Accueil

Danganronpa – Gachette Joyeux Dégâts et Au revoir Désespoir

Si je prends la plume aujourd’hui c’est pour vous parler d’une série finalement pas si inconnue que ça, Danganronpa.

Danganronpa_the_animation_ost_cover

Sous ce nom étrange se cache deux jeux sortis chez nous sur PS Vita. Le premier volet était dispo sur PSP, et la version Vita n’est qu’un portage, certes léché, mais ça reste un portage. Le second épisode est lui exclusif à la dernière console portable de Sony. Les jeux sont accompagnés de mangas, novels et autres, mais surtout d’un anime vraiment moyen quit ente de condenser l’histoire en une saison de 13 épisodes. Au final on a un peu de mal à pardonner l’animation à chier et les trop nombreuses approximations de la série qui doit gérer un scénario touffu en si peu d’épisodes.

Vous avez probablement déjà joué à un visual novel : le représentant grand public le plus visible reste la série des Phoenix Wright sur consoles Nintendo. Danganronpa est lui aussi un roman visuel, mais en beaucoup plus dynamique. Quand je dis dynamique, c’est par exemple une vue subjective pour se déplacer dans le jeu, un style visuel rappelant les Persona ou encore un ambiance complètement barrée voire grotesque qui fait tout le charme de Danganronpa.

20131104174216_thumb

Mais qu’est-ce qui fait que cette série a fait autant de bruit dans les milieux autorisés ? C’est simple, vous êtes Makoto Naegi et vous avez un bol monstre : vous avez été tiré au sort à une loterie pour devenir étudiant à la Hope’s Peak Academy, une école tellement select qu’elle n’accepte que les futures élites de la nation, afin de cultiver l’espoir pour l’humanité. Makoto qui est donc un élève tout à fait ordinaire, sauf qu’il a de la chance, est content d’aller étudier là-bas. Sauf que quand il entre dans l’école, il tombe dans les pommes, avant de se réveiller dans une salle de classe vide dont les fenêtres ont été barricadées par des plaques de métal indéboulonnables. Dans l’école, des moniteurs, des cmaeras dans chaque pièce, et surtout, personne. Les vitres sont recouvertes de metal, et lorsqu’il se dirige vers le hall d’entrée, il trouve une entrée digne d’un bunker, et même une tourelle automatique…

dangan-ronpa-HD-Wallpapers

Mais il n’est pas tout seul. Makoto est entouré de 14 autres étudiants de l’école, enfermés comme lui. S’en suivent des présentations qui donnent le ton : un joueur de baseball, une nageuse, une idol, une maître d’arts martiaux, une programmeuse, etc. Chacun excelle dans son domaine mais tous sont piégés dans cette école. Comment ils le savent ? Tout simplement parce que une peluche d’ours creepy qui bouge toute seule nommée Monokuma se pointe et leur explique la triste nouvelle : ils sont bloqués dans cette école à moins qu’un meurtre n’ait lieu. Cependant, il y a un truc : seule la personne ayant commis le meurtre sera autorisée à sortir. Tous les autres seront executés sommairement, SAUF s’ils arrivent à trouver qui a fait le coup, dans ce cas seul le meurtrier sera puni et les autres pourront continuer à vivre dans l’école.

Bizarrement, tout est prévu pour leur bien être dans cette école. Un gymnase, une piscine, des bains chauds, de la bouffe à foison… Tout est en circuit clos et rien ne vient de l’extérieur. Monokuma explique néanmoins assez vite qu’ils sont filmés et que ce qu’il se passe est diffusé dans le monde…

20131104153704_thumb

Commence alors un jeu de meurtres entre amis bien foutu, où des élèves qui ne se connaissent pas doivent apprendre à savoir qui sont leurs alliés et qui sont là pour les poignarder dans le dos. L’histoire est découpée en chapitres, 6 en tout, parfois assez verbeux mais jamais trop. On va toujours à l’essentiel et ça fait plaisir. Chaque personnage a un côté complètement barré et excentrique digne d’un jeu japonais : les réactions over abusées, les clichés par dizaines… On est en terrain connu, ce qui rassure presque vu l’ambiance certes colorée mais surtout très malsaine qui règne à partir du moment où le premier meurtre a lieu.

Il y a quatre phases de gameplay par chapitre : l’introduction d’un chapitre où on a pas grand chose à faire à part lire et suivre l’histoire, une partie « temps libre » où on peut « sortir » avec un autre personnage et en apprendre plus sur eux, à condition de leur offrir des cadeaux qu’ils sont suceptibles d’aimer (parfois c’est pas simple à deviner). Offrir des cadeaux et répondre bon à certaines questions permet d’avoir des améliorations pour la phase de tribunal plus tard. Car oui, qui dit tribunal, dit crime, et c’est la phase suivante au free time : quelqu’un se fait tuer, s’en suit une phase d’investigation pour découvrir des indices qui deviennent des « Balles de vérité ». C’est la phase de tribunal où le jeu brille. Oubliez les échanges très carrés de Phoenix Wright, ici les arguments volent à l’écran, les débats sont passionnés et dynamiques, et pour faire valoir votre opinion, il faudra tirer la bonne balle de vérité (un indice quoi) au moment où un personnage dira une grosse connerie (pas forcément le tueur d’ailleurs…) Après tout, chacun va essayer de trouver l’assassin, car personne ne veut mourir. Au terme du tribunal, si tout le monde vote pour le meurtrier, alors celui-ci est executé, de façon… spéciale. Un moment de folie dans ce monde de brute. Monokuma est un psychopathe, avec son côté bipolaire gentil et méchant.

danganronpan3

Les phases de tribunal sont parfois un peu tarabiscotées, surtout que le gameplay de celles-ci va se complexifier au fur et à mesure que le jeu avance. Par exemple vous devrez aussi tirer sur le « bruit » qui vous empêche de voir els arguments des autres, ou bien jouer à une sorte de pendu pour deviner un mot clé, ou alors prendre l’argument de quelqu’un et s’en servir de balle de vérité. Surtout que vous êtes pressé par le temps, et comme dans un Phoenix Wright, chaque erreur vous coûte une partie de votre jauge d’endurance. Heureusement en cas d’ehcec total, Makoto est désigné coupable (même s’il ne l’est pas) et tout le monde meurt sauf l’assassin, mais vous pouvez recommencer là où vous avez échoué sans pénalité.

Danganronpa est un jeu fichtrement agréable et prenant. Cependant il n’est pas non plus sans défauts. Le scénario du premier, une fois terminé, a un petit côté dérangeant. Contrairement à un Virtue’s Last Reward, on a plus affaire ici à une histoire assez orientée shonen. Ca ne rend pas le jeu moins agréable mais on aurait aimé des réflexions un peu plus poussées sur la situation dans laquelle les personnages se trouvent, et comment ils se sont retrouvés là.

2565427-dangan-ronpa-2-full-1240833

Danganronpa 2 est sorti très rapidement après chez nous, et prend place sur une île paradisiaque avec d’autres personnages. Dirigée par Usami, une peluche en forme de lapin, l’île est en fait un moyen pour les 16 étudiants qui y ont été déportés de passer un super moment à s’amuser. Sauf que voilà, Monokuma va vite débarquer, neutraliser Usami et prendre le contrôlé de l’île pour transformer le séjour sur l’île en voyage scolaire de meurtres. La suite du premier jeu propose aussi quelques nouveautés de gameplay une fois le jeu complété, et même avant : un nouveau jeu de pendu, un jeu de rythme amélioré, et un tout nouveau jeu nommé Logic Dive qui m’a fait rager plus d’une fois tellement on y voit rien. (Imaginez un bonus stage de Sonic 2 en plus chiant.)

Le second volet n’est pas sans ses défauts malgré pas mal de qualités. Si la progression est plus fluide et moins barbante (on sait assez rapidement à qui on doit parler et ce qu’on doit faire, et on a aussi moins à aller crapahuter partout pour obtenir des indices) le scénario est un poil moins bon et l’ambiance également. Ceci étant dit, comme pour le premier, si j’ai eu des reproches à lui faire, je ne peux pas nier que je n’ai pas passé de bon moments dessus. La seconde « affaire » m’a d’ailleurs particulièrement touché dans mon petit kokoro, mais je ne vous en dis pas plus, ça pourrait vous donner un indice sur ce qu’il se passe…

dgrp2_scr_01_thumb

Bref si vous avez une PS Vita je vous recommande chaudement ces deux titres. Certes, en anglais uniquement, mais la localisation est très bonne et si vous aimez un peu les visual novel, les crimes et les executions, vous apprécierez sûrement. C’est assez rare qu’un jeu me passionne au point où je la finis en 10 jours pendant mes vacances 🙂

P.S. : Une dernière chose. NE REGARDEZ PAS DE FANARTS, DE SCREENSHOTS, D’IMAGES SUR INTERNET. Il y a énormément d’images spoilantes à mort sur Google, et autres imageboards. Vous voilà prévenus.

Animes de l’été 2014

Je profite de ce post pour dire à la charmante fan de Blind Spot qui m’a envoyé un mail après qu’on ait parlé sur le stand de la Brigade à Japan Expo que je peux pas lui répondre parce que le mail avec lequel elle me l’a envoyé est faux. Donc si tu lis ceci, charmante fan dont je n’ai pas saisi le nom, sache que j’adorerais te répondre mais je ne peux pas, ce qui me rend super triste. Renvoie-moi un mail avec une vraie adresse qui marche, merci !

Aldnoah Zero

aldonahaldonah2

Je vais commencer par l’une des séries qui m’ont le plus surpris cette saison. Aldnoah Zero est une sorte ed deconstruction totale de Gundam. Il emprunte beaucoup de clichés de ce dernier, mais avec Gen Urobochi aux commandes (Madoka, c’était lui, entre autres), ça change carrément la donne. Avec lui on sait tout de suite qu’on ne va pas faire dans la dentelle et que de nombreuses vies vont périr. C’est intelligent, les combats sont bien foutus, et ont un petit air de Code Geass par moments, où on se base plus sur la tactique que sur l’envoi de chair à cannon et de puissance brute pour gagner. L’épisode 3, en particulier, était un régal d’action et d’intelligence. Le combat dans l’épisode 4 était également bien vu.

Ah, l’histoire ? Oh, c’est simple. Martiens et Terriens sont séparés depuis longtemps. Martiens pas contents viennent pêter la gueule aux Terriens sur leur planète (après avoir fait sauter la lune, quand même.) avec de la technologie largement supérieure, et des grosses forteresses. Le « colony drop » par excellence. Pourquoi, au fait ? Ben ils envoyaient une princesse en diplomate, qui se fait buter par un attentat terroriste supposément terrien (mais aucun spectateur ne sera dupe après avoir vu l’épisode 1 : c’est les martiens qui en ont fait exprès pour se trouver une excuse pour taper en premier.)

Et puis, on sait qu’on est dans une série intelligente quand la première chose que font les martiens, c’est pêter les satelittes, les communications mobiles et Internet en premier avant d’envahir la terre.

Dispo chez Crunchyroll!

Hanayamata

hana1hana2

Hanayamata c’est un peu Sanji the Animation. Sanji c’est le gentil monsieur qui fait des cours de danse à la Brigade SOS. C’est tiré d’un manga qui sort chez nous, et c’est plutôt mignon. Enfin mignon si on apprécie les couleurs saturées à outrance comme dans No Game No Life (surprise, c’est le même staff.) On suit la jeune Naru qui adore les contes de fée parce qu’elle pense qu’elle a rien pour elle et est peureuse et tout, et elle rencontre une fille qui danse avec grâce durant un festival. Cette fille, pleine d’énergie, l’invite à danser, mais elle prend peur et s’en va. C’est pas grave de toutes façons car comme dans tout bon anime qui se respecte la nouvelle élève transférée dans la classe de Naru se trouve être la dite-fille qu’elle a vue la veille : Hana D. Fountainstand. Ouais, Fountainstand. FOUNTAINSTAND. J’avoue, j’aurais difficilement trouvé pire comme nom anglais qui veut rien dire.

Hana, donc, est fan de yosakoi, une danse folklorique japonaise typique, et elle est tellement fan qu’elle a déménagé au japon de ses rêves pour faire du yosakoi. Finalement, comme une bonne weaboo, quoi. Bon, en moins pires, soyons honnêtes. Elle va donc traîner Naru pour qu’elle fasse du yosakoi avec elle et qu’ils puissent recruter de nouveaux membres pour leur club. Mais bon, c’est pas super bien parti après 3-4 épisodes quand même.

Y’a quelques sous-entendus shoujo-ai, c’est du tranche de vie peu calorifique, la technique fait son job sans en faire non plus des tonnes et des tonnes. Non, franchement, c’est typiquement le genre de série qui se laisse mater tranquille. En espérant que les promesses de l’opening se réalisent.

Dispo chez Crunchyroll!

Jojo’s Bizarre Adventures

jojo1jojo2

Ah, Jojo. Un monument ce Jojo. Quand j’en ai parlé à une amie, elle m’a avoué ne pas savoir par quel bout prendre l’univers de Jojo. J’avoue ne pas connaître suffisament pour la conseiller, mais je lui ai dit de faire comme j’ai fait : faire la série dans l’ordre. Si le premier arc de Jojo est sympa sans plus, le second est complètement pêté et excellent. Le troisième, Stardust Crusaders, celui qui est diffué depuis le printemps chez nous, est sympathique mais j’ai un peu de mal à le trouver franchement excellent. Ca fait tellement un épisode = un méchant (ou presque, en ce moment on est sur deux épisodes = un méchant) que j’ai du mal à me passionner pour la série comme ce fut le cas pour la première saison (qui avait les deux arcs.)

Ca tombe bien, car Crunchyroll propose la première saison en VOSTF en plus de la seconde qu’ils sont en train de diffuser. Une très bonne idée pour ceux qui prennent la série en cours de route.

Gekkan Shoujo Nozaki-kun

nozaki2nozaki1

Bonne petite surprise de cette saison, Nozaki-kun c’est un peu le shoujo comédie qui plait à tout le monde. Chiyo Sakura est amoureuse de Nozaki-kun, et au moment de lui avouer, elle se prend les pieds dans le tapis et lui croit que c’est une fan d’elle, et lui signe un autographe. Car Nozaki est en réalité l’auteur de shoujo préféré de Chiyo, mais ça elle ne le savait pas. Au moment où il va l’inviter chez elle, elle se fait des films, mais en fait c’est pour qu’elle l’aide à bosser sur ses planches… Vous voyez le trip.

Si le mot shoujo ne vous a pas fait fuir, alors restez, car Nozaki-kun est surprenant. C’est une série bien plus axée sur la comédie que les sentiments romantiques qu’on retrouve d’habitude dans ce genre d’histoire, avec en plus quelques moqueries bien senties sur le genre. Ca va vite, c’est super fun, Nozaki-kun est complètement à côté de la plaque, Chiyo est résignée, et d’autres personnages tout aussi barrés vont rejoindre ce couple.

Malheureusement pas dispo en simulcast chez nous, et c’est bien dommage.

Rail Wars

rw1rw2

Attention, nanar. Et du lourd.

Rail Wars partait d’une bonne idée. Enfin bonne, c’est vite dit. Disons plutôt une idée débile dont les japonais ont le secret. Genre Yakitate Japan ou Girls und Panzer vous savez ? Sauf que contrairement à eux, Rail Wars est nul à chier.

Mais tellement nul qu’il en est drôle. J’en profite pour le remater avec Kabu et Rochois sur Mumble, quand on se fait des séances de visionnage ensemble.

C’est donc une réalité alternative dans laquelle la SNCF japonaise n’a jamais été privatisée. C’est donc, vous l’aurez déjà compris, écrit par un mec otaku des trains. Et c’est bourré de persos complètement clichés, de situations complètement improbables, du genre où vous vous demandez à quel point ils sont cons. « Ils vont pas faire ça comme ça quand même? » « Ben si. » On suit l’évolution de quatre agents de la sécurité ferroviaire qui sont fraichement sortis de l’école. Chasser des pickpockets, trouver des bombes, diriger des petits vieux, voilà leur pain quotidien, sauf qu’il va leur arriver des tas de choses tellement plus capilotractées les unes que les autres qu’on ne peut s’empêcher de rire de tout ce ridicule.

La technique est d’ailleurs royalement à la ramasse : fails d’animation, personnages parfois mal dessinés, les premiers épisodes ont été réalisés de manière chaotique, notamment parce que l’auteur du light novel original n’arrêtait pas de faire chier les animateurs.

Heureusement, pas dispo en simulcast chez nous. Mais c’est quand même un peu dommage dans un sens, parce que vous loupez un truc énorme là. C’est typiquement le genre d’anime à mater avec des potes, une pizza et de la bière.

Glasslip

glasslip1

Non, ne pensez pas à ce que je pense.

glasslip2glasslip3

C’est le nouveau PA Works, dois-je vous en dire plus ?

Après le magnifique Nagi no Asukara, PA nous sert une série ma foi un peu moins jolie, et qui reprend pas mal de ficelles du genre. Tranche de vie au sein d’un groupe d’amis qui bien sûr ont le béguin les uns pour les autres mais vont pas se l’avouer. Enfin certains vont le faire plus rapidement que d’autres. Le truc, c’est que le groupe d’amis (ils sont cinq) va être rapidement rejoint par un tout nouveau fraichement débarqué dans la petite ville où nos héros vivent. Le regard de tueur qu’il se prend de la part de tout le monde est assez évocateur de la guerre thermonucléaire que le reste du groupe d’amis lui prépare. Un peu ténébreux sur les bords, ce dernier va vite révéler à l’héroine ce qu’elle ne comprend pas : les flash qu’elle voit de temps en temps sont en fait des bouts du futur, et celle-ci va vouloir en savoir plus.

Honnêtement, pour le moment avec 4 épisodes je suis assez circonspect. Il y a toute la recette d’un désastre avec la règle du groupe d’amis qui est « personne ne doit tomber amoureux » (autant vous dire que ça va être vite violé comme loi) et les personanges pour le moment pas forcément intéressants. Je veux dire, même la fille un peu petite à lunettes qui n’arrête pas de fixer l’héroine du genre « Hmmm toi je suis vraiment amoureuse de toi mais j’ose pas avouer que je suis lesbienne. » et de la surprotéger ne me fait aucun effet. Y’a juste l’héroine, Touko, qui est apprentie verrière et qui des fois, sans blague hein, souffle du verre. Ouais, d’où le nom « Glasslip ». Elle a une bonne bouille d’ailleurs, et elle se fait une excellente ponytail quand elle fait du verre. Longueur OK, cheveux relevés à la bonne hauteur, cette ponytail est certifiée rang SSS par l’IIP (L’Institut International des Ponytails)

Bref, c’est plutôt joli Glasslip, mais un peu ennuyant quand même. Je matte pour l’héroine, et puis pour savoir un peu ce qui va se passer parce que ça m’intrigue. Avec tout ça ça ne peut que finir mal.

SAO 2

sao2_1soa2_2

Ah, Sword Art Online. J’aimerais vous en dire que du bien. Parce que la série animée a pas mal de qualités. Déjà animée par A-1 Pictures, ça en jette bien, c’est fluide, c’est joli, c’est inspiré… Mais qu’est-ce que c’est pas bien écrit, surtout quand on a goûté à Log Horizon trois moins plus tôt. SAO est écrit par un ado pour des ado, et comme le dit Amo, un ado qui approche quand même la quarantaine.

J’aimerais vous en dire du bien parce que les MMO virtuels et tout ce que ça implique, c’est cool. Mais là… Kirito est juste un pimp au milieu de toutes ses haremettes, avec Asuna comme femme officielle (que je ne peux pas piffrer, seule Leafa compte à mes yeux, à cause de sa ponytail luxuriante (Rang S+)).

SAO saison 2 nous offre le 3ème arc de la série. A savoir, le VRMMORPG Gun Gale Online. Inversé, ça fait GalGun, vous savez ce jeu raffiné sur Xbox 360 et PS3 où vous devez tirer coeurs sur des filles amoureuses de vous pour les empêcher de vous approcher alors qu’elles sont folles de vous parce qu’un cupidon idiot a lâché toutes ses flèches à phéromones d’un coup sur le campus de l’école où vous allez. Finalement, ben ça correspond bien à Kirito, qui a pratiquement toutes les femelles de SAO à ses pieds.

Trève de plaisanterie, Gun Gale Online, c’est un peu un MMOFPS, donc avec des flingues, et en mode pay2win aussi. Après 4 épisodes je dirais que ça a l’air a peu près intéressant, même si je parie que le gros méchant est le mec qui aide l’héroine, Shinon, dans la vraie vie.

En bref, ça se laisse regarder, même si ça paraît quand même fade vis à vis de Log Horizon qui abordait un peu le même thème.

Dispo chez Wakanim en streaming gratuit.

Blue Spring Ride

bluespring1bluespring2

Aussi appelé Ao Haru Ride, on a affaire à un pur shoujo. C’est du production IG qui se laisse voir, même s’il s’agit quand même d’une adaptation un peu facile d’un manga au niveau du charadesign. C’est pas exactement moche mais ça s’en approche.

Si on s’accroche au delà de l’aspect graphique, on trouve une histoire sympa et une héroine qui sort un peu de l’ordinaire. En gros au collège elle aimait un gars tout timide, mais un jour il a disparu. Comme ça pouf plus rien. Du coup notre héroine est un peu paumée et comme toute ado paumée elle fait n’importe quoi. En arrivant au lycée elle se met à bouffer comme quatre pour devenir une fille pas forcément super jolie afin d’être mieux acceptée parmi les filles jalouses de celles qui sont jolies. Ce thème de l’intégration dans un groupe reviendra plus tard. Le truc c’est qu’elle va retrouver le garçon qu’elle aimait, mais il a un peu changé. Plus grand, moins timide, un peu plus renfermé aussi, après le divorce de ses parents ce qui a chamboulé sa vie.

Bon, on va pas se mentir, c’est un shoujo avec tous les défauts et qualités que ça comporte. Ca ne plaira pas à tous, moi ça me va, c’est pas trop pénible à suivre, pas trop rose, et l’héroine, bien qu’un peu coconne sur les bords, n’est pas désagréable la majeure partie du temps.

Dispo chea ADN en Simulcast +15 jours (ha ha.)

Persona 4 Golden the animation

p4ga1p4ga2

C’est Timeskip The Animation.

En gros, si vous avez joué à Persona 4 ou vu l’animé d’il y a quelques années (Persona 4 The Animation) alors P4GA sera pour vous un Newgame+. Même le héros l’avoue à demi-mots et l’animé actuel saute allegrement des tas de moments clés pour se concentrer sur ce qu’apporte la version Golden sortie sur Vita l’année dernière. Les scooters, Marie, les remarques du héros, etc. C’est donc avant tout à réserver aux fans. Ceux qui n’ont ni joué au jeu ni vu la saison précédente, passez votre chemin, vous ne pânerez rien.

Dispo chez Crunchyroll

Terror on Resonnance

zt1zt2

On m’a vendu pas mal de rêve avec Terror on Resonnance. Malheureusement j’ai vraiment du mal avec la mise en scène et les persos pas du tout charismatiques (à part l’inspecteur barbu qui a la classe). Cependant, la série a d’autres énormes qualités, notamment son concept et le scénario. En gros deux ados forment un duo de terroristes appelé Sphinx qui va mettre en déroute la police locale en plantant des bombes. L’épisode 1 a de grosses vibes du 11 Septembre 2001 d’ailleurs, ce qui devrait durablement marquer les esprits des téléspectateurs. Le truc fun dans tout ça c’est qu’une camarade de leur école va se retrouvée mélée malgré elle à nos deux héros, et ils vont la faire chanter pour qu’elle se taise à leur sujet. Sauf que la fille est hyper pénible, mais ça je vous laisse la surprise.

Graphiquement, c’est superbe. Bien contrasté, et super bien animé également, y’a vraiment pas grand chose à reprocher à la série. Même le rythme y est pour le moment.

Honnêtement, Terror on Resonnance s’annonce bien. J’ai juste un peu du mal avec le charadesign mais ça ça reste moi, hein. Je continuerai de suivre la série tout de même.

Dispo chez Wakanim en streaming gratuit.

Akame ga Kill

akame1akame2

J’avoue, je ne m’attendais pas à grand chose, même si le charadesign avait l’air sympatoche. Au final j’ai beaucoup aimé les premiers épisodes que j’ai vus. Notre héros, épéeiste émérite, veut se rendre à la capitale pour gagner de la thune et sauver son village de la pauvreté. Sauf qu’il va se faire arnaquer par une fille à gros seins dans un bar et va finir à al rue, ou presque. Jusqu’à ce moment je me disais « ‘tain ça a l’air vachement chiant » et ce n’était pas les tentatives d’humour de l’épisode qui allaient me faire changer d’avis. Un « bien sans plus » de rigueur quoi.

Sauf que.

Sauf que la seconde partie de l’épisode a carrément changé la donne. On y découvre la vraie nature de la série, violente, sans pitié. On apprend à ne plus se fier aux apparences, et même si la morale est relativement discutable, on apprécie le héros qui au départ passe pour un demeuré mais est finalement suffisamment intéressant pour accrocher. Quand je dis suffisamment, je veux dire par là qu’il nous évite ses questions de morales à la con alors qu’il est sur le point de tuer quelqu’un par vengeance. Des questions du genre « oh c’est pas bien de tuer, je devrais lui laisser une seconde chance et tout » mais en fait non. Ce qui rend au final Akame ga Kill bien plus plaisant qu’il n’y paraît. J’attends néanmoins de voir la troupe de héros dans un pétrin quelconque parce que pour le moment ils roulent un peu sur tous leurs adversaires. A prioi ça change dés la fin du 3ème épisode. Nous verrons.

Dispo chez ADN en simulcast pas J+15 (surprise.)

Nagi no Asukara – Mieux que Free! pour se baigner

Il y a des animes comme ça, quand vous voyez la description vous vous dites « Mouaiiiiis. » et puis en fait, 6 mois plus tard, on vient vous voir et vous dire « Mec, cet anime c’était l’anime de la saison dernière » et vous vous êtes genre « Naaaaaan? »

Nagi no Asukara c’était un peu ça pour moi.

nagi1

Du coup, j’ai profité de mon abonnement Crunchyroll pour regarder ça, et bon sang, j’ai rarement marathonné une série aussi violemment (la dernière en date étant Log Horizon, dont j’ai déjà parlé ici.)

L’histoire, elle est simple. Dans un monde un peu différent du nôtre mais pas trop, il y a des humains qui vivent sous l’eau et des humains à la surface. Chacun se déteste cordialement, et tout va bien ou presque. L’anime commence quand quatre collégiens doivent désormais aller à l’école à la surface parce que la leur ferme vu qu’ils en sont les quatre derniers élèves. Hikari, le héros un peu sanguin, va d’ailleurs pester contre ça sous forme d’un racisme déplaisant qui lui sera bien évidemment rendu par les gamins de la surface. Avec Manaka, Kaname et Chisaki, ils vont devoir s’adapter à la terre ferme… Car étant des habitants de la mer, ils sont équipés d’un placenta autour de leur peau, une sorte de protection invisible qui leur permet notamment de respirer sous l’eau. Problème : à l’air libre cette peau a besoin d’être hydratée régulièrement. Les habitants de la terre ont bien conscience de ces problèmes et cet « handicap » a été bien intégré à la société, ce qui donne au monde de Nagi no Asukara un semblant de cohérence. Si bien sûr on omet le fait que des humains peuvent respirer sous l’eau grâce à un placenta hein, parce que ça, c’est quand même sacrément bizarre à première vue. Mais bon, ça ne sera pas la première fois qu’un anime ou un manga part d’un postulat de base saugrenu et arrive à garder une cohérence dans son propre univers.

nagi2

On suit donc la vie de ces quatre personnages, plus quelques personnages secondaires mais pas tant que ça. Si Hikari a la rage du héros très chauvin, Manaka est l’amie d’enfance innocente et clairement un peu stupide aussi que tout le monde rêve d’épouser. Chisaki, quant à elle, est la grande soeur mature pour son âge et un peu effacée que tout le monde rêve d’épouser aussi. Enfin, il y a Kaname, le blondinet tellement peu présent que la série serait presque pareille sans lui. Ca doit être le perso le moins développé de la série.

Bien sûr ce petit monde va rencontrer à la surface des tas de gens : Miuna et Sayu les deux copines pestes qui en veulent à Akari la grande soeur d’Hikari parce qu’elle pique le papa veuf de Miuna (quelle femme indigne!), et surtout Tsumugu le camarade de classe un poil ténébreux qui semble prendre la défense des habitants de la mer. Hikari fera d’ailleurs son gros jaloux tant Manaka sera attirée par cet habitant de la terre.

nagi3

Il y a d’autres personnages fort sympathiques que je n’ai pas cités, mais il faut bien comprendre que la force de Nagi no Asukara réside dans ses personnages et leurs interactions, que ça soit sociales ou amoureuses. L’histoire, elle, arrive vraiment au second plan. On comprend très vite que le racisme ambiant est dû au fait que quand un habitant de la mer a un enfant avec un habitant de la terre, cet enfant naît sans placenta, et ne retournera donc jamais à la mer. On comprend également très vite qu’il y a un bug dans la matrice et que l’eau se refroidit, et que le dieu de la mer il est pas content du manque de respect qu’on lui porte. Entre ça et les démélés amoureux des personnages (je crois avoir assisté à l’un des pires friendzonnages que j’ai jamais vus avec cet anime, sérieusement j’ai eu mal pour le personnage) il y a au final de quoi faire. Qui plus est, les épisodes sont suffisament bien construits pour proposer des cliffhangers qui tiennent la route sans problème à la fin de chaque épisode. On regrettera juste un manque certain de rythme jusqu’à environ l’épisode 10-11 où un grand chamboulement viendra changer la donne. Sans spoiler, disons que c’est typiquement le genre d’évènement que j’adore dans les histoires. Pour ceux qui ont lu Blind Spot, j’en ai parfois abusé à petites doses. Toujours est-il que si vous vous attendez à un triangle amoureux, vous ne serez pas déçu : c’est cent fois pire qu’un triangle.

nagi4

Je parle beaucoup de l’histoire et des personnages, mais la technique n’est pas en reste. Si on peut quand même déceler quelques echecs d’animation, ou des plans pas super convaincants, PA Works nous gratifie de décors absolument somptueux. C’est particulièrement doux et poétique, surtout sous l’eau, et l’aspect super clean des personnages renforce cette impression. Les grands yeux des personnages féminins ne sera pas au goût de tous, mais qu’importe ! Nagi no Asukara nous offre un spectacle rafraichissant, comme une baignade en plein été. Et puis y’a Chisaki ! Et Miuna ! Et Akari ! Ne vous focalisez pas sur le couple Hikari-Manaka, il y a plein de personnages géniaux dans Nagi no Asukara !

nagi5

Voilà, si vous cherchez un animé tranche de vie, avec de la romance, et une histoire sympathique en toile de fond, allez-y! C’est clairement l’un des animes, avec Log Horizon, de 2013 à mes yeux. Bien plus réussi que Hanasaku Iroha ou Tari Tari, par exemple (même si j’avais beaucoup aimé Hanasaku Iroha n’en déplaise à certains.)

Log Horizon

990f1f87693af84a71ac56712503bf13

L’arrivée de Crunchyroll et d’ADN, avec leurs séries complètes déjà disponibles et leur abonnement mensuel permet de se regarder une petite série à moindre frais, voire carrément de la dévorer. C’est un peu ce qu’il m’est arrivé avec Log Horizon, et je vais tâcher de vous expliquer pourquoi.

Tout d’abord, pour situer vite fait, Log Horizon est un anime d’Octobre 2013 qui dure 26 épisodes, et une seconde saison est déjà prévue (à vrai dire vu la fin de la première, c’était évident.) mais c’est surtout une série de Light Novels, un format depuis longtemps privilégié pour l’adaptation en animé, bien plus que de mangas en animés, d’ailleurs. Pour info, c’est le même auteur qui nous a pondu le très sympatoche Mahou Maou Yuusha. Oui oui, vous savez Spice and Wolf au pays des démons et des héros.

Log Horizon - 01 - Large 01

S’il y a un truc que Log Horizon a en commun avec Spice and Wolf ou Mahou Maou Yuusha c’est le détail de son univers. On sent que l’auteur a passé beaucoup de temps à cartographier son monde (certes calqué sur la réalité, mais pas tant que ça) et à réfléchir à toutes ses mécaniques. Mais avant de continuer à parler en long en large et en travers des qualités de la série, attardons-nous sur son histoire.

La série commence alors que Shiroe, un mage à lunettes, se bat avec ses amis Naotsugu et Akatsuki, respectivement tank et ninja. Je vais utiliser du vocabulaire de MMORPG, puisque c’est de cela dont il s’agit : nos héros ne sont pas seulement dans un jeu vidéo, ils sont pris ua piège dans ce jeu. A la manière de Sword Art Online, à la sortie de l’extension du jeu Elder Tales, les personnages sont aspirés par le jeu et en deviennent les habitants. Ils ont leur classe de personnage, leur niveau, des objets à utiliser, des menus tels un affichage tête haute super classe, bref, pour eux, ils sont dans un jeu, mais il y a des trucs qui ne collent pas. Déjà, pas de bouton déconnexion, et au moins la question de la mort est vite expédiée car y’en a un qui a testé bien malgré lui et qui a été ressucité au sanctuaire le plus proche. Ouf, on était passé à deux doigts du clone de SAO. Heureusement, Log Horizon a bien plus à nous offrir qu’une bête copie carbone du titre animé par A1 Pictures.

Log Horizon - 02 - Large 16

La série tente en effet de nous montrer avec un assez bon taux de crédibilité ce que feraient plusieurs milliers de joueurs pris au piège dans un jeu dont ils ne peuvent pas sortir. Il y a des cons qui sont là pour leur propre pomme, il y en a d’autres qui tentent de faire le bien, mais tous ont plus ou moins abandonné l’idée de revenir dans le monde réel. Là où ça me paraît un peu louche c’est que personne ne panique vraiment à cette idée. Comme l’anime commence quelque stemps après l’arrivée des joueurs dans le monde, cela peut s’expliquer… Fort heureusement, le fait que l’univers impose finalement peu de règles et de cases à ses personnages va dans le bon sens, puisqu’à la manière du MMORPG EVE Online, ce sont les joueurs qui créent l’histoire du jeu. Shiroe va en effet vite se rendre compte que s’il ne fait rien, ce monde va sombrer dans le grand n’importe quoi. Avec des connaissances à lui, il va même carrément organiser une mission d’extraction d’une jeune joueuse en détresse paumée loin de tout le monde et cherchée par des bandits, et bien plus encore.

Shiroe est en effet plus un stratége qu’un mage à lunettes. Toujours avec un ou deux coups d’avance, il se révèle être un personnage très atachant sans le côté solo et evil de Lelouch. Bon, personellement, son ancienne « guilde », au nom très douteux de Tea Party de la Débauche, me force un sourire chaque fois que je l’entends mentionné par les personnages, mais voilà, on a un personnage très cohérent, qui fait des choix judicieux et avec lequel on arrive à s’identifier. Les autres personnages ne sont pas en reste et même si le début de l’anime est très lent, avec notamment les 7 ou 8 premiers épisodes à voir certains personnages secondaires dans des situations que Princesse Sarah ne leur envierait même pas, la suite se révèle particulièrement jouissive, avec de la politique, des découvertes, et un fil rouge qui reste l’enquête sur le fonctionnement du monde dans lequel ils sont. En effet, pourquoi la bouffe n’a aucun goût? Pourquoi les anciens personnages non joueurs semblent avoir plus de lignes de dialogue qu’un vrai joueur? Pourquoi quand je frappe avec mon épée ça fait plus de mal que quand je déclenche une compétence via un menu? Autant de questions et plus encore auxquels les personnages vont devoir trouver réponse.

Log Horizon - 03 - Large 14

Si SAO nous montrait un MMO romancé et édulcoré, voire carrément fantasmé (tout le monde a en tête cette scène bizarre de tentacle rape sur Asuna) Log Horizon a le mérite de dépeindre un monde bien plus réaliste, où l’auteur nous prouve qu’il a bien fait ses devoirs contrairement à celui de SAO : beaucoup d’éléments de MMORPG y sont repris, expliqués, et adaptés pour l’histoire. Les équipes de joueurs, les guildes, les raids, les donjons, le levelling, les compétences secondaires, les classes, les sorts, l’artisanat, presque tout y passe, et est expliqué comme il faut. C’est un véritable régal pour l’amateur de MMORPG et comme je le soulignais plus haut, encore plus pour l’amateur de MMORPGs bac à sable comme l’est EVE Online, où ce ne sont pas les développeurs qui écrivent l’histoire et où on évolue comme dans un parc d’attractions. Là, ce sont vraiment les joueurs qui prennent leur avenir en main, si bien que de les voir réellement évoluer, créer des choses, et en défaire aussi, les rend bien plus attachants.

De bien des façons, Log Horizon est clairement supérieur à SAO. C’est même incomparable tant les deux histoires n’ont finalement en commun que les MMORPGs. C’est comme quand vous avez deux jeux et que l’un est plus populaire juste parce qu’il est plus simple et plsu flashy alors que l’autre n’a pas toute l’attention qu’il mérite alors qu’il est bien plus profond et travaillé que son principal rival.

Log Horizon - 03 - Large 31

La série est disponible en intégralité sur ADN, ce qui fait que pour même pas 5-6€ vous pouvez vous regarder toute la série d’une traite. Les cliffhangers à la fin des épisodes donnent bien envie de connaître la suite rapidement aussi. Si on peut lui reprocher un truc, c’est d’avoir un rythme un peu étrange. Mais la série réussit quand même l’exploit de rendre épique l’organisation d’un festival à l’échelle d’une cité, c’est quand même un signe. Je vendrais mes tableaux AOJI pour un anime sur l’organisation d’une convention tiens. Je crois que je détiens un concept, je vais aller le déposer immédiatement.

Bref, jetez un eoil à Log Horizon si vous voulez une série heroic fantasy qui sort des sentiers battus, avec beaucoup plus de maturité qu’on ne peut le penser au premier abord. Ca vaut vraiment son pesant de cacahuettes. C’est clairement, avec Nagi no Asukara, l’un des animes les plus sous-estimés de 2013. Leur seule tare en fait c’est d’être sortis la même année que Kill la Kill et Shingeki no Kyoujin.

Good Ending

J’aurais bien aimé vous parler en long en large et en travers de Golden Time, mais ça serait vous spoiler. J’adore cette série, c’est vraiment mon genre de prédilection, et c’est traîté différement des comédies romantiques habituelles. Sans vouloir faire mon connard élitiste, je pense qu’il faut aller au delà de l’animation somme toute standard et des persos a priori stéréotypés. L’histoire avance vite, on en apprend plus sur les personnages, et même si Koko est parfois saoulante, elle sait aussi toucher le spectateur par sa fragilité.

Mais voilà! Je ne peux pas, ça ferait redondant, même si j’en meurs d’envie.

ge-good-ending-1136146

A la place, je vais vous parler du manga Good Ending, dont les premiers tomes m’ont été gracieusement offerts à Noël par Morgan.

Seiji Utsumi est un type somme toute classique. Un peu gentil quand même, mais il est secrétement amoureux de Shô Itekawa, qui fait partie du club de tennis. Il va se faire aider par Yuki Kurokawa (aucun lien fille unique) une camarade de classe et aussi au club de tennis, qui a l’air d’en connaître un rayon sur l’amour. Seiji va alors rejoindre le club dans l’espoir de faire tomber la jolie et genki Shô dans ses bras. Vous vous doutez bien cela ne se limite pas à un potentiel triangle amoureux : Seiji va rencontrer la jolie et dévergondée Eri, ainsi que la peu sûre d’elle Risa, dont le secret de son régime m’échappe encore. Elle a dû prendre des cours chez le Joueur du Grenier.

ge-good-ending-2137101

Le truc qui surprend au premier abord c’est les tronches des personnages. Ca choque, même. Le regard en particulier paraît limite creepy sur certains, mais on s’y fait après un tome. Le reste du dessin est clair et précis, il y a une légère dose de ecchi, mais juste ce qu’il faut (on voit quelques sous-vêtements ou poses lascives, mais cela reste la plupart du temps dans l’imagination du héros.)

Vous vous dites alors « Mais ça a l’air d’une comédie romantique lambda. » Oui et non. L’auteur arrive à me surprendre alors que je me suis déjà tapé des tonnes d’histoires d’amour entre lycéens. Surprendre le lecteur, c’est le conquérir, et c’est chose faite dans Good Ending. S’il y a bien un truc que je déteste d’ailleurs c’est les coincidences dans ce genre d’histoires. Un exemple tout con : le héros se retrouve dans une position délicate parce qu’une autre haremette lui fait des avances. Cette situation compromettante est bien sûr découverte PILE AU BON MOMENT (parce que sinon c’est pas drôle, haha) par l’élue du héros. Franchement, ça ne vous saoule pas ce genre de ressort ? Je veux dire, c’était marrant en 2000 dans Love Hina, mais là ça va faire presque 15 ans. Heureusement pour le lecteur, ce type de situation se retrouve vraiment très rarement dans Good Ending.

ge-good-ending-2689761

Les personnages sont suffisament bien travaillés, surtout Yuki qui dégage un très bon charisme (c’est pour compenser avec le héros qui est trop gentil pour son propre bien.) Eri est un personnage très sympathique aussi, alors que j’ai beaucoup moins d’empathie pour Risa Onuma par exemple, qui se jette dans les bras du héros qui ne veut pas d’elle (alors qu’elle est plutôt pas mal une fois qu’elle a maigri.)

Comme vous vous en doutez à la vue des scans, quelque chose va se développer entre le héros et Yuki, et ça se déroule plutôt bien au bout d’une petite huitaine de tomes. Il y a même de jolis retournements de situations, et des év ènements assez inédits dans un manga. On est très loin de la comédie romantique qui est plus comédie que romance. Là c’est l’inverse.

ge-good-ending-2767729

Sans être le manga du siècle, c’est une excellente lecture pour les amateurs du genre. La série compte 16 tomes et nous en sommes pour le moment à la moitié en France. Les personnages ne se tournent pas autour 107 ans, il y a des situations plutôt inédites, l’auteur a fait preuve d’imagination (sauf à de rares moments) et on est au final devant une histoire de lycéens un poil plus mature qu’il n’y paraît. C’est en tous cas très agréable à suivre, et je dévore pour le moment chaque tome avec entrain, ce qui est plutôt bon signe pour une série.

Ah oui, et c’est disponible chez Kana, pour ceux qui chercheraient à l’acquérir !

ge-good-ending-2705551

MaOTD #677

Vous cherchez un duo de chanteuses pour animer vos soirées ? Pourquoi pas un duo de Love Live? Ca tombe bien vu que la saison 2 a déjà commencé ! Et vous pouvez repartir avec ce charmant duo pour seulement 3 000 Maid Points !

maotd_lovelive2

MaOTD #676

Maintenant que j’ai laissé un boulevard assez large à Blind Spot, mon roman, je peux reprendre les Maid of the Day. Et justement, ça a permis à Meidolicious Inc. de confectionner non pas un mais plusieurs nouveaux modèles KanColle. En voici donc un pour vous. Elle est livrée avec une charmante piscine en extérieur à installer pour seulement 4 000 Maid Points.

maotd_kancolle2

Source : Pixiv

Blind Spot アニメ化決定 !

Il s’agit bien évidemment d’un poisson d’avril comme le suggère la date. 🙂 Mais comme certains poissons sur Meido-Rando, qui sait si un jour il ne deviendra pas réalité?

Si vous n’êtes pas familier avec l’écriture runique du pays des elfes, cela signifie que Blind Spot l’anime a été validé !

La création du comité de production Blind Spot ( Blind Spot製作委員会) a eu lieu récemment, et avec elle la volonté de créer un anime sur cette histoire qui me tient à coeur.

Vous n’y croyez pas, moi non plus au début, mais ça va être officialisé dans la journée : la décision de créer un anime n’est pas chose facile, surtout vu les sommes que ça implique, mais c’est fait. Le « Project A » pour Ayako est lancé, et ça me fait plaisir au plus haut point, vous n’avez pas idée ! Créer une histoire, des personnages, un univers, et les voir s’animer ? J’ai hâte, j’ai vraiment hâte. Je crois que je vais en pleurer d’ailleurs lors du premier visionnage.

Qui fait partie du comité de production ? Déjà, Kadokawa avec qui on avait quelques contacts notamment grâce à Haruhi et Noizi Ito. Kadokawa va se charger de la publication de Blind Spot dans un vrai format light novel japonais pour fin 2015-début 2016 (la date peut encore changer) pour sortir en même temps que l’anime.)

Lantis va se charger de la partie musicale. Ils nous ont été conseillés par les gens fort sympathiques de Atomic Monkey que j’ai rencontré l’an dernier. Comme Blind Spot est une histoire aussi sur le doublage et la chanson (il y a de nombreux passages sur le sujet tout au long du roman) il nous fallait quelqu’un capable de produire des chansons qu’Ayako pourra chanter.

Le sujet que beaucoup attendent certainement, c’est le studio d’animation : suite à nos bonnes relations avec les anciens de la Gainax, notamment grâce à la projection des OAVs de Mahoromatic en Mai 2010 à Epitanime, on a proposé l’idée au studio Trigger, responsables entre autres de Little Which Academia et de Kill La Kill, et ils ont accepté, aux moins pour 2 OAVs.

Oui, car faire une série de 13 ou de 26 épisodes, c’est déjà nettement plus cher. Je vous sens déçus. Mais bon, si les OAVs se vendent bien, il n’y a pas de raison que ça ne se fasse pas. C’est moi qui me chargerai de l’histoire des deux OAVs, même si bien sûr ce n’est pas moi qui vais les réaliser. C’est un travail très intéressant car on va me demander d’écrire dans un format particulier, tout en prenant en compte les spécificités d’un anime. C’est un peu comme quand j’ai découvert les spécificités de l’écriture d’un roman. On découvre des choses comme la façon d’écrire les noms étrangers, les tirets de dialogue, l’espacement à choisir entre les lignes, tant de choses qui paraissent évidentes pour des lecteurs ne le sont pas forcément lorsqu’il est temps d’écrire pour de vrai. Je m’attends à la même genre de contrainte ici, notamment sur les lignes de dialogue et leur brieveté. Pour ces OAVs, l’histoire sera inédite. L’une des OAVs se focalisera sur les années collège d’Ayako, comme en témoigne le premier visuel que je vous poste ici, alors que la seconde OAV se fera sûrement dans sa période adulte, entre le dernier chapitre de l’histoire et l’épilogue présents dans le tome 3 que vous lirez bientôt.

Comme tout produit cross-media classique, il y aura quelques goodies, notamment des drama CD, réalisés en collaboration avec Atomic Monkey, l’agence de doublage qui m’a beaucoup aidé. Comme Atomic Monkey a une filiale française, il y aura aussi des drama CD en français de prévus. Reste à trouver les doubleurs 🙂

Il est possible que l’on fasse un kickstarter, ne serait-ce que pour jauger l’intêret du public. Après tout, Trigger est un habitué du procédé, et d’autres productions comme Time of Eve ont bénéficié du financement participatif, ce qui a clairement été perçu comme une bonne initiative côté japon. Aujourd’hui, faire un épisode d’anime correct ça coûte cher, dans les 100 000-120 000 euros, alors si on peut se faire aider du public, ça ne peut être que bénéfique, surtout qu’on en a besoin.

BS25-1eravrilv3

Voilà, j’espère que vous me suivrez dans cette aventure (qui a englouti quelques sous de ma poche, mais quelle aventure !)

MaOTD #673

Amis stratèges, voici un pack de meidos d’infantrie, livrées avec tank et armes, pour la petite bagatelle de 150 000 Maid Points. Si vous avez un pays/ville/village/entreprise/école/secte/association otaku à envahir, c’est un bon pack pour débuter!

maotd_panzer

Et c’est mon wallpaper Android.

Source : Hji