MaOTD #97
Touhou for the win.
Parce que je revendique encore mon droit de faire-des-post-où-je-montre-ce-que-j’ai-acheté ainsi que mon statut de geek doublé de bel otaku, je vous présente ma nouvelle acquisition Konata, avec juste derrière elle Mikuru (en blanc) et la nouvelle robe de Mahoro (en dessous)
Qu’est-ce que ça donne tout ça? Oh, un truc dans ce genre. Regardez tout en bas à droite pour comprendre, et non je ne loue pas.
Avant qu’on me le demande, l’Azoth dans le titre est une épée. Dingue non?
Atelier Iris 2 est donc le digne successeur du premier Atelier Iris sur PS2 que je testais et finissais y’a déjà quelques années, aux tout débuts de Meido-Rando. Un peu trop digne peut-être hurleront certains assoifés de 3D et d’effets de particules partout. Non, Atelier Iris du studio GUST est l’un de ces RPGs sur PS2 tout en 2D ou presque. La 3D se résume bien souvent à de maigres effets servant à donner plus de relief à cette 2D. Si cela ne vous plaît pas, passez votre chemin, et allez mourir dans la cave des Sonozaki, ça vous fera du bien.
L’Azoth de la Destinée nous conte l’histoire de deux jeunes gens (pourquoi je vous en montre trois? Parce que je le veux.), Viese (prononcez Vizé) et Felt (prononcez Feluto) respectivement sur le premier et troisième artwork habitent tous deux Eden, un monde très cool et magique, habité par des gentilles Mana, des créatures représentant les éléments. Il y en a une grosse dizaine comme la pierre, l’eau, le feu, la foudre, la vie, le poison (si si), les ténèbres, l’illusion (si si j’vous dis), le bois, l’air et le son, et je dois en oublier un ou deux. Bref, tout allait bien jusqu’au jour où un violent séisme ravage Eden. Le drame quoi, surtout que des monuments sacrés aux Mana locales disparaissent. Le petit continent flottant d’Eden est en crise, et Viese qui vient de brillament réussir son examen d’alchimiste tente de faire quelque chose avec son ami d’enfance Felt, qui même s’il est aussi alchimiste, n’est pas aussi doué. Il entend alors l’appel de l’Azoth, une épée plantée dans le sol d’Eden, et qui lui dit que le monde est en grave danger et qu’il doit passer par la Gate de Belkhyde car un grave danger s’y prépare également.
Felt y va donc seul tandis que Viese reste sur place, et grâce à un Share Ring que chacun possèdent, ils pourront s’échanger des objets en ayant accès à l’inventaire de l’autre. Belkhyde ne possède aucune Mana, et Felt est bien obligé de se défendre seul contre les monstres locaux avant de rencontrer quelques alliés pour essayer de comprendre ce qui a ravagé Eden, un monde qu’apparement personne à Belkhyde ne connaît.
Dans la pratique, le Share Ring permet à Viese et Felt de partager leurs inventaires et il faudra switcher d’un perso à l’autre assez souvent pour synthétiser des objets et les initialiser. Les initialiser, car une fois les objets rassemblés pour faire tel ou tel objet, lorsqu’il s’agit d’un item à usage (bombe, herbe, etc) Felt peut en recréer à volonté selon un cout précis en Mana de tel ou tel élément selon l’item. Il faut aussi savoir que selon les items utilisés pour initialiser un autre item, i’item final héritera des propriétés des items a partir desquels il est crée. On peut ainsi faire un joyeux mix pour augmenter les dégats d’une arme ou d’autres joyeusetés si on a ce qu’il faut sous le coude. Les habitués de Atelier Iris Eternal Mana ne seront pas trop dépaysés par le concept de l’alchimie, sauf qu’ils devront faire attention cette fois car les éléments sont beaucoup plus rares sur le terrain de jeu, et il faudra éviter de les gaspiller.
L’histoire est vraiment classique mais bien portée et sans temps mort. Le héros vaillant et courageux veut sauver son monde et va par la même occasion sauver celui sur lequel il s’aventure, tant qu’à faire. Quelques clins d’oeil sont faits au précédents opus mais il n’est pas nécessaire d’y avoir joué pour comprendre toute l’intrigue. Comme je le disais, a part de rares rebondissements, tout est assez convenu. Le scénario est quand même bien meilleur que celui de Eternal Mana, même s’il est loin d’atteindre des sommets
Les déplacements se font très aisément et le personnage se déplace très vite, ce qui est plutôt bienvenu et vous évitera de râler parce qu’un monstre vous attaque tous les 20 mètres. D’ailleurs, les rencontres sont aléatoires, chose qu’on croyait ensevelie par le temps.
Les combats, parlons-en: vous pourrez choisir vos combattants parmi 6 très complémentaires. 3 peuvent être présents à l’écran mais vous povuez les changer en cours de combat si la situation l’exige. A noter que contrairement à Final Fantasy X qui proposait le même système, quand l’un de vos persos meurt, il est ici remplacé par le suivant dans la liste. Pratique.
Les combats sont relativement simples. Simple dans leur mécanisme et dans leur difficulté aussi malheureusement. A part pour le dernier boss, je n’ai eu aucun mal à me débarasser de mes ennemis. Vous avez le choix entre deux coups, en plus des traditionnels Skills/Magies et Items. Ces deux coups sont Charge et Break. La Charge est moins forte que le Break mais elle a l’avantage de remplir votre jauge de skill bar, commune à vos trois personnages sur le terrain. Certains sorts demandent par exemple jusqu’à 3 barres de skill remplies. D’un autre côté, le Break est bien pratique car il fait plus de dégats et surtout, il a une chance assez bonne en général d’assomer l’ennemi et de le ralentir considérablement. A la manière d’un Grandia les personnages se déplacent sur une ligne en haut de l’écran qui indique quand est leur tour. Il est ainsi possible de clouer un ou plusieurs ennemis sur place si vous jouez bien en faisant des Break au bon moment. C’est là toute la simplicité du jeu en fait et qui fait que vous serez très rarement en danger. Ceci a quand même l’avantage de faire travailler un minimum les méninges pendant le combat, mais aussi de les rendre rapides et peu chiants grâce aussi à des temps de chargements très courts. A noter aussi que lorsque vous clouez un ennemi dans la partie gauche de la barre de temps, vous entrez en mode Combo, et chaque coup que vous ferez, Charge ou Break, qui gardera au moins un ennemi dans cette zone de la barre de temps augmentera votre Combo de dégats. Plus le combo est élevé et plus vous gagnez d’XP et de Skill Points en bonus à la fin du combat.
The Azoth of Destiny est donc un grand classique du genre, mais ses qualités techniques (ou son manque, plutôt) est vite rattrapé par un design et des dessins plein de couleur et de style. Ambiance bon enfant, humour sympatique sans être à rouler par terre comme Disgaea, et une histoire sans grande surprise mais bien contée font de Atelier Iris 2 un jeu attachant pour peu que vous aimiez encore la 2D et les RPG à la japonaise. Moi en tous cas, j’ai passé un bon moment du début à la fin, et c’est tout ce qui compte.
Cette vidéo youtube va vous montrer que la danse Hare Hare Yukai est devenue globale. Je trouve ça beau quand même . Le Haruhiisme est là, Elle existe. Levez vos brassards au ciel et récitez la prière mes frères et soeurs.
(Pour les incultes, Aya Hirano est la doubleuse japonaise de notre Déesse. Levez vos brassards au ciel et récitez la Prière, mes frères.)
Jason, l’auteur de l’excellent blog Anime on my Mind nous parle du photobook de Aya Hirano. Jusqu’ici rien de bien surprenant, il n’est pas rare qu’une doubleuse dans le vent soit promue de la sorte.
Non, le plus surprenant, c’est le T-shirt qu’elle porte sur une photo. Cadeau d’un fan?
On zoome sur le T-shirt…
Aucune ambiguité, pas besoin d’avoir le cerveau dérangé pour mal interpréter ce qu’il y a écrit sur ce T-shirt, je suis sûr que vous comprendrez tout de suite les différentes possibilités:
Je vote pour la première possibilité.
(quoi que, vu que lors du concert de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya elle portait une jupe super courte et n’a pas hésité une seconde à faire un tour sur elle-même pendant Hare Hare Yukai afin que l’on puisse apprécier ce qu’il y a en dessous… hmmm, peut-être la 2 finalement, qui sait…)
Déjà évoqué là en mars, mais aussi bien avant cela dans sa forme vidéoludique sur Meido-Rando, School Days est maintenant disponible en anime. Pour les deux du fond qui somnolaient ces deux dernières années, School Days est un jeu hentai de 0verflow, et sa particularité première est d’être totalement animé ou presque, et se jouant comme un anime interactif (qui est même divisé en épisodes). L’autre particularité, c’est que parmi toutes les bonnes fins du jeu, il en existe quelques unes particulièrement atroces et dérangeantes.
Mais préoccupons-nous de sa version en anime.
School Days nous narre donc les déboires amoureuses de Makoto, un personnage que vous voudrez rapidement voir décapité avant la fin de la série puis donné en pature à des pirahnas et des requins avec un laser sur le dos.Makoto est donc un héros d’anime harem détestable, minable et qui ne sait pas ce qu’il veut. Vous apprendrez à le haïr comme vous avez appris à honorer la Sainte Deesse. Levez vos brassards au Ciel et priez.
Makoto aime Kotonoha Katsura. Une fille douce et aux gros seins. Jusqu’ici rien de bien anormal. Kotonoha est un peu coincée sur les bords, normal pour une fille de riche, mais il se trouve qu’elle en pince aussi pour Makoto. Tout pourrait aller pour le mieux si Sekai n’était pas rentrée dans l’équation. Car si Sekai n’était pas intervenue, Makoto et Kotonoha ne seraient sans doute pas ensemble. Sekai est assise à côté de Makoto en classe et ils s’échangent des messages en ce montrant des bouts de cahiers. Les discussions sont très dynamiquement rendues dans ces moments là dans l’anime et on sent bien que Sekai voit Makoto comme un ami, et inversement.
(faites comme si ce screenshot montrait des oiseaux dans un ciel bleu azur)
Comme je le disais, le problème c’est Sekai, qui finalement en pince pour Makoto mais en bonne amie qu’elle est, ne fera rien, si ce n’est lui proposer un "entraînement" spécial afin qu’il sache comment toucher une fille.
Lorsqu’un anime est adapté d’un jeu hentai, il y a plusieurs solutions: soit le sexe reste présent mais réduit au strict minimum faisant avancer l’histoire (Kimi ga nozomu eien, Fate Stay Night… quoi que non, pas FSN, oubliez ça.) ou bien est complètement évaporé (Shuffle, To Heart, et des miyons d’autres séries.)
Ici on a du ecchi, du fanservice inutile, mais surtout, des tas de lignes du script parsemées de "perverted things". Makoto étant un garçon de base, il va avoir envie de sauter Kotonoha le plus vite possible, et lorsque celle-ci ne lui donne pas ce qu’il veut, il court séduire Sekai qui l’a pourtant aidé à sortir avec Kotonoha.
Et il y réussit bien le salaud.
Bref, School Days, c’est pour le moment ce que j’attendais: une histoire de triangle amoureux à la con qui démarre tout doucement avant de se diriger vers la pente menant aux enfers. Aux enfers parce que tout comme moi et de nombreux autres vous allez souhaiter que Kotonoha ou Sekai en finisse et laissent Makoto baigner dans une mare de son propre sang.
(Oh et avant de partir, n’oublions pas de passer à côté de la réalisation moyenne et sans plus et saluons les 13 000 teams de fansub US qui subbent cet anime à un tel point où on se demande s’il mérite toute cette attention.)
En fait je regardais mon arrivage de mangas l’autre jour, et je me disais "Mince alors j’en achète quand même beaucoup tous les mois" et puis après, je me suis rendu compte que je lis beaucoup plus de séries en manga que je ne regarde d’anime.
Et comme je fais des Anime Catch-Up de temps en temps, autant décliner ça en manga pour changer. C’est donc parti!
Et voilà. Je vous avais dit que je lisais plein de trucs moi en ce moment 🙂