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Le point sur Nol…euh sur mes projets.

Un billet un peu personnel aujourd’hui, parce que j’en avais envie, et puis parce que, comme tous les ans aux alentours de mon anniversaire (c’était le mois dernier) je poste un billet un peu salé, limite dépressif, où je me plains de ma vie qui pourtant est loin d’être mal.

Cependant, cette fois vous y échapperez. Parce qu’on va parler de mes projets et ce sur quoi je travaille en ce moment. Une personne se définit par ses actes (et ses paroles aussi, hein.) et c’est en s’investissant sur certaines activités que l’on avance et qu’on trouve un sens à sa vie. Récemment j’ai tourné la page de la Brigade SOS Francophone via un dernier festin organisé pour tous ces anciens membres, et il est apparu clair à tout le monde que l’associatif, ou tout du moins travailler en groupe sur des projets quels qu’ils soient, ça doit faire partie de notre vie.

Profitez-en, car tout le monde n’a pas cette chance.

Et puis qui sait, peut-être pourrez-vous m’aider à en faire avancer certains plus vite. Et quand je fais la somme de mes projets, je me rends compte qu’en fait, hé, je fais plein de trucs. Pas autant que ce bon vieux Amo, par exemple, mais quand même.

Prochain voyage au Japon

(Par cibo / killy)

Comme vous le savez déjà j’aime bien le Japon. J’y fais des rencontres merveilleuses ou j’apprends des tonnes de choses sur la vie des japonais, mais aussi sur tout ce qui touche à l’univers de l’animation. D’habitude j’y allais avec Corsaire mais ce dernier a enfin trouvé un job là-bas en 2013 et s’est même marié l’an dernier ! Je l’avais déjà expliqué dans un précédent billet perso mais y aller seul est compliqué et je devais trouver le ou les gens motivés et en qui j’ai confiance pour partir avec moi. Pas si simple ma foi, mais les planètes s’alignent et mon prochain voyage est donc bel est bien prévu pour fin décembre 2017-Janvier 2018. Ça va arriver très vite mine de rien.

Cette fois-ci, comme mes anciens compagnons ont leur vie propre, il est peu probable que je fasse des rencontres incroyables. Néanmoins je reste 3 semaines là-bas, j’arriverai donc forcément à un moment ou un autre à trouver du temps pour aller voir Noizi Ito ou M. Kiuchi le directeur de Atomic Monkey, la boîte de doublage qui m’a tant aidé pour Blind Spot. Je vais là-bas avec Nemotaku, Mop et un ami d’enfance avec qui j’avais découvert les mangas et animés adolescent. Nous avons pris des chemins de vie différents mais continuons de nous voir quelques jours par an pour passer un bon moment. Faire ce voyage avec lui, c’est comme un rêve de gosse. Malheureusement, comme il est prof, il ne pourra pas rester l’intégralité du voyage, mais hé, ça sera déjà pas mal.

En plus de Tokyo, on partira en vadrouille. L’idée de partir l’hiver c’est surtout de pouvoir faire au moins une journée du Comiket et profiter du nouvel an entre amis là-bas. Sans compter qu’on connaît pas mal de monde sur place, il devrait être possible de bien s’amuser.

Bien évidemment ça coûte cher et ça va occuper pas mal pour préparer le voyage.

Toyunda Mugen

Si vous aimez le karaoké en convention, vous avez peut-être déjà entendu parler de Toyunda, le lecteur de karaokés d’Epitanime. J’avais adapté leur système à mes besoins il y a de cela des années, en créant une webapp. Le principe était simple : faire un karaoké à la japonaise, où les gens se passent une tablette et sur laquelle ils peuvent lister et ajouter des chansons à la playlist pendant que d’autres chantent.

J’avais proposé ça à Epitanime, mais ça n’a jamais été retenu et pire, quand j’ai voulu m’adresser un peu plus directement au responsable karaoké de l’époque (dont j’ai oublié le nom) on m’a gentiment envoyé bouler. Je n’ai donc plus eu envie de travailler avec ni pour des gens comme ça, et j’ai continué ma route de mon côté.

Au début c’était assez pauvre en fonctionnalités et un peu pête-burnes à faire tourner, mais depuis environ un an et demi je me suis mis à considérablement améliorer le système, au point où j’ai mis le code source en libre service.

Le système est autonome sous Windows et OSX (sous Linux il y a des dépendances à installer selon votre distribution.) et vous permet d’ajouter un karaoké à une playlist qui tourne en continue tant qu’il y a des chansons dedans. Les karaokés, pour leur vaste majorité sont issus de diverses sources, certaines personelles, certaines de donations par des gens qui ont voulu partager leurs oeuvres, et d’autres plus officielles comme le Baka Club, qui gère la convention Bakanim et qui met gracieusement à disposition ses karaokés en libre service via BitTorrent.

Toyunda Mugen gère les karaokés au format Toyunda, mais aussi ceux en .ass, ceux encapsulés dans les .mkv… C’est une solution idéale pour passer un bon moment entre copains otakes et s’éclater la voix à la maison.

Au delà du code, il y a également toute la base de karaokés à maintenir. Notamment re-timer quelques karaokés au vieux format Toyunda pour se débarasser complètement du lecteur qui nous pose problème plus qu’autre chose, car ce dernier ne fonctionne pas sous macOS et a besoin d’être compilé pour Linux. Sans compter qu’il ne gère ni le multi-écrans, ni le format mkv, ni le format mp4, ni le h264, etc etc.

C’est un long boulot, et je suis épaulé par quelques personnes sur le canal #karaoke du Discord de l’Eden de la Nanami. Ensemble, on corrige les problèmes de doublons, les bugs de l’interface de Toyunda Mugen, et on discute d’améliorations possibles. Si vous avez envie de partager vos karaokés maison ou que vous avez envie d’améliorer le code source, venez !

La base n’est pas pour le moment en libre accès tout simplement parce qu’il reste pas mal de ménage à  faire dedans : supprimer des karaokés défectueux, qui ne fonctionnent pas du tout, ou d’autres doublons. Néanmoins, si vous êtes intéressé pour nous y aider, je peux vous filer un accès, venez m’en parler sur Discord !

C’est un projet que j’aime beaucoup en ce moment car ça me donne la motivation de m’améliorer dans certains langages. C’est bien d’apprendre des langages mais si on ne les pratique pas on se rouille très rapidement. Il en va de même de l’organisation du développement d’une application. Je trouve des idées tous les jours et j’ai juste peur que mes charmants co-développeurs comme Fskng (code) ou Nock (base) aient du mal à me suivre au bout d’un moment.

PC d’Arcade

(Source)

J’en ai déjà longuement parlé sur ce billet il y a un an. Je fais un résumé, c’est un PC orienté rétrogaming et jeu depuis un canapé. Pas de souris ni clavier : tout doit se faire au pad, et c’est pas toujours évident.

J’essaye de passer d’Hyperspin à Launchbox, qui a l’air bien plus maintenu et propose des fonctionnalités intéressantes, surtout qui n’ont pas besoin d’être configurées à la mimine.

C’est toujours quelque chose qui m’occupe de temps à autre : je me tiens au courant pour le moment mais ça n’avance pas vraiment car je vais devoir casser la partie Hyperspin de la machine par souci de place. Et si je fais ça, et que je l’ai pas configuré et fait marcher avant le prochain week-end de la Mafia Nantaise (le groupe d’amis avec qui on se retrouve régulièrement, incluant Elka, Nemotaku, Nock, Aeden, Bebert, Shikaze, minirop, etc.) Nemo va juste me trucider, car il ADORE se poser dans le canapé, prendre un jeu au hasard et le tester.

Faire fonctionner tout ça prend du temps, et Launchbox va éliminer pas mal de problèmes liés à Hyperspin qui n’est plus du tout mis à jour (mais qui a le mérite de faire ce qu’on lui demande) comme la gestion des contrôleurs, la mise à jour des médias de jeux (boîtes, captures d’écrans, vidéos, etc.) Je vous conseille d’aller faire un tour sur leur site, ça peut même vous servir pour lancer vos jeux Steam et GoG et tout avoir sous une seule interface !

Créer la nation des Maids, Meido Rando, sur une île paradisiaque du pacifique.

(Source)

Mon objectif est de créer une utopie peuplée de maids, partout, avec des avantages fiscaux énormes pour les studios d’animation et les boulangeries.

Mais j’ai pas encore vraiment commencé.

AMVs Your Name

(Par closz)

Ha ha, je suis sûr que dans un recoin de votre âme vous vous disiez « Non, il n’osera jamais. »

Bah si.

J’ai même executé une des trois idées que j’ai eues, sur la chanson Jet Lag de Simple Plan. Je n’ai pas encore mis la vidéo sur Youtube pour la simple et bonne raison qu’elle se ferait strike en deux secondes, non pas pour la musique mais pour les extraits de Your Name, le film qui m’a littéralement ensorcelé. Je ne vais pas me repêter ici mais je suis tombé amoureux de ce récit fantastique mêlant comédie et romance.

Et quand on est autant amoureux d’une série, on a forcément un « déclic » en entendant certaines chansons. Ce fut le cas de Jet Lag, suggéré par @s3phy sur Twitter, mais aussi de Ce Rêve Bleu de l’OST d’Aladin ou encore… Dernière Danse de Kyo. Ouais ouais ouais.

L’autre raison pour laquelle je n’ai pas encore mis la vidéo de mon AMV Your Name / Jet Lag sur Youtube c’est qu’actuellement, elle utilise un rip pas très très légal du film. Je n’ai pas attendu les Blu-Ray pour m’essayer à l’exercice, l’appel de l’AMV était trop puissant. En écoutant les paroles les images me venaient littéralement à l’esprit avec une facilité qui me hurlait « PUTAIN MAIS T’ATTENDS QUOI LANCE FINAL CUT TOUT DE SUITE. »

Et c’est ce que j’ai fait. Ça m’a pris un bon week-end, mais je l’ai fait. Et si vous voulez en avoir un aperçu, vous pouvez utiliser ce lien. Il s’agit d’une version beta, comme c’est un rip il y a des sous-titres incrustés, mais hé, si ça vous a plu, n’hésitez pas à commenter pour me dire ce que vous en avez pensé ! Attention la vidéo fait environ 230 Mo, ne la lisez pas depuis votre téléphone portable sous peine d’entamer une partie de votre forfait data. Sauf si bien sûr votre forfait data se compte en dizaine de giga-octets.

Dés que les Blu-ray sortent (c’est à dire bientôt) je m’occupe de la finaliser, et d’entamer les autres idées dont j’ai parlé plus haut. Oui oui oui !

Eternity

Eternity, c’est mon nouveau projet de light novel sur le web. C’est encore en cours d’écriture et c’est Sedeto qui s’occupe des illustrations. Pour les deux du fond : il s’agit d’un roman de science fiction avec un zeste de romance et de comédie, où une androïde du nom de Nanami débarque sans crier gare chez un couple de jeunes qui viennent d’emménager dans un quartier plutôt chic de Tokyo.

Pour le moment l’équivalent d’un tome est disponible gratuitement (5 chapitres) mais toutes les illustrations ne sont pas encore faites. Je suis en train de corriger le chapitre 6 avec Mop et QCTX, et il devrait sortir dans les prochains jours si tout va bien.

Le truc c’est que le chapitre 5 est sorti… en août 2016. Oui, ça fait une sacré pause, mais il a surtout fallu recdrer un peu l’histoire. Non pas que ça partait dans tous les sens, mais certains points clés étaient encore flous. Je me suis entretenu avec mes proches pour combler ces trous, et aujourd’hui j’avance beaucoup moins dans le brouillard, surtout que le chapitre 6 marque un tournant dans l’histoire. On arrive dans la partie où le passé de Nanami se révèle petit à petit et des antagonistes font leur apparition !

Ecrire prend beaucoup de temps, mais le pire c’est qu’il faut trouver un moment dans la journée où je sais que je ne serai pas dérangé. Il faut aussi penser à noter ses idées, car elles s’envolent bien trop vite… Comme un rêve quoi. Par contre le succès garanti pour écrire des kilomètres de phrases, c’est de se passer une playlist type « Concentration », « Focus » ou autre sur votre service de streaming musical préféré. Sur Spotify je surkiffe « Concentration maximale » qui me donne de réelles ailes.

Ecrire, c’est aussi relever des défis. Je fais autre chose que du slice of life en incluant des vrais éléments de scénario et d’intrigue dans mon histoire. Cela ne se passe pas toujours au mieux selon moi, mais le but avec Eternity était de faire autre chose, et pour le moment ce but est atteint.

Je sais que ce que j’écris n’est pas de la grande littérature, mais ça me fait plaisir, et peu importe si ce n’est pas beaucoup lu, pour le moment. Je me serai amusé, c’est le principal.

Blind Spot en anglais

En 2014 je sortais Blind Spot, light novel commencé depuis 2006 lors de mon premier voyage au Japon. J’ai eu la chance d’être publié par les éditions Univers Partagés, principalement car mon histoire avait tapé dans l’oeil de mon éditrice et amie Rosalys. Hélas, suite à des aléas de la vie, elle a dû se concentrer sur des choses plus importantes pour elle et la version anglaise de Blind Spot, pourtant complètement traduite et adaptée par un ami anglophone, Darren Demaine (les vieux de la vieille des fanfictions Evangelion reconnaîtront le nom de l’auteur). Nock s’est également chargé de la mise en page des différents tomes, mais hélas, on ne se rend compte de ce qu’il nous manque qu’à partir du moment où il n’est plus là : le travail d’un éditeur est colossal. Il prend votre récit, l’améliore, le rend présentable, et surtout le met entre les mains du plus grand nombre. Il s’occupe des droits d’auteur, de la paperasse, de la publication sur les sites, de la pub sur le net, le référencement, les réseaux sociaux… C’est une tâche incroyable que de réaliser tout cela avec une seule personne, et je serai à jamais reconnaissant envers Rosalys pour tout ce qu’elle a fait jusqu’ici.

Reste que, pour le moment, la version anglaise de Blind Spot dort pour le moment dans un coin et je ne sais pas trop par quel bout prendre la possible commercialisation en anglais. Dématérialisé uniquement ça c’est une évidence, mais surtout il faudrait que j’en fasse de la pub sur des réseaux anglophones, et j’en ai beaucoup perdu depuis le début des années 2000.

Reste que je me suis aussi penché sur l’idée d’un audiobook français : même constat, si les honoraires des studios me semblent pas déconnants du tout (j’ai entraperçu du 1500 euros pour un tome de Blind Spot) c’est le temps de trouver quelqu’un de sérieux pour s’en occuper qui me manque énormément… Tout le travail d’un éditeur quoi !

Je reste également admiratif devant les gens lançant des kickstarter ou ulule pour leurs travaux artistiques. C’est génial, surtout quand on voit l’argent qu’ils arrivent à amasser et leur permet de mener à bien leurs projets et publications. J’ai pensé à ça notamment pour une version japonaise de Blind Spot, qui aurait sûrement un petit public au Comiket, mais hélas, traduire un roman en japonais coûte une blinde et demie (si je vous dit à la louche environ 20 000 euros pour les 3 tomes ?). Alors oui, c’est méga-cher, et on peut sûrement trouver deux étudiants à l’INALCO qui feront ça pour moitié moins, mais je suis totalement contre tirer les prix de la traduction par le bas. C’est un boulot très difficile quand on veut bien le faire : en tant qu’auteur, on confie son texte à quelqu’un qui le réécrit pour vous dans une autre langue, et il y a toujours le risque de ne plus avoir la maîtrise de son texte, que des idées passent différement parce que le traducteur l’aura compris dans un autre sens que vous ne l’aviez imaginé… C’est très délicat et il faut une bonne relation de confiance entre l’auteur et le traducteur.

Même en ne faisant une campagne que pour un seul tome, je ne sais pas par quel bout je pourrais prendre le problème. Et puis, il y a aussi le problème que je gagne ma vie plutôt bien, contrairement à mes compagnons créateurs. J’aurais l’impression de ne pas mériter l’argent qu’on me verserait via une campagne de financement participatif. Pour moi, ceux qui gagnent moins le méritent beaucoup plus pour leur donner un coup de pouce. L’autre problème c’est qu’une version japonaise ça n’intéressera pas beaucoup le public francophone vers qui la campagne serait tournée : beaucoup de gens voient encore trop souvent la campagne de financement participatif comme un moyen de pré-commander, et peu comme un réel investissement dans une idée, pour qu’un projet aboutisse.

En clair, je cherche un éditeur, je crois. 🙂

Se replonger dans l’adminsys et dans le développement

(Par Yagaminoue)

Un peu de geekerie pour finir…

Ces dernières années j’ai pas mal délaissé l’administration Linux et le développement d’applications, notamment parce que j’avais la tête à autre chose, mais aussi parce que j’étais de plus en plus adepte du concept « Ça juste marche. » vous savez, cette idée comme quoi vous prenez un outil, et vous n’avez pas à vous dire qu’il faut le configurer, compiler, ou trifouiller pour qu’il fonctionne comme vous le voulez. A ce petit jeu, Apple a parfaitement compris ce qu’il fallait faire et c’est pour ça en partie que leurs produits fonctionnent si bien : même ma mère qui pourtant est absolument infoutue de se servir d’un téléphone a appris et maîtrisé son iPhone.

Du coup, il y a tout un pan de l’administration d’aujourd’hui que j’ai complètement zappé : systemd, KVM, le load balancing, … tous ces concepts m’étaient étrangers, même si je captais à peu près de quoi il s’agissait, mais je n’avais pas le temps de m’en occuper plus que ça.

Pareil avec le développement : docker, Ruby on Rails, node.js et consorts… ce sont des choses que j’ai laissées filer.

Et aujourd’hui je me rattrape. A vrai dire, quand j’ai voulu installer une instance Mastodon sur Shelter, je me suis heurté à un mur. Je comprenais rien : mais pourquoi y’a besoin de son propre serveur web? Pourquoi nginx ? Pourquoi ce truc installe sa propre fucking version de Ruby ? Pourquoi toutes ces dépendances incroyables ? C’est quoi redis ? Sidekiq ? Sérieux, ça marche comment tout ça ?

C’est sûr, ça en fera marrer certains qui baignent là-dedans, mais je pense aussi que c’est un problème de génération. J’ai baigné dans le web au moment où PHP 3 faisait ses débuts partout, et où MySQL n’était pas encore acheté par Oracle. Mais comme l’informatique ne vous attend pas, je suis passé à côté de tonnes de technos qui me paraissaient des usines à gaz à l’époque avant de comprendre leur fonctionnement. Aujourd’hui je comprends les choix techniques de Mastodon et je les respecte. Je me mets à git et je m’intéresse à tout ce que j’ai manqué ces dernières années. Tout ça prend du temps pour se former, mais ça me donne un peu envie de me refaire une petite machine Linux pour faire bac à sable et tester deux ou trois choses.

Je parle comme un vieux con qui tente de se mettre à jour, mais c’est exactement ça. Je suis déjà, à l’échelle d’Internet et de l’informatique, un vieux con. Et malheureusement, dans mon travail actuel ça ne risque pas de s’améliorer. Je susi dans un domaine dit « traditionnel » qui travaille beaucoup à l’ancienne, et amener de nouvelles façons de travailler à des gens qui ont tous plus de 50 ans est très difficile voire impossible. Je ressens une certaine frustration face à ça, mais je ne peux rien faire si ce n’est faire mon travail de mon mieux possible.

 

Il est temps de conclure.

Voilà un petit tour d’horizon sur ce que je fais en ce moment. Oui, ma vie est pleine de choses à faire, et pourtant je ne vous ai même pas parlé de Nijikai, l’association derrière la convention Jonetsu qui a réussi non sans mal à faire sa deuxième édition en avril dernier. Beaucoup de monde perçoit Jonetsu comme une Epitanime qui serait revenue à ses racines, et ça fait du bien d’entendre ça car c’était un peu l’objectif de l’association (et  ça l’est toujours) : proposer une approche mettant en avant les créatifs et l’éducation du public vis à vis de l’animation japonaise et du manga.

En fait si, je viens de vous en parler, héhé.

 

Le chapitre 4 de Eternity est disponible !

Eternity, c’est une petite histoire que j’écris depuis pratiquement 1 an. Suite à la parution de Blind Spot en 2014, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’écrire une autre histoire avec un peu plus d’enjeux que ce que proposait Blind Spot. Cette fois c’est de la SF, avec un peu de romance et de comédie.

Le chapitre 4 « Les jours d’école » (garanti sans yandere) est donc disponible depuis quelque jours sur le site web d’Eternity. Les retours sont importants pour un auteur donc n’hésitez pas à dire ce que vous en pensez, il y a même des versions epub maintenant !

 

Des nouvelles de « Eternity, une éternité pour être heureux »

Un court billet pour parler un peu de Eternity :

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Eternity, c’est le nouveau light novel / roman que j’écris depuis quelques mois déjà. Il s’agit d’une histoire de science-fiction avec un peu de romance par-ci par là. Les chapitres sortent à peu près tous les 3 mois, le temps bien sûr de les écrire, et de les corriger comme il se doit.

J’ai doté Eternity récemment d’un site web, où les chapitres seront proposés gratuitement, avec des illustrations toujours faites par la talentueuse Sedeto. Justement ça tombe bien, elle a déjà finalisé une illustration de chapitre et j’ai publié la semaine dernière le chapitre 3 des aventures de Nanami !

Comme moi, elle fait ça sur son temps libre, n’hésitez donc pas à laisser un commentaire ou à nous mentionner sur Twitter directement (@AxelTerizaki et @Sedeto) pour dire ce que vous en pensez, c’est toujours sympa d’avoir des retours !

Pour finir, j’ai aussi fait une page Facebook dédiée à l’histoire. N’hésitez pas à laisser un like, ça fait toujours plaisir aussi 🙂

Voilà l’instant promo est terminé, vous pouvez reprendre une activité normale, merci d’avoir lu jusqu’ici !

Eternity chapitre 2 + illustrations des personnages !

Bon, le premier chapitre date du 11 Août, ça va donc faire 3 mois pour écrire un nouveau chapitre… Hmmm… Je me suis connu plus rapide, mais passons !

Vous avez manqué le chapitre 1 ? Le billet est par ici !.

J’apporte également d’autres cadeaux !

Illustrations

A cause de l’emploi du temps de ministre de Saeko Doyle celle-ci n’a pas pu continuer à bosser sur Eternity. Son travail actuel lui prend plus d’énergie que de temps, et c’est normal qu’elle préfère se concentrer sur d’autres choses sur son temps libre. Les discussions que nous avons eues au sujet de l’histoire ont été particulièrement enrichissantes (elle a beaucoup d’idées !) et les personnages ont été aussi définis en partie grâce à elle.

Mais elle n’était pas la seule à avoir voulu m’aider dans cette petite entreprise, et c’est donc la non moins charmante et douée Sedeto (qui reste une de mes meido d’élite !) qui va s’occuper du charadesign des personnages et des illustrations des différents chapitres.

Et elle a bossé dur !

Elle a d’ailleur voulu commenter aussi ses illustrations dans cet article 🙂

Sedeto : Merci encore à Axel pour cette proposition, c’est un challenge que je relève avec grand plaisir ! Sur les images qui vont suivre, les premières recherches sont vers le haut et les plus finies en couleur et vers le bas 😉

jin-pres

Jin Ichinose est l’un des personnages principaux de Eternity. Employé de bureau, il occupe néanmoins un poste important au labo de recherches où travaille sa petite amie Haruka Ayase. Passionné par les sciences, il n’ira jamais jusqu’au bout de ses rêves en foirant à plusieurs reprises les examens d’entrée à diverses écoles réputées, lui barrant la route à la carrière de scientifique. Il arrive néanmoins à travailler dans un secteur qui lui plait, et surtout non loin de sa dulcinée.

Au départ Jin dans ma tête avait un aspect un peu brouillon, une version plus agée du héros de Ano Natsu de Matteru. Puis au fil des discussions avec Saeko puis Sedeto, il m’est apparu que c’était mieux de l’avoir un peu plus sur de lui (surtout qu’il a tendance à se faire marcher sur les pieds un peu par Haruka, le pauvre !)

Sedeto : Jin est le seul personnage masculin du cast principal, mais c’est de loin celui qui me demande le plus de travail ! J’ai toujours été plus à l’aise avec les personnages féminins, mais Jin a la particularité de devoir marquer un âge entre adolescence et âge adulte, d’avoir l’air incertain mais d’avoir des points de charisme… C’est un mélange complexe ! J’espère que nous trouverons le bon équilibre entre les deux avec Axel bientôt 🙂

Haruka-pres

Sous ses airs de jeune femme de la ville, Haruka Ayase reste une scientifique qui n’a pas perdu son côté romantique et rêveur. Suite à la mort de ses parents alors qu’elle n’avait que 18 ans, elle a vécu seule et a éduqué sa jeune soeur Akari (10 ans à l’époque.) Elle a très tôt commencé à travailler pour survivre avec Akari, et a donc beaucoup de compétences cachées, en plus d’être une sacrée tête.

Haruka est sans aucun doute mon personnage préféré mais lequel j’ai aussi eu le plus de mal à décrire à Sedeto. On a fait beaucoup d’échanges pour lui imaginer une coiffure déterminante qui permette de l’identifier facilement. Au final, on a gardé l’idée des mini-tresses sur les côtés. Elle a un look relativement actif et adulte, et comme vous pouvez le voir il y a eu plusieurs essais avant de trouver le bon compromis. Sa version « travail » avec les lunettes et la tresse est assez séduisante je dois bien avouer.

Sedeto : Cette version travail justement, c’est la première image que j’ai eu de Haruka avec sa tresse, sa veste scientifique et des lunettes. Il a fallu ensuite revenir vers une image plus générale du personnage, avec des cheveux libres qui n’empêche pas le personnage de bien se distinguer des autres. J’essaie aussi de lui trouver un style vestimentaire mature, j’avais commencé avec quelques inspirations « mori girl » mais il faut qu’Axel soit d’accord !

…Pourquoi pas 🙂

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Akari Ayase entre au lycée au début de l’histoire. Aussi intelligente que sa grande soeur, elle lui doit énormément pour avoir été la mère qui lui manquait. Plus espiègle et taquine que sa soeur, elle n’en demeure pas moins une scientifique aussi dans l’âme, et préfère se tourner vers les sciences informatiques. Elle ne manque également pas de confiance en elle et compte bien marcher sur les traces de sa soeur.

Contrairement aux personnages précédents, je n’ai eu aucun mal à imaginer Akari, et Sedeto non plus visiblement ! Il y a bien eu un petit essai mignonnet tout plein tout en haut à gauche là, mais je voulais Akari un peu espiègle et sûre d’elle, et avec la ponytail obligatoire (je me suis contrôlé pour les autres persos féminins ! Je vous jure !) Au final, je pense que c’est le personnage sur lequel Sedeto a eu le moins de mal à travailler.

Sedeto : De façon amusante, j’ai mis de grandes lunettes ronde à Akari avant même d’avoir lu cette information dans la description… C’était une vrai connexion mentale avec Axel, sur ce coup là ! Effectivement, Akari est venue très naturellement. D’ailleurs, c’est pour cela qu’il y a peu de dessin pour l’instant ! :’D

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La petite dernière des personnages principaux n’en est pas moins importante : il s’agit de Nanami, une jeune fille qui cache bien des secrets. Androïde de son état, elle semble chercher Haruka et est bien décidée à rester avec elle et Jin. Mais être un robot n’est pas forcément facile à vivre tous les jours, surtout quand on a pas les mêmes contraintes que les êtres humains.

Dans ma tête, Nanami avait une toute autre gueule que ce que vous voyez là. J’avais un mal fou à matérialiser ma vision en mots. Au final, Sedeto a fait un travail remarquable pour rendre le personnage à la fois artificiel (c’est un robot), et mignon (c’est une jeune fille). La version en haut à gauche fait un peu enfantine, mais en bas à gauche c’est déjà beaucoup plus en raccord avec l’âge qu’elle est censée avoir en apparence. Nanami est la petite chouchoute de l’auteur, comme vous allez le voir, et j’ai bien l’attention de lui faire afficher une large palette d’émotions. Je suis sûr que Sedeto n’aura aucun mal à l’imaginer avec différentes expressions qui vous feront craquer !

Sedeto : C’est vrai que Nanami sera sans doute la caution « moe » du titre, en étant terriblement attachante. D’ailleurs, moi aussi, j’y suis déjà très attachée ! Comme Nanami est genki, elle est facile à dessiner pour moi, et j’ai le sentiment de me l’être bien approprié.

N’hésitez pas à donner votre avis sur les personnages. Tiens je devrais peut-être remettre en place le système de sondages de Meido-Rando. Il n’a pas tourné de puis le dernier Grand Tournoi, haha.

Sedeto : Tous ces dessins ne sont encore que des croquis et des recherches, j’espère pouvoir vous montrer bientôt à quoi ressembleront les illustrations finies et bien léchées ! *retourne dessiner*

Le Chapitre 2

Vous pouvez le lire en cliquant ici !

Eternity-2

Il ne se passe paradoxalement pas grand chose dans ce chapitre, et il faut que j’arrive à me sortir de la tête le rythme de 1 chapitre = 1 journée de la vie des personnages. Je vais tâcher d’y penser pour de futurs chapitres et de me faire violence.

J’introduis également de nouveaux personnages secondaires, et il y en a encore à venir dans le prochain chapitre !

Je commence à bien m’approprier les personnages principaux aussi. Nanami est un peu plus réservée que je ne l’espérais au début, et là où j’avais plein d’idées pour Jin, c’est finalement Haruka qui les lui vole. Au début j’avais une idée très claire de Jin, et presqu’aucune pour Haruka (alors qu’Akari était vraiment limpide dans ma tête) mais finalement c’est l’inverse qui s’est produit, et c’est pas forcément plus mal par rapport à ce que j’ai prévu pour la suite des évènements.

A ce jour, le « plan » de Eternity compte 9 chapitres. Il est pas exclu qu’un chapitre vienne s’intercaler dans le tas, ou que j’en fusionne deux ensemble, mais globalement c’est l’idée. Ca fera a peu près 2 tomes de Blind Spot, si on doit comparer. Comme je l’avais déjà dit, je ne suis pas fan des histoires à rallonge et j’aime bien aller droit à l’essentiel. Si je dis que le plan peut varier c’est parce que je déteste suivre un scénario pré-établi. Beaucoup d’idées me viennent en écrivant, en me plongeant dans la scène, le feu de l’action.

Ecrire ainsi est assez capitvant, c’est également la première fois où j’écris une histoire avec une véritable intrigue. Avec des éléments que je ne dois pas encore révèler alors que les doigts m’en brûlent. C’est aussi un challenge car il faut penser à beaucoup de choses et j’ai peur de faire des erreurs dans les premiers chapitres que je vais ensuite payer cher par la suite. Comme je le disais, beaucoup de choses peuvent me venir en tête en pleine écriture d’une scène, et du coup, c’est délicat de trop prévoir, car en prévoyant trop on se ferme à toute fantaisie, à toute passion.

Et la passion, c’est important quand on crée ! L’imprévu fait aussi partie du fun !

Tout cela n’arriverait pas si je sortais l’histoire tout d’un coup mais il est de coutume de sortir ce genre d’histoires petit bou par petit bout afin de jauger l’intêret du public et de s’adapter aux commentaires des autres.

Eternity devient plus complexe et je me demande si je en vais pas créer un petit site web rien que pour lui comme j’avais fait avec Blind Spot avant qu’il ne soit publié.

Sinon dernier souci, à la base Eternity n’était qu’un nom de code et j’aimerais bien trouver un nom, ou tout du moins un sous-titre qui lui irait mieux. Maiiiis c’est chaud sans spoiler quoi que ce soit. J’avais une idée mais déjà utilisée par une autre oeuvre (et si je vous la dit ça va tout de suite vous mettre la puce à l’oreille, donc chut !)

Voilà, n’hésitez pas à dire ce que vous avez pensé de ce chapitre 2, et si vous êtes timides, envoyez-moi un mail plutôt que de laisser un commentaire ici !

Et un petit dessin pour la route, fait à la main avec amour par Sedeto !

nanami-akari

Le Projet Eternity (Light Novel)

TL;DR : j’écris une nouvelle histoire, lisez-là, le lien pour le premier chapitre est au bout de cet article.

Le projet Eternity, puisque c’est son petit nom pour le moment, est en gestation dans ma tête depuis la parution de Blind Spot il y a un an. J’avais préparé un prototype à faire lire à quelques rares élus pour Japan Expo 2014, puis je me suis pris d’autres trucs dans le genou : Jonetsu notamment, mais aussi la traduction et correction de Blind Spot en anglais, ainsi que divers projets d’importance à mon travail. Tout ça mis bout à bout occupaient 95% de mon esprit, les 5% restants étant dédiés à mon chat, aux jeux vidéo et aux animes et manga que j’ai suivis. Cela rendit toute tentative de réfléchir posément à une histoire vaine. Il faut bien se détendre dans la vie sinon on devient fou.

Le pire dans ce genre de cas, c’est qu’on est frustré car on a des bribes d’idées, une vision, mais on manque de trop de pièces du puzzle mental pour avoir une image parfaite de là où on va aller. Par exemple pour le moment, je ne sais toujours pas de quelle façon va se terminer l’histoire. Je sais dans quelle situation je veux la voir terminée mais le « comment y arriver » est encore pas mal flou.

Heureusement je suis bien entouré, et commencer à écrire va me permettre de faire marcher la machine à idées. On dit bien que l’appétit vient en mangeant !

Mais déjà, parlons un peu du synopsis, avant de continuer à parler de la naissance du projet.

Il était une fois…

Haruka, brillante scientifique et Jin, son compagnon, travaillent tout deux pour une multi-nationale portée sur la haute technologie. Alors qu’ils emménagent dans un quartier chic de Tokyo grâce à un coup de bol, le jeune couple rencontre une étrange jeune fille à la recherche de Haruka. Que lui veut-elle ? Pourquoi porte-t-elle des traces de blessures ? Quelle est sa véritable identité ?

J’avoue je ne suis pas très doué pour les synopsis. C’est mon éditrice qui rédigeait ceux de Blind Spot, il doit y avoir une bonne raison à ça !

Mais qu’importe !

Blind Spot étant terminé, je voulais me pencher sur une autre histoire. J’avais le choix entre ça ou une histoire d’heroic fantasy à la Slayers, genre que j’affectionne également, même si je suis particulièrement nul pour la fantasy, Enfin, n’écrit-on pas pour relever des défis ?

C’est dans cette optique que je me suis lancé dans Eternity. Une histoire complète, loin de la tranche de vie habituelle, avec de la science-fiction dans un contexte de monde réel comme savent si bien le faire les japonais dans leurs light novels ou mangas. Encore une fois, le style, les personnages, sont très inspirés du Japon. N’y voyez pas un weeabooisme aigu, mais plutôt une facilité d’écriture : ayant baigné dans l’univers du manga depuis mon adolescence, il me paraît plus aisé de concevoir des histoires imprégnées de cette ambiance, qui au risque de paraître affreusement cliché, oscille entre tradition et modernité. Oui il fallait que je la place. Autant on peut railler cette expression utilisée à tort et à travers, autant il faut bien avouer qu’elle est relativement juste. Les mangas nous montrent des japonais toujours accrochés à leurs traditions, cotoyant parfois des éléments de science-fiction comme des aliens, des robots, des voyages dans le temps ou des évènements surnaturels, tout en enrobant ça d’un bon paquet de vie quotidienne, qui permet bien souvent au lecteur de s’identifier aux personnage et de se dire, tel une Haruhi Suzumiya, que la vie serait bien plus amusante si tout ça pouvait nous arriver !

C’est ainsi qu’Eternity est né. Si Blind Spot était une histoire tranche de vie avec le twist de l’héroine malvoyante, il ne s’est guère passé de choses vraiment palpitantes (c’est un peu le but d’une histoire tranche de vie en même temps), j’ai décidé pour Eternity de changer de cap et d’inclure des éléments avec lesquels je ne suis pas forcément familier. Je suis sorti de ma zone de confort, en gros, et pas qu’avec l’histoire.

La technique

Après plusieurs essais, j’ai en effet réécrit le premier chapitre à la troisième personne. Dans les premières versions de ce premier chapitre, l’histoire était écrite à la première personne, du point de vue de Jin. Si c’était pertinent pour Blind Spot, c’était bien moins pratique pour Eternity, où la nécessité de raconter des moments de l’histoire hors des yeux de Jin se faisait sentir rapidement. Cependant, cela impliquait aussi de retravailler ma façon d’écrire le narrateur. Un narrateur omniscient certes, mais qui a bien moins de personnalité qu’un personnage établi comme Ayako l’était. Ayako pouvait se permettre de lancer des piques rapides entre deux lignes de dialogue, elle pouvait donner son avis sur un sujet et en exprimer tout le contraire, elle était capable d’insuffler une certaine vie au récit. Pour le moment, je ne suis pas pleinement satisfait de la narration dans Eternity car j’ai du mal à rendre ce narrateur un peu plus vivant, mais j’y travaille.

Et bien sûr, Saeko Doyle reprendra du service à mes côtés pour pondre quelques illustrations pour l’histoire. Elle fera aussi une partie du charadesign (l’autre partie, heh, c’est moi qui la fait, quand même :p). Tout cela, bien sûr, selon son emploi du temps de ministre (en gros, quand elle n’est pas en mode fangirl sur Psycho Pass, mais je peux la comprendre, cette série est tellement cool.)

Les pilliers du scénario

Passé ces quelques considérations techniques, il y a plusieurs points que j’ai voulu insérer dans l’histoire et qui ont motivé mon envie de l’écrire :

  • Tout d’abord je voulais un couple adulte et qui s’aime, Jin et Haruka. Je souhaitais me tenir à l’écart des amourettes d’adolescent(e)s encore au lycée, comme beaucoup de mangas et light novels aiment nous abreuver. Même si c’est loin d’être une histoire géniale, le visionnage de l’animé Golden Time, en 2014 a eu l’effet d’une révélation : c’était exactement le genre d’atmosphere que je voulais écrire, même si ça se passait principalement encore une fois dans un milieu scolaire, ce que j’ai aussi évité en faisant travailler Haruka et Jin directement. Banri et Koko, le couple de Golden Time, représentait ce que l’on voit trop peu souvent dans les histoires à la japonaise. C’était loin d’être parfait mais je trouvais leur relation mignonne à souhait. Je me disais souvent « Merde, j’aurais tellement voulu écrire ça ! ». Plein d’autres aspects de l’anime m’ont bien moins plu mais passons.
  • Je voulais une héroine forte, loin de la yamato nadeshiko japonaise. Haruka est une scientifique expérimentatrice. Elle est loin des clichés du genre, tout comme sa soeur Akari. De la même façon, Jin, qui est lui aussi versé dans les sciences, n’a pas suivi la même route que Haruka et a fini en garçon de bureau, destin qui malheureusement frappe de nombreuses personnes qui n’arrivent pas à suivre leurs rêves et à obtenir le poste qu’ils ont toujours rêvé d’avoir.
  • L’un des points importants était également d’avoir une… androide ! Que voulez-vous, on ne se refait pas, et l’un de mes plus grands amours de manga reste sans nul doute Mahoromatic à qui je dois ce site web et ma passion inconsidérée pour les soubrettes (mais attention, pas celles qu’on trouve la plupart du temps dans les histoires, où elles sont particulièrement sexualisées. Non, moi c’est les Mahoro, les Mariel, les Sachi, les Maria que j’affectionne particulièrement. Mais je m’égare.) L’une des héroines de l’histoire n’est autre qu’une androide et j’ai bien l’intention d’explorer ça un peu plus en profondeur que ne l’ont fait d’autres histoires du même genre jusqu’à présent. Par exemple ne pas voir l’androide japonaise comme une machine de guerre où un personnage doté de super pouvoirs, mais y voir plutôt un personnage avec ses avantages (liés à son statut d’androide) mais aussi ses faiblesses, comme par exemple la batterie, la durée de vie, véritable contrainte moderne de tous ici avec nos smartphones, ou encore ce dont est fait son corps, la maintenance que cela engendre… On pourra voir ce personnage de plusieurs façons différentes. Elle n’est pas forcément un outil, pas forcément une machine, mais pas forcément un être humain non plus malgré ses réactions assez humaines au final. Des oeuvres comme Time of Eve ou Plastic Memories m’ont beaucoup inspiré ces dernières années pour écrire ce personnage et j’ai vraiment envie de mettre tout mon amour dedans. Ce que je peux promettre, c’est que je ne veux pas en faire un personnage surpuissant sans aucune faiblesse.
  • Je voulais de l’équilibre. Il y a un équilibre à respecter quand on écrit de la science-fiction dans un décor moderne, c’est « à partir de quel moment je dis fuck aux lois qui régissent notre monde ? ». Comment insérer une androide aussi performante dans notre monde sans provoquer le chaos ni que ça soit trop sérieux ? C’est assez difficile et il faut faire sans cesse attention à ce qu’on écrit, à comment on tourne certaines scènes ou comment certains personnages réagissent. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une histoire, d’un récit romancé : il faut que les personnages soient suffisament réalistes pour qu’on s’y identifie et qu’on les comprenne, sans que leurs réactions ne mettent en péril le déroulement du scénario. Ca paraît comme une excuse facile pour un auteur mais c’est aussi ce qui fait qu’on apprécie les mangas, qui seraient d’un ennui mortel si tout le monde réagissait de façon réaliste et si un peu de folie n’existait pas dans ces histoires !
  • Il y a d’autres points que je voulais aborder, mais ça vous spoilerait grave, ce qui serait moche, vous en conviendrez.

Conclusion

Même si je lui cherche encore un titre, Eternity n’en est qu’à ses débuts, (et si ça se trouve restera Eternity à tout jamais) et va probablement être écrit sur plusieurs années, comme ce fut le cas avec Blind Spot. Comme pour ce dernier, Eternity sera d’abord publiée ici. Je ne sais pas s’il existe des plate-formes francophones comme FictionPress, à vrai dire, donc si vous avez des pistes, je suis preneur. Le but sera, dans un premier temps, de se faire plaisir, de jauger l’intêret du public pour l’histoire, et si intêret il y a, voir si c’est suffisament rentable de sortir ça en format livre. Je suis plutôt satisfait des ventes de Blind Spot pour le moment. On ne peut pas en vivre, c’est clair et net, mais pour une petite histoire en trois tomes, c’est quand même déjà pas mal, sans rentrer dans les détails. Je connais aussi nombre de personnes qui préfèrent lire un livre en vrai que sur un ordinateur, et si mon premier roman a été édité, c’est avant tout pour eux, plus que dans l’idée de s’en faire de l’argent. On ne gagne pas tant que ça quand on écrit un seul bouquin.

J’espère en tous cas que ça vous plaira, n’hésitez pas à donner vos impressions dans les commentaires (préférable) et/ou sur Twitter ! Si vous voyez des soucis de mise en page ou autres, n’hésitez pas non plus, tant que c’est sur le net, ce n’est jamais finalisé !

Et avant de partir, un gros gros merci à Mop et QCTX qui ont passé avec moi plusieurs soirées à revoir et corriger ce chapitre. Google Docs et Mumble c’est très pratique pour ça !

Lire Eternity Chapitre 1 !