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Final Fantasy XII

Ca y est, j’ai enfin pu m’esayer à ce FF pourtant tant contreversé. Il faut dire qu’après plein de retards et de changements dans le développement, on pouvait s’attendre au pire, et pourtant…

Disons-le tout de suite, le jeu est un total dépaysement depuis FF X et FF X-2, à tel point qu’on en est à se demander s’il s’agit bien d’un FF ou d’une nouvelle production Square Enix. Dans son style graphique tout d’abord, sérieux et moins coloré qu’à l’accoutumé, il saura rappeler des bons souvenirs aux joueurs de Vagrant Story. Mais la comparaison avec VS s’arrête là: Dés les premières notes de musique on ressent les vibrations de Final Fantasy Tactics Advance sur GBA et c’est tout à fait normal quand on sait qui sont derrière ce nouveau FF.

Mais ce sérieux n’enlève absolument rien au charme du jeu. On retrouve bien évidemment les noms d’items, de sorts, qui sont propres à la série, mais aussi, contrairement à ce que l’intro laissait présager pour moi, on baigne tout de suite dans l’ambiance et la magie opère. L’introduction, parlons-en: Comme d’habitude, elle casse la baraque. On assiste à un mariage sommptueux entre une princesse et son prince, à une guerre qui se déclare, et qui bat son plein. Après un combat épique durant lequel le pays de notre princesse tombe aux mains d’un empire ennemi, son prince meurt héroiquement au combat, et on sent la vengeance s’allumer dans ses yeux de veuve trop jeune…

Le jeu commence alors et après un bref prélude où vous apprendrez les rudiments du jeu avec un jeune soldat de Dalmasca qui défend son roi, vous passerez tout de suite à Vaan, le personnage principal. Ce dernier, brave gaillard jeune et plein d’amertume pour l’empire qui occupe sa ville natale de Rabanastre. Il ira de petits boulots en petits boulots avant de vouloir frapper ung rand coup, ce qui lui vaudra une implication involontaire dans l’intrigue principale, mais je ne vous en dis pas plus.

Comme d’accoutumée dans un FF, on vous prend légèrement par la main pour vous expliquer ceci ou cela. Au fur et à mesure de votre progression donc, on vous expliquera tel ou tel aspect du jeu, et bien qu’au début on soit seul à se battre, d’autres personnages (maximum 3 dans l’équipe) viendront vous rejoindre.

Premier truc qui frappe: C’est achement bô. Et on peut même tourner la caméra maintenant, alors que dans FFX, on évoluait dans des décors certes en 3D mais fixes du point de vue du joueur. Cette liberté de vision sera très utile par la suite. Autre nouveauté, une bulle apparait au dessus des personnages auquels vous pourrez parler. Ceux n’en ayant pas ne vous diront simplement rien. Quant aux coffres, portes et autres leviers, un point d’exclamation au dessus de votre tête apparaitra lorsque vous serez à proximité pour montrer qu’il y a quelque chose de spécial dans le coin. C’est assez agréable pour moi par exemple qui a tendance à louper des trucs…

J’en entends dans le fond qui vont me demander de parler du système de combat tant attendu, sensé révolutionner la série. Hé bien oui, ça révolutionne complètement. On joue maintenant à un FF comme on jouerait à un MMO type World of Warcraft ou Guild Wars. Avant que certains n’hurlent au scandale, je voudrais vous demander ceci: vous n’en avez jamais eu marre des combats aléatoires tous les trois pas et demi, à tel point qu’à partir d’un moment on va sur « Escape » 90% du temps? Moi, oui.

Ici c’est simple, la transition entre zone de combat et d’exploration est inexistante: les deux se manipulent de la même façon, il n’y a pas de carte à proprement parler. On marche et on admire le paysage pour aller de telle ville à telle ville. On y voit même des monstres qui se balladent, si si! Si vous décidez de les engager, vous sortirez alors votre épée et vous devrez vous approcher pour que votre personnage frappe automatiquement la cible autant de fois que nécessaire. Exactement comme dans n’importe quel MMO qui se respecte. Un brin destabilisant au début, ce système se révèle en fait être un régal. Les combats ne durent pas 107 ans, et en faisant des chaînes (tuer plusieurs ennemis du même type les uns après les autres) on augmente ses chances de récupérer de meilleurs objets de ses proies. Il faut faire attention partout autour de soi de ne pas se faire attaquer (aggro) par plusieurs mobs. Fort heureusement on peut toujours fuir en appuyant sur R2, afin déviter un combat perdu d’avance.

Car oui, parfois il vous faudra fuir. Il n’est pas rare dans le jeu de croiser une bestiole incroyablement plus puissante que vous en plein milieu d’une zone pourtant aisée. C’est un peu rageant, car un seul coup de cette bestiole peut parfois tuer, et c’est le game over assuré. Fort heureusement les crystaux de sauvegarde sont assez proches les uns des autres, ce qui permet aussi de suspendre sa partie à tout moment.

Comme d’habitude, qui dit nouveau système de combat, dit nouveau système de compétences: ici ce sont des licenses, ou permis en français. Afin d’équiper un objet en particulier, arme, armure, accessoire, vous aurez à dépenser des précieux License Points. Ces points sont gagnés à chaque ennemi tuer. Le problème, c’est comme pour FFX, c’est que pour obtenir certaines compétences ou équipements, vous devrez d’abord en débloquer d’autres. Second problème, vous ne pouvez voir qu’une case à l’avance vers où vous pouvez vous diriger sur le tableau des licenses. Il y en a un sacré paquet, avec une demande de LP toujours plus conséquente, c’est donc important pour donner de nouvelles capacités à vos personnages. A terme il est tout à fait possible donc de leur faire apprendre tout ce que le jeu possède. Ca pose un peu problème quand même car avant de pouvoir acheter un item en magasin, vous devrez avoir la license pour.

Heureusement que les Gambits existent: Les gambits sont en quelque sorte l’IA du jeu, et vous pourrez scripter, à ‘laide de verbes très simples, le comportement de vos alliés pour éviter d’avoir à les microgérer. Ainsi il vous sera possible de recevoir automatiquement des soins de vos alliés si vos HP tombent en dessous de 25%, ou de voler une cible si elle a 100% de ses HP… Vraiment aisé d’emploi, ce système permet de contrôler à loisir vos compagnons. Si seulement certains jeux comme Guild Wars pouvaient suivre l’exemple avec les mercenaires cons à souhait…

Il est également possible, pour pimenter l’aventure, de partir à la chasse de certains monstres. En général quelqu’un posera une offre pour chasser un monstre et vous donnera les détails sur où le trouver. A vous de vous débrouiller pour affronter ces « mini-boss » parfois entourés de mobs récalcitrants. Une fois la créature vaincue, vous pourrez retrouver l’annonceur pour empôcher monnaie et objets divers et variés. Les chasses ne sont pas vraiment dirigées ou scriptées, et vous donnent juste les indices qu’ilf aut pour trouver la bestiole sans pour autant vous diriger vers elle. Vous aurez besoin de chercher un tant soit peu. C’est ce qu’on appelle bien une chasse!

On sent le jeu optimisé à fond et qui fait cracher ses tripes à la PS2: contrairement à MG3 cependant, ça reste tout à fait fluide et beau. On a du mal à croire que ça soit de la PS2, même si l’aliasing se fait sentir par moments. Les temps de chargements sont corrects, tout du moins sur le disque dur (pas testé en DVD).

Tout ce que je peux dire de ce FF, c’est que la magie opère, et bien qu’on se sente en terrain diférent des précédent FF, c’est à dire que ce FF XII colle un peu plus à l’ambiance de FF Tactics Advance (après tout l’histoire se passe à Ivalice, monde de l’épisode en question!). On sent ce courant à la fois adulte, dur, mais aussi magique exercé par les Final Fantasy. Le système de combat donne quant à lui vraiment l’impression de jouer à un jeu nouveau, sans tour par tour (sauf qu’on peut pauser le jeu quand on choisit des commandes, heureusement). C’est un peu comme un MMO avec une histoire, sauf qu’ici on joue tout seul. Et moi qui d’habitude n’aime pas trop collecter des quêtes et objets secondaires dans les jeux, je me suis surpris à finir toutes les petites quêtes possibles avant de continuer l’aventure à un moment. En clair: c’est hyper rafraichissant, et les combats ont perdu de leur chiantine qui commençait à peser lourd. C’est une rupture totale avec ce qu’un RPG jap nous habitue.

En deux mots: j’adore. Je suis dessus depuis a peine une dizaine d’heures, et déjà j’ai envie d’en découvrir plus, de parfaire mes techniques et de gagner encore plus de LP pour avoir de nouvelles capacités pour mes personnages. Ca c’est le signe d’un excellent jeu.

Disgaea 2 – Cursed Memories

Voilà, j’ai fini Disgaea 2 plus rapidement que je ne l’aurais pensé. Très attendu pour moi, surtout grâce à Disgaea premier du nom qui m’avait littéralement enchanté depuis Final Fantasy Tactics sur PSOne. Je baigne dans les T-RPG depuis Shining Force à vrai dire, sur Megadrive (ah la belle époque…) et j’ai toujours apprécié ces jeux dits "Tactiques" où l’on vous demande de manipuler des tas de données et de réfléchir précisément comment placer vos unités et les faire agir. En ce sens j’ai beaucoup plus pris mon pied sur FFT et Disgaea que sur n’importe quel RPG classique.

Un peu déçu par Makai Kingdom, j’attendais donc ce Disgaea 2 avec impatience, et c’est avec bonheur que je me suis plongé dedans, les yeux fermés, l’intro aidant beaucoup, avec son style tout à fait Disgaea. Et puis ça m’a bien fait sourire de voir Laharl et Flonne jouer à la console… :]

L’histoire de cet épisode, c’est celle d’Adell, seul humain restant sur terre pour une raison inconnue. Dans le beau monde de Veldime, une malédiction apportée par Zenon, le "Dieu des Overlords" vu qu’il en a dégommé des tonnes, frappe tous ses habitants, les transformant progréssivement en monstres et démons. Adell étant plutôt bon garçon, il va se promettre de battre Zenon pour arrêter la malédiction. Plein de courage et d’espoir, il va aider sa mère adoptive à invoquer Zenon via le sacrifice de ses enfants (quelle bonne mère! Pas de doute, l’humour de Disgaea est bien là :D)

Le problème c’est que ça va louper et qu’ils vont se retrouver avec Rozalyn, la fille de Zenon. D’une apparence très noble, cette goth-loli aux gros seins est méchante, sûre d’elle et pleine de fierté. Elle ne sera pas très simple à dompter pour Adell et sa famille, qui vont alors essayer de partir en quête du vrai Zenon. S’en suivront des aventures loufoques et d’autres nouveaux personnages rencontrés: Axel le Dark Hero (si si j’vous jure.), Yukimaru la ninja qui parle très noblement avec ses gozaru yo, Tink le serviteur grenouille volante schyzophrène de Rozalyn, et… et… Etna! Etna, l’un des personnages principaux de Disgaea 1, sera venue pour battre Zenon, et montrer à un "crétin" comme elle le dit qu’elle est la plus forte. Le crétin en question ne sachant pas où elle est passée…

Les références aux autres jeux de Nippon Ichi sont nombreuses: vous aurez l’occasion de combattre Laharl, Prier, le bouquin de Makai Kingdom et les prinnies. Bien sûr ils pourront rejoindre votre équipe.

Les fans du premier épisode ne seront pas dépaysés: c’est toujours une grille, toujorus au tour par tour, et toujours plein de façons de jouer: combos, lancers de persos, item world, dark assembly, geo symbols, et stats incroyables seront de la partie. Il est tout à fait possible en effet dans les Disgaea d’ammener ses persos jusqu’au level 9999, avec des attaques provoquant plusieurs centaines de millions de points de dégats, et ce grâce au fait qu’en recommençant le jeu, vous repartez avec tous vos personnages (sauf les persos importants de l’histoire qui arrivent par la suite) à leur niveau auquel ils étaient en finissant le jeu, avec leurs items et les sous qui vont avec.

Ainsi, pour ceux qui n’auraient jamais gouté les joies d’un Disgaea, je résume les features:

  • Combos: Vous pouvez vous mettre à plusieurs pour taper sur un ennemi, ainsi si des personnages sont proches d’un autre personnage qui attaque, ils attaqueront en même temps, sans user de leur tour. Vous pourrez alors les déplacer après coup pour les mettre en position pour une autre attaque cumulée ou leur faire lancer un sort quelconque.
  • Bonus gauge: Plus vous faites de dégats d’un coup (combos + attaques supplémentaires) plus une bonus gauge grandira et vous offrira des items, de l’XP ou des sous à la fin d’une map.
  • Créer des personnages: En plus des personnages principaux on peut créer des persos à partir de classes prédéfinies. Il y en a un bon paquet, allant du gunner à l’archer, au warrior, knight, priest, mage de couleur, ninja, etc. De ce point de vue c’est assez classique, et on peut même y ajouter des monstres. Mais les personnages crées par un de vos personnages déjà existants font bénéficier à leur "maître" de bonus lorsqu’ils level up.
  • Geo symbols: Parfois le terrain est colorisé, et les geosymbols ajoutent des bonus ou malus à ces couleurs. Ces malus peuvent aller de ATK – 50% a No Entry ou Invincibility. Autrement dit, faut faire gaffe où on met les pieds. Fort heureusement on peut détruire ou lancer ces symboles ailleurs afin de faire disparaître l’effet. Détruire un Geo Symbol fera des dégats sur toutes les cases qu’ila ffecte. Si un autre Geo Symbol se trouve sur l’une de ces cases affectées il disparaîtra et ainisi de suite, formant parfois des chaînes dévastatrices (les dégats occasionnés par une chaine augmentent proportionellement avec chaque hit.)
  • Dark Assembly: Une sorte d’assemblée nationale démoniaque. On peut demander à passer des lois comme "des items moins chers" ou "Augmenter ma vitesse" ou des trucs plus loufoques comme "Je veux devenir sénateur" ou "Je veux voir la fin du jeu". On peut acheter des voix en filant des pots de vins sous forme d’items à certains partis, ou les saouler ou les endormir pour pas qu’ils votent…
  • Item World: Certainement l’une des meilleures features du jeu. Chaque item peut être amélioré en "rentrant dedans". Quand on rentre dans un item (une épée, un bouclier, une armure, etc) on est confronté à l’Item World. Composé de terrains générés aléatoirement, vous devrez finir les stages (ou trouver la sortie) pour faire progresser l’item d’un niveau. Ce n’est qu’au niveau 10, quand vous aurez battu l’Item General, que vous pourrez repartir dans le monde réel (donc faut faire gaffe à ses unités). C’est un excellent moyen divertissant de faire du level up et en plus de faire progresser une arme pour qu’elle devienne bien plus forte qu’une arme de calibre supérieur par exemple. A noter que les items n’ont pas que 10 levels, mais 20, 30, jusqu’à 99 pour les plus rares. Un truc de fous j’vous dis.
  • Lancer des persos: Sur le terrain, pour atteindre des endroits inaccessibles ou tout simplement faire atteindre à votre personnage un endroit stratégique, comme une sortie, un ennemi particulier ou un coffre, vous pouvez lancer un personnage avec un autre. Il est ainsi tout à fait imaginable de faire traverser toute la map à un de vos persos si vous vous y prenez bien, ou lancer un personnage au delà des lignes ennemies! Ca marche aussi avec les ennemis qu’on peut ainsi envoyer ballader au besoin.

Au niveau des nouveautés, on notera le système des jugements qui donnent des bonus a vos personnages lorsqu’ils sont condamnés pour quelque chose (comme tout simplement, exister.), les pirates dans l’item world qui débarqueront pour foutre la merde dans votre belle stratégie, les nouvelles options de la dark assembly, les nombreux stages bonus permettant de débloquer Laharl, Flonne ou encore Prier de La Pucelle Tactics, les nouvelles classes…

La technique elle, est rodée. Peu attirante pour les fans de 3D, le jeu se joue en 3D isométrique avec des sprites en 2D, ma foi d’un fort beau gabarit. Le jeu n’en reste pas moins plaisant à regarder et à jouer grâce à des artworks de toute beauté.

L’histoire m’a un peu déçue sur la fin mais s’est avérée plaisante à suivre. Autre petit point décevant: la difficulté du jeu, qui s’est avéré plutôt simple, sauf 2 ou 3 maps récalcitrantes. Peut-être est-ce aussi parce que je suis un habitué du genre, mais le frisson de la dernière bataille de Disgaea n’est pas revenu face à Zenon, et c’est pourtant pas faute d’avoir volontairement rushé le jeu pour que ça soit plus difficile (j’ai fait peu de leveling up).

A part ces deux points, l’aventure de Disgaea 2 fut une croisière amusante et tactique comme je les aime, avec un humour bien propre et des clins d’oeil ici et là qui font sourire les fans. Une valeur sûre pour tout amateur de T-RPG sur PS2. Réjouissez-vous, il sort prochainement en Europe! 🙂

Legend of Heroes II : Prophecy of the Moonlight Witch

Début Janvier je vous parlais de Legend of Heroes, un petit RPG sur PSP venu du fin fond des caisses de Namco et Bandai. J’avais fait une review très succinte à l’époque, mais le jeu hélas, ne pouvait mériter plus.

Namco & Bandai aiment jouer avec notre cerveau et il faudra prendre en compte que, b ien que Prophecy of the Moonlight Witch soit indiqué commee étant le deuxième volet de la série après Tears of Vermilion, c’est en fait tout l’inverse au japon. Allez savoir…

L’histoire nous relate donc le pélerinage d’un jeune garçon nommé Jurio et de son amie Christina (gentiment surnommée Chris pour coller dans les cases des noms de persos) qui partent de leur village pour aller découvrir ce que disent les cinq shrines autour de leur continent. Ce pélerinage fait partie d’une ancienne coutume de leur village pour les jeunes de 16 ans ou plus, et est sensé commémorer le pélerinage réalisé par une sorcière il y a de cela 20 ans.

Jurio et Chris

Comme pour le premier volet (on va prendre la numérotation américaine), les personnages sont assez charismatiques et bien designés. on a un peu de mal à s’attacher à Jurio au début qui fait incroyablement gamin, mais ça vient vite. L’histoire, quant à elle, est relativement ennuyeuse pendant les deux tiers du jeu: on progresse de shrine en shrine en écoutant ce qui se dit, et les menaces pour le monde ne se font sentir que très tard dans l’aventure. On a alors l’impression que tout nous tombe dessus sans vraiment avoir compris ce qu’il s’était passé. Contrairement à Tear of Vermilion, où le héros devait sauver sa soeur des griffes d’un gros copathe ((c) Pérusse) voulant invoquer un dieu sanguinaire. On a d’ailleurs l’impression que le jeu se finit un peu à la va-vie, comme s’il manquait une sorte de drame et de tragédie qui était dans Tear of Vermilion. Ici tout le monde il est gentil, tout le monde il est mignon, tout le monde il t’aide dans ta quête Ainsi à l’instar du premier épisode, vous reverrez tous les persos que vous avez connus à la fin du jeu, qui se réuniront pour vous filer un coup de main afin que vous puissiez térasser pépère le dernier boss du jeu.

Au niveau du système de jeu, l’aventur ne vous réservera presqu’aucune surprise. Le jeu n’a aucun secret à débloquer, aucun truc à collection, aucune maison à fouiller pour trouver des coffres remplis d’items, rien, que dalle, niet. Seuls les derniers donjons vous offriront quelques choix de passages, mais rien de très gratifiant. Quand ils ‘agit de faire progresser l’histoire, il vous suffit de trouver la personne qui possède un point d’exclamation à côté de sa bulle et de lui parler, Du très basique. Très très très basique.

Côté technique, on asisste à un agréable mélange de 2D et 3D. Les sprits sont plutôt détaillés et agréables, et les artworks des personnages importants lorsqu’ils parlent donnent un petit aspect oldschool bienvenu. En fait, c’est même carrément nécessaire, tellement le système de jeu est archaique. C’est juste pour faire un ensemble cohérent, vous voyez? Oh bien sûr il y a quelques effets 3D agréables à l’oeil, mais pendant les combats, on assistera même à un ramage en règle de la PSP, indigne de la console.

Le combat est extrémement basique. Tour par tour, choix entre attaque, magie, compétences spéciales et furies lorsque votre jauge de power est à fond, et bien sûr items. Le tour par tour est assez aélatoire et il est difficile de réellement planifier ses attaques. Les combats sont en général d’une facilité déconcertante, et les ennemis sont visibles sur la carte, vous permettant de les éviter. En fait, j’ai évité un très grand nombre de combats et je n’ai eu qu’à level up une petite heure vers la fin du jeu pour pouvoir battre les deux derniers boss avec aise.

Bon alors pourquoi ai-je donc bien pu trouver le courage de finir un jeu pareil me direz-vous? Hé bien, grâce à un scénario plutôt original, bien qu’un peu trop rose bonbon à mon goût, comparé à Tear of Vermilion. Et puis, il y a aussi le fait que les RPG sur PSP sont loin d’être légion: à part Valkyrie Profile et Tales of Eternia, et deux out rois autres jeux, les Legend of Heroes sont les seuls à proposer un intêret correct. Bien sûr, ce petit RPG n’arrivera jamais à la cheville de n’importe quelle grosse pointure du genre, mais le fait qu’il se laisse suivre sans réfléchir, qu’il propose une petite aventure sympatoche bien que manquant de saveur, justifie son achat, au moins en occasion, pour tout fan de RPG possédant une PSP.

Enfin, on verra s’ils ont amélioré les choses dans le volume 3…

Valkyrie Profile: Lenneth

Difficile de ne pas connaître Valkyrie Profile quand on est un amateur de RPG. On a forcément entendu parler de ce jeu sorti il y a de cela quelques années sur PSX. Difficile à trouver en anglais, le jeu est pourtant une perle rare comme on en fait plus dans le monde assez formaté des RPG japonais.

Valkyrie Profile vous met dans la peau, vous l’aurez deviné, d’une Valkyrie nommée Lenneth. Son but est de rassembler des héros afin de constituer une armée digne de ce nom pour la grande bataille là-haut, entre les dieux. Lenneth se bat pour Odin, divinité des Aesirs.

On a un certain nombre de « périodes » avant la fin du monde et chaque donjon ou ville visitée vous coutera un certain nombre de périodes. Chaque chapitre du jeu est divisé en 24 périodes. A la fin d’un chapitre, vous pourrez consulter l’état de la guerre là-haut, savoir quel genre de héros il manque à votre armée, obtenir des sous en récompense et savoir si Odin apprécie votre performance à Midgard, le monde des mortels.

On sent l’influence Nordique, et Lenneth ne sera pas sans rappeler Brunhilde de la mythologie en question, dans son apparence et ses actes au cours du jeu.

Dans les grandes lignes, le jeu se résume donc à recruter des héros proches de la mort, via des séquences non-interactives mais de fort belle facture narrative. Lenneth a en effet le pouvoir d’entendre les humains proches de la mort et d’aller les approcher pour voir si oui ou non ils sont suceptibles de devenir un jour de grand héros.

C’est ce qui fait la force du scénario du jeu: chaque personnage recruté a une histoire bien a lui, un style bien défini, un caractère bien différent des autres, et vous arriverez à trouver sans problème quels persos à envoyer à la guerre et lesquels garder avec vous pour explorer les donjons du monde de Midgard. Tout le dilemme du joueur se trouve là, car avant de les envoyer à la guerre, vous devrez les faire progresser pour qu’ils deviennent de vrais héros.

Le jeu est assez adulte par moment. Ca cause de mort, de sexe, de trucs un peu gores et violents, ça donne une certaine ambiance à l’aventure, qui a bien une trame principale, que vous avez le choix de suivre ou non. Il est quand même conseillé d’essayer de la suivre si on veut avoir la meilleure fin du jeu, et ça consiste à retrouver le passé de Lenneth. Le prologue, bien qu’assez long, vous donnera des indications sur le sujet.

Valkyrie Profile n’est pas seulement original scénaristiquement, il l’est aussi dans son gameplay.

En effet, tout le jeu se joue en deux dimensions. Pas de 3D, pas de déplacement vu du dessus, le jeu est uniquement vu de profil,e t on se déplace se droite à gauche un peu comme dans un jeu de plates-formes. Ca permet d’avoir des décors absolument somptueux, superbement dessinés, et un jeu rapide et fluide. On pourrait penser que les 2 dimensions limitent le joueur mais en fait non. Un peu à la manière d’un Castlevania du bon vieux temps, on peut sauter, grimper, éviter les combats, entrer dans les portes ou les sorties en haut et en bas, et c’est un plaisir absolu à jouer.

Come to me dark warriors, battle awaits us!

Quant aux combats, uniquement en 2D aussi, on se rapproche un peu plus de ce qui se faisait du temps de la Super NES, sauf que le mécanisme de jeu est aussi simple que complexe: chaque bouton de la PSP (enfin ceux de droite) sont affectés à un personnage et le fera attaquer. Presser le bouton plusieurs fois le fera attaquer plusieurs fois si son arme le lui permet. A partir de là, dés qu’une attaque est lancée, les autres peuvent être lancées en temps réel ici, et c’est à vous de réaliser les combos adéquats pour briser la garde de l’adversaire, l’envoyer en l’air pour le frapper afin qu’il donne plus d’XP ou des items, ou tout simplement faire une série de furies devastatrices.

Bien sûr ce n’est pas que bourrin, il y a des sorts à utiliser, des monstres plus balèzes que d’autres contre certains éléments, des armes spéciales qui peuvent se briser, des mix d’items à faire pour en obtenir d’autres, des skills à débloquer, des points de compétences à mettre aux Level Up, des choix à faire, des points d’XP à distribuer, bref… on s’ennuie pas.

Allez, encore une petite vidéo ingame courtesy of Gamekult.

Techniquement le jeu frise l’orgie globale: c’est beau, c’est super beau. Un peu flou par moments sur l’écran de la PSP mais c’est toujours vachement beau. Les temps de chargement tant redoutés se font difficilement sentir, les voix sont de très bonnes qualité, même les doubleurs anglais font du bon boulot, et le jeu bénéficie d’excellentes musiques, du même compositeur que les Star Ocean (normal c’est du Enix/Tri-Ace à la base…)

A noter que pour cette version PSP, sortie fin juillet en anglais aux US, Square-Enix a remplacé certaines séquences importantes du jeu par des séquences en CG absolument somptueuses. Je ne me souviens plus de leur équivalent ingame mais c’est quand même sacrément beau.

Bien qu’un peu spécial, Valkyrie Profile reste un excellent jeu pour sa PSP, une valeur sûre, avec une myriade de scénarios profonds, plusieurs fins, une réalisation excellente, et un gameplay facile à appréhender et difficile à maitriser. Il est populaire parmi les fans, et c’est pour une bonne raison.

Bloody Bride

Au cours de mes explorations sur l’interweb, je suis tombé sur un petit RPG/Dating Sim de Atlus (qui font en général plutôt des RPG originaux comme Tactical Ogre et Shin Megami Tensei, entre autres) nommé Bloody Bride.

Commentaire de Corsaire en direct sur IRC quand j’en parle: « Ouh là ça sent le grand nombre de Bad End ça! »

Si j’ai récupéré une version du jeu c’est avant tout parce que des fans l’ont traduite, fait plutôt rarissime: je ne connais aucun Dating Sim hybride (RPG, Tactical…) qui soit sorti dans la langue de Shakespeare. (ne parlons même pas de celle de Molière, ça ferait un appel d’air)

Le jeu est donc sorti en 1996 sur PSX (10 ans, ça nous rajeunit pas.) et graphiquement, accuse son âge (même si ça reste assez joli pour l’époque) et repose sur un principe très simple que certains connaissent: le dating. Un art incontournable de tout japonais qui se respecte et qui consiste à placer un lycéen, de préférence beau gosse, dans une aventure interactive où il devra fair eles bons choix aux bons moments pour pouvoir gagner de précieux Love Points avec l’élue de son coeur. Bien sûr, l’élue n’est pas seule et toute est histoire de choix. Même si on peut s’interroger sur l’intêret du genre, si ce n’est que ça ressemble fortement à un « livre dont vous êtes le héros » graphique, certains comme moi y trouvent un intêret assez divertissant, qui consiste à juste passer un bon moment à parcourir une histoire un peu interactive. Bon je ne vais pas disserter mille ans sur le concept, sachez juste qu’il y a des références (To Heart, Tokimeki Memorial), des versions Hentai (To Heart aussi et 12 000 autres jeux), des ovnis (Tokimeki Memorial Girl’s Side où l’on joue une fille cherchant à se trouver l’amour de sa vie) et aussi des hybrides (Sakura Taisen) mélangeant plusieurs genres.

Celui qui nous intéresse aujourd’hui est un mix RPG classique / Dating Sim. Dans Bloody Bride, vous êtes un jeune prince Vampire venu sur Terre pour y dégoter une femme. Mais attention, pas n’importe laquelle, ça serait trop simple: vous devrez, avant 3 ans dans le jeu, trouver la détentrice d’une Aura de Platine. Seules les filles disposant de cette aura sont éligibles à la place (tant convoitée?) de Reine dans le DevilDom (non n0si, ce n’est pas une variante du Scytale :P). Pour rendre les choses un peu plus difficiles et excitantes, vous devrez également lui sucer le sang, mais il faut qu’elle soit consentante pour cela, sinon ça ne sert à rien.

Difficile n’est-ce pas? Le jeu est pourtant plutôt simple pour quiconque a déjà joué à un RPG et un dating sim. Dans un dating sim, la régle d’or est de ne courir qu’un seul lièvre à la fois. Même si le jeu va vous inciter à aller taper à un peu tous les rateliers, il faut garder à l’esprit qu’un oubli de rendez-vous avec votre douce vous sanctionnera par exemple d’un sévère -14 en Affection. Sachant que les points d’affection se distribuent au compte goutes lors des rendez-vous, faites gaffe à votre agenda. Ah si la vraie vie pouvait être aussi mathématique!

Je n’irai pas trop en détail dans la mécanique du jeu mais il faut savoir que vous ne pouvez agir que le Dimanche dans le jeu, pour y effectuer certaines tâches, sachant qu’il y a le jour et la nuit et que vous pouvez faire 1 Action pendant chaque:

  • Sortir avec une fille à qui vous avez fixé un rendez-vous (1 Action)
  • Appeler une fille pour lui fixer un rendez-vous (Demi-action) (Jour uniquement)
  • Aller en ville (pour trouver des coin sympas, indispensable au début du jeu) (1 Action)
  • Aller en ville de nuit (Des mosntres rôdent, c’est là que la partie RPG entre en jeu)
  • Aller au magasin (Aucune action) pour acheter de l’équipement pour votre héros
  • Rester chez soi pour s’entrainer sur les différentes caractéristiques, car chaque demoiselle demandera que vous ayez certaines stats à un certain point.
  • Appeler un de vos familiers (Nuit uniquement) (Aucune action) pour lui demander d’enquêter sur l’une des filles: obtenir son numéro de téléphone si vous ne l’avez pas, placer un marqueur sur elle pour ne pas la louper quand vous sortez, ou encore avoir des photos d’elle, ou savoir où vous en êtes avec elle niveau stats.

Le problème de ces stats, c’est qu’en augmenter en diminue d’autres (d’une moindre mesure ceci dit). Par exemple si j’augmente mon Intelligence, je fais baisser un peu ma Sensibilité et mon Ghost (qui, à moins d’une traduction très foireuse est selon moi votre aura démoniaque).

Il faut donc arriver à gonfler ses stats au niveau désiré. Seul souci: ça monte très très très très lentement, et rien que pour monter Spirit à près de 800 (demandé par la demoiselle que j’ai choisi) il faut y aller, par tranches de 8.

Les dimanches sont entrecoupés de scènes dans al semaine où vous aurez parfois des petits choix à faire comme par exemple avec quelle fille étudier pour les examens, ou des scènes un peu plus inhérentes à l’intrigue de complot au sein du DevilDom, ou bien les diverses vacances en groupe que vous effectuerez, les Valentine’s Day et White Day, les Noël et jour de l’an, bref… L’histoire est plutôt simple mais efficace, elle évite de s’ennuyer et on s’attache un peu aux personnages.

La partie RPG du titre est extrèmement classique: Attaque, Object, Sort, Invocation d’un de vos familiers (efficaces au début du jeu seulement). Vous ne pouvez pas négliger l’aspect RPG du jeu car vous aurez bien évidemment des combats obligatoires contre certains boss (non, pas le beau-père de la future Bloody Bride… :P). C’est à des années lumières de n’importe quel RPG un tant soit peu sérieux: il vous suffira d’acheter le meilleur matos dés le départ et de monter votre puissance magique et physique (qui ne vous retirent pas vraiment de points ailleurs) en flèche pour vous manger 0 dégats à n’importe quelle attaque ennemie. Trop facile.

Vous aurez droit à plusieurs donzelles: 3 avec l’Aura de Platine, 2 autres principales, et une tripotée de sous-filles si l’on peut dire, avec qui vous pourrez également conclure et obtenir l’une des fins.

Globalement si vous êtes un anacharné, vous aurez envie de rejouer le jeu plusieurs fois pour chopper toutes les fins. Si vous êtes plus malin vous irez extraire les images et les vidéos du jeu une fois que vous l’aurez fini une fois.

Oui, car le jeu est assez rigolo mais vite lassant: les temps de réponse de la console (même en émulateur) vous feront vous arracher les cheveux, et vu qu’il faut micro-gérer vos familiers, vos rendez-vous de la même manière chaque fois (surtout si vous essayez comme moi de ne voir qu’une seule fille) et les combats… Vers la fin ça se résumait globalement à ça: je prends 2 rendez-vous à la suite avec Seira, puis comme elle ne veut pas en reprendre après (I’m busy, ouais ouais à d’autres hein) je sors le temps d’une niut taper des monstres et après je la rappelle pour deux autres rendez-vous. Bien évidemment au début c’est des rendez-vous de jour, mais après… Plus son affection montera, plus elle acceptera de rendez-vous de nuit, jusqu’à vous inviter dans sa chambre…

Mais dans ce jeu, point de hentai, jamais, si ce n’est quelques tenues un peu sexy parfois, ça ne se considère même pas ecchi. Le grand dilemme pour le héros est de cacher sa véritable identité à l’élue de son coeur. Surtout que personellement, j’ai pas pris la plus facile: Seira est en effet du genre très pieuse et traine tout le temps à l’église, un calvaire pour notre héros Vampire. J’aime les défis.

Et ça paye:

Voilà, malgré mes peurs, car je n’avais plus qu’une stat à mettre en OK pour les avoir toutes comme il faut, j’ai quand même eu ma fin avec Seira, toute en vidéo (+ deux bô dessins). Pour y parvenir, j’ai quand même passé près de 20 heures en un week-end (oui, les date game ça me fait me coucher à 5h du mat’) sur le jeu, et ça m’a plus quand même. Le seul truc qui m’a poussé à continuer, c’est de voir comment ça fini, comme dans n’importe quelle histoire en fait. Quand on commence un livre d’ung enre qu’on aime bien il est parfois difficile de le lâcher. On veut tout savoir sur ce qu’il s’est passé.

Les plus observateurs auront peut-être remarqué que j’ai changé d’emulateur entre deux: le premier bloquait le jeu arrivé à un certain stade, pour une raison inconnue… Tant pis!

Bref, pour une fois qu’un dating game était disponible en anglais, j’aurais eu tort de me priver 🙂

School Days – La musique de l’AMV!

Ayé, enfin, je l’ai trouvée. Un grand merci à Darksoul dont les ressources sont définitivement inépuisables.

Si vous visitez Maido-Rando depuis un petit moment, vous aurez peut-être remarqué mon billet sur ce jeu hentai mais si bien foutu qu’est School Days. Pour mémoire, il s’agit plus d’un anime interactif qu’un réel jeu, mais le nombre de « routes » possible est assez impressionant (le jeu tient sur un DVD double-couche!) et l’histoire plutôt bien ficelée. Mais ce qui fait l’intêret de School Days, c’est surtout que les fins possibles sont parfois très… surprenantes… Je n’en dis pas plus, allez lire vite fait le billet.

Dans ce billet justement, j’y ai posté une excellente AMV que je croyais être en fait la promo du jeu. En cherchant la musique qui accompagne cette vidéo pendant des mois, il se trouve qu’en fait il s’agit d’une chanson du jeu Fatal Frame 2, plus connu chez nous sous le nom de Project Zero 2

Voici donc, pour vos oreilles, cette splendide chanson: Chou de Amano Tsukiko!

Suikoden V

Cinquième opus de la série Suikoden, cet épisode 5 n’augurait rien de bon. A vrai dire, avec les flops successifs des 3 et 4, on se demande encore comment Konami a pu remettre le couvert pour un cinquième. Et pourtant, ils l’ont fait…

Je situe l’histoire rapidement: vous êtes un Prince, un vrai, un blond, qui sent le sable chaud. Vous revenez d’un voyage accompagné de Sialeeds, votre tante, Georg, son garde du corps et ami de votre père, et Lyon, votre adorable garde du corps.

Lyon, avec le prince sur le screenshot à droite. Oui, elle est très mignonne. Oui, j’espère qu’il va se passer quelque chose entre les deux d’ici la fin du jeu.

Vous revenez donc au palais où votre père, le commandant en chef des chevaliers, et la reine, votre mère, vous attendent. Falena est un royaume, ou plutôt un reinaume, dirigé par des reines et non des rois. De ce fait, votre petite soeur, Lymsleia, sera la prochaine sur la liste. Elle est encore une petite princesse, mais elle vous adore et vous coulez des jours heureux. Enfin presque: un jour, suite à une rebellion à Lordlake, une ville non loin, la Reine a utilisé la Sun Rune contre la ville, les privant ainsi d’eau, créant de nombreux malades et morts dûs à la sécheresse et l’absence d’eau potable. Ah oui, vous revenez justement d’un voyage à Lordlake, où on vous a pas super bien acceuillis il faut dire. C’est tout a fait compréhensible, non?

Mais voilà, il va se passer des choses qui vont forcer notre héros à combattre et à prendre en main une armée, comme tout bon Suikoden qui se respecte.

La marque de fabrique des Suikoden, c’est avant tout:

  • Son système de combat simple mais efficace, à 6 personnages
  • Ses batailles épiques, pas toujours bien foutues mais qui donnent une bonne ambiance.
  • L’aménagement d’un chateau quand vous prenez en main votre armée
  • Plus de 100 personnages à trouver, des trucs à collectionner en pagaille
  • Un scénario plein de rebondissements
  • Des personnages principaux attachants

Soyons clairs, Suikoden 3 et 4 ont failli sur plusieurs de ces points, mais Suikoden 5 sonne la réconciliation, le retour aux sources, bref, le bonheur intégral. Enfin non, pas exactement: ce dernier opus a quand même quelques lacunes d’ordre technique. La réalisation est pour le moins perfectible, les temps de chargements assez nombreux (sauf lorsque vous installez le jeu sur le disque dur, là ça tourne tout de suite mieux), et les combats d’armée qui sont un peu pénibles et creux. (rien n’égalera les batailles du premier)

Le bon retour aux sources, c’est bien évidemment les combats à 6, cette fois avec plusieurs formations possibles qui donneront divers bonus, mais aussi une vue du jeu de haut, comme dans le 1 et le 2. Forcément, comme c’est en 3D, on a une vue un peu de côté, mais ça reste néanmoins très agréable à piloter, à dix mille lieues des déplacements lourds à la 3ème personne de Suikoden 4, et ne parlons même pas des déplacements en mer de ce dernier, une véritable horreur…

C’est définitivement un retour aux sources, avec quelques améliorations comme la possibilité de se spécialiser dans différentes compétences (attaque, agilité, technique, défense, endurance…) de faire des runes a partir de pièces éparpillées, et d’autres petites choses sympathiques.

Viki, un personnage récurrent des Suikoden

Le design des personnages est plutôt coloré et agréable, et le rendu 3D, a défaut d’être très détaillé, rend plutôt bien. Oui, c’est cubique et les textures sont pas terribles par rapport à un Final Fantasy XII, mais l’émotion de certaines scènes passent. J’en ai parfois ressenti des frissons, ce qui confirme que ce Suikoden 5 est plutôt bon 🙂

En haut, Luserina, la fille d’une des grandes familles de nobles du jeu. Elle vous sera très utile. En dessous, la jeune princesse Lymsleia et sa garde du corps, Miakis.

Non, sincèrement, je ne suis pas déçu de ce Suikoden, même si après un petit temps de jeu je viens d’avoir mon chateau à peupler, j’ai la trés désagréable sensation d’avoir fait une bonne partie du jeu déjà. J’espère que ce sentiment ne sera pas confirmé par la suite 🙂

Je vous recommande de vous jeter dessus en import, si l’anglais ne vous effraie pas. C’est assez facile à comprendre ceci dit.

Metal Gear Acid 2

J’avais déjà acheté MGA pour ma PSP il y a de cela quelques mois.

Beaucoup de gens ont dénigra ce jeu parce qu’il n’obéissait pas aux régles habituelles d’un Metal Gear, à savoir, de l’action trépidante et cinématographique à gogo. Or là, il s’agissait d’un jeu tactique, avec des cartes. Au premier abord, ça peut sembler super déroutant, et ça l’est. Le jeu est même très difficile au début, mais on prend rapidement un malin plaisir à progresser et à continuer le jeu pour connaître tous les tenants et aboutissants du scénario.

Qu’en est-il alors de ce Metal Gear Acid 2 ? Au niveau scénaristique, on prend un Snake amnésique et on l’embarque dans un complot mélant le FBI et une société confectionnant des armes. Un complot habituel, avec son lot de personnages et de retournements plus ou moins prévisibles.

Le scénario en lui-même m’a un peu déçu. Peut-être est-ce parce que j’ai fait le jeu rapidement, je en sais pas, mais j’avais trouvé celui du 1 plus fouillé, plus énigmatique, avec beaucoup plus de rebondissements. Le jeu a été plus facile aussi, mais encore une fois, c’est probablement parce que j’avais déjà joué au 1.

Pour ceux qui ne connaitraient pas le jeu donc, il s’agit en gros d’un jeu tactique au tour par tour, se jouant avec des cartes, un peu à la Magic. Il y a un peu plus de 500 cartes différentes, mais on ne peut en posséder que 40 dans son deck, et 7 en même temps. Je m’explique:

A chaque tour, on peut utiliser deux, voire 3 ou 4 cartes, selon le niveau d’action du personnage dirigé. Ces cartes peuvent être des cartes à utiliser, ou à équiper (armures, armes, capacités spéciales, etc.). Si on ne souhaite pas les utiliser, on peut toujours déplacer son personnage avec, ce qui aura pour effet d’utiliser la carte, et donc de la remettre dans le deck de 40. A chaque carte est associée un coût (COST) qui varie selon les cartes. Chaque carte utilisée augmente le COST, et celui-ci diminue après chaque tour. Lorsque le COST est à 0 c’est au tour du personnage d’agir. Il faut donc savoir tirer parti du hasard des cartes tirées parmi son deck de 40 (sachant qu’on en tire 2 automatiquement à chaque tour) mais aussi parfois sacrifier telle ou telle carte pour se déplacer, ou bien la garder dans son jeu pour pouvoir la sortir à un moment bien propice.

Avec près de 550 cartes on ne peut pas dire que le jeu ne soit pas varié. Il autorise d’ailleurs pas mal de styles de jeux différents, puisque certaines cartes sont très difficiles à avoir, ou sont très efficaces mais aussi très couteuses en COST ou limitées. Par rapport à MGA1, on a désormais la possibilité d’upgrader des cartes pour qu’elles soient plus efficaces, ce qui augmente encore plus les possibilités.

Si on ajoute à ça l’infiltration (le jeu récompense clairement le joueur qui ne se fait pas repérer, mais terminer le jeu comme un bourrin est tout à fait possible), les modifications de statut (saignement, aveuglement, désorientation, etc), ou même le mode link battle (multi quoi), on arrive à quelque chose de très intéressant.

L’une des grandes nouveautés, c’est tout de même l’arrivée de Hideo Kojima au sein du staff. Pour rappel il n’avait pas participé au premier MGA, et ça s’était un peu senti. Cependant, son implication est très floue dans cet épisode, et bien qu’on retrouve quelques petites touches de lui, j’ai difficilement trouvé une grande différence avec le premier opus.

Il y a quand même de nombreuses améliorations: l’upgrade des cartes, des stages bien plus variés, et aux décors plutôt intéressants, et comme vous l’aurez constaté, un look un peu plus coloré, grâce à l’utilisation d’un cel-shading du plus bel effet sur les personnages. On est loin du look très gris habituel des Metal Gear.

Si vous avez aimé le premier opus, vous aimerez sans doute sa suite. Cependant, pas la peine de se leurrer, ceux qui n’auront pas aimé MGA1, ne verront aucune amélioration notable ici suceptible de leur faire aimer le concept, assez spécial, mais très jouissif, de cette tournure acide de la série. Et après on se plaint que les jeux ne se renouvellent pas! 🙂

Pour moi, le jeu aurait mérité à être bien plus long, mais il faut aussi souligner qu’on peut repasser dans les endroits déjà visités pour déclencher des mini missions aux objectifs différents, afin de gagner des cartes supplémentaires. Un excellent point pour la durée de vie, surtout parmi ceux à la fibre collectionniste, qui adoreront l’éventail de cartes à obtenir pour compléter le set.

Mes impressions sur World of Warcraft

Bon, tout le monde connait WoW, mais beaucoup aussi l’assimilent à un mange-temps, un dévoreur de sous, et un jeu anti-social. C’est pour ça que je me suis permis d’essayer, et de donner mon avis, posté sur le forum du AXL’s Game Center.

Vous pouvez consulter ma review. Il y a également tout un topic sur mes impressions à chaud.

En espérant que ça sera instructif 🙂

(et non, ça n’explique pas le manque de billets ces derniers temps. Je vous rappelle que la nouvelle saison d’anime commence prochainement!)

Tales of Eternia PSP

Voilà, je l’attendais depuis des mois, Ubisoft ayant décidé de retarder la sortie, initialement prévue début novembre, de 3 mois, je l’ai enfin, entre mes mimines, le premier vrai RPG d’envergure de la PSP .

RPG d’envergure oui, car Tales Of Eternia fait partie d’une immense saga, celle des Tales Of… dont Tales Of Symphonia a cartonné sur Gamecube. TOE est un jeu d’abord sorti sur Playstation première du nom, qui a été fort bien accueilli, mais jamais sorti en Europe. Cette fois-ci, nous ne sommes pas délaissés, puisque nous sommes les premiers à l’avoir en anglais sur PSP. Quoi, en anglais?

Non, vous ne rêvez pas. Ubisoft a retardé de 3 mois la sortie pour laisser le jeu en anglais, et s’est contenté de nous resservir la version Playstation américaine, mais en l’adaptant au format de la PSP Foutage de gueule? Vous ne croyez pas si bien dire. Il faut savoir que Tales of Eternia, aussi appelé aux US Tales of Destiny 2, comporte une bonne tripotée de mini-jeux, dont quelqes-uns sont des quizz sur le premier épisode… qui n’est jamais sorti en Europe! On sent que Ubi maitrise son sujet, y’a pas à dire.

Mais concentrons-nous sur le jeu, et ce qui fait son charme: c’est beau, super beau. On sent le coup de crayon travaillé, les desins réussis, et une ambiance qui lui est propre. L’esprit de TOE est bien conservé sur la portable de Sony, et permet de s’adonner aux joies du RPG partout où l’on voyage. L’aventure est celle de Reid et de ses amis, qui vont décider d’aider la jeune Meredy dont le moyen de transport s’est écrasé près de leur village. Je n’ai pas parcouru suffisament de terrain dans le jeu pour en dire plus, mais il se dégage de cette aventure un très bon esprit des RPG de l’époque: travaillés, diversifiés, et intéressants, qui font pardonner la linéarité de l’histoire.

Outre les phases d’exploration, il y a bien entendu des combats, qui se passent en temps réel, comme dans Star Ocean par exemple. Un très bon point puisque ça nous change des combats au tour par tour, qui même s’ils sont plus tactiques, énervent bien souvent quand on a autre chose à faire que de combattre 2 escargots mutants alors qu’on est près d’un point important dans l’histoire. Un peu confus parfois, les combats dynamiques vous feront enchainer les combos comme dans Star Ocean, avec style et timing.

Au niveau de la réalisation, les graphismes apparaissent très soignés sur PSP, bien que les persos et texte soient un poil petits. Cependant, on s’y habitue très vite. Les capacités 3D de la console ne seront pas mises à mal par le jeu, c’est certain: la 3D employée, lors de voyages sur la carte du monde ou dans les mini-jeux, date de la Playstation 1.

Là où on est un peu déçus, c’est de ne pas avoir les voix japonaises également: celles anglaises sont écoutables mais sans plus… Un peu trop surjouées comme le dit Gamekult dans son test et manquant cruellement de crédibilité. Enfin bon, ça peut pas être pire qu’un doublage français… Et il faut garder à l’esprit que ce sont des doublages d’époque de la PS1.

Au final, on se retrouve quand même avec un excellent RPG , que tout joueur amateur du genre se doigt de posséder sur la console. Quelque chose que je ne pourrais pas dire de Legend of Heroes que j’ai fini récemment. C’était une aventure sympa, mais sans plus réellement. Définitivement digne de la Super NES boostée plus qu’autre chose.

The Legend of Heroes

ENFIN un RPG sur PSP. Et pas un petit: Legend of Heroes semble être un épisode parmi une série de jeux qui sont parus sur PSOne. La PSP a elle aussi eu droit à d’autres épisodes, malherueusements, non encore traduit.

The Legend of Heroes: A tear of vermillion, est une histoire pour le mien classique au demeurant. Avin, notre jeune héros, cherche sa soeur Eimelle dont il a été séparé lors qu’ils étaient enfants. Il semble qu’Eimelle soit promise à un destin pour le moins mouvementé, mais l’affection que notre héros lui porte le pousse à la retrouver, des années plus tard.

Graphiquement, on est loin de froller l’excellence. Des persos en 2D se déplacent dans un décor en 3D non pivotable, ma foi d’une fort belle facture. La musique, assez anecdotique, essaye de nous envouter, mais c’est assez difficile.

Bref, techniquement, le jeu ne vole pas super haut pour de la PSP, mais depuis quand a-t-on besoin de bons graphismes pour un RPG ? Il faut ajouter que la maniabilité est parfois hasardeuse, car il vous faudra être orienté dans la bonne direction et bien comme il faut avant d’user de la touche action pour déclencher un quelconque event, prendre un item ou fouiller une bibliothèque.

Pourtant, le jeu est suffisament simple pour qu’on le comprenne tout de suite, et bénéficie d’un univers assez fouillé et recherché. On se plonge alors tant bien que mal dans le scénario qui semble se développer néanmoins lentement au début.

Malheureusement, quelques autres défauts viennent tâcher la qualité du jeu: une traduction anglaise un peu bancale parfois, rendant confus certains petits passages. Néanmoins, ça reste simple à comprendre, et n’importe qui ayant fait quelques années d’anglais pourra en profiter.

Globalement cependant, et vu que ça reste rare, un RPG en anglais sur PSP, on va être indulgents, et le style manga, les designs réussis et les graphismes mignons vous aideront à mieux apprécier le jeu, qui se trouve très adapté à la PSP.

Du petit bonheur en boite pour tout fan de RPG 🙂

The Movies

Ca faisait un p’tit moment que je lorgnais sur ce jeu, depuis son annonce en fait, il y a de cela 3 ans. Imaginez un peu: pouvoir gérer son studio de cinéma, ses stars, ses films, écrire ses scripts, tout ça. Peter Molyneux, a qui l’on doit de nombreux autres jeux de légende tels que Dungeon Keeper, Theme Hospital et Theme Park, entre autres, nous a promis monts et merveilles avec ce jeu. A-t-il tenu ses promesses? Voyons voir…

A l’allumage, outre le gros logo « Fonctionne bien sur Intel Pentium 4 et ATI » qu’on oubliera très vite tellement c’est hideux, on peut voir d’ors et déjà qu’une option En Ligne et Montage sont présentes. Ca s’annonce bien, ça veut dire que l’on peut créer ses films, les exporter dans un format lisible en dehors du jeu, et les diffuser sur le net.

Cat l’un des attraits de The Movies, c’est aussi son mode online, qui permet de diffuser ses films sur un site web spécial. Selon le succès de vos petits films, qui durent d’une à 5 minutes, selon le nombre de scènes, vous gagnerez des credits virtuels qui vous permettront de vous payer de nouveaux costumes, décors, et autres trucs sympa pour agrémenter vos futures oeuvres.

Niveau créativité, j’aime.

Passons tout de même au jeu lui-même:

Là, ça se déroule comme un thème hospital/park bien classique. On construit des batiments, on embauche du personnel trié sur le volet, on ménage son petit personnel en leur proposant des cures de désintox, des lifting, du relookage, en leur payant des caravanes… Bref, au niveau de la gestion des caprices de stars, il y aura de quoi faire.

Niveau personnel, vous trouverez donc des acteurs, des réalisateurs, des figurants, des équipes de tournage, des équipes de maintenance, des batisseurs, des scientifiques, et des auteurs de script. Tout ce petit monde va devoir bosser dans votre studio, et c’est déjà pas mal.

Comment se passe donc la réalisation d’un film? Ca suit en fait un procédé simple. – On donne un script à écrire à des auteurs, ou bien on écrit le notre (pas testé) – Une fois le script fini, on l’envoit au bureau de production, qui permet de réaliser le casting: on choisit un réalisateur, un ou des acteurs pour les rôles principaux, des figurants si beosin, et une équipe de tournage. A noter que l’humeur des acteurs, mais aussi leurs expériences dans d’autres films comptent. – Une fois le casting et la répétition terminée, on envoie le truc à tourner, et on peut voir les acteurs aller dans les décors faire leurs scènes. Si tout se passe bien, au bout d’un moment vous avez un film, que vous sortez, et qui est noté selon la qualité du script, de la réalisation, du tournage, des acteurs, tout ça quoi.

Ca parait simple mais des petits ennuis peuvent survenir pendant le tournage, et pour bien rentabiliser le temps, il faut avoir au minimum 2 films en production en même temps, ce qui occasionne parfois des retards de l’un car un décor est déjà occupé.

Les films sont divisés en plusieurs catégorie: action, comédie, horreur, science fiction, et amour.

Je ne vais pas parler de tout pour laisser la surprise, mais vous aurez de nombreux événements historiques et d’autres joeusetés pendant votre parcours, ainsi que des mini objectifs à accomplir (le jeu commence en 1925)

J’ai cependant oublié de parler de tout l’aspect humour. Un peu à la Dungeon Keeper, vous aurez une voix off (ici un animateur radio) qui ne cessera de lâcher des petits commentaires sympa, sans que ceux-ci ne se répetent de trop au fil du temps. Aussi, les noms des films, tels que « Les oiseaux se cachent morts de rire » ou « Bang bang t’es mort » ou encore « C’est laid une tortue! » ou bien « La petite prison dans la prairie », vous voleront quelques pouffement de rire lorsque vous les verrez.

Pour moi, c’est une bonne surprise, quoi que ça aurait pu être quelque peu mieux réalisé: ça a une allure de the sims sans toutefois le même panache visuel. Le jeu est cependant très fluide sur n’importe quelle config moderne.

A essayer donc, pour ceux qui aiment comme moi, pouvoir créer des choses avec un jeu. Aaaah, Stunt Island…