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Pokémon Blanc

Cet article aurait pu s’appeler « Pokémon pour les Nuls ».

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Avant de vous parler de Pokémon, je vais devoir retracer un peu mon histoire avec Nintendo et ses consoles. Cela va peut-être être chiant, je vous aurai prévenu.

J’étais là et déjà encore adolescent quand la folie Pokémon a frappé en France. A l’époque, le dessin animé passait sur TF1 et le jeu était disponible sur Gameboy. J’ai encore ce souvenir de quelques camarades de classe qui y jouaient et s’échangeaient des pokémons dans le car qui nous conduisait à Etretat pour une visite guidée d’un ancien bunker de la seconde guerre mondiale. Pour moi les Pokémon c’était un plaisir réservé aux possesseurs de consoles Nintendo, et je n’aimais pas Nintendo pour tout ce que ça représentait à ce moment (jeux enfantins…) même si je lorgnais sur les quelques jeux absolument terribles qu’on trouvait sur Super Famicom. Pokémon ne faisait pas partie des jeux dont j’avais envie, je trouvais le concept peu intéressant, et c’était simplement dans l’ère du temps et dans la bétise des adolescents de l’époque de se moquer de ceux qui jouaient à Pokémon. Si on ajoute à ça le fait que la Gameboy était pour moi et ma vision très partielle complètement injouable sans rétroéclairage (et encore…) Pokémon n’était pas pour moi.

La GBA ne m’a ensuite pas séduit pour les mêmes raisons, et la GBA SP avec son rétroéclairage ne m’avait pas vraiment convaincu de par ses jeux.

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Avance-rapide jusqu’à fin 2006, pour rester dans les consoles portables : j’abordais quelques mois plus tôt la DS Tank de Morgan Magnin d’un air un peu désabusé : Kirby et Project Rub étaient cool mais je n’arrivais pas à dessiner sur l’écran du bas tout en regardant celui du haut, ne pouvant voir qu’un seul écran à la fois est assez handicapant pour les jeux DS, en tous cas les premiers qui ont essayé vite fait de tirer parti de cette nouvelle façon de jouer. Cela m’avait pas mal refroidi à l’époque. Maintenant que j’y repense, je ne suis même pas bien sûr moi-même de me rappeler pourquoi j’ai acheté cette fichue console. Je n’avais guère que Mario Kart et Castlevania DS au tout début… Peut-être étais-je fatigué du peu de jeu que je trouvais sur PSP.

J’ai pourtant sauté sur nombre de jeux par la suite : les Phoenix Wright, Professeur Layton, Advance Wars… Pourtant j’ai soigneusement évité Pokémon jusqu’ici.

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Délaissant ma DS Lite, je l’ai laissée moisir jusqu’à la retrouver à moitiée cabossée et mourante après l’avoir prêtée, pile au moment où j’avais envie de me mettre à de nouveaux jeux dont j’avais entendu parler depuis. La sortie en fanfare de Pokémon HeartGold et SoulSilver avait déjà éveillé en moi une certaine curiosité, surtout après avoir vu ma meido d’élite N°3 s’adonner aux joies de la capture et de l’élevage de ces bestioles Ne pouvant essayer puisqu’il n’y a qu’une seule sauvegarde par cartouche, l’arrivée de Pokémon Black et White a fini d’achever le peu de résistance que je possède en la matière. N’ayant virtuellement plus de DS Lite, j’ai pris ma carte de crédit Meidolicious, converti mes maid points en euro, et je suis allé chez Micromania acheter une 3DS après quelques jours de rudes décisions à prendre.

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C’est vrai ça, pourquoi prendre une fucking 3DS à un prix indécent alors que ma vue m’empêche par définition (un seul oeil) à voir la 3D que Nintendo propose ? En fait la réponse a été économiquement toute simple : il était stupide de se racheter une DS Lite, ou DSi ou DSi XL tout en sachant que la majorité des nouveaux jeux allaient sortir sur la nouvelle console de Nintendo de toutes façons. Ca aurait été un investissement perdu vu la compatibilité ascendante qui fait qu’on peut jouer aux jeux DS sur sa 3DS.

La 3DS dans une main, la cartouche de Pokémon Blanc dans l’autre, j’étais loin de me douter que j’allais commencer une aventure avec un grand A qui allait me scotcher bien plus longtemps que n’importe quel RPG auquel j’aie pu jouer ces dernières années.

Pokémon est un jeu diabolique.

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Pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas du tout, le jeu se présentait, de loin, comme un RPG très simplifié avec des combats de pokémon et des captures de ces derniers à faire. L’aspect collectionite était la plus visible pour moi, et je dois avouer qu’à part pour certains jeux bien précis, collectionner des items ou autres ne fait pas partie des choses que j’apprécie faire. Je suis d’habitude bien plus friand d’une bonne histoire et d’instants mémorables à vivre dans un RPG (ça et des personnages sympa, aussi.) La plupart du temps, le défi de collectionneur parait tout simplement infaisable et j’abandonne très vite. Le dernier jeu où j’ai pris du plaisir à tenter de collectionner des objets, c’était Batman Arkham Asylum avec ses points d’interrogation de l’homme mystère. C’était ludique, intéressant, et il y avait toujours une façon a peu près logique de les obtenir si on utilisait tout notre arsenal.

Pokémon, c’est un peu pareil, en fait.

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Pour ceux qui ne connaissent pas du tout donc, je récapitule le principe et le début de l’aventure, vu que de ce que j’ai pu tester, chaque jeu Pokémon commence de la même façon : vous êtes un jeune garçon ou une fille et vous décidez de partir à l’aventure pour capturer des pokémon afin de devenir le meilleur dresseur du monde. Un scientifique vous file un pokémon pour débuter, et vous n’avez que celui-là pour commencer à capturer les autres que vous croiserez au long de votre aventure.

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Un pokémon n’est ni plus ni moins qu’une bestiole que l’on envoie au combat avec des instructions bien précises. Lorsqu’un combat se déclenche, on sort le premier pokémon de sa liste (on peut en transporter 6 maximum, les autres capturés après iront dans un ordinateur qu’on peut consulter au centre Pokémon.) et on lui donne une action à effectuer parmi quatre. Ces quatres « capacités » évolueront au fur et à mesure que vous ferez progresser les stats de votre bestiole avec de l’XP et vous devrez en sacrifier une chaque fois qu’une nouvelle fera son apparition.

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Cet aspect relativement basique des combats au tour par tour est néanmoins relevé par le choix conséquent de Pokémons qui s’offre à vous et surtout du nombre de capacités disponibles dans tout le jeu. Surtout que les capacités comme les pokémon sont de différents types : feu, eau, glace, vol, plante, dragon, ténèbres, combat, psy… chacun ayant ses faiblesses face à un autre type, on se retrouve bien souvent à essayer de confectionner l’équipe de six pokémon qui parrera à la majorité des situations : un pokémon de type faible par rapport à un autre ne fera pas long feu et mangera beaucoup plus de dégâts à chaque attaque.

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L’histoire de Pokémon consiste bien souvent à faire des combats contre des pokémons sauvages pour les capturer dans une pokéball afin de les intégrer ou non dans son équipe. Chaque pokémon capturé enrichit le Pokédex que la scientifique au début vous demande de remplir… et il y en a pas moins de 150 ! Ca c’est pour la génération actuelle de Pokémons, mais on peut débloquer plus tard les générations précédentes, ce qui amène un total de 650 pokémons à capturer. Tout un programme.

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Vous devrez non seulement capturer des pokémon dans les hautes herbes, mais aussi vous battre contre des dresseurs. Plus malins, plus robustes, ils vous enverront plusieurs pokémons que vous ne pourrez capturer et c’est à vous de trouver comment les vaincre. Les combats contre les dresseurs sont très nombreux dans le jeu et sont les seuls qui donnent de l’argent nécessaire pour acheter des potions et autres pokéballs pour capturer de nouveaux pokémons. Dans chaque ville vous trouverez en effet un Centre Pokémon qui vous permettra de soigner tous vos pokémons, ranger et trier ceux-ci, et acheter des tonnes de trucs pour le combat.

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Il y a des boss, des Champions d’Arène, puis la Ligue, et enfin la Team Plasma à vaincre, mais aussi d’autres combats importants qui poussent le joueur à sans cesse avancer. Les collectionneurs, eux, resteront un moment sur certaines zones pour s’assurer de chopper les pokémons du coin. Certains Pokémons ne s’attrapent qu’à certains moments, à certains endroits, et sous certaines conditions fort heureusement pas trop stupides non plus (genre se lever à 2h du mat’ pour chopper un pokémon légendaire, non non, c’est une légende urbaine ça.)

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Le jeu vous offrira de nouvelles possibilités à chaque passage dans une nouvelle ville : le Métro de Combat, l’accès au online (avec bourse d’échanges de pokémons, combats aléatoires ou entre amis, échanges avec ceux-ci, voire même voyage jusque dans leur jeu pour faire des petites missions pour eux), le music hall, et bien d’autres particularités vous attendent à chaque fois. C’est fort agréable car l’on est jamais submergé de choses à faire en début de jeu et ça permet d’apprivoiser chaque nouveauté comme il se doit avant de se dire si ça nous intéresse ou pas. Et c’est au fur et à mesure que l’on découvre tout ça qu’on se rend compte que Pokémon est un jeu immense. Le temps passe vite, on se prend au jeu de capture des pokémons qu’on a pas encore, de les nommer, de les échanger avec des amis (surtout que les possesseurs de Pokémon Blanc et Noir ont quelques pokémons qui différent et qui peuvent donc s’échanger entre eux) tout ça dans une ambiance somme toute bon enfant mais avec différents niveaux de lecture. C’est limite impressionnant de voir à quel point le jeu peu plaire à tous les âges et à tous les types de joueurs avec ses multiples niveaux de lecture et de jeu. Un gâmin va capturer ses pokémons et jouer sans tout piger mais il va quand même s’amuser. Le joueur atteint de collectionite aigue va s’en donner à coeur joie en délaissant la partie combat tandis que d’autres vont tenter justement de progresser dans les rankings en combattant le maximum de dresseurs en ligne après avoir crée l’équipe parfaite qui peut résister à la majeure partie des attaques… Les possibilités sont multiples et la tonne de choses à faire fait plaisir à voir. Et jamais on ne se sentira submergé au poitn d’abandonner. A la manière d’un MMO, les zones nous sont ouvertes au fur et à mesure, on peut contrôler des pokémons de plus en plus puissants et complèter le pokédex devient rapidement une activité addictive.

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Car là, vous voyez, j’ai déjà 140 heures de jeu au compteur et je suis loin d’avoir fini l’histoire : j’ai flâné un peu partout, testé nombre de choses, fait quelques combats… Incomparable avec un RPG traditionnel que je finis habituellement en une soixantaine d’heures. Bien sûr, l’histoire en elle même n’a rien de follement intéressant, les personnages sont aussi plats qu’une loli mais le jeu est suffisament bien écrit pour ne pas prendre le joueur pour un demeuré comme le font si bien certains jeux face à un public jeune. Du coup ça convient aussi à un public moins jeune qui décèle même parfois des petites références ici et là à sa propre jeunesse.

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Pokémon, et dans ce cas précis Pokémon Blanc, est unt ravail d’orfèvre. Les monstres ne sont pas tous d’un goût très prononcé, mais la plupart s’en sortent très bien et ont de la gueule. Collectionner, faire des combats, échanger, c’est la base de n’importe quel jeu de cartes à la Magic The Gathering, sauf que là vous remplacez les cartes hyper couteuses par des monstres à faire évoluer vous-même et vous avez grosso modo la même chose, mais présenté de façon beaucoup plus fun et attractive. On sent en tous cas dans Blanc qu’il y a eu de l’expérience derrière pour son développeur, ce qui n’est pas très étonnant vu len ombre de versions de Pokémon qui ont existé avant, mais là où le copier-coller serait facile, on constate que chaque version apporte son lot de moficiations bienvenues et d’avancées de gameplay.

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C’est un univers riche que je découvre avec beaucoup de retard mais je m’amuse bien. Pokémon fait office de RPG de poche prenant et qui va directement à l’essentiel : quelque chose qui a été oublié depuis longtemps dans les RPGs japonais modernes.

Et si vous voulez mon code ami sur Pokémon Blanc ou Noir, c’est 1506-6636-8191.

Ah mais j’ai oublié le plus important !

J’avais commencé ma partie avec un dresseur nommé Axel, avant de m’apercevoir que quand même, la fille est vachement plus chouette. Hésitant après 40 heures de jeu à redémarrer la partie de zéro, j’ai pris mon linker a deux mains et j’ai rapatrié la sauvegarde de ma cartouche sur mon PC pour la modifier exprès pour changer le sexe et le nom de mon héros/héroine. Ca m’a bien pris une soirée le temps d’arriver à mes fins mais j’avais finalement dans ma belle cartouche ma dresseuse à la ponytail luxuriante. Y’a pas à dire, le jeu était tout de suite beaucoup mieux comme ça.

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MaOTD #570

Une bien jolie meido à l’uniforme bien court… mais après tout, c’est l’été ! Vous la trouverez pour 6 000 Maid Points (qualité ++) dans les nombreux Meido Store.

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Source : Inkey

MaOTD #569

Attention, modèle très rare, puisque tiré de l’univers de Sailor Moon (c’est marqué sur la boîte : les maids ne se laissent pas faire !) Elle est en vente pour 4 000 Maid Points seulement.

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MaOTD #568

On continue dans les promotions d’été avec ce duo de meido pour votre plus grand plaisir et celui de votre porte monnaie : 4 000 Maid Points le pack !

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Source : Isurugi Miina

MaOTD #567

C’est l’été ! Et pour fêter ça, Meidolicious Inc vous propose ce duo « 2 pour le prix d’1 » avec une tsundere dans le lot ! Et pour seulement 5 000 Maid Points, ouaip. Les soldes d’été commencent maintenant chez Meidolicious !

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MaOTD #566

Pour les goshujin-sama les plus zoophiles amateurs de la nature, voici pour vous un pack de meido au prix très alléchant de 10 000 Maid Points. Vu le nombre, ça serait vraiment bête de passer à côté !

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MaOTD #565

Parce que Infinite Stratos c’est quand même bien sympa, Meidolicious vous livre cette meido anglaise pour pas moins de 3 000 Maid Points.

Et en bonus pour se faire pardonner du temps passé sans nouveaux produits, une loli chinoise en qipao est offerte pour les 5 000 premières commandes !

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Infinite Stratos

Infinite Stratos (ou IS) a beau être de la saison précédente, ce n’est que maintenant que je le regardes, grâce à l’avis éclairé de ce cher Shikaze. Et le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai aps été déçu du voyage.

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A l’image de Dog Days, ou d’un Strike Witches des familles, IS ne se prend absolument pas au sérieux. Il propose une histoire dont les tenants et aboutissants tiennent sur un ticket de metro parisien : Dans le futur, une scientifique invente les armures IS, des sortes d’armures robotisées conférant divers pouvoirs à leurs utilisatrices. Je dis utilisatrice car pour utiliser un IS il faut être de sexe féminin obligatoirement. Sauf que voilà, contraîrement à Strike Witches un seul garçon va pouvoir utiliser les IS. C’est à cette étape pas très avancée de l’intrigue qu’on repère tout de suite que la série va aller de plus en plus s’enfoncer dans le n’importe quoi : bien entendu étant le seul type parmi trouzemille étudiantes de l’académie de formation des IS, le jeune Ichika (pas trop stupide pour une fois. J’ai dit pas trop) va se retrouver courtisé par pas mal de jeunes filles avec pêle-même son amie d’enfance kendoka tsundere, la noble représentante anglaise tsundere, la chinoise amie d’enfance aussi tsundere, l’allemande tsundere avec son cache-oeil et ses tendances un peu S/M… Bref vous l’aurez compris, it’s harem time !

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Fort heureusement, même si tout ça a l’air d’être une académie de guerre, on nous repête bien au début que les IS ont utilisés uniquement à but sportif. Cette excuse bidon va bien sûr voler en éclats assez rapidement. Même si ce ne sont pas des gros robots qu’ils pilotent, les armures IS sont quand même des armes de guerre, quoi qu’on veuille nous faire croire.

Le héros, petit frère de la prof principale de la classe dans laquelle il se trouve (grande soeur donc qui a gagné le premier tournoi de combat inter-IS) va devoir apprendre à piloter ces engins malgré lui et va se retrouver avec une IS personelle, ce qui est pourtant un signe de haute distinction sociale car seules 478 « cores » de IS sont disponibles dans le monde, et pas une de plus.

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Passé le premier épisode somme toute bateau pour un anime du genre (si ce n’est le fait que le héros et son amie d’enfance kendoka tsundere doivent partager la même chambre et qu’il faut régler les horaires de douchage…) on se retrouve finalement bien malgré soi avec l’envie de suivre la série jusqu’à son terme. 12 épisodes ça va plutôt vite, et on est plutôt surpris par la qualité générale de l’animation et le fanservice déployé est assez subtil et sans que ça ne devienne complètement abusé et gratuit. Ca ne relève pas vraiment le niveau de la série, mais c’est quand même avec un certain plaisir coupable que l’on abandonne son cerveau a l’entrée et qu’on se plonge dans un épisode de Infinite Stratos.

Je veux dire, comment voulez-vous prendre au sérieux une série qui vous balance cinq haremettes à la figure dont quatre sont des tsundere a différents degrés ? Fort heureusement, et histoire de faire mon chauvin cinq minutes, je dois bien admettre que c’est le pilote français, Charles Dunois, qui s’en sort le mieux. Son charme ne laissera personne indifférent, ça je peux vous le garantir.

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Finalement qu’est-ce qu’il y a à retirer de Infinite Stratos ? En fait rien. Absolument rien. Le scénario est comme je le disais, inexistant, les haremettes sont toutes classiques et finalement la série réserve peu de surprises (sans compter qu’elle se clôture sur un évènement sans intêret). Cependant, elle est très plaisante à regarder. Les haremettes, bien que peu originales dans leur charadeisgn, s’en sortent mieux que je ne le pensais au début, et les clichés repêtés font rire plus qu’ils ne font facepalmer.

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Et c’est bien là le but : faire rire, divertir quoi ! C’est un plaisir simple que l’on perd souvent de vue en regardant une série, où parfois on s’attend à trop de choses, à un scénario complexe, des héros fouillés et tout le tralala alors qu’il suffit de se décontracter, de s’allonger dans un canapé et d’admirer le spectacle. Un spectacle où le scénario est explicitement là pour servir de prétexte à de l’action très joliment animée (sauf si les brusques mouvements de camera vous filent la gerbe), et à des batailles rangées entre les filles qui veulent s’accoupler au seul garçon de leur école. On aura même droit à l’éternel épisode à la plage, comme ça pas de doute : on est bien dans un de ces animes totalement délirants qui a défaut de laisser une trace, vous feront passer un bon moment. Je dirais même que c’est une excellente série à regarder en groupe au lieu d’un Nichijou à l’humour totalement random qui ne fera pas rire tout le monde.

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Et n’oubliez pas ! Selon Infinite Stratos, la France n’est pas tsundere.

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Histoire de varier les plaisirs et les modèles, voici ce pack K-On! au prix de 9 000 Maid Points (Ui étant naturellement celle qui augmente de façon significative le prix du pack)

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Source : Aiaigasa

MaOTD #563

Avec le temps pas très stable de ce printemps, une meido à la robe longue s’impose ! Meidolicious Inc. en fait la promo en ce moment, et vous pouvez repartir du magasin le plus proche avec cette jolie meido pour seulement 2 000 Maid Points.

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Source : Jin

Dog Days

Il y a des jours comme ça, où vous tombez sur un anime qui vous plait bien. Parce qu’il est divertissant, surtout. Finalement, c’est ça qu’on demande à une série animée, non ? Nous divertir. Bon bien sûr il y aura toujours des oeuvres qui feront réfléchir, mais globalement, c’est ça. L’anime, le manga, la j-music, tout ce que vous voulez, ça divertit. Alors quand je vois qu’un anime qui me divertit plutôt bien passé son premier épisode se fait conspuer par le reste de l’internet global, je me dis qu’il faut bien quelqu’un en ce bas monde pour défendre Dog Days pour ce qu’il est : un anime où on peut entrer dans la salle de visionnage en laissant son cerveau dehors.

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L’histoire, comme vous le verrez, tient sur un coin de nappe. Les producteurs ce sont dit qu’ils allaient en piquer un peu à Zero no Tsukaima pour commencer : Shinku est un élève athlétique sans histoire qui vit ses années de lycée avec son amie d’enfance (dont j’ai oublié le nom mais qui n’a presqu’aucune importance pour le moment). Et d’un coup d’un seul il se retrouve téléporté ou plutôt invoqué par la princesse de Biscotti, un royaume dans un monde fantastique qui est actuellement en guere avec le royaume voisin : celui de Galette des Rois.

Ca y est, vous pouvez vous détendre. L’anime commence d’ailleurs sur une ouverture assez sombre. Le chateau de Biscotti est assiégé, tout semble perdu pour les habitants à oreilles de chien attaqués par ceux à oreilles de chat, jusqu’à ce que Shinku entre dans la danse…

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Ce qui m’a tout de suite frappé après avoir regardé le premier épisode, et qui est bien entendu confirmé dans les suivants, c’est qu’au tout début on nous présente cette guerre de façon très sombre. Puis le paysage s’éclaircit et on se rend très rapidement compte qu’il n’y a aucun enjeu : la guerre est commentée par des présentateurs façon compétition sportive, personne ne meurt ou se blesse mais est transformé en peluche quand il ou elle est battu… Ca surprend beaucoup et au final on trouve ça presque drôle que tant de moyens soient mis en oeuvre pour une compétition sportive, où il existe des soldats d’elite (comme le Héros invoqué qu’est Shinku) qui ont beaucoup plus de pouvoir pour faire des attaques spéciales par exemple.

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On apprend en fait plus tard que tout cette parade n’a pour but que de récolter de l’argent. En effet, le gagnant de la « guerre » récupère des sous pour son propre pays. Pas de conquète territoriale donc mais juste une sorte de compétition amicale entre royaumes rivaux.

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Le délire ne s’arrête pas là, puisqu’on se rend vite compte que tous les noms des personnages ou presque ont des consonnances françaises voire sont carrément reliés à la bouffe : Eclair, Ricotta, Brioche, Framboise, Noir Vinocacao, Clafoutis, j’en passe et des meilleurs. Tout ceci est tellement ridicule qu’on ne peut décemment pas prendre l’univers de Dog Days au sérieux. Du coup, le cerveau reste bien à l’extérieur de la salle, et on passe finalement un bon moment, un peu à la manière d’un Strike Witches, ou plus récemment Infinite Stratos. Il n’y a rien à en tirer, mais on s’amuse des personnages et de l’histoire. En clair ça remplit parfaitement son rôle d’anime sans prétention qu’on regarde en bouffant sa gamelle ou en grignottant quelques croquettes (pour chat ou chien selon votre camp)

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Côté technique, l’anime s’en sort pas trop mal. Il y a suffisament de budget pour que ça soit regardable, mais surtout écoutable : Il y a du Yui Horie (Naru Narusegawa dans Love Hina, Minorin dans Toradora et des millions d’autres rôles), Nana Mizuki (Fate dans Nanoha(comme dans les dojins!), trois milliards d’autres rôles), Norio Wakamoto (le narrateur dans Hayate no Gotoku, l’empereur de Code Geass, et plein de rôles virils), et j’en passe. Côté doublage c’est donc une orgie qui s’offre à nous. Et comme c’est nidésagréable à regarder ni à écouter, et que ça ne demande pas une concentration totale pour être suivi, ça en fait donc un excellent anime pop corn, saupoudré d’un peu de fanservice (sans tomber dans l’excès)

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N’empêche, y’a quand même pas mal de choses sympathiques àr egarder cette saison (et celle d’avant aussi). Je ferai peut-être un post sur AnoHana si j’en ai la volonté, mais certainement pas sur Nichijou que je n’arrive tout simplement pas à regarder : c’est joli, ça s’anime comme un film, ça bouge bien, mais qu’est-ce quel’humour est chiant. Enfin moi il ne me convient pas, j’arrive pas à rire, et comme je suis certain que je ne suis pas encore un vieux gros con aigri vu que j’arrive à regarder Dog Days, c’est juste que l’humour random ne me convient pas. J’avais trouvé Azumanga Daioh bien plus marrant.

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MaOTD #562

On continue dans les packs avec ce duo de meido sensées ravir petits et grands vu qu’ellesp roviennent de Pokemon Black & White. Amenez votre DS au magasin Meidolicious lors de votre achat (3 500 Maid Points) pour pouvoir récupérer le pokémon légendaire Axelours !

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Hanasaku Iroha

Parmi les quelques animes qui ont retenu mon attention cette saison (ils sont rares) j’aimerais aujourd’hui vous parler de Hanasaku Iroha.

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Anime produit par le studio PA Works pour leur 10ème anniversaire, Hanasaku Iroha bénéficie en plus de charadesign de Kishida Mel, ce qui assure un minimum de qualité en ce bas monde. Et de la qualité nous en avons encore plein par ici. Suivez donc le guide.

L’histoire commence avec la jeune Ohana, une lycéenne blonde qui vit seule avec sa mère. Seul problème : sa mère encore djeunz dans sa tête décide d’abandonner sa fille et de l’envoyer chez sa grand mère en fuyant avec son petit copain du moment criblé de dettes. (Et là vous vous dites « Mais c’est Hayate no Gotoku !) Ohana part donc à la campagne chez sa grand-mère qui a un peu déshérité sa fille (la mère d’Ohana. Suivez, bordel.) quand même.

Ohana laissera d’ailleurs sur le carreau un ami d’enfance qui lui avouera ses sentiments pour elle avant qu’elle ne parte, sans qu’elle ne sache trop comment y répondre. La jeune fille arrive alors à l’auberge / hôtel géré par sa grand-mère et là le premier truc que vous vous dites en voyant l’auberge, c’est « Mais c’est Hinata-sou dans Love Hina ! ».

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Emerveillée par l’endroit, elle déchantera néanmoins bien vite car sa grand-mère la traîtera comme de la merde (sans compter que l’une des filles travaillant à l’auberge, une sublime tsundere à ponytail du nom de Minko, veut sa mort.) et la fera bosser d’arrache-pied pour l’auberge. Et là vous vous dites « C’est genre Princesse Sarah c’est ça? »

En fait c’est amassis de clichés se dissipera bien vite lorsqu’Ohana rencontrera les autres personnages, employés de la pension comme clients qui sont tous plutôt originaux (je vois d’ici quelqu’un me reprendre sur le fait que j’ai parlé d’une tsundere plus haut). Vous l’aurez sans doute compris au vu des images et de ce synopsis un peu longuet, mais Hanasaku Iroha est un bon anime shoujo comme on en fait plus. Les trois premiers épisodes se laissent regarder très facilement et ce grâce à des dessins très soignés et une animation qui tient bien la route. On notera que l’héroine est doublée par la voix de Airi dans Queen’s Blade, mais que pour cet anime elle sonne étrangement comme Ayako Kawasumi (Mahoro, Saber, etc.) tiens tiens…

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Pour l’instant il n’est pas vraiment question d’amourette pour un shoujo, sauf si on compte le malheureux ami d’enfance qui s’est pris un vent en début d’anime : je suppose qu’on le reverra à un moment ou un autre. Les épisodes suivants laissent toutefois augurer du bon en donnant quelques infos ici et là sur certains personnages et en les introduisant donc en douceur au téléspectateur ce qui nous change un peu des classiques arcs pour mettre un coup de projecteur sur tel ou tel personnage.

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En tous cas, avec Dog Days et peut-être A Channel (j’ai dit peut-être) Hanasaku Iroha est l’un de mes animes de la saison, si ce n’est l’anime le plus prometteur. Frais, bien réalisé, soigné, et avec une histoire qui sort un peu de l’ordinaire (je dis un peu car la mise en place vous fera inévitablement penser à des trucs comme Hayate, Love Hina, etc.) Et puis Ohana est une héroine attachante je trouve. Elle accepte son sort et tente de s’adapter pour aller de l’avanten bref ça s’annonce bien !

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