Auteur/autrice : Axel Terizaki

Le Shelterthon 2025 c’est parti !

C’est, comme tous les mois de septembre, l’heure du Shelterthon. Qu’est-ce que c’est ? Hé bien, je vais vous expliquer…

Shelter

Shelter est un serveur dédié, c’est à dire une machine qui se trouve dans un centre de données, ici en Allemagne chez le fournisseur Hetzner, et il fournit de nombreux services et héberge pas mal de sites web, que ça soit des blogs personnels comme celui sur lequel vous lisez ces lignes, ou des sites d’associations qui ont accepté de s’héberger ici.

Il y a aussi des services, comme un serveur de mails (qu’on gère tant bien que mal tellement c’est chiant.) ou un lecteur de flux RSS ou un Nextcloud pou ry stocker des fichiers.

Vous pouvez voir tous les services et sites sur cette page

Shelter existe depuis près de 20 ans maintenant, et a évolué avec les différents matériels. Il a commencé sur un Duron 800 Mhz chez le fournisseur SIVIT (parce que ça va si vite.)

Le serveur est administré par moi-même et Sestren, qui faisons ça sur notre temps libre, avec comme principe le best effort. On fait de notre mieux, mais on ne peut pas vous garantir, contrat à l’appui, une disponibilité h24 7j/7 à 99,995% comme ça se fait dans le milieu de l’hébergement. Sans compter que des fois on doit faire des MAJ système qui prennent du temps et génèrent de l’indisponibilité. On prend notre « taf » au sérieux et il m’arrive plus d’une fois d’arrêter ce que je suis en train de faire pour régler un souci ou répondre à quelqu’un qui a oublié son mot de passe, ou bien qui a un souci avec les envois de mail.

Bref, on fait ce qu’on peut pour satisfaire tout le monde.

A l’heure de l’enshittification d’Internet, je pense qu’il est vital d’avoir encore des sites hébergés dont on est maîtres des données. C’est sûr, c’est plus difficile que de monter un site en trois clics sur une plateforme. Même quand on est développeur d’une app parfois on a juste pas envie de se faire chier alors on utilise les pages GitHub ou Gitlab par exemple, parce que c’est disponible, c’est li à notre base de code hébergée sur le site en question… De même que de partager ses documents via Google Drive entre potes pour un projet, ou bien pour la gestion d’une association, comme c’est gratuit on donne forcément quelque chose au gestionnaire du service. C’est nos données personnelles la plupart du temps, mais au final, si on veut un service gratuit, on a pas trop le choix.

Aux débuts d’Internet beaucoup de ces services étaient payants ou bien gratuits avec de la pub. Puis il y a eu le business model des données personnelles. D’un côté ça a apporté beaucoup de choses à plein de monde pour qui l’informatique n’est pas un métier ni une passion. Il y a de nombreux artistes ou tout simplement des particuliers qui veulent participer à Internet, apporter leur pierre, leur contenu, mais qui n’ont ni le temps ni l’envie de s’auto-héberger, ou de savoir comment fonctionne un site web. Apache, Nginx, PHP, MySQL, le réseau, la sécurité, l’administration système, tout ça ça leur parle pas, et c’est complètement normal. A chacun son métier, et on peut pas exiger de quelqu’un qu’il sache comment configurer un serveur sous Linux.

De la même façon qu’on ne demande pas à quelqu’un qui a une voiture de savoir exactement comment elle marche, de savoir la réparer ou bien de faire sa propre essence.

Moi aussi ça me fait un pincement au cœur de voir que pratiquement aucun des artistes que je suis n’a de site personnel, ou juste une bête page qui redirige vers ses réseaux sociaux ou sa page Pixiv. Demain si Pixiv tombe, un pan entier de l’art sur Internet va s’effondrer, car très peu de ces artistes ne sauront vers qui se tourner pour héberge leurs œuvres. Il en va de même avec Instagram bien sûr, mais vous voyez l’idée : c’est normal que ces services existent. C’est dommage que des artistes ne prennent pas forcément plus au sérieux l’archivage de leurs propres travaux sur un espace qui leur appartient, mais comment leur en vouloir alors qu’ils ont déjà tant à faire ?

Non, faut être réaliste deux minutes et arrêter de croire que tout le monde peut s’auto-héberger ou même que tout le monde devrait le faire. Oui il faut éviter les GAFAM quand c’est possible, mais ilf aut bien admettre, par exemple, que les Google Workspaces pour collaborer quand on est une association c’est quand même super bien foutu. De la même manière, Plex pour héberger ses médias et les mettre à disposition des gens, c’est vraiment très user-friendly même si Jellyfin est pas loin derrière.

Tout ça pour dire que, comme pour l’éternelle guerre Linux vs. Windows il faut accepter le fait que les besoins des uns et des autres ne s’alignent pas forcément, et que quelqu’un préférera un service tenu par une grosse boîte parce qu’il a autre chose à faire de son temps, comme par exemple, créer. Ou s’occuper de sa famille. Le temps qu’il ne passe pas à administrer un serveur Web, c’est du temps passé à écrire ou à dessiner. Et c’est ça qui est important.

C’est comme Karaoke Mugen pour moi : je passerais sans doute plus de temps à coder s’il n’y avait pas le Patreon, les sites web, l’administration système, faire du support (et ça c’est probablement ce qui nous bouffe le plus de temps), etc. Pour KM on a choisi de pratiquement tout gérer nous-même, et c’est pas toujours une très bonne idée quand on est que deux et demi.

Cool story bro (non c’est vrai !) mais l’hébergement de Shelter ? Ca coute combien ?

Tout ça c’est bien gentil mais louer un serveur dédié, ça coûte de l’argent. Parce que l’énergie c’est pas gratuit, le réseau non plus, et la maintenance en cas de panne également. Par exemple en cas de panen de disque dur on n’a pas besoin de s’inquiéter : c’est pris en charge, et c’est vrai que c’est ça de moins à penser, par rapport à si on hébergeait nous-même la machine dans un datacenter ou même chez nous.

L’hébergement de Shelter coûte environ 133€/mois, soit un peu moins de 1600€/an. C’est sans compter les noms de domaines principaux utilisés par Shelter comme mahoro-net.org que j’utilise aussi pour moi ou shelter.moe pour les services liés à Shelter, ou des trucs qui servent à une ou deux personnes uniquement genre axelgamecenter.com ou rafal-team.net que je paye aussi sans même réellement les utiliser moi-même. Vous me direz un domaine c’est genre 12 et 16€/an mais au bout de 20 ans ça commence à chiffrer un peu, pour certains.

C’est également sans compter le temps que moi ou Sestren on passe sur la gestion du serveur. C’est cinq minutes un soir, c’est une heure pour régler un souci par là, c’est répondre quand quelqu’un nous interpelle avec une question sur pourquoi ça rame. Même si on nous dit que c’est pas urgent, ben en fait on va quand même aller voir parce qu’on est un minimum conscientieux, c’est inévitable.

Comment donner ?

  • Paypal si vous avez un compte, cliquez ici.
  • Paypal si vous avez pas de compte, ne voulez pas en faire mais que vous avez une carte bancaire (y’aura des frais, c’est à dire que je ne récupérerai pas l’intégralité de ce que vous donnez) : cliquez ici.
    Virement bancaire si vous avez déjà mon RIB

Le plus important : Ne donnez que ce que vous êtes en capacité de donner. Cela va de soi mais je préfère le rappeler. Je ferai un tour des gens qui ont un site sur Shelter pour voir avec eux s’ils veulent toujours être hébergés, si jamais ils n’ont pas fait de don cette année. C’est juste histoire de faire un poil de ménage et savoir qui est encore intéressé ou non.

Tu fais pas une parenthèse sur Mastodon cette fois ?

Ben non parce que j’ai déjà tout dit la dernière fois et ma vision des choses n’a pas évolué. Mastodon reste un réseau intéressant parce qu’il est libre, mais plombé par son architecture et le manque de flexibilité de son développement (ça s’est un peu amélioré cette année mais ça reste assez compliqué de voir les évolutions de Mastodon pour l’utilisateur final.) et je pense qu’il est important de continuer de faire vivre une instance Mastodon afin de participer à ce réseau. Car même si Bluesky offre beaucoup de garanties sur son indépendance, dans les faits ce n’est pas encore ça.

Moi sur Mastodon je n’y trouve pas mon compte : je me rends compte que je n’utilise plus les réseaux sociaux comme avant, et que je n’ai plus forcément envie de microblogger. Ca et les gens que j’aime suivre sont plutôt sur Bluesky que sur Mastodon, au grand dam des intégristes libristes aux poils les plus durs. On va pas refaire le match mais si les gens ont préféré Bluesky à Mastodon, c’est qu’il y a peut-être une opportunité manquée par le réseau au pachyderme…

Mais ça reste important d’avoir une solution de repli, et je comprends à 100% ceux qui veulent éviter Bluesky, échaudés par ce qu’il s’est passé avec Twitter (anciennement X) ou Facebook. Et j’ai envie de continuer de proposer cette instance Mastodon, même si aujourd’hui je m’interroge sur la consommation de cette dernière..

Il y a deux éléments du réseau fédéré que Shelter récupère régulièrement.

  • Les médias des posts, qui prennent beaucoup de place, mais qui est régulée par une suppression automatique au bout de 21 jours (si ma mémoire est bonne)
  • La base de données par contre grossit à vue d’œil un petit peu tous les jours, car Mastodon fonctionne de la manière suivante : quelqu’un s’abonne à une personne, le serveur de la personne envoie alors chaque post de celle-ci à tous les serveurs qui se sont abonnés. Or si quelqu’un s’abonne à plein de comptes puis décide de ne plus utiliser Mastodon, ben Shelter continue de recevoir les posts auxquels il s’était abonné.

Pour l’instant ça n’est pas un problème, mais Shelter a finalement peu d’utilisateurs actifs comparé à son nombre de comptes crées, donc ça peut potentiellement devenir un problème mais impossible de savoir quand et j’ai un peu la flemme de faire des projections. Car malheureusement les disques durs et le stockage sur Internet n’ont pas vraiment baissé de prix avec le temps. Enfin si un peu mais ça reste quand même compliqué.

Mince j’ai fait une parenthèse sur Mastodon du coup.

Et l’avenir de Shelter ?

Pour l’instant la bécane qu’on a chez Hetzner est plus que suffisante pour nos besoins, surtout en RAM et en CPU. On pourrait presque héberger un modèle de langage IA local, c’est dire.

Les spécifications de la machine, pour les curieux :

  • AMD Ryzen 9 5950X
  • NIC 1 Gbit – Intel I210
  • HDD 2x HDD SATA 6,0 TB Enterprise
  • HDD 2x SSD U.2 NVMe 3,84 TB Datacenter
  • RAM 4x RAM 32768 MB DDR4 ECC

Donc matériellement il n’est pas prévu de changer quoi que ce soit avant un bon moment. Mais y’a plein d’autres points :

  • Logiciellement, nous sommes toujours en Ubuntu 22.04 LTS. on voulait passer en 24.04 mais on a pas eu le temps de se coordonner pour trouver un weekend pendant lequel on pourrait faire les manipulations avec une marge au cas où ça se passe pas comme prévu. Au point où on en est dans l’année, on va peut-être attendre la sortie de la 26.04 du coup pour migrer.
  • Concernant les services, il y a un chantier pour lequel il faudrait que je prenne le temps, et vraiment le prendre, voire me faire épauler, pour transformer l’architecture un peu vieillissante de l’hébergement de sites en quelque chose de plus souple avec Docker et un HAProxy en façade (ou un Nginx) parce qu’actuellement il ya beaucoup de choses faites à la main, et si on a quand même simplifié pas mal de choses, il reste que monter un site web genre un wordpress ne se fait pas en deux clics de souris ou trois commandes shell. Le souci principal est qu’on a trop de sites ou d’applis avec des configurations un peu spécifiques et il va être compliqué de faire du cas par cas.
  • Autre point, celui-là plus atteignable, serait de remplacer les quelques services hébergés « à la main » par du Docker. Je pense par exemple à FreshRSS ou Snappymail dont on se tape les MAJ à la main. Si elles se passent la plupart du temps très bien, ça reste pas toujours pas très évident à faire.
    Je dois voir notamment s’il y a moyen de donner des permissions spécifiques à certains utilisateurs genre manipuler tel ou tel container uniquement, via Portainer ou Komodo.
  • Actuellement chaque utilisateur doit gérer son compte pour Nextcloud, ou freshrss. J’aimerais possiblement que l’authentification devienne centralisée pour que je pusise donner une invitation à quelqu’un, qu’il se crée un compte et qu’il ait accès ainsi aux services de Shelter. C’est là que ça devient compliqué parce que j’ai déjà un système d’auth pour MahoroNET (je vais faire un billet dessus bientôt) et j’ai aps spécialement envie de tout dupliquer mais ça veut dire créer un SPOF (Single Point of Failure) sur l’ensemble des services. Et je vais pas dupliquer l’authentification donc il faudra qu’elle soit soit sur Shelter soit sur Jill. Bref, c’est de vrais first world problems d’informaticien ça.
  • J’aimerais potentiellement ajouter des (petits) services mais je ne sais pas s’ils seront utilisés donc ça m’embête un peu, faudra voir ça. Je pensais par exemple à un ConvertX ou un youtube-dl via le web (qui serait bien sûr uniquement accessible via auth.) ou d’autres choses encore.

Conclusion

Voilà c’était tout pour moi pour aujourd’hui 🙂

Liste des donateurs

  • Axel (noooon?)
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Le Discord « L’Abri de la Nanami » fête ses 10 ans

10 ans, ça fait toujours quelque chose. C’est même pas si commun pour certaines commus de durer aussi longtemps. Les gens finissent par s’éparpiller aux quatre vents et toute bonne chose a une fin. C’est naturel, et il faut faire avec même si ça nous rend triste.

On va pas faire une rétrospective complète, déjà parce que ça serait pas très intéressant pour vous, mais aussi parce que chroniquer la vie d’un serveur Discord, c’est pas vraiment évident sans screenshots réguliers. J’en ai quelques uns (merci Kmeuh et Bibah aussi) mais ça ne fait pas tout. Plutôt, je vais vous raconter comment ce serveur Discord a vu le jour, comment il a grandi, et ce que nous réserve l’avenir.

C’est le moment de célébrer un joli anniversaire, celui des 10 ans de l’Abri de la Nanami.

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Le Mahoro Network – un homelab pas si home que ça, mais avec plein de services

C’est l’heure de préparer des cocktails et changer des vies.

C’est quoi le Mahoro Network ? C’est une galaxie de serveurs chez moi et en ligne qui font tourner des tas de trucs. Le plus connu est sans aucun doute Shelter, mais il y en a d’autres. Je ne vais pas vous présenter que les machines, mais également les logiciels qui constituent mon quotidien (ou presque). Je mets également à disposition certaines de ces ressources. L’instance Mastodon shelter.moe en est l’exemple le plus connu, mais j’ai toujours aimé donner un peu à Internet ce qu’il m’a donné. Héberger des services publiquement oblige quand même à être un minimum disponible, ce n’est pas toujours de tout repos, mais j’ai toujours aimé faire ça jusqu’ici.

Cet article a aussi pour but de vous faire découvrir (peut-être) des services insoupçonnés que vous voudriez installer vous-même voir utiliser. D’ailleurs si vous avez des envies ou des demandes de servicess à héberger sur Shelter, n’hésitez pas à demander ! Au pire je vous dirai non parce que ça implique trop de choses, au mieux ça sera fait.

Big up à l’ami Xefir qui m’a beaucoup appris sur Docker ces derniers mois et sans qui cet article n’existerait probablement pas parce que j’aurais eu la flemme de tester et d’héberger différents services et app.

Cet article n’aurait sûrement pas non plus vu le jour sans le subreddit r/selfhosted ni Awesome Selfhosted qui liste énormément d’apps auto-hébergeables, triées par type.

C’est parti pour le tour d’horizon !

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Passer d’un NAS Synology à Asustor

Cet article va être un peu (pas mal) technique, mais je pense qu’il peut potentiellement intéresser n’importe qui d’un peu geek. Déjà parce qu’aujourd’hui, nous avons tous une vie numérique, avec énormément de données nous concernant. Il y en a qu’on ne peut pas contrôler parce qu’elles sont traîtées par les applications qu’on utilise et ne servent qu’à ça, mais il y en a d’autres, des photos, des vidéos, des souvenirs, des documents, des projets abandonnés ou concrétisés, bref, tout ce qui fait de nous quelqu’un qui a existé. C’est important de stocker tout ça quelque part. Beaucoup se tournent vers les services de stockage en ligne comme OneDrive, Dropbox ou Google Drive pour leur côté en ligne, mais on est jamais à l’abri d’un compte désactivé ou un changement de contrat d’utilisation qui fout en l’air toute notre stratégie (sans parler du piratage de compte.)

Et puis il y a toutes ces choses qui ne nous appartiennent pas mais qui restent néanmoins des souvenirs que l’on veut voir perdurer. Des installations de vieux jeux introuvables aujourd’hui, des projets de fans qui ont disparu de la surface du net, etc.

Comment garder tout ça au frais par ses propres moyens ?

Cet article ne va pas répondre exactement à cette question, mais voir comment je m’y suis pris à l’époque et comment je m’y prends maintenant, notamment avec mon passage de Synology à Asustor pour le NAS.

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J’adore les jeux vidéo

Cela fait des années que j’ai envie de faire ce billet, sans jamais trop oser m’y mettre. Il faut bien dire que le sujet est vaste et personnel, mais surtout, j’ai pas mal peur de ne pas pouvoir rendre justice à cet art qu’est le jeu vidéo. Art qui m’a beaucoup marqué, plus que je ne l’imagine sans doute.

Je vais probablement spoiler quelques vieux jeux en passant (genre 20 ans et plus) parce qu’il me paraît impossible de ne pas mentionner certains passages marquants de mes aventures vidéoludiques. Mais comme wordpress c’est mal fait, je ne peux pas cacher un bout de phrase seulement comme sur Discord donc vous devrez faire avec.

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Bilan Jeux Vidéo 2024

2024, une année chargée en JV que voilà. Chaque année c’est pareil, je me dis qu’il y a rien d’intéressant qui arrive, et en fait je trouve des tas de jeux soit dans mon backlog, soit des trucs sortis y’a un moment à me mettre sous la dent pour combler les trous.

J’ai parlé de certains jeux déjà dans des articles : du coup je filerai des liens vers ceux-ci plutôt que de redire ce que j’ai déjà dit.

Je vais aussi passer rapidement sur certains jeux que je n’ai pas trop testé et qui me sont tombés des mains. Ca n’en fait pas pour autant de mauvais jeux : c’est juste qu’ils ne m’ont pas passionné au point de creuser plus loin. Sûrement à tort, parfois.

Allez, c’est parti !

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Bilan Anime 2024

Début de l’année, c’est l’heure du bilan animés ! Incroyable, ça rime ! Celui sur les jeux vidéo arrivera prochainement, vous en faites pas.

L’année 2024 en anime, c’était pas mal de suites, mais aussi quelques séries moins récentes que j’ai pris le temps de regarder. Il faut dire que certaines saisons étaient particulièrement pauvres en séries intéressantes pour moi. Il y a aura aussi quelques petites séries de 2023 que j’ai regardées début 2024.

Allez, c’est parti pour un petit tour de mon paysage animé !

A moins que ça soit précisé autrement, les animés de cette liste sont dispos sur Crunchyroll.

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Shelterthon 2024

Nous sommes en septembre, c’est donc l’heure du traditionnel Shelterthon.

Shelter, Shelterthon c’est quoi ?

Shelter est un serveur dédié communautaire gêré par moi-même et Sestren. Il s’agit d’une machine sous Linux dans un centre de données, connecté à Internet à très haut débit. On y installe des serveurs variés comme du web, des mails, de la radio, des jeux vidéo…

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L’aventure Linux continue : mes problèmes d’utilisation

Bon, faut qu’on parle de Linux là.

Parce que Linux, c’est chouette. C’est même très chouette que ça existe et que ça soit là où ça en est aujourd’hui. A l’heure où les seules alternatives viables sont Windows (très fonctionnel mais lol la vie privée) et macOS (très vie privée friendly et ultra fonctionnel mais c’est cher frère) c’est cool d’avoir un système libre, supporté, et fonctionnel.

Mais hélas, il est encore loin d’être au point, et parfois c’est énervant. Enervant parce qu’il y a des obstacles simples qui pourraient être éliminés tout aussi simplement. OK parfois c’est plus complexe mais l’idée est là : il y a des choses qui énervent.

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Unicorn Overlord – Sorti un peu trop tôt du four

Alors que je repose la manette après avoir complété l’histoire, je constate, avec un grand étonnement, que j’ai à peu près enquillé 95 heures de jeu sur Unicorn Overlord.

95 heures alors que mon bilan est un peu mitigé.

Comment en est-on arrivés là ?

Excellente question, je suis ravi que vous vous la posiez. Parce que la réponse elle va être compliquée à donner.

Ouais, y’a des fautes.

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Final Fantasy VII Rebirth (et Remake aussi tant qu’à faire)

Moi en réalisant que j’avais dépassé les 80 heures de jeu et que j’étais loin d’être à la fin

130 putain d’heures passées sur FF7 Rebirth et j’en voulais encore un peu à la fin.

C’est le signe d’un grand jeu, à mon sens.

Mais reprenons dés le départ, voulez-vous ? Car je me rends compte que je n’ai jamais parlé de Remake, ni de ma relation à FF7. Et ça va prendre un peu de temps.

Cette critique se base sur le fait que vous avez fait FF7 original ainsi que FF7 Remake. De toutes façons s’intéresser à Rebirth sans avoir fait Remake est un non-sens. Si vous n’avez fait ni l’un ni l’autre, écoutez, plongez-vous dans Remake dés que possible, ça vaut le coup.

Cet article n’est pas si long que ça, mais je vais un peu me perdre dans ma nostalgie, j’espère que vous êtes prêts.

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Bilan Jeux Vidéo 2023

2023, ça a été pas seulement une année d’animés mais de jeux aussi. Au final je crois que je suis quand même bien plus versé dans le jeu vidéo que l’animation japonaise, mais contrairement à cette dernière, ej dois être extrêmement sélectif sur les jeux auxquels je joue tout simplement car certains sont tout bonnement injouables avec mon handicap.

Je l’avais déjà expliqué sur le billet traitant de ma malvoyance, mais il y a un moment (l’ère 360/PS3) où le jeu vidéo a énormément gagné en photoréalisme et en détails. Les textes sont devenus plus petits au fur et à mesure que la résolution graphique a augmenté, et du coup jouer à certains jeux devient compliqué. Heureusement y’en a aussi qui font des efforts sur l’accessibilité (notamment les jeux first party de Microsoft et Sony) et ça c’est cool, même si pas toujours petinent pour moi car chaque handicap est différent.

Au final mon appréciation d’un jeu est grandement affectée par mon handicap. Il y a des jeux que j’adorerais faire comme Helldivers 2 sans pouvoir parce que le jeu n’est pas accessible pour moi. Oui c’est frustrant. Très, parfois. Mais render un produit accessible prend du temps, des ressources, et des connaissances du sujet. Aujourd’hui avec tous ces licenciements qui ont lieu dans l’industrie et la précarité qui entoure les salariés de plus en plus, les contraintes de production d’un jeu, etc. moi je vais pas forcément jeter la pierre si un petit studio comme Arrowhead (Helldivers 2) n’a pas les moyens humains pour rendre le jeu accessible pour moi. C’est con. C’est dommage. Mais c’est ainsi. Je leur enverrai une missive quand même, sans en attendre beaucoup.

Allez, on a assez parlé de choses déprimantes, passons aux jeux auxquels j’ai joué en 2023. Je me suis basé sur ma rétrospective Steam et PS5, vu que c’est les deux plateformes sur lesquelles je joue. Ce bilan va donc inclure des jeux pas forcément de 2023, mais c’est aussi des jeux dont je n’ai pas pu parler sur Meido-Rando jusqu’ici (parce que, soyons honnêtes, j’ai pas le temps d’écrire une critique complète de tous les jeux non plus.)

C’est tipar!

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Bilan animé 2023

Quoi, il est pas trop tard pour faire un bilan de l’année écoulée. Il est même jamais trop tard !

Vous aurez un bilan JV un peu plus tard aussi, mais il est maintenant temps de parler des animés que j’ai vus l’année passée. Comme la dernière fois, il ne s’agit pas de que d’animés sortis en 2023 car je profite parfois des vides causés par des saisons maigres en animés qui me plaisent pour rattraper des séries que j’ai manquées.

Et en 2023 il faut dire qu’à part la saison d’automne, j’ai pas vraiment été gâté. C’était probablement une des pires années, heureusement largement rattrapée par cette fameuse saison où on a eu en même temps Frieren et Les Carnets de l’Apothicaire.

Comme quoi faut croire en ses rêves.

Allez, en piste !

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