Infinite Stratos (ou IS) a beau être de la saison précédente, ce n’est que maintenant que je le regardes, grâce à l’avis éclairé de ce cher Shikaze. Et le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai aps été déçu du voyage.
A l’image de Dog Days, ou d’un Strike Witches des familles, IS ne se prend absolument pas au sérieux. Il propose une histoire dont les tenants et aboutissants tiennent sur un ticket de metro parisien : Dans le futur, une scientifique invente les armures IS, des sortes d’armures robotisées conférant divers pouvoirs à leurs utilisatrices. Je dis utilisatrice car pour utiliser un IS il faut être de sexe féminin obligatoirement. Sauf que voilà, contraîrement à Strike Witches un seul garçon va pouvoir utiliser les IS. C’est à cette étape pas très avancée de l’intrigue qu’on repère tout de suite que la série va aller de plus en plus s’enfoncer dans le n’importe quoi : bien entendu étant le seul type parmi trouzemille étudiantes de l’académie de formation des IS, le jeune Ichika (pas trop stupide pour une fois. J’ai dit pas trop) va se retrouver courtisé par pas mal de jeunes filles avec pêle-même son amie d’enfance kendoka tsundere, la noble représentante anglaise tsundere, la chinoise amie d’enfance aussi tsundere, l’allemande tsundere avec son cache-oeil et ses tendances un peu S/M… Bref vous l’aurez compris, it’s harem time !
Fort heureusement, même si tout ça a l’air d’être une académie de guerre, on nous repête bien au début que les IS ont utilisés uniquement à but sportif. Cette excuse bidon va bien sûr voler en éclats assez rapidement. Même si ce ne sont pas des gros robots qu’ils pilotent, les armures IS sont quand même des armes de guerre, quoi qu’on veuille nous faire croire.
Le héros, petit frère de la prof principale de la classe dans laquelle il se trouve (grande soeur donc qui a gagné le premier tournoi de combat inter-IS) va devoir apprendre à piloter ces engins malgré lui et va se retrouver avec une IS personelle, ce qui est pourtant un signe de haute distinction sociale car seules 478 « cores » de IS sont disponibles dans le monde, et pas une de plus.
Passé le premier épisode somme toute bateau pour un anime du genre (si ce n’est le fait que le héros et son amie d’enfance kendoka tsundere doivent partager la même chambre et qu’il faut régler les horaires de douchage…) on se retrouve finalement bien malgré soi avec l’envie de suivre la série jusqu’à son terme. 12 épisodes ça va plutôt vite, et on est plutôt surpris par la qualité générale de l’animation et le fanservice déployé est assez subtil et sans que ça ne devienne complètement abusé et gratuit. Ca ne relève pas vraiment le niveau de la série, mais c’est quand même avec un certain plaisir coupable que l’on abandonne son cerveau a l’entrée et qu’on se plonge dans un épisode de Infinite Stratos.
Je veux dire, comment voulez-vous prendre au sérieux une série qui vous balance cinq haremettes à la figure dont quatre sont des tsundere a différents degrés ? Fort heureusement, et histoire de faire mon chauvin cinq minutes, je dois bien admettre que c’est le pilote français, Charles Dunois, qui s’en sort le mieux. Son charme ne laissera personne indifférent, ça je peux vous le garantir.
Finalement qu’est-ce qu’il y a à retirer de Infinite Stratos ? En fait rien. Absolument rien. Le scénario est comme je le disais, inexistant, les haremettes sont toutes classiques et finalement la série réserve peu de surprises (sans compter qu’elle se clôture sur un évènement sans intêret). Cependant, elle est très plaisante à regarder. Les haremettes, bien que peu originales dans leur charadeisgn, s’en sortent mieux que je ne le pensais au début, et les clichés repêtés font rire plus qu’ils ne font facepalmer.
Et c’est bien là le but : faire rire, divertir quoi ! C’est un plaisir simple que l’on perd souvent de vue en regardant une série, où parfois on s’attend à trop de choses, à un scénario complexe, des héros fouillés et tout le tralala alors qu’il suffit de se décontracter, de s’allonger dans un canapé et d’admirer le spectacle. Un spectacle où le scénario est explicitement là pour servir de prétexte à de l’action très joliment animée (sauf si les brusques mouvements de camera vous filent la gerbe), et à des batailles rangées entre les filles qui veulent s’accoupler au seul garçon de leur école. On aura même droit à l’éternel épisode à la plage, comme ça pas de doute : on est bien dans un de ces animes totalement délirants qui a défaut de laisser une trace, vous feront passer un bon moment. Je dirais même que c’est une excellente série à regarder en groupe au lieu d’un Nichijou à l’humour totalement random qui ne fera pas rire tout le monde.
Et n’oubliez pas ! Selon Infinite Stratos, la France n’est pas tsundere.
Charlotte et Laura FTW! (Cecilia aussi, en fait^^)
J’dois me faire vieux et désabusé, mais je trouve qu’il y a au moins 3 tsunderes de trop dans cette série. J’ai décroché après l’arc sur Charles. (dès que ça part en « serious business » que j’ai trouvé pas crédible ni intéressant du tout, et que je me suis mis à saturer ultra-violemment avec la n-ième tsundere)
Un article de plus qui dédouane les nuls d’être nuls parce qu’il « suffit de débrancher son cerveau »…well done.
En même temps, vaut mieux ça que de chercher à trouver de l’intelligence là où elle n’y est pas, c’est comme ça qu’on devient aigri et con.
Pour une fois que la France ne passe pas pour un loser, on ne va pas s’en plaindre. Vive Charles/Charlotte.
Eh beh, on se fait plaisir avec la photo de groupe. Je suis assez d’accord avec l’ensemble de l’article. J’ai commencé IS sans vraiment y croire, je ne suis pas fan de ce genre d’exo-squelette, et pourtant, une fois commencé, j’ai enchaîné les épisodes en un peu moins d’une semaine. L’humour fait rire, le fan-service n’est pas trop abusé (en tout cas, on a connu pire) et l’animation se maintient tout au long, surtout que certaines scènes d’action en mettent plein les mirettes. Ca a été en tout cas une très bonne surprise. Et pis Charlotte ^3^
Charlotte akbar !
Et pour faire rager les Soren, Amrith et autre Gemini en puissance : 27000 Blu-ray de vendu pour IS.
« En même temps, vaut mieux ça que de chercher à trouver de l’intelligence là où elle n’y est pas, c’est comme ça qu’on devient aigri et con. »
Baaaaaah en même temps, que c’est vide, que y’a rien et qu’on dit :
« Finalement qu’est-ce qu’il y a à retirer de Infinite Stratos ? En fait rien. Absolument rien. »
C’est qu’il n’y a rien, non ? C’est pour ça que je reste bouche bée devant le « Cependant, elle est très plaisante à regarder. ».
On dirait que ça te gène ou ne je sais pas quoi de dire qu’un anime puisse être tout simplement mauvais. Eh oui, ça existe, et pas besoin d’être aigri et con pour le dire. Je ne comprends clairement pas.
Et aussi,
« on est plutôt surpris par la qualité générale de l’animation »
Pouet pouet, l’anime est juste bourré de CG dégueulasse tout du long hein, l’animation est clairement un de ses défauts majeurs. Et ce n’est pas parce que ça parait fluide ou quoi que ce soit (c’est de la CG, en même temps) que c’est bien animé, bien au contraire, c’est symbole de sous-budget ou alors de glandouille de l’équipe en charge de l’anime. Keep your eyes open.
+ mfw fanservice discret.
Shikaze : Ouais bah y’a rien d’étonnant à ça hein, le harem de merde qu’on a par paquet de 100 c’est toujours plus intéressant qu’un Mazinkaiser SKL ou un VOTOMS, je comprends tout à fait, hein.
Bleh.
elle et super mes ne reserve pas beaucoup de suirprise
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