Bilan Jeux Vidéo 2023

2023, ça a été pas seulement une année d’animés mais de jeux aussi. Au final je crois que je suis quand même bien plus versé dans le jeu vidéo que l’animation japonaise, mais contrairement à cette dernière, ej dois être extrêmement sélectif sur les jeux auxquels je joue tout simplement car certains sont tout bonnement injouables avec mon handicap.

Je l’avais déjà expliqué sur le billet traitant de ma malvoyance, mais il y a un moment (l’ère 360/PS3) où le jeu vidéo a énormément gagné en photoréalisme et en détails. Les textes sont devenus plus petits au fur et à mesure que la résolution graphique a augmenté, et du coup jouer à certains jeux devient compliqué. Heureusement y’en a aussi qui font des efforts sur l’accessibilité (notamment les jeux first party de Microsoft et Sony) et ça c’est cool, même si pas toujours petinent pour moi car chaque handicap est différent.

Au final mon appréciation d’un jeu est grandement affectée par mon handicap. Il y a des jeux que j’adorerais faire comme Helldivers 2 sans pouvoir parce que le jeu n’est pas accessible pour moi. Oui c’est frustrant. Très, parfois. Mais render un produit accessible prend du temps, des ressources, et des connaissances du sujet. Aujourd’hui avec tous ces licenciements qui ont lieu dans l’industrie et la précarité qui entoure les salariés de plus en plus, les contraintes de production d’un jeu, etc. moi je vais pas forcément jeter la pierre si un petit studio comme Arrowhead (Helldivers 2) n’a pas les moyens humains pour rendre le jeu accessible pour moi. C’est con. C’est dommage. Mais c’est ainsi. Je leur enverrai une missive quand même, sans en attendre beaucoup.

Allez, on a assez parlé de choses déprimantes, passons aux jeux auxquels j’ai joué en 2023. Je me suis basé sur ma rétrospective Steam et PS5, vu que c’est les deux plateformes sur lesquelles je joue. Ce bilan va donc inclure des jeux pas forcément de 2023, mais c’est aussi des jeux dont je n’ai pas pu parler sur Meido-Rando jusqu’ici (parce que, soyons honnêtes, j’ai pas le temps d’écrire une critique complète de tous les jeux non plus.)

C’est tipar!

(Pour information, toutes les captures d’écran ci-dessous ne sont pas de moi. Quand je n’en avais pas prises, j’ai été chercher sur Internet.)

Labyrinth of Refrain

On va passer vite dessus car j’ai écrit une critique plus complète lorsque je l’ai terminé.

Cependant je vais le redire : Labyrinth of Refrain est l’un de mes meilleurs souvenirs de 2023. Une histoire poignante, pleine de rebondissements et qui m’a fait un effet un peu similaire à celle du premier Disgaea, mais en mieux. Bref, foncez lire la critique si le jeu vous intéresse, ou prenez-le directement.

Labyrinth of Galleria

Eeeet malheureusement je ne peux pas dire la même chose de sa suite.

Si en terme de gameplay il y a eu des efforts pour faciliter certaines choses, le jeu perd en diversité car il y a trop peu d’environnements différents. Surtout, afin d’en faire un titre un peu plus roguelike, on se retrouve avec certains donjons générés aléatoirement et ce sur plus de 100 étages. Oui, vous avez bien lu. Le donjon de fin de jeu (pour la vraie fin) fait d’ailleurs carrément plusieurs MILLIERS d’étages dont une grande partie est juste générée aléatoirement. C’est pas des gros étages mais ça donne quand même le vertige. Heureusement y’a aussi des parties qui sont faites à la main et qui sont du coup plus sympas à parcourir, mais quand même.

Si c’était que ça à la limite… Le vrai problème c’est plutôt le scénario qui frôle l’incompréhensible. Sans spoiler, il est juste très difficile à suivre avec des changements de perspective et de temporalité. Pire, la violence et la part sombre du scénario de Refrain revient ici, mais de façon parfois totalement gratuite. Si dans Refrain ça permettait de construire les personnages et apportait quelque chose à l’intrigue, ici on se dit qu’on aurait aisément pu faire sans.

Bref, pour moi c’est une suite ratée, qui a voulu pousser les potards un peu trop loin.

Stellaris

Ah Stellaris. C’est mon pêché-mignon. Je connais les limites de ce 4X spatial hyper fourni (à condition d’avoir tous les DLCs, ce qui peut vous revenir, à l’heure où j’écris ces lignes, à +200€ d’achat) mais l’interface est tellement propre, les explications claires et simples… c’est juste un vrai plaisir à jouer à bâtir son empire galactique. Mine de rien y’a plein de choses à gérer : l’exploration, le militaire, la construction de colonies, la génétique, l’éthnicité, la politique, les décrèts, la science, le design des vaisseaux, la diplomatie, l’espionnage, l’archéologie, l’extension de l’empire, l’économie… et ce avec différentes espèces qui ont chacune leurs spécificités. On peut ainsi jouer des humanoides ayant unifié leur planète d’origine ou bien les survivants d’une colonie perdue, des robots assimilateurs avec un esprit de ruche, etc. C’est à la fois complet et superficiel, mais je pense qu’avec Stellaris on a atteint un point assez proche de l’équilibre entre jeu accessible et simulateur de tableau Excel comme peuvent l’être d’autres titres du genre.

Malheureusement si vous n’aimez pas Stellaris pour commencer, aucun des DLCs sortis depusi ne vous fera changer d’avis, même s’ils apportent au jeu pour certains. On a l’impression que les meilleurs DLCs (Utopia, Federations notamment) sont derrière nous et qu’on obtiendra pas mieux de Paradox maintenant.

Par contre, cette année ils ont patché le jeu pour ajouter un mode co-op, qui est vraiment intéressant : il permet en effet à deux joueurs ou plus de jouer le même empire et ainsi d’en gérer une partie. On a fait quelques games avec Fluo et Helmara et c’est très plaisant : quelqu’un va s’occuper des relations diplomatiques pendant que l’autre va faire l’exploration et qu’un troisième va commencer à bâtir sa flotte militaire ou répondre à une agression dans un coin de l’empire. On fait du coup beaucoup moins pause quand on joue habituellement seul car y’a ici plusieurs cerveaux. Bien sûr faut se concerter sur certaines décisions, mais vraiment, c’est une super feature (qui plus est gratuite, elle ne dépend pas d’un DLC) et ça marche bien. C’est une approche différente d’avoir chacun son empire en faisant une alliance, et c’est aussi parfait pour apprendre à quelqu’un comment on joue.

A noter aussi une bonne fonctionnalité peu connue du jeu : en multijoueurs, celui qui héberge la partie peut faire profiter les autres de tous ses DLCs. Sympa.

Civilization 6

Un grand classique du 4X que j’ai revisité en le faisant découvrir à mon pote Stok en fin d’année. L’occasion pour moi de revoir les bases vu que je n’avais pas joué depuis un moment, et de monter la difficulté. J’ai réussi une partie en « Empereur » qui est il me semble un ou deux niveaux en dessous de la difficulté maximale. Mais déjà en « Empereur », l’IA a tellement de bonus claqués au sol que ça en est limite de la triche.

Civ 6 reste une valeur sûre et hyper accessible pour ce genre de jeu. Il n’est pas le plus populaire par hasard, et propose un bon équilibre entre stratégie complexe et facilité de prise en main. Si les deux extensions (Rise & Fall et Gathering Storm) apportent leur lot de nouveautés, je suis moins friand que je ne l’ai été pour Civilization 5 à son époque. A noter que le « Leaders Pass » de Civ 6 n’apporte rien d’intéressant si ce n’est une plus grande variété des parties vu qu’on a un grand nombre de leaders et de civilisations comme adversaires.

Bref c’est typiquement le genre de jeu sur lequel on revient de temps en temps malgré le déluge de sorties qu’on se tape tous les ans. Une sorte de cocon dans lequel on peut se réfugier avec un chocolat chaud à la main et le chat sur les genoux au coin du feu.

Power wash simulator

Je vais pas vous faire l’affront de vous le présenter, vous avez sûrement vu des streameurs y jouer. On trouve des simulateurs pour tout et n’importe quoi, mais PWS mise avant tout sur la satisfaction incroyable de nettoyer une porcherie et de la faire briller et un gameplay simple et efficace pour vous garder près de lui.

Et ça marche, c’est ça le pire. On va à des endroits de plus en plus compliqués à nettoyer, et le son des différents karchers est on ne peut plus apaisant, surtout quand on fait disparaître la saleté en passant un coup propre au bon endroit. De l’ASMR à l’état pur.

La frustration principale du titre reste néanmoins qu’en fin de niveau, quand il ne reste plus que quelques pourcentages de saleté sur une partie de la map, ben on peut galérer à trouver où elle est et la nettoyer correctement (il faut uiliser les bons embouts pour nettoyer correctement certaines surfaces).

A part ce petit problème qui peut être pénible (surtout sur le niveau avec la grande roue. Au. Secours.) ça reste une expérience très chouette à faire.

Sea of stars

Déjà critiqué ici, je ne vais pas revenir dessus. Même à froid, ça reste un bon jeu malgré ses défauts de rythme et ses personnages principaux totalement transparents.

We love Katamari Damacy Reroll

J’ai dû parler de Katamari Damacy dans un billet très ancien de ce blog, mais là comme ça, difficile de le retrouver (et un peu la flemme). Cette version Reroll du deuxième épisode m’a permis de me rappeler que c’était probablement le meilleur avec le premier volet que les autres, sans être à jeter, n’ont pas du tout la même saveur.

Katamari Damacy, c’est ce jeu de l’ère PS2 où les développeurs tentaient encore des trucs, où la prise de risque était là. On doit faire rouler une petite boule collante qui attrape tous les objets à sa portée. On commence avec des gommes, des épingles, des bouts de papiers. Puis la taille du katamari augmente, puis sans s’en apercevoir, on embarque humains, voitures, maisons, avions, centrales éléctriques, statues de la liberté, îles, pour finir par des planètes entières.

De la bonne drogue, servie par une musique toujours très entêtante. On regrettera toujours la caméra pas toujours coopérative et la maniabilité pas toujours évidente, mais on va se dire que ça fait partie du charme de l’époque.

Midnight Suns

Déjà critiqué ici, Midnight Suns est clairement un bon souvenir en terme de gameplay, moins en terme d’histoire. Maintenant Firaxis il est temps de nous faire le Civ 7 qui est apparemment un préparation, voire un XCOM 3 là, allez.

Baldur’s Gate 3

Je m’étais volontairement tenu éloigné de l’accès anticipé de Baldur’s Gate 3. A vrai dire ma relation avec la série et les jeux Bioware de l’époque était assez fine. J’avais fait une bonne partie de Baldur’s Gate 2 avant de perdre ma sauvegarde, d’avoir recommencé 150 fois sans jamais arriver au bout. Parce que le jeu était particulièrement riche et j’avais envie de faire un peu tout dedans.

Du coup j’attendais pas Baldur’s Gate 3.

Mais voilà, quand il est arrivé, il a montré qu’il envoyait du lourd, qu’il offrait un packaging superbe et une profondeur qui l’était tout autant. Bon, on peut reprocher au jeu ses bugs parfois bizarres dignes d’un jeu Bethesda à sa sortie (ou même bien après sa sortie d’ailleurs) ou encore une certaine simplicité dans son écriture (tout en restant efficace), ou encore, pour finir sur les reproches, l’utilisation des règles de Donjons et Dragons qui sont un peu pénibles en 2024, mais voilà. La recette elle marche. Baldur’s Gate 3, c’est une énorme pizza sur laquelle il y a tellement d’ingrédients qu’on sait plus où donner de la tête mais chaque bouchée est un feu d’artifice de saveurs. Pas parce que les ingrédients sont tous de bonne qualité, mais parce qu’ils se marient super bien ensemble.

Ce travail de titan (parce que la pizza fait 2 kilomètres de diamètre, j’ai oublié de préciser) est une anomalie dans l’industrie actuelle du jeu vidéo. Il y aura certainement un avant et un après BG3 et j’espère juste que, en tenant compte de l’état du gaming aujourd’hui, les joueurs ne seront pas trop exigeants avec les jeux reprenant le flambeau par la suite. Parce que la barre est très haute. Tellement haute qu’on pardonne volontiers les bugs relous de BG3 alors qu’en temps normal, on aurait sans aucun doute défoncé le jeu sur les réseaux sociaux.

J’y joue en co-op avec Otak, Esenjin et Arctyk une fois par semaine (environ) et le multijoueurs est lui aussi fort bien géré et offre une vraie aventure où il faut que le groupe se mette d’accord sur comment procéder pour mener à bien telle ou telle quête (ou la faire échouer.) Parfois aussi, une flèche mal placée va déclencher une série de réactions en chaîne et faire foirer tout un plan, occasionnant des éclats de rire.

On passe un super moment sur Baldur’s Gate 3, et si son scénario n’a pas l’étoffe d’une aventure épique (en tous cas là où j’en suis), le jeu offre une aventure tellement « à la carte » que chacun y trouvera son compte, en laissant de côté les parts de pizza qu’il n’affectionne pas parce que quelqu’un a mis du kiwi dessus. Les personnages qui vous accompagnent en solo sont également super plaisants et offrent, via leur quêtes personnelles, plus de profondeur au scénario que le scénario principal lui-même.

J’ai pas parlé du fait qu’on pouvait baiser avec un ours parce que franchement, qui irait baiser un ours sur une pizza géante ?

Dawn of War

Vous l’aviez pas vu venir ça j’en suis sûr.

Warhammer 40000 Dawn of War est un jeu de stratégie de Relic Entertainment à qui l’on doit également Homeworld, Company of Heroes et Age Of Empires (le 4 seulement). Sorti en 2004, il a pas mal rythmé mes soirées avec mes amis, en ligne comme en réseau local et il faut bien dire que les mécaniques de jeu sont super efficaces et permettent des joutes centrées sur la prise de points de contrôle sur la carte.

Lors d’une LAN party entre potes, on a décidé de relancer deux ou trois parties et oooof. C’est moche. C’est très daté graphiquement et ça gère mal les résolutions genre 1080p.

Mais c’était fun, on a pas joué plus d’une heure, mais si les jeux rétro vous branchent et que vous êtes en mal d’un bon jeu de stratégie temps réel, Dawn of War (le premier avec ses extensions Winter Assault, Chaos Rising et Soulstorm) est toujours un bon jeu. Un peu brusque 20 ans plus tard en terme d’UX. Je recommande Dawn of War II en co-op, il se joue différemment, c’est un jeu de stratégie avec un héros (Warcraft 3 est passé par là) et j’ai jamais pris le III parce que, de mémoire, il était vraiment pas ouf.

Back 4 Blood

Autre jeu de LAN party (ou pas) c’est Back 4 Blood. Une petite catastrophe industrielle s’il en est, Back 4 Blood est crée par les développeurs originaux de Left 4 Dead, le célèbre jeu de tir en apocalypse zombie. Le problème c’est qu’il y a un truc qui cloche avec le jeu et impossible de dire si c’est une série de décisions du développeur ou de l’éditeur, Warner.

Le jeu est chiant. Enfin pas exactement. Déjà il est difficile, peut-être trop pour ce genre de jeu. L’IA qui vous envoie des ennemis peut parfois être extrêmement punitive, à tel point que c’est décourageant et que le second essai se soldera forcément d’une meilleure façon, tellement la difficulté peut varier.

Ajoutez à ça un manque d’inspiration certain : on a un point de départ (un fort) et on doit parfois aller d’un point A à un point D pour effectuer une mission, mais on doit aussi repasser par le point B ou le point C selon où on a besoin d’aller. Il y a une légère réutilisation de certaines maps, même si c’est assez minime. Le plus gros problème, pour moi, c’est surtout que ça manque de situations épiques. On traverse des villes, des parcs, des lotissements, mais trop peu de lieux réellement emblématiques comme dans un Left 4 Dead bien mieux mis en scène à ce niveau. Oh il y a quand même des trucs sympas comme uncommissariat, une péniche ou un pont détruit, mais ça m’a moins marqué que l’hopital ou la fête foraine de Left 4 Dead, qui faisait plus d’efforts pour nous faire voir du pays.

A genre 20 balles, c’est un bon deal pour passer un chouette moment avec des potes. Mais quel potentiel gâché ! Le jeu est loin d’être mauvais et a une bonne production value, mais il va être condamné à mourir lorsque Warner coupera les serveurs. On peut jouer offline mais aucun mode LAN n’est prévu comme dans un Left 4 Dead. Sans moyen d’héberger son propre serveur, c’est malheureusement ce qui arrive à de nombreux jeux « service » de ces dix dernières années.

Resonance of Fate

J’avais déjà testé Resonance of Fate à sa sortie en 2010 sur 360. Il s’avère que Sega a remis le couvert y’a quelques années avec une ressortie « HD edition » (comme si eljeu original ne tournait pas déjà en HD) et autant l’histoire se laisse suivre (malgré quelques japoniaiseries qui font un peu tâche en 2024 et avec l’univers pourtant assez sérieux) autant le gameplay est super rude. La difficulté de certains combats rend le jeu particulièrement frustrant car on est parfois pas au bon niveau par rapport aux ennemis, et le seul moyen de monter efficacement est de varier l’utilisation de grenades, pistolets et mitrailleuses entre les personnages, car chaque niveau de compétence dans un type d’arme participe au niveau global du personnage.

Bref, je suis pas allé bien loin en voulant tenter de refaire le jeu (et de le finir, cette fois). Dommage.

Deliver us The Moon et Mars

Deliver us the Moon était plutôt chouette. On sentait bien toute la solitude du personnage principal qui devait tenter de rétablir la connexion entre une Terre en fin de vie et une Lune encore pleine de ressources énergétiques. Les puzzles étaient parfois un peu abscons et les phases un peu plus action un peu pénibles parfois, mais l’ambiance rappelant un peu le film Gravity elle était là, et pour un petit studio, le résultat était quand même vachement convainquant. J’avais beaucoup aimé, je l’avais fait sur le premium du PS+. Comme le Gamepass, le PS+ reste un bon moyen de découvrir des jeux mais il faut vraiment avoir aucun truc à se mettre sous la dent pour le payer tous les mois. Je recommande pas mal Deliver us the Moon si vous cherchez un bon petit jeu narratif de science-fiction. Vraiment. Chaude recommendation.

Comme j’avais bien aimé Deliver us the Moon, j’ai pris sa suite, Mars, à sa sortie sur PC.

Deliver us Mars quant à lui prend place des années plus tard, et on contrôle cette fois la fille d’un des scientifiques dont il est question dans l’épisode précédent, et on va devoir la diriger depuis la terre jusqu’à la surface de la planète rouge afin d’enquêter sur la colonie. J’en dis pas plus pour pas trop spoiler ni le premier jeu, ni le second.

Cependant, là où Deliver us the Moon avait réussi à poser une certaine atmosphère pleine de solitude et de danger, Mars n’y arrive pas du tout, la faute aux autres personnages qui nous accompagnent. C’est comme un Dead Space 1 qui nous faisait nous sentir affreusement seul en milieu hostile. Dans le 3 on se retrouvait avec d’autres personnages à qui parler, et ça rompait tout de suite tout sentiment d’abandon.

J’ajouterai que certaines phases typées action (comme la descente d’un ravin) sont assez pénibles. L’héroïne, adolescente de son état, prend aussi parfois des décisions parfaitement connes, ce qui empêche pas mal de s’identifier.

S’il y avait quelques moments de bravoure durant l’aventure et des mystères à éclaircir, arrivés à un certain point de l’aventure, on devine assez aisément ce qu’il s’est passé mais aussi ce qu’il va se passer et ça gâche un peu l’expérience.

Loin d’être mauvais, je recommande pas non plus, surtout si vous avez pas fait Deliver us the Moon.

Octopath Traveler II

Un jeu que j’aime et que je déteste en même temps.

Clairement si vous n’avez pas aimé Octopath Traveler premier du nom, le second ne va pas vous faire changer d’avis, mais au moins vous avez pas besoin de faire le premier avant. Comme son aîné il propose 8 personnages et donc 8 histoires à suivre durant différents chapitres. Au fur et à mesure qu’on voyage, on trouve de nouveaux personnages et leurs histoires qui vont avec, mais tout ça est tellement éclaté qu’au final on a du mal à s’attacher à l’équipe elle-même. Comme dans le premier, les personnages ne se parlent pas ou si peu entre eux, il n’y a pas de chapitre, par exemple, où on aurait la danseuse et l’alchimiste ensemble. Les persos ne partagent rien entre eux, ce qui rend leur quête personelle peut-être un peu trop personnelle justement.

Ce qui est vraiment dommage ! Parce que Octopath Traveler II a une très chouette OST mêlant mélodies apaisantes pour les ballades dans la nature et violons endiablés pour les combats. La seconde musique de boss, d’ailleurs, est probablement l’une des plus incroyables que j’ai entendues depuis un moment dans un JRPG. Ça et les musiques de combat normales en général sont super entraînantes.

A cela vous pouvez rajouter des graphismes chatoyants (plus que dans le premier) et vous avez une proposition artistique vraiment jolie.

J’ai cependant lâché prise à un moment car, si le système de combat est plutôt chouette et gratifiant, certains boss demandent beaucoup de grind, ou bien le jeu n’indique pas clairement qu’on est en dessous du niveau recommandé et qu’il vaut mieux rebrousser chemin et aller voir un autre chapitre d’un autre personnage. Je m’explique : on prend un personnage de son choix au début du jeu. Au fur et à mesure qu’on voyage on rencontre le chapitre 1 d’un autre personnage, puis d’un autre, etc. Au bout d’un moment y’a des choix de chemins à faire, plutôt le sud ou l’ouest, etc. et on peut tomber sur le chapitre 2 d’un personnage qu’on a déjà avec nous. Du coup on se dit qu’on va le faire, mais le reste de notre troupe n’est pas au niveau pour combattre convenablement.

Bref, une difficulté trop imprévisible et un manque de cohésion dans le scénario auront eu raison de moi. Dommage, vraiment, car j’aime beaucoup certains personnages, le système de combat et la musique…

River City Girls 2

J’avais bien poncé le premier River City Girls avec un pote. Il nous a occupés quelques aprés-midi et malgré un système de niveaux favorisant parfois le grind pour augmenter ses stats et obtenir de nouveaux coups dévastateurs (parce que sinon certains ennemis sont juste des sacs à PV) on s’était vraiment bien amusés.

On a donc voulu remettre le couvert pour River City Girls 2 et pffff…

Bah c’est le 1, en fait, mais en… too much. Trop de liberté, on sait parfois pas trop où aller dans al ville, trop d’ennemis, trop balèzes, trop de tout. Au final c’était juste un River City Girls++ sans réellement corriger les errances du premier. C’était pas trop grave dans le 1, mais là on a l’impression qu’ils ont juste poussé les potards plus loin sans se préoccuper de l’ensemble du jeu.

En bref on a pas joué très longtemps. Une belle déception en ce qui me concerne.

Innchanted

J’ai pas du tout pris ce jeu parce qu’il y avait « inn » dans le titre. Arrêtez de me dévisager comme ça.

En vrai c’est surtout parce que ça faisait un bon jeu co-op à faire entre amis, façon Overcooked.

On a donc essayé un certain temps avec Aeden, Helmara, et un autre joyeux luron aléatoire, et si le jeu es vraiment charmant et plein de bonnes idées pour être un jeu co-op sympa, il a pour moi plusieurs soucis :

  • Il a une histoire et voudrait bien que vous la lisiez et que vous vous y intéressiez. Malheureusement elle n’a que trop peu d’intérêt. On est une bande de gamins qui vont voir leur oncle qui tient une auberge avant de voir que le dit oncle a disparu et que l’auberge a été rachetée, ou un truc du genre (pardonnez-moi ça fait longtemps.) On est obligé de se taper des dialogues à chaque nouveau niveau et c’est un peu pas mal pénible. On ne saute pas dans les niveaux comme dans un Overcooked (le 2 souffrait un peu de ça mais ça allait encore). On est là pour faire de son mieux dans des niveaux de co-op, pas pour lire des dialogues.
  • Plutôt que d’ajouter les éléments de gameplay au fur et à mesure du jeu, on est plutôt face à une avalanche d’idées de gameplay qui se remplacent les unes les autres. Je m’explique : dans les premiers niveaux on vous apprend à servir et placer des clients à table, et à les servir. Sauf qu’à ça on doit rajouter la gestion des montures, leur donner à bouffer, préparer les plats, les potions, etc. Y’a une tétrachiée d’éléments différents à intégrer et si dans les premiers niveaux ça s’accumule doucement, ensuite on passe complètement à autre chose et y’a des niveaux où on aura pas à gérer de potions par exemple. C’est un peu comme si les dev avaient eu plein d’idées différentes qui ne vont pas ensemble et voulaient toutes les mettre dans leur jeu. Du coup on oublie un peu comment il faut gérer certains éléments de gameplay. Cela n’aide pas à « rentrer » dans le jeu et limite en reprenant le jeu des mois plus tard il faut se replonger dansl e manuel intégré pour se rappeler quel truc fait quoi. En bref, le jeu est trop complexe pour son propre bien.

Si vous avez des joueurs réguliers avec qui le faire, foncez, vous passerez un bon moment, mais faut le faire d’une traite ou presque.

Humanity

Sorti un peu de nulle part pour moi, le dernier jeu de Mizuguchi (Rez, Lumines, etc.) m’intéressait pas mal. Je l’ai au final bien poncé sans aller vraiment à la fin. Le jeu est une sorte de puzzle game/Lemmings en 3D avec un propos artistique vraiment intéressant. Certains aiment pas la « musique ». Moi je l’ai trouvée sympatoche même si certains niveaux étaient en effet un peu pénibles musicalement.

On a des tas de petits humains à guider à l’aide de commandes qu’on laisse à certains endroits genre tourner, sauter, etc.

Il n’empêche que ça reste un excellent puzzle game très très malin, avec en plus une communauté de développeurs de niveaux si vous en avez pas assez.

Mon seul reproche c’est à partir d’un certain moment dans le jeu, ça devient plus un jeu d’infiltration pour certains niveaux et je trouve ça un peu dommage car le jeu avait pas besoin de ça.

La Chance du Locataire

Attention drogue.

Là les gens sont à fond sur Balatro (et ils ont bien raison, moi c’était juste pas mon truc.) mais il existe d’autres jeux addictifs dans la vie et La Chance du Locataire (mauvaise traduction du titre original qui est Luck be a Landlord) fonctionne très bien en ce sens.

On est un locataire et notre propriétaire augmente notre loyer constamment, mais on a une machine à sous pour gagner de l’argent dans l’appartement. A chaque « spin », chaque fois qu’on tire sur le levier, on ajoute un symbole à la liste de symboles qui peuvent tomber. On commence avec quelques trucs qui rapportent une pièce d’or, mais il existe plein de symboles qui rapportent plus,s urtout s’ils sont à côté d’autres symboles. Par exemple le chat boît du lait, le single épluche des bananes et les mange, des mineurs creusent des pierres et les transforment en joyaux, etc. En construisant son « deck » de symboles à chaque spin, on multiplie ses chances de gagner plein d’argent en gérant bien.

Après y’a beaucoup de hasard dans le jeu évidemment, ce qui ne plaira pas à tout le monde.

Mais moi j’y ai passé un temps fou, et à chaque fois qu’on finit un run et qu’on bat le propriétaire de l’appartement, il y a un nouvel étage qui se débloque avec des bâtons dans les roues encore plus complexes. On va vous ajouter des symboles qui ne servent à rien dans votre deck, le proprio va demander plus d’argent plus souvent, etc.

Bref, excellent petit jeu qui paye pas de mine mais qui fonctionne beaucoup trop bien sur moi 🙂

Reventure

J’ai toujours bien aimé les jeux un peu meta. Genre à l’époque DLC Quest était plutôt rigolo, où on ajoutait au fur et à mesure des features à un RPG jusqu’à ajouter les fameux DLC et là ça devenait n’imp.

Reventure est une sorte de satyre des clichés innombrables du RPG et du JRPG. Il y a énormément de (mauvaises) fins possibles et on les débloque pour la plupart facilement, si bien qu’à chaque nouvelle zone découverte on va tenter de mourir ou d’échouer dasn sa quête d’une façon ou d’une autre. Exemple : un vieux sage nous file une épée légendaire. Si on tue le sage c’est gameover direct avec une fin très rigolote. Puis on repart avec le cousin/fils/petit fils du personnage qu’on incarnait, ou bien le même personnage si on a juste été blessé (après convalescence).

Il y a peut-être trop de contenu pour le jeu vu que au bout de 30-35 fins découvertes j’ai eu un peu la flemme d’explorer davantage. Mais vu le prix très petit du jeu (quelques euros) ça reste un très bon divertissement à essayer.

PULSAR Lost Colony

Un jeu que j’avais kickstarté (puis oublié que j’avais.) PULSAR est un de ces « simulateurs de passerelle de vaisseau spatial. » On a notre vaisseau, on se ballade dessus en vue FPS, on a des écrans avec lesquels on peut interagir, et on fait ça en co-op avec quatre autres membres d’équipage. Il y a donc un petit côté Star Trek qui se dégage de ce jeu, comme un Artemis en son temps.

Il y a donc un capitaine (qui dirige le vaisseau et gère la communication avec les autres vaisseaux ou les décisions), un pilote qui dirige le vaisseau, l’officier tactique à l’armement (tourelles, etc.), un ingénieur qui doit gérer le « jump drive » et l’énergie du vaisseau (en coupant les trucs inutiles, etc.) et enfin, un officier scientifique qui peut analyser les vaisseaux ennemis pour découvrir leurs points faibles ou donner des informations sur les planètes ou systèmes où on compte aller (sans parler du piratage/contre mesures et auters)

PULSAR ajoute à ça une histoire, des évènements aléatoires, des quêtes, des choses à faire sur des planètes, etc. Il y a vraiment pas mal de contenu et les parties peuvent durer un certain temps en multijoueur, surtout qu’il ya pas mal de vaisseaux disponibles, toutes avec un intérieur différent. Le capitaine peut aussi améliorer le vaisseau en achetant des modules pour augmenter moteurs, pusisances, tourelles, etc.

Mais voilà, PULSAR aurait pu être le jeu parfait s’il n’était pas moche comme un pou et difficile à prendre en main. Par difficile j’entends qu’il faut se taper un tutorial assez complet et complexe. Il y a aussi pas mal de choses non expliquées et on est un peu lâchés dans le vide intersidéral dés le début d’une partie sans trop savoir où aller.

Je conseille néanmoins le jeu pour une équipe soudée qui a du temps à passer pour rentrer dans son rôle, parce que si on fait abstraction des soucis du jeu, on se rend compte qu’il a énormément à nous offrir.

Void Crew

Autre jeu du même genre, Void Crew a un scope bien plus étroit que PULSAR, et ce n’est peut-être pas un mal. Vous êtes 4 à gérer un vaisseau pour aller faire des missions entre deux sauts dans le « void ». Contrairement à PULSAR ici les joueurs peuvent tout faire (mais sont plus efficaces dans un rôle particulier) et on doit piloter un vaisseau, tirer sur des trucs, gérer l’énergie, faire des réparations, et surtout, sortir en apesanteur dans le vide spatial pour aller chercher des items dans des stations ou satellites délabrés.

Le jeu fait la part belle à la coopération où on a quelqu’un qui reste dans le vaisseau pour le piloter et buter des ennemis pendant que ses potes sont en train de réparer un satellite de communication afin de tendre un piège aux ennemis en faisant un faux appel de détresse.

On passe un excellent moment en co-op dans ce jeu, avec pas mal de situations un peu épiques et tendues (surtout sur les difficultés les plus élevées.) Il est bien plus simple à prendre en main que PULSAR dans le même genre, avec un tutorial simple et la possibilité de jouer seul (via un des layout de vaisseau qui a des tourelles automatiques) mais bon, l’intérêt de jouer seul est un peu limité.

Void Crew reste néanmoins en early access (depuis septembre 2023). Si le jeu s’est beaucoup amélioré en quelques mois, il reste néanmoins beaucoup, beaucoup de travail pour en faire un jeu complet. Ceci dit pour 20€ on va pas trop cracher dans la soupe. Ses sessions de gameplay se rapprochent d’un Deep Rock Galactic en terme de durée. On prend une mission composée de 3 objectifs max, il ya des objectifs parfois secondaires à faire. On commence avec un vaisseau neuf, et on choppe du matos ou des matériaux de construction durant la partie. On rince et on recommence.

Le principal problème du jeu c’est son manque de variété. On a vite fait le tour des différents objectifs, et une fois que moi et mes comparses on aura fini la progression offerte par le jeu, je pense qu’on aura du mal à y revenir. (on débloque de nouveaux plans de vaisseau mais aussi des possibilités de construction d’équipements de plus en plus intéressants avec l’XP accumulée en mission).

Cependant même en early access on s’amuse bien jusqu’ici et je vous le recommande assez chaudement si vous cherchez un bon jeu co-op (et on a du monde avec qui jouer sur Discord)

The Great Ace Attorney Chronicles

Je vais pas m’épancher plus sur la « préquelle » de Phoenix Wright. The Great Ace Attorney Chronicles est pas vraiment intéressant. Ils essayent hein. J’ai fait la première affaire (sympa mais bon) puis une partie de la seconde mais je me suis grandement fait chier. Je n’ai pas trouvé les personnages intéressants, il y avait des redites des précédents épisodes de la saga, et juste, je sais pas, je me suis vraiment, sincèrement fait chier. Pas au point que ça m’énerve, mais au point où à un moment je suis passé à autre chose.

A moins d’être super fan de la série, je le recommande pas.

Immortality

J’ai rien compris.

Wargroove 2

J’avais bien aimé Wargroove. Un jeu de tactique à la Advance Wars plein de bonne volonté, charmant même, même si je trouvais les « héros » un peu trop pétés et les parties un peu tout le temps les mêmes. Force est de constater que les développeurs avaient beaucoup donné pour leur jeu.

Mais je ne suis jamais arrivé au bout, je m’en suis lassé. Je me suis dit que Wargroove 2 sera probablement meilleur, corrigera les soucis de son aîné… et en fait pas du tout. L’histoire n’est pas follement intéressante, on voit les trucs arriver à 500 kilomètres, et au bout d’un moment le gameplay devient redondant.

Comme River City Girls 2, Wargroove 2 est probablement la suite de trop, qui n’apporte que peu de choses (et a même moins de modes de jeu que l’épisode précédent.)

Terraformers

On m’a offert ce jeu et on m’a dit « ça va te plaire » et en vrai, ça n’a pas loupé.

Terraformers c’est un genre de jeu de stratégie et de colonisation de Mars. On est responsable de la planète, on a plusieurs colonies sous notre charge et il va falloir les faire prospérer, construire de nouveaux bâtiments, explorer des zones inconnues, y construire des mines ou autres… on récolte des ressources, ressources qu’on peut transformer en d’autres ressources plus utiles, etc. Le principal élément de gameplayc ‘est qu’on va devoir faire l’équilibriste pour être tout le temps en positif pour chaque ressource nécessaire afin d’en emmagasiner suffisamment pour développer de plus en plus les colonies, occuper plus de territoires, etc.

Heureusement on va pouvoir commercer avec la Terre, il va y avoir aussi les leaders qui changent et apportent une série de bonus plus ou moins utiles selon l’orientation qu’on souhaite donner à notre partie.

Mais surtout ilva falloir produire suffisament d’oxygène, d’arbres et surtout introduire moult bactéries, insectes et animaux pour construire des écosystèmes et terraformer la planète.

Tout cela en gardant les colons heureux via des activités ou des produits de luxe.

Le jeu a l’air assez complexe dit comme ça mais il est aidé par une interface très claire qui montre bien ce qu’on obtient en faisant telle ou telle action et qui nous laisse prendre notre temps aussi.

Le seul réel problème du jeu réside dans sa difficulté. On nous propose différents scénarios dans lesquels on peut choisir le niveau de difficulté. Ces scénarios impliquent des points de départ et des objectifs différents comme juste être prospère ou terraformer complètement la planète. Du coup c’est plus un jeu qu’on laisse reposer puis qu’on reprend bien plus tard pour une autre petite partie.

Opération Tango

Petit jeu pas cher de co-opération qui paye pas de mine mais qui est plutôt bien pensé. On l’a fait avec Aeden et même si on a pas terminé la dernière campagne (ou l’avant dernière je sais plus) à cause d’un bug quia planté le jeu, on s’est bien amusés. Le truc c’est qu’il est très court, en max 4h vous devriez avoir fait le tour du jeu à deux.

L’idée c’est qu’un espion est sur place et doit infiltrer un endroit, ou se ballader dans un train, ou dans un quartier, et son pote l’aide depuis son ordinateur. Il faut donc communiquer à balle en vocal en mode « Ah donc tu vois ça toi? D’accord, j’ai la liste des salariés sous les yeux, tu as leur planning pour voir quelle identité je devrais te filer? Qui est sensé être là aujourd’hui? » etc.

Le jeu est super bien fait et très accessible, et plutôt malin. Le seul souci c’est qu’il est très court, mais hé, si vous avez l’occasion de le chopper pour une poignée d’euros, ça se fait bien en une ou deux aprés-midi.

Garbage Crew

Enième jeu de co-op à quatre : on doit faire avancer un camion poubelle dans un lotissement tout en ramassant les poubelles pour les vider et les remettre à leur place ensuite tandis que le camion avance et fait scroller l’écran.

En soit l’idée aurait pu être bonne, mais après quelques parties, le jeu devient très répétitif et peu évident à comprendre (parfois on remet pas bien la poubelle et ça nous compte pas les points). On doit aussi s’occuper de maisons en feu (??) ou d’autres tâches qui n’incombent normalement pas aux éboueurs.

Ca devrait vous occuper une heure ou deux grand max (et en plus lej eu est assez laid.)

Mechanic Heroes

Testé au nouvel an avec les copains, Mechanic Heroes est loin d’être moche et propose un gameplay assez intéressant, encore une fois à la Overcooked (ouais ça a vraiment fait des émules comme jeu.)

On tient donc un garage dans lequel des voitures arrivent. Il faut les conduire jusqu’à l’atelier pour changer les pneus, jeter les pneus usés et récupérer des pneus neufs, tout ça en un minimum de temps et un maximum d’efficacité. A ça on rajoute qu’il faudra aussi réparer des voitures parfois, les laver, etc. Chaque niveau est différent et offre un challenge intéressant sans inonder le joueur de mécaniques différentes (coucou Innchanted), bref, il propose un bon équilibre en la matière. On a passe un bon moment même si la difficulté n’est pas très haute (à moins de vouloir les 3 étoiles sur chaque niveau.)

Pour le coup, une bonne recommandation de jeu à faire à 4 joueurs (ou 2 ou 3 en soit)

Final Fantasy XVI

Je vais la faire courte, FF XVI est une pure déception. On pensait que mettre Yoshida (FF XIV) sur le sujet allait sauver la franchise du marasme dans lequel elle était plongée depuis FF XIII et FF XV mais soyons réalistes, FF XVi est réellement mauvais et accumule beaucoup de tares de FF XIV mais transposées dans un jeu solo.

Graphiquement ça va, c’est joli, on en prend plein les mirettes.

Musicalement ça peut aller, mais il faut kiffer les compositions de Soken, qui virent parfois à l’épique trop facilement.

Niveau gameplay c’est malheureusement très très moyen. La quête principale, si elle possède quelques grands moments, se perd dans des donjons sans intérêt, un craft inutile, des level up anecdotiques, un build de personnage inexistant et un gameplay bourrin sans profondeur. Il n’y a aucun besoin de stratégie, de préparer son équipement et tout au plus les combats de boss sont intéressants. Toute la piétaille sera vite expédiée : il faut briser l’adversaire avec des coups faits pour ça, puis ensuite envoyer tous ses coups qui font très mal une fois l’adversaire en état de choc. Si ça marchait très bien dans FF VII Remake parce qu’il y a mille et une façons de mettre en choc un adversaire pour le bourriner après (faiblesses élémentaires, d’état, certains coups, etc.) ici on a que quelques coups préconfigurés selon ceux qu’on choisit parmi les espers qu’on a capturés, et finito. On se retrouve donc à répéter inlassablement les mêmes enchaînements, encore et encore.

Et puis il y a les quêtes secondaires vraiment lamentables pour la plupart (on se croirait dans un MMORPG) aux objectifs peu ambitieux. (va parler à 3 marchands et reviens me voir, etc etc.)

Niveau scénario c’est guère mieux. Le marketing a vanté son inspiration Game of Thrones mais le jeu n’a absolument rien digéré de GoT et a importé uniquement la partie sexe et gore de l’œuvre. Tout ce qui rend GoT intéressant, les luttes de pouvoir, la géopolitique du monde, etc, c’est complètement absent. Oh y’a quelques zones qui marquent et qui changent de d’habitude, comme celle dans le désert, plutôt chouette, ou encore lorsque l’un des possesseurs d’espers se déchaîne sur sa propre ville, mais soyons sérieux deux minutes, on en attendait bien mieux de la team Yoshida.

J’ai mentionné le gameplay inintéressant des quêtes secondaires mais leur écriture est tout aussi nulle. C’est des quêtes bâteau de MMORPG et à part quelques exceptions, il n’y a vraiment rien à en tirer. Et je peux dire ça car je les ai toutes faites. Oui. Parce que je voulais voir le genre de récompenses des quêtes en question mais elles sont tout autant anecdotiques. Comme le jeu a très peu de systèmes sur lequel se reposer, les récompenses n’ont pratiquement rien à apporter au joueur.

Pire encore, certains moments du jeu sensés être touchants et adultes sont ultra gênants (je repense à cette scène sur la plage. Vous comprendrez quand vous la verrez.) Sans vouloir être méchants, j’en ai un peu marre de l’écriture à la japonaise, surtout quand ça essaye de faire dans le mature sans néanmoins trop brusquer les (mauvaises) habitudes.

Les personnages secondaires n’ont aucun intérêt non plus : les plus intéressants meurent, ceux qui pourraient se révéler intéressants sont sous-exploités (genre Jill, l’amie d’enfance de Clyve) et au final on se rend vite compte que Clyve est effroyablement seul dans le jeu. Il n’y a aucune cohésion d’équipe comme dans un FF digne de ce nom. Je sais pas, dans FF XV ça parlait tout le temps entre eux mais y’avait un vrai effort de fait sur les interactions entre les personnages. Là on en a juste rien à branler des personnages secondaires. Du héros aussi en fait, qui devient très vite relou passé le premier plot twist du jeu. Le héros se ballade maximum avec un seul personnage qu’on ne contrôle pas, qui fait souvent n’importe quoi, ce qui fait qu’on se sent souvent un peu seul dans le jeu.

Bref, c’est du vrai gâchis vu le pognon qui a été mis dans le jeu. Tout ça pour accoucher de ça, c’est vraiment décevant.

Trails Into Reverie

Dernier titre de la liste, et certainement celui sur lequel je ne pensais pas autant m’amuser.

Trails Into Reverie est donc la suite directe de Trails of Cold Steel IV, lui-même la suite de… plein de jeux. Car Trails c’est une très longue saga, le genre de saga que j’aime, pleine de personnages, d’histoires, de lore et d’évènements. Un vrai univers vivant auquel on s’attache.

Et je me suis attaché à Rean et les deux classes 7 des quatre précédents jeux. Reverie prend ainsi la suite de Cold Steel IV mais il faut avoir terminé le duo Azure/Zero pour pleinement profiter de l’histoire, ce que je n’ai pas fait, haha. Du coup j’étais un poil perdu à certains moments mais comme dans Trails on vous rappelle souvent qui a fait quoi il n’était pas trop difficile d’avoir une idée générale de ce qu’on a pu louper et de prendre le train en marche.

Je dis pas qu’on peut prendre Reverie sans avoir fait Cold Steel ou la série des Crossbell, mais on peut quand même apprécier avec quelques trous dans al raquette.

Ouais je m’attends à ce que les fans inconditionnels de la série soient offusqués par ce que je viens de dire et viennent dans les commentaires mais voilà, j’ai pas fait les jeux Crossbell (Azure et Zero donc) et je suis encore en vie et j’ai bien aimé Reverie.

Le jeu apporte une bonne conclusion à pas mal de choses tout en laissant la porte ouverte à la dernière partie de l’histoire qui nous fera enfin changer de décor. Et j’ai réellement préféré le déroulement du jeu, plus organique que le précédent dans son déroulement. Ici on suit l’histoire, on ne la subit pas. On est plus à aller faire les quatre temples élémentaires de chaque zone comme c’était un peu le cas dans Cold Steel par moments. L’évolution du scénario est du coup moins mécanique et ça décuple notre plaisir de découvrir ce qu’il se passe en avançant. Limite j’ai un peu grincé des dents à la fin vu le plot twist utilisé mais hé, après avoir quand même fait 4 jeux à 70-100 heures chacun, j’étais plus à ça près niveau scénario.

Le gameplay n’a pas évolué depuis des lustres mais reste toujorus super plaisant. Rien à dire là-dessus. Pourquoi changer une formule qui marche après tout ?

Evidemment à réserver à ceux qui connaissent bien la série, mais j’ai passé un très bon moment dessus, alors que ‘javais trouvé Cold steel III et surtout IV barbants, limite des purges sur la fin.

Conclusion

Nous voilà à la fin de ce long article sur mes jeux de 2023. Et vous vous avez joué à quoi ?