Auteur/autrice : Axel Terizaki

Welcome to the NHK!

Welcome to the NHK est l’une de ces séries un peu étranges au premier abord dont le nom n’inspire rien ou presque rien au téléspectateur lambda. Pourtant, le terme NHK devrait être familier à certains connaissant un peu le Japon.

Welcome to the NHK ne parle pourtant pas de la compagnie de diffusion NHK, mais de tout autre chose. On suit l’histoire de Satou, qui entre deux délires proches de la folie, est un chômeur pur et dur depuis quelques années déjà. Vivant en réclusion, il est atteint du syndrome hikkikomori quand même assez répandu au japon quand on regarde de plus près. Les hikkikomori, ce sont ces gens qui s’enferment chez eux et se replient sur eux-mêmes, sans voir personne. Lisez donc l’article de Wikipedia plus haut si vous voulez en savoir plus, c’est assez intéressant…

Cependant, l’anime ne traite pas que de ça: Satou va faire la rencontre de Misaki, une jeune fille qui va s’intéresser à lui pour un certain « projet » bien mystérieux. Elle va le convaincre, non sans mal, de se guérir de son hikkikomori d’une façon peu banale.

C’est sans compter bien sûr sur quelques petits soucis, notamment le voisin de Satou, qui n’est autre qu’un ancien camarade d’école, et qui va l’engrainer dans l’otakisme, le lolicon et pire, dans l’écriture d’un jeu hentai. 😀

Welcome to the NHK est assez drôle à partir du moment où on ne prend pas la série pour un documentaire animalier sur les hikkikomori, mais comme une série animée comme une autre. Tirée de romans puis de mangas (je vous le disais que c’était la mode), Welcome to the NHK semble avoir plus d’un tour dans son sac, des personnages bien designés et simples à retenir. Clairement un bon divertissement, servi par une réalisation correcte de la part du studio GONZO. A mon avis, il lui manque néanmoins ce petit quelque chose pour en faire une série géniale, mais j’ai du mal à voir quoi…

Ca reste cependant à mes yeux une bonne série de l’été à regarder, sans aucun doute.

MaOTD #17

Je déclare cette MaOTD comme Maid of the Month.

(peu oseront me contredire, j’en suis certain.)

Ponytails turn me on.

Elle est même disponible en plus grand si on clique dessus 🙂

Petit teaser, au menu de cette semaine sur Maido-Rando, et si la flemmingite aigue ne me frappe pas trop fort: Welcome to the NHK, Utawarerumono (en fait faudrait que je commence à regarder avant) et encore d’autres Maid of the Day 🙂

Valkyrie Profile: Lenneth

Difficile de ne pas connaître Valkyrie Profile quand on est un amateur de RPG. On a forcément entendu parler de ce jeu sorti il y a de cela quelques années sur PSX. Difficile à trouver en anglais, le jeu est pourtant une perle rare comme on en fait plus dans le monde assez formaté des RPG japonais.

Valkyrie Profile vous met dans la peau, vous l’aurez deviné, d’une Valkyrie nommée Lenneth. Son but est de rassembler des héros afin de constituer une armée digne de ce nom pour la grande bataille là-haut, entre les dieux. Lenneth se bat pour Odin, divinité des Aesirs.

On a un certain nombre de « périodes » avant la fin du monde et chaque donjon ou ville visitée vous coutera un certain nombre de périodes. Chaque chapitre du jeu est divisé en 24 périodes. A la fin d’un chapitre, vous pourrez consulter l’état de la guerre là-haut, savoir quel genre de héros il manque à votre armée, obtenir des sous en récompense et savoir si Odin apprécie votre performance à Midgard, le monde des mortels.

On sent l’influence Nordique, et Lenneth ne sera pas sans rappeler Brunhilde de la mythologie en question, dans son apparence et ses actes au cours du jeu.

Dans les grandes lignes, le jeu se résume donc à recruter des héros proches de la mort, via des séquences non-interactives mais de fort belle facture narrative. Lenneth a en effet le pouvoir d’entendre les humains proches de la mort et d’aller les approcher pour voir si oui ou non ils sont suceptibles de devenir un jour de grand héros.

C’est ce qui fait la force du scénario du jeu: chaque personnage recruté a une histoire bien a lui, un style bien défini, un caractère bien différent des autres, et vous arriverez à trouver sans problème quels persos à envoyer à la guerre et lesquels garder avec vous pour explorer les donjons du monde de Midgard. Tout le dilemme du joueur se trouve là, car avant de les envoyer à la guerre, vous devrez les faire progresser pour qu’ils deviennent de vrais héros.

Le jeu est assez adulte par moment. Ca cause de mort, de sexe, de trucs un peu gores et violents, ça donne une certaine ambiance à l’aventure, qui a bien une trame principale, que vous avez le choix de suivre ou non. Il est quand même conseillé d’essayer de la suivre si on veut avoir la meilleure fin du jeu, et ça consiste à retrouver le passé de Lenneth. Le prologue, bien qu’assez long, vous donnera des indications sur le sujet.

Valkyrie Profile n’est pas seulement original scénaristiquement, il l’est aussi dans son gameplay.

En effet, tout le jeu se joue en deux dimensions. Pas de 3D, pas de déplacement vu du dessus, le jeu est uniquement vu de profil,e t on se déplace se droite à gauche un peu comme dans un jeu de plates-formes. Ca permet d’avoir des décors absolument somptueux, superbement dessinés, et un jeu rapide et fluide. On pourrait penser que les 2 dimensions limitent le joueur mais en fait non. Un peu à la manière d’un Castlevania du bon vieux temps, on peut sauter, grimper, éviter les combats, entrer dans les portes ou les sorties en haut et en bas, et c’est un plaisir absolu à jouer.

Come to me dark warriors, battle awaits us!

Quant aux combats, uniquement en 2D aussi, on se rapproche un peu plus de ce qui se faisait du temps de la Super NES, sauf que le mécanisme de jeu est aussi simple que complexe: chaque bouton de la PSP (enfin ceux de droite) sont affectés à un personnage et le fera attaquer. Presser le bouton plusieurs fois le fera attaquer plusieurs fois si son arme le lui permet. A partir de là, dés qu’une attaque est lancée, les autres peuvent être lancées en temps réel ici, et c’est à vous de réaliser les combos adéquats pour briser la garde de l’adversaire, l’envoyer en l’air pour le frapper afin qu’il donne plus d’XP ou des items, ou tout simplement faire une série de furies devastatrices.

Bien sûr ce n’est pas que bourrin, il y a des sorts à utiliser, des monstres plus balèzes que d’autres contre certains éléments, des armes spéciales qui peuvent se briser, des mix d’items à faire pour en obtenir d’autres, des skills à débloquer, des points de compétences à mettre aux Level Up, des choix à faire, des points d’XP à distribuer, bref… on s’ennuie pas.

Allez, encore une petite vidéo ingame courtesy of Gamekult.

Techniquement le jeu frise l’orgie globale: c’est beau, c’est super beau. Un peu flou par moments sur l’écran de la PSP mais c’est toujours vachement beau. Les temps de chargement tant redoutés se font difficilement sentir, les voix sont de très bonnes qualité, même les doubleurs anglais font du bon boulot, et le jeu bénéficie d’excellentes musiques, du même compositeur que les Star Ocean (normal c’est du Enix/Tri-Ace à la base…)

A noter que pour cette version PSP, sortie fin juillet en anglais aux US, Square-Enix a remplacé certaines séquences importantes du jeu par des séquences en CG absolument somptueuses. Je ne me souviens plus de leur équivalent ingame mais c’est quand même sacrément beau.

Bien qu’un peu spécial, Valkyrie Profile reste un excellent jeu pour sa PSP, une valeur sûre, avec une myriade de scénarios profonds, plusieurs fins, une réalisation excellente, et un gameplay facile à appréhender et difficile à maitriser. Il est populaire parmi les fans, et c’est pour une bonne raison.

MaOTD #16

Non, je ne suis pas mort, n’en déplaise peut-être à certains 🙂

Le manque de posts actuellement sur Maido-Rando se justifie par la saison estivale, Blind Spot, le NAGC 3, Eve Online ou bien tout simplement l’alignement des astres… 🙂

En attendant que je regarde tranquillement les premiers épisodes de Welcome to the NHK (oui j’ai du retard, je sais.), voici la Maid of the Day 16, maid of pure win, j’ai nommé, Saber 🙂

Cliquez pour l’avoir en plus grand, comme d’hab’.

MaOTD #15

Et voici… La Maid Of The Day 15! Et en très grosse qualité s’il vous plaît (suffit de cliquer sur l’image.)

Alors…

Longs cheveux? +50 points

Grosse poitrine? +100 points

Uniforme de maid allant jusqu’aux chevilles? +75 points

Sourire plaisant? +50 points

Broche? +15 points

Bottines super kawaii? +20 points

Y’a pas à dire, c’est de la maid de qualité ça messieurs 🙂

Muteki Kanban Musume

Tiens, ça faisait longtemps un anime qui ne se prend pas au sérieux.

Après avoir lu les review plutôt rigolotes de Jason sur son blog Anime on my Mind d’où j’ai encore une fois sauvagement et honteusement extrait quelques screenshots, ainsi que du post de Raton à ce sujet. Muteki Kanban Musume est, comme il l’a si bien expliqué, l’histoire de l’invicible fille sandwich, mais sans le sandwich.

Miki est en fait la fille de la gérante d’un magasin de ramen dans une petite rue commerciale. Son travail consiste donc à servir les clients, à faire des livraisons et à attirer les clients en faisant un peu de pub dans la rue. Jusqu’ici rien de bien folichon, sauf que Miki est assez… comment dire… violente?

Miki poutre tout sur son passage, et ne recule devant aucun défi. Au lieu de ça, elle les prend en pleine tronche. Apparement douée en arts martiaux (il faut bien que jeunesse se passe), malheur à celui ou celle qui osera l’empêcher de faire sa livraiosn ou bien faire du mal à quelqu’un alors qu’elle passe tout près. Miki est en effet une fille avec un bon fond, qui souhaite faire de ce monde un monde meilleur. Comment voulez-vous résister?

En quoi consiste l’histoire de Muteki Kanban Musume alors? Il n’y en a pas, pas du tout même. L’humour et les contorsions de visage des personnages justifient à eux seul de regarder ce pur bol de délire comme on en fait plus. Le mélange combat complètement loufoques et humour rappellera probablement des souvenirs de Sexy Commando à certains.

Enfin, il y a quand même un semblant d’intrigue. Miki a une rivale:

Il s’agit de Megumi, la kanban musume d’en face, qui elle est là pour une boulangerie. Bien évidemment cette dernière voue une haine sans merci pour Miki, qui semble-t-il n’arrêtait pas de l’embêter quand elle était petite. C’est pourquoi elle a appris l’art ancestral du lancer de craies afin de pouvoir terasser Miki.

Megumi est habillée en maid typique. +50 points.

Les combats sont plutôt bien chorégraphiés et l’animation ne souffre que de peu de défauts. Bien évidemment, ça sent l’anime au budget pas super élevé, mais les animateurs ont su tirer parti du manque de moyen pour se donner un style très lisible et agréable. On sent bien les coups et l’humour, même pendant les combats est omniprésent. Du pur délire, comme je le disais tout à l’heure.

Là où ça devient très drôle, c’est que la seule chose capable de terasser Miki… C’est sa mère 🙂 Telle mère telle fille, comme on dit.

Bien sûr, il existe tout un tas d’autres personnages aussi drôles les uns que les autres dans un style qui leur est propre: l’épicier d’à côté, le chien adversaire préféré de Miki et qui lui donnera du fil à retordre…

Chaque épisode est une tranche de rigolade et de violence bon enfant causant des fissures dans le sol et dans les murs. Il est assez difficile de dire ce qui va se passer et les tronches des personnages, complètement exaggérés, aident vraiment à renforcer cette atmosphère d’idiotie totale. Miki est stupide, Miki est impulsive, mais Miki est invincible!

Même l’opening, qui fait penser à un anime de fight post-apocalyptique, est un délice tellement il parodie un genre auquel il n’appartient définitivement pas. On sent que les créateurs se sont bien amusés.

Clairement une bonne petite série délire à regarder le cerveau débranché. Du très divertissant pour cet été 🙂

MaOTD #14

Allez, ça faisait longtemps, et c’est pour meubler un peu en attendant que je vous ponde mes impressions sur Muteki Kanban Musume à un moment dans la semaine:

Comment ai-je pu jusqu’ici poster des Maid Of The Day sans jamais une seule image de la déesse des Maids, j’ai nommé Mahoro? Je l’ignore, vraiment.

Pour les curieux, cette image provient du jeu d’aventure sorti sur PC et PS2. (enfin il me semble qu’il est sorti aussi sur PS2) où Mahoro, pour la joie de tous ses fans, se déguise en plein de costumes différents, allant de la ninja à la magical girl, en passant par tout un tas d’autres costumes très moe.

Blind Spot

Blind Spot, c’est quoi?

C’est une histoire que je suis en ce moment en train d’écrire. Certains savent ici que l’écriture est l’un de mes petits hobbies et jusqu’ici je n’avais écrit que des fanfictions sur Evangelion ou presque.

Cette fois cependant, j’ai décidé d’écrire un truc de toutes pièces, moi-même, avec mes petites mains.

J’ai eu cette idée lors de mon voyage au Japon, par je ne sais quel mystère. C’est le genre d’idée qui vous frappe d’un coup et à laquelle vous n’arrêtez pas de penser jusqu’à ce que vous arriviez à la coucher sur du papier.

L’héroine de mon histoire, la voici:

(merci à SaturnAlice pour ce dessin qui dresse un joli portrait fidèle de l’héroine que j’avais en tête)

Ayako, puisque c’est son nom, est une lycéenne au japon. Comme vous l’aurez peut-être remarqué sur l’image, elle a un petit quelque chose autour du cou que certains auront peut-être reconnu parmi mes effets personnels.

Ayako est malvoyante, tout comme moi, et elle essaye de vivre sa vie.

Cette histoire, est inspirée de mon expérience et de mes recherches, transposée au japon, de nos jours, et sur un personnage féminin. Pour moi c’est un exercice littéraire et scénaristique, pour vous, ça peut être un bon moyen de mieux me connaître et comment je vis mon handicap.

Ne vous attendez pas à ce qu’il lui arrive des choses extra-ordinaires, c’est plus une ‘tranche de vie’ que j’ai essayée de rendre intéressante en lui donnant un petit feeling manga/anime.

Le site web est disponible, encore grâce à Alice pour son layout: Seule la version fr fonctionne pour le moment.

J’attends vos commentaires 🙂

La Rose Ecarlate

Grâce à ce cher Morgan, mon fournisseur de BD officiel, j’ia pu découvrir La Rose Ecarlate par Patricia Lyfoung.

Je sais ce que vous allez dire, en voyant la couverture: c’est quoi ca, du manga en BD française? Que ça vous plaise ou non, il y a en fait de nombreux auteurs de BD qui semblent être assez influencé par le « Manga code ». On ne sait pas trop si c’est voulu histoire d’attirer un public de jeunes qui manifestement adore ces petits bouquins en noir et blanc, ou bien si c’est réellement parce que l’auteur les aime aussi. Quoi qu’il en soit, quand c’est bien fait, et c’est le cas de La Rose Ecarlate, ça donne un style assez agréable.

L’histoire se situe au XVIIIème en France. Maud, l’héroine, va assister à l’assassinat de son père et va vouloir le venger. Bien sûr, elle va aussi faire la rencontre de son idole, le Renard, une sorte de robin des bois du XVIIIème, qui vole aux riches pour garder aux pauvres, (et vole aux pauvres pour garder pour lui (c) Ludwig Von 88… Ah on me signale que je me gourre complètement d’histoire…).

Voici donc Maud, qui est dotée d’un design réussi. La Rose Ecarlate se situe en fait un peu comme un shoujo manga à mon avis, avec son héroine, (re)belle et pleine d’énergie. Si vous me lisez souvent, vous saurez que j’affectionne assez le genre et j’ai trouvé cette BD plutôt agréable à parcourir, malgré quelques défauts que je citerais plus loin.

Désolé pour la pauvreté de l’image, c’est tout ce que j’ai pu trouver de potable sur la toile. Comme vous l’avez remarqué, les planches sont toutes en couleur. On remarque quand même un ton de couleur assez sombre qui revient souvent, et qui donne un peu une ambiance de XVIIIème siècle bienvenue. Je préfère généralement les dessins plus contrastés, mais je trouve que le choix a été bon sur ce coup. Les expressions des personnages sont bien inspirées manga et restent assez sérieuses (sauf Maud qui parfois, en tant qu’héroine, se relâche.) et en général l’action est bien rendue. Au niveau de la qualité des matériaux utilisés, on sent quand même que les Editions Delcourt se sont appliquées et nous ont fourni un beau livre comme on en fait plus.

Malgré toutes ses qualités, la BD souffre quand même de quelques petits défauts, non éliminatoires bien entendu, car ils sont très certainement intentionnels. Le scénario pour commencer, est assez facile à deviner et les évènements se suivent sans réellement surprendre: il faut dire que la BD est quand même destinée à un public de jeunes filles qui n’en veulent, et tout est fait pour rester dans le style shoujo. Il manquerait juste les bulles roses et on serait en plein dedans!

Autre point faible, la longueur de chaque tome. Pour l’instant seuls deux sont sortis, et ce n’est pas avec seulement une quarantaine de planches que l’on forge une histoire qui se donne des airs mystérieux et complexes. Le scénario en pâtit forcément, et après avoir parcouru les deux premiers tomes, on reste sur sa faim. C’est aussi un bon signe ça, ça veut dire que l’histoire est arrivée à me captiver et me donner envie d’en savoir plus.

Les influences de La Rose Ecarlate sont multiples et évidentes. On ne peut s’empêcher de penser à Seine no hoshi (La Tulipe Noire chez nous) ou Versailles no Bara (Lady Oscar) quand on lit cette histoire, avec son héroine masquée au secours des opprimés. Du classique donc, devant lequel on reste cependant à lire, un peu comme un film classique mais bien executé qui sait nous faire voguer agréablement dans des terres connues, tout en appréciant le voyage. Le ton reste néanmoins assez léger avec Maud, qui est assez attachante: une jeune fille forte et rêveuse. Définitivement un modèle que les fans de shoujo aimeront.

Certainement pas la BD du siècle, certainement pas le scénario qui fait vibrer, mais c’est tellement agréable à lire, et le style un peu manga sur les bords donne une touche assez originale à l’oeuvre. Du bon boulot, j’ai hâte de lire la suite 🙂

MiOTD #8

La honte, ça fait plus d’un mois qu’il n’y a pas eu de Miko of the Day.

Comment ai-je pu faire une chose pareille?

Pour me rattraper, en voici 3 pour le prix d’une, et avec un thème: des mikos armées.

Cliquez dessus pour les obtenir en plus grand 🙂 en tous cas, voilà de quoi completer mon armée, hinhin.

Il est là! (Mon box DVD de REC!)

Voilà, il est arrivé, enfin, alors que je pensais l’avoir le 17 Mai lorsque j’étais au japon, il a été repoussé au 30 Juin. (la haine hein?)

Donc voilà, le box est plutôt joli, les illustrations sur les boites superbes (Ah, Aka…) et le tout est accompagné d’un script de paroles pour la pub Neko-ki et d’autres choses (pour se prendre pour Aka.) et y’a aussi un petit artbook d’illustrations crayon.

Je vais de ce pas regarder les DVDs 🙂

Kamisama Kazoku

Kamisama Kazoku, c’est, comment dire, une série un peu surprenante sur bien des points. On a l’impression que c’est très moyen au début, que ça sent le low-budget à plein nez et en fait on est agréablement surpris et on a envie de continuer. Pourtant, on ne peut pas dire que le dessin soit très accrocheur, c’est assez sobre dans l’ensemble…

Mais assez efficace,e t surtout, l’histoire est plutôt originale. Loin d’être une série harem, Kamisama Kazoku se pose plutôt en comédie romantique en bonne et due forme avec seulement deux intêrets amoureux pour notre héros, qui n’est ni plus ni moins que le fils de Dieu.

Comme c’est le fils de Dieu, il a d’habitude un peu tout ce qu’il veut, même s’il ne le demande pas. La vie lui est très facile et il coule des jours paisibles à l’école avec un Ange là pour veiller sur lui, Tenko (au milieu). Tenko est un personnage assez drôle et attachant, qui essaye de veiller sur le fils de Dieu, tout en ayant des sentiments pour lui (bah oui, c’est une comédie romantique quand même.)

Où est l’intêret dasn cette série donc? Le petit twist qui va faire tout basculer? C’est l’arrivée d’une étudiante pour quelques jours, et sur laquelle Samatarou, notre vaillant fils de Dieu, va flasher aussi sec. Remarque, je ne lui en voudrait pas, c’est tout à fait mon genre.

Mais entre Tenko et ses airs de tsundere (entre ça et le yuri, c’est l’année des tsundere), le père DIeu, la mère et les deux soeurs déesses, on retrouve presque les ingrédients d’un Ah My Goddess. Seulement, ce simulacre n’en arrive pas à la cheville, et au bout de trois épisodes, on est en droit de se demander réellement où on va: c’est tellement prévisible que les protagonistes armés de pouvoirs (en l’occurence la famille de Samatarou) fait tout pour l’aider mais lui met surtout des gros batons dans les roues. Surtout qu’il a essayé de mettre les choses au clair en leur expliquant bien qu’il ne voulait utiliser aucun pouvoir pour devenir le petit ami de cette fille.

J’ai failli laisser tomber la série à cet endroit, et j’ai bien eu tort. Poussé par Corsaire, jai continué néanmoins. Malgré le style graphique un peu dépouillé, les personnages sont étrangement attachants, et surtout, dés l’épisode 4, on sent que ça ne va pas être du remaché sans cesse: des soubresauts d’originalité se font ressentir tout au long des épisodes suivants, qui m’auront valu de pousser des « WTF!??? » (mais c’est quoi ce bordel?) d’incrédulité devant ce qui se passe. Non, rien d’excessivement stupide, mais plutôt le genre de surprise scénaristique qui met tout de suite plus de piment et d’épice dans une recette clairement sans saveur.

Je ne peux malheureusement en dire plus, pour évidemment ne pas spoiler mais si vous appréciez les animes légers et les comédies romantiques qui sortent des sentiers battus, avec un héros peu commun et des surprises, essayez donc, ça vaut le coup d’oeil à condition de ne pas s’arrêter au début vraiment irritant par moments. Une bonne surprise somme toute pour se divertir. Et puis, l’opening de la série est vraiment bon, j’ai hâte que le single sorte!