Étiquette :shirobako

Les animés du printemps 2015 + ceux que j’ai vu récemment (feat. Shirobako)

Encore une saison qui commence, avec son lot de bonnes et de mauvaises séries. Encore une fois, je m’en sors avec 3-4 séries par saison, ce qui est pas mal mine de rien.

Les animés de cette saison

Sound Euphorium

soundeuphorium.jpg

Le nouveau KyoAni est arrivé !

Si les plus mauvaises langues diront qu’il s’agit de K-On avec du jazz, c’est bien sûr qu’ils n’ont même pas regardé le synopsis. La vérité est toute autre : déjà au niveau des personnages qui sont bien plus nombreux que dans K-On, avec quelques garçons dans le lot, mais aussi par l’ambiance. Dans K-On on avait une tranche de vie légère et sans grands enjeux, alors que là, l’histoire tourne plus autour du club de parade que l’héroïne va rejoindre qu’auteur d’elle en particulier. Si les personnages sont bien sûr moe tout plein, on sent qu’il y a du drama au sein même du club et le tout s’apparente bien plus à un anime de sport (avec le club qui vise le concours national mais qui ne part pas très bien et qui va s’améliorer par la suite…) mais avec de la fanfare.

KyoAni oblige on est devant une orgie visuelle de détails et d’animation. C’est beau, c’est propre, ça laisse pas de traces et c’est agréable à regarder, bref parfait pour une série printanière. J’ai hâte de voir comment ils vont déméler le drama autour du club, où la motivation semble être au point mort (et je ne parle pas de procrastination comme y’avait dasn K-On, je parle bien de démotivation pure et simple.)

-1 point quand même car l’héroïne tombe sa ponytail à la fin du premier épisode et ça ça me rend triste. Même si l’héroïne est super choupi.

L’animé est disponible chez Crunchyroll, pour une fois que ce n’est pas ADN… Ca sort tous les lundis !

La Disparition de Yuki Nagato

yuki.jpg

La disparition de Yuki Nagato, c’est le Tsukihime des fans de Haruhi Suzumiya. Y’a rien de plus à dire. Contrairement à Haruhi-chan qui était bien plus accès sur le délire autour de la série, Yuki-chan n’est rien d’autre qu’une fanfic mal écrite par un fan de Yuki Nagato atteint au dernier degré. Je veux dire, c’est comme ces mecs qui écrivent des histoires d’amour entre Shinji et Asuka dans Evangelion quoi, sérieusement. Le pire c’est que c’est peut-être la dernière série autour de la licence qu’on verra, vu que l’auteur semble être aux abonnés absents depuis déjà plusieurs années. Tout cela est bien triste. Consolons-nous en se disant que la folie Haruhi Suzumiya aura bien vécu et que le fandom aura quand même réussi à accomplir des choses dont peu de fandoms peuvent se vanter (j’ai dit peu, pas tous les fandoms).

Disponible dans les bonnes crémeries.

Oremonogatari

Oremonogatari.jpg

« Mon histoire » (d’amour) est une série assez atypique, même si son scénario a été vu et revu 1000 fois : Takeo est un grand gaillard (genre très grand) au physique assez quelconque. Le genre de brute épaisse au grand coeur. Il est copain avec Makoto depuis la maternelle parce qu’ils sont voisins et leurs familles se connaissent. Makoto lui, c’est le beau garçon qui plait à toutes les filles, jeunes comme plus agées. Le truc c’est que chaque fois qu’une fille s’est déclarée à lui, il les repousse pour une raison X ou Y (parfois un peu séchement d’ailleurs). Bonus : Takeo était souvent amoureux de la dite fille qui elle préférait bien sûr son pote Makoto.

Mais voilà, à son entrée au lycée, Takeo sauve une fille d’un pervers de train (vous savez ces gens qui pelotent les filles dans les trains bondés). La fille, reconnaissante bien qu’un peu timide, lui propose de le remercier avec des gâteaux parce qu’elle sait bien cuisiner. C’est clair comme de l’eau de roche qu’elle est amoureuse de Takeo, son sauveur, mais lui, il croit qu’elle est amoureuse de Makoto, qui comme à son habitude s’en fout royalement (ou presque).

Comme beaucoup de séries du genre, on va de quiproquo en malentendu, et tout serait réglé rapidement si seulement les japonais savaient se parler. Ca n’en reste pas moins niaisement mignon, même si je ne peux qu’émettre des réserves concernant la série sur la longueur. Si ça tourne autour du pot pendant 13 épisodes ça va en effet très rapidement me saouler, et comme le manga fait 8 tomes déjà, j’ai peu d’espoir que ça conclue rapidement.

Eeeet en fait je viens de voir l’épisode 3, qui chamboule complètement ce que je viens de vous dire ! Un bon développement, rapide, trankilou, j’aime ça. C’était mignon en plus, bref, le train de la hype a mis un peu de temps à démarrer mais là il est parti !

A regarder si le charadesign ne vous rebute pas et si la romance, c’est votre truc.

Disponible chez nous chez Crunchyroll tous les mercredis.

Plastic Memories

plastic.jpg

Encore une série au potentiel probablement gâché par du fanservice sans intêret. On est dans le futur, c’est super, y’a des Giftia partout. Les Giftia sont des androïdes construits pour aider les humains. Le problème c’est qu’au delà du simple Giftia utilitaire, certains s’en servent comme famille de substitution parce qu’ils ne peuvent pas avoir d’enfant ou se sentent seuls chez eux. Jusqu’ici, rien de très surprenant, et malheureusement la surprise ne revient pas miraculeusement puisque le coup de l’androïde qui a une date d’expiration est bien là. Et le job du héros, qui vient d’être pistonné dans la boîte qui fabrique les Giftia est d’aller récupérer les Giftia qui vont bientôt expirer avant que cela ne soit le cas et que ça cause des problèmes à leurs propriétaires. Les Giftia ont en effet une autonomie limitée, et commencent à devenir maboules / font des conneries / perdent la mémoire sur leur fin de vie. C’est un peu comme des petits vieux quoi.

L’univers fourmille de bonnes idées pourtant, avec des explications très sensées sur le fait, par exemple, que les employés du Service de Terminaison dont fait partie le héros doivent désactiver les Giftia devant leur propriétaire, par souci de protection de la vie privée.

La série aurait pu se cantonner à un épisode = une récupération, avec tous les cas de figure possibles, mais voilà le héros a comme partenaire… une Giftia. Dans ce service de terminaison, un humain et un(e) Giftia font en effet équipe pour aller récupérer les Giftia des autres. Et là où c’était couru d’avance c’est que le héros tombe amoureux de sa Giftia (qui est pourtant une Giftia… on va dire un peu mentalement défavorisée. La sentence tombe rapidement : elle n’a plus que 2 000 heures d’autonomie. Un scénario qui rappelle bien évidemment Mahoromatic, sauf que Mahoro… c’était un personnage aimable quoi. Du coup je ne sais pas trop ce que ça va donner, mais comme la série appuie sur beaucoup de mes boutons, je risque très probablement de la regarder entièrement. Au moins les distorsions faciales sont assez drôles et l’humour est tenable sans être délirant.

Dispo chez Crunchyroll, tous les samedis !

« C’est mal de draguer les filles dans les donjons? » (Danmachi)

danmachi.jpg

Si vous vivez dans une grotte vous avez échappé à Hestia et sa … ficelle qui fait remonter ses seins. Un peu comme le pull à décolleté d’il y a quelques mois, cette bizarrerie fashion du Japon s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire.

Hestia est donc une des déesses qui ont pris forme humaine pour vivre avec les humains. Sa « familia » est toute petite puisqu’elle n’a que Bell, un héros benêt et au charisme d’huitre qui tombe amoureux d’une fille bien gaulée… euh, bien équipée dans un donjon. Sauf que c’est pas lui qui la sauve mais elle qui le sauve.

Très honnêtement, le scénario n’a rien de palpitant, il y a de bonnes idées ici ou là, mais Danmachi n’arrive pas à faire rire, et c’est moche parce qu’il essaye, on le voit bien. De la même façon, il tente de nous emoustiller avec son fanservice mais ça ne prend pas. Dommage, ça aurait pu être vraiment fun. J’ai l’impression de remater Tower of Druaga, c’est vous dire.

Dispo dans les bonnes crémeries.

Les animes pas neufs que j’ai vus :

Un petit en cart pour parler de ces animes que j’ai vus entre deux saisons.

White Album 2

whitealbum.jpg

Sur les conseils de… Yoka je crois. J’ai commencé à regarder White Album 2. Je cherchais une histoire baignée de romance, j’ai été servi. C’est d’une lenteur affligeante, mais les personnages sont plutôt sympa, jusqu’à ce qu’on arrive aux derniers épisodes. Après un long flashback à n’en plus finir qui te fait te demander où tu te trouves dans le temps, la série entame sa descente aux enfers, avec un plot twist à hurler alors qu’à priori pas grand chose pointait vers cette direction. Enfin si, y’avait des indices, mais de là à ce que ça arrive à ce point… J’essaye de pas spoiler mais c’est compliqué. Je crois que ce qui m’a le plus tué c’est la réaction de la cinquième roue du carosse qui faisait genre « mais oui je voulais que ça arrive en fait! ».

J’ai vraiment voulu hurler contre mon écran.

Comparé au VN bien sûr, l’anime de WA2 a un chara design aux fraises mais on s’y fait, et puis la série en soi n’est pas désagréable du tout.

C’est dispo chez Crunchyroll et ça mange pas de pain si les histoires romantiques avec des feels vous manquent même si WA2 est loin d’être le meilleur représentant de son espèce.

« Je comprends rien à ce que mon mari raconte » (Danna ga nani wo itteiru ka wakaranai)

dannaga.jpg

Dannaga (de son petit nom) est une série courte surprenante. 13 épisodes de 3 minutes chacun, et une saison 2 diffusée en ce moment. On suit les aventures de Kaoru et Hajime, qui sont deux jeunes mariés. Kaoru est office lady (employée de bureau quoi) et Hajime… lui il vivote de petits truc s en petits trucs en restant chez lui, car Hajime est un otaku. On suit donc cette romance légère de couple déjà établi, entre deux personnages que tout oppose et qui pourtant s’apprécient plutôt bien. C’est issu d’un yon-koma (manga à 4 cases, comme K-On par exemple) et le format de 3 minutes par épisode convient très bien, à tel point que ça se marathonne très facilement.

C’est mignon, c’est frais, l’humour n’est pas à tomber par terre mais fait son taff, et les dialogues sont bien écrits. Et mine de rien, on s’attache aux personnages tous hauts en couleur qui se posent parfois des questions existentielles qui feront mouche chez n’importe quel adulte.

Notez que beaucoup de gens regardent ça probablement uniquement parce que Yukari Tamura (Nanoha) double Kaoru.

Dispo chez Crunchyroll !

Shirobako

shirobako.jpg

Aaaaah Shirobako… Quelle déception ! Déception de ne pas avoir commencé cette série plus tôt !

J’ai gardé le meilleur pour la fin.

Je viens de finir la série et j’ai tout adoré de A à Z. Les personnages, tous très funs et bien charadesignés, qui fait qu’on les reconnaît aisément au bout de quelques épisodes. On arrive aussi à savoir qui fait quoi dans la chaîne d’animation facilement au bout d’un moment.

L’animé mélange habilement plot twists, moments épiques (l’épisode 23 bordel ! L’épisode 24 aussi !), dramatiques, mais aussi éducatifs. A ce niveau l’animé ne passe pas trois heures à nous expliquer les ficelles de la production d’un animé. C’est rythmé, c’est bien mis en scène, il n’y a pas de gros monologues de merde, les personnages échangent, se lancent des vannes. Ca vit, c’est très loin d’un documentaire. Ca a même un équilibre rarement vu entre fun et instructif. On ne pourrait pas trouver meilleure inspiration que Shirobako si on hésite à se lancer dans ce milieu. On touche à tout : le doublage, la musique, la production, le repérage de lieux, la recherche, les effets sonores, les dialogues, les story-boards, le dessin, le mouvement, la 3D, les négociations, les relations avec les ayants-droits… C’est juste magnifique.

En tant qu’écrivain j’avais le sourire aux lèvres en voyant Ema se regarder dans un miroir en mangeant une prune ou les filles faire et refaire un grand huit pour voir leurs propres visages dans différentes situations afin de mieux les animer. Ou encore les repérages sur chaque petit détail afin que leur animé soit à peu près réaliste, ou encore comment Diesel-san achète des bouquins et se documente à mort pour écrire des scénarios plausibles.

Je me suis revu faire mes recherches pour Blind Spot et ça m’a fait chaud au coeur.

C’est très romancé bien sûr, et Shirobako n’est pas réaliste : la production d’un animé est complexe et on a probablement juste effleuré le sujet dans cet animé, mais l’animé réussit avec brio à nous montrer l’envers du décor dans une atmosphère agréable, romancée, qui fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant alors que merde, on regarde des gens travailler et se tuer à la tâche, masi qui le font avec PASSION. Ca ne se passe certainement pas comme ça dans la vraie vie mais qu’importe ! On est là pour se divertir, et pour rêver avec ces cinq jeunes femmes qui souhaitent tout simplement réaliser un animé ensemble alors qu’elles occupent toutes des postes très différents.

Même si certains personnages principaux sont en retrait (je pense à celle qui fait de la 3D, ou la doubleuse) Ema, Diesel-san et Aoi sont celles qui sont les plus plaisantes à suivre. Et c’est bien en fait ! Tout n’est pas rose pour tout le monde, et la doubleuse a bien du mal à faire entendre sa voix. Aoi est celle qui s’en sort le mieux, et pas parce qu’on la voit le plus, mais surtout parce que c’est un personnage avec lequel on peut s’identifier facilement. Sa passion pour l’animation et son désir de faire de son mieux fait plaisir à voir. J’avais vraiment envie de pleurer avec elle durant la dernière séance de doublage alors qu’elle se rend compte que son rêve prend enfin forme. De même, les personnages secondaires, même les plus pénibles comme Tarou (on en a tous eu un au taff un mec dans ce genre).

Le ton est léger, plein d’humour, avec des personnages qui nous font rire, qui nous font sourire, qui nous font pleurer aussi, en bien ou en mal (Tarou, sérieusement…) C’est rafraichissant, les mots me manquent pour qualifier cette série. Je n’avais pas marathoné une série avec autant de plaisir depuis Kaleido Star.

Le rythme est plutôt bon, avec deux climax à la fin de chaque cour (épisodes 12 et 24 quoi) des moments calmes où tout se passe bien, et d’autres où c’est l’apocalypse dans le studio. C’est toujours propre, toujours plutôt bien animé, c’est du PA Works quoi. Après un Nagi no Asukara surprenant et un Glasslip tout aussi surprenant (dans le mauvais sens du terme) ils nous servent ça. C’est mon deuxième studio préféré après Kyoto Animation, et je me dis que si un jour je pouvais faire animer Blind Spot j’aimerais que ça soit par PA Works. C’est bien de rêver hein 🙂

Une série pareille sur du jeu vidéo serait vraiment géniale tiens aussi. Shirobako m’a en tous cas mis une pèche monstre. C’est une série particulièrement stimulante pour quiconque gravite autour de la création et retranscrit très bien le travail en équipe avec ses échecs et ses victoires collectifs. Les feels partout aussi, lors des moments critiques, des moments de joie, ou quand un personnage sorti de nulle part sauve la mise. C’était maitrisé, c’était beau, c’était grand.

La série est disponible chez ADN en tous cas et je vous invite à la mater également. Je suis en train de considérer l’idée de me prendre les blu-ray, même si ça va me coûter une blinde et demie. J’aimerais une version française en physique pour faire découvrir la série à plein de gens, mais à mon avis Kaze va faire le mort sur le sujet, comme souvent.

Les animés de l’hiver 2015… et un peu d’avant aussi

Alors on va faire une petite entorse pour dire que je parlerai aussi des animes que j’ai vu ces derniers mois, ou dont la saison est à cheval entre automne 2014 et hiver 2015. Il y a énormément de choses à regarder rien qu’avec les offres légales en France, je ne le repêterai jamais assez mais y’a une dizaine d’années c’était inconceable depouvoir regarder autant de séries sympa légalement. Alors à part pour certaines séries cette saison, comme par exemple Idolmaster Cinderella Girls ou Death Parade, vous n’avez aucune excuse.

Notez aussi que ce topic a un retard monstre parce que je travaille aussi pour la convention Jonetsu qui aura lieu les 28 et 29 Mars prochains. Mais je fais aussi d’autres trucs relous comme m’occuper d’une borne d’arcade dont j’attends toujours la version physique (poke poke Fluo) et de la traduction de Blind Spot en anglais.

Shigatsu wa kimi no uso

shigatsu

Alors, Shigatsu, animé par A-1 Pictures (Idolmaster, Sword Art Online…) c’est typiquement le genre de truc hypé à mort par la communauté. C’est joli, c’est vraiment joli, c’est original, et… ben c’est à peu près tout. Les personnages sont très sympathiques mais… il y a un truc où je n’accroche pas. Tenez par exemple, le pathos du héros vis à vis de sa mère. Mais avant ça, je vous fais le pitch vite fait :

Kosei est donc un étudiant comme les autres, ancien pianiste prodige, il va rencontrer Kaori, violoniste tsundere de son état, qui va lui filer un coup de pieds aux fesses pour qu’il l’accompagne au piano. Le truc c’est que Kosei a arrêté le piano à cause de sa mère qui le poussait à toujours être le meilleur. Ca lui pesait tellement qu’il en a développé un trauma à ce sujet, à tel point que quand ça se manifeste il n’entend plus les notes du piano, et les notes s’envolent des partitions.

Artistiquement, rien à reprocher à Shigatsu. C’est beau, c’est frais, c’est original, comme je le disais mais bon sanf que le pathos du héros est relou. Ca et la maladie de Kaori qui est visible à 800 Km. L’animation de A-1 sauve la mise et pousse à regarder, même si on sent les économies de budget sur de nombreuses scènes avant que ça ne soit au tour de Kosei et Kaori de passer lors d’un récital, par exemple.

Voilà, le problème du héros avec sa mère me gâche toute la série, et c’est vraiment dommage. Ca aurait pu être traité en quelques épisodes histoire de lâcher la grappe du spectateur, mais non. Ca rend les scènes de récital hyper pénibles cr au lieu d’être agréables et de tout poutrer, on a constamment peur que Kosei se plante et que quelque chose, par exemple un chat noir, vienne bousiller sa prestation.

Mais bon, ça serait bête de passer à côté, si vous arrivez à supporter ça, parce qu’à part ça c’est super chouette comme série. Mention spéciale à l’opening qui démonte des steaks.

Dispo chez Wakanim.

Cross Ange

Cross Ange en résumé :

cross ange

Je profite donc pour parler de la première moitié de Cross Ange. C’est tellement n’importe quoi comme série que ça en est divertissant. Beaucoup de monde s’est arrêté au viol à la fin du premier épisode, alors qu’en fait, il y a pire que ça après ! Scénaristiquement parlant j’avoue. Parce qu’autant le viol ça servait à rien, autant on se demande toujours où la série va à la fin du 16ème épisode. On sent qu’on a affaire au réalisateur de Gundam Seed Destiny tellement tout cela n’a aucun sens et tellement les personnages sont cons. Donc je résume pour ceux qui n’ont pas suivi la série afin qu’ils puissent voir qu’il s’en passe des trucs :

Angelise est une norma et ne peut pas utiliser la Mana que tout el monde peut normalement utiliser dans le monde. Du coup elle est envoyée sur une base militaire où d’autres normas défendent le monde contre des dragons méchants. Elle se fait brimer sur place, surtout parce qu’elle déchire au pilotage et du coup rafle toute la thune (parce qu’on les paye par dragon buté lors des sorties.) Ange profite d’un moment d’inattention pour se casser, retrouver sa petite soeur, mais se fait capturer alors que sa petite soeur révèle qu’elle en a rien à foutre finalement et que sa grande soeur Ange c’est rien qu’une conne de Norma. Blessée mais pas à terre, Ange échappe à son execution grâce à Tusk, un gars avec qui elle rêve secrètement de s’envoyer en l’air (ça se voit très bien) et qui l’a sauvée alors qu’elle s’était écrasée sur une île déserte avec le Vilkiis, son mecha trop bien que seule elle arrive à utiliser à 100%. Comme dans SEED, Ange pourra utiliser son SEED mode en chantant une chanson et totu poutrer. Plus tard ils se rendent compte qu’un truc cloche, les dragons sont en fait des humains et que depuis tout ce temps ils ont occis des êtres humains. Le frère de Ange qui a tué sa mère, son père et sa petite soeur aussi tant qu’à faire, se fait défoncer alors qu’il était venu défoncer la base où Ange se trouve avec ses copines. L’assaut général fait pas mal de victimes, des soldats executent des normas froidement façon End of Evangelion mais les meilleures s’en tirent en réactivant un vaisseau planqué sous la base (Ouais façon Archangel dans SEED.) et Ange se retrouve téléportée avec Tusk alors qu’elle voulait le sauver. Téléportée dans un monde parallèle d’où vient les dragons.

Non mais cet anime est juste tellement mauvais qu’il développe chez moi une certaine fascination morbide que j’ai du mal à expliquer.

Je vous passe le nombre de facepalms que je me suis infligé en regardant Cross Ange. Mais j’aime bien me faire mal au front, c’est vivifiant.

Dispo chez Wakanim.

Gundam Build Fighters Try

gundam

J’ai rien de spécial à dire sur Gundam Build Fighters Try parce que c’est vraiment un anime sans grande surprise qui se laisse suivre. C’est là pour divertir, et vous savez quoi ? Ca fait super bien son taff. Comme la première saison ! C’est magique !

Dispo sur Youtube.

Jojo’s Bizarre Adventure Stardust Crusaders saison 2

jojo

Une deuxième saison alros que nos héros sont arrivés en égypte. Comme pour Gundam Build Fighters Try, Jojo reste Jojo. On est fan ou pas fan du rythme « Méchant de la semaine » des épisodes, mais ça se gave bien, comme d’habitude quoi. D’après les fans, Stardust est loin d’être la meilleure saison de Jojo. C’est vrai, la première saison avec Jonathan et Joseph Joestar était bien plus fun à suivre. Mais bon, ça ne rend pas Stardust Crusaders désagréable pour autant.

Dispo sur Crunchyroll.

Psycho-pass (1 et) 2

psychopass

Alors du coup j’ai profité de la saison 2 de Psycho-Pass pour regarder la première, et j’ai vraiment adoré. Adoré parce que la science-fiction réfléchie ça me plaît. Si l’écriture n’était pas toujours au rendez-vous (surtout dans la seconde saison), on voit quand même que tout a été pensé pour rendre le monde crédible.

100 ans dans le futur, grosso modo, le monde a pas mal évolué. Le Japon vit dans une société où la criminalité des gens est mesurée par leur Psycho-Pass, dont la couleur dit si vous êtes un criminel dormant ou non. Si votre couleur est claire, vous êtes una nge. Si votre couleur s’assombrit, vous avez des pensées négatives, vous pensez à tuer des gens ou commettre d’autres actes illégaux. Avec son réseau de drones et de caméras, le système Sybille est capable de déterminer les gens qui sont un danger pour la societé et de les faire arrêter. Akane Tsunemori est une nouvelle inspectrice à la Sécurité Publique. Elle accompagne l’inspecteur Ginoza de la section 1 alors que ces derniers pourchassent un violeur. Akane a beaucoup de choses à apprendre, notamment sur les Executeurs, des criminels dormants qui servent de chiens de chasse pour les inspecteurs. Les inspecteurs leur font faire tout le sale boulot afin de ne pas ternir leur propre Psycho-Pass. Tout ce beau monde est capable d’utiliser des Dominateurs, des pistolets polymorphes obéissant à Sybilles et capables de mesurer le facteur criminel de quelqu’un. S’il est en dessous d’un certain seuil, la détente se bloque. S’il est au dessus de ce seuil, la cible est paralysée. S’il est encore plus au dessus, le Dominateur passe en mode léthal et bute la cible dans une explosion du plus bel effet qui repeint les murs.

La série est un poil compliquée au début, mais petit à petit on se rend compte que c’est plutôt bien écrit, avec des bons cliffhangers ici et là. Si au début la série montre des affaires pas trop liées entre elles, ça permet de se familiariser avc l’univers, avant que ça envoie du lourd, avec un méchant qui arrive à commettre des crimes sans abimer son psycho-pass et sans que son facteur criminel n’augmente. Mais j’en ai déjà trop dit.

Sachez juste que le milieu de la S1 m’a genre traumatisé à un point où je me suis dit « wow ça vient vraiment de se passer là, comme ça, pouf? » et j’ai dû mettre en pause le matage de la série.

Dispo sur ADN.

Kancolle

Ah Kancolle. Si vous ne connaissez pas ce jeu sur navigateur où on envoie des filles-bateaux se bastonner contre des ennemis, c’est que vous vivez dans une grotte. C’est quand même un gros morceau très très médiatisé dans le milieu otaque. En gros ils ont personnifié des bateaux de guerre japonais en moeblobs. Je ne joue pas au jeu mais je suis fan des soeurs Kongou, ça doit être le côté un peu miko moderne qui me titille, j’imagine.

Mais revenons à l’anime : son principal problème c’est qu’il est clairement destiné aux fans du jeu. Ceux qui connaissent tous les noms des bateaux sur le bout des doigts et qui ont déjà leurs waifus depuis longtemps. Parce que voilà, l’anime de Kancolle balance ses persos comme ça à l’arrache, ne cherche même pas à justifier quoi que ce soit et s’en sort à peu près grâce à des combats plutôt dynamiques. Ceci étant dit, si les deux premiers épisodes sont plutôt calmes et plein de moe et fanservice dégoulinant (du vrai fanservice, pas du fanservice en dessous de la ceinture), le troisième change carrément la donne en contrastant énormément avec le côté mignon de tout le reste. Je vais pas spoiler mais voilà, on va dire que j’aurais lâché la série si l’épisode 3 avait continué sur la veine des deux premiers. Je n’attends rien d’inoubliable de Kancolle, loin de là, mais ça se laisse regarder tout de même. Par contre ouais, si vous avez aucune affinité avec le jeu, vous allez très probablement vous faire chier. Sûrement même.

Dispo chez Crunchyroll

Yurikuma Arashi

Drogue dure.

Tout le monde m’a vanté les mérites de cet anime avant qu’il ne sorte parce que c’est Ikuhara qui l’a fait et Ikuhara il est génial parce qu’il a fait Utena et Mawaru Penguindrum.

Sauf que j’ai aimé aucun des deux. C’est balot hein ?

Yurikuma Arashi a au moins le mérite de me plaire visuellement, mais pour tout le reste… c’est tellement du grand n’importe quoi sans aucun sens que je me demande encore où la série va nous emmener. Entre ça et la réutilisations d’animations et de séquences entières, on a limite l’impression que ça surfe sur le yuri qui est omniprésent.

Aaah oui, l’histoire. Hahaha, je sais même pas si je vais vous la raconter tellement ça va vous dévisser le cerveau. Allez, si :

Une planète des ours explose, des météorites tombent sur la terre et réveillent les ours de la terre entière qui se mettent à attaquer les humains. Du coup les humains, ils font quoi? UN MUR. Ouais, comme dans Pacific Rim ou dans Shingeki no Kyoujin. Ca a super bien marché pour eux.

Les ours mangent donc les hommes, arrivent même à s’infiltrer parmi les humains en prenant forme humaine et se délectent de jeunes filles qu’ils trouvent. Enfin je devrais dire « elles », parce que dans Yurikuma Arashi il y a zéro penis. J’aimerais pouvoir vous résumer ça autrement et mieux, mais j’y arrive pas. Yurikuma Arashi c’est plein d’ourses, plein de yuri, de sous entendus yuri et d’imagerie yuri. C’est du yuri à 300%, et avec des ourses qui prennent forme humaine.

Je regarde parce que j’aime bien le yuri quand même au fond. Je suis un mec quoi. Et puis parce que ce genre de série fait parler d’elle à chaque épisode, et déclenche les passions sur les forums.

Dispo chez Crunchyroll

Shirobako

Je ne suis pas encore allé très loin dans cet animé, mais je compte bien me rattraper rapidement, car Shirobako fait partie de ces petites séries sympa que j’ai loupées. Comme Psychopass.

Bon sauf que c’est pas Psychopass hein, faut pas déconner.

Shirobako nous parle de lycéennes qui font partie d’un club d’animation et qui viennent d’avoir leur diplôme. Elles vont donc partir chacune de leur côté mais toutes vers leurs rêves respectifs dans ce domaine. Une des filles veut devenir seiyuu, l’autre veut devenir animatrice, scénariste, etc etc.

Du coup on suit le quotidien de l’héroine principale qui travaille dans un petit studio d’animation. On suit apparement les autres après, mais voilà, Shirobako est réalisé par PA Works et bénéficie donc d’une bonne qualité d’animation, ce qui est bien pour un animé sur… l’animation. Délais courts, gens mal payés, travail difficile… Evidemment c’est pas mal romancé mais ça se débrouille plutôt bien pour nous montrer comment on fait un animé. Je le recommande chaudement, et j’ai hâte de le continuer, vu que la série a débuté la saison dernière. En plus c’est du bon PA Works vous auriez tort de vous priver si vous aimez un tant soi peu des séries comme Bakuman qui montrent l’envers du décor.

Dispo chez ADN.

Idolm@ster Cinderella Girls

idolmaster

Que dire, que dire…

Si vous avez aimé Idolm@ster ou Love Live, vous aimerez probablement Cinderella Girls. Si vous n’avez vu aucun des deux animés sus-cités, vous n’aimerez probablement pas Cinderella Girls, qui se contente de reprendre le concept de Idolm@ster mais cette fois avec des idols débutantes, tout droit sorties des jeux du même nom parus ces dernières années. Les Cinderella Girls sont en effet un autre groupe d’idols, un spin-off quoi, très différentes des autres qu’on connaît déjà dans Idolm@ster. Globalement, après 3 épisodes on a une tranche de vie d’idols bien mieux rythmée que l’était Idolm@ster, surtout parce que là on a affaire à des rookies montant en puissance, alors que dans la première saison elles étaient déjà bien dans le monde du show-biz. Après ça reste qu’un avis personnel mais je trouve que Uzuki fait une meilleure héroine que Haruka, celle de Idolm@ster premier du nom. C’est toujours animé par A-1 et donc ça se laisse regarder très facilement. Et puis le nouveau Producer-san est très drôle avec son regard qui fait peur.

Dispo dans toutes les bonnes crêmeries.

Death Parade

D’après certains, c’est comme Death Billard (que je n’ai pas vu/lu). Si on met de côté l’opening hyper cool et bien trippant, on a là une série intéressante. Le problème c’est que ça va être dûr de pas vous spoiler. On suit les péripéties d’un tenant de bar, qui invite des gens à jouer à un jeu tiré au hasard. Gens qui arrivent via deux ascenseurs dont ils ne peuvent pas repartir avant d’avoir terminé le jeu.

Le jeu choisi au hasard a pour but de les juger (par exemple en leur disant qu’ils jouent leur vie) mais ce ne sont pas des jeux ordinaires : le jeu de flèchettes par exemple possède un tableau avec des parties du corps humain dessinés dessus, quand on plante une flèche dans l’épaule ben ça picote très fort chez son adversaire, d’autant plus si on marque beaucoup de points. Problème : les deux premiers à passer à la casserolle sont deux jeunes mariés, qui va l’emporter? Que cela va-t-il révèler chez nos charmants tourtereaux ?

En soi, l’idée est bonne, c’est correctement animé, mais on a un peu du mal à voir où ça veut aller, et ce que ça veut dire. On a aussi l’impression que l’anime essaye de tout expliquer, ce qui est bien et pas bien. Bien parce que avoir des réponses c’est cool, mais pas bien parce que les histoires avec des trous c’est toujours sujet à débat, et le débat, c’est super parce que ça permet aux fans de comparer ce qu’ils ont retenu d’une histoire. On peut voir certains points de Death Parade différement, et au final les explications gâchent un peu le débat. Car oui, comme le nom l’indique, l’anime a un rapport avec la mort : les deux tourtereaux du premier épisode sont déjà morts et vont surtout jouer à qui va aller en enfer et au paradis (pour schématiser, parce qu’en vrai c’est plus subtil, mais ça vous le verrez dans les épisodes suivants.)

J’avoue ne pas trouver la série forcément excellente, mais elle se laisse suivre, c’est en tous cas un excellent divertissement, en attendant d’en savoir un peu plus sur le pourquoi du comment.

L’opening est hypra cool, aussi.

Dispo chez ADN en simulcast J+1 (woohoo.)

Akatsuki no Yona

akatsuki-no-yona-episode-5-29

Akatsuki no Yona (Yona, princesse de l’aube) continue son petit bonhomme de chemin. Trèèès trèèèès lentement, en fait. On est passé la moitié de la saison de 26 épisodes et elle est encore à chercher ses compagnons avant d’aller (peut-être) pêter la gueule à son cousin qui lui a piqué le trône. Bon, même si c’est subtil on comprend que tout n’est pas noir et blanc dans le monde de Yona et c’est plutôt pas mal, mais qu’est-ce que c’est lent comme mise en place. On appréciera quand même le côté aventure, parce qu’un anime d’aventure avec un grand A, ça manque ces derniers temps.

Mention spéciale à l’opening de la seconde partie de la série qui tranche violemment avec le premier qui était hyper classe.

Disponible chez Crunchyroll

Maria the Virgin Witch

maria-the-virgin-witch-3

Ou, Maria, sorcière de gré, pucelle de force. Je n’ai pas inventé ce titre, il est dans l’anime.

On suit les aventures d’une sorcière au moyen âge. Elle a un familier succube qui se transforme en chouette (vous comprenez pourquoi les magiciens ont des chouettes dans Harry Potter maintenant ?) et qui discute de fellation avec elle de bon matin. Sauf que Maria, c’est une sorcière ouais ok, mais surtout vierge, et ça l’anime se prive pas de nous le rappeler et de se moquer d’elle sur ce sujet. Le sexe est d’ailleurs un peu son gros bouton rouge. A part le chara design très beaucoup moisi, il n’y a rien de particulièrement notable dans la série, où on oppose l’église du moyen-âge aux sorcières, où une succube part pour soudoyer un type avant de s’apercevoir qu’il est gay… Le problème c’est que ce n’est pas particulièrement drôle, pas particulièrement passionnant, et les blagues autour de la virginité de l’héroïne ça va un épisode, mais trois ?

Bref, pas spécialement recommandé, en ce qui me concerne.

Dispo chez ADN en lol simulcast +15.