Au départ, et au vu des différents billets (quand ce n’est pas un tissu de bétises) déjà parus sur la blogosphère otaku francophone, je voulais parler de Soranowoto sans évoquer K-On a un seul moment dans mon texte. Cependant, comme vous pouvez le voir, j’ai déjà échoué.
Honnêtement, a part quelques similitudes amusantes, je ne vois absolument pas en quoi Sora no woto, ou Soranowoto, ou So-ra-no-wo-to, bref, est une resucée de K-On chez les militaires. Il suffit d’ouvrir ses yeux et ses oreilles et de voir plus loin que la propagande de ce torchon qu’est Sankaku Complex pour se forger une opinion sur ce nouvel anime issu du studio A-1 Pictures, responsable entre autres de Kannagi ou Valkyria Chronicles pour ne citer que ces deux là.
Mais avant tout cela, un peu d’histoire.
Kanata (oui, comme le prénom de la mère de Konata dans Lucky Star) est une nouvelle recrue et se voit envoyée dans un coin perdu: Seize. En fait, c’est pas si perdu que ça puisque c’est une ville-forteresse à la frontière d’un autre pays avec lequel un armistice a été récemment signé. Notre héroine découvre alors la petite ville et son histoire, ainsi que là où elle sera affectée: en compagnie de quatre autres jeunes filles et femmes dans un vieux bâtiment qui ne sera pas sans rappeler Old Home de Haibane Renmei, comme l’a si bien remarqué Iznogoud dans l’article de FFenril.
Notre héroine pleine d’enthousiasme et visiblement nouvelle de chez nouvelle, va découvrir les joies de la vie militaire (ou pas) et de ses amies fraichement rencontrées qui vont l’acceuillir. On y découvrira notamment un iTank (comme aime l’appeler Gemini) aux pattes cassées mais qui fait la fierté du petit groupe qui semble laissé à l’abandon par leur hiérarchie.
A première vue, toutes les bases sont là pour une banale histoire tranche de vie. Mis à part le charadesign, l’anime n’est pas excessivement tourné vers le moeblobisme comme certains aiment critiquer. Cependant, si l’on creuse un peu et que l’on se penche sur le background de Soranowoto, on s’aperçoit qu’il y a des choses étranges ici et là et qu’un semblant d’histoire se profile, à défaut d’une intrigue réelle et prenante.
Entre les flashbacks de Rio et Kanata, le contexte d’armistice avec le pays voisin et la situation historique encore un peu difficile à placer (on se croirait au début du siècle dernier dans une ville d’Europe), on est en droit de se poser des tas de questions sur le pourquoi du comment. D’autres petites choses attiseront la curiosité du téléspectateur: les textes en vrai français sur les papiers, l’insert song du premier épisode elle aussi en français, le fossé entre l’atmosphère assez vieillote avec les téléphones à cadrans et l’iTank cité plus haut… Tout ça fait qu’on aimerait en savoir plus. Le problème, c’est que comme pour Kannagi, j’ai personellement un peu peur que l’on obtienne pas toutes les réponses que l’on souhaite. ON attend d’ailleurs toujours une seconde saison à Kannagi, soit dit en passant, parce que pour le moment il y a de quoi rester sur sa faim.
Et que dire des paysages magnifiques et de cette ambiance faite d’isolement et de calme, presque de nostalgie ? Dés les premières secondes de l’opening, une chose est sûre, Soranowoto envoûte, tout d’abord avec sa chanson mais aussi avec ses images. L’opening du premier épisode est en fait le début de l’histoire, où l’on suit le train de Kanata se diriger vers Seize, et où ses futures amies tirent au sort qui ira la chercher. Qu’on le veuille où non, c’est original. Personellement je me le passe en boucle depuis quelques jours.Hé oui, d’ailleurs, le CD single est déjà sorti!
Sans casser trois pattes à un canard, Soranowoto attire par ses qualités techniques indéniables et son ambiance originale. J’espère simplement que la tranche de vie actuelle saura continuer de subtilement distiller des bribes d’histoire et de background.
Pour terminer, j’aimerais rappeler à tous les détracteurs de Soranowoto qui ne voient qu’en cet anime qu’une pâle copie de K-On parce qu’il y a pratiquement que des filles, qu’elles font de la musique (deux sur cinq jusqu’ici, woaaaaah.) que l’an dernier, ils ne voyaient en K-On qu’une pâle copie de Lucky Star. Soranowoto n’en demandait pas tant, et son rapport avec K-On doit être au moins aussi subtil et fin que celui de K-On avec Lucky Star. En clair, il n’y en a pratiquement pas, et ceux qui clamaient que K-On == Lucky Star sont passés pour des cons. Ouvrez les yeux les mecs, troller sur votre blog / site / forum vous apportera peut-être des visites supplémentaires afin de faire grandir votre e-penis, mais vous fera perdre toute crédibilité auprès de vos pairs, soyez-en sûrs. N’importe qui ayant vu le premier épisode pourra vous dire avec objectivité qu’on est quand même à mille lieues de K-On.
Donc arrêtez de troller comme des crétins dans l’espoir de vous coire plus intéressants. Un trolleur professionnel, j’en connais un dans la vraie vie, et y’a des jours où c’est fatiguant de l’entendre troller tout ce qui bouge.
Bah, K-On ou sora no woto, de toute façon, c’est de la merde.
Keul, c’est pas parce que sur Mumble je dis qu’il n’y a aucun commentaire sur le billet pour que tu te sentes obligé d’en faire un. 🙂
" Entre les flashbacks de Rio et Konata, "
HAN LE TROLL
HAHA j’ai quiché sur ce coup, au temps pour moi Niki 😀
Oh! le lapsus! … Tout ça parce qu’en réalité il voulait écrire : "Entre les flashbacks de Mio et Konata" …
Merci pour cet article salvateur au sujet de Sora No Woto !
Il ne manquerait plus que l’on compare cette série à Kanokon parce que Noelle ressemble à la louve 😉
"Dès les premières secondes de l’opening, une chose est sûre, Soranowoto envoûte, tout d’abord avec sa chanson mais aussi avec ses images. Personnellement je me le passe en boucle depuis quelques jours.Hé oui, d’ailleurs, le CD single est déjà sorti!" =
Normal qu’il soit bien l’opening, c’est du Kalafina, donc du Yuki Kajiura :3. Personnellement j’aime un peu moins l’opening de Sora No Woto que les autres chansons du groupe mais il faut dire que Kajiura nous a habitué à du très, très bon (les endings de Kara no Kyoukai par exemple).
Sora No Woto c’est joli mais c’est mou. L’anime pose beaucoup de bases et énigmes pour un scénario touffu mais à ce rythme je me demande de quoi les 13 épisodes seront faits. Pour l’instant on se contente de présenter les personnages en laissant échapper quelques bribes de la trame de fond. Mais j’avoue que l’univers est unique en son genre. Très beau je dirai même. J’ai aussi senti un petit quelque chose de l’ambiance d’Ailes Grises.
La faute impardonnable de Sora no Woto serait de ne pas exploiter son univers, quitte à le faire par le biais d’épisodes tranche de vie évasifs. La série porte des ambitions ? Qu’elle les assume !
les textes sont en français.
en fait c’est pas une resucé de K-on mais de Zero no Tsukaima.
"Sora no woto, ou Soranowoto, ou So-ra-no-wo-to" : tu oublies "So. Ra. No. Wo. To" (qui tue la vitesse de frappe des meilleurs dactylos) et celle pondue par "AnimeKa" : "Sora no Oto"… XD
"J’aimerais rappeler à tous les détracteurs de Soranowoto qui ne voient qu’en cet anime qu’une pâle copie de K-On (…) que l’an dernier, ils ne voyaient en K-On qu’une pâle copie de Lucky Star" : oh, je m’en souviens… Allez, de mémoire : Yui = Tsukasa, Mio = Kagami, Ritsu = Konata et Tsumugi = Miyuki ! Et Azusa ? Elle arrive trop tard, mais j’ai pas été assez loin dans LS pour lui trouver un équivalent… Peut-être Kagami aussi ! Pour Ui, n’en parlons pas…
Et ça marche aussi avec "Haruhi" (avec des adaptations) : Ritsu = Haruhi, Mio = Kyon, Yui = Mikuru, Tsumugi =… Mikuru aussi, tiens !
J’aime pas vraiment les trucs militaires, mais si on me dit que l’histoire vaut le coup, j’y jetterai peut-être un coup d’œil, éventuellement !
"la situation historique encore un peu difficile à placer" > effectivement,surtout avec le contraste du tank qui fait vachement high-tech par rapport aux autres items (voiture, arme etc…), mais l’épisode 3 semble apporté un semblant de réponse à ce mystère.
Après, comme tu le dis, ça serait bien qu’ils apportent des réponses à une bonne partie des questions qu’ils soulèvent. Surtout que le background à l’air vraiment sympathique et surtout très riche (même si, contrairement à toi, j’aimerais une apparition plus marqué (donc moins subtil) de l’histoire/background dans la tranche de vie).
A part ça j’ai aussi fait tourner l’opening en boucle ("le CD single est déjà sorti!" > \o/), je ne peux donc que plussoyer. D’ailleurs le post d’Helia m’a fait réaliser que je ne connaissais pas du tout Kalafina (donc je vais aller lurker un peu ^^).
En somme je trouve que l’on a, pour l’instant, affaire à un anime tranche de vie très reposant et détendant qui pourrait bien cacher son jeu (owi ça serait bien)
Bon et sinon je pense que la pensée logique l’a encore emporté sur la pensée analogique : où est le K-on là dedans ? (à part les similitude sus-cités, et qui dit similitude, dit pas semblable…).
La faute impardonnable de Sora no Woto serait de ne pas exploiter son univers << bon courage pour regarder les 13 épisodes et te rendre compte qu’ils ont commis cette faute, personnellement je préfère m’arrêter avant, trop de fois je me suis fait avoir…
après on me dira qu’il est un peu tôt pour juger, on en est qu’à 3 épisodes, mais déjà le 4ème a l’air dans la lignée des précédents (un épisode, un personnage, à peu près) et c’est déjà 3 fois plus qu’un seul épisode comme le font certains…
alors oui l’univers de Sora no Woto a l’air intéressant (beau ? envoutant ? je ne dirais pas ça…) mais il est largement inexploité par l’anime, on se demande si on en saura plus plus tard (pas envie de regarder 10 autres épisodes pour arriver à la conclusion : non, on en saura pas plus, mais je reprendrai peut-être la série)
Techniquement, les décors sont certes magnifiques, mais l’animation n’a rien d’extraordinaire, on a même eu droit à des plans totalement fixes dans l’épisode 3…
le chara design est super simpliste et peu attrayant… et ces joues !
côté bande son, les musiques ne m’ont pas marquées pour le moment…
enfin bref, j’ai l’impression que c’est la hype qui rend la série bien plutôt que ses propres qualités :\
Entre le flashback de Katana sur les 5 filles en marinières qui jouent de la musique et le capitaine qui fait le ménage en insistant que tout le monde se tutoie, la comparaison avec K-on! se renforce dans l’épisode 2. Pour le moment ce qui fait la différence entre SnW et keion c’est le travail sur le cadre de la série et son contexte qui est fantastique dans la 1ere et nul dans la seconde. Qu’ils prennent leur temps pour le poser, OK, mais ils ont intérêt à lâcher la sauce par la suite, sinon gare au pétard mouillé.
>L’opening du premier épisode est en fait le début de l’histoire, où l’on suit le train de Kanata se diriger vers Seize,
>et où ses futures amies tirent au sort qui ira la chercher. Qu’on le veuille où non, c’est original.
Whaaaa, pas de générique à l’ep 1 mais à la place un montage musical pour gagner du temps de narration, c’trop original !! (et t’utilise déjà le terme "amies" et non "camarades", ça en dit long sur la crédibilité du contexte militaire de la série)
C’est quoi l’intérêt d’écrire un quatrième article (selon sama/blogchan) sur une série qui n’en est qu’à son troisième épisode ? Il n’y a qu’un anime cette saison ?
Mais non y’a Chu-Bra aussi! 😀
@Tetho : On est d’accord pour le background, ils ont intêret à développer ça. Par contre je vois pas en quoi la crédibilité militaire est un problème. Si j’ai envie de voir de la crédibilité militaire je matte un documentaire sur la seconde guerre mondiale ou n’importe quel film historique. Je pense pas que l’intêret soit là.
@Gemini : Après K-On! et Endless Eight, il fallait bien une série à taper, un souffre-douleur pour cette saison. Sora no Wotaku est tombé à la perfection.
Elle a affiché des grandes ambitions au début pour n’afficher que des mauvaises surprises par la suite : character design douteux, un cast complètement féminin, du moe à toutes les sauces, 3 épisodes (25% de la série) constitué de tranches de vie inintéressante et ne laissant jamais sous entendre qu’il y aurait un développement de l’histoire ou des personnages par la suite.
Les promesses d’intrigue fantastique, d’intrigue militaire ou d’intrigue musicale n’ont pas été tenues. Et même pas une once d’humour pour sauver la série.
Pas assez merdique pour être placée à côté de Chu-Bra & Co., Trop "Post-moderne" (appelez ça comme vous voulez … moi j’appele ça "merdique" aussi) pour se placer à côté des vraies séries (qui se font de plus en plus rares). Bref Sora no Wotaku est tombé dans le créneau idéal pour se faire taper de tous les côtés par les Type A/mécaphiles/élitistes/moi … et essayer de se faire défendre par les Type B/arouistes/sales-otakus-déchets-de-la-société/post-modernisme-freudien … ce qui est regrettable, puisque au vue des défauts de la série, elle ne mérite pas tout ce hype, mais plutôt l’indifférence !
C’était un phénomène prévisible, qui s’en suivra jusqu’à ce que la production de dessins animés japonais sorte de la médiocrité où elle s’est enfermée
"ne laissant jamais sous entendre qu’il y aurait un développement de l’histoire ou des personnages par la suite.
Les promesses d’intrigue fantastique, d’intrigue militaire ou d’intrigue musicale n’ont pas été tenues. Et même pas une once d’humour pour sauver la série."
Quand tu donnes un avis, va jusqu’au bout de tes idées et justifie un minimum au lieu de donner des ébauches de critique et des défauts décrétés sans raison derrière, ainsi tu passeras peut-être du statut de détraqueur inconsistant à quelqu’un qui a quelque chose d’intéressant à dire, c’est juste un conseil comme ça.
En quoi la série ne laisse jamais sous-entendre que l’histoire et les personnages ne se développeront pas? En quoi les promesses n’ont pas été tenues? Comment peux-tu le deviner en 3 épisodes? Comme si Haibane Renmei avait révélé tout son potentiel et tout ses mystères dans les 3 premiers épisodes, lol. Ah oui autre chose, as-tu regardé la série, ou as-tu simplement regardé quelques screenshots pour essayer de trouver deux trois trucs à dire dessus? Je t’assure que c’est l’impression que ça nous donne.
« en fait c’est pas une resucé de K-on mais de Zero no Tsukaima. »
XD
« Si j’ai envie de voir de la crédibilité militaire je matte un documentaire sur la seconde guerre mondiale ou n’importe quel film historique. »
Y’a The War disponible sur le site d’Arte jusqu’à ce soir, pour ceux intéressés. :p
Bon, sinon… y faut rappeler que c’est pas parce qu’il y a un hype sur une série qu’on sait déjà qu’on n’aimera pas qu’on est obligé de la regarder, puis de la descendre parce qu’on a pas aimé…
Axel me cite, c’est la gloire 😀
Pour Kannagi, pas de suite faute de suite au manga.
J’ai pas vu K-On mais j’ai vu le premier épisode de Sora no Woto. C’était mignon.
Alors vas y Drig, fais nous rire, c’est quoi une vrai série pour toi ?
"c’est quoi une vrai série pour toi ?"
Pour faire court, je dirais que c’est : une belle histoire raconté avec adresse par le moyen de l’animation (illusion d’un mouvement à l’aide d’une suite d’images et sons).
Les termes "belle" et "adresse" sont juste là pour indiquer que cette histoire et le façon de la raconter doivent répondre à certains impératifs :
– la maîtrise de la technique selon les moyens utilisés
– la maîtrise de la narration graphique et/ou sonore/verbale
– la maîtrise des thèmes traités dans l’histoire ainsi que la clarté et pédagogie du message que l’on veut communiquer
– un besoin d’universalité puisque le produit résultant est destiné à être partagé avec les autres.
Quand on parle d’animation japonaise, on parle surtout d’un certain cadre et de certaines contraintes auxquelles les produits résultants doivent répondre :
– contrainte de format (film, programme TV … )
– contrainte de moyens (budget, moyens techniques)
– contrainte de rentabilité commerciale
– contrainte de censure gouvernementale (selon le contexte et l’époque, les créateurs de ces produits ne pourront pas parler de certains thèmes sous risque de se voir refuser la diffusion de son oeuvre)
– contrainte thématique (un sujet imposé par la production, mécènes)
Au final, une "vraie" série/film (d’animation)/ova (abus de langage que je fais, alors que je devrais dire une "bonne" série/film …) est la résultante d’une ou un groupe de personnes qui maîtrisent les techniques d’animation, qui maîtrisent les techniques de narration et qui arrivent s’élever par dessus toutes les contraintes (techniques, de format, mercantiles …) et proposer un produit, un objet, un environnement qui sera partagé avec d’autres en s’adressent à leurs sens, leurs émotions et leur intellect afin de leur transmettre un message, de communiquer.
En bref, une bonne série est le résultat d’un groupe de personnes chargés souvent de faire un produit mercantile, mais qui vont au-delà, pour proposer une oeuvre artistique. Passage d’un objet de divertissement à une communication.
Communication. Voilà ce qui différencie, à mon avis, les oeuvres d’animation de ces merdes pour otaku. Ce besoin de communication, d’aller vers l’autre et surtout pas de se replier sur soi-même.
"En quoi la série ne laisse jamais sous-entendre que l’histoire et les personnages ne se développeront pas? En quoi les promesses n’ont pas été tenues? Comment peux-tu le deviner en 3 épisodes? Comme si Haibane Renmei avait révélé tout son potentiel et tout ses mystères dans les 3 premiers épisodes, lol. Ah oui autre chose, as-tu regardé la série, ou as-tu simplement regardé quelques screenshots pour essayer de trouver deux trois trucs à dire dessus?"
J’ai regardé les deux premiers épisodes. Je n’ai pas pu regarder le 3e tellement j’étais désolé par le vide et la non-communication dégagé par la série.
Mon instinct/flair/8e sens, développé au cours de plus de 20 ans et plus de 500 titres de visionnage et lecture d’anime et manga (et toujours en développement) ainsi qu’une petite connaissance des tendances du marché de l’anime actuellement, m’a prévenu sur le peu d’intérêt qui me susciterait cette oeuvre …
Je pourrais écrire long et large de comment d’après les bandes d’annonces et la communication autour, Anime no Chikara et K-On! 1.5 s’annonçaient comme des projets pharaoniques, mais que ces 2 premiers épisodes (et de ce que j’ai compris, le 3e aussi) font perdre toute crédibilité à la série en montrant une intrigue musicale à peine effleuré, une intrigue fantastique qui ne dure même pas la moitié de l’épisode 1 et une intrigue militaire nulle, voire négative au vue des agissements de la compagnie 1121. Au lieu de se comporter comme une compagnie militaire, de faire de son mieux pour accomplir sa mission et de présenter cette camaraderie qui se développe entre soeurs(?) d’armes, on nous la présente comme classe de maternelle avec maman qui fait le ménage et la cuisine pendant que les enfants dorment ou jouent à la chasse aux fantômes pour après aller prendre toutes un bain ensemble … weeee (Il arrivera cet épisode 100% fanservice avec toutes à p0il dans la salle de bain … )
K-On! c’était de la merde à l’état pur. Mais Sora no Wotaku c’est pire. C’est la série avec des bonnes idées et des intentions, mais qui se fait parasiter et pourrir jusqu’à la moelle par le moe et l’intérêt mercantile de plaire au marché de niche des otaku-post-modernes déchets de la société, parce qu’ils sont une source de bénéfices facile. J’espère juste que je me trompe et que la série va relever la tête dans les épisodes suivants, contrairement à ce que me dit mon intuition.
J’applaudis, c’est pas souvent qu’on voit des aussi beaux pavés sur le site d’axel.
J’applaudis aussi le fait que tu sois totalement capable de juger une série par seulement deux épisodes. Il est clair que, si on se réfère aux deux premiers épisodes, Evangelion est encore une énième série de super robot qui n’a que pour elle l’animation. Surtout avec l’annonce du troisième épisode qui promet du fanservice.
Troller, moi ? Jamais.
Le pavé il est un peu cheaté: il y a 2 listes et une citation assez longue.
En fait ces deux premiers épisodes n’ont fait que confirmer ce que l’Overmind m’avait dit la première fois que j’ai regardé l’affiche de Sora no Wotaku xD
"si on se réfère aux deux premiers épisodes, Evangelion est encore une énième série de super robot qui n’a que pour elle l’animation"
On a vu les même 2 premiers épisodes d’Evangeline ?
– surprenante structure narrative en 1-3-2 pour finir avec le flashback du combat
– absence totale du point de vue des ennemis (pas de gros méchant dans son vaisseau qui dit : "Je vais deetruire Tokyo!")
– des références dérangeantes à la religion chrétienne
– démystification de la figure du scientifique chef des gentils (entre Gendo Ikari et le papa d’Actarus, il n’y a que la moustache qui change …)
– diabolisation du super robot, perte du contrôle de celui-ci au point qu’il devient plus dangereux que l’ennemi
Ah oui! Anéfé, c’est comme Tetsujin 28 …
Je te défie d’avoir perçu cela lors de ton premier visionnage. Pourquoi cette remarque ? Pour dire qu’Evangelion, depuis le temps, a été largement disséqué et qu’on a su en percevoir toutes les qualités. A l’époque, je ne pense pas que quiconque prévoyait quoi que ce soit. Tout ça pour dire que le statut "En diffusion" laisse toujours du flou. Au moins un peu. Il est facile d’opposer Sora no Woto a une série dont on connait maintenant le caractère révolutionnaire. Les deux premiers épisodes de SnW m’ont bien déçu sur certains points, mais, je reste persuadé qu’on n’est jamais a l’abri d’une surprise, que ce soit pour cette serie ou pour une autre.
Par contre, je n’ai pas encore lu l’article, car pas encore vu l’épisode 3, au cas ou.
Drig, toi, t’as jamais rien lu par Go Nagai, et ça se voit. Y’a guère que dans Goldorak/Grendizer que le scientifique en chef est gentil, et quand à la diabolisation du robot, regarde Mazinger, y’a une raison pour laquelle Juuzo dit que celui ci peut être ange ou démon. Et après tout, c’est pas comme si Ideon aussi n’était pas dans le même style. Je t’accorde que Fafne est arrivé après Evangelion, mais lui aussi est pas mal dans le manque total d’infos sur les motivations de l’ennemi pendant une bonne partie de la série.
Donc, non, si on devait s’en tenir à quelqu’un qui a regardé Evangelion à sa diffusion ou alors peu après, si cette hypothétique personne forgeait son avis comme toi sur deux épisodes, elle aussi aurait dit que Eva c’était de la merde.
Et merci Lux d’avoir saisi le fond de mes propos.
Oui enfin, c’est quand même dur de ne pas voir que la narration dans ces deux premiers épisodes joue avec le temps ainsi que de manquer les références à la religion chrétienne (pour un spectateur occidental) alors que la majorité d’œuvres nous proposaient des récits plus dans l’exotisme des religions shinto et bouddhiste.
De plus ces références sont utilisées de façon provocatrice, en utilisant des « anges » plutôt que des « démons » comme les méchants et les explosions en forme croix au lieu des pentagrammes ou autres symboles démoniaques (toujours du point de vue occidental).
Le design stylé de l’Eva est choquant par rapport au design habituel des robots, la mode des années 80 début 90 étant des gros robots carrés, en blanc-bleu-rouge-jaune, transformables ou plusieurs robots qui s’assemblent en gros, etc …
Par rapport à des épisodes de base des « énièmes séries de Super Robot » : du Daltanius, Albegas, Bismark, Voltron (GoLion & Dairugger), Eva te propose vraiment quelque chose de frais au niveau graphique et au niveau de la narration.
Les deux premiers épisodes d’Eva annoncent quelque chose d’énorme, de mystique … qui en fait n’est pas arrivé comme on l’attendait puisque toute l’intrigue ésotérique passe à la trappe, et tant mieux. Mais au moins Anno sait maintenir son public en halène pour qu’il revienne à l’épisode 3 et suivants.
Au contraire, Sora no Wotaku n’annonce rien. Du coup, on ne revient pas.
Analyser un anime par ses premiers épisodes c’est comme analyser l’incipit d’un roman. On regarde les décors, les personnages, la narration et le tout doit donner envie au spectateur/lecteur de poursuivre. Eva le fait bien, Sora no wotaku ne le fait pas bien.
Et sinon, l’Overmind (c’est un peu comme les super-sens des NewType) me dit que dans 10 semaines on aura Axel et ses sous-fifres en train de dire « C’était une série bien sympathique, pas exceptionnelle, mais divertissante. Chaque semaine c’étaient mes 20 minutes de bonheur. Rio et Kanata sont trop moe ! » Tandis que de l’autre côté, sur mata ça grognera « Encore du moe, pourri, cancer de l’animation ! Il n’y a que la vielle école qui sait faire des animes ! »
Encore une fois, pas d’accord : si tu prends comme exemple annonciateur de choses pour plus tard l’ésotérisme de Evangelion, pour Sora no Woto, entre l’iTank et le feeling général de la série qui fait très post apocalyptique, un monde qui se reconstruit après la guerre, avec ce squelette que l’on voir sous l’eau dans le 1er épisode, le fantome du 2eme, non, la aussi, on peut dire que ça donne des éléments pour la suite.
Et pour ton don, ça, c’est pas être newtype, c’est seulement savoir déceler un pattern. Axel bavera toujours sur le moe alors que les vieux cons de mata seront toujours en train de crier que c’était mieux avant ^^
Rien que la construction en ellipse de l’épisode 2 d’Evangelion, laissant d’abord le spectateur admirer les conséquences de l’affrontement avant de montrer le combat (avec à la fin un aperçut de la vraie nature du "robot") et de terminer sur Misato qui félicite Shinji, suffit à faire d’Evangelion plus qu’une simple série de robot de l’époque.
Ensuite y a la mise en scène redoutable d’Anno. On la cite souvent, et c’est bien pour une raison, mais la scène entre Shinji et Gendô devant l’ascenseur à la sortie de l’hôpital est un modèle de comment faire passer beaucoup de chose en peu de temps et de moyens.
On est encore très loin de ce que la série deviendra entre les épisodes 16 et 19, qui représentent le moment où Evangelion est passé d’un "cute girls and robot anime" pour devenir culte, mais déjà là la forme et le fond distinguaient la série du lot.
Rien que la construction en ellipse de l’épisode 2 d’Evangelion, laissant d’abord le spectateur admirer les conséquences de l’affrontement avant de montrer le combat (avec à la fin un aperçut de la vraie nature du "robot") et de terminer sur Misato qui félicite Shinji, suffit à faire d’Evangelion plus qu’une simple série de robot de l’époque.
Ensuite y a la mise en scène redoutable d’Anno. On la cite souvent, et c’est bien pour une raison, mais la scène entre Shinji et Gendô devant l’ascenseur à la sortie de l’hôpital est un modèle de comment faire passer beaucoup de chose en peu de temps et de moyens.
On est encore très loin de ce que la série deviendra entre les épisodes 16 et 19, qui représentent le moment où Evangelion est passé d’un "cute girls and robot anime" pour devenir culte, mais déjà là la forme et le fond distinguaient la série du lot.
J’ai le souvenir que Eva m’avait passablement ennuyé dans ses premiers épisodes. Enfin, ennuyé n’était peut-être pas le mot mais ça ne m’avait pas passionné plus que ça. Ce n’était que lors du combat avec le fusil de snipe que j’avais ressenti un frisson et tout le génie de la série.
Pour resituer le contexte, j’ai regardé Eva lors de sa diffusion sur C: sur Canal Sat à l’époque, a raison d’un épisode par semaine.
Tetho : tu veux me faire croire que toi, jeune mais futur vieux con qui ne devait même pas avoir 15 ans à l’époque de la diffusion de Evangelion, tu as réellement été intéressé par ça ? méwibiensuuur….
J’allais avoir 11 dans 3 semaines ans quand Eva a commencé sa diffusion au Japon. Le visage de l’animation japonaise allait changer à jamais et moi je bouffait comme un mouton ce que Dorothée et ses abrutis d’amis me proposaient.
Quand une poignée d’année plus tard je découvre la série, c’est avant tout le travail sur les designs qui m’a frappé. Les Evangelions, certes, mais aussi les postes de travail de la NERV, les écrans des ordis, Tôkyô-3… Ma culture robot était encore faible, mais je comprenait bien que c’était bien plus poussé que les autres séries. L’ellipse de l’ep 2 m’a fait tiquer aussi, même si je me suis pas attardée dessus, mais faut être limité pour ne pas comprendre qu’un tel effet de style n’est pas utilisé gratuitement.
Shikaze, si j’étais bête je pourrais te sortir un cahier scolaire inauguré fin 1996, date à laquelle j’étais loin d’être fini, fait avec mes gentilles mimines et entièrement consacré à "Evangelion", dans lequel je gribouillais avec une syntaxe horrible que l’on avait jamais vu une réalisation aussi soignée dans l’animation japonaise et qu’on allait en parler pendant longtemps. Méwibiensuuur. Je l’ai toujours dans un tiroir, planqué tellement que c’est laid, donc je ne le ressortirai qu’en cas d’extrême nécessité ou de fusion nucléaire, mais tout ça pour dire que des djeun’s en mesure de séparer le bon grain de l’ivraie lorsqu’ils tombent dessus, de se dire "Ca c’est un peu différent", ça existe, et que c’est surtout l’époque actuelle qui manque complètement de discernement. Le "Chacun Ses Goûts" et le "Tout Se Vaut" ont fait bien des ravages dans la culture qui nous interpelle.
Ha puis, franchement, ne mêlez pas "Evangelion" à des sujets comme ça, c’est d’une vulgarité sans nom. Comme l’a fait remarquer Tetho, dès l’Episode 02 la série bouleverse son format. Pas besoin d’attendre l’Episode 16 pour comprendre que la série réussit le pari de concilier demande otaku et noblesse artistique d’une manière inédite, entre autres par le biais de concepts ahurissants et de personnages dont la profondeur n’a jamais eu d’égal auparavant et depuis.
Et encore une fois, tout ça, à vous entendre, repéré et analysé au bout de deux épisodes. Bien sur. Vous êtes des sur-êtres capables de repérer tout le potentiel d’une série dès son 1er passage et dès le 1er épisode.
Si vous arrêtiez d’être faux cul 30s, je ne dis pas que Evangelion c’est nul ou que Sora no Woto c’est bien. Je dis simplement qu’il faut laisser le temps de pouvoir analyser les choses un peu plus en profondeur. Je vous en veux pas, mais Gundam a beau être une série à succès maintenant, avec assez de poids derrière elle pour avoir droit à un gunpla 1/1, la première série, à l’époque, a coulé avant la fin de la diffusion, et ce n’est que après que son succès a été reconnu.
Perso, je pense pas que Sora no Woto sera une série dont on se souviendra longtemps. De la à dire comme la plupart le fond "sédlamerde" au bout du deuxième épisode, y’a une légère différence.
Tain, j’ai l’impression d’avoir affaire à des lecteurs de télérama imbus de la haute importance de leur "Art". Alors que dans les deux cas, qu’on parle de film ou d’anime, à quelques très rares exceptions, on parle d’un PUTAIN DE PRODUIT DE CONSOMMATION.
Hors-sujet.
"Mobile Suit Gundam" première du nom en 1979 n’a pas eu le succès escompté lors de sa première diffusion, mais tous ceux qui la regardaient à l’époque ont su immédiatement – style après deux épisodes pour les sur-êtres – qu’elle apportait un renouveau vital dans le genre en partant de postulats différents de ceux qui dominèrent les années 70′. L’influence sur l’industrie fut presque instantanée. L’audimat/succès est un sujet complètement annexe, qui n’a aucun rapport avec le degré d’innovation ou la qualité conceptuelle de la série.
Tu parles d’analyse, mais dans "Sora No Woto" il n’y a rien à analyser. Nous en sommes au quart, et toujours aucune substance à l’horizon. Utiliser le tank ne suffira pas en soi à créer de la matière dans le vortex. C’est malheureux mais de nos jours, le design des personnages trompe rarement sur les intentions de l’anime, et celles-là sont transparentes. On ne peut pas dire avec certitude que "Sora No Woto" sera une merde, mais tout le monde a déjà compris qu’elle ne sera pas plus l’inverse.
J’aurais bien envie de continuer la discussion, mais là, devant tant d’arrogance et de suffisance, je préfère me retirer.
/me se petitsuicide
Pourquoi comparer à K-On! alors que le chara design rappelle une certaine saison 2 qui a déchiré les pseudo-trolls cet été? Hein, pourquoi?
(on me dit dans l’oreillette que c’est le même combat, ah mince)
Deux premiers épisodes lurkés, j’ai trouvé ça sympa, quelques petits défauts, quelques trucs positifs mais c’est peu suffisant pour émettre une critique. J’attendrai de voir les 11 autres, après tout c’est court.
>>tous ceux qui la regardaient à l’époque ont su immédiatement – style après deux épisodes pour les sur-êtres – qu’elle apportait un renouveau vital dans le genre en partant de postulats différents de ceux qui dominèrent les années 70′. L’influence sur l’industrie fut presque instantanée.
Ce qui prouve que ou bien les japonais de l’époque n’avaient aucun sens critique, ou bien que tu es un crétin. Personnellement, je penche pour les deux.
MS Gundam étais A CHIER. C’étais honteusement mauvais, point. Un concept seul ne fait pas une révolution, il faut un média de qualiter pour le transmettre (insert similarité avec Avatar here). Et dans ce cas, le média étais mauvais, mal animé, moche, ridicule et chiant.
>>L’influence sur l’industrie fut presque instantanée. L’audimat/succès est un sujet complètement annexe, qui n’a aucun rapport avec le degré d’innovation ou la qualité conceptuelle de la série.
Impliquant qu’un produit n’ayant aucun succès peux avoir un impact sur l’industrie. Ou bien les pros de l’animation de l’époque étaient suicidaires, ou bien, une fois encore, tu es un crétin.
Etsilihin, il me semblait pourtant avoir parlé de "renouveau vital" du genre, de "qualité conceptuelle", et non d’excellence, d’animation soignée ou de rythme enlevé. Et en me relisant, c’est encore la seule chose que je trouve dans le commentaire, en lieu et place de ton interprétation. Donc je vais faire cet effort de ne pas te répondre sur le ton fétide que tu utilises, et mettre ça sur le fait que tu as lu dans mon post ce que tu voulais y lire.
Commentaire 42. J’ai donc réponse à tout.
Ceci étant dit, j’avoue, je vous admire autant Etsilihin que Amrith Zeta. C’est pas souvent qu’on voit du troll de compétition comme ça.
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