Mon bilan animé 2022

Après un bilan JV fait la semaine dernière, on va passer à ce que j’ai maté en 2022 en animé.

Comme je l’avais déjà expliqué y’a un moment, j’y trouve de moins en moins mon compte en terme d’animation japonaise. La majorité des productions ne m’intéressent pas, mais ça ne veut pas dire que je ne trouve pas des choses que j’aime. C’est juste que j’ai ralenti ma consommation et je suis beaucoup plus selectif sur ce que je regarde. Des animés que j’aurais autrefois vu et apprécié, aujourd’hui c’est juste plus possible.

Y’a-t-il un vrai essouflement du média ou bien est-ce juste moi qui devient le vieux con aigri que je me suis toujorus refusé à devenir ? J’ai l’impression qu’on est noyés sous les isekai, les suites, et les adaptations de light novels sans grand intêret. Le pire sur les adaptations de LN c’est qu’au moment où ça a commencé à arriver en animé, j’étais là à applaudir des deux mains car je trouvais ça mieux écrit que les séries habituelles. Ah là là, quel naïf j’ai été. Le niveau d’écriture de beaucoup de LN est très… léger, c’est le cas de le dire et parfois je me demande comment certains ont réussi à trouver le financement pour sortir en animé. Genre, « Dans un autre monde avec mon smartphone » qui doit être le pire exemple du monde (ou presque)

Bref, tout ça pour dire que je me sens de moins en moins la cible de ce qui sort aujourd’hui MAIS que je trouve encore des choses qui me plaisent mine de rien. Tout n’est pas perdu mais je suis un peu pessimiste sur l’avenir de l’industrie. Moins qu’avec le JV en tous cas.

Allez, c’est parti !

Sing a bit of harmony

Un trailer VF non officiel, parce que pourquoi pas ? En plus il est bien doublé.

Complètement passé sous mon radar, ce film est pourtant 200% (que dis-je, 300%) Axel-core : une androïde harborant une nouvelle IA révolutionnaire va intégrer une école pour son grand test, mais tout ne se passe pas comme prévu. L’IA fait une fixette sur la fille de sa créatrice et pousse la chansonnette à tout bout de champ et lui demande si elle est heureuse.

On trouve le réalisateur de Patema et Time of Eve aux manettes, ce qui est plutôt prometteur, mais lors du premier visionnage le film peine à me convaincre dans sa première partie que je trouve un peu fouillie. On comprend aps trop où ça va, il y a un côté comédie musicale qui me fait lever un sourcil, et j’ai du mal à suivre les personnages pour une raison qui m’échappe. Leurs réactions menacent également de briser ma suspension d’incrédulité à tout moment… bref, ça s’annonçait pas top. Sympa mais pas top malgré quelques moments de bravoure comme la séquence de judo.

Et puis arrive la seconde partie du film, et là, là, le film me touche en plein coeur. Paf comme ça sans prévenir. Je lâche une larmichette ou deux sous le coup de l’émotion, et le final, s’il est un peu naïf et capilotracté par moments, presse les bons boutons en ce qui me concerne. Je suis sous le charme de cette anthropomorphisation (je l’ai toujours été, en vrai) et je ressors du film ravi. J’ai passé un bon moment.

Le second visionnage confirmera que je devais être pas assez attentif lros du premier car j’ai bien mieux saisi les personnages en première partie.

Mon seul regret c’est que finalement, contraîrement à Time of Eve, le film se veut trop familial et ne soulève pas les bonnes questions, alors qu’il y avait pourtant de quoi faire avec cette societé où les IA envahissent à peu près tout, allant des caméras de sécurité à la domotique ou du piano de la salle de musique de l’école. Time of Eve offrait plus de réflexion sur les robots, pour le coup. Après c’était probablement pas l’objectif du film, mais voilà.

Bref, un film très sympa, d’ailleurs mon Steam Deck s’appelle finalement Shion, en hommage à cette androïde.

My step-mom’s daughter is my ex

https://www.youtube.com/watch?v=-GLThw3G_T8

Alors ça ça fait partie de mes plaisirs coupables. Il y en a parfois, des séries daubées qu’on suit pour une raison inconnues.

Déjà rien qu’en voyant le titre vous vous direz que c’est un rip-off du scénario de Love x Dilemma, mais en fait pas exactement. Le héros et l’héroine se retrouvent demi-frère et demi-soeur à la suite du remariage de leurs parents, sauf qu’ils étaient sortis ensemble au collège et qu’ils avaient rompus, en mauvais termes en plus, depuis.

Donc leur cohabitation est un peu houleuse, l’un comme l’autre sont cons et tétus, ce qui donne des scènes très maladroites, surtout au début de l’animé. Il y avait pas grand chose qui allait à vrai dire mais j’ai quand même regardé jusqu’au bout, me demandez pas trop pourquoi car je pourrais pas vous expliquer. Juste que voilà, c’était assez mauvais, même s’il y avait un semblant de choses bien faites sur la fin lorsqu’ils vont chez de la famille ensemble, mais ça s’arrête là. Je me souviens même plus pourquoi j’avais trouvé ça un peu mieux sur la fin, c’est vous dire.

Ah par contre un personnage secondaire est le portrait craché de Nanami d’Eternity.

Cyberpunk Edgerunners

Du Trigger (Promare, Kill la Kill…) pour faire du Cyberpunk, je crois qu’il n’y avait pas meilleur studio à qui demander. C’est bien foutu, ça retranscrit bien l’atmosphère de cet univers un peu déprimant et la VF est incroyable. Très soignée, bien dirigée, je la trouve supérieure à la version japonaise, c’est vous dire.

On suit l’histoire d’un ado qui vit seul avec sa mère qui se plie en quatre pour lui donner une bonne éducation dont il a rien à foutre. Un évènement funeste va néanmoins le faire basculer du côté obscur, underground et tout ça de la ville, surtout qu’il est le seul à supporter une modification cybernétique de grade militaire qu’il a trouvée…

Il faut pas vous attendre non plus à de profondes réflexions en mattant Cyberpunk Edgerunners, mais par contre du spectacle il y en a, et la série est plutôt bien rythmée même si on voit la fin arriver à des kilomètres. Un bon divertissement quoi. Et au moins y’a une fin, hein, vu que c’est un projet original.

Lycoris Recoil

En parlant de projets originaux, Lycoris Recoil se situe plutôt bien aussi. On y suit Takina et Chisato, deux (ex)-membres d’un groupe qui emploie des jeunes filles comme force d’intervention pour lutter contre le crime et apporter la paix. Sauf qu’il y a un toute une intrigue autour de terroristes et d’une vente d’armes. Chisato est ultra balèze et enjouée, tandis que Takina est plus réservée. La première a pris sa retraite mais est appelée en cas de coup dur et la seconde s’est prise une mise à pied pour avoir désobéi aux ordres.

Sous un habillage coloré, Lycoris Recoil fait un peu penser à ce bon vieux Noir ou encore Gunslinger Girls en beaucoup moins chiant, grâce à la dynamique entre Chisato et Takina qui marche plutôt bien. Le doublage de Chisato en particulier (surtout en japonais) en fait un personnage attachant et expressif. Ca et les scènes d’action toujours au top, on en a pour notre argent (si j’ose dire)

J’ai plutôt bien aimé, même si la fin est un peu trop facile et les enjeux difficiles à comprendre par moments. On peut au moins saluer l’effort et le fait que, production originale oblige, elle nous apporte une fin au moins. Clairement pas sensationnelle comme série, ça reste quand même un bon cru.

Dragon Quest Dai

Difficile de recommander Dragon Quest en 2023, même avec son remake démarré en 2020. Car il faut se tartiner 100 épisodes. Ouais, 100. Alors oui c’est rafraichissant aujourd’hui, de voir une aventure avec un grand A en animé, surtotu qui traite l’intégralité d’un manga, mais quand même.

On suit l’aventure de Dai, un jeue garçon vivant seul sur une île peuplée de gentils monstres. L’ancien héros Avan lui rendra visite avec son disciple peureux et fainéant Pop pour l’aider à réaliser son rêve : devenir un héros. Mais le chef du mal va se trouver réssucité et venir foutre le bronx dans le monde…

Ca reste un shonen d’aventure avec ses montées en puissance, le pouvoir de l’amitié, et d’autres éléments de l’histoire devenus clichés aujourd’hui. Si on prend Dragon Quest Dai comme une histoire des années 80-90 dans le corps d’un animé de 2020, alors ça passe crème. La qualité de l’animation lors des combats fait qu’on lui pardonne presque ses petits travers narratifs. Je veux dire, le combat de fin dure au bas mot 10 épisodes facile. Je n’avais pas lu le manga entièrement mais j’ai l’impression que l’animé s’est un peu attardé sur certaines choses.

Après ça se suit très bien et j’ai beaucoup aimé suivre la série pendant deux ans, mais la vache, la fin m’a achevé. Dans le sens où j’en avais vraiment marre et je souhaitais que l’animé se termine facile 20-30 épisodes plus tôt. Alors oui c’est épique, plein de surprises, et le rythme est excellent (sauf sur la fin), mais ça représente quand même beaucoup d’épisodes. Il faut juste savoir dans quoi on s’engage et quitte à me repêter : là au moins on a une fin 🙂

Gundam Witch From Mercury

Gundam Iron-Blooded Orphans semble déjà loin et si on omet Build Divers (que j’ai trouvé meh), cette nouvelle série dans la franchise tente des trucs, et y réussit plutôt bien. Imaginez un peu l’enfant batard de Gundam et d’Utena et vous obtenez Witch From Mercury. On y suit Suletta, une jeune fille très (trop) timide qui arrive dans une académie régie par des duels, où elle va en gagner un qui va faire d’elle la fiancée de la coqueluche de l’école, Miorine, qui ne rêvait que d’une chose, se tirer de là pour échapper à un mariage arrangé. Quand on voit son ex-fiancé, on la comprend (mais le dit ex-fiancé est promis à une chouette rédemption je pense)

Du coup il y a des combats de robots géants, Gundam oblige, mais aussi toute une histoire autour d’entreprises en concurrence, (c’est la startup-nation Gundam) et l’interdiction des Gundam qui apparement tuent leurs pilotes car il faut fusionner avec plus ou moins pour les piloter correctement. Sauf que vous vous en doutez, Suletta est super douée pour ça et gère très bien son propre Gundam, Aerial.

Sans trop spoiler, j’aime bien la tournure qu’a prise la série pour son premier cour (12 épisodes donc) ce qui laisse augurer du passionnant pour la suite; Et puis c’est très rafraichissant d’avoir une héroïne pour une fois, voire deux si on compte Miorine.

J’attends la suite avec impatience.

Akiba Maid War

Ca c’est pareil c’est 200% Axel-core sur le papier.

Fin des années 90, les maid café sont en plein boom à Akihabara, mais dans l’univers de Akiba Maid War, les maids sont les yakuza d’Akihabara. Les cafés ne sont que des devantures, et il y a une concurrence féroce entre eux.

Loin d’être moe moe kyun à donf, cette série c’est un peu un délire à part entière autour de ce simple concept, la violence en plus. Y’a des épisodes où ça marche très bien, d’autres où c’est un peu moins ça. Ceci dit c’est plutôt cool de voir PA Works (Shirobako, et plein d’autres animés de qualité) s’essayer à un projet original de la sorte.

J’ai trouvé la fin un poil décevante tout de même, ce qui laisse un petit goût amer car on pourrait se dire assez facilement que, vu le potentiel, il y avait moyen de faire un truc beaucoup plus fou. La série avait-elle vraiment quelque chose à nous dire ? Pas si sûr.

Reste que j’ai passé un bon moment dessus chaque semaine

Kaguya-sama Ultra Romantic

Alors, au risque de froisser des gens, j’ai trouvé Kaguya-sama Love is War amusant tout au plus. Plein de gens ont trouvé ça à mourir de rire, meilleure comédie ever, mais je sais pas, j’ai pas réussi à trouver l’humour aussi renversant. Oh la série a eu plein de bonnes idées et quelques moments de brillance, mais voilà, j’ai connu mieux.

Je sais, c’est dur la vie.

Reste que Ultra Romantic, troisième saison de l’animé, avait justement quelques moments fort sympas, que j’ai largement préférés à la saison 2 mollassonne.

J’en garderai un bon souvenir sans plus.

Bocchi The Rock!

Série évènement de l’automne 2022, Bocchi The Rock! n’a rien à voir avec le catch, mais bien avec le rock. Une jeune fille très anxieuse socialement et qui adore la guitare va se retrouver à rejoindre un groupe de rock. Dit comme ça ça ne vend pas du rêve, et vous avez bien raison : j’ai eu un mal fou à accrocher à la première moitié de la série. Même niveau humour il n’y avait rien de fou.

Mais.

Mais…

En fait arrivé à la moitié de la série, on accroche un peu plus aux personnages. Cependant la véritable force de Bocchi the Rock c’est la créativité des animateurs un peu partout dans la série. Il y a des trésors visuels et des délires d’animation vraiment oufs par moments, et ça fait du bien de voir ça sur ce genre d’histoire.

J’ai bien apprécié aussi la façon assez réaliste avec laquelle l’héroine répond à ce qu’il se passe autour d’elle. On voit bien que c’est un vrai handicap d’être aussi anxieux et c’est bien représenté sans être tourné en dérision. Au final ça offre un message vraiment positif sur le sujet là où on s’y attendait pas.

Et quand je dis série évènement c’est qu’elle a réellement été bein suivie et notée par beaucoup de monde. Un genre de sleeper hit qu’on attendait pas.

Bref ça fait partie des séries à voir en 2022 sans aucun doute. De là à l’élire anime of the year il y a un pas que je ne franchirai pas.

Spy x Family

Comem pour Kaguya, j’ai pas grand chose à dire sur les adaptations d’oeuvres existantes. En général je trouve les réalisateurs assez plan-plan vis à vis du matériau d’origine et là aussi c’est le cas. Je suis le manga, je l’aime bien, et l’anime offre une bonne porte d’entrée à l’univers.

Je vais pas vous faire l’affront de vous faire un résumé, mais voilà : un espion, une assassin, et une gamine télépathe vont fonder une famille factice pour la paix dans le monde, chacun ignorant royalement qui sont réellement les deux autres.

En animé, ça marche bien, rien à redire. Mention spéciale à l’arc du match de tennis dans la saison 2 qui a offert quelques minutes d’animation un peu fifolles, mais à part ça…

J’ai suivi ça d’un oeil distrait chaque samedi et c’était cool.

Ya boy Kongming

On m’avait vendu beaucoup de rêve avec cette série surtout son générique entêtant. Je suis venu pour Kongming, je suis resté pour Eiko.

En gros, Komei le brillant stratège durant la période des trois royaumes (l’écriture en japonais de Kongming, on va partir sur ça car c’est plus facile à taper) est sur son lit de mort, et se fait réincarner dans une version jeune en plein milieu de Shibuya pendant Halloween. Là où c’est drôle c’est que du coup il passe inaperçu alors qu’il est en costume traditionnel de l’époque vu que c’est Halloween. Le décalage est donc un peu brutal pour lui mais il va faire la rencontre d’Eiko, une chanteuse en devenir qui essaye de percer dans l’EDM (Electronic Dance Music) et qu’il va aider dans sa carrière en utilisant des stratégies dignes de son rang.

Je m’attendais à totalement autre chose. Un truc plus délirant, plus axé sur le décalage entre Komei et l’époque moderne où il vit maintenant, mais il n’y avait pas beaucoup de cela dans la série. On a plutôt eu l’ascension d’Eiko de petite chanteuse de bar à… bah quelqu’un d’un peu plus connu, pour faire simple. C’était pas désagréable après, qu’on soit bien d’accord, mais j’avais d’autres attentes donc j’en susi ressorti un peu déçu.

Ya boy Kongming n’est pas une mauvaise série, bien au contraire, mais c’était pas ma guerre.

Si je suis la vilaine alors autant mater le boss final.

Encore un plaisir coupable parce que je suis allergique aux isekais qui n’incluent pas une aubergiste maintenant. Mais voilà, la vilaine en question, Aileen Lauren d’Autriche a une ponytail fort soyeuse, j’ai donc cliqué comme un gros faible.

Et en fait, j’ai pas été tant déçu que ça.

Donc notre jeune femme japonaise se fait réincarner dans le monde d’un jeu vidéo auquel elle a beaucoup joué, mais dans le rôle de la méchante. Un trope déjà vu et revu dans un autre animé à succès ces dernières années (Bakarina c’est à toi que je parle). Comme pour Bakarina, Aileen sait qu’elle va y passer avant la fin du jeu, et pour empêcher ça, veut se rapprocher de son futur bourreau, el roi démon Claude. L’idée étant de le séduire pour qu’il l’épargne. Mais plutôt que d’user de ses charmes ou de ses connaissances du jeu, Aileen utilise son intellect et son sens des affaires pour gagner le coeur du roi démon, ceci afin d’empêcher que lui-même ne devienne le fameux boss final, tout en sauvegardant sa propre vie.

Difficile de dire ce que j’ai bien aimé au final. Les personnages sont assez attachants, et j’ai regardé la série en VF pour pas me faire chier. VF correcte sans être exceptionelle, au passage, mais loin d’être une catastrophe, ce qui est cool. Parce que le souci c’est que l’animation est… assez molle et basique. C’est pas super beau mais c’est pas moche non plus, c’est juste moyen de ouf.

Alors, qu’est-ce qui m’a plu ? L’héroïne, enfin, la vilaine, pour le coup, est plutôt attachante. C’est une femme qui ne se laisse pas faire, qui met tout en oeuvre pour arriver à ses fins et qui est prise au dépourvue seulement lorsque le roi démon commence à tomber amoureux d’elle et à lui conter fleurette. C’est mignon au final et la fin du premier arc était plutôt chouette. Le second arc, dans une école, était moins intense mais a permis de mettre des choses en place pour le dernier arc.

Bref c’est un peu convenu, pas hyper original, mais y’avait un côté attachant qui m’a quand même fait continuer. Comme quoi, des fois il m’en faut peu.

Thermae Romae Novae

Ah ces visages plats !

J’avais jamais vraiment regardé le premier Thermae Romae donc j’ai découvert la série avec la seconde saisons ur Netflix. C’était rigolo. Le décalage constant du mec de la Rome antique qui se retrouve proposé dans notre monde au japon par le pouvoir des bains et où il y fait un découverte incroyable qu’il utilisera derrière pour ses propres bains… C’est super drôle. Ca marche bien, et la VF est également bien faite.

La série est assez courte et chaque épisode se concentrant sur un aspect des bains, il n’y a pas grand chose de plus à en dire si ce n’est que ça faisait un bon moment détente à chaque repas pour moi.

Jojo – Stone Ocean

Je sais pas trop quoi penser de Stone Ocean. Bizarrement c’est passé beaucoup plus vite que Golden Wind que j’ai trouvé loooooooooooooooooooooooooong sa race. Encore une fois, matez la VF, elle déchire. L’équipe de doublage se lâche à fond sur les jurons et la façon de parler, et ça déchire bien.

Je vais aps m’étaler non plus, ça reste du jojo, à savoir que si vous n’avez jamais accroché à la série, c’est pas avec Stone Ocean que ça va changer. Ceci dit, proposer plus de personnages féminins, dont une héroïne, c’est quand même bien cool et ça change, surtout que Jolyne a pas la langue dans sa poche.

Rising of Shield Hero S2

J’ai droppé, que vous dire de plus ? Ouais et ça mérite même pas un trailer.

J’avais aimé modérément la saison 1, j’avais trouvé le concept intéressant et c’était avant que j’en aie ras le cul des isekai. La relation entre le héros et Raphtalia était également plutôt intéressante, mais là pffff, soit c’est trop loin soit l’animé a clairement perdu en rythme mais les premiers épisodes étaient d’un chiant, mais d’un chiant…

Ce qui me rassure c’est que c’est pas juste moi qui ait lâché prise car cette saison se fait démonter bien comme il faut par les spectateurs.

Shikimori n’est pas juste mignonne

Je triche un peu parce que j’ai pas terminé, mais j’ai été attiré par cette série pour la simple et bonne raison qu’un couple de lycéens pré-établi c’était plutôt intéressant, et en effet, Shikimori n’est pas juste mignonne : c’est aussi elle qui mène la barque dans le couple. Elle est assertive et ça fait plaisir à voir. Son petit copain par contre… on comprend pas exactement ce qu’elle lui trouve mais il a l’air d’être maudit par la malchance constante et elle tente chaque fois de le protéger de ce qui pourrait lui arriver. Bref elle s’inquiête quoi.

J’ai trouvé ça rafraichissant même si je n’ai encore vu que quelques épisodes, on va voir ce que ça va donner sur la longueur, faut que je reprenne.

Komi cherche ses mots

Malgré qu’Internet soit à fond dessus, je n’ai, mais alors, pas du tout accroché.

Le début est un peu mignon et le concept sympa mais l’humour m’a trés vite semblé redondant, et c’est pas le dessin très choupi de l’auteur qui sauve le truc pour moi. Trop de texte à lire, la VF est difficile a suivre, bref c’est pas très évident d’adapter ce manga pour commencer, ça a juste pas pris chez moi.

Coma héroique dans un autre monde

Imaginez le truc, votre oncle est dans le coma depuis des années, et il se réveille avec des pouvoirs magiques en vous expliquant qu’il a en fait vécu tout ce temps dans un monde de fantasy. Le truc c’est qu’il est resté bloqué aux années 90 donc il y a tout un tas de trucs à lui expliquer et… il va vivre chez vous.

L’horreur quoi.

Si le concept de la série, c’est à dire raconter la vie d’un anti-héros dans un autre monde, fonctionne au début, je trouve que ça s’essoufle très vite et c’est pas en rajoutant des personnages qu’on arrive à mieux faire passer le enième gag sur le fait que le pauvre oncle est moche et fait peur aux filles, ou encore qu’il est totalement à côté de la plaque.

Bref, c’était rigolo 5 minutes.

Romantic Killer

Grosse surprise pour moi de cet automne, c’est l’histoire d’Anzu qui a 3 passions dans la vie : son chat, ses jeux vidéo, et ses chocolats. En jouant au dernier JV qu’elle a reçu, une patate avec une baguette magique sort de l’écran et lui annonce qu’elle a été choisie pour un programme visant à redonner envie aux gens de tomber amoureux (en gros hein) mais elle elle est pas d’accord elle a pas besoin de petit ami. Sauf que la patate lui enlève ses JV, son chat, ses chocolats et en plus de ça envoie ses parents à l’étranger pour qu’elle vive seule chez elle…

Et pour couronner le tout, elle va faire la rencontre d’un beau gosse à la superette !

C’est ainsi qu’une Anzu dépitée va tout faire pour contrecarrer les plans de la patate qui elel va tout faire pour faire tomber Anzu amoureuse de différents beeaux gosses qui vont se retrouver sur son chemin.

Vous me direz, mais où est le fun là dedans : c’est une comédie romantique somme toute banale. Mais Anzu est l’anti-héroine parfaite, pas cruche du tout, sympathique et déterminée à ne pas se laisser faire. De plus la réalisation est assez dynamique (quoi que pas toujours bien animée). A cela vous ajouterez une jolie VF et vous avez un animé fort sympathique, du quel je n’attendais rien et où j’ai été agréablement surpris.

Ca prend tous les clichés du genre et ça les déconstruit même plus, ça les démolit à coup de bombe thermonucléaire. C’est du coup très rafraichissant.

Et cet ending qui rentre dans la tête de ouf

Ascendance Of A Bookworm

Je vais plus parler de la première saison a vrai dire même si on a eu la S3 en 2022 : il faut dire que passé la fin de la S1, j’ai trouvé Bookworm assez plan-plan, avec cet aspect religieux très prononcé qui fait réellement perdre de vue à l’héroine son objectif premier : faire soi-même des livres.

C’est une rat de bibliothèque qui se réincarne en petite fille malade dans un monde de fantasy et qui est dég de pas pouvoir lire de bouquins car c’est trop cher pour la famille pauvre dans laquelle elle est. Maïn, de son petit nom, est pourtant assez attachante, très expressive, et avec plus d’un tour dans son sac. Son caractère fait beaucoup pour que l’historie fonctionne. Par contre j’avoue, j’ai chialé à l’épisode 11 de la S1, c’était pas facile.

C’est notamment pour que ça que je suis assez dégouté que passé un certain point la série se concentre sur d’autres enjeux qui sortent largement du cadre originel sans qu’on comprenne trop ce qu’ils font là. J’en dirais pas plus mais…

Bref, la S1 représente une bonne entrée dans la série. Si la fin de celle-ci et le début de la S2 vous va, la S3 continu dans ce sens, pour le meilleur comme pour le pire.

Tiger & Bunny 2

J’ai pas grand chose à dire sur Tiger & Bunny 2 à part que si vous avez aimé la première saison, cette nouvelle produite par Netflix reprend exactement les mêmes recettes qui otn marché avec la S1. C’est pas un aml ceci dit : cette S1 avait bien marché chez moi pour une bonne raison, et j’ai été content de retrouver ces ingrédients dans une S2. Ca parait difficile de continuer sur un S3 après, à la fois à cause des personnages qui donnent leur nom à la série et qui vieillissent, mais aussi parce que je pense tout simplement que ça ne fonctionnera pas.

Bref, si vous avez aimé, foncez. Il n’est pas forcément obligé d’avoir vu la première saison pour apprécier à vrai dire. Je me souvenais aps de grand chose et ça ne m’a pas dérangé.

Conclusion

Non, il n’y a pas d’anime qui s’appelle conclusion, vous ne m’aurez pas.

Voilà, finalement j’ai regardé pas mal de choses, plus que je ne m’imaginais. Enter Netflix et Crunchyroll, j’ai habituellement de quoi faire.

J’espère que 2023 nous apportera encore de bonnes séries. On arrive à trouver parfois de bonnes surprises, mais contrairement au JV où j’arrive à me faire mona vis moi-même, pour l’animation en général je m’appuie sur les retours de mes amis ou connaissances sur les réseaux pour avoir une idée de quoi regarder. Amo, qui tient le blog Neant Vert (et quelques milliers d’autres trucs) fait régulièrement des vidéos pour présenter les animés de la saison sur sa chaîne Youtube, donc allez y jeter un oeil !

Sur ce bon matage, et j’espère que ces quelques avis vous auront donné envie d’en voir plus.