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Nagi no Asukara – Mieux que Free! pour se baigner

Il y a des animes comme ça, quand vous voyez la description vous vous dites « Mouaiiiiis. » et puis en fait, 6 mois plus tard, on vient vous voir et vous dire « Mec, cet anime c’était l’anime de la saison dernière » et vous vous êtes genre « Naaaaaan? »

Nagi no Asukara c’était un peu ça pour moi.

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Du coup, j’ai profité de mon abonnement Crunchyroll pour regarder ça, et bon sang, j’ai rarement marathonné une série aussi violemment (la dernière en date étant Log Horizon, dont j’ai déjà parlé ici.)

L’histoire, elle est simple. Dans un monde un peu différent du nôtre mais pas trop, il y a des humains qui vivent sous l’eau et des humains à la surface. Chacun se déteste cordialement, et tout va bien ou presque. L’anime commence quand quatre collégiens doivent désormais aller à l’école à la surface parce que la leur ferme vu qu’ils en sont les quatre derniers élèves. Hikari, le héros un peu sanguin, va d’ailleurs pester contre ça sous forme d’un racisme déplaisant qui lui sera bien évidemment rendu par les gamins de la surface. Avec Manaka, Kaname et Chisaki, ils vont devoir s’adapter à la terre ferme… Car étant des habitants de la mer, ils sont équipés d’un placenta autour de leur peau, une sorte de protection invisible qui leur permet notamment de respirer sous l’eau. Problème : à l’air libre cette peau a besoin d’être hydratée régulièrement. Les habitants de la terre ont bien conscience de ces problèmes et cet « handicap » a été bien intégré à la société, ce qui donne au monde de Nagi no Asukara un semblant de cohérence. Si bien sûr on omet le fait que des humains peuvent respirer sous l’eau grâce à un placenta hein, parce que ça, c’est quand même sacrément bizarre à première vue. Mais bon, ça ne sera pas la première fois qu’un anime ou un manga part d’un postulat de base saugrenu et arrive à garder une cohérence dans son propre univers.

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On suit donc la vie de ces quatre personnages, plus quelques personnages secondaires mais pas tant que ça. Si Hikari a la rage du héros très chauvin, Manaka est l’amie d’enfance innocente et clairement un peu stupide aussi que tout le monde rêve d’épouser. Chisaki, quant à elle, est la grande soeur mature pour son âge et un peu effacée que tout le monde rêve d’épouser aussi. Enfin, il y a Kaname, le blondinet tellement peu présent que la série serait presque pareille sans lui. Ca doit être le perso le moins développé de la série.

Bien sûr ce petit monde va rencontrer à la surface des tas de gens : Miuna et Sayu les deux copines pestes qui en veulent à Akari la grande soeur d’Hikari parce qu’elle pique le papa veuf de Miuna (quelle femme indigne!), et surtout Tsumugu le camarade de classe un poil ténébreux qui semble prendre la défense des habitants de la mer. Hikari fera d’ailleurs son gros jaloux tant Manaka sera attirée par cet habitant de la terre.

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Il y a d’autres personnages fort sympathiques que je n’ai pas cités, mais il faut bien comprendre que la force de Nagi no Asukara réside dans ses personnages et leurs interactions, que ça soit sociales ou amoureuses. L’histoire, elle, arrive vraiment au second plan. On comprend très vite que le racisme ambiant est dû au fait que quand un habitant de la mer a un enfant avec un habitant de la terre, cet enfant naît sans placenta, et ne retournera donc jamais à la mer. On comprend également très vite qu’il y a un bug dans la matrice et que l’eau se refroidit, et que le dieu de la mer il est pas content du manque de respect qu’on lui porte. Entre ça et les démélés amoureux des personnages (je crois avoir assisté à l’un des pires friendzonnages que j’ai jamais vus avec cet anime, sérieusement j’ai eu mal pour le personnage) il y a au final de quoi faire. Qui plus est, les épisodes sont suffisament bien construits pour proposer des cliffhangers qui tiennent la route sans problème à la fin de chaque épisode. On regrettera juste un manque certain de rythme jusqu’à environ l’épisode 10-11 où un grand chamboulement viendra changer la donne. Sans spoiler, disons que c’est typiquement le genre d’évènement que j’adore dans les histoires. Pour ceux qui ont lu Blind Spot, j’en ai parfois abusé à petites doses. Toujours est-il que si vous vous attendez à un triangle amoureux, vous ne serez pas déçu : c’est cent fois pire qu’un triangle.

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Je parle beaucoup de l’histoire et des personnages, mais la technique n’est pas en reste. Si on peut quand même déceler quelques echecs d’animation, ou des plans pas super convaincants, PA Works nous gratifie de décors absolument somptueux. C’est particulièrement doux et poétique, surtout sous l’eau, et l’aspect super clean des personnages renforce cette impression. Les grands yeux des personnages féminins ne sera pas au goût de tous, mais qu’importe ! Nagi no Asukara nous offre un spectacle rafraichissant, comme une baignade en plein été. Et puis y’a Chisaki ! Et Miuna ! Et Akari ! Ne vous focalisez pas sur le couple Hikari-Manaka, il y a plein de personnages géniaux dans Nagi no Asukara !

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Voilà, si vous cherchez un animé tranche de vie, avec de la romance, et une histoire sympathique en toile de fond, allez-y! C’est clairement l’un des animes, avec Log Horizon, de 2013 à mes yeux. Bien plus réussi que Hanasaku Iroha ou Tari Tari, par exemple (même si j’avais beaucoup aimé Hanasaku Iroha n’en déplaise à certains.)

Log Horizon

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L’arrivée de Crunchyroll et d’ADN, avec leurs séries complètes déjà disponibles et leur abonnement mensuel permet de se regarder une petite série à moindre frais, voire carrément de la dévorer. C’est un peu ce qu’il m’est arrivé avec Log Horizon, et je vais tâcher de vous expliquer pourquoi.

Tout d’abord, pour situer vite fait, Log Horizon est un anime d’Octobre 2013 qui dure 26 épisodes, et une seconde saison est déjà prévue (à vrai dire vu la fin de la première, c’était évident.) mais c’est surtout une série de Light Novels, un format depuis longtemps privilégié pour l’adaptation en animé, bien plus que de mangas en animés, d’ailleurs. Pour info, c’est le même auteur qui nous a pondu le très sympatoche Mahou Maou Yuusha. Oui oui, vous savez Spice and Wolf au pays des démons et des héros.

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S’il y a un truc que Log Horizon a en commun avec Spice and Wolf ou Mahou Maou Yuusha c’est le détail de son univers. On sent que l’auteur a passé beaucoup de temps à cartographier son monde (certes calqué sur la réalité, mais pas tant que ça) et à réfléchir à toutes ses mécaniques. Mais avant de continuer à parler en long en large et en travers des qualités de la série, attardons-nous sur son histoire.

La série commence alors que Shiroe, un mage à lunettes, se bat avec ses amis Naotsugu et Akatsuki, respectivement tank et ninja. Je vais utiliser du vocabulaire de MMORPG, puisque c’est de cela dont il s’agit : nos héros ne sont pas seulement dans un jeu vidéo, ils sont pris ua piège dans ce jeu. A la manière de Sword Art Online, à la sortie de l’extension du jeu Elder Tales, les personnages sont aspirés par le jeu et en deviennent les habitants. Ils ont leur classe de personnage, leur niveau, des objets à utiliser, des menus tels un affichage tête haute super classe, bref, pour eux, ils sont dans un jeu, mais il y a des trucs qui ne collent pas. Déjà, pas de bouton déconnexion, et au moins la question de la mort est vite expédiée car y’en a un qui a testé bien malgré lui et qui a été ressucité au sanctuaire le plus proche. Ouf, on était passé à deux doigts du clone de SAO. Heureusement, Log Horizon a bien plus à nous offrir qu’une bête copie carbone du titre animé par A1 Pictures.

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La série tente en effet de nous montrer avec un assez bon taux de crédibilité ce que feraient plusieurs milliers de joueurs pris au piège dans un jeu dont ils ne peuvent pas sortir. Il y a des cons qui sont là pour leur propre pomme, il y en a d’autres qui tentent de faire le bien, mais tous ont plus ou moins abandonné l’idée de revenir dans le monde réel. Là où ça me paraît un peu louche c’est que personne ne panique vraiment à cette idée. Comme l’anime commence quelque stemps après l’arrivée des joueurs dans le monde, cela peut s’expliquer… Fort heureusement, le fait que l’univers impose finalement peu de règles et de cases à ses personnages va dans le bon sens, puisqu’à la manière du MMORPG EVE Online, ce sont les joueurs qui créent l’histoire du jeu. Shiroe va en effet vite se rendre compte que s’il ne fait rien, ce monde va sombrer dans le grand n’importe quoi. Avec des connaissances à lui, il va même carrément organiser une mission d’extraction d’une jeune joueuse en détresse paumée loin de tout le monde et cherchée par des bandits, et bien plus encore.

Shiroe est en effet plus un stratége qu’un mage à lunettes. Toujours avec un ou deux coups d’avance, il se révèle être un personnage très atachant sans le côté solo et evil de Lelouch. Bon, personellement, son ancienne « guilde », au nom très douteux de Tea Party de la Débauche, me force un sourire chaque fois que je l’entends mentionné par les personnages, mais voilà, on a un personnage très cohérent, qui fait des choix judicieux et avec lequel on arrive à s’identifier. Les autres personnages ne sont pas en reste et même si le début de l’anime est très lent, avec notamment les 7 ou 8 premiers épisodes à voir certains personnages secondaires dans des situations que Princesse Sarah ne leur envierait même pas, la suite se révèle particulièrement jouissive, avec de la politique, des découvertes, et un fil rouge qui reste l’enquête sur le fonctionnement du monde dans lequel ils sont. En effet, pourquoi la bouffe n’a aucun goût? Pourquoi les anciens personnages non joueurs semblent avoir plus de lignes de dialogue qu’un vrai joueur? Pourquoi quand je frappe avec mon épée ça fait plus de mal que quand je déclenche une compétence via un menu? Autant de questions et plus encore auxquels les personnages vont devoir trouver réponse.

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Si SAO nous montrait un MMO romancé et édulcoré, voire carrément fantasmé (tout le monde a en tête cette scène bizarre de tentacle rape sur Asuna) Log Horizon a le mérite de dépeindre un monde bien plus réaliste, où l’auteur nous prouve qu’il a bien fait ses devoirs contrairement à celui de SAO : beaucoup d’éléments de MMORPG y sont repris, expliqués, et adaptés pour l’histoire. Les équipes de joueurs, les guildes, les raids, les donjons, le levelling, les compétences secondaires, les classes, les sorts, l’artisanat, presque tout y passe, et est expliqué comme il faut. C’est un véritable régal pour l’amateur de MMORPG et comme je le soulignais plus haut, encore plus pour l’amateur de MMORPGs bac à sable comme l’est EVE Online, où ce ne sont pas les développeurs qui écrivent l’histoire et où on évolue comme dans un parc d’attractions. Là, ce sont vraiment les joueurs qui prennent leur avenir en main, si bien que de les voir réellement évoluer, créer des choses, et en défaire aussi, les rend bien plus attachants.

De bien des façons, Log Horizon est clairement supérieur à SAO. C’est même incomparable tant les deux histoires n’ont finalement en commun que les MMORPGs. C’est comme quand vous avez deux jeux et que l’un est plus populaire juste parce qu’il est plus simple et plsu flashy alors que l’autre n’a pas toute l’attention qu’il mérite alors qu’il est bien plus profond et travaillé que son principal rival.

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La série est disponible en intégralité sur ADN, ce qui fait que pour même pas 5-6€ vous pouvez vous regarder toute la série d’une traite. Les cliffhangers à la fin des épisodes donnent bien envie de connaître la suite rapidement aussi. Si on peut lui reprocher un truc, c’est d’avoir un rythme un peu étrange. Mais la série réussit quand même l’exploit de rendre épique l’organisation d’un festival à l’échelle d’une cité, c’est quand même un signe. Je vendrais mes tableaux AOJI pour un anime sur l’organisation d’une convention tiens. Je crois que je détiens un concept, je vais aller le déposer immédiatement.

Bref, jetez un eoil à Log Horizon si vous voulez une série heroic fantasy qui sort des sentiers battus, avec beaucoup plus de maturité qu’on ne peut le penser au premier abord. Ca vaut vraiment son pesant de cacahuettes. C’est clairement, avec Nagi no Asukara, l’un des animes les plus sous-estimés de 2013. Leur seule tare en fait c’est d’être sortis la même année que Kill la Kill et Shingeki no Kyoujin.

Good Ending

J’aurais bien aimé vous parler en long en large et en travers de Golden Time, mais ça serait vous spoiler. J’adore cette série, c’est vraiment mon genre de prédilection, et c’est traîté différement des comédies romantiques habituelles. Sans vouloir faire mon connard élitiste, je pense qu’il faut aller au delà de l’animation somme toute standard et des persos a priori stéréotypés. L’histoire avance vite, on en apprend plus sur les personnages, et même si Koko est parfois saoulante, elle sait aussi toucher le spectateur par sa fragilité.

Mais voilà! Je ne peux pas, ça ferait redondant, même si j’en meurs d’envie.

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A la place, je vais vous parler du manga Good Ending, dont les premiers tomes m’ont été gracieusement offerts à Noël par Morgan.

Seiji Utsumi est un type somme toute classique. Un peu gentil quand même, mais il est secrétement amoureux de Shô Itekawa, qui fait partie du club de tennis. Il va se faire aider par Yuki Kurokawa (aucun lien fille unique) une camarade de classe et aussi au club de tennis, qui a l’air d’en connaître un rayon sur l’amour. Seiji va alors rejoindre le club dans l’espoir de faire tomber la jolie et genki Shô dans ses bras. Vous vous doutez bien cela ne se limite pas à un potentiel triangle amoureux : Seiji va rencontrer la jolie et dévergondée Eri, ainsi que la peu sûre d’elle Risa, dont le secret de son régime m’échappe encore. Elle a dû prendre des cours chez le Joueur du Grenier.

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Le truc qui surprend au premier abord c’est les tronches des personnages. Ca choque, même. Le regard en particulier paraît limite creepy sur certains, mais on s’y fait après un tome. Le reste du dessin est clair et précis, il y a une légère dose de ecchi, mais juste ce qu’il faut (on voit quelques sous-vêtements ou poses lascives, mais cela reste la plupart du temps dans l’imagination du héros.)

Vous vous dites alors « Mais ça a l’air d’une comédie romantique lambda. » Oui et non. L’auteur arrive à me surprendre alors que je me suis déjà tapé des tonnes d’histoires d’amour entre lycéens. Surprendre le lecteur, c’est le conquérir, et c’est chose faite dans Good Ending. S’il y a bien un truc que je déteste d’ailleurs c’est les coincidences dans ce genre d’histoires. Un exemple tout con : le héros se retrouve dans une position délicate parce qu’une autre haremette lui fait des avances. Cette situation compromettante est bien sûr découverte PILE AU BON MOMENT (parce que sinon c’est pas drôle, haha) par l’élue du héros. Franchement, ça ne vous saoule pas ce genre de ressort ? Je veux dire, c’était marrant en 2000 dans Love Hina, mais là ça va faire presque 15 ans. Heureusement pour le lecteur, ce type de situation se retrouve vraiment très rarement dans Good Ending.

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Les personnages sont suffisament bien travaillés, surtout Yuki qui dégage un très bon charisme (c’est pour compenser avec le héros qui est trop gentil pour son propre bien.) Eri est un personnage très sympathique aussi, alors que j’ai beaucoup moins d’empathie pour Risa Onuma par exemple, qui se jette dans les bras du héros qui ne veut pas d’elle (alors qu’elle est plutôt pas mal une fois qu’elle a maigri.)

Comme vous vous en doutez à la vue des scans, quelque chose va se développer entre le héros et Yuki, et ça se déroule plutôt bien au bout d’une petite huitaine de tomes. Il y a même de jolis retournements de situations, et des év ènements assez inédits dans un manga. On est très loin de la comédie romantique qui est plus comédie que romance. Là c’est l’inverse.

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Sans être le manga du siècle, c’est une excellente lecture pour les amateurs du genre. La série compte 16 tomes et nous en sommes pour le moment à la moitié en France. Les personnages ne se tournent pas autour 107 ans, il y a des situations plutôt inédites, l’auteur a fait preuve d’imagination (sauf à de rares moments) et on est au final devant une histoire de lycéens un poil plus mature qu’il n’y paraît. C’est en tous cas très agréable à suivre, et je dévore pour le moment chaque tome avec entrain, ce qui est plutôt bon signe pour une série.

Ah oui, et c’est disponible chez Kana, pour ceux qui chercheraient à l’acquérir !

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MaOTD #677

Vous cherchez un duo de chanteuses pour animer vos soirées ? Pourquoi pas un duo de Love Live? Ca tombe bien vu que la saison 2 a déjà commencé ! Et vous pouvez repartir avec ce charmant duo pour seulement 3 000 Maid Points !

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MaOTD #676

Maintenant que j’ai laissé un boulevard assez large à Blind Spot, mon roman, je peux reprendre les Maid of the Day. Et justement, ça a permis à Meidolicious Inc. de confectionner non pas un mais plusieurs nouveaux modèles KanColle. En voici donc un pour vous. Elle est livrée avec une charmante piscine en extérieur à installer pour seulement 4 000 Maid Points.

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Source : Pixiv

Blind Spot アニメ化決定 !

Il s’agit bien évidemment d’un poisson d’avril comme le suggère la date. 🙂 Mais comme certains poissons sur Meido-Rando, qui sait si un jour il ne deviendra pas réalité?

Si vous n’êtes pas familier avec l’écriture runique du pays des elfes, cela signifie que Blind Spot l’anime a été validé !

La création du comité de production Blind Spot ( Blind Spot製作委員会) a eu lieu récemment, et avec elle la volonté de créer un anime sur cette histoire qui me tient à coeur.

Vous n’y croyez pas, moi non plus au début, mais ça va être officialisé dans la journée : la décision de créer un anime n’est pas chose facile, surtout vu les sommes que ça implique, mais c’est fait. Le « Project A » pour Ayako est lancé, et ça me fait plaisir au plus haut point, vous n’avez pas idée ! Créer une histoire, des personnages, un univers, et les voir s’animer ? J’ai hâte, j’ai vraiment hâte. Je crois que je vais en pleurer d’ailleurs lors du premier visionnage.

Qui fait partie du comité de production ? Déjà, Kadokawa avec qui on avait quelques contacts notamment grâce à Haruhi et Noizi Ito. Kadokawa va se charger de la publication de Blind Spot dans un vrai format light novel japonais pour fin 2015-début 2016 (la date peut encore changer) pour sortir en même temps que l’anime.)

Lantis va se charger de la partie musicale. Ils nous ont été conseillés par les gens fort sympathiques de Atomic Monkey que j’ai rencontré l’an dernier. Comme Blind Spot est une histoire aussi sur le doublage et la chanson (il y a de nombreux passages sur le sujet tout au long du roman) il nous fallait quelqu’un capable de produire des chansons qu’Ayako pourra chanter.

Le sujet que beaucoup attendent certainement, c’est le studio d’animation : suite à nos bonnes relations avec les anciens de la Gainax, notamment grâce à la projection des OAVs de Mahoromatic en Mai 2010 à Epitanime, on a proposé l’idée au studio Trigger, responsables entre autres de Little Which Academia et de Kill La Kill, et ils ont accepté, aux moins pour 2 OAVs.

Oui, car faire une série de 13 ou de 26 épisodes, c’est déjà nettement plus cher. Je vous sens déçus. Mais bon, si les OAVs se vendent bien, il n’y a pas de raison que ça ne se fasse pas. C’est moi qui me chargerai de l’histoire des deux OAVs, même si bien sûr ce n’est pas moi qui vais les réaliser. C’est un travail très intéressant car on va me demander d’écrire dans un format particulier, tout en prenant en compte les spécificités d’un anime. C’est un peu comme quand j’ai découvert les spécificités de l’écriture d’un roman. On découvre des choses comme la façon d’écrire les noms étrangers, les tirets de dialogue, l’espacement à choisir entre les lignes, tant de choses qui paraissent évidentes pour des lecteurs ne le sont pas forcément lorsqu’il est temps d’écrire pour de vrai. Je m’attends à la même genre de contrainte ici, notamment sur les lignes de dialogue et leur brieveté. Pour ces OAVs, l’histoire sera inédite. L’une des OAVs se focalisera sur les années collège d’Ayako, comme en témoigne le premier visuel que je vous poste ici, alors que la seconde OAV se fera sûrement dans sa période adulte, entre le dernier chapitre de l’histoire et l’épilogue présents dans le tome 3 que vous lirez bientôt.

Comme tout produit cross-media classique, il y aura quelques goodies, notamment des drama CD, réalisés en collaboration avec Atomic Monkey, l’agence de doublage qui m’a beaucoup aidé. Comme Atomic Monkey a une filiale française, il y aura aussi des drama CD en français de prévus. Reste à trouver les doubleurs 🙂

Il est possible que l’on fasse un kickstarter, ne serait-ce que pour jauger l’intêret du public. Après tout, Trigger est un habitué du procédé, et d’autres productions comme Time of Eve ont bénéficié du financement participatif, ce qui a clairement été perçu comme une bonne initiative côté japon. Aujourd’hui, faire un épisode d’anime correct ça coûte cher, dans les 100 000-120 000 euros, alors si on peut se faire aider du public, ça ne peut être que bénéfique, surtout qu’on en a besoin.

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Voilà, j’espère que vous me suivrez dans cette aventure (qui a englouti quelques sous de ma poche, mais quelle aventure !)

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Amis stratèges, voici un pack de meidos d’infantrie, livrées avec tank et armes, pour la petite bagatelle de 150 000 Maid Points. Si vous avez un pays/ville/village/entreprise/école/secte/association otaku à envahir, c’est un bon pack pour débuter!

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Et c’est mon wallpaper Android.

Source : Hji

Les animés d’hiver 2014

Parmi les animes de cette saison, je pourrais vous conseiller Golden Time, ENCORE Golden Time, sauf que ça a commencé la saison dernière. Zut.

Il faut dire que cette saison n’est pas des plus marquantes. Il y a cependant du bon, du moins bon aussi, du tellement mauvais qu’il est drôle… vous voyez le truc.

Je vous propose donc de voir un peu plus en détail ce que Janvier nous a réservé.

Je déclare également cette saison « Saison des openings qui rentrent trop facilement dans la tête »

Tonari no Seki-kun

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On commence avec du plutôt bon. Cet anime atypique propose des épisodes de 7 minutes seulement, où une fille assise à côté d’un autre élève l’observe s’amuser en classe. Et quand on parle de s’amuser, c’est digne de Gaston Lagaffe. Dessins sur un plateau de go avec les pièces, histoires imaginaires avec des pièces de shogi (vous savez, ce simili jeu d’echec japonais.), tout y passe. Le truc drôle finalement, c’est que l’héroine assise à côté de Seki-kun l’observe et essaye tant bien que mal de l’arrêter, comme c’est une élève sérieuse et tout, pour au final se faire engueuler à sa place. Monde de merde dirons certains 🙂

Ca reste super bon enfant, c’est drôle, Kana Hanazawa dans le rôle de la voisine est adorable, et ça ne dure que sept petites minutes, c’est donc idéal pour passer un bon moment. Et l’ending est chouette .

Super Sonico the Animation

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Quand vous voyez « THE ANIMATION » dans le titre, c’est en général mauvais signe. C’est un anime (souvent hentai) adapté d’un jeu vidéo obscur. Le seul ou presque qui s’en soit sorti c’est l’anime de Idolmaster, parce qu’heureusement A-1 Pictures était au commandes.

Super Sonico pour résumer c’est la mascotte de Nitro+. Nitro+ c’est le studio de VN qui a pondu Saya no Uta, et Steins;Gate, Robotics;Notes et Chaos;Head avec 5pb. Et un jour ils ont eu l’idée de faire une mascotte à gros seins avec un casque sur les oreilles. Instant hit chez les otakus, et maintenant elle fait tout : de la musique, de la chanson, des figurines, etc etc. J’irais pas jusqu’à dire que c’est le cancer de l’otakulture mais ça me démange un peu quand même.

Parce que voilà, Super Sonico the Animation, ça traduit complètement le vide qui entoure l’héroine. Il fallait lui trouver un background, des trucs à faire, résultat on suit un anime où il ne se passe rien, une tranche de vie sans grand intêret avec une VACHE à GROS SEINS qui danse, chante, et pose. C’est du fanservice le plus crasseux possible. J’ai un seuil de tolérance d’habitude assez élevé, mais là faut pas déconner quand même.

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A ne pas confondre avec Sakura Trick. Ah si en fait.

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Dés l’opening, ça annonce la couleur au moins : des décors mal faits, une animation à la ramasse, et de la 3D ultra moche pour faire danser les persos. Parce que vous savez, depuis La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, faire danser des persos c’est devenu tellement mega cool.

Mais voilà, dans l’opening, ces filles se roulent des pelles. Trois, rien que dans l’opening. On nous montre des couples de filles différents, c’est… on se demande ce qu’on regarde. Puis on suit un épisode, puis deux, et puis on se demande encore pourquoi on regarde. Ah oui, pour les bisous sur la bouche entre filles. Ca serait presque sympa à regarder si c’était mieux fait. Il y a cependant quelques passages mémorables, notamment dans le première épisode ce moment LOL LA PHYSIQUE avec un salto complètement improbable des héroines qui sautent d’un balcon à l’autre.

A regarder seulement si vous êtes fan de yuri. Et en manque.

Wake up Girls

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Idolmaster a fait un carton. Love Live a fait un carton. Les animes d’idols ça marche? Cool on va lancer une nouvelle franchise! Wake Up Girls c’est ça. Un groupe d’idols qui se forme dans une agence de Sendai qui voit toutes ses recrues filer à Tokyo où c’est beaucoup plus lucratif de parader. Si l’animation a le mérite d’être « plutôt » de bonne facture, et l’idée séduisante et originale (le film raconte le début du groupe, la série commence alors que le groupe est dissous plus tard) l’execution est ratée. On s’ennuie ferme, les persos se ressemblent tous et n’ont aucun charisme particulier. Idolmaster a un charadesign de ouf, Love Live s’en sort également très bien, mais Wake up Girls? Non. Juste non.

No-rin

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No-rin ça partait d’une bonne idée aussi. Le début est marrant avec cette idol adorée par un élève en agriculture. La copine d’enfance à gros seins, la oujou-sama animalière avec des seins encore plus énormes que la précédente, le copain serious-business à lunettes, la prof à l’humeur changeante et à la vie sentimentale inexistante… De jolis clichés que voilà. La mise en scène permet à l’anime de se laisser suivre, mais c’est pas vraiment très bien animé tout ça. Vraiment pas.

Ah l’histoire? Oh ça se résume au héros dont la waifu arrête soudainement sa carrière d’idol qui se lamente sur sa vie sans but après cet évènement tragique s’il en est. Sauf qu’à la fin du première épisode, surprise, l’idol en question (en mode « Je suis pas du tout comme sur scène ») est transférée dans ce même lycée d’agriculture. La suite n’est pas tellement mieux malheureusement, puisque ça parlera culotte, y’aura même un combat dans la boue plus tard, bref, ça vole pas bien haut. Ce qui est domage parce que le premier épisode m’avait relativement plu. C’était loin d’être désagréable.

Quel gâchis. Enfin, parfois c’est limite tellement mauvais que ça en devient drôle, du coup je suis assez mitigé.

Aussi, l’opening vous hantera longtemps, son refrain rentre un peu trop rapidement dans la tête.

Chuunibyou Ren

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Suite directe de Chuunibyou premier du nom, on retrouve sans surprise les personnages qu’on connaît, avec une petite nouvelle mais à part ça…

Oui c’est toujours aussi beau et bien animé, Kyoto Animation fait toujours son travail, mais passé la surprise de la nouveauté, cette seconde saison paraît bien mièvre. Si on met de côté que le héros et l’héroine vivent désormais sous le même toit et sont officiellement en couple et qu’ils n’ont toujours pas consommé (parce que vous m’excuserez mais deux ados qui s’aiment et qui vivent sous le même toit ça fait des chocapics normalement. Ah, c’est vrai qu’on est au Japon.) l’histoire ne décolle pas. Il y a des situations rigolotes mais c’est au final assez ennuyeux. Et contrairement à Hyouka ou K-On cette fois-ci l’animation sans faille de KyoAni ne sauve pas une série où il ne se passe absolument rien. Ca laisse pas augurer du bon pour la seconde saison annoncée de Free!, tout ça.

Heureusement la #teamNibutani est bien représentée dans les premiers épisodes que j’ai vu, notamment le 4. 🙂

Mikakunin de Shinkoukei

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Alors ça, c’est un peu l’outsider de la saison. Avec son scénario et son design directement tiré du début des années 2000, Mikakunin de Shinkoukei s’avère relativement plaisant. Enfin, si on fait abstraction du héros qui ne sert à rien.

En gros, c’est le seizième anniversaire de l’héroine. On lui apprend comme ça cash qu’elle a un fiancé décidé par son grand-père. Sa mère est OK, sa grande soeur est OK, et pour couronner le tout, le fiancé et sa petite soeur loli agaçante viennent habiter chez elle. Heureusement que la petite belle-soeur est aussi énervante qu’elle est vulnérable à la grande soeur de l’héroine, qui est une fan de puissance en lolis. Du coup c’est assez drôle de voir la petite belle-soeur faire sa chieuse pour immédiatement devenir terrorisée (il n’y a pas d’autre mot) par la soeur de l’héroine.

Le héros quant à lui est anecdotique, ne parle pas, ne fait rien, c’est assez étrange. Le scénario entretient néanmoins un semblant d’intrigue vu que Kobeni (l’héroine) ne se souvient pas exactement de tout concernant son enfance, et qu’elle aurait déjà rencontré son fiancé par le passé (à la suite d’un accident? Difficile à dire.)

C’est somme toute pas si désagréable à regarder, même si j’ai déjà vu bien plus palpitant.