Seulement voilà, Nanoha n’est pas que ça, c’est un anime pour une audience un peu différente, et ça se voit dés les premiers épisodes. Je m’explique…

Nanoha est donc une jeune fille, pas bien agée hein, on est dans un anime de magical girls après tout, qui va découvrir un furet blessé. Sauf que ce n’est pas n’importe quel furet. Le familier de cette magical girl qu’est Nanoha n’est pas un chat ou une bestiole toute bizarre, mais bien un furet. Tout de suite on sent qu’on est pas embarqué dans un magical girl show classique.

Bref, Yuno (le nom du charmant petit furet) est en fait un jeune garçon d’un autre monde, qui cherche les Jewel Seeds, pour les rassembler (au début en tous cas), et qui va découvrir en Nanoha un potentiel magique extraordinaire.

Bon bien évidemment, il va y avoir des ennemis (enfin surtout une) et des tas de rebondissements. La série est divisée en deux saisons de 13 épisodes, chacun formant une petite histoire à eux tous seuls: ça divise donc très bien la série et on a aucune longueur inutile.

Qu’est-ce qui fait donc de Nanoha une série si spéciale? Quand on regarde un peu sur le net on s’aperçoit très vite que la série a gagné une certaine petite communauté de fans. Les raisons sont multiples:

  • Les pouvoirs magiques de Nanoha sont issus de la technologie et non d’une quelconque source magique extraterrestre: elle possède un joyau nommé Raging Heart (ou Raising Heart c’est selon votre oreille) qui est en fait un scèptre obéissant à des commandes, et qui ne parle qu’en anglais. Nanoha a d’ailleurs le syndrome des attaques criées. Il suffit de hurler le nom de l’attaque le plus fort possible pour que cette dernière fasse de gros dégats.
  • Il y a du fanservice, voire du ecchi .
  • Il y a des grosses tendances yuri non dissimulés entre les deux héroines. Ah mince on me souffle dans mon oreillette que c’est inhérent au genre. On m’aurait menti?
  • Il y a des scènes difficiles (torture, abus d’enfants, tout ça…)
  • La chorégraphie tue tout sur son passage. Non je n’exaggère pas, la choré’ des combats est vraiment bien foutue, avec des effets quand il faut où il faut, des costumes très bien foutus, des attaques diversifiées et adaptées. Y’a pas à dire, la magie technologique ça pête carrément plus que les étoiles et les paillettes.

C’est sans compter sur la perspicacité de Nanoha. Sans ça, elle serait un personnage assez insipide et classique du stéréotype magical girl: nunuche, naïve et pleurnicharde.

+1 pour les cheveux détachés.

+50 pour les versions adolescentes.

Bref, Nanoha est vraiment un bon anime: bien réalisé, scénario léger mais suffisant, bande-son sympatique, personnages tous plus soignés les uns que les autres (La grande soeur de Nanoha… hmmn… :P)

L’anime est disponible chez Triad en sub anglais et chez K-W en sub français (il manque le dernier épisode de la seconde saison, pas encore sorti visiblement chez eux)

EDIT: Ah et j’oubliais l’opening de la première saison (que je préfère à celui de la seconde, n’en déplaise à certains)

Haruhi Suzumiya – Et hop, vous voilà star du rock

Non franchement, Kyoto Animation ne cessera jamais de me surprendre. Après un épisode 9 calme, ils nous enfoncent dans nos sièges avec des épisodes 10 et 11 dédiés au Yukiisme. Bien sûr, je ne vais pas spoiler pour les malheureux qui n’ont pas encore goûté aux joies de ce qui est considéré par certains bloggeurs japonais comme la cinquième révolution de l’anime (Eva étant la troisième), mais cet épisode 12 était constitué de pure win.

Oui. Haruhi + tenue de bunny girl + guitare electrique = zomg.

Plus sérieusement, ce petit « concert » était une vraie surprise pour ceux qui n’ont pas lu ce chapitre des bouquins, et qui plus est une performance incroyable aussi bien musicale qu’animée. Aya Hirano s’est littéralement déchainée pour la chanson, que je vous invite à regarder (Codec WMV9, désolé c’est du raw, j’y peux rien. Lorsque la version a.f.k. sortira je réuploaderai en xvid) l’extrait de cet épisode. Garanti sans spoiler aucun.

J’ai dit que la doubleuse s’est déchainée, mais ça serait insulter les animateurs de Kyoto Animation qui ont fait un sacré beau boulot sur la totalité de la séquence (et au delà) avec des mouvements fluides, synchronisés, précis… On a réellement l’impression que Haruhi chante de toutes ses forces et que Yuki se déchaîne à la guitare.

Une quote que j’ai bien aimé quand même:

– Quand est-ce qu’elle s’est mise à la guitare?

(Kyon, intérieurement) Probablement quand tu lui as demandé.