Mois : février 2018

Rattrapage d’animés : Sakura Quest, Tamako Market, Re:Creators, Kemono Friends et Symphogear G

Hey, c’est assez rare que je mate autant de séries d’un coup, mais que voulez-vous, entre les fin de soirées à se reposer, les voyages en train et en avion, il fallait bien s’occuper.

Voici donc un tour d’horizon des séries que j’ai vues, avec una vis bien sûr un peu plus réfléchi que mon habituel tour des séries de la saison.

Re:Creators

Une série à côté de laquelle j’étais passé parce qu’exclusive à Amazon Prime Video. Le principe est simple : vous avez un abonnement Amazon Prime pour vous faire livrer vos colis gratuitement et rapidement ? Vous avez aussi accès à Amazon Prime Video, félicitations.

Re:Creators est le rêve tout mouillé de beaucoup de fans : que feriez-vous si tout d’un coup, le visionnage de votre série préférée était interrompue par votre tablette qui déconne, et que l’héroïne de la-dite série arrive dans notre monde, avec ses pouvoirs comme si elle était dans le sien ? C’est ce qui arrive au héros dont j’ai déjà oublié le nom tellement il pête les couilles pendant toute la série (c’est simple, il ne sert à pratiquement rien si ce n’est à la toute fin ou évidemment il a la solution au problème). Selesia, l’héroïne de l’anime Vogelchevalier débarque donc dans notre monde. Si vous vous dites que c’est déjà très meta, vous n’êtes pas au bout de vos surprises car d’autres personnages vont rejoindre Selesia, notamment Meteora qui elle est un PNJ mage dans un JRPG.

Le point commun de tous ces personnages, c’est une certaine Princesse en Uniforme Militaire (je rigole pas, elle s’appelle comme ça pendant facile la moitié de la série) qui va venir les voir dans leurs mondes respectifs et les faire venir dans la réalité. Pourquoi, on ne le sait pas trop, mais notre PUM (avec un peu de chance ça aurait pu faire PMU) semble animée par une haine incroyable. Contre qui, contre quoi, vous allez le découvrir.

Ce qui fait la force du scénario de Re:Creators c’est que les auteurs se sont faits chier à imaginer des tas d’univers différents dont sont tirés les personnages, tous très variés, même si tous un peu stéréotypés. Selesia est bien sûr l’héroïne de light novel charadesignée par une illustratrice douée, mais on trouve aussi une magical girl trop naïve pour son propre bien, l’antagoniste badass d’un shonen qui est plus populaire que le héros de son histoire, le pilote de mecha qui n’avait rien demandé à personne, bref plein de persos plutôt cools en soi, et qui auront tous un rôle à jouer dans l’intrigue, surtout quand leurs auteurs et autrices vont s’en mêler, les rencontrer, échanger avec eux, et les aider.

On pourrait qualifier l’écriture de Re:Creators de réussie mais ça serait quand même fermer les yeux sur quelques détails à la con qui font un peu tâche. La série se veut assez réaliste puisque, vous vous en doutez, des personnages qui débarquent dans notre monde avec des pouvoirs surnaturels, ça devrait quand même choquer l’opinion publique et le pouvoir en place. Surtout quand le pilote de mecha est quand même là avec son gros mecha hein. Le gouvernement va mettre son nez dans toute cette affaire très vite (et pour un fois c’est pas eux les méchants). Sauf qu’on a très peu de réactions du grand public, surtout quand les attaques de la magical girl, clairement inspirée de Nanoha en beaucoup plus cruche, déclenchent des explosions gargantuesques qui dévastent des immeubles entiers (mais visiblement inhabités. Je sais pas comment ils font moi quand je suis allé à Tokyo cet hiver tous les immeubles étaient occupés partout.)

J’ai déjà parlé aussi du héros qui sert à rien, mais ça serait remuer le couteau dans la plaie et surtout vous détourner des vraies choses qui comptent dans Re:Creators : le rythme, les personnages, la réalisation, tout ça est d’un excellent niveau, mis à part au tout début où les personnages essayent de comprendre ce qu’il se passe, et on assiste à des conversations longues comme mon bras pendant tout un épisode, avant d’être récompensé par de l’action qui frappe bien là où il faut. Les rares moments d’humour sont également bien trouvés, mais surtout, le rythme et l’enchaînement de l’histoire fait qu’on a envie de savoir ce qu’il se passe ensuite, épisode par épisode. Je me souviens m’être bouffé plusieurs épisodes d’affilée pour au final m’endormir très tard une nuit, parce que voilà quoi, y’a un vrai sens du cliffhanger, ça se respecte un peu quand même. Un peu à la façon de Re:Zero qui, en 2016, donnait envie de voir la suite à chaque fin d’épisode ou presque. C’est un point très important je trouve que beaucoup de séries négligent, même parmi celles ayant une intrigue. Et cerise sur le gâteau : étant un projet original, Re:Creators n’a pas de média de base à vous vendre et par conséquent offre une histoire complète tout au long de ses 22 épisodes.

Petite parenthèse pour signaler qu’il y a un épisode récapitulatif à la moitié de la série. Ne le zappez pas. Je vous promets que vous ne le regretterez pas. C’est le meilleur épisode résumé ever de série qu’il m’ait été donné de voir.

Ce qui m’a surtout parlé dans Re:Creators, c’est la relation entre créations et créateurs. Comment réagirais-je si Nanami d’Eternity ou Ayako de Blind Spot venaient sonner à ma porte ? Où dormiraient-elles ? Que feraient-elles de leur vies ensuite, dans un autre monde que le leur ? C’est le genre de questions que les personnages et leurs auteurs se posent dans Re:Creators, et ça fait vraiment plaisir à voir. Sans trop comprendre pouquoi, je me suis pris d’affection pour Selesia, pourtant une pilote de mecha et héroine assez banale quand on y pense, après avoir vu l’épisode 10. Sans spoiler, disons juste que j’étais à fond dans la tête de son auteur et de son illustratrice. Je lisais leur pensées, j’anticipais leurs réactions, parce que j’aurais fait pareil. Cet épisode m’a fait fangirliser à mort et c’est vraiment à partir de ce moment que je me suis dit « C’est bon, Re:Creators est une excellente série » (je vous rassure j’appréciais déjà avant cet épisode.) Je me suis projeté parce que, bah, j’écris, je crée des personnages, et j’ai réussi à comprendre leurs sentiments, et ça m’a fait vraiment du bien.

https://www.youtube.com/watch?v=vRWOgqAgEwU

Si vous avez un abonnement Amazon Prime, je vous encourage réellement à jeter un oeil à Re:Creators. C’est pas pour rien qu’il s’est pris un 9 sur ma liste MyAnimeList : ça m’a fait regretter de ne pas l’avoir vu durant sa diffusion, mais vu les cliffhangers j’aurais eu du mal à tenir chaque semaine je pense.

Symphogear G

Ouais c’est un poster de la saison qui suit, GX. Attaquez-moi en justice, je vous attends.

Seconde saison de Symphogear, G m’a laissé, je dois avouer, un peu de marbre. Le coup de démonter ce que t’as laissé en cliffhanger à la fin de la saison précédente, ça file des sales flashbacks du vietnam à ceux qui ont subi le passage de la saison 1 à 2 de Aldonah Zero. Là c’est quand même moins violent, et il faut pas oublier que Symphogear reste, avant tout, une série pour se détendre, pour couper un peu son cerveau mais pas trop.

J’ai pas beaucoup parlé de la S1 parce qu’on m’a promis du lourd par la suite : il y avait effectivement une ribambelle de nouveaux personnages, une nouvelle intrigue, et toujours ce goût de l’exaggération qui fait qu’on se demande bien qui paye la note après toutes ces destructions. C’est pour ça qu’on aime Symphogear.

Le problème étant que bien que j’ai envie d’aimer Symphogear, je suis assez imperméable à la série. J’ai du mal à ressentir quelque connexion que ce soit pour les personnages (mis à part peut-être la relation Miku / Hibiki qui me fait marrer à chaque fois) et les moments pourtant résolument épiques ne m’ont pas touché non plus. Tout ça ne me parle pas, que voulez-vous : je trouve ça encore plus dommage parce que la série essaye malgré tout de créer son univers, d’utiliser tout ce qu’il a pour construire quelque chose. On sent l’effort quoi. (surtout celui qui crée des nouvelles chansons pour nous vendre des singles. On ne m’aura pas.)

Après, ça reste une série loin d’être désagréable. Je dirais même que quand on se laisse porter, ça passe bien, mais faut vraiment entrer dans le délire de la surenchère que ça propose pour vraiment s’amuser en regardant Symhogear et Symphogear G. Par exemple, les méchants de cette saison m’ont juste eu l’air de gros cons qui en savent pas ce qu’ils font et qui se font manipuler ouvertement par le gros boss final beaucoup trop caricatural pour être apprécié.

Peut-être que la saison 3 rattrapera le coup, il paraît qu’elle est cool : le problème c’est que je me suis déjà tapé 24 épisodes et j’aurais aimé avoir plus envie que ça d’enchaîner, du coup ça sera pour plus tard, je me la garde dans un coin.

Kemono Friends

https://www.youtube.com/watch?v=zeq2M6_sJP8

Kemono Friends, c’est un peu l’ovni de l’hiver 2017. Imaginez le truc : vous avez une fille en cosplay d’exploratrice qui se réveille au milieu de la savane, se fait attaquer par un serval (un félin) à forme humaine, et c’est la foire aux personnages anthropomorphes qui commence. Hippopotames, pingouins, lions, vous aurez droit à une vaste panoplie de bestioles très rares, la plupart pratiquement éteintes dans la vraie vie d’ailleurs. Notre héroïne, Kaban (parce qu’elle a un sac) va vouloir découvrir de quelle espèce elle est, alors qu’elle va parcourir toutes les zones ou presque du Japari Park, un grand parc naturel où vivent des Friends, des êtes mi-humains mi-animaux fort sympathiques (et très bizarres.)

J’ai longtemps entendu parler de Kemono Friends. Qui, après tout, n’a pas entendu parler de cette levée de boucliers du fandom japonais après que Kadokawa ait jeté dehors le réalisateur de la série à la fin malgré les bons résultats de celle-ci. Le tweet du réalisateur annonçant son eviction a été retweeté plus de 300 000 fois. Un geste incompréhensible de Kadokawa qui entraîna le départ du projet du reste du staff, par solidarité. Une sombre histoire de violation de contrat serait derrière tout ça, mais heh, quand ta franchise marche suprenamment bien c’est quand même un peu con de virer le mec qui est responsable de la réussite.

Surtout que bon, on va pas se mentir, à part un opening ultra catchy musicalement, Kemono Friends a pas grand chose pour lui. Déjà il faut accrocher au style graphique simpliste, à l’animation tout en 3DCG au mieux passable, au pire qui fait grincer des dents.

Et pourtant !

Pourtant, Kemono Friends cache un scénario bien plus intéressant qu’il n’y paraît. Si les contours se dessinent assez facilement dés le second épisode, il reste pas mal de mystères à élucider tout au long de la série. On obtiendra quelques éclaircissements de ci de là sans jamais être réellement satisfait. On retrouve dans Kemono Friends, à travers ces personnages et son scénar un certain charme qu’on trouvait dans des séries comme Strike Witches. En gros, on pose une situation là, comme ça, on pose des personnages hauts en couleurs et on se surprend à s’attacher à tout ce petit monde. La fin, sans surprise, est néanmoins satisfaisante, et laisse place à une suite (qui n’arrivera probablement jamais, gg Kadokawa.) Je n’en dis pas beaucoup plus pour ne pas spoiler, mais on comprend très vite qu’il n’y a guère plus que les Friends qui vivent à Japari Park

J’aurais néanmoins du mal à recommander la série. C’est rigolo, ça casse pas trois pattes à un canard, mais ça n’a rien de transcendant. C’est une bonne petite série si vous êtes curieux du phénomène Kemono Friends, ou cherchez un anime plein de bonne humeur, mais ça s’arrête là. Par contre l’opening vaut largement le détour tellement IL VA VOUS RENTRER DANS LE CRANE.

Tamako Market et Tamako Love Story

Tamako Market était l’un des grand absents de ma liste de visionnages Kyoto Animation. Bon après y’a des trucs qu’il vaut mieux ne pas avoir vus comme Phantom World (AU HASARD) mais l’idée, c’est que je devais regarder un jour Tamako Market. Et c’est maintenant fait.

Dans la plus grande tradition des animés tranche de vie, Tamako Market c’est l’histoire d’une jeune fille, Tamako, qui habite avec son père et sa jeune soeur dans leur boutique de mochi (gâteau avec du riz gluant et des trucs aléatoires dedans. N’essayez même pas de recenser les mochis qui existent au Japon.) au sein d’une galerie commerciale de Kyoto. Quand on dit galerie commerciale on pense au déjà vénérable Abenobashi Mahou Shoutengai et c’est exactement l’idée. Tamako est connue de tous, tous les voisins commerçants s’entendent bien, y’a des petits boutiques et cafés pittoresques, bref c’est un endroit où il fait bon vivre, entre fax et modernité.

C’est alors que débarque Dera, un piaf aussi pénible que magique : il parle. Il va se poser dans le coin quelques temps (surtout sur la tête des gens) et comme il va se laisser nourrir par les commerçants du coin, il va devenir trop gros pour s’envoler et repartir. Les gens se demandent bien sûr d’où il vient, et surtout ne comprennent pas pourquoi ses yeux se mettent à projeter sur le mur en face des images d’un pays lointain.

On va donc osciller entre le mystère autour de Dera, Tamako qui se fait une nouvelle amie à l’école, son voisin qui a du mal à lui avouer ses sentiments, Tamako qui a un coup de froid, bref vous voyez le tableau : c’est de la tranche de vie.

Mais c’est du Kyoto Animation alors boooon… Soyons honnêtes, la série est difficile à marathonner aujourd’hui, alors qu’à l’époque, a raison d’un épisode par semaine, ça devait passer crème. Il y a un semblant d’intrigue mais bien sûr qui ne se décide qu’à la fin. Beaucoup voient Tamako Market comme l’un des KyoAni les plus faibles et c’est pas faux. La série est surtout plombée par l’oiseau insupportable qu’est Dera, qui parle tout le temps pour dire de la merde. Ils ont dû saisir le message car il n’est pas présent dans le film, Tamako Love Story, qui est bien meilleur que la série. Le problème étant qu’il faut se taper la série avant quand même. Loin d’être un supplice, il faudra quand même être un tantinet motivé pour regarder la série entièrement.

Le film, parlons-en vite fait, se concentre sur l’histoire d’amour de Tamako avec son voisin dont j’ai oublié le nom. C’est assez mignon dans l’ensemble mais j’ai trouvé le déroulement assez particulier. Il faut dire qu’avec un personnage comme Tamako, qui est un peu trop innocente et naïve pour son propre bien, voire complètement à l’ouest, c’était pas gagné du tout. Le gars a beau lui envoyer des signaux (enfin, des signaux japonais, donc assez maladroits mais des signaux quand même) elle, elle pane absolument rien et le friendzone carrément. Du coup ça a un peu ruiné mon appréciation du film : j’étais là en train de me dire que KyoAni va nous faire un truc mignon et romantique, sauf qu’à part la fin sympatoche j’ai finalement très peu de souvenirs du film en lui-même.

Je pense qu’un des points qui m’a fait aimer Tamako Market dans son ensemble sur le moment c’est surtout le fait que j’étais au Japon et qu’avec le sens du détail de KyoAni, j’étais beaucoup plus dans l’ambiance en me disant « Hey ça pourrait être la galerie marchande près d’ici. » Quand tu reconnais la gare de Kyoto dans plusieurs plans par exemple, ça aide pas mal.

Comme beaucoup, ça sera loin d’être mon KyoAni préféré, mais c’était pas si désagréable, soyons honnêtes.

Sakura Quest

On revient en 2017 avec Sakura Quest, le dernier projet de PA Works en date. PA Works c’est des trucs comme Angel Beats, True Tears, mais surtout Hanasaku Iroha, ou le génial Shirobako (n’ayons pas peur des mots). Sakura Quest c’est une autre histoire avec de jolies jeunes femmes qui bossent. Mais au delà de ce pitch très minimaliste, c’est surtout l’histoire d’une petite ville de campagne qui cherche à survivre alors que sa population vieillit et ses jeunes se barrent. Somme toute une histoire qui arrive partout. La desertification des campagnes, c’est un sujet qui revient souvent en France aussi.

Et Sakura Quest s’en tire très bien sur cet exercice : Koharu est une fille ayant fui la campagne pour vivre à Tokyo sauf qu’elle galère à fond. Sa boîte d’interim lui trouve un taff d’un an dans une petite ville nommée Manoyama, elle y va, mais là c’est la déception des habitants, enfin surtout du mec qui l’a embauchée, un vieux qui travaille à l’office du tourisme : il pensait à une ancienne star de la chanson qui porte le même nom. Sur ce quiproquo de départ, Koharu va devenir la « Reine » de la petite ville : une position honorifique où elle va travailler avec d’autres jeunes femmes rencontrées dans les premiers épisodes afin de revitaliser l’endroit, essayer de faire venir des gens, proposer des activités, des festivals…

La série a un rythme très calme et un charme particulier. Déjà il faut adhérer aux délires sur les chupacabras et autres croyances mais si on fait fi de ça, on trouve une série qui se grignotte tendrement, comme une tarte aux pommes qu’on passe plusieurs jours à manger. Tous les personnages sont sympathiques malgré leurs défauts, et même dans une petite ville comme ça, on trouve un panel varié de personnages importants comme figurants qu’on verra très peu. Tous sont très travaillés, ont une personnalité et une histoire, et on apprend à les découvrir au fil de l’histoire. Si bien qu’à la toute fin, c’est avec unc ertain pincement au coeur qu’on les quitte. A la manière de Shirobako, PA Works a réussi à bien intégrer tout ce petit monde à un instant ou un autre de l’histoire et à marquer les esprits. J’aurais peut-être préféré un peu plus de liens entre les cinq héroines : elles ont chacune leur moment de gloire ou leur développement mais on les voit assez rarement interagir ensemble sauf quand elles doivent travailler sur le même sujet. Enfin, c’est vraiment moi qui pinaille pour le coup.

J’ai passé un excellement moment devant Sakura Quest, dont le nom ne pourra être compris qu’à la toute fin. C’était joli, les personnages étaient tous très attachants, et mine de rien, les voir tous déployer autant d’efforts pour Manoyama, c’était plutôt joli. Le personnage le plus important est d’ailleurs la ville de Manoyama dans son ensemble. Vieillissante mais toujours vivante et avec laquelle on ne s’ennuie pas. Le rythme était aussi bien géré, avec plusieurs arcs qui s’enchainent de façon fluide. J’emettrais juste un léger bémol sur le fait que, contrairement à un Shirobako, ça manquait de moments épiques, qui restent bien à l’esprit. Il n’y a pas de passage particulier qui m’ait ému dans Sakura Quest, qui m’aurait fait m’exclamer « C’EST CA QU’ON VEUT PUTAIN. » Mais voilà, j’ai tout regardé, j’ai aimé ce que j’ai vu, et je recommande sans trop forcer à ceux qui veulent passer un bon moment.

Après je suis en général client des séries PA Works (sauf Glasslip, plus jamais ça par pitié.) Si j’avais Blind Spot à adapter en anime, et que j’avais le choix du studio, je commissionnerais PA Works pour direct.

Les animés de l’hiver 2018

Il y a des moments comme ça, où on aborde une fin de saison un peu creuse et le début d’une autre encore plus creuse. Il y a aussi des moments où on voyage beaucoup et où on a besoin de trucs à regarder pour s’occuper le soir ou dans le train et l’avion. C’est exactement ce qui m’est arrivé durant mon voyage au Japon de Janvier. Je voulais d’ailleurs en faire un article mais au final, je n’avais pas tant de choses que ça à dire dessus. Peut-être plus tard.

Là ce qui nous intéresse, ce sont les animes de la saison, mais aussi, les choses que j’ai vues durant mon périple, et j’en ai profité pour rattraper beaucoup de séries que je voulais voir ! Je vous en parlerai dans un autre article pour que ça soit pas trop indigeste.

Violet Evergarden

On va commencer dans l’ordre, c’est à dire, avec le meilleur. Violet Evergarden a longtemps été attendu par les amateurs du studio Kyoto Animation, notamment grâce aux différents teasers lâchés au cours de l’année 2017 et qui annonçaient un anime beau à pleurer. Mais bon, on commence à avoir l’habitude avec KyoAni.

Violet Evergarden nous conte donc l’histoire de Violet, une enfant soldat qui sort de l’hopital amputée de ses edux bras et remplacés par des bras metalliques. Un ancien officier de l’armée vient lui rendre visite à sa sortie d’hopital pour l’emmener chez les Evergarden, une famille qui va la receuillir étant donné son statut d’orpheline. Problème : Violet est un peu une version féminine de Sousuke Sagara de Full Metal Panic! Miss Premier Degré n’a en effet jamais vécu en societé et a donc pas mal besoin d’adaptation. L’ancien officier, Hodgins, va décider de s’occuper un peu plus d’elle et lui donner du travail dans sa societé de poste et d’écriture de lettres. Le pays sort de 4 ans de guerre et tout est à reconstruire, sans compter que beaucoup de gens ne savent pas écrire et louent ainsi le service de Poupées de Souvenirs Automatiques. Violet va vouloir en devenir une, pour apprendre à mieux comprendre les émotions des gens, car le travail d’une Popupée consiste à écrire pour les gens des lettres, en devançant leurs intentions et en faisant ressortir leurs vrais sentiments. Une tâche ardue pour Violet qui n’a connu que la guerre et le colonel Gilbert dont elle n’a plus de nouvelles (spoiler : il est pratiquement sûr à 99% dés l’épisode 1 qu’il est mort) qui l’a laissée avec un « Je vous aime » qui l’obsède depuis.

On l’a déjà dit mais on va le redire, Violet Evergarden est une série magnifique visuellement. Si l’animation en elle-même n’est pas aussi travaillée que dans des films, visuellement on s’en rapproche grave. Que cela soit les décors ou les personnages, le détail du dessin est fantastique et jamais vu pour une série télé. Outre la qualité visuelle qui vous arrache la rétine, les émotions des personnages sont particulièrement réussies, avec des visages dynamiques (sauf Violet qui est vérouillée sur une seule expression, c’est à dire aucune émotion, mais c’est son eprsonnage qui est comme ça) et surtout beaucoup de petits gestes ici et là. Les mains qui bougent quand les persos mentent, le détour du regard lorsqu’il sont embarassés… Comme d’habitude avec KyoAni, c’est un travail d’orfèvre qui nous est livré.

Côté scénario, j’avais un peu peur que tout tourne autour de l’incapacité de Violet à comprendre les sentiments des gens, et c’est un peu le cas. J’avais surtout peur de voir ce décalage continuellement, mais il a suffi d’attendre l’épisode 5 pour la voir à l’oeuvre, qui plus est sur un travail important, pour réaliser à quel point elle évolue lentement mais sûrement. Cet épisode 5 était particulièrement émouvant et exactement ce que j’attendais de la série dés son annonce. Ce qui est surtout intéressant, ce sont les autres personnages. Chaque épisode est une histoire différente, mais on en apprend plus sur certains personnages récurrents au travers de petits moments fugaces mais qui en disent long. Ca fait très plaisir de voir que tout ne tourne pas autour de Violet et qu’elle est parfois simple spectatrice de ce qu’il se passe. On regrettera limite certains termes comme Auto Memory Doll/Poupée de Souvenir Automatique qui n’a pas vraiment de sens, mais tout le reste est très cohérent dans cet univers aux multiples inspirations qui rappellera un peu ce qu’on avait vu dans Soranowoto.

Un petit mot sur sa diffusion car la série est sponsorisée par Netflix, qui du coup se retrouve avec les droits de diffusion à l’international. Si l’an dernier, Little Witch Academia avait fait grincer des dents car Netflix avait attendu que toute la série soit disponible avant de la mettre à disposition de ses abonnés, cette fois ils ont compris la leçon et proposent Violet Evergarden en simulcast tous les jeudis. Encore plus ouf, le simulcast a lieu partout sauf aux Etats-Unis, pays plus enclin à faire du binge watching, c’est à dire à regarder des séries d’une traite. Les américains, à moins de tipiaker, devront donc patienter. Mais Netflix ne s’est pas arrêté là : la série est non seulement sous-titrée, mais en plus de ça doublée en français. Seul Wakanim s’était essayé à l’exercice et avait vite jeté l’éponge, pourtant.

Pour moi c’est absolument l’un des animés de la saison, une belle petite pépite qui je l’espère va continuer de nous livrer des épisodes riches en personnages, sentiments, et situations. Si vous avez Netflix, je vous encourage vivement à la regarder. Le doublage français est loin d’être ouf (il est même assez mauvais, sans vie, pas aidé par une traduction un poil bancale) mais cela m’a permis de montrer et regarder la série avec ma mère, et elle a bien aimé les trois premiers épisodes qu’elle a vus, ce qui est en soit une petite victoire.

Yuru Camp

L’autre animé de la saison, c’est une série sur le… camping !

« Yuru Camp, A l’air libre » comme c’est écrit sur sa fiche Crunchyroll, est un animé du Manga Time Kirara à qui l’on doit New Game par exemple. Des jeunes filles font des trucs mignons, mais en faisant du camping, et ça marche incroyablement bien.

Rin est une adepte du camping. Elle prend son matos, son vélo, va dans un camping au bord d’un lac et s’installe. Elle va y rencontrer Nadeshiko, une fille pleine d’énergie mais un peu coconne (n’ayons pas peur des mots) qui va se passionner pour le camping également. Cette dernière va rejoindre le club des activités en extérieur de son lycée, et avec les deux autres membres, partir elle aussi à l’aventure.

Ce qui est incroyable avec cette série c’est que le pitch de base, pourtant pas folichon, nous captive avec une ambiance particulièrement relaxante et un rythme soutenu pour chaque épisode sans exception. C’est simple, on a maté les 4 premiers avec la Mafia Nantaise sans voir le temps passer, c’était vraiment incroyable. C’est tellement difficile à expliquer que la seule chose que je peux vous dire c’est de regarder le premier épisode et de vous faire votre propre avis. Tout, de l’opening jusqu’aux bouilles de Rin respirent la bonne humeur et le bien être.

Bon après je vous cache pas qu’au bout de 5 épisodes ça serait bien que quelque chose d’autre se passe. J’avais dit ça à l’épisode 2, puis 3, puis 4… et en fait on a du mal à décrocher et au final, Yuru Camp est le petit plaisir même pas honteux du week-end. Je recommande chaudement !

Je vous mets même l’opening parce qu’il en jette bien, très Jackson 5 dans l’esprit.

https://www.youtube.com/watch?v=HwekJK2Omsc

L’animé est dispo sur Crunchyroll.

Death March

Vous n’avez pas assez mangé d’isekai, ces histoires avec des gens se retrouvant dans un autre monde ? Alors Death March est fait pour vous. Ou pas.

Un développeur de jeu vidéo d’une boîte complètement aléatoire au Japon passe son temps à jouer les esclaves et travaille trop. Alors qu’il s’endort au sol de fatigue (mort? Peut-être, peut-être pas) il se réveille dans l’un des jeux qu’il développait et avec le dernier bout de code qu’il a ajouté permettant d’aider les petits nouveaux. Le truc c’est qu’il se retrouve dans une zone totalement hostile, avec des gros monstres partout. Un peu au pif il lance l’un des sorts ajoutés à sa barre (car on voit l’interface du jeu en permanence, façon SAO) et ça déclenche une pluie de météorites violente qui décime tous les monstres, gros comme petits, de la zone. Il fait alors un saut du level 1 à 310 et devient complètement cheaté, peut monter toutes ses stats au maximum, et ne craint rien ni personne. Il sauve alors une jeune mage de l’armée qui combattait des wyverns, et c’est ainsi que son aventure commence.

Autant vous le dire tout de suite, c’est pas très bien animé, loin d’être passionnant ni bien rythmé (l’histoire met trois plombes à démarrer) mais comme pour tous les isekai ou presque il y a un petit truc qui nous pousse à continuer. C’est pour moi le plaisir honteux de la saison. L’animé que je regarde avec le cerveau débranché et sans me poser de questions. C’est juste… moyen mais avec un petit je ne sais quoi qui me pousse à suivre quand même. Allez comprendre.

Dispo sur Crunchyroll

Pop Team Epic

Le Excel Saga de 2018 c’est Pop Team Epic. Une série bizarre, très bizarre, beaucoup trop bizarre devant laquelle j’ai vraiment du mal à rire. C’est tout juste si certains gags m’arrachent un sourire, en fait. Je vais probablement passer pour le gros connard relou de service blasé et tout, mais je trouve pas ça drôle. J’arrive à comprendre que ça puisse faire rire des gens, mais moi ça me passe complètement au dessus. Je n’ai pas compris, par exemple, le délire de passer deux fois l’épisode mais doublé par des personnes différentes.

Pop Team Epic est en fait une collection de petits sketches, dont certains récurrents, à chaque épisode. Beaucoup sont parodiques, genre hop la parodie de Your Name lâchée dés le premier épisode m’a un peu fait sourire. Le coup de gueule des doubleurs du second m’a aussi fait sourire mais c’est à peu près tout.

Pop Team Epic, on l’aime ou on le déteste, mais ça laisse pas indifférent, on lui accordera au moins ça.

Dispo sur Crunchyroll

Conclusion

Pas beaucoup de choses cette saison : ça tombe bien, j’ai plein de mangas en retard (genre PLEIN) et le pire dans tout ça c’est que je me mets à mater des trucs random sur Netflix au lieu de les lire. Et j’en achète encore, et encore, et encore. 

Restez à l’antenne, car un article un peu plus complet va parler des quatres animés que j’ai regardés en entier durant mon voyage au Japon !

Discord, les communautés et Le Eden de la Nanami

Source

Mais pourquoi je vous en parle aujourd’hui ? C’est vrai que j’ai déjà pas mal parlé de Discord au moment où le logiciel a commencé à gagner en base d’utilisateurs. Aujourd’hui il supplante aisément des outils comme Skype, Mumble, ou même certains forums, et ne parlons même pas d’IRC. Alors oui, il y aura toujours des gens pour énumérer les problèmes qui plombent Discord, citons pèle-mèle l’aspect centralisé et fermé (privateur scandront les ayatollahs du libre) ou encore son ergonomie parfois douteuse. Non, la vraie raison pour laquelle je vous en parle, c’est parce que Discord a suffisament grossi pour qu’aujourd’hui tout le monde et sa maman puisse créer des communautés en un claquement de doigts. Car l’une des forces de Discord ça reste son accessibilité par rapport à n’importe quel autre système de communication : rien à installer, un lien laissé là sur Twitter ou sur Facebook et hop, vous pouvez vous retrouver.

Même s’il est résolument orienté gamer, Discord est aujourd’hui pas mal utilisé pour d’autres communautés, comme celle des développeurs du projet Mastodon, une communauté de Sysadmins francophones, Radiokawa, Your Name, Nijikai ou encore Forum Thalie.

Qu’est-ce qui fait donc qu’une communauté, un « serveur » Discord est différent des autres ? Comme les forums dans les années 2000, c’est avant tout son contenu, ses utilisateurs, et son ambiance.

Le Eden de la Nanami et la bulle de filtres.

Le Eden de la Nanami (oui, Le Eden) est un serveur Discord où se retrouvent un certain nombre de vieux briscards de l’otakusphère. En vrai, je dis vieux mais il y a pas mal de petits jeunes aussi. Cependant, il faut bien admettre que la moyenne d’âge étant élevée, une certaine maturité s’en dégage, avec pas mal de retenue (à défaut de sagesse) dans les propos. Si ej dis ça c’est parce qu’on m’a déjà demandé où trouver des gens capable de mener une conversation sans sortir des memes à tout bout de champ ou qui savent taper des messages de plusieurs lignes sans trébucher. Dans les années 2000 (décidément) on se battait contre l’écriture SMS. Aujourd’hui avec les smartphones, ça a disparu, mais il n’empêche qu’on cherche toujours à se retrouver avec des gens aux goûts et un état d’esprit similaires pour partager sur des sujets qui nous intéressent.

Vouloir à tout prix se retrouver entre gens « pareils » a néanmoins un effet pervers qu’on appelle la « bulle de filtres« . On ne s’en rend pas forcément compte au début mais se retrouver avec toujours les mêmes personnes n’aide pas à élargir ses horizons et faire travailler ses idées. Les différences créent les débats, et permettent parfois de prendre le recul nécessaire pour changer d’avis ou bien pour renforcer ses propres idées. Bref, c’est en étant curieux et en explorant d’autres communautés, d’autres réseaux qu’on arrive à évoluer et à réfléchir. Alors après, tout le monde n’apprécie pas forcément : rester dans sa bulle c’est confortable, personne ne dira jamais le contraire,e t aller vers d’autres horizons ça demande beaucoup de temps et d’énergie, et quand on a la trentaine par exemple, on a plus la même fougue ni la même envie de construire ou d’agrandir le cercle de ses connaissances. C’est normal, ça se comprend, il n’y a pas à en rougir.

Heureusement Discord permet de se ballader de serveur (communauté) en serveur et ça, c’est quand même bien pratique.

Qu’est-ce qu’on trouve sur Le Eden de la Nanami ?

Petit historique avant : le serveur s’appelle comme ça parce qu’à la base il regroupait pas mal de gens qui utilisaient un tag appelé « Nanami » pour se retrouver. Depuis ça n’a plus grand chose à voir mais le nom est resté, et Le Eden parce qu’à l’époque de sa création, la série animée Le Fruit de la Grisaia (puis le Labyrinthe et Le Eden) venaient d’être diffusée. Depuis, le nom est resté.

Il y a pas mal de canaux sur Le Eden, et depuis que Discord permet de ranger les canaux par catégories, de nombreux autres sont apparus. Ils reflètent les centres d’intêret des occupants. Lorsque quelqu’un veut parler d’un sujet bien précis avec des comparses, on crée un canal exprès pour, souvent ça entraîne d’autres gens qui voient le nouveau canal dans leur liste : s’ils le souhaitent, ils peuvent bien sûr le rendre silencieux (le muter) et ne plus jamais en entendre parler. C’est tout à fait logique après tout, sur un forum on ne va pas dans tous les sous-forums, pareil avec les canaux IRC en leur temps.

Comme son nom l’indique on parle de tout et de rien sur , mais surtout, c’est un canal dédié aux discussions qui n’ont pas leur place ailleurs. On va pas y passer 107 ans, je pense que n’importe quelle communauté a un canal afin que les petits nouveaux puissent s’exprimer.

La règle principale de , et accessoirement du reste du serveur, c’est de ne pas venir en terrain conquis : vous êtes nouveau, vous n’êtes pas chez vous, vous ne mettez pas les pieds sur la table et vous n’allez pas pêter dans le réfrigérateur, ça ne se fait pas.

-r18

Ah ça y est, là je vois vos oreilles se relever, vos yeux s’illuminer, on attaque direct par l’un des canaux les plus populaires : le not safe for work. Le H, le cul, le tout ce que vous voulez. Les gens y postent généralement de jolies illustrations ou photos, mais parfois on y parle de sujets cruement ou de nos kinks préférés. Bien sûr c’est interdit aux mineurs, un joli warning vous rappelle que ce n’est pas bien d’aller sur ce canal si vous n’avez pas encore l’âge d’y être.

L’une des règles de -r18 c’est que l’on parle de ce qu’on aime et qu’on est pas là pour se juger les uns les autres. On a tous des kinks différents, et on essaye de faire preuve d’ouverture et de tolérance. Bon avec certains aux goûts douteux c’est pas tout le temps facile, mais hein, on fait de notre mieux.

#cuisine

On passe du coq à l’âne avec un canal dédié aux recettes de cuisine. Pas toujours très actif, c’est aussi un bon endroit pour savoir si vous devez faire revenir la viande à blanquette avant de faire mijoter.

#jolies_images

Une belle illustration, une jolie photo, ce canal est là pour partager toutes vos meilleurs trouvailles du net. AVEC LES SOURCES. LES SOURCES BORDEL. (ça vaut aussi pour -r18)

Discussions et partage de musique. C’est là qu’on fait pêter les liens Youtube ou Spotify vers la musique qu’on aime pour faire profiter les copains, et parfois faire découvrir.

#trollitique

A la base, on voulait pas de canal pour parler politique, parce que la politique et l’actualité, c’est toujours source d’emmerdes. Et puis on s’est dit que quitte à en parler, autant donner la couleur tout de suite : on est pas là pour prendre chaque discussion au premier degré. Même si parfois des discussions enjouées ont lieu, au moins elles sont cantonnées à ce canal, et il suffit de fermer les sas de sécurité autour en cas de départ de feu.

#japonais

On a plusieurs japonisants sur le serveur, et même des gens qui vivent là-bas. Du coup c’est l’occasion rêvée pour poser des questions, discuter du Japon, demander un petit coup de main en traduction, ou tout simplement en apprendre un peu plus sur le pays du soleil levant. Oui, celui qui se trouve entre fax et modernité.

#petites-annonces

Un autre canal qui a été demandé est celui des petites annonces, où chacun peut poster des listes de trucs à vendre. Bon, soyons honnêtes, ça ne trouve pas toujours preneur, mais au moins, c’est quelque part et vous pouvez même consulter la liste des messages épinglés pour voir toutes les annonces d’un coup d’oeil.

#youtube-game

Comme sur le canal ça parlait sans arrêt de Kizuna Ai et d’autres youtubeuses virtuelles, on a crée un canal dédié à Youtube pour désengorger . C’est ça aussi al gestion du traffic, c’est une attention de tous les instants. En vrai, on peut aussi parler de nos vidéastes préférés, car qu’on le veuille ou non, Youtube est bien un média à part entière pour s’exprimer sur le net, comme le fut le blog en son illustre temps.

#nanami_109

Nommé d’après le Shibuya 109, le building de boutiques de fringues à Shibuya, ce canal permet justement de parler de vêtements et de bons plans fringues, chaussures, et autres moyens de s’habiller, peu importe votre genre et style.

La catégorie « Vie très privée »

Comme son nom l’indique, cette catégorie recense des canaux que vous ne verrez pas à moins d’y être invité. Et si vous y êtes invité, rappellez-vous la règle N°1 du Fight Club.

#it_crowd

Un canal sur l’informatique, quelle drôle d’idée, pourquoi faire ? En fait, il s’agit plus d’un canal dédié à l’informatique d’entreprise et à ceux qui en vivent. Par exemple ça discute réseau, migrations de serveurs, ou opérations de maintenance qui tournent mal. Après, rien ne vous empêche de parler de sujets plus généralistes comme de vos problèmes avec Windows 1à (on a tous des problèmes avec Windows 10).

#code_monkeys

Dans le monde merveilleux de l’informatique, il y a ceux qui manient le tournevis, et les autres. En vrai, c’est le penchant développeur de #it_crowd, où ça parle base de données, développement de logiciels et autres horreurs de code qu’on peut trouver dans ce bas monde.

Faut vraiment que je vous fasse un dessin (animé) ? , c’est pour l’animation et le manga, discuter du dernier chapitre paru dans le Jump (car bien sûr on se doute bien que vous achetez le jump et vous savez lire le japonais) ou encore des animés populaires de la saison (comme Violet Evergarden !)

#plamo

Gunplas, figurines et autres nendo, c’est ici que ça se passe. C’est aussi le canal idéal pour raconter vos déboires avec Chronopost et la douane, nos deux grands amis de toujours.

Pour tous les amoureux du karaoké, c’est aussi le QG de ceux qui gèrent la base de données de Karaoke Mugen, l’outil magique pour faire vos karaokés d’anisongs à la maison.

#karaoke_dev

La même qu’au dessus, mais pour parler du développement du logiciel. Souvent c’est Ziassan, Benoît Courtine et moi-même qui occupons l’espace de discussion alors qu’on essaye tant bien que mal d’implémenter une nouvelle fonctionnalité innovante que vous ne verrez que dans 6 mois, mais tout le monde est bienvenu pour poser des questions ou demander de l’aide sur le logiciel.

#your_name_spoil

Crée à la base pour discuter de Your Name (la seconde merveille du monde selon moi-même, la première étant Mahoromatic), le canal aurait dû sauter depuis un moment, mais un peu apr flemme et par nostalgie, on a décidé de le laisser perdurer encore un peu… Jusqu’à ce qu’un autre admin s’énerve qu’il soit encore là et demande à ce qu’il saute, ce à quoi je répondrai « Ouais mais il faut archiver les discussions dessus » et hop j’aurai gagné encore 6 mois de sursis.

#dragon-ball

Parce qu’on a des fans de la série qui adorent parler du dernier épisode de DB Super ou du jeu mobile. En ce moment les discussions vont bon train sur DB FighterZ, le jeu de ouf malade de Arc System Works.

Un canal caché, où on parle de l’écriture de mon dernier roman, mais aussi de sujets de logistique sur comment il doit être imprimé ou comment Sedeto et moi allons conquérir le monde en créant des dojinshis hentai une fois que l’histoire sera terminée.

#jeux-video

Je ne voudrais pas insulter votre intelligence, du coup je ne décrirai pas le contenu de ce canal.

Comme pour Dragon Ball, on a pas mal de fans de pokémon parmi nos rangs, du coup ça leur permet de se retrouver, parler échanges, du dernier jeu en date ou encore parfois, de l’animé.

#mobage

Mobage pour Mobile Game. Vous savez, ces jeux qui bouffent votre âme et la recrachent sur des planches de billets. Ce sont tous ces jeux très bien pensés où vous donnez de l’argent ou de la monnaie dûrement gagnée en échange de, peut-être, l’illustration du votre personnage préféré. Il va sans dire que les mobage sont très populaires parmi les habitants de Le Eden de la Nanami. Et les discussions peuvent être difficiles à suivre. Que votre drogue soit Dragon Ball, Grandblue Fantasy, ou Fate, c’est pour vous qu’ils sont là, pour vous garder la tête sous l’eau.

Pour tous les posssesseurs de Nintendo Switch, parce que c’est clairement une console qu’elle est bien et qu’elle a besoin de son propre canal.

-chaos

Il fut un temps où nous étions beaucoup à jouer à Final Fantasy XIV. Aujourd’hui ce n’est plus trop le cas, mais il y a toujours du monde qui traîne et qui peut vous donner un coup de main ou répondre à vos questions. Et en général, y’a plein de monde qui se remet à jouer lors de la sortie des extensions !

#jeux_musicaux

Vous vous demandiez où était passé Love Live parmi les jeux joués au sein de la communauté : il est là, mais parfois le canal parle aussi d’autres trucs comme Osu. Parfois.

#le_fumoir_strategique

Pour toutes vos envies de 4X, de jeux de gestion ou de stratégie, en général on en parle ici. Souvent, c’est pour bitcher sur Stellaris ou pour tenter, en vain, d’organiser une partie de Civilization ensemble. La routine quoi.

#overwaifu

L’un des jeux actifs parmi les occupants de Le Eden, c’est Overwatch. On y joue sur PC, on y joue même en ranked, et on parle de la compétition en général, des streams et de nos moments épiques préférés. Un excellent endroit si vous cherchez des joueurs d’un niveau faible-moyen, même si on a quelques joueurs forts, dont certains très forts en mauvaise foi.

#supco

Il existe encore, aujourd’hui, des joueurs de Supreme Commander, ce jeu de stratégie en temps réel où on se ballade sur des cartes gigantesques à s’envoyer des armées de robots dans la gueule. Il y a même des parties souvent organisées le week-end, alors si ça vous branche, n’hésitez pas à passer les voir, ils ne mordent pas (trop)

Et après ?

Comme je l’expliquais, c’est toujours intéressant de créer de nouveaux canaux ou forums. Je sais également comme il est difficile d’intégrer une communauté déjà existante, mais il y en a bien qui ont réussi. Le Eden a beaucoup de lurkeurs mais aussi beaucoup de gens sympa tant qu’on essaye pas de leur marcher sur les pieds.