« Moi aussi je veux faire piou piou dans l’espace ! » Une critique de Elite Dangerous

Aujourd’hui on va parler un peu de Elite Dangerous, mais aussi aborder d’autres jeux dans l’espace, parce que figurez-vous que ces dix dernières années ont été un peu maigres en la matière. A part la série des X qui a gardé la place au chaud pour les autres, on a un peu de mal à voir où était la concurrence. Et ça n’a pas loupé, vu que X a progressivemen fait de la merde. Ce qui est dommage parce que à la base l’idée de X était bonne. Pour ceux qui ne ocnnaissent pas il s’agit d’un simulateur spatial (assez arcade quand même) dans lequel on fait progressivement son trou, qu’on gagne de l’argent et qu’on peut s’acheter vaisseaux, stations, et autres, jusqu’à posséder carrément une flotte et gérer de façon fine l’approvisionnement, la fabrication, et en gros la vie dans l’espace.

Un genre de Eve Offline

Eve n’a néanmoins aucune sensation de pilotage puisqu’il s’agit d’un MMO. On contrôle son vaisseau mais plus façon statégie temps réel. Eve est hyper intéressant parce qu’il pousse le concept de bac à sable à un niveau tel que les déveoppeurs se contentent de regarder leur petit monde évoluer. Chaque objet ou presque dans Eve peut être fabriqué par les joueurs. Mieux encore, des zones du jeu peuvent être revendiquées par des groupes de joueurs. Ces joueurs s’organisent en corporations (guildes dans les MMO classiques), et les corporations dans des alliances. Comme tout peut être fabriqué, il y a des joueurs qui se spécialisent dans le craft, la création, l’optimisation de la production, le transport, le minage d’astéroïde, le raffinage de minéraux, le mercenariat, la protection rapprochée, le pillage et le piratage, l’éducation des nouveaux joueurs, l’infiltration, l’espionnage, la guerre éléctronique, le siège de stations orbitales, le commandement de flotte spatiale… Je vais m’arrêter là mais vous l’aurez compris, dans Eve, les possibilités sont sans limite, pour peu qu’on s’en donne les moyens. Eve souffre d’un manque d’accessibilité flagrant. Un nouveau joueur se sentira très vite perdu face à toutes ces possibilités, et comme il n’y a pas de guide, de quête histoire, de fil rouge, hé bien le joueur qui ne se fixe pas des objectifs lui-même ne progresse pas.

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Ca, c’est Eve. Enfin, quand y’a vraiment beaucoup de monde sur place et que ça se bastonne.

Eve est magique. J’y ai vécu des moments incroyables, du genre qu’on raconte à ses enfants au coin du feu. J’ai livré des guerres au sein de l’alliance où j’étais. J’y ai vécu des réunions interminables où on discute de l’orientation de sa corporation ou de son alliance. J’y ai vécu des opérations de frappe chirurgicale qui tournent au fiasco. J’y ai vécu des chasses à l’homme de système solaire en système solaire… Je me suis fait des souvenirs que je n’ai jamais vécu dasn un autre jeu, et ça c’était grâce à ce bac à sable, où tout est possible, du bon comme du mauvais.

Le truc, et je ne le redirai jamais assez, c’est que c’est à vous, le joueur, de vous faire votre histoire, et ça c’est quelque chose que beaucoup de joueurs n’acceptent pas. Ils ont besoin d’être guidés, d’être pris par la main et d’avoir des objectifs donnés par le jeu. Notez que ce n’est pas une critique : si la liberté offerte par Eve est enivrante, elle a aussi un coût en temps qui est colossal. Eve est un jeu pour les gens qui n’ont pas de vie, sont au chômage ou ont renoncé à avoir une vie sociale et associative. Quand on doit passer un week-end entier du vendredi soir au dimanche soir devant le jeu pour une opération militaire, au bout d’un moment ce n’est juste plus possible.

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J’avais un vaisseau comme ça. Enfin, plusieurs. Mes vaisseaux avaient des noms de personnages d’animé. J’avais deux modèles de Megathron : les Nanoha qui étaient spécialisés en sniping et les Haruhi en combat rapproché. 

Mais au fait, je ne devais pas vous parler d’Elite Dangerous ?

J’y viens, justement.

Car il y a quelque chose que partagent beaucoup de jeux spatiaux : le bac à sable.

Il faut bien comprendre que derrière ça il y a une raison un peu technique qui fait que le bac à sable est préférable quand on développe un jeu vidéo dans l’espace. Pas nécessairement (rappelez-vous du très bon Strike Suit Zero), mais l’immensité de l’espace fait qu’il est plus logique d’avoir un univers infini à explorer, et comme nous ne sommes que des humains, il faut que cet univers ait été généré automatiquement par le jeu. Il est inconcevable d’avoir la richesse d’un Grand Theft Auto 5 dans un univers aussi grand. On ne donne pas le même niveau de détail à une ville qu’à un univers entier, avec ses trouzemille systèmes et planètes.

Elite Dangerous n’en est cependant pas à son coup d’essai. Son développeur, David Braben (en plus d’avoir conçu le Raspberry Pi), a en effet crée plus de trente ans auparavant Elite 1 et 2, deux jeux qui tenaient sur une simple disquette chacun (ou presque) et qui pourtant étaient extrèmement riches pour l’époque. On y jouait, comme dans Elite Dangerous, dans Eve, ou dans d’autres titres du même genre, un pilote seul qui n’est là que pour s’en mettre plein les poches, que ça soit en faisant des petits boulots confiés par des PNJ ou par la seule force de ses lasers et missiles.

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C’est beau.

On comprend donc qu’il est plus simple d’avoir un univers sans histoire principale, sans trame, avec juste des missions aléatoires, des rencontres tout aussi aléatoires, et où les joueurs sont là pour faire du jeu ce qui leur plait. Dans un sens, cela laisse aux plus créatifs la liberté qu’ils souhaitent avoir depuis tant de temps dans un jeu vidéo. En se forgeant sa propre histoire, on peut bien souvent lire de passionnants carnets de bord !

Et cette liberté est un peu tout le problème de Elite. Entre autres choses.

Elite Dangerous est sorti un peu de nulle part à vrai dire. Personne n’attendait le kickstarter et beaucoup ont été sceptiques à son arrivée, moi y compris. Encore aujourd’hui je me dis que je regrette un peu de ne pas l’avoir backé à l’époque. Mais ainsi va la vie. Toujours est-il que le jeu était vendu comme un simulateur spatial où on pouvait y faire ce qu’on voulait. Et les gens ont bien eu ce pourquoi ils avaient donné de l’argent, mais beaucoup de joueurs n’avaient pas non plus connu les premiers Elite, et idéalisaient peut-être un peu trop le jeu.

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Près d’un soleil à bord du vaisseau de base, le Sidewinder. En général quand on saute dans un système on arrive près du soleil de celui-ci.

Le développeur, Frontier, nous sert donc un jeu au scénario inexistant (normal), à la prise en main à la fois simple et délicate, mais qui nécessite un investissement certain de la part du joueur. Ici il n’y a que quelques tutoriels qui t’expliquent deux ou trois trucs mais pas l’intégralité des systèmes de jeu. Par exemple on vous explique comment viser un adversaire, le tatanner ou encore comment attérir et partir d’une station, mais il n’y a pas de tutorial sur comment se ravitailler en vol, comment sortir un mec de l’hyperespace, comment attraper des containers dans sa soute, ou encore comment faire du minage d’astéroide efficacement. Si vous cherchez un jeu où on vous prend par la main, passez votre chemin : de longues recherches et des essais seront nécessaires pour bien assimiler toutes les mécaniques de jeu. Après avoir volé quelques heures, on prend ses marques et on arrive sans soucis à se poser dans une station. Si les premiers déplacements dans l’espace sont laborieux, on se sent assez vite comme un poisson dans l’eau, et ce même sans joystick de folie branché à l’ordinateur.

La force de Elite, c’est surtout de proposer un univers et des mécaniques cohérentes, qui renforcent l’immersion. Ainsi on ne peut pas déclencher le moteur de saut si on est trop près d’une station parce qu’on est retenu par son champ gravitationnel. De la même façon, si on va trop vite on aura plus de mal à tourner et il faudra donc sans cesse réajuster sa vitesse, ce qui rend le pilotage assez technique. On pourra tomber à court de carburant, mais on pourra se recharger auprès d’un soleil, tout en faisant gaffe à pas le frôler de trop près au risque d’endommager son appareil. Miner nécessite un laser de minage mais aussi un système de récupération des matériaux minés (sinon ils se balladent dans l’espace) et de quoi analyser les astéroïdes. Une station qui est en pénurie de viande vous proposera des missions demandant d’en rapporter. Il faut sortir son train d’atterissage avant d’attérir, et celui-ci fait ralentir le vaisseau quand il est sorti. Plus votre vaisseau est surarmé ou blindé de cargaison moins il ira vite et plus il faudra de carburant pour sauter de système en système. Plus on s’éloigne de notre petit hub plus les stations orbitales se font rares…

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L’entrée d’une station. Il faut demander l’autorisation d’aponter avant de s’approcher, sous risque d’amende ! Et après il faut trouver son pad d’atterrissage et se placer correctement.

Vous l’aurez compris, on évite au maximum le « Ta gueule c’est magique » de beaucoup de jeux spatiaux. Sans toute fois sombrer dans le réalisme à outrance dans lequel Star Citizen se dirige, on a affaire ici à un jeu bien rôdé et aux mécaniques logiques. La bande son et le graphisme ne sont pas en reste avec des paysages magnifiques, des combats qui ont de la gueule, mais surtout des effets sonores qui dépotent sérieusement. Quand on passe à proximité d’un autre vaisseau, quand on tire, quand on se prend des missiles… Alors oui, dans l’espace, il n’y a pas de son, mais il y a un moment où il faut aussi un peu de feedback sonore sur ce qu’on fait dans le jeu.

Le jeu a au final un aspect « fignolé. » On a pas de bugs d’interface flagrants. Cette interface d’ailleurs est assez claire et surtout intégrée au jeu. On voit sur son vaisseau différents écrans qui représentent des menus dans lesquels on se ballade en plein vol. C’est magique, on se croirait tout à fait dans un vaisseau spatial, et c’est encore une fois un effet qui coûte pas grand chose mais qui renforce considérablement l’immersion dont je parlais tout à l’heure.

Non franchement Elite a tout du jeu que tout le monde attendait.

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Les moteurs laissent une trainée fort jolie. Ca permet surtout de repérer la trajectoire de son adversaire.

Alors pourquoi est-il aussi chiant ?

Parce qu’Elite est un bac à sable ! Mais si vous avez lu ce que j’ai décrit plus tôt, vous auriez dû vous dire que ce n’est pas un défaut. Sauf que Elite Dangerous n’a absolument pas implémenté son bac à sable complètement. Le joueur n’a en fait pratiquement pas d’effet sur son environnement. Pire, c’est un jeu solo auquel on a forcé un mode en ligne. Le fait de devoir être connecté pour jouer, même en solo avec des systèmes peuplés par des IA, a cependant un intêret crédible : les prix et la disponibilité des marchandises dans les stations sont récupérés depuis Internet. De ce fait, impossible de tricher en jouant en offline, pour récupérer des marchandises à bas coût puis de jouer en online… Sauf que, à ce moment là pourquoi ne pas avoir proposé une epérience solo et online déconnectées l’une de l’autre ?

Vous allez donc penser que le jeu online est bien plus intéressant grâce aux interactions avec les joueurs, mais attendez, quelles interactions ? Créer un groupe en vol est compliqué, et les activités à plusieurs sont rachitiques : se ballader dans l’espace et tuer des types rechercher seront votre seule occupation ou presque. Les missions ne peuvent pas être partagées, et du coup seules les primes quand on abat quelqu’un sont divisées entre les joueurs qui ont participé à sa destruction. On ne peut pas créer de groupe, de guilde, puisque de toutes façons on ne peut rien échanger ! On a pas de hangar pour y stocker des marchandises, ce qu’on achète doit être stocké dans son vaisseau et doit être obligatoirement vendu. On ne peut pas se confectionner des réserves dans un hangar dans un station paumée pour se préparer à un coup dur. Le commerce se contente donc d’un simpliste « J’achète des trucs à la station A, je les revends immédiatement à la station B dés que j’y arrive. » On ne peut pas non plus du coup aider les petits nouveaux en leur filant de la thune pour bien s’équiper dés le début du jeu plutôt que d’errer dans le vaisseau poubelle de base.

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Vous vous en doutez, la navigation dans les ceintures d’astéroïdes peut être périlleuse.

Elite est un jeu solo, quoi qu’on vous dise, peu importe comment on essaye de vous le vendre, il s’agit d’une expérience solo, et même lorsque vous arrivez à faire un groupe, se retrouver dans l’espace peut être fastidieux à cause des instances. Vous pouvez vous trouver tous deux autour de la même station sans jamais vous voir, juste parce qu’il ya trop de gens dans le secteur. Du coup, on assistera jamais à des embouteillages à l’entrée des stations les plus populaires, ce qui aurait pu ajouter un peu d’authenticité au jeu… Quitte à jouer dans la simulation et le réalisme, autant y aller, après tout, non ?

Le pire dans tout ça,c’est qu’on passe du temps dans Elite. A grignotter une petite mission ici ou là, à préparer une expédition d’exploration en terre inconnue (car notre voie lactée est recrée en échelle réelle, c’est à dire qu’on a un nombre de système hallucinants, et que d’aller à l’autre bout de la galaxie va vous demander énormément de temps, et de moyens.), mais en fait, on se rend compte que le but du jeu n’est que de grinder, d’amasser de l’argent pour s’acheter un plus gros vaisseau… pour amasser plus d’argent.

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Les décors peuvent être très différents visuellement, alors qu’au final on est toujours entourés de rochers.

Moi, déçu ? Bien sûr. Le jeu a des qualités indéniables : l’univers est cohérent, même si le design globale est un peu… carré, disons, les sensations de pilotage sont excellentes, mais bon sang, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Et je ne vous parle même pas du business model du jeu. Il se rapproche en effet d’un Guild Wars : vous achetez le jeu une fois et vous ne payez plus jamais pour vous connecter aux serveurs… sauf que le jeu a ensuite sorti une extension, Horizon, qui a été rapidement changée en « season pass ». Un changement subtil mais qui a le mérite de mettre les choses au clair sur les intentions de son développeur. Chaque année, les joueurs devront payer leur taxe s’ils veulent avoir accès aux derniers contenus du jeu et aux nouvelles fonctionnalités, comme par exemple le fait de pouvoir se ballader sur certaines planètes.

Elite aurait pu être grand, magistral, et pourtant il échoue à cause de son gameplay répétitif à outrance et peu varié. Pourtant, il a ses fans. Il a même des fans très très créatifs et une communauté incroyable, capable de choses fantastiques comme un groupe qui se fait appeler les « Fuel Rats » et qui viennent aider ceux qui tombent en panne d’essence dans l’espace et sont dans l’incapacité de se ravitailler. D’autres tentent de cartographier l’univers petit à petit, d’autres écrivent leurs carnets de bord ou participent à des guerres de faction NPC. Car oui, il y a quand même un univers dans Elite que les développeurs tentent de faire vivre via des news sur le site web du jeu. Sauf que pour profiter de tout ça, il faut s’investir dans cette communauté, chercher, aller à la rencontre des gens, prendre le temps de lire… un luxe que de nombreux joueurs ne sont pas prêts à se payer aujourd’hui.

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Piou piou.

En conclusion, devez-vous chercher à vous procurer Elite Dangerous ? Ca dépend de ce que vous cherchez. Si vous êtes prêt à vous investir dans sa communauté et dans le méta-jeu, alors oui, ça peut valoir le coup. Surtout si vous êtes capables de faire vivre votre jeu avec votre imagination, à raconter des histoires, bref, à donner de votre personne. Si vous n’êtes pas prêt pour tout ça, passez votre chemin. Elite se passera bien de vous, et ce n’est pas comme si votre backlog de jeux n’était pas déjà suffisament conséquent, n’est-ce pas ?

Si vous êtes un joueur solo, ça peut se faire. Par contre si vous êtes un groupe d’amis, passez votre chemin, vous serez très déçus.

Parenthèse sur Star Citizen

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Star Citizen a défrayé la chronique pour pas mal de raisons sur lesquelles je ne vais pas m’étendre. Si vous voulez en savoir plus je vous invite à lire l’excellent article du Canard PC de début février (ou mi-janvier je ne sais plus trop) sur le sujet.

Par contre, Star Citizen a quelque chose d’évident en commun avec Elite Dangerous, tout en se différenciant fortement de son concurrent. Je parle de concurrent, mais en fait les deux jeux ont surtout une vision très différente du bac à sable spatial, et leurs créateurs, Chris Roberts pour Star Citizen et David Braben pour Elite, se tirent la bourre de temps en temps dans la joie et la bonne humeur. Il faut dire que ces deux-là sont des vieux de la vieille…

Star Citizen essaye notamment de beaucoup plus tirer sur l’interaction entre les joueurs et le monde persistant qu’Elite. Ca et puis le fait qu’on dirige vraiment son joueur, son personnage, qu’on monte dans les vaisseaux et qu’on peut en sortir. Niveau immersion on a vu difficilement mieux. Mais ses ambitions pharaoniques amènent à penser qu’il y a probablement encore des points sur lesquels Chris Roberts n’est pas encore sûr de lui-même. Toujours est-il que même dans sa version actuelle Star Citizen en colle une ou deux derrière la tête d’Elite. Déjà, en serait-ce que parce que plusieurs vaisseaux de taille moyenne ou grande sont pilotables à plusieurs joueurs, ce qui est déjà un énorme kiff pour pas mal de gens, mais aussi parce que Star Citizen est encore plus respectueux de la simulation spatiale qu’Elite, qui plaçait la barre déjà assez haut. Les rayons du soleil sur les vitres ne sont pas que des simples lens flare, il faut gérer l’inertie du vaisseau, mais surtout le simple fait de pouvoir se déplacer à l’intérieur de son vaisseau en marche est déjà une grande satisfaction en soi.

Par contre, il est évident qu’Elite a vingt longueurs d’avance sur la finition par rapport à Star Citizen. Au moins le jeu de Braben fonctionne et est jouable et relativement bien optimisé. Ce qui est drôle en soi, car il est fort possible que quand Star Citizen sortira (s’il sort un jour), Elite aura subi suffisament de mises à jour pour peut-être être intéressant pour un groupe de joueurs en quête d’aventures spatiales épiques. Cependant, ceux qui ont acheté le premier jeu, puis tous les season pass de Elite, n’auront-ils pas payé autant si ce n’est plus que le prix de certains vaisseaux dans Star Citizen ?

Et les autres ?

Elite et Star Citizen sont loin d’être les seuls sur ce créneau. Des petits indés essayent aussi de faire leur trou dasn le secteur du simulateur spatial. Pêle-mêle je pourrais vous citer Evochron, développé par un seul homme ou presque, et qui force le respect mais a du mal à arriver à la cheville d’un Elite, ou encore Artemis Bridge Simulator ou PULSAR qui vous proposent d’occuper chacun un poste clé d’un pont de gros vaisseau. Vraiment idéal quand vous avez plein de potes chez vous, ça gueule dans tous les sens et c’est vraiment excellent.

Le prochain article JV sera consacré aux… party games sur PC ! Tous ces petits jeux avec lesquels on peut s’amuser comme des petits fous depuis un canapé avec ses copains. Un genre qui revient en force ces dernières années.