Auteur/autrice : Axel Terizaki

Retour sur le Quartier Libre d’hiver 2012 de Meido-Rando

Comme je l’avais promis, voici le billet résumant le quartier libre qui a eu lieu le mois dernier sur Meido-Rando. Ca sera probablement mon dernier billet avec plein de mots dedans avant longtemps (ça veut dire qu’il y aura des billets avec moins de mots dedans, mais moins souvent.)

Pour cette session, j’ai trouvé qu’il y avait une participation moindre qu’en été, mais peut-être est-ce tout simplement parce que j’avais prévenu un peu plus tard, ou tout simplement peut-être parce que c’était juste avant les fêtes, je ne sais pas trop.

Autre chose à retenir, c’est qu’il va falloir instaurer une nouvelle règle qui me paraissait évidente mais visiblement pas pour tout le monde : un Quartier Libre c’est pour y écrire quelque chose, pas faire un copier-coller de votre propre blog histoire de glaner des hits ici. C’est en sortant quelque chose d’original que vous montrerez le meilleur de vous-même. Et puis c’est plas classe, de toutes façons. Encore moins quand on retire son billet après avoir essuyé quelques critiques. C’était pas très courageux ça.

Mais on a eu quand même de jolis petits articles :

  • Déjà, ElKaizer nous a sorti un article sur les tentacules et surtout sur ce magnifique jeu pleind e bon goût qu’est Iris Action. C’est évidemment totalement « not safe for work », donc cliquez à vos risques et périls. Un peu dommage que l’article se soit concentré sur Iris Action et n’ait pas fourni d’autres exemples un peu plus diversifiés qu’un jeu où le but est finalement de perdre pour zieuter toutes les façons pour l’héroine de sombrer au mains de monstres libidineux. Ceci dit, c’était quand mêem rafraichissant. Et il n’a reçu aucun commentaire. Vous avez honte d’avouer que vous aimez les tentacules ou quoi ?
  • Bacrima et son article sur les animes de la saison qui vient de débuter est exhaustif a défaut d’être objectif. Ca fait un peu résumé d’animes à venir qu’on trouve sur les forums, mais c’est clairement mieux qu’une grille avec juste une image et un synopsis traduit à la truelle ainsi qu’un watermark enorme. Hein Icotaku, c’est à toi que je parle.
  • L’illustre Raton-Laveur nous a gratifiés d’un billet complètement tordu sur une comparaison entre Gurren Lagann et Madoka. En vrai, c’est assez amusant à lire , donc ne vous privez pas.
  • Si le billet de Raton ne vous a pas dégouté de l’entropie (rien à voir avec TVTropes), Audrey Azura se chargera peut-être de le faire avec ce billet sur comment les incubators essaient de nous encuber à sec. Une longue explication sur l’entropie. Bon, ça reste pseudo-scientifique et donc pas barbant, c’est de la bonne lecture aussi.
  • Si votre truc à vous c’est les tanks et que vous adorez Girls Und Panzer, l’ami Nautawi vous a trouvé un Panzer of the Day. Si si.
  • Sakura (un pseudo au moins aussi commun que John Doe) nous fait partager sa façon détaillée de dessiner une chibi maid. C’est plutôt bien foutu pour quelqu’un comme moi qui n’y connait rien en dessin, et peut-être que ça aidera ceux qui veulent s’y mettre. Et puis le sujet est bien choisir pour ce blog, alors merci à Sakura de nous montrer comment bien dessiner !
  • On termine par deux billets visant à nous présenter des animes, avec deux extrèmes bien extrèmes, j’ai nommé JOJO et Chuunibyuu respectivement par Retroland et Conan3D. Faudrait que je me mette à JOJO un de ces quatre, mais Chuunibyuu m’a laissé un bon sentiment sur la fin quand même. C’était fun.
  • Voilà, rendez-vous en juin-juillet prochain pour le prochain Quartier Libre, d’ici là, bloguez dur, bloguez fort.

[Noël 2012] In bed with nyo : Questions pour un bloggueur

Cette année encore, la bonne fée nyo s’est mise à l’ouvrage pour nous convier à une petite sauterie entre bloggueurs.

Le but du jeu était que chacun pose une question aux autres membres de la sauterie. Chacun allait donc recevoir n questions, qu’il allait devoir publier sur son blog, avec les réponses, pour que chacun puisse avoir son petit cadeau de Noël en découvrant les réponses aux questions qu’il a posées, sur chacun des blogs.

Pour le meta-billet sur le sujet, c’est par ici.

En soi, tout le monde a joué le jeu, et c’était chouette. J’ai mis toutes les questions et les réponses dans une enveloppe, et je vais les ouvrir devant vous.

(Bon en vrai j’ai préparé ce billet au fur et à mesure que j’ai reçu les questions des gens, mais chut, hein.)

Voici d’abord une liste des différents billets de mes estimés confrères et consoeurs :

Vous y trouverez dans chacun une question que j’ai posé à leurs auteurs respectifs. Et bien sûr, les questions que les autres ont posé. Parfois ce n’était pas si simple, nous avons chacun fourni une bio la plus détaillée possible, mais certains d’entre nous il est vrai ne nous connaissons pas beaucoup. Qu’à cela ne tienne, ces échanges m’ont permis d’un peu mieux connaître mes coupains et coupines de blog.

Alors, commençons avec les questions, puis les réponses. La première nous vient de ce bon vieux mt-i :

Imaginons qu’on t’offre la possibilité de faire adapter par l’artiste
de ton choix, sous la forme d’un doujinshi pour adultes d’une
vingtaine de pages, un scenario que tu écrirais, et mettant en scène
l’une des héroïnes suivantes: Asuka, Mahoro, Haruhi ou Kyonko. Qui
choisis-tu comme artiste? Laquelle des héroïnes? Peux-tu esquisser les
grandes lignes du scenario en question?

Alors comme il y a eu un couac au niveau de la communication (au début certains croyaient qu’il fallait s’envoyer les réponses directement) mt-i a déjà eu sa réponse… Mais tant pis!

Hé bien je dirais que ça dépend de l’artiste. Si je peux taper dans des artistes connus qui ont déjà fait du manga, je prendrais sans doute Sadamoto ou Yabuki (To Love Ru). Après, si je dois taper dans des cercles de doujinshi, ça serait Circle Credit, sans aucun doute, ou Hapoi Docoro. Tous deux ont dessiné des doujins H de Haruhi que j’ai beaucoup aimé, dans la mise en scène ou le dessin en lui-même.

Pour l’héroïne c’est vraiment un choix trop difficile, mais déjà j’enlèverais Asuka : ma période Eva est passée. Comme les trois héroines restantes sont assez différentes les unes des autres, ça me paraît difficile de faire un choix, je serais également content pour l’un ou l’autre, même si j’aurais une petite préférence pour Kyonko étant donné la plus grande rareté des dojins la concernant.

Quant à l’histoire, dans les grandes lignes… Je me suis toujours dit que Kyonko ferait une bonne gameuse avec son look, alors pourquoi pas quelque chose qui tounerait autour du jeu vidéo? J’ai pas souvenir d’avoir vu de doujin dans ce genre là, mais je n’en lis peut-être pas assez 🙂 J’avoue être assez fan des histoires qui me surprennent et des scénarios originaux : les doujins, c’est un peu trop souvent la même chose la plupart du temps.

Passons maintenant à une autre question, qui nous vient de Jevanni :

Ma question sera à la fois « simple » et intentionnellement très courte : Tu blogues depuis maintenant près de 7 ans, est-ce que « c’était mieux avant » ? J’aimerais me restreindre à cette formulation pour permettre une certaine ouverture, mais si ça t’ennuies dis le moi.

Est-ce que c’était mieux avant… Oui et non. Disons qu’avant la communauté otaku était plus restreinte en France. Aujourd’hui, elle s’est éparpillée. Certains bloggeurs ne sont plus parmi nous, et il ne reste guère que FFenril et moi de la première fournée de blogs acceptés sur Blogchan (un aggrégateur de l’époque, distancé depuis par Sama en terme de popularité, et à juste titre.) Il y avait aussi les réseaux sociaux qui n’étaient pas encore prêts. Aujourd’hui, moi le premier, je préfère relayer une info intéressante sur Twitter plutôt que de passer une heure à rassembler des bribes d’information et coudre un billet autour de ça pour le mettre sur mon blog. On a aujourd’hui beaucoup plus le réflexe Twitter/FB que de poster et préparer un billet sur un blog, hélas.

J’ai aussi l’impression que le format commentaires des billets de blog ne plaît plus au public, car ils se rarifient d’un blog à l’autre. Ou peut-être que le blog personnel n’est tout simplement plus à la mode, ce qui est fort dommage, mais une conséquence de la centralisation des données et des services que proposent les réseaux sociaux, ce qui donne beaucoup plus de fonctionalités intéressantes aux utilisateurs, qu’on ne retrouve pas sur des blogs qui fonctionnent tous de manière différente. Un eternel débat, je dirais.

(Vous avez vu comment j’esquive la discussion sur comment l’animation japonaise était mieux avant et tout ça. Heureusement que Jevanni a laissé sa question assez vague 🙂

En route pour la question suivante, cette fois de Zratul :

Tu as fondé la Brigade SOS francophone il y a quelques années maintenant car Haruhi avait déclenché quelque chose pour toi. Pour avoir vu les animés et pour lire les Light Novels, je trouve effectivement que la série est très sympathique. Pourtant, je n’ai vraiment reçu de claque qu’avec la Disparition. Pour la première série, j’ai eu du mal à trouver ce qui a tant remué l’otakusphère à l’époque. Quelles sont pour toi les principales raisons qui ont entraîné ce « réveil » dans le monde de l’animation il y a maintenant 5 ans ?

Wa wa wa (suremono). Non sérieusement, ça c’est le genre de question sur laquelle on se fait aisément taper dessus, par contre. J’avais fait un billet à une époque là-dessus, mais si je devais reformuler aujourd’hui de façon un peu plus concise, je dirais surtout que Haruhi a été une série animé qui a offert au spectateur un jeu de découverte assez impressionannt. Déjà parce que l’univers allait à contre-courant de ce qui se faisait habituellement, que c’était très joliment animé (encore aujourd’hui, je n’ai pas retrouvé de scène aussi bien animée que God Knows) et parce que le marketing viral de Kadokawa a bien fonctionné. Finalement, la série n’était pas appréciée pour son histoire ou ses personnages, mais pour toute la mythologie qu’il y avait autour. Les inspirations du monde réel, les clins d’oeil laissés sur les sites web, les premiers gros meme… Haruhi se jouait du spectateur mais laissait aussi ce dernier jouer avec elle, et c’était finalement assez rafraichissant comparativement à toutes ces histoires qu’on nous servait prêtes à consommer; Haruhi permettait au spectateur et lecteur de s’interroger, de se poser des questions, et ne fournit toujours pas toutes les réponses aux questions soulevées. Comme Evangelion en son temps, mais aussi Higurashi ou Umineko, c’est avant tout un univers plein de mystères qui fait parler les fans, et entretient la popularité d’une série.

Passons à la suite, avec un morceau de choix, j’appelle l’ami Darksoul à la barre :

Tu as fait partie active du fandom EVA dans la fin des années 90, on en
trouve encore les traces à gauche à droite, et j’en ai moi-même été un
fervent consommateur, c’est même par ce biais que je t’ai rencontré au
départ 😀 Tu as engendré d’autres fandoms à gauche à droite, et en fait
je pose la question plus pour partager avec les autres qu’autre chose,
vu que je connais plus ou moins la réponse : en gros, te voyais-tu
arriver là où on en est maintenant ? 😀 (plusieurs communautés, une
armée de serveurs, des participations épiques à des conventions, des
contacts avec les pros, avec les auteurs, bref, devenir un petit rouage
de ce milieu, depuis mine de rien pas loin de 6-7 ans maintenant…) Si
oui, peux-tu développer la progression de ta perception de ton rôle au
sein de la communauté ? 🙂

L’ami Darky nous livre ici une question fort intéressante.

Il y a maintenant 13 ans, avant que je n’aie le net, je voulais déjà créer un site web pour y parler de mes passions. A savoir le hentai, Evangelion, l’informatique et les fanfictions. Au final j’ai un peu réduit le scope du site en question, qui s’est appelé Asuka’s Notebook. Ce site existe toujours d’ailleurs, même si une partie de son contenu a disparu dans les limbes. Toujours est-il quà cet époque, j’essayais de me faire connaître et d’exister au sein des communautés, surtout anglophones, car avant 2001, les communautés francophones étaient pratiquement inexistantes. Il en existait une : le newsgroup fr.rec.anime, mais il était tellement bourré d’elitistes que d’oser parler là-bas était illusoire si vous teniez à la vie.

Non, je ne me voyais pas faire tout ce que j’ai fait aujourd’hui, certainement pas. Mais la vie est faite de tellement de surprises, qu’il faut vraiment être devin pour s’imaginer où l’on sera dix ans plus tard.

Je pense néanmoins que toutes ces expériences enrichissantes ont été possibles parce que j’avais atteint un certain équilibre entre se permettre de rêver et connaître ses limites pour mieux les dépasser. Des gens qui ont des rêves de fous j’en connais plein. Parmi tous ces gens, peu s’en sont donné les moyens ou n’ont pas sû s’arrêter quand ils voyaient que c’était impossible.

Je crois qu’un autre composant de ce carburant qui m’a permis d’avancer et d’essayer de m’impliquer dans de nouvelles communautés, ou créer de nouvelles choses, c’est cette volonté d’exister, et d’être différent, d’aller vers les autres aussi. Lorsque vous êtes malvoyant, aller vers les autres est un calvaire. On ne sait pas si on s’adresse à la bonne personne, on a peur de déranger. Dans le monde réel, je fais très rarement le premier pas pour m’approcher de quelqu’un et chercher à le connaître. Sur le net, c’est une toute autre histoire, et s’il y a bien quelque chose que le net m’a permis de faire, c’est de rencontrer des gens plus que formidables avec qui j’ai forgé des expériences de vie, au delà d’internet. Je veux dire, des gens comme Corsaire, Darksoul, Klaha avec qui j’ai été jusqu’au japon et fait les 400 coups… des gens comme QCTX, Kabu ou Kohaku avec qui j’ai bâti Haruhi.fr et la Brigade… Rosalys, Morgan Magnin, Sedeto, Amo, Shikaze, et des dizaines d’autres, je ne les aurais jamais rencontré sans Internet, et c’est grâce à toutes ces personnes que j’ai pu aujourd’hui arriver où je suis. Parce que chacun(e) m’a apporté quelque chose d’unique, de concret. Des choses qui m’ont permis d’avancer, de me rendre plus fort, de surmonter les obstacles… Un problème de Japonais? On peut appeler Darksoul. Un souci Linux? Corsaire est sous le coude sur Mumble. Un avis d’artiste ? Je peux demander à Sedeto ou Rosalys ce qu’elles en pensent.

Le net ne rend aps associal. Le net ne renforce pas la solitude. Ces gens, ils ne sont pas virtuels. Ils m’ont permis de me libérer et d’élargir mes horizons, d’y voir clair. D’y voir mieux sur ce qui est possible et impossible.

Et y voir mieux, un malvoyant ne demande que ça.

Si vous voulez des bons conseils d’un vieux crouton du web sur comment faire partie du grand engrenage de votre passion : ne faites qu’une chose à la fois, mais faites-le BIEN. Ne vous éparpillez pas. Ne commencez pas 30 projets d’un coup, vous n’en tiendrez aucun au final. Renforcez vos liens et chérissez vos amis : ils vous le rendront au centuple. Ignorez vos ennemis : ils se lasseront bien plus vite que vous. Et le plus important : restez humbles.

(Oui, il fallait une réponse à la hauteur du personnage auquel je répond 🙂

La prochaine question nous vient de Klashikari :

Alors, vu que le maid fetish est concrètement ton credo, la question simple: Selon toi, quels sont les critères qui permettent de dire qu’un personnage de manga ou anime peut etre qualifier de « maid » et non d’une « pseudo maid » ou encore « personnage qui se cosplay en maid »? En gros, je suis curieux de savoir sur quoi tu te base qui te donne le « maid moe » sur un personnage et non un autre. D:

Ah le maid moe. En fait, c’est plutôt simple. Autant l’uniforme joue pas mal, autant le plus important réside dans la volonté de servir et la dévotion dont la maid peut faire preuve vis à vis de son maître. Des pseudo maid comme dans He’s my Master, c’est rigolo 5 minutes. Excitant tout au plus. Mais la vraie meido, celle qui sert, celle qui est à l’écoute des attentes de son maître, celle avec qui on peut avoir une relation saine de maître et de servant, elle se trouve dans des animes comme Mahoromatic ou Hanaukyo Maid Tai (Mariel). En somme, l’attitude y est pour beaucoup. Bien plus que le costume.

Je détaillerai un peu plus loin vu qu’on m’a posé pas mal de questions sur les maids. (sans déconner)

Pour la suite, voyons ce que Yuki m’a demandé :

Vu que tu avais fait les MiOTD, tu connais bien le sujet. Pourquoi préférer les miko aux maids ?

Simple, efficace, droit au but, j’aime.

Ah les miko… C’est cet aspect noble que j’aime chez elles. Noble et saint, même, qu’on retrouve aussi un peu chez les meido au final. Après, les uniformes de miko sont généralement bien plus chastes et y’en a qui aiment ça (dont moi.) C’est vrai quoi, l’imaginaire est quand même cent fois plus stimulant quand on parle d’attirance physique et sexuelle.

Maintenant, c’est au tour de ce brave Amo d’avoir sa réponse à sa question :

Mis à part ton incroyable manque d’émotion sur K-On, le truc qui me choque c’est qu’au final tu as l’air de pas mal faire l’impasse que ce soit dans tes visionnages ou dans ta mangathèque sur une partie pourtant extrêmement importante de « l’industrie », je parle bien sûr (bien sûr) des mangas du Shonen Jump (et les shonens en général.) Bon ok y’a Bakuman et To-Love Ru mais je veux parler des mangas de stonba en particulier, surtout. Dragon Ball, Naruto, Bleach, MxZero & co.

Pas d’attirance pour les mangas de baston à 300 tomes ? Ou bien tu as des coups de coeurs dans ce domaine mais ils sont tellement secrets au plus profond de toi ? DIS NOUS TOUT.

En fait, je trouve les shonen profondément ennuyeux pour la plupart. Ils te teasent sans arrêt sans jamais te donner ce que tu veux ou alors 20 tomes plus loin.

J’ai aimé Bleach, enfin tout du moins jusqu’à l’épisode 100 en gros de l’anime (je sais pas trop où ça se situe) et les seuls shonen que je supporte sont ceux de sport. Alors certes il y a quelques perles rares qu’on trouve ici et là dans le paysage shonen de baston, mais concrètement, c’est juste que ça ne m’attire pas plus que ça, je n’y trouve pas mon compte. A la limite, j’aurais pu aimer One Piece je pense, mais j’ai hélas découvert la série que trop tardivement, et ça me démoralise d’avance de me taper tout depuis le début. J’ai tendance à préfer les shonen d’aventure (Magi, Full Metal Alchemist) que ceux purement autour de la baston.

Sinon j’ai bien aimé K-On. J’adore toujorus Mio et Azunyan. Mais je n’ai pas trouvé la série plus extraordinaire que ça.

Bien sûr, il a fallu que l’hôte de cette sauterie participe aussi. Voici donc la question de nyo :

Je relisais ton billet sur « pourquoi les maids »
Si j’ai bien compris ton billet, ton attirance pour les maids n’est donc non pas de l’ordre physique et sexuel mais plutot d’ordre psychologique et cela semble surtout associe a des personnages virtuels, dits 2D.

D’ou mon interrogation: est-ce que cet attrait psychologique entre en conflit avec la possibilite d’etre attire physiquement et sexuellement par un uniforme de maid porte par une personne reelle, donc 3D, que ce soit un homme ou une femme (n’excluons pas toutes les possibilites) ; est-ce qu’il justement fait en sorte que cet uniforme, qu’il soit avec une jupe longue ou courte, transforme la personne qui la porte en sujet non sexue dans ton esprit ? Ou alors est-ce que la reponse n’est pas aussi binaire que cela et que differents facteurs comme la longueur de la jupe, le fait que ce soit un garcon ou une fille qui porte l’uniforme, l’age du sujet, etc etc peuvent nuancer la reponse ?
D’ailleurs est-ce que cela vaut aussi pour des personnages 2D avec des considerations nuancees par rapport a des facteurs parfois tres flous dans la japanimation comme le sexe et l’age du sujet ?

En paralelle de cela, est-ce un mechanisme similaire qui t’attire chez les miko (les femmes « gardiennes » des sanctuaires Shintô qui preservent les rites lies aux-dits sanctuaires, reconnaissables avec leur habit rouge et blanc) ? Il y a-t-il un processus psychologique qui t’amene a vouer une adoration envers ces femmes ou alors est-ce simplement une bete preference physique pour l’esthetique tres sobre et epuree du costume traditionnel de miko ?

J’aime bien ta question. Déjà tu parles à un mec qui met Mizuho de Otome wa boku ni koishiteru dans son panthéon d’héroines, alors niveau sexualité, on va dire que j’ai déjà abandonné depuis longtemps toute idée d’hétérosexualité maximale dans mon esprit.

L’uniforme de meido en 3D ou en 2D fait effectivement que mon regard s’attarde sur une personne. La dimension n’a pas d’effet, et même si j’ai una ttrait vers l’uniforme, comme n’importe quel fétiche, c’est aussi la personne/personnage qui est dedans qui compte : par contre ce qui est sûr c’est que l’uniforme fait que je m’intéresse à celui ou celle qui la porte. Après, c’est pas comme si plein de gens ne faisaient pas ça avec autre chose. Les maillots de bain, certaines fringues, certaines coupes de cheveux… On a tous des choses auxquelles on réagit chez quelqu’un d’autre ou chez un personnage, et qui nous poussent à nous intéresser à eux.

Cela vaut aussi pour les miko, c’est le même principe.

Je suppose que l’attirance est double. Physique tout d’abord car les uniformes de meido et de miko ont en général un fort contraste, qui est un élément visuel qui m’attire, peut-être à cause de ma mauvaise vue. Ensuite j’ai déjà expliqué que la dévotion était psychologiquement un aspect qui m’attirait également. Après il y a d’autres choses qui font que… mais globalement, que ça soit 2D ou 3D, ça importe peu.

Bon, après, je m’attendais à une question super technique venant de Tetho, et j’ai pas été déçu du voyage :

Blind Spot va être adapté en anime. En tant que créateur tu as la chance, exceptionnelle, de choisir le studio et le staff, tout en sachant que Kyoto Animation ne peut pas, ils sont trop occupés sur la suite de FMP! et d’Haruhi pour pouvoir s’en charger.
Je te demande donc au minimum le format (film/OVA/TV/net) un studio , le core staff (réalisateur, scénariste en chef, charadesigner, directeur de l’animation et responsable des décors), mais tu est libre de préciser ce que tu veux à coté : seiyûs, auteurs/compositeur/interprètes des génériques, animateurs, voir même le staff précis (réal, storyboardeur, scénariste et directeur de l’animation) d’un épisode adaptant un passage bien précis qui t’es cher.

onne question que voilà. Le problème est que je ne suis pas très au fait des staff qui font tel ou tel anime. La plupart des gens, dont moi, connaissent au moins le studio mais prêtent trop peu d’attention au staff qui peut changer d’un studio à l’autre. Néanmoins je peux au moins affirmer ceci :

– Blind Spot sera produit par A-1 Pictures ou PA Works. A-1 parce qu’ils font de la bonne animation et des séries plutôt agréables, et PA Works aussi. Par contre chez PA, vous ne me collez pas le staff derrière Another hein. Je veux du niveau de Hanasaku Iroha ou de Tari Tari, qui sont pour moi d’excellents exemples de tranche de vie qui colleraient bien à Blind Spot.
– Pour le format, une série de 26 épisodes me paraît pas mal, mais il faudra mettre pas mal de fillers ou ajouter du contenu à l’histoire. Si je devais donner un nombre précis ça serait plutôt 12 à 14, c’est à peu près le nombre de chapitres qu’il y aura dans roman.
– Pour les seiyuu, un peu d’inception avec Ayako Kawasumi dans le rôle d’Ayako serait pas mal. Ayahi Takagaki (que j’ai repérée en tant que Sakai dans Tari Tari) et Houko Kuwashima (Tomoyo dans Clannad) seraient très bien pour ses deux amies, même si je ne sais pas qui ferait qui. L’idéal serait de faire passer des auditions !
– Pour l’opening/ending je prendrais du Lia ou du Kalafina à défaut. Mais Kalafina ça fait un peu trop épique quand même.

Après je suis ouvert à d’autres questions sur le sujet. Quitte à rêver, autant y aller à fond 🙂

Bon, abordons maintenant la question de la princesse de la blogosphère, j’ai nommé Exelen :

J’ai remarqué que tu arrivais à toujours réaliser des trucs quand même assez incroyables, que ce soit par exemple faire venir Noizi It? en France, participer au Japon à un nomikai avec entre autre Yoshitoshi Abe et Murata Range, visiter le studio Bones ou encore, plus récemment, faire publier Blind Spot. Du coup, je me demandais quel a été pour toi ton meilleur souvenir parmi toutes ces expériences incroyables, et ce dont tu es le plus fier d’avoir pu réaliser. Et question bonus, j’aimerais également savoir si tu as encore d’autres projets de ce genre que tu aimerais vraiment réaliser dans le futur, tant au niveau des personnalités que tu aimerais rencontrer au Japon que celles que tu aimerais faire venir en France. 🙂

Sans conteste, il s’agit de la venue de Noizi Ito, car cela avait une expérience particulièrement formatrice, mais aussi parce qu’elle impliquait tellement de gens et d’efforts de toute part… Voir tout ce petit monde bourdonner autour d’un même projet, d’une même idée, d’un même rêve, c’était ce qu’il y a de plus motivant. La venue de Noizi Ito ce n’est pas seulement ma réussite, c’est celle d’Epitanime aussi et de la Brigade et de tous ceux qui ont donné un peu d’argent quand nous avons fait une campagne de dons. Les autres exemples que tu cites sont plus des réussites personelles, mais elles ne m’ont pas marqué autant que d’avoir accompli quelque chose avec plein de gens formidables.

Si j’ai d’autres projets, envies? Bien sûr, on ne vit qu’une fois, et ça serait idiot de se limiter. Un rêve en chasse un autre accompli, et il faut toujours essayer de viser plus haut. Je ne peux pas parler de tout parce que ça gâcherait la surprise et aussi parce que, comme pour Noizi Ito, en parler trop longtemps à l’avance c’est faire des promesses qu’on est pas sûrs de pouvoir tenir. Je préfère parler de quelque chose quand c’est du concret plutôt que d’agiter les bras. Sauf si agiter les bras est utile à un moment donné, et parfois il faut faire des choix.

En l’occurence, j’aimerais visiter un studio de doublage, et pouvoir m’entretenir avec des doubleurs et doubleuses pour mon prochain voyage. Qui sait après ce que je vais trouver sur ma route ? Quand on traîne avec Darksoul, l’impossible devient possible. En général on marche en binôme tous les deux : j’avance les idées et les rêves, et lui il a les moyens de les réaliser. C’est ça qui est magique.

Après, histoire de teaser un peu, si j’arrive à mes fins pour mon prochain « projet » visant le petit monde de la japanimation, ça sera une première qui pourrait, à l’image de la création de l’association Brigade SOS Francophone, suciter des vocations.

Maintenant on va passer à l’ami Smankh qui s’est dit que ça serait très « in » d’envoyer toutes ses questions en anglais. Donc je lui fais honneur en laissant sa question en anglais. Par contre j’y réponds en français.

Hi Axel, here is a question for you! Sorry I took so long, I had trouble picking one. I’ve known about your love for maids for a long time and I also know that you often watch anime with an ecchi touch. I myself love it when there is an element of sexual arousal in a story, especially if it portrays the feelings of the main character in an accurate way. So here is my question:
To what extent do fetishes of all sorts contribute to the expression of romantic feelings in anime? Do you think there is some depth in some of what is labelled as « fan » service? I suggest you three series you can comment on to help your discourse: Evangelion, Love Hina, and Strike Witches. You can of course pick other series/manga that are more appropriate (to answer the question).
In addition to the previous question, I hope you can tell me about anime that depart from fan service despite targeting a male audience. I’m thinking here about The Idolm@ster (where the dirty side of Producer-san almost disappears) and about recent Kyoto Animation series such as K-On! and Hyouka (even if its first ED is surprisingly erotic). How do you feel about these two styles of storytelling?

Je vais donc répondre en français pour cette question.

Le fanservice peut être terriblement efficace s’il est subtilement utilisé. En particulier, Kyoto Animation et la Gainax sont super forts pour ça. Que ça soit dans Eva, Haruhi, Nadia, Mahoromatic ou Full Metal Panic, Fumoffu, le ecchi est toujours utilisé à bon escient, sans être particulièrement relou. On sent bien que els animateurs se font plaisir avec plutôt que se dire « bon on a pas eu notre quota de culottes à cet épisode. » ou « Elle, ses seins sont pas assez gros, et augmentez ce décolleté. » Je pense qu’un peu d’excitation ajoute une petite touche non négligeable, surtout si elle sert au scénario. Je veux dire, les plans culotte gratuits on les a tous vu et certains animes en abusent un peu trop abondamment. Si c’est juste pour amuser la galerie et que ça ne sert à rien, c’est idiot. Si c’est comme dans Clannad par exemple avec Kyou Fujibayashi dans le local d’équipement sportif, ça prend tout de suite plus de valeur. Et puis, pas besoin de montrer une culotte pour que ça marche, aussi.

Pour ce qui est des animes qui s’écartent du fanservice ecchi bancal alors qu’ils visent une audience masculine, on peut citer le trè récent Girls und Panzer, aussi. C’est en général la forme de fanservice que je préfère. Le fanservice, dans un sens plus large, ce n’est pas que du ecchi partout. C’est aussi des costumes, des situations, qui « rendent service aux fans ». En gros, c’est faire plaisir aux fans, la définition pure et simple, et les fans ne sont pas toujours avides de poitrines et de cuisses (quoi que, de bonnes jambes, je dis pas non.) Ca peut être une phrase attendue qui est dite par le personnage, ou bien le perso qui vire berserk badass et qui tabasse tout le monde : c’est ça du fan service aussi. Personellement j’adore ça, bien plus que de dévoiler trop de peau.

Ensuite vient la question de cette bonne vieille branche qu’est FFenril :

En temps que grand fan d’Ayako Kawasumi, quels sont ses rôles… que tu détestes le plus ?
Particulièrement, j’aimerais bien avoir tes impressions sur la manière dont elle utilise sa « voix noble » (huhuhuhuhuhu) pour doubler la nymphomane de Kanokon, et savoir ce que tu penses du fait que après avoir joué des jeunes et jolies demoiselles comme Mahoro et Lafiel, elle double la tout aussi noble Erina Pendleton… Qui a 70 ans dans l’épisode 10 de Jojo 🙂

Ca c’est la question qui tue. Tellement que j’ai failli l’oublier.

Faudrait que je regarde Jojo du coup, j’imagine. 🙂

Quel rôle que je déteste le plus? Je suppose que c’est la nympho de Kanokon comme tu dis. Non seulement je n’aime pas le personnage, mais en plus je trouve que sa voix ne lui colle pas du tout. J’espère que son agent a payé cher pour l’avoir foutue sur ce rôle. Non mais.

Allez, la suite.

On finit par l’invitée surprise : Polymetrica, qui a posé ses questions en anglais, ce qui est normal étant donné qu’elle ne parle pas français.

– You mentioned that you were visually impaired, so my dumb question is, what do you see when you watch anime, and do you have any impediments with seeing the visuals?
– I’m also wondering if other aspects of anime (ex. Seiyuu voices, music) become more important to you?
– Bonus question: Is there a series that you think had the most heavenly cast of seiyuu ever (ex. Where most, if not all, characters were expressed true to the script, the casting was appropriate, the cast had chemistry…), and if so, what is it?

Comme c’est Polymetrica qui me pose la question, je vais lui répondre en français, puis en anglais.

Donc, comment je vois? En fait c’est assez simple, je vois bien a partir du moment où je suis à quelques centimètres de l’écran. Au delà, à moins que l’écran ne soit gigantesque, je vois plus trouble. C’est pourquoi je ne peux pas vraiment regarder d’anime sous-titré sur une télévision, ou même au cinéma, car lire demande une certaine concentration de la vision sur un point précis, ce que je ne peux pas faire de loin.
Du coup, je regarde bien souvent mes animes sur mon écran d’ordi ou mon iPad, ou si il y a une VF ou VA, sur une bonne télé.
Est-ce que la musique et les voix deviennent du coup plus important? Peut-être qu’inconsciemment oui. J’ai toujours porté une attention toute particulière à l’OST d’une série, d’un jeu vidéo ou d’un film parce que je les associe après (ou même avant, en m’imaginant!) des images à cette chanson. Ca peut être ce que ça donnerait en concert, ou bien une scène absolument épique. Ca aide beaucoup pour faire les AMV. C’est d’ailleurs un fanmedia où j’aurais aimé m’impliquer un peu plus, mais on ne peut pas être partout. 🙂

Pour la question bonus : Difficile à dire… Globalement, le doublage de Haruhi était excellent, et les différents doubleurs semblaient bien bosser entre eux et offrir une performance très proche de leur personnage, Kyon et Yuki en particulier. Par contre, l’anime où il yavait la plus belle collection de seiyuu, ça devait sans nul doute être… Queen’s Blade. C’est triste à dire, mais cet anime avait un sacré cast.

English version:
So, how do I see? Actually, it’s very simple really. I see well as long as I am at about a few centimeters away from the screen. If I’m farther, unless the screen is huge, my eyesight is a little blured and I’m unable to focus. That’s why I can’t really watch subtitled anime on a TV, or even at a theater. Reading is asking for too much focus on a small part of the field of vision, and it’s something I can’t do from afar.
I thus usually watch my anime on my computer screen, or on my iPad. I can watch it on a TV screen if there is a english or french dub.
Are music and seiyuu more important then ? Maybe that unconsciously, yes. I always paid a lot of attention to a series, video game or movie’s OST because I often associate it after (or even before, by imagination!) pictures to a song. Like how it’d render during a concert, or what kind of epic scene is behind that music. This kind of way of thinking is great for making AMVs. It’s a world I would have liked to participate more than I ever did in. But I can’t be everywhere 🙂

As for the bonus question : Hard to say… Haruhi’s japanese dub was pretty good, and the various seiyuu were really into what they were doing and working well together, in particular Kyon and Yuki. However, the most heavenly cast in an anime would have to be… Queen’s Blade. It’s sad to say, but this seris has a damn seiyuu cast.

Bon, c’était bien fun tout ça ! Les questions etaient intéressantes, tout le monde a joué le jeu, ça n’a pas dégénéra en guerre civile, ça va, la blogosphère est sauve.

MaOTD #647

Ce n’est pas parce que c’est le quartier libre qu’il faut éviter de poster des Maid of the Day. Celle-ci, livrée avec sa claymore, vous sera facturée seulement 1 500 Maid points. C’est une promo spécial quartier libre : ceux qui y participent pourront repartir avec cette meido pour 500 points seulement !

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Blind Spot sera édité en light novel en 2014

Tout est dans le titre !

Ce billet, qui n’a rien à voir avec le Quartier Libre qui se déroule en ce moment sur Meido-Rando, était en gestation depuis un moment, n’attendant que le feu vert de mon éditrice qui a reçu un contrat signé de mes petites mains (avec mon sang et tout.)

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Ca veut dire que Blind Spot, la petite histoire que j’écris maintenant depuis 6 ans et que j’ai laissé en hiatus depuis quelques années (notamment à cause de mon implication à la Brigade) va être édité sous forme de light novel physique (et aussi numérique, sur iBook Store/Kindle/Google Play, par exemple) à partir de 2014, par la jeune mais passionnée maison d’édition Univers Partagés.

Pourquoi si loin? Parce que d’une, j’ai à refaire pas mal de choses sur l’histoire, histoire d’améliorer ce qui est améliorable, et finir l’histoire de Ayako Suzumiya.

C’est une décision importante que j’ai prise en acceptant cela, car ça implique que je vais mettre Meido-Rando de côté, ainsi que mes activités au sein du conseil de la Brigade SOS Francophone. Je resterai membre de l’association, ne serait-ce que pour y participer financièrement, mais je m’éloignerai encore un peu plus de ses activités. La Brigade n’est plus mon rêve, c’est ma fierté maintenant. Oui, j’adore cette phrase tirée de Kaleido Star, l’un des meilleurs animes de tous les temps.

Quant à Meido-Rando, je vais tâcher de préprogrammer le plus de Maid of the Day possibles, mais le blog sera pour ainsi dire sans billets ou presque le temps que je bosse sur l’histoire.

Qui dit light novel, dit bien sûr illustrations, et c’est Rosalys qui va s’y coller, avec tout son talent et toute sa passion pour cette histoire qu’elle a vu naître.

C’est, vous vous en doutez, une nouvelle assez émouvante pour moi. Je voulais que cela se fasse depuis longtemps, sans jamais avoir trouvé le temps ni la véritable motivation de venir vers un éditeur et de lui proposer Blind Spot. Mon prochain voyage au Japon, en Mai 2013, m’a décidé : j’y amènerai un prototype de l’ouvrage afin de le montrer à celle qui a involontairement donné son prénom à l’héroïne de Blind Spot, et qui a aussi insufflé en partie mon amour pour les meido, j’ai nommé Ayako Kawasumi. Si j’arrive à la rencontrer, ce qui n’est pas gagné. Mais comme je le dis bien souvent à Darksoul lorsque nous partons dans nos plans débiles de conquête du monde : je préfère tenter quelque chose et echouer plutôt que de regretter de ne jamais avoir essayé. A 30 ans, je suis déjà passé à côté de beaucoup trop de choses pour rester assis bêtement, en me disant que tout ce que je pourrais entreprendre est impossible. Non, tout est possible, il faut juste s’en donner les moyens, même si c’est difficile et que ça requiert quelques sacrifices. Ca a l’air facile à dire, bien évidemment, et je me doute bien que certains ne peuvent pas faire ce qu’ils peuvent…

…seulement, en tant que personne malvoyante, j’ai trop souvent été privé de choses que j’aurais aimé faire et que je ne pourrais jamais faire. Piloter un hélicoptère, une voiture, tirer, cuisiner, dessiner… Donc celles que je peux physiquement faire, je les fais. Ou je meurs en essayant. Façon de parler bien sûr.

Voilà avec quel état d’esprit je pars achever ce que j’ai commencé.

Vous ne trouverez néanmoins plus de versions de l’histoire sur le net. Je ne suis pas naïf : tout ce que tu donnes à Internet, Internet ne te le rends pas. Vous trouverez sûrement des copies ici et là, en cherchant un peu, ou en utilisant les archives du net, mais pour le moment, je dois retirer le site du net, et les endroits où j’ai pu poster l’histoire.

Et voilà pour la petite annonce que j’avais teasé dans mon billet sur Sakura-sou. Je vous laisse avec les trois Suzumiya de ma vie : Haruka, Ayako et Haruhi.

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Quartier Libre d’hiver de Meido-Rando : START ! (avec du retard)

Ouais, je sais, il est 13h30 en ce lundi 10 Décembre et j’avais promis que le quartier libre serait ouvert la veille. Mais que voulez-vous, quand on est à moitié mourant à cause de la crève ambiante, on a un peu de mal à s’asseoir devant un ordi et surtout à réfléchir et se rendre compte qu’il est déjà 23h quand vous allez vous coucher.

Donc si vous avez loupé le début vous pouvez aller voir par ici. Pour les plus fainéants je résume : un quartier libre, c’est un moment dans l’année où n’importe qui peut s’inscrire sur le blog (à droite) et y écrire son propre billet qui sera publéi immédiatement sur ce même blog. Dans l’idéal si ça peut avoir un rapport avec le jeu vidéo ou la culture otake, c’est cool, mais pas nécessaire. Si vous voulez nous faire une xposé sur la thermodilatation, faites donc ! De même, n’ayez pas peur de parler de vos projets ou de glisser un lien ou deux vers votre propre blog ou site dans vos billets, ça peut vous aider à vous faire connaître aussi.

Vous trouverez plus d’informations sur ce billet si ça vous intéresse d’y participer.

En attendant, moi, je retourne agoniser tranquillou sous une couette. Ah emrde je travaille cet aprés-midi…

Sakura-sou no pet na kanojo – Toi aussi adoptes une fille

Sakura-sou no pet na kanojo (la fille-animal domestique du dortoir Sakura) ne commençait pas bien fort dans mon estime. Déjà je n’aimais pas trop l’aspect graphique de la série et son chara design. Et puis bon, une énième série harem ? J’allais demander si on avait encore vraiment besoin de ça, mais au Japon, personne ne semble s’en lasser.

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La série, adaptée de light novels (surprenant) sortis en 2010, nous narre l’histoire de Sorata, un type qui étudie dans une école d’art. Sauf qu’il se fait virer de son dortoir parce qu’il y a hébergé un chat (il adore les chats, c’est un type bien.) et n’a pas d’autre choix que de crècher au dortoir Hinata Sakura. Le problème, c’est que le dortoir Sakura héberge tous les élèves à problèmes de l’école. Pas dans le sens voyous et loubards, mais plutôt… avec quelques soucis comportementaux. Notre héros une fois sur place se fait régulièrement agresser par sa semapi Misaki, qui a elle toute seule arrive à faire de l’animation de qualité (ou presque). Il y a aussi Jin, le tombeur qui veut devenir scénariste, Ryunosuke le hikkikomori informaticien dont la présence se manifeste par un répondeur automatique rigolo du nom de Maid-chan qu’il a lui-même programmé, et Mashiro, qui n’est autre que la cousine de la prof chargée de surveiller le dortoir.

Et c’est là que les ennuis commencent pour Sorata. Car Sorata est un type assez normal, à part qu’il aime beaucoup les chats, mais il sent que vivre à Sakura-sou va le brider et souhaite s’en aller au plus vite, quitte à faire adopter les chats dont il a la charge. Mais Chihiro, la prof, va lui coller sur le dos sa cousine Mashiro. Mashiro n’est pas comme tout le monde. C’est ce qu’on pourrait appeler un boulet.

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Mashiro ne sait rien faire seule. Elle ne sait pas s’habiller, mettre ses chaussures, se laver, cuisiner, prendre soin d’elle… Elle parle doucement, et est un peu difficile à appréhender… Sauf que Mashiro est une artiste de génie, qui vient d’être transférée à l’école d’art dont dépend le dortoir Sakura. Et elle bosse sur un manga. Sorata va donc devoir s’occuper d’elle comme on s’occupe d’un gosse (et encore, un gosse a plus de jugeotte qu’elle) en plus de sa propre voie qu’il va devoir trouver dans cette école d’art.

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Si la série ressemble à un harem a première vue, on se rend très vite compte qu’on a faux sur toute la ligne. Sakura-sou no pet na kanojo se montre plus comme une chouette petite comédie romantique sans couples particuliers. La partie comédie est assurée par Mashiro et Misaki en grande partie, qui forment un contraste tellement abusé qu’il en devient drôle (Mashiro est toute calme, tandis que Misaki est une boule d’énergie perpetuelle.) Sorata est aussi copain avec une fille de l’école, Nanami, qui souhaite devenir doubleuse. Et en plus elle a une ponytail, que demande le peuple ? Ayako Kawasumi ? Pas pour Nanami, mais elle double una utre personnage de la série ! La partie romance, elle est servie par des personnages a peu près normaux qui ne se sautent pas dessus à longueur de journée.

De plus, là où la série brille où on ne l’attendait pas, c’est sur les idées qu’elle véhicule. Loin de mettre en avant son fan service, la série se veut légère et prône le dépassement de soi pour accomplir ses rêves et ses objectifs. Cela se fera parfois dans la douleur, mais les personnages evoluent bien et une romance se met doucement en place. C’est réellement une bonne surprise, avec une animation très correcte et une réalisation qui tient la route.

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Au final je recommande très sincèrement Sakura-sou à quiconque apprécie les comédies romantiques légères. C’est frais, plein de vie et avec des personnages attachants et pas lourds du tout (on aurait pu craindre le pire avec Misaki) L’avenir nous dira si la série se tient au même niveau jusqu’à la fin mais pour le moment c’est chouette. Mashiro est choupi, Nanami est marrante, Jin a toujours la réplique qui tue, et Misaki sait mettre de l’ambiance. La surprise insoupçonnée de cette saison de rentrée 2012.

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Prochainement, un article sur Girls und Panzer, et Robotics;Notes quand la série sera finie. Ah et aussi, n’oubliez pas le quartier libre qui va débuter dimanche soir !

Ah et autre chose.

Les évènements se bousculent et 2013 risque d’être une année importante pour moi. J’annoncerai ça prochainement, dés que cela sera possible. Mais je vous livre deux indices : ça a un rapport avec mon voyage au Japon en Mai 2013, et avec l’une des captures d’écran de cet article, mais sauras-tu trouver laquelle, et surtout ce qu’il va se passer ?

MaOTD #646

Une jolie petite meido au décolleté fort alléchant vous est proposée cette semaine dans tous les Meido Store et pour seulement 4 500 Maid Points. Attention, il y a un nouveau connecteur de rechargement qui n’est plus compatible avec les stations de recharges anciennes.

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Source : Alpha

Quartier Libre d’hiver de Meido-Rando du 9 au 23 Décembre 2012

Vous ne l’attendiez probablement pas, moi non plus : le Quartier Libre d’hiver va bientôt être lancé sur Meido-Rando. Mais qu’est-ce qu’un Quartier Libre ? Il s’agit d’un court moment dans l’année (2 semaines) où le blog sera en libre service. Cela veut dire que vous pouvez vous connecter à une interface afin d’écrire des articles qui seront publiés instantanément ici-même. Cette idée de « quartier libre » suit une tradition ancestrale du blog de Raton-Laveur, l’Editotaku. Maintenant, ce dernier sévit sur un podcast répondant au doux nom de Joli Bateau avec Senna et Arez.

Le but du jeu, c’est de pouvoir vous laisser vous exprimer librement ou presque. Bien entendu, il ne faut pas qu’il y ait de contenu illégal dans votre article : pas de warez, d’incitation à la haine raciale ou que sais-je encore… Même si ce n’est pas obligatoire, votre article devra avoir un rapport avec l’otakulture ou les jeux vidéos.

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Les choses à savoir, directement copiées-collées (avec quelques ajouts) depuis l’article du printemps (mais qu’il est toujours bon de rappeler) :

  • La période de Quartier Libre va durer 2 semaines, du Dimanche 9 Décembre au Dimanche 23 Décembre inclus. Vous pouvez donc préparer votre article tranquillement.
  • Le choix du sujet est libre même s’il n’a rien à voir avec le thème de ce blog. Si si.
  • N’hésitez pas à faire un lien vers votre propre blog, site, profil twitter, facebook ou google+ en fin d’article. Si quelqu’un a bien aimé ce que vous avez écrit, il voudra très probablement mieux vous connaître.
  • Pour poster, vous devrez avoir un compte sur Meido-Rando. Le dimanche 9 Décembre au soir, je vais passer tous les comptes qui existent déjà en « Auteur », ce qui permettra à ces derniers de se connecter à l’interface d’administration. Pour ceux qui prendront le train en route, chaque nouvel utilisateur inscrit aura son compte promu en « Auteur » automagicalement. Et pour s’inscrire c’est par ici. Pour se connecter par contre, c’est par là.
  • En tant que « Auteur » vous ne verrez que vos propres billets sur le site. Pensez à remplir vos infos de profil !
  • Votre billet devra au moins contenir un lien vers ce billet afin que les gens puissent comprendre de quoi il retourne, ainsi qu’un tag « quartier libre »
  • Indiquez aussi le tag « sama » dans les propriétés de votre article (à droite) si ce dernier doit être publié sur l’agrégateur Sama si cela est pertinent, bien entendu.
  • Vous êtes encouragés à stocker vos images sur Meido-Rando, car les liens vers d’autres sites peuvent crever comme des chiens du jour au lendemain, ce qui rendrait votre article moins rigolo pour les générations futures. Et on sait tous que les générations futures auront besoin de trucs rigolos à se mettre sous la dent. Vous pouvez utiliser le menu « Gallery » auquel vous aurez accès sur la barre de gauche pour créer un album rien qu’à vous et y mettre des images par centaines si vous voulez. La place et la bande passante ne sont pas un problème.
  • Si vous avez des questions, techniques, pratiques, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire sur ce billet si vous pensez que votre question et sa réponse peuvent aider votre prochain.
  • Si vous voulez faire des choses sales sur ce blog (comme parler de Hentai), précisez dans le titre de votre billet le mot [NSFW]. Aussi, utilisez la boîte « extrait » pour taper le début de votre article, et tout ce qui doit être caché ensuite dans la boîte du corps de l’article, comme ça les gens devront cliquer sur « Lire la suite » pour voir vos cochoncetés.
  • Je vous adore, mais je n’aime pas les articles recyclés d’ailleurs. Vous avez écrit un super truc sur un forum ou sur un blog ? C’est super, mais ça n’est pas du tout itnéressant. Le btu du quartier libre c’est de parler de ce que vous ne parleriez normalement pas sur votre propre blog, ou pour faire un truc un peu pus original que les sorties anime du mois prochain.

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La dernière fois nous avons eu droit à des articles très symaps et surtout très diversifiés. J’en veux pour preuve le billet signalant la fin du quartier libre de printemps qui recense les articles auxquels on a eu droit.

Pour ceux qui ont participé la dernière fois, vous retrouverez bien évidemment vos articles (même ceux inachevés !) une fois connecté.

Alors préparez-vous, tout le monde est le bienvenu pour participer à cette petite fête de fin d’année !

MaOTD #645

Vous cherchez une mignonne petite meido pour tenir l’hiver? Celle-ci est peut-être faite pour vous ! Pour seulement 2 500 Maid Points, vous pourrez l’caquérir à temps pour Noel si vous commandez avant le 5 Décembre.

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Source : Capura Lin

MaOTD #644

Ce pack de meido un peu spéciales ravira sans doute certains connaisseurs. Consciente de ce fait, Meidolicious fait une promo dans tous les Meido Store pour le lancement : 2 000 Maid Points si vous prenez un Smart Uniform avec.

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Source : uramoto Kaya

Chacune d’elles a un nom… – La version 2012

Il y a déjà de cela 4 ans, je faisais un tour d’horizon des bécanes et autres périphériques qui font partie du Mahoro Network, le réseau de machines qui s’interface notamment avec le DarkBSD Network. C’est ce réseau qui fournit l’agrégateur et le réseau IRC Nanami, mais aussi d’autres petits services ici et là. D’ailleurs il y a le twilighthon, si vous pensez vouloir faire un don, vous y êtes les bienvenus.

Là ce qui nous intéresse, ce sont les machines de mon chez moi, qui forment un sous-réseau du Mahoro Network. C’est donc parti pour un petit tour du propriétaire.

Juiz

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Juiz est un iPhone 4S, nommée ainsi à cause de Siri, le système de commande vocal d’Apple. En vrai, j’utilise uniquement Siri quand je me déplace quelque part, pour éviter de sortir le téléphone de ma poche. Siri en France n’est pas super utile car il manque pas mal de services qui sont pourtant disponibles aux Etats-Unis. Et puis j’ai toujours kiffé Juiz dans Eden of the East. Un anime qu’il faudra que je me re-regarde un de ces quatre d’ailleurs.

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Même si je ne joue pas beaucoup sur iOS, n’hésitez pas à ajouter AxelTerizaki dans votre Game Center, histoire de comparer scores et achievements 🙂

Mahoro

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Anciennement un serveur Linux, Mahoro est maintenant un iPad 2 64 Go 3G qui me suit partout. 64 Go parce qu’entre les photos, les vidéos, et les applications, on se sent très très vite à l’étroit. Et 3G parce qu’on perd quand même sacrément comme intêret dans une tablette sans la 3G, je trouve, ne serait-ce que pour avoir Internet un peu partout chez soi, dans la salle d’attente, chez des amis, ou plus important, au bureau : le Wifi est interdit là où je travaille, pour des questions de sécurité. Du coup, l’iPad me permet d’avoir une synchro avec Dropbox facilement et de copier-déposer dedocs que je peux ensuite descendre tranquillement en salle serveur, prendre des notes durant les réunions, et tout ce genre de choses amusantes. Sinon je l’utilise surtout pour regarder des animes tranquille au lit, lire le journal, et quelques bouquins. C’est vraiment appréciable pour une personne malvoyante de pouvoir lire sur un fond sombre tout ce qu’on veut ou presque, et surtout de s’affranchir du clavier qui prend de la place.

Infidel

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Un drôle de nom pour une machine. Ne faites pas attention à la Xbox 360 première génération qui appartient à Amo, celle quis e nomme Infidel est juste au dessus : une 360 Slim acquise en hâte avant de partir en vacances après que Blasphemy, sa grande soeur, ait succombé à un RROD en pleine partie de Magna Carta. C’est fragile ces petites bêtes quand même. Heretic-tan, ma 360 Japonaise a été revendue il n’y a pas très longtemps sur Twitter. J’espère que son nouveau maître lui donne beaucoup d’amour.

Aya

aya

Non loin de Infidel se trouve Aya, une PS3 Slim de 250 Go achetée aussi comme ça un peu à l’arrache un lendemain de Noël, avec quelques jeux comme Valkyria Chronicles, MGS4 et Disgaea 3. C’était aussi une excellente occasion d’acquérir un lecteur Blu-ray, et j’ai grave adoré Valkyria Chronicles, comme tous ceux qui y ont joué, en fait. Ca reste néanmoins la console à laquelle je joue le moins. Le peu d’exclusivités qui m’intéressent fait que si un jeu est disponible sur 360 ou PS3 je le prends systématiquement sur 360. Ou PC. Ca dépend. Mais j’ai une belle collection de chansons sur Singstar, hein !

Shannon

shannon

Shannon, c’est un peu la meido à tout faire de la maison. Media center et machine à karaoke d’anime, elle est basée sur un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD. Juste ce qu’il faut pour faire son job en somme : décoder du 1080p. Elle tourne sous une Ubuntu avec XBMC. C’est vraiment assez violemment customisé par contre, je n’utilise pas de distribution dédiée au media center.

Tout ce petit monde est relié à…

Lilly

lilly

Nommée après Lilly Satou de Katawa Shoujo, bien entendu.

Pourquoi une télé serait-elle dans cette liste ? Tout simplement parce qu’elle est elle aussi sur le réseau : elle est en effet pilotable via de simple commandes qu’on peut lui envoyer pour s’allumer, se mettre en veille, changer de chaîne, de source vidéo, voire de mode d’affichage.

Naru

naru

Naru Narusegawa a été un de mes premiers « anime crush » et depuis, je n’arrive pas à m’en défaire même si je trouve le personnage au final assez horripilant quand elle n’est pas en mode deredere. Dans un grand chassis Silverstone plutôt bien foutu faisant penser à une Batmobile, c’est un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 560 Ti 1 Go. Une bonne bécane standard pour jouer dans d’excellentes conditions aux jeux de maintenant et de demain. Elle a été construite l’an dernier par les mains expertes de Mop et d’Anael. Comme vous pouvez le voir sur ces photos…

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…la carte mère est montée à 90° sur le chassis, ce qui permet une meilleure évacuation de l’air chaud et un accès plus aisé aux prises, vu que tout est « au dessus » et non planqué derrière la tour. Par contre c’est vrai que le châssis est assez long, du coup.

C’est ma bécane de jeu PC et donc celle sur laquelle je passe par défaut le plus ed temps. Un jour faudra que je pense à changer son nom pour quelque chose plus d’actualité que Love Hina, quand même.

Mikan

mikan

La petite nouvelle, c’est Mikan, un Mac Mini gonflé à bloc (i7, 8 Go) pour en découdre avec la bureautique, montage vidéo et la gestion de photos. Elle remplace la vieillissante Eclair qui datait de 2007. Certes, la carte raphique intégrée Intel HD Graphics 4000 n’est vraiment pas faite pour le jeu, mais j’ai Naru pour ça à côté. Là c’est vraiment pour faire de l’Internet, de la bureautique, gêrer ma collection de phtoos et faire du montage vidéo. Que les Apple haters se le disent : si Final Cut ou iPhoto existaient sur PC, je n’aurais pas acheté de Mac.

Mio et Kyonko

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Mio, à gauche, et Kyonko à droite, sont les deux gardiennes de mes données. Mio est un bon vieux Disk Station 207 de Synology, composé de deux disques durs de 1 To en RAID-1 (en miroir) et principalement destinée à archiver les vidéos de mon camescope numérique.

Kyonko quant à elle, est un Synology Disk Station 410 à quatre baies et acceuille donc autant de disques de 2 To chacun pour 6 To utilisables. Je dis utilisables car avec le RAID-5 on perd l’équivalent d’un disque des données, mais on y gagne en souplesse et surtout en tolérance à la panne. Je peux perdre un disque dur sans sourcillier, il me suffit de le remplacer relativement rapidement pour que les données « perdues » soient reconstruites. Les NAS Synology coûtent cher, mais sont dotés d’une interface incroyablement simple et pourtant plein de fonctionnalités. Il y a de tout sur Kyonko : Anime, musique, documents, émulation, hentai… C’est qu’il faut les remplir ces 6 To ! Il reste d’ailleurs actuellement 193Go (comptés hier) mais je dois pouvoir faire un peu de ménage… Le principal occupant de cet espace reste le hentai avec ses 1,5 à 2 To tout mouillés.

Voilà pour le petit tour d’horizon. Vous en verrez probablement un plus détaillé en janvier prochain quand je referai un tour de l’appartement en vidéo. En attendant, il faut que je me trouve un nouveau laptop pour remplacer Mizuho (encore que, avec l’iPad des fois je me questionne sur l’intêret d’avoir un laptop pour ce que j’en ferais…) et il faut que je trouve un remplacement à Shion, mon iPod Classic qui est décédé dans d’atroces souffrances il n’y a pas si longtemps. La famille Mahoro a encore le temps de s’agrandir.

MaOTD #641

Attention, un pack de choc, qui plaira à tous sans aucun doute. L’adorable Eru Chitanda et Fuyumi Irisu de Hyouka. Elles sont disponibles pour pas moins de 7 000 Maid Points, et ne peuvent être vendues séparément. Arriverez-vous à résoudre tous leurs petits mystères, même les plus cachés ?

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Source : tomonori1201

Chūnibyō Demo Koi ga Shitai! – Le roleplay, c’est du sérieux

En cette saison d’automne, Kyoto Animation (que plus rien n’arrête) nous gratifie d’une enième adaptation de light novel, cette fois en douze épisodes. Chuunibyou Demo Koi ga Shitai!, qu’on peut traduire sommairement par « Elle se fait des films mais j’ai envie de l’aimer » sera abrégé en Chu2Koi pour toute la durée de cet article, son petit nom sur le net, afin de m’éviter d’écorcher son véritable nom trop souvent.

Si vous vous demandiez quoi regarder cette saison, je voulais tout d’abord vous parler de Robotics;Notes, mais étant donné la relative platitude de l’intrigue pour le moment, je préfére en savoir plus avant de vous en parler. De la même façon, j’aimerais bien vous parler de Sakurasou no pet na kanojo, mais ça va attendre que je puisse dire autre chose que « lol ils savent toujours pas dessiner des choux ces japonais. »

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Soudainement, Bible Black.

Chu2koi nous narre donc l’histoire de Yuta, nouveau lycéen de son état. Et le lycée c’est classe, car ça permet de repartir du bon pied après un passage au collège douloureux. Le passé de Yuta n’a pas été douloureux, à vrai dire, mais plutôt embarrassant. Il rappellera peut-être de (bons) souvenirs à certains, mais je n’ai pas été le premier, ni le dernier je pense, à me faire des films de ouf dans ma tête quand j’avais cet âge, à me prendre pour un agent secret ou un être supérieur doté de pouvoirs spéciaux. Bien sûr, ce n’était pas au même point que yuta qui s’est aliéné de ses camarades de classe, mais soyons honnête, on a tous eu cette petite période fantaisiste où l’on prenait ses fantasmes pour des réalités.

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Rikka en goth loli. Ca lui va bien en plus.
Yuta était comme ça. Il se prenait pour le Dark Flame Master. Mais maintenant c’est fini. Il a du mal à jeter ses vieux accessoires de cosplay, mais bon… Le vrai problème, c’est que sa voisine du dessus va descendre en rappel et passer par son balcon. Et aussi le surprendre à refaire une petite réplique du Dark Flame Master. Elle est dans sa classe, il est grillé, ou tout du moins c’est ce qu’il croit… Il se trouve qu’en fait, Rikka est profondément attardée. Elle croit dur comme fer qu’il EST le Dark Flame Master, et qu’elle est là pour lutter contre le mal à l’aide de son Wicked Eye. Un oeil maléfique qu’elle dissimule avec un cache-oeil alors qu’elle n’est pas du tout blessée. Faut dire que les cache-oeil s’est devenu moe avec Another l’an dernier, alors qu’en fait c’était Rei Ayanami qui avait inventé ce fétiche quinze ans auparavant.

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Joli Zettai Ryouiki
Bref, Yuta est dans la mouise. Il veut faire table rase de son passé, mais Rikka va l’en empêcher. Elle est tellement à fond dans son trip qu’on est presqu’obligé de la croire. A vrai dire, je m’attendais vraiment à ce qu’elle possède effectivement des pouvoirs spéciaux, mais non, rien de tout ça. Par contre, là où personelle ne l’attendait au tournant, c’est que bien que les personnages n’aient aucun pouvoir, ça n’empêche pas Kyoto Animation de se la pêter avec son budget d’animation pahraonique pour faire « comme si » avec des scènes de combat furieuses et imaginaires entre les personnages. A mi-chemin entre l’imaginaire et la réalité, voilà où se place Chu2koi.

baston

battle

Il faut le voir pour le croire. Ca rend mieux animé.
Lorsque j’ai vu le premier épisode, je ne savais honnêtement pas trop qu’en penser. Avec son opening complètement epileptique (sérieusement, faites gaffe, ça peut provoquer des crises, c’est pour ça qu’il a été un peu changé en cours de route, à partir du quatrième épisode) et sa réalisation impeccable sous tous rapports, Chu2koi m’a laissé de marbre au départ, pour ensuite se révèler fort plaisant et divertissant. Je ne pense pas que ça devienne bien sérieux, mais suivre les aventures de Yuta, Rikka et des autres personnages souffrant des mêmes maux qui vont les rejoindre est devenu ce que j’attends le plus chaque semaine, même si Robotics;Notes me plaît bien aussi.

Le pire c’est que Rikka n’est même pas chiante, et l’anime se permet même de glisser des références old school bien senties, comme Rikka qui tapote le konami code sur un distributeur ou sa « servant » qui récite l’incation du Dragon Slave en foutant un ventilateur près d’elle pour faire bouger ses cheuveux et sa jupe… Et si vous ne savez pas ce qu’est un Dragon Slave, allez vite réparer ça. Vite.

emo

KyoAni qui fait de la Emo Facial Distorsion. Plus rien n’est sacré.
Bref, une bonne petite série bien plaisante à suivre, où on sent que les animateurs se sont fait plaisir pour les passages imaginés par les personnages. Reste que je me demande où ça va aller, à part en harem classique, bien sûr.

Et mention spéciale à la prof qui piège Rikka en beauté dans l’épisode 3.

rikka

Ca ca m’a fait penser à Black Rock Shooter, je sais pas pourquoi.