Les animés d’hiver 2014

Parmi les animes de cette saison, je pourrais vous conseiller Golden Time, ENCORE Golden Time, sauf que ça a commencé la saison dernière. Zut.

Il faut dire que cette saison n’est pas des plus marquantes. Il y a cependant du bon, du moins bon aussi, du tellement mauvais qu’il est drôle… vous voyez le truc.

Je vous propose donc de voir un peu plus en détail ce que Janvier nous a réservé.

Je déclare également cette saison « Saison des openings qui rentrent trop facilement dans la tête »

Tonari no Seki-kun

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On commence avec du plutôt bon. Cet anime atypique propose des épisodes de 7 minutes seulement, où une fille assise à côté d’un autre élève l’observe s’amuser en classe. Et quand on parle de s’amuser, c’est digne de Gaston Lagaffe. Dessins sur un plateau de go avec les pièces, histoires imaginaires avec des pièces de shogi (vous savez, ce simili jeu d’echec japonais.), tout y passe. Le truc drôle finalement, c’est que l’héroine assise à côté de Seki-kun l’observe et essaye tant bien que mal de l’arrêter, comme c’est une élève sérieuse et tout, pour au final se faire engueuler à sa place. Monde de merde dirons certains 🙂

Ca reste super bon enfant, c’est drôle, Kana Hanazawa dans le rôle de la voisine est adorable, et ça ne dure que sept petites minutes, c’est donc idéal pour passer un bon moment. Et l’ending est chouette .

Super Sonico the Animation

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Quand vous voyez « THE ANIMATION » dans le titre, c’est en général mauvais signe. C’est un anime (souvent hentai) adapté d’un jeu vidéo obscur. Le seul ou presque qui s’en soit sorti c’est l’anime de Idolmaster, parce qu’heureusement A-1 Pictures était au commandes.

Super Sonico pour résumer c’est la mascotte de Nitro+. Nitro+ c’est le studio de VN qui a pondu Saya no Uta, et Steins;Gate, Robotics;Notes et Chaos;Head avec 5pb. Et un jour ils ont eu l’idée de faire une mascotte à gros seins avec un casque sur les oreilles. Instant hit chez les otakus, et maintenant elle fait tout : de la musique, de la chanson, des figurines, etc etc. J’irais pas jusqu’à dire que c’est le cancer de l’otakulture mais ça me démange un peu quand même.

Parce que voilà, Super Sonico the Animation, ça traduit complètement le vide qui entoure l’héroine. Il fallait lui trouver un background, des trucs à faire, résultat on suit un anime où il ne se passe rien, une tranche de vie sans grand intêret avec une VACHE à GROS SEINS qui danse, chante, et pose. C’est du fanservice le plus crasseux possible. J’ai un seuil de tolérance d’habitude assez élevé, mais là faut pas déconner quand même.

Sakura Trique

A ne pas confondre avec Sakura Trick. Ah si en fait.

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Dés l’opening, ça annonce la couleur au moins : des décors mal faits, une animation à la ramasse, et de la 3D ultra moche pour faire danser les persos. Parce que vous savez, depuis La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, faire danser des persos c’est devenu tellement mega cool.

Mais voilà, dans l’opening, ces filles se roulent des pelles. Trois, rien que dans l’opening. On nous montre des couples de filles différents, c’est… on se demande ce qu’on regarde. Puis on suit un épisode, puis deux, et puis on se demande encore pourquoi on regarde. Ah oui, pour les bisous sur la bouche entre filles. Ca serait presque sympa à regarder si c’était mieux fait. Il y a cependant quelques passages mémorables, notamment dans le première épisode ce moment LOL LA PHYSIQUE avec un salto complètement improbable des héroines qui sautent d’un balcon à l’autre.

A regarder seulement si vous êtes fan de yuri. Et en manque.

Wake up Girls

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Idolmaster a fait un carton. Love Live a fait un carton. Les animes d’idols ça marche? Cool on va lancer une nouvelle franchise! Wake Up Girls c’est ça. Un groupe d’idols qui se forme dans une agence de Sendai qui voit toutes ses recrues filer à Tokyo où c’est beaucoup plus lucratif de parader. Si l’animation a le mérite d’être « plutôt » de bonne facture, et l’idée séduisante et originale (le film raconte le début du groupe, la série commence alors que le groupe est dissous plus tard) l’execution est ratée. On s’ennuie ferme, les persos se ressemblent tous et n’ont aucun charisme particulier. Idolmaster a un charadesign de ouf, Love Live s’en sort également très bien, mais Wake up Girls? Non. Juste non.

No-rin

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No-rin ça partait d’une bonne idée aussi. Le début est marrant avec cette idol adorée par un élève en agriculture. La copine d’enfance à gros seins, la oujou-sama animalière avec des seins encore plus énormes que la précédente, le copain serious-business à lunettes, la prof à l’humeur changeante et à la vie sentimentale inexistante… De jolis clichés que voilà. La mise en scène permet à l’anime de se laisser suivre, mais c’est pas vraiment très bien animé tout ça. Vraiment pas.

Ah l’histoire? Oh ça se résume au héros dont la waifu arrête soudainement sa carrière d’idol qui se lamente sur sa vie sans but après cet évènement tragique s’il en est. Sauf qu’à la fin du première épisode, surprise, l’idol en question (en mode « Je suis pas du tout comme sur scène ») est transférée dans ce même lycée d’agriculture. La suite n’est pas tellement mieux malheureusement, puisque ça parlera culotte, y’aura même un combat dans la boue plus tard, bref, ça vole pas bien haut. Ce qui est domage parce que le premier épisode m’avait relativement plu. C’était loin d’être désagréable.

Quel gâchis. Enfin, parfois c’est limite tellement mauvais que ça en devient drôle, du coup je suis assez mitigé.

Aussi, l’opening vous hantera longtemps, son refrain rentre un peu trop rapidement dans la tête.

Chuunibyou Ren

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Suite directe de Chuunibyou premier du nom, on retrouve sans surprise les personnages qu’on connaît, avec une petite nouvelle mais à part ça…

Oui c’est toujours aussi beau et bien animé, Kyoto Animation fait toujours son travail, mais passé la surprise de la nouveauté, cette seconde saison paraît bien mièvre. Si on met de côté que le héros et l’héroine vivent désormais sous le même toit et sont officiellement en couple et qu’ils n’ont toujours pas consommé (parce que vous m’excuserez mais deux ados qui s’aiment et qui vivent sous le même toit ça fait des chocapics normalement. Ah, c’est vrai qu’on est au Japon.) l’histoire ne décolle pas. Il y a des situations rigolotes mais c’est au final assez ennuyeux. Et contrairement à Hyouka ou K-On cette fois-ci l’animation sans faille de KyoAni ne sauve pas une série où il ne se passe absolument rien. Ca laisse pas augurer du bon pour la seconde saison annoncée de Free!, tout ça.

Heureusement la #teamNibutani est bien représentée dans les premiers épisodes que j’ai vu, notamment le 4. 🙂

Mikakunin de Shinkoukei

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Alors ça, c’est un peu l’outsider de la saison. Avec son scénario et son design directement tiré du début des années 2000, Mikakunin de Shinkoukei s’avère relativement plaisant. Enfin, si on fait abstraction du héros qui ne sert à rien.

En gros, c’est le seizième anniversaire de l’héroine. On lui apprend comme ça cash qu’elle a un fiancé décidé par son grand-père. Sa mère est OK, sa grande soeur est OK, et pour couronner le tout, le fiancé et sa petite soeur loli agaçante viennent habiter chez elle. Heureusement que la petite belle-soeur est aussi énervante qu’elle est vulnérable à la grande soeur de l’héroine, qui est une fan de puissance en lolis. Du coup c’est assez drôle de voir la petite belle-soeur faire sa chieuse pour immédiatement devenir terrorisée (il n’y a pas d’autre mot) par la soeur de l’héroine.

Le héros quant à lui est anecdotique, ne parle pas, ne fait rien, c’est assez étrange. Le scénario entretient néanmoins un semblant d’intrigue vu que Kobeni (l’héroine) ne se souvient pas exactement de tout concernant son enfance, et qu’elle aurait déjà rencontré son fiancé par le passé (à la suite d’un accident? Difficile à dire.)

C’est somme toute pas si désagréable à regarder, même si j’ai déjà vu bien plus palpitant.