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Anime Catch-up – Novembre 2006

6 mois presque après mon premier catch-up, comprenez par rattrapage, je vous présente le second. Pour les deux du fond qui ne suivent pas ou les autres qui ont pris le train en route, je fais un rapide commentaire sur les séries qui ont progressé depuis ma review initiale de chacun d’eux. C’est aussi l’occasion de présenter rapidement des séries que je regarde mais qui pour une raison X ou Y n’ont pas eu droit à leur billet dédié.

  • Aria The Animation / Natural : Un billet viendra bientôt tellement j’ai apprécié cette petite série tranquille sans prétention aucune.
  • Yoake mae yori ruri iro na Crescent Love : Le concept est toujours aussi mignon, mais la qualité de l’animation est proche du médiocre. Je regarde uniquement parce qu’il y a Feena (je viens même d’acheter une figurine) et aussi parce que je veux savoir comment ça finit. Les personnages sont assez attachants dans l’ensemble, l’histoire quoi que classique est sympathique, mais alors l’animation… KyoAni, venez réparer ça!
  • Happiness! : Je me suis arrêté au 3ème épisode. Ca en dit long sur ce que j’en pense.
  • Kamisama Kazoku : Un manque d’intêret certain pour une série somme toute moyenne mais distrayante. Il faudrait peut-être qu’un jour je me mette à récupérer les derniers épisodes. La faute à des fansubs très très lents. Ca sent la petite série sans grand budget alors qu’il y a plein de possibilités. En manga ça doit sûrement être bien sympa.
  • Muteki Kanban Musume : La série a su maintenir un rythme de croisière sans failles et reste de bonne qualité du premier jusqu’au dernier épisode. Du grand délire sans fanservice, c’est tout à fait possible. Et puis, Miki saoule est à la fois craquante et effrayante. Clairement l’une des séries les plus sous-estimées de cette année.
  • Otome wa boku ni koishiteru : Après avoir découvert les CG hentai du jeu du même nom, il m’était difficile de regarder la série sans espérer voir Mizuho passer une folle nuit d’amour avec Mariya et/ou Shion. A la place, j’ai été exposé à du fanservice parfois loliesque. Beaucoup plus digeste que Strawberry Panic, j’adore tout particulièrement l’ending vraiment super marrant. En tous cas, à condition d’aimer le style, c’est tout à fait regardable et même amusant.
  • Ouran High School Host Club : Oui je sais je suis à la bourre. Une excellente série pleine de délires en tous genres. Jamais une pause, et j’ai beaucoup aimé la relation entre les garçons et Haruhi au final. Bon c’est sûr il faut aimer le style et l’humour très japonais…
  • Negima!? : La « nouvelle » saison de Negima a débuté et c’est un peu beaucoup étrange. J’ai vraiment du mal à me faire au nouveau design parfois bien modifié, et surtout à la réalisation. Il paraît que SHAFT est resté sur Pani Poni Dash! en faisant cette saison de Negima. Je leur souhaite un jour de faire le deuil de cette série. En attendant ça laisse Negima!? avec une sensation bizarre. Le fanservice est presque totalement absent, pas mal d’éléments ont changé, le tout va beaucoup plus vite… Au moins, les OAV Spring et Summer sont vraiment rigolotes et touchantes, du pur bonheur.
  • Tokimeki Memorial : Un savant mélange d’humour déjanté et de romance pour cet anime harem pour une fois pas comme les autres. C’est suffisament délirant pour sortir du lot et des bishoujo suffisament mignonnes pour faire de Tokimeki Memorial un bon plan pop-corn cette saison.

J’vais p’têt faire un manga catch-up un de ces jours tiens…

Ouran High School Host Club

Comme d’habitude je prends toujours certaines séries avec quelques mois de retard, mais bon, vieux motard que jamais comme on dit.

Le studio Bones qui nous fait un anime style shoujo ? on aura tout vu! 🙂 Et pourtant ils se débrouillent fort bien, avec une série mêlant humour un peu déjanté, une pointe de romance et des personnages bien typés.

L’histoire commence avec Haruhi. Un peu nerd au premier abord, avec ses cheveux en bataille, ses lunettes et son look d’un autre monde. D’un autre monde? Oui, car à Ouran, lycée privé immensement riche, on ne cotoie que des garçons et filles de bonne famille. Toute la Jet Set japonaise est réunie en ce lieu ma foi au demeurant fort agréable. Que fait Haruhi ici? Hé bien elle a tellement bien réussi ses études qu’elle a obtenu une bourse pour étudier à Ouran.

Voulant trouver un coin pepère où étudier, elle tombe sur la 3ème salle de Musique, supposèment inoccupée. Là elle rencontre les membres du Host Club qui ont élu domicile à cet endroit, et brise par inadvertance un vase très couteux.

Et là je me dis « Ca va se finir comme dans Kore ga watashi no goshujin-sama!? » et elle va finir en maid, hé bien en fait pas exactement. Haruhi va devoir bosser au Host Club pour payer sa dette. Seulement voilà, Haruhi est une fille, et ça va poser problème.

Car le Host Club, c’est quoi? C’est, tel que Tamaki Suou, son président, l’explique: un club où de jeunes et beaux garçons tiennent compagnie aux jeunes filles riches qui ont du temps à elles. En utilisant leurs charmes, les 6 garçons (dont 2 jumeaux) ont pour devoir de faire plaisir à ces jeunes filles au coeur pur qui viennent les voir. Rien de sexuel bien évidemment (je vois venir mon lectorat, hein.) Des mots doux, des gestes séducteurs, boire le thé ensemble, telles sont les occupations du Host Club.

Les deux jumeaux vont jouer la relation semi-incestueuse, mais tout cela pour faire plaisir aux jeunes filles. Parmi le host club, il y a aussi le sérieux à lunettes, l’amant sauvage, le blond charmeur, et enfin le petit a l’air gamin qui s’empiffre de gateaux et reste avec ses peluches, donnant tout de suite envie à certaines de le cajoler. Y’a pas de doute, c’est une équipe bien rodée pour plaire aux filles qu’il y a là.

Mais Haruhi dans tout ça? Que vient-elle faire parmi ces bishonen ? Simple. Lorsqu’elle est arrivée, ils l’ont d’abord prise pour un garçon, et puis finalement se sont rendus compte de la vérité lorsqu’elle a cassé le vase. Ils ont donc décidé de la faire travailler en tant que garçon pour le host club: le garçon effeminé est là, et Haruhi remplit très bien son rôle.

Un certain lien protecteur (voire plus) va se lier entre les garçons et Haruhi, qui est tout le contraire d’eux. Ce sont des garçons riche, elle est une jeune fille pauvre.

Et la série réussit bien à exploiter l’humour autour de ces contrastes: des garçons qui découvrent ce qu’est un supermarché ou un appartement, ou bien qui tentent de garder le secret d’Haruhi pendant la visite médicale obligatoire… Un style déjanté, un graphisme assez coloré et des doubleurs qui s’en donnent à coeur joie (les jumeaux sont excellents) contribuent sans conteste à donner à cette série un comique innatendu. A vrai dire je n’avais pas trop prévu de regarder cette série avant qu’on me la recommande vraiment chaudement. Au final je n’ai pas été trop déçu du voyage (la série est sur sa fin au moment où j’écris ces lignes) et bien que ça ne soit pas l’anime du siècle, c’est sans conteste une série bien faite pour la détente, au même titre que School Rumble.

Non, cet anime n’est pas gay, pour ceux pour qui l’abus de bishonen nuit gravement à la santé.

P.S.: Non, je ne ferai pas le parallèle entre les héroines de Ouran et de La mélancolie de Haruhi Suzumiya… Elles n’ont rien à voir entre elles ! Ah zut, trop tard je l’ai dit 😛