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3DS vs PSVITA

Attention, cet article est écrit en trollographie, évitez de lire si vous êtes allergique aux critiques faciles et à l’hypocrisie assumée.

      Alors tout d’abord : NON, ce billet n’est pas une comparaison puérile que peuvent faire nombreux site de jeux vidéo en se demandent « quelle ou quelle console faut il choisir », de toute façon cela fait plus de 20 ans que l’on achète des consoles presque uniquement par rapport aux exclusivités. Ici je sais que vous n’êtes pas idiots, d’ailleurs ce petit article n’a pas dans l’idée de vous influencer sur quoi que ce soit (quoique…) juste afficher mon opinion sur ces 2 consoles.
J’ai acheté la 3DS et la PSVITA à leur sortie profitant des offres de précommande faites par la Fnac : 50 euros en chèque-cadeau, par console achetée, j’ai donc eu la 3DS et la PSVITA à 200 euros, que se soit l’une ou l’autre je suis satisfait de leur tarif.

Ce que je fais ici et juste un résumé des impressions qu’une année d’utilisation de la 3DS et un mois pour la PSVITA m’ont laissé.

Tout d’abord, au quotidien il y a une réalité, avec moi tous les jours avant d’aller à l’université je glisse une seule de ces consoles dans mon sac (Ouai, j’amène ma console à l’université, ne me regardez pas comme ça!) : La 3DS, Pourquoi ?

Premièrement l’encombrement : vu comme ça la PSVITA n’est pas beaucoup plus volumineuse que la 3DS, elle et même plus fine. Mais cette comparaison ne vaut pas grand-chose, c’est une console portable elle est faite pour être transportée, et là l’on se heurte à un problème : est-ce que vous vous voyez balancer votre PSVITA  avec ses 2 surfaces tactiles craignant les rayures dans un sac à dos plein de merdes vous ?
Personnellement non, alors comme moi vous allez acheter une Travel Case, 15 euros plus tard vous avez cette house ma foi très bien conçue et respirant la qualité. (C’est complètement sincère, Sony ne s’est pas foutu de notre gueule, mais en même temps à ce prix c’est quand même un minimum.) Ne cherchez pas si vous souhaitez pouvoir trimballer votre console avec vous vous devrez obligatoirement passer par la housse officielle ou par la merde en néoprène fournie dans le Starter kit ou travel kit, car Sony nous fait le plaisir de nous vendre de 25 à 30 euros l’équivalent officiels de gadgets trouvables à 1$ livraison incluse sur Dealextreme. (Après je dis ça,  je dis rien.) Mais revenons donc en à la Travel case, outre ses qualités intrinsèques (mais à 15Euros la housse de console c’est normal.) Cette house en plus de protéger votre console vous fera le plaisir de décupler son encombrement, et là je ne rigole pas, l’épaisseur est au moins doublée voire triplée ! De plus, 1,5cm de largeur et 2 cm  de longueur y sont ajoutés. La console devient un monstre à transporter. Dans la Travel case la console fait bien 9 pouces et ne rentre même plus dans une poche de veste, c’est dire ! Bon certes vous pouvez y caser 5 jeux et le câble propriétaire (Oulah ! Attention c’est du lourd !)

Face à la 3DS 

Juste pour rire…

Histoire de troller…

Honnêtement je trouve la VITA est plus encombrante que ma tablette tactile (qui compense sa taille par sa finesse)

En revanche la 3DS est relativement compacte  et surtout ses écrans sont protégés. On peut la mettre dans un sac sans crainte.

Mais ce qui me fait tous les jours religieusement glisser ma 3DS dans ma sacoche avant de partir : c’est la fonctionnalité streetpass, certains trouvent ça useless, et vous avez raison ça l’est, mais personnellement : j’adore, et je suis tout excité quand je vois la petite LED verte qui est allumée me signalant que j’ai croisé quelqu’un.
Je trouve Streetpass VRAIMENT amusant, j’utilise mes pièces je jeu avec parcimonie pour compléter les puzzles et faire avancer l’aventure dans Mii en péril (enfin bref, je suis à fond dedans). Pour certains la fonctionnalité ne casse pas trois pattes à un canard, mais je la vois comme un vrai plus de la console. Je regrette juste que l’on ne puisse pas accumuler plus de 10 pièces par jour ce qui m’oblige à avancer la date.

 Ma royale personne dans Mii en Peril, autodérion et humour Nintendesque.

« L’équivalent » de streetpass sur PSVITA s’appelle Near, je vais éviter de le critiquer, car de toute façon chez moi  il n’a jamais marché. Sur le papier ça a l’air d’être une petite connerie amusante pendant 30 secondes quand l’on découvre la console pour voir qui sont les autres joueurs aux alentours. Le fait est que le logiciel n’a jamais réussi à me localiser, peu importe l’endroit, même hors de mon village paumé dans en centre-ville de Perpignan entouré de hotspots, Near n’a pas été foutu d’obtenir ma position.

Bon assez craché sur la PSVITA, car c’est quand même une très bonne console et les fonctionnalités annexes ne sont pas en reste, avoir un client Twitter Facebook ainsi que Google Maps sur sa console est vraiment appréciable, surtout qu’il s’agit de clients de qualité tout à fait comparables à ce que l’on trouve sur smarphone le navigateur est tout a fait correct, quant à celui de la 3DS, il est moins médiocre que l’on pourrait le penser, mais disons que j’avais déjà mieux sur mon ancien PDA Windows mobile.

Pour le online Sony nous offre l’expérience complète de salon sur sa portable avec le SEN. Mais la 3DS n’est pas en reste avec le code ami unifié et l’arrivée du Nintendo Network avec lequel Nintendo va enfin se doter d’un service en ligne convainquant.
Même « inférieur » sur le plan technique le mode en ligne de la 3DS m’a apporté autant de satisfaction que celui de la PSVITA.
Mario Kart 7 est le digne successeur de Mario Kart DS qui avait introduit la CWF Nintendo le mode en lignes est très réussi : avec une petite terre ou l’on voit la position des Mii de nos adversaires, le système de point, on peut aussi rejoindre un ami dans la partie en ligne, créer des groupes, etc. C’est l’expérience en ligne la plus aboutie que Nintendo ait faite, peu importe la console.)

Le mode en ligne de Wipeout est certes réussi, mais est moins sympathique que celui de Mario kart. Sur la 3DS, streetpass enrichit l’expérience online, je prends beaucoup de plaisir à affronter les fantômes Mario Kart récupérés via les personnes rencontrées.

Sinon au niveau technique même le plus dur des fanboys de Nintendo ne saurait denier : la PSVITA et son écran OLED de 5 pouces offre un rendu magnifique, des noirs profonds des couleurs vives au service de jeux et leurs textures HD, en un mot : magnifique. Mais bon ce n’est pas du niveau de la Playsation 3 comme j’ai eu l’impression que Sony me la vendait au dernier E3. Ça reste quand même au-dessus de ce qui se fait de mieux sur smartphone et tablette (et là c’est des Smartphones récents à + 500 euros qu’il vous faut.)

Un petit mot sur les jeux sur smartphone : c’est de la merde, pardonnez-moi d’être vulgaire, mais ça résume bien le fond de ma pensée. Ça ne sera jamais bon et pas seulement à cause d’une conception non prévue pour les jeux, même avec des technologies comme le retour tactile la présence de gros éditeurs et studios de développement et tout ce que vous voulez, votre smartphone se sera bon qu’en envoyer des oiseaux sur des cochons et et à faire tourner des démos techniques injouables et finissables en 5 minutes.
J’ai un Xperia Play et c’est uniquement bon pour l’émulation et sur : DEUX jeux : Sony CD et GTA III (ouais, les 2 seuls jeux intéressants sont des ports de « vrais » jeux), après ce sont que des jeux qui vous amuseront 10-20 minutes peu être (pour les meilleurs), mais après tout vous ne regretterez rien puisque vous ne les aurez payés que de 2 à 6 euros, et vous en re-téléchargerez, alimentant l’industrie des jeux de merde. (Bon après il y a peut-être quelques exceptions, mais le mode de consommation de ce type jeux dénature l’expérience en inventant le concept de jeu jetable.)
Je ne m’entendrais pas plus sur tout le mal (surtout le mépris en fait) que je pense des jeux smartphone (car ce n’est pas mon but, mais si ça vous intéresse je peux chier 10 pages d’explication plus techniques sur ma théorie de l’évolution du jeu vidéo et plus précisément du jeu mobile).

Même en tant que fanboy Android (qui du coup l’a bien dans le cul, car IDOLM@STER mobile, le seul jeu smartphone qui aurait reussi à susciter mon intérêt ne sort que sous iOS) je crache sur les jeux pour smartphone.

Revenons-en à la comparaison de nos 2 consoles donc coté 3DS l’écran et petit et a une mauvaise résolution, donc ouai, on voit les pixels. Mais le problème ne s’arrête pas là : sur les écrans en général quelque soit la résolution il existe un système de lissage dans le logiciel, sous Windows par exemple cela s’appelle « Cleartype » ; un système similaire existe sur 3DS, mais curieusement ce filtrage n’est pas actif sur tous les éléments, nous rappelant la résolution de merde de l’écran (Surement une limitation due à l’affichage stéreoscopique me direz-vous mais dans ce cas alors, pourquoi ne pas l’avoir fait pour l’affichage 2D ?). De plus activer la 3D fait quelquefois perdre en fluidité (par contre je n’ai pas senti le soi-disant effet sur la batterie.). (Et dernier point: inutile de dire aussi qu’avec la 3D on est loin de l’angle de vision proche de 180° proposé par la PSVITA)

Mais ne boudons pas notre plaisir, même si avec une 3DS l’on ne s’attend pas à l’orgasme visuel les jeux restent très regardables et cela ne gêne absolument pas l’expérience de jeu.

Parlons de jeux d’ailleurs, à la sortie de la 3DS j’ai acheté Pilotwings, car aucun des jeux ne m’intéressait, je ne suis pas fan de StreetFighter et je ne me voyais pas racheter un énième portage de Rayman 2 même si celui-ci était un poil plus beau. (Car chez Ubisoft les portages de Rayman sont la spécialité de la Maison.) Pilotwings bien que très casual avait le mérite d’être assez amusant et d’utiliser les capacités de la console, en gros c’était un très bon amuse gueule, enfin amuse gueule vendu au prix d’un vrai jeu soit 45 euros quand même.
Ce n’est qu’avec la sortie de Dead or alive que j’ai pu avoir pour la première fois un « vrai » jeu, après voilà c’est un Dead or Alive c’est un jeu de combat sympa, mais à part le moteur dédié à la physique des poitrines des héroïnes on en a vite fait le tour, un tour bien agréable quand même.

En fin d’année est arrivé pour moi Mario Kart 7 et Mario 3D land, les seules vraies killer-app de la console, qui ne se finissent pas en une bouchée et apportent vraiment des heures de plaisir.

Les 10 jeux de Gameboys Advance et les 10 jeux de Nes du programme ambasadeur fûrent des petits cadeaux appréciable, personnellement je n’en aurait pas voulu à Nintendo s’ils n’avaient rien fait pour soit disant compenser, les frustrés qui avaient mis 90 euros de plus dans leur console. Zelda four swords offert en téléchargement est également un petit cadeau bien sympa.
La console satisfait vraiment le fan de Nintendo que je suis…

 Satoru Iwata qui arrive pour fêter l’anniversaire de la sortie de la 3DS, pour un Nintendofag c’est du fanservice.

Pour en revenir à la PSVITA, le line-up de lancement est vraiment satisfaisant à l’instar de celui de la 3DS qui était trop pauvre. Pour l’instant je n’ai acheté que WipeOut 2048 et Stardust Delta, mais contrairement à la 3DS je n’ai pour l’instant de gros hits annoncé que j’attends impatiemment, certes à la sortie il y a eu Uncharted et Wipeout mais j’ai pris Wipeout un peu par défaut, certes Wipeout est largement au-dessus de Pilotwings comme je de lancement, mais voilà, je n’attends aucun jeu particulier pour le moment sur la Vita. J’espère que l’E3 apportera des promesses de titres intéressants.

Voyons, l’aspect multimédia maintenant : bien que l’on n’achète pas une console pour ça et que toutes façon les deux font pâle figure face aux derniers smartphones haut de gamme. Cela dit, leurs fonctionnalités multimédias peuvent toujours dépanner.

La 3DS se limite à lire de la musique, je n’ai eu à utiliser la fonctionnalité qu’une fois, et sincèrement ça m‘a suffit : premièrement vous pouvez oublier les formats exotiques, seuls le MP3 et le ACC passent : oubliez vos FLAC vos OGG,WAVE et autres formats a haut bittrage.
Évidemment le lecteur ne fait pas de classification intelligente, ne permet pas de faire des recherches par mot clé et ne dispose bien sûr pas d’égaliseur. Par contre il vous offre des semblants de mini jeux pour jouer pendant que vous écoutez de la musique. Mais le principal problème est le volume maximal : Nintendo a bien compris que la fonctionnalité ne serait utilisée que par des enfants : ne cherchez donc pas à écouter la musique fort : vous ne le pourrez simplement pas, certes si vous avez des intra-auriculaires puissants le maximum reste convenable, mais avec n’importe quels écouteurs ou casques le volume maximal est ridiculement faible. Mais finalement OSEF quoi, qui va écouter de la musique sur sa 3DS ?
La console a au moins une qualité que l’on ne peut lui enlever niveau multimédia: La carte SD.

La PSVITA maintenant, tout d’abord, dés que j’ai vus cet écran 5 pouces OLED somptueux, je me suis vu regarder des animes dessus. Après avoir installé le logiciel de synchro, copié quelques fichiers pour tester, le résultat est finalement en mi-teinte : la majorité des animes  que j’ai sont en 720p mp4 h264, pourtant avec ce même format la PSVITA n’acceptera pas toujours de les lire, ainsi certains passent et certains autres non, globalement c’est selon la team qui les encodé, par exemple : les épisodes de Gosick subbés Jeshone passent, mais pas ceux de Octopus non (pourtant sur un PC, je ne saurais dire la difference). (Je n’ai pas testé beaucoup de fichiers, mais pour ceux qui veulent savoir d’après mes souvenirs ce sont ceux de Jeshone et Mizu-no-paradise qui ont fonctionné, après pour les autres je n’en sait rien, vu que je n’ai pas testé.)
Mais quand la VITA arrive à lire les fichiers, le résultat est très bon, le déplacement dans la vidéo est immédiat, le lecteur est ergonomique et le 720p est lu de manière extrêmement fluide, l’écran est très contrasté offre un très beau rendu : c’est vraiment agréable.

 Regarder des animes sur la PSVITA: quand ça marche, c’est vraiment génial!

Pour ce qui est du lecteur musical il est correct, mais bon après personne n’utilisera sa console comme Judebox.
Après, il y a toujours le problème des carte mémoire et du logiciel de synchronisation merdique qui nous est imposé, mais malgré ça, la console reste très satisfaisante sur ce point considérant qu’elle n’est pas conçue pour ça.

Alors que retenir de tout ça ? (à part que cet article est un coup d’épée dans l’eau) Si j’avais à émettre une préférence ce serait pour la 3DS, mais mon regard vous l’avez peu être remarqué est assez partial.

Les 2 consoles remplissent la fonction de jeu très bien nous rappelant indéniablement que les smartphones resteront toujours les bas fonds du vidéo-ludisme (j’assume complètement mes propos extrémistes.)
La 3DS ne souffre absolument pas de l’absence de second stick et seule une extrême minorité de jeux je pense utiliseront le truc noir qui pue, pardon le « circle pad pro » , la console surpasse sa faiblesse technique par plein de bonnes idées et de la bonne volonté de Nintendo.
La PSVTA elle est à la hauteur des espérances et offre des fonctionnalités annexes intéressantes et à la hauteur de son hardware, mais sans plus, cela reste très appréciable et la 3DS ne peut se vanter d’en faire autant, mais fondamentalement : la PSVITA est moins « sympathique » que la 3DS.

 Typiquement le genre de connerie que l’on peut faire avec sa 3DS. 

La 3DS est une console enfantine quand la PSVITA est une console plus mature, pour les 2 consoles je considère ces qualificatifs comme positifs, elles sont toutes les deux bien dans leur genre, elles sont fondamentalement incomparables, malgré le titre bien trollesque que vous retrouverez sûrement autre part sur internet et ma vague tentative de faire un comparatif.

J’espère que mon billet médiocre ne vous pas trop ennuyé (dans le cas ou vous l’ayez lu…) j’ai hésité a le poster sur Meido-rando plutôt que mon propre blog , mais finalement j’ai décidé de saisir cette chance qui m’était offerte en tant que pseudoblogueur débutant pour donner un maximum de visibilité à ce torchon aussi inutile que moche.

Bref, sinon j’en profite :

Code ami 3DS : 3351-4039-6824
SEN : gosupermario

(N’hésitez pas à m’ajouter !)

Et au cas ou vous les voudriez…

Saints Row The Third

Y’a pas de raison que je sois le seul à pas pouvoir profiter du quartier libre de mon propre blog, hein ?

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Bien que je sois le président d’une secte, mon rêve d’avenir à moi ce n’est pas de devenir chanteuse comme Creamy, mais chef de gang. Un gang qui n’aurait rien à cirer des lois et qui ferait comme bon lui semble dans la ville. Et Saints Row 3 m’a permis de réaliser ce rêve.

Alors déjà, sachez que je n’ai jamais joué à un Saints Row de ma vie avant celui-ci. J’ai entendu parler du premier et du deuxième comme des GTA un peu débridés mais qui manquaient d’un petit quelque chose. Ce n’est que grâce aux soldes Steam de Noël que je me suis vu offert un exemplaire du jeu. Pour ceux qui comme moi n’avaient pas touché de Saints Row avant, pas de panique, il n’y a pas vraiment besoin de connaître les épisodes précédents avant de faire celui-ci.

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Le jeu nous plonge dés le départ dans un rocambolesque braquage de banque à Steelport. Après avoir ravagé puis conquis Stillwater (dans cet ordre comme dans l’autre), les Saints s’ennuient grave au point où ils en sont à vendre leur image à la télé et à faire des produits dérivés. Du coup, pourquoi ne pas partir à l’assaut d’une nouvelle ville ? Sitôt dit sitôt fait avec ce braquage. Braquage qui sera aussi spectaculaire qu’echec puisque les Saints se retrouveront derrière les barreaux à Steelport. Sauf que la ville est déjà colonisée par le Syndicat, un puissant gang qui regroupe plusieurs gangs plus petits qui se partagent les différentes îles qui composent la cité. Ces derniers libèrent les Saints pour mieux les humilier : on leur propose de se faire prendre 66% de parts dans leur société de merchandising contre leur vie. Bien entendu le boss des Saints (vous) refuse et un combat sans merci se livre dans l’avion privé du Syndicat. Après une chute libre et un passage à travers la vitre de l’avion pour le traverser en canardant à tout va, votre compte en banque est vidé en représailles et vous voilà à poil à arpenter les rues de Steelport pour essayer de vous refaire un nom.

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Et c’est là que tout commence : on se retrouve en terrain assez connu, dans une sorte de GTA-like où le mot « ordre » n’a aucun sens. Dans GTA, quand vous faisiez le con vous aviez rapidement les flics aux fesses. Ici, la police est bien plus permissive, et surtout, bien plus facile à semer. En fait, Saints Row met en avant la déconnade dés le début avec ce braquage de banque surréaliste, et la possibilité pour le joueur de customiser son personnage de fond en comble tout en autorisant les délires les plus osés. Vous avez envie de faire un type barbu à peau bleue qui se ballade en string et en talons-hauts avec une voix de zombi? C’est totalement possible. Et ce n’est que le début du show.

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Vos acolytes Pierce et Shaundi vont vous filer des missions dans le plus pur style GTA, avec ses mises en scènes spectaculaires. Cependant contrairement à GTA 4, les missions sont relativement courtes mais surtout bourrées de checkpoints et le jeu vous évite de devoir tout vous retaper quand vous devez la recommencer.

Comme tout bon jeu à monde ouvert, Saints Row 3 vous permet de vous ballader en ville, d’atomiser ce que vous voulez sans grandes conséquences (en tous cas la mort n’est absolument pas pénalisante comme dans un GTA4 : on renaît avec toutes nos armes.) et faire des activités ici et là, qui vous aideront à « contrôler » tel out tel quartier de la ville. Et des activités il y en a, toutes plus débiles les unes que les autres. Se faire prendre en photo par un passant, récupérer des poupées gonflables disséminées dans la ville, participer à une fraude à l’assurance dans un mini-jeu à la PAIN (où vous devez faire le plus mal possible à votre personnage en le faisant se heurter au traffic routier), passer dans un show télévisé où il faut se ballader dans un labyrinthe bourré de pièges en shootant des gens portant des costumes d’animaux tout en évitant les pandas (parce que ce n’est pas éthique de tirer sur un panda), amener des prostituées jusqu’à leurs clients, ou encore foutre le bordel en ville à l’aide d’un tank surpuissant…

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Et encore je ne vous ai pas parlé des multiples défis sur Saintsbook, où des gens vont vous demander d’assassiner certaines personnes (chaque fois pour des prétextes à la con) ou de piquer des véhicules. Tout se fait très simplement et il n’est pas rare qu’un simple accrochage avec une voiture d’un autre gang dégénère en guerre totale dans le quartier. Les joueurs atteints de collectionite aigue auront également tout un tas de stats rigolotes à parcourir comme le nombre de voitures évitées, le nombre de gens renversés, la distance totale de dérapage, etc. Il y a de quoi faire et du temps à passer, car les missions du jeu aussi cool soient-elles ne sont pas aussi nombreuses qu’un bon gros GTA 4. Cependant elles offrent un plaisir de jeu extrèmement varié, que ça soit démonter une base avec un appareil à décollage et atterissage vertical volé, délivrer un type d’un club SM, ou récupérer des containers de prostituées sur un bateau sur la côte, les missions ont cela de génial qu’elles nous mettent dans des situations complètement improbables et délirantes sans que cela soit too much.

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Tout le jeu est finalement comme ça et c’est ce qui le rend aussi plaisant : la physique des véhicules autorise toutes les cascades, les véhicules à disposition vont de la moto futuriste façon Tron à la nettoyeuse, le chariot de l’aéroport, des hélicoptères, des ADAV, des bateaux, des tanks, des véhicules blindés… Les armes ne sont pas en reste avec un gode géant, un drone d’attaque aérien, un lance roquette, des fusils d’assaut, un fusil à pompe laser…

Pour couronner le tout, on a une panoplie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres, ma préférence allant à Zimos, le pimp au look des années 80 qui parle avec un modulateur de voix auto-tuné. Toutes ses répliques sont ainsi faites, et THQ a eu le bon goût de faire une version anglaise sous-titrée en français et pas une VF qui aurait atténué tout ça.

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Pour être tout à fait honnête je n’avais pas pris mon pied depuis un long moment devant un jeu vidéo. On se retrouve à faire les cons, à parcourir les boutiques de fringues du jeu pour se trouver le costume de super héros ou la tenue de nos rêves, à faire de la destruction aléatoire histoire de glaner des points de respect (qui symbolisent votre expérience dans le jeu, chaque niveau de respect débloque de nouvelles compétences, comme le fait de pouvoir se faire livrer un tank par hélicoptère en plein champ de bataille, par exemple.) On se sent libéré de toutes contraintes quand on joue à Saints Row 3. On ne se sent pas étriqué dans des lois convenues et dans le bon sens, c’est un gigantesque défouloir qui fait du bien. Ca et les répliques bien senties des personnages, l’ambiance gangsters débridée, les missions complètement débiles (mention spéciale à celle où on doit faire sortir une mémé conservatrice chiante de chez elle, et pour ça il faudra se ballader à poil devant son église préférée.) et l’attitude totalement badass du héros que vous incarnez. Enfin moi je suis pas mécontent du personnage que j’ai crée, que vous pouvez voir sur les différentes captures d’écran de cet article.

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Et comme si tout cela n’était pas déjà assez, sachez que vous pouvez jouer avec votre meilleur pote, gambader dans la ville ensemble ou séparément, faire les missions du jeu ensemble, et aussi participer à un mode horde où vous devrez repousser des vagues d’ennemis dans des conditions bien spécifiques chaque fois. Le jeu à deux est vraiment le meilleur, car on passe beaucoup plus de temps à faire des conneries et à se faire buter plutôt qu’à avancer dans le scénario du jeu. Rien ne vaut un joueur qui conduit le véhicule pendant que l’autre tire sur tout ce qui bouge sur leur chemin. Ca sent la liberté à plein nez et ça fait vachement comme bien.

On pourra à la limite reprocher l’aspect technique un peu douteux, les bugs parfois présents qui empêchent de jouer, ou encore les désynchronisations intempestives en multi-joueurs si votre connexion déconne à mort comme la mienne le faisait il y a quelques jours encore. Après, que vous vouliez le prendre sur PC, PS3 ou Xbox 360 c’est vous qui voyez. Sur Steam, il est encore à une trentaine d’euros, mais on peut le trouver pour moins de vingt euros sur les sites douteux vendant des clés Steam tombées du camion, si vous voyez ce que je veux dire.

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[Avis]El Shaddai – Ascention of the WTF?

Bon tout d’abord autant expliquer le présent post. Je profite du quartier libre du blog afin de faire partager mes avis et tests que je fait sur Gamekyo (car je pense pas que beaucoup de personne traine sur ce site x)).

Ces avis/test concerneront divers jeux et animé. En fait je pense que d’ici la fin du quartier libre, je ferais les tests de Alan Wake en jeu (et peut être The Last Story et Eternal Darkness si je les termines d’ici là), ainsi que des critiques de High School of the Dead et Infinite Stratos (les deux animes que je regardes en ce moment). Bien sur je ne compte pas l’avis (parce que j’ai eu la flemme de faire un test sur ce jeu) que je vous présente aujourd’hui et qui concernera El Shaddai (tester sur Xbox 360).

Bien sur, ce sont des tests amateurs, donc n’espérez pas quelques chose de réellement bien foutu. Et autant prévenir d’avance, je suis du genre nul en orthographe et grammaire, donc désolé d’avance pour les (très) nombreuses fautes. Je sais que c’est dérangeant, mais j’ai beau me relire, je n’arrive pas à tout corriger, donc je vous prie de m’excuser d’avance.

Bref ceci étant dit, nous pouvons commencer.

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Pourquoi il vaut mieux regarder un autre anime que Special A

Je ne suis pas blogueuse, mais quand un éditeur discute agréablement avec moi pendant une convention et me demande un retour sur la série dont il me vente les mérite, et pour laquelle il me fait verser 20 petits euros, j’aime lui répondre. Je recycle donc mon mail en article de blog et vous en fais profiter !

Special A me faisait de l’oeil depuis longtemps : En vrai, les shôjos contemporains (et josei, la limite étant parfois floue) constituent 40% de ma bibliothèque. Mais des adaptations récentes me laissaient à penser que le peu d’adaptations de shôjos réalisées étaient toujours aux petits oignons. Et je pense que Gonzo a ESSAYÉ d’être aux petits oignons. Malheureusement…


…Les sous titres étaient en comic sans MS. Attendez, ce n’est pas vraiment la question en fait.

(il y aura des spoilers mais bon, les spoilers dans Special A, c’est que les gens finissent ensembles, se font des bisous sur la joue, refoulent leur lesbianitude profonde, et rien de bien dramatique quoi.)

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Une parodie de microblogging #1

Après ma série de parodies des réseaux sociaux, je m’incruste dans les quartiers libres de Meido-Rando pour vous proposer un essai orienté microblogging.

Le principe de base est d’imaginer ce que pourraient donner les échanges entre les différents personnages d’anime manga s’ils avaient accès à un twitter-like – baptisé ici sweater -, en les faisant aussi réagir sur l’actualité, par exemple.

Pour les bons en anglais, je rappelle que to sweat signifie transpirer.

Cliquez sur l’image pour agrandir

Parodie Microblogging

MaOTD #612

Vous avez du courier à distribuer dans votre empire ? Alors cette meido est faite pour vous ! Livrée avec tout son matériel et même un fourgon postal, pour la petite somme coquette de 3 500 Maid Points. Faites-vous plaisir, laissez-vous livrer du courrier par une jolie meido !

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Source : Natsuki Shuri

MaOTD #610

Voici une petite meido prête à vous servir, et seulement pour 2 500 Maid Points. Une affaire au vu de la conjoncture actuelle. Elle est livrée avec un service de maintenance en option à 100 Maid Points par mois.

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Ryukishi07 sera à Epitanime 2012 !

La nouvelle vient de tomber : Ryukishi07, l’auteur des jeux Umineko no naku koro ni et de Higurashi no naku koro ni sera présent à Epitanime 2012 pour dédicaces et conférences sur la scène dôjin au Japon.

La news sur le site d’Epitanime.

Bien que n’étant pas un grand grand fan de ces univers (même si je les ai appréciés) je ne peux que soutenir la venue de Ryukishi07, puisqu’elle est organisée dans l’esprit « fan » comme l’était la venue de Noizi Ito en 2010 à la même convention. En ce sens, une collecte de dons a été mise en place pour que les fans puissent offrir à leur auteur préféré un mémorable voyage à Paris, comme ce fut le cas il y a deux ans avec la Brigade SOS Francophone et l’illustratrice de Haruhi.

Alors si vous êtes un tant soit peu fans, faites comme moi et allégez-vous de quelques euros pour faire un don. Tous les détails sont sur le lien de la news sur le site d’Epitanime. Pour le moment, seul Paypal est disponible comme moyen de paiement, mais le virement bancaire pourrait bientôt l’être également.

Sacrée nouvelle en tous cas !

MaOTD #609

Amis fans de CLANNAD, Meidolicious pense à vous avec ce modèle Kyou avec oreilles de chat. Livrée avec tous ses dictionnaires, ce modèle de type tsundere sera parfait pour vous accompagner partout, surtout grâce à sa capacité à se rouler en boule au pied du lit. Attention, il faut la nourir avec des croquettes spéciales. Prix généralement constaté de 4 000 Maid Points.

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MaOTD #608

Pour les maîtres stressés, rien de tel qu’une meido calme et pleine d’attention. C’est ce que Meidolicious Inc. vous propose aujourd’hui avec ce modèle à seulement 2 000 Maid Points !

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La PS Vita

Je ne me considère pas un fan absolu de Sony. Même si j’ai finalement possédé à un moment ou un autre toutes leurs consoles, j’ai toujours mis un peu de temps avant de me prendre une PSOne, puis une PS2, puis une PS3. Les seules exceptions sont donc la PSP et la PSVita que j’ai achetées le premier jour de leur commercialisation dans nos contrées.

Avec la Vita, Sony nous pond le successeur de la PSP. PSP qui a eu une vie hélas bien difficile. Si on remonte en 2005, déjà dés sa sortie les jeux se faisaient rares, les UMD Vidéo ont fait un flop inégalé, l’absence d’un second stick directionnel, des boutons mal réglés, une croix directionnelle impraticable, et comble du comble, la console est tombée en proie au piratage facilité par les multiples failles trouvées dans la console, son firmware, ou ses jeux. Pourtant, elle avait des qualités : un rendu à mi chemin entre une PSOne et une PS2, un grand écran confortable, une connectivité WiFi à toute épreuve (contrairement à la DS Lite sortie à la même époque et qui ne gèrait pas la protection WPA pour le WiFi, empêchant donc son utilisateur de se connecter à son réseau à la maison, par exemple), l’absence de zonage des jeux permettant de se trouver de bons petits RPGs sortis aux US, et… le piratage facile.

Je me suis donc procuré la nouvelle console de Sony, et même si de loin on pourrait la prendre à juste titre pour une PSP, l’intérieur en est tout autre. Même si l’extérieur n’a que peu changé, on trouve un écran plus grand en hauteur que celui de la PSP, un second stick, et des emplacements carte mémoire à la place du lecteur UMD.

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Avant d’aborder l’intérieur, parlons du package. Parce que ça ne démarre pas fort : Sony nous fait l’affront de fournir la console sans aucune carte mémoire. Pire : la console n’a pas de mémoire interne et il faudra donc forcément prévoir l’achat d’une carte avec votre console sous peine de voir certains jeux refuser de se lancer. Et c’est pas fini : les cartes mémoire, aussi petites que des cartes micro-SIM de téléphone, sont à des prix assez élevés (16 Go pour environ 40€, ça pique un peu.)

Les jeux ne sont également plus livrés sous forme d’UMDs mais de cartes mémoire qu’on met dans un second slot, en gros comme des cartouches DS, grosso modo. On pourrait penser que les temps de chargement disparaitraient enfin, mais il faut bien patienter 15 à 20 secondes pour lancer une course sur Wipeout 2048. Un peu balot tout ça. A noter que les jeux sont également tous disponibles sur le PSN (maintenant SEN) le magasin online de Sony, pour un prix à peine inférieur à celui en boîte.

La console est également disponible en deux modèles : Wifi et 3G. Honnêtement, après avoir un peu tâté de la bête je vois absolument pas ce que l’option 3G peut procurer comme confort. Sur un iPad à la limite, d’accord, mais sur une console qui en plus ne gère pas le jeu en ligne via 3G justement (à cause du ping certainement) ça perd tout de suite de son intêret, sans compter qu’il va falloir raquer avec un abonnement ou des cartes prépayées. Peut-être que les futures offres data uniquement de Free redonneront un peu d’intêret à la chose, mais pour le moment… La version 3G de la PSVita risque de ne pas se vendre du tout.

A noter également que je me suis fait avoir au moment où j’ai voulu charger la console : vendue avec son câble USB et un chargeur, le dit câble USB avec un côté propriétaire pour être branché sur la PSVita n’a pas de détrompeur si ce n’est un logo PS sur le dessus du câble. Il est donc aisé si on ne fait pas attention de se gourrer de sens et de s’étonner pourquoi la console ne charge pas du tout sa batterie…

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Allumée la première fois, la console vous guide pour la configurer, sur une musique d’ascenseur assez relou qu’on aura vite fait de désactiver dans les options une fois la configuration initiale terminée. Je n’ai pas rencontré de problème bloquant particulier, et il faut bien avouer que la puissance sous le capot de la console sert bien l’interface qui reste fluide et réactive quoi qu’il arrive.

Cette dernière se pilote entièrement au doigt sur l’écran de la console. Si on est un habitué des smartphones on sera en terrain connu. C’est aussi réactif qu’un écran d’iPhone et l’interface a plein de bonnes idées. A vrai dire je me voyais mal piloter un XMB (l’interface de la PSP et PS3) au doigt…

De haut en bas on fait défiler les pages d’applications, représentées sous formes de bulles. On peut les réordonner à loisir, faire autant de pages que l’on souhaite et aussi mettre un écran personnalisé par page :

httpv://www.youtube.com/watch?v=zh4QwDrjL8k

De gauche à droite, on a les « feuilles » d’applications. Ce que Sony appelle les LiveArea, en gros ce sont les dernières applications ouvertes et leurs feuilles. Une feuille d’application, c’est un bouton pour démarrer l’appli, un autre pour aller sur son site web, mais selon le développeur derrière ça peut être aussi la liste des activités récentes de soi ou de ses amis sur le jeu en question, ou bien un accès direct à certaines fonctions de l’appli. Ainsi, la feuille de l’appli « Photos » vous permettra d’accéder rapidement à l’appareil photo plutôt que de passer par l’interface de visualisation d’abord. C’est plutôt pas mal, même si on regrette un peu que du coup il faille deux « tap » pour lancer une application.

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Au chapitre des applications disponibles sur la console, on trouve Facebook, Flickr, Twitter et Foursquare téléchargables sur le PSN, mais la console offre quand même quelques applications de base. Les classiques Photos (dont l’appareil intégré ne vaut pas tripette mais est certainement meilleur que ceux de la 3DS), Musique, Vidéos, liste d’amis, liste de trophées (les succès de la PS3), Google Maps, un accès au PS Store, un navigateur Web, lecture à distance de contenu stocké sur la PS3…

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Parmi ces applications, il y a Near, une sorte de Streetpass du pauvre, ou plutôt moins ludique. Near se contente de répertorier les joueurs de PSVita à proximité, à quoi ils jouent, et éventuellement d’échanger des choses avec eux. Pour le moment cependant cette fonctionnalité n’a pas l’air utilisée dans les jeux.

Near est un peu complexe à expliquer sur le papier, la faute à une interface peu claire, et surtout le manque d’utilisateurs pour le moment, mais gageons que ça deviendra plus intéressant par la suite, surtout lors de conventions…

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Ces applications prennent en général jusqu’à 20 Mo de place sur votre carte mémoire, tandis que les jeux et démos vont en général de 500 à 900 Mo, bien que Uncharted soit quand même à 3,8 Go… ! Bien sûr, ça c’est si vous allez les acheter sur le PSN. Moi qui suis malvoyant, je préfère cent fois cette méthode quitte à raquer pour un grosse carte mémoire, car j’ai tendance à plus facilement perdre mes cartouches, déjà que celles de DS et 3DS… Sans compter qu’un jeu acheté sur le PSN peut être retéléchargé autant de fois que l’on le souhaite.

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Autre nouveauté bienvenue : un centre de notifications qui permet de suivre les téléchargements en tâche de fond (leur installation se fait néanmoins une fois seulement que l’on revient au menu principal, et on ne peut pas y couper pour remettre ça à plus tard) ainsi que les trophés glanés et les notifications de Near et certainement d’autres applications ou jeux à venir.

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Je vous vois venir : « Bon c’est quand qu’on parle des jeux là ? C’est une console de jeux, non ? » Hé oui, ça en est une, et au moins, Sony a compris qu’il fallait impérativement une bonne liste de jeux pour sortir sa console. On a du coup droit aux éternels Wipeout et Uncharted (d’un fort beau gabarit) ainsi que d’autres petites merveilles comme un Lumines, Rayman Origins, mais aussi des jeux en téléchargement uniquement comme Gravity Rush (à paraître) ou Escape Plan. On peut également télécharger la plupart des jeux PSP du PSN… Je regrette cependant qu’on ne puisse pas prendre de jeux PSOne pour le moment. J’ai envie de me refaire Metal Gear Solid et sa « splendide » VF.

Sony fournit six cartes de réalité augmentée qu’on peut utiliser avec trois petits jeux gratuits qu’on trouvera sur le PSN : Fireworks, Cliff Diving et Table Football. Plutôt gadgets, ils amuseront la galerie et montreront qu’en termes de réalité augmentée, la PSVita fait aussi bien si ce n’est mieux que la 3DS grâce à sa puissance supérieure. Ceux qui voudront faire la course aux trophées pourront même s’escrimer sur l’application de bienvenue qui permet de tester les différents modes de contrôle de la console via des mini jeux dignes de ce qu’on nous vend pour 40 euros sur DS (j’exaggère un peu.) mais qui permettent de se familiariser avec ce que la console a à nous proposer.

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Exemple de « feuille » avec celle de Lumines

Il est évident néanmoins que l’acheteur de PSVita va vouloir se rabattre sur les jeux plus conséquents, et quand on voit Wipeout ou Uncharted tourner, on ne peut qu’être admiratifs devant la qualité de la 3D affichée, couplée à un écran OLED qui pête bien, ça rend vraiment très bien. Les contrôles avant et arrière au toucher ne sont pas encore vraiment exploités dans les jeux que j’ai pu tester (je vais me mettre à Escape Plan ce soir…) mais on sent déjà tout le potentiel d’un appareil capable de rivaliser avec un iPhone 4S en termes de puissance, d’un écran tactile qui répond au doigt et à l’oeil couplé àd es contrôles physiques. C’est un peu la machine de rêve du joueur nomade pour moi.

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Notez que la PS Vita a un système de prise de capture d’écran intégrée ! Mais elle ne marche pas dans tous les jeux : par exemple je n’ai pas pu en prendre dans Wipeout 2048.

Côté autonomie, ça se situe dans ce que faisait la PSP en son temps. En utilisation intensive, la batterie s’est vidée en environ 3 heures, ce qui est honorable (comparativement à une bonne 3DS…)

Après, je pense que c’est comme pour toutes les consoles : on les achète avant tout pour leurs jeux. S’il y a des jeux qui nous plaisent dessus, on a besoin de la console pour y jouer. J’ai bien acheté ma Xbox 360 pour Mass Effect, puis ma PS3 pour des jeux comme MGS 4, Uncharted 2, Disgaea 3 ou Valkyria Chronicles… Je n’ai jamais été vraiment partisan des jeux Nintendo. Ils sont certes agréables à jouer mais ne me procurent pas les mêmes émotions qu’un jeu d’action rapide, un bon gros jeu de course, ou un RPG conséquent. Chacun son truc comme dirait l’autre. Il n’empêche que sortir 250€ pour une PSVita m’a fait moins mal au cul que pour la 3DS. Après, il a fallu acheter la carte mémoire, certes, mais quand même… Comparativement, la Vita est capable de plus de choses, possède un online qui fonctionne bien et offre des jeux globalement de meilleure qualité. Et puis c’est pas comme si elle avait des mises à jour physiques… Vous voulez pas qu’on parle du deuxième stick prévu sur les prochains modèles de 3DS, quand même, hein ?

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Et en attendant, ma PSP 1004 achetée le jour de la sortie est toujours vivante et en bonne santé. Et elle vous en remercie.

Bref, n’hésitez pas à poser des questions dans les commentaires si vous en avez !

MaOTD #607

Pour vous mesdames et messieurs, une meido à lunettes sérieuse et attentionnée. Une PS Vita est d’ailleurs offerte pour les 5 000 premiers acheteurs de ce modèle, alors dépèchez-vous ! 4 500 Maid Points seulement !

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Source : Karahari Kuuko

Steins;Gate

Parfois on me met sous le nez des séries que j’avais complètement zappées à leur sortie, tout simplement parce qu’elles ne m’intéressaient pas ou bien que j’étais tout simplement passé à côté d’elles. De toutes façons, je ne suis que trois, maximum quatre séries par saison, et je trouve déjà que ça fait beaucoup, parfois.

Ce n’est que lorsque ma meido d’elite N°3 vient me voir et me fait « Hé dis il faut qu’on matte cet anime pendant les repas, ça a l’air bien. » (car au QG de la Brigade on a un rituel qui consiste à regarder un épisode d’un anime en mangeant le midi et le soir.) que je jette un oeil plus attentif sur la série. Les premiers épisodes étaient à vrai dire assez laborieux, il faut bien que je l’avoue. C’était lent et assez absurde, mais on se rend bien vite compte que la série cachait en fait un potentiel énorme et qu’il est plutôt bien exploité tout au long de ses vingt-quatre épisodes. Vingt-quatre épisodes bien utilisés pour retranscrire le visual novel dont l’histoire est issue. Un visual novel qui a gagné des prix même, tellement il roxxait des poneys du chaos.

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Houoin Kyouma Okabe Rintaro est un apprenti scientifique un peu fou, voire même carrément fou, narcissique et paranoïaque qui va assister à une conférence sur le voyage dans le temps à Akihabara en compagnie de son amie d’enfance un peu bêbête Mayuri (son « Tuturu~ » en guise de salutation viendra vous hanter longtemps.) Exaspéré par le fait que l’auteur de la conférence ait repompé les idées d’un certain John Titor qui aurait déjà voyagé dans le temps au début des années 2000, il fait un scandale. Sortant de la conférence, il va être attiré par un cri émanant d’une pièce, où il y trouvera une jeune fille gisant dans une mare de son propre sang. C’est là que tout se complique : il veut appeler les secours, mais son téléphone déconne et il se retrouve comme transporté. Et la fille, Makise Kurisu (ouais, j’ai vérifié, c’est bien Kurisu, et pas Chris) est bien vivante. La conférence a même été annulée. Et là si Rintaro était sur Internet, il ferait « Mais WTFBBQOMG? »

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Rintaro vit dans un labo occupé par son amie d’enfance Mayuri et un pote un peu rondelet, otaque et pervers nommé Daru. La galerie de personnages ne s’arrête pas là mais reste relativement fixe tout au long de la série. Il n’y a pas de nouveau personnage soudainement introduit pour relancer le scénario : tout est minutieusement calculé et tout le monde a son utilité, même les personnages les plus anodins au premier abord. Que ça soit Kurisu la jeune scientifique de génie, Rukako le trap, Moeka l’autiste à lunettes qui ne s’exprime que par son téléphone portable, Feyris la meido aux nekomimi qui bosse au May Queen à Akihabara, ou Braun le propriétaire qui loue le petit appartement qui sert de laboratoire à Rintaro, tout le monde va de près ou de loin participer aux aventures du « Future Gadget Laboratory ».

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Cette galerie de personnages aussi loufoques les uns que les autres permet à la série de se lancer avec des épisodes assez légers, qui permettent de se mettre dans le bain. Cependant, la série va assez vite évoluer vers quelque chose de plus grave, quand le laboratoire de Rintaro va commencer à intéresser le SERN. Non, je n’ai pas fait de faute, il s’agit bien d’un clin d’oeil appuyé au CERN que l’on connaît, avec son fameux LHC qui sera mentionné d’ailleurs dans la série. C’est d’ailleurs l’un des gros points forts de la série : on essaye de nous faire accepter cette histoire de voyages dans le temps (qui est de la science-fiction, pour le moment !) en nous donnant de nombreux repères bien réels pour explorer le phénomène comme le SERN, John Titor, ou l’ordinateur IBN 5100. Des références qui aident à bien localiser la série dans le temps et l’espace. On n’assiste pas à une histoire figée dans un Japon des années 198X, 199X ou 200X. Il y a une date, il y a des évènements qui sont bien les mêmes que ceux de notre monde réel, et dont le scénario s’inspire pour les modifier subtilement à sa sauce. Ici il n’y a pas vraiment d’artifice scénaristique comme un artefact magique ou une météorite qui tombe du ciel et qui permettrait de voyager dans le temps. Non, même si le coup du téléphone micro-ondes paraît invrasemblable, le scénario arrive à nous faire croire que c’est possible, sans essayer de donner des explications qui ne tiennent pas debout. Dans Steins;Gate, les gadgets fonctionnent, sans qu’on se demande pourquoi, sans qu’on cherche à réellement comprendre, et c’est ça qui est fort. On se laisse porter par l’histoire et les personnages qui ont chacun une manière de parler et un charadesign bien distinct. Charadesign qui est d’ailleurs signé Huke, qui a aussi designé Black Rock Shooter.

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Quand je disais que le héros était fou, c’est bien peu de le dire : il délire même complètement, s’invente une « Organisation » qui en veut à ses recherches au point d’être complètement parano, se fait appeler Houoin Kyouma au lieu de son véritable nom, s’invente un nom de code, bref, il sent bon le personnage un peu foldingue contre lequel on s’énerve au début, mais auquel on finit par s’attacher parce qu’au fond, c’est pas un si mauvais bougre que ça et que ses délires nous font rire à force. Heureusement que Kurisu est là pour lui donner la réplique. C’est un peu la voix de la raison de la série, et elle l’aidera dans ses recherches même si elle ne croit pas une seule seconde au voyage dans le temps au début.

Au final on se prend à délirer avec ces personnages improbables, et la trame principale qui avance bien dés les premiers épisodes passés, devient ensuite plus sombre et angoissante. C’est à ce moment d’ailleurs que la série prend vraiment son envol, et où on mesure bien toutes les références laissées dans les premiers épisodes. Chaque détail compte, ce qui donne au final un scénario très bien ficelé qui ne nous laisse pas avec une impression débile d’avoir été rushé pour être fini. Il n’y a aucun épisode filler, aucun épisode qui ne sert à rien. Encore mieux : l’histoire ne comporte aucun arc en soi, il n’y a aucune coupure franche entre les différents aspects de l’histoire même si la tentation était très grande avec du voyage dans le temps. On est bien loin des constructions habituelles pour ce genre de séries adaptées de visual ou light novels.

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En clair, si vous êtes un tant soit peu fans de SF et de fantastique (si vous rangez le voyage dans le temps dans le fantastique, ceci dit) jetez-vous dessus : c’est un voyage que vous ne regretterez pas, et qui laisse assez peu de questions en suspens à la fin. C’est une série à dévorer, et à la fin de laquelle on ressort rassasié !

MaOTD #606

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Source : Ento