Auteur/autrice : Axel Terizaki

Densha Otoko

« L’homme du Train » est l’un de ces OVNIs que seuls les japonais peuvent nous pondre.

Densha Otoko est une histoire qui est tout d’abord partie des forums de 2chan dont 4chan s’est inspiré (en reprenant uniquement les forums anime/hentai et quelques autres). L’histoire a démarré comme toute légende urbaine, et s’est tellement répandue qu’elle en a engendré des romans, des films, et maintenant, une série TV. Au japon, on les appelle des Drama.

Pour résumer l’histoire, prenez un otaku tout ce qu’il y a de plus caractérisé, dont la chambre est remplie de figurines et de posters, de jeux vidéos et autres, et qui hante Akihabara avec ses potes. De l’autre, prenez une jeune femme avec des airs d’ange, secourue dans un train par notre valeureux otaku, qui sur une once de courage, tente d’arrêter le vieux pervers bourré qui agressait la jeune femme. Sur ce, elle lui demande son adresse et lui envoie un cadeau. Mais il ne compte pas s’arrêté là, et poussé par ses potes sur le forum où il traine, il tente de la revoir, de changer son apparence, bref, de la conquérir. Et un otaku pure souche qui tente de conquérir une jolie fille, forcément, c’est tout de suite très marrant.

Quoi qu’on en dise, les séquences de chat sur le net ne sont pas ennuyeuses et très bien réalisées. Leur dynamisme et surtout, les caricatures de personnages qui fréquent le forum est d’un comique que seul les connaisseurs peuvent apprécier, allant de l’otaku militaire, au mec qui a quitté sa femme, à la femme au foyer qui ne fout rien, la jeune fille qui fait du cosplay tout le temps, le salaryman, l’amateur de porno, le couple qui se fait chier, la bonne femme qui se fait du maquillage tout le temps, l’autre qui passe son temps à sortir de l’art en ASCII, l’étudiant, le fan de trains… vous l’aurez compris, on a un énorme panorama très caricatural des japonais. Et c’est tant mieux, ça donne un effet comique.

Le pauvre Yamada aussi (le héros), qui begaye tout le temps, n’arrive pas à se résoudre a appeler la douce Saori, a une vie de merde, un boulot de merde… bref, il a tout pour échouer, et pourtant…

Je ne vais pas vous gâcher la surprise!

Pour mon premier drama, j’ai réellement été surpris. J’avais presque l’impression de regarder un anime mais en vrai. C’est du tout bon, alternant des moments fort émouvants et les moments comiques avec la petite musique ridicule. On ne pourra que rire de la naïveté de Yamada et de sa maladresse.

La réalisation est vraiment bien foutue, même si le jeu d’acteur laisse parfois à désirer (en particulier Saori, qui a du mal on a l’impression. Yamada lui fait déjà un meilleur boulot en tant qu’acteur). Ca reste cependant très agréable à matter, et je suis sûr que, comme moi, vous aurez envie après de vous plonger dans d’autres dramas, dont je ne manquerai pas de parler. C’est bourré de références, que ce soit avec l’opening qui n’est autre qu’une version alternative de l’opening de la Daicon 4 fait par Gainax en 1983, avec la chanson Twilight de Electronic Light Orchestra, si chère à moi et les RafaL.

Il faut dire qu’avec l’actualité anime super pauvre en ce moment (je ne vous ai pas encore parlé de Full Metal Panic The Second Raid, il serait temps), des drama originaux et marrants arrivent comme une bouffée d’oxygène pour moi 🙂

Du bonheur en barre 🙂

Pour les remerciements, j’ai pompé sans vergogne les screenshots disponibles sur le blog Random Curiosity et plus précisément sur cette page.

Pour ceux qui sont intéressés, vous trouverez des downloads et des sous-titres sur cet excellent topic sur Hongfire

A vos torrents!

C’est la rentrée

Comme vous l’aurez remarqué, j’ai pris la liberté de prendre quelques jours de vacances (ok, au moins deux semaines) mais c’est réellement parce que je n’ai pas eu trop le temps de blogger, étant invité chez divers amis dans ma demeure nantaise.

Aujourd’hui, c’est la rentrée, premier jour de boulot, me permettant ainsi de prendre mes marques.

Dans les prochains jours, attendez-vous à découvrir le fabuleux monde des Drama.

Si vous ne connaissez pas déjà, jetez donc un oeil sur Densha Otoko, Good Luck, Orange Days ou encore Kimi wa petto, qui m’ont l’air bien excellents chacun dans leur style.

Intéressés? Deux liens alors:

Voilà, bon download 🙂

Star Wars Knights of the Old Republic 2

KOTOR, premier du nom, était une petite révolution à l’époque. Imaginez! Un jeu d’aventure/RPG Star Wars, en plus de ça fait par des anciens de Bioware. Aucun doute, on a pas été trop déçus. Une interface un peu simplifiée mais plein de possibilités, des tas de caractéristiques, capacités et pouvoirs comme seuls les gens de Bioware en sont capables.

Après donc ce très bon KOTOR 1, voilà qu’ils nous remettent le couvert pour la suite…

Au premier abord, seulement, on a vraiment l’impression que ça sent le réchauffé. KOTOR 1 a bien marché, vite, faisons un 2, repenons le moteur du 1 intégralement, on y ajoute 2 ou 3 choses, on fait une nouvelle histoire… Non vraiment, ça serait plutôt un KOTOR 1.5 qu’on a là

Mais en même temps, une fois de retour dans le jeu, c’était tellement bon la première fois, qu’on oublie complètement qu’on vient d’acheter le jeu au prix fort alors que ça n’aurait pu être qu’un add-on. La sauce prend, on se met à retrouver les bons vieux réflexe de l’auto-pause, les pouvoirs de la Force, et les dilemnes de conversation pour avoir des points du côté lumineux ou obscur…

Ceux qui ont joué au 1 seront donc tout à fait dans leur élément, tellement même qu’ils sentiront les premières maps plutôt familières, comme la citadelle orbitale de Telos.

Pour ceux qui par contre n’y ont jamais joué, prenez un bon jeu d’aventure, saupoudrez ça d’une bonne dose de RPG avec deux fins différentes, des dialogues à choix très très multiples, des mini-jeux, plein d’items, de la personalisation d’items, une histoire pas trop linéaire, plein de persos…

Vous l’aurez deviné, tout fan de RPG qui se respecte se doit de posséder au moins KOTOR1. On dira que le 2 est en option.

Allez, un p’tit screen pour finir, voici Teri, mon avatar dans le jeu.

D’où l’intêret des versions DVD

Depuis quelques temps déjà, les studios d’animation aiment bien nous refiler une version TV « normale » et se rattraper sur les DVDs pour booster les ventes.

Mais de quoi je parle donc? Ca peut être un peu de tout: des décors retravaillés, des animations un peu refaites, des scènes rajoutées ou modifiées, de la censure un peu enlevée…

En d’autres mots, les réalisateurs se lâchent. Je ne sais pas si ças e voit déjà dans les films en DVD (vu que j’en achète beaucoup moins que des animes) mais pour les animes, ça se sent vraiment.

L’exemple le plus flagrant que j’ai sous la main reste Girls Bravo où dés le premier épisode, la vapeur de la version TV qui obscurcissait la vue (à un point où on ne voyait VRAIMENT rien dans certaines scènes) disparaît et fait place à de très jolies courbes et scènes un peu osées qu’on ne montre pas à la télé (pourtant, on en a vu des animes osés à la télé, pourquoi cette censure maintenant?)

Jetez donc un oeil à ces screens:

En haut, la version télé, en bas la version DVD. Déjà on voit tout de suite mieux.

Encore mieux, dans la version télé on ne voit même pas Miharu-chan enlever ses pantsu 🙂

Je sais, Miharu est un ange en fait et c’est pour ça qu’elle est entourée d’un halo lumineux (ou est-ce encore cette maudite vapeur?)

Et là, elle est carrément à la fenêtre, à poil, et ça a pas l’air de la déranger pour autant. C’est marrant quand même comme la vapeur massive arrive à cacher les rayons du soleil…

La conclusion de tout ça? Le DVD de Girls Bravo ouvre les fenêtres dans l’anime, pour évacuer la vapeur! 😛

Un autre exemple flagrant, récupéré sur 4chan (et franchement, je félicite pas le mec qui a foutu sa watermark dessus, surtout quand son propre blog est vide.) est le récent He is my master des studio GAINAX, où tout d’un coup, on voit vachement mieux. Les versions DVDs augmenteraient-t-elles en fait nos capacités visuelles? 🙂

Jugez par vous-même. En haut le DVD, en bas la version télé.

Suzuka – mais pourquoi j’ai pas encore arrêté ?

C’est vrai quoi, un anime aux airs de Love Hina avec du sport, qui eut cru ça possible? Pourtant, l’histoire s’écarte très rapidement du boxon de Love Hina en se concentrant principalement sur le triangle amoureux Suzuka-Yamato-Honoka. Comme d’habitude quoi, rien que du classique.

Donc qu’est-ce qui peut me faire continuer à matter cet anime ? Hé bien tout simplement parce qu’il y a une miko. Bon ça va hein, vous devriez me connaître maintenant 🙂

C’est la camarade de classe de Yamato, Honoka Sakurai. Elle semble être une amie d’enfance avec lui ou quelque chose comme ça et en pine visiblement pour lui. Comme toutes les miko elle est bien entendue douce et innocente… Complètement irrésistible!

« Hé… c’est mon verre… serait-ce un baiser indirect? »

Hahaha, si c’est pas une des constantes des animes/mangas romantiques ça…

Bon trève de plaisanterie, si je suis toujours Suzuka, c’est également parce que les design des personnages sont plutôt agréables à l’oeil, ce qui est plutôt rare de nos jours. Néanmoins, l’histoire a intêret à prendre un bon coup de pied aux fesses dans les prochains épisodes, sinon ça va vite devenir très lourd, vu que pas grand chose ne se passe.

Team America Police du monde

Les films originaux m’ont toujours attiré… En l’occurence, un film avec des marionettes, qui ne se prend aps au sérieux, c’est le genre de films que j’aime bien pour passer une heure et de mie de détente.

L’humour est bien présent dés les premières scènes, et c’est assez sympathique, au fond. Un film d’action avec des marionettes, ça aurait pu être très chiant, et pourtant, avec l’humour complètement déplacé ça passe plutôt bien.

Ceci dit, faut avoir le coeur bien accroché, car étant donné la nature du film (aucun véritable acteur), le réalisateur s’en est réellement donné à coeur joie. Je n’en dis pas plus, mais y’a des trucs vraiment, vraiment gores, presque gratuits. C’est donc vraiment réservé à un public adulte et averti. N’emmenez pas votre petit frère de 11 ans voir ce film, je vous le dis.

On comprend mieux quand on sait que ce sont les créateurs de South Park qui sont derrière tout ça. C’est d’un mauvais goût et d’un politiquement incorrect à toute épreuve…! Ceci dit, ça a au moins le mérite, comme dans South Park, de faire la satire de la vision et de la politique américaine, en quelque sorte, si on regarde derrière les gags scabreux.

Ca reste un bon délire, et ça doit être bien excellent entre amis pendant une LAN. Je regrette de pas l’avoir passé au AGC 16 en tous cas 🙂

Kannazuki No Miko

Warning, mikos spotted.

Je vais poser les bases rapidement, hein.

D’un côté nous avons Himeko, petite blonde fort sympathique, un peu maladroite, banale, et en plus un poil cruche. Sa seule qualité est d’être kawaii.

De l’autre côté nous avons Souma, un jeune garçon très bien et très propre sur lui, sérieux et qui en pince pour Himeko.

Et entre les deux, nous avons l’entremetteuse, la reine de l’école, la très mystérieuse et très sérieuse et aussi très très riche Chikane… qui en pince aussi pour Himeko.

Ah y’a un problème là vous trouvez pas? 🙂

Mis à part cette situation Orange Road-esque, Kannazuki no Miko combine à merveille tout ce qu’on aurait jamais imaginé retrouver réuni dans un anime: des miko, du yuri (doublé d’un viol), des mechas, des maids, du ecchi, de l’occulte, et Ayako Kawasumi-sama.

Tout est réuni pour qu’on sente la série tout droit sortie d’un jeu hentai. Même l’opening et l’ending sont chantés par KOTOKO! Et pourtant, je ne pense pas avoir vu de jeux H de KnM auparavant.

L’histoire? Oh, rien que du banal: Tout le monde vit heureux dans le monde, mais un jour des démons Orochi attaquent, veulent tuer les prétresses de la Lune et du Soleil (qui se trouvent être respectivement Chikane et Himeko, quelle heureuse coincidence.) mais Souma décide de les en empêcher, bien qu’il ait du sang Orochi dans ses veines, qu’il tentera de calmer via son amour pour Himeko (ça c’est mignon.)

Le dessin est un peu bizarre au premier abord mais on s’habitue. Le principal attrait dans cette série, ça reste bien sûr l’histoire et les personnages. Je ne dis pas trop pour pas spoiler, mais on reste quand même assez attirés par le mix assez original d’idées dans la série. On sent néanmoins la grosse dose de fanservice à outrance, sans que ça soit provocateur ni même obscène ou ridicule.

Je n’ai pas encore fini de tout voir, mais la série me plaît assez après 6 épisodes. C’est plutôt bon signe, en ce qui me concerne… En général une série qui ne me plaît pas je décroche assez rapidement, surtout quand elle est aussi sérieuse que Kannazuki no Miko.

Une série à matter si vous êtes fan de tout ça 🙂

Une petite pause

Encore une fois un post de MaVie(tm).

Comme je suis un peu occupé par mon déménagement vers Nantes, j’ai pas tellement le temps ni de matter des animes, ni de poster où que ce soit.

Ceci dit, pour me faire pardonner de l’attente, une petite image 🙂 (cliquez ici pour l’avoir en grand)

Plus de nouvelles sur des séries comme Kannazuki no Miko, SHUFFLE! ou des jeux comme Atelier Iris: Eternal Mana, prochainement!

Amaenaide yo!

Amaenaide yo! fait partie de ces animes fort agréables vus de loin. Le genre de série qu’on va regarder le cerveau débranché, avachi sur le canapé la main dans le paquet de chips, l’autre tenant un verre de coca.

L’image est un peu petite, mais j’ai pas trouvé mieux (et j’ai un peu la flemme de faire des screens là) mais si vous voulez comprendre la teneur du phénomène, vous pouvez télécharger un extrait ici.

Comme d’habitude, je vous résume un peu l’histoire: Ikko est un jeune moine qui va devoir étudier au temple de sa grand-mère, car il est parait-il très prometteur. Seulement, voilà, comme dans tout anime qui se respecte il y a un hic. Un gros même. Sa grand-mère héberge de nombreuses prétresses (des miko… vous voyez pourquoi cet anime m’a attiré maintenant?) qui combattent les mauvais esprits et servent le temple.

Ikko a de très grands pouvoirs, mais pour les éveiller, il lui faut… quelque chose, que vous découvrirez soit en mattant le premier épisode ou soit en regardant l’extrait que je vous ai si gentiment proposé plus haut.

Comme d’habitude avec un premier épisode il est trop tôt pour en parler, mais ça promet de gros délires ecchi, sans aucun doute.

Suzuka

Je n’attendais pas grand chose de cet anime.

Oh, c’est pas qu’un anime harem de plus ne me fasse plus aucun effet, c’est juste que au fur et à mesure du visionnage, j’ai été happé par des spectres de Love Hina: le héros qui habite une pension pour filles, le fait qu’il flashe sur l’une d’elles mais que celle-ci le repousse aussi sec, mais aussi…

londe alcoolo empruntée à Tina de Ai Yori aoshi, et la fille à lunettes aux gros seins et un peu timide… Bon faut vraiment que je vous fasse un dessin? ça sent le réchauffé!

Seulement voilà, y’a quand même une idée fort intéressante dans tout ça. Notre héros va faire donc la connaissance de l’héroine, Suzuka, qui est une athlète ma foi d’un fort beau gabarit, qui s’amuse au saut en hauteur. Elle est vachement bonne (en athlétisme hein, bande de pervers…) et a fait un petit record dans son école en sautant au dessus de 1m69. Elle forme donc tous les espoirs de ses camarades de classe, professeurs, et connaissances.

Voilà en gros pour l’intrigue de base. Tout ce que je peux vous dire, c’est que pendant 19 minutes, l’anime m’a laissé totalement de marbre. Générique bof, designs bof, histoire bof, humour bof, clichés bof, et puis lors de la dernière minute, il se passe un truc dont je ne vais évidemment pas vous parler… Mais vous verrez bien 🙂 Une excellente surprise en tous cas, et ça m’a donné envie d’en savoir plus. A suivre, donc, mais pas trop quand même.