Midnight Suns – Dis, tu veux être mon ami ?

Personnellement Midnight Suns m’est passé complètement sous le radar jusqu’à sa sortie. Tout ce que je savais c’était que Firaxis préparait un XCOM-like à la sauce Marvel. Du coup, très très peur. Parce que je vous avoue moi l’univers Marvel j’y pane pas quand chose, j’ai juste vu les films Avengers et quelques films au hasard, mais c’est vraiment un univers qui me passe au dessus de la tête.

Donc j’étais un peu en mode meh et j’ai mis le jeu de côté sans vraiment m’enthousiasmer dessus. Ceci étant dit, plus sa sortie se rapprochait plus j’en entendais du bien, et je me suis dit, pourquoi ne pas essayer ?

Premier contact… pas ouf.

J’essaye donc le jeu en l’achetant plein pot : et je l’ai immédiatement regretté. Déjà parce qu’il tournait comme de la merde sur ma configuration pourtant milieu de gamme (Ryzen 5 3600X, 16Go et une Geforce 1660 Super à ce moment là.) et je ne comprenais mais absolument RIEN au système de combat, malgré les nombreux tutoriels textuels plutôt concis (dans le bon sens du terme) durant les premières batailles. Je ne voyais pas les dégâts faits à mes personnages à cause d’une police et couleur mal choisie rendant le tout illisible, et c’était très frustrant.

Dans ce genre de cas je prends un peu peur. C’est un souci avec moi, si je vois qu’un jeu va être trop compliqué pour ma vue (parce que ce n’est pas adapté, pas d’options d’accessibilité, je vais galérer avec certaines phases de gameplay, etc.) j’abandonne et je me fais rembourser. Merci Steam pour ça.

Sauf que ça arrive que je crie défaite un peu trop rapidement, et avec un peu d’adaptation et de persévérance, j’arrive à m’habituer et dompter le jeu pour mon confort visuel, ou tout du moins j’apprends à le « lire » : à savoir où apparaissent les indications importantes et tout ce qui peut m’aider à jouer.

Au final j’ai récupéré le jeu en achetant une Geforce 3060 Ti, vu qu’il était offert avec à ce moment.

Eeeet, j’ai continué.

Non sans mal parce que l’instabilité du jeu le rendait pratiquement impraticable : apparemment, j’avais un setting d’overclocking activé sur ma carte mère qui faisait planter le jeu en boucle. Une fois désactivé ça allait beaucoup mieux, mais les performances du jeu sont quand même très aléatoires, surtout dans la partie « Abbaye » du jeu où parfois on obtient 15 fps sans explications avant que ça se stabilise à 60 nickel, avant de repasser ensuite à 15 sans crier gare. Firaxis n’a jamais été doué pour l’optimisation de leurs jeux, et hélas c’est encore le cas aujourd’hui.

Ceci dit, j’ai persévéré.

Et le jeu m’a happé.

Il était déjà trop tard !

Hé oui, Midnight Suns est un de ces jeux un peu chelous qu’on pense très très sommaires, avec peu de gameplay intéressant. Trop simpliste, pour plaire à un public plus attiré par le monde Marvel que la tactique ? Peut-être. Mais ça serait bien mal connaître Firaxis, qui ont toujours su pimenter leurx jeux de multiples façons pour garder le joueur attaché à son siège. Le fameux « Encore un tour » se traduit ici par « Allez, encore une mission. »

Je suis pratiquement à la fin (dernière ligne droite) et suis sur plus de 80 heures de jeu, en ayant un peu zoné par moments ou fait plus que ce que j’aurais dû faire, mais sans regrets.

L’histoire

Le truc c’est que chez Firaxis, ils sont pas très doués pour nous raconter des histoires. Les deux derniers XCOM (le 2 et la sorte d’extension « of the chosen » là) avaient un scénario cousu de fil blanc, sans grand travail sur les personnages. Du coup leur confier l’écriture d’un Marvel-like c’était un peu osé, et on va évacuer le sujet tout de suite : c’est pas ouf du tout.

La sorcière Lilith revient d’entre les morts et attaque le Saint des Saints, l’endroit où crèche le Docteur Strange, et la Sorcière Rouge Wanda se fait capturer/tuer/on sait pas trop. Caretaker, la sœur de Lilith et son ennemie, décide de ressuciter Hunter, l’enfant de Lilith qui l’a autrefois battue, mais en payant le prix fort, sa propre vie. Vous incarnez du coup Hunter et pouvez en faire un homme ou une femme (sachant que ça n’a aucune influence sur les dialogues) et vous allez évoluer dans l’Abbaye, sorte de QG qui va servir aux Midnight Suns, une équipe d’ados manipulant les forces obscures, ainsi que certains des Avengers.

Bon, le point de départ, pourquoi pas : on comprend très vite qu’on est un maléfique enfant de Lilith, mais on a un collier conçu par Caretaker pour contenir cette part de ténèbres en nous. On va découvrir pas mal de lore au fur et à mesure de la progression, ainsi que grâce à des pages de journaux intimes de différents personnages improtants (dont vous-même) et d’autres mystères autour du terrain de l’Abbaye.

La quantité de dialogues est assez impressionnante, mais on y reviendra plus tard. Le problème principal du jeu, c’est comme je le disais son écriture. Autant l’histoire principale est plutôt bien rythmée, surtout avec des séquences cinématiques vraiment bien montées et donnant un vrai aspect « Marvel » au tout, autant tout le reste…

Le problème de « tout le reste », c’est qu’il est beaucoup plus présent que l’histoire principale. Tout le reste, c’est notamment des discussions entre Hunter (vous) et les différents personnages de l’univers de Marvel. Comme si chez Firaxis ils avaient un peu trop abusé de Persona, vous allez devoir vous lier d’amitié avec chaque héros pour tirer partie d’avantages en combat lorsque vous êtes avec eux, mais pfffiou, c’est bizarre.

Déjà j’ai joué avec une Hunter femme et je pense que ça fait que les dialogues passent peut-être un peu mieux, mais au final on a plus l’impression de lire une fanfiction de l’univers Marvel au mieux potable, au pire un peu cringe, où notre personnage est un self-insert dont TOUS les personnages veulent devenir le copain ou la copine. Pour certains c’est un peu naturel vu le background et l’âge (genre la jeune équipe des Midnight Suns) mais avec des gens comme Strange ou Iron Man, voire Captain America, ça fait lever un sourcil.

Par contre, l’écriture brille déjà beaucoup plus quand les personnages se parlent entre eux : on assiste à des vannes bien senties entre Docteur Strange et Iron Man, Wolverine qui vient pour le punch et la bouffe, Spiderman et Ghost Rider qui s’entendent bien, etc. Y’a de la bonne répartie et ça passe plutôt bien. C’est juste qu’avec Hunter, ça sonne faux.

Oui, les héros ont un genre de Facebook

Après, ça ne m’a pas dérangé outre-mesure au début. Sauf qu’à partir d’un moment j’en ai vraiment eu plus rien à faire des histoires entre Hunter et les personnages et je skippais une majorité des dialogues.

Bref, il faut juste savoir dans quoi vous vous engagez. Midnight Suns est peut-être un mauvais jeu vidéo en terme d’écriture, mais ça reste passable si vous vous dites que vous êtes devant un enième film Marvel. Finalement, c’était peut-être l’effet attendu ?

Et le gameplay ?

Je garde le meilleur pour la fin, évidemment, parce que si le jeu souffre un peu de l’écriture, il y a heureusement beaucoup de plaisir dans le gameplay, sinon je n’y aurais pas passé plus de 80 heures.

Avant de parler de la boucle de gameplay, faut que je vous parle du combat, de ce qui nous intéresse.

LA BAGARRE

En gros, on choisit 3 héros, parfois un ou deux d’entre eux sont imposés, parfois tous. On arrive sur une carte carrée un peu étriquée où nos héros se retrouvent face à des sbires et parfois des boss. Il y a des obstacles sur les côtés ou dans la map, et on nous distribue des cartes parmi les decks de tous les héros en partie. Chaque héros a un deck d’environ 8 ou 9 cartes, et on possède trois actions par tour.

Jusqu’ici vous me direz « OK ça a l’air simple. » hé bien détrompez-vous. Le jeu est bien plus tactique qu’il n’en a l’air.

Déjà parce que 3 actions ça a l’air peu, mais on peut gruger un peu et obtenir des actions « gratuites ». Par exemple les cartes avec l’attribut « Rapide » sont remboursées si on tue un ennemi. L’idée est donc, généralement de buter en premier les ennemis qu’on peut one-shot avec ces cartes.

Il y a trois types de cartes :

  • Les cartes d’attaque qui font des dégats somme toute modérés. Elles augmente la jauge d’héroïsme de 1.
  • Les cartes techniques, qui sont généralement des cartes défensives ou qui vont ajouter des effets à vos prochaines cartes, vous faire piocher, et plein d’autres choses intéressantes. Elles augmentent la jauge d’héroïsme de 2.
  • Et enfin les cartes héroïques qui font en général de gros dégâts ou permettent de cibler plein d’ennemis (selon les personnages) et qui coutent l’héroïsme que l’on accumule avec les deux autres types de cartes.

Par exemple, on peut avoir Blade qui va faire monter l’héroisme du groupe en tatanant des ennemis, permettant ainsi à Captain America de balancer un « Rebond de bouclier » qui coute 2 d’héroisme et qui va causer « Provocation » à tous les ennemis touchés.

Il y a une bonne synergie entre les cartes, ainsi certaines attaques peuvent causer « Marque » sur les ennemis, ce qui fait que s’ils sont éliminés, l’action est remboursée. Marque plusieurs ennemis puis les éliminer un apr un est une bonne stratégie.

A noter que si une carte ne vous plait pas vous pouvez la défausser et en piocher une autre (2 fois par tour). Certaines cartes s’améliorent même si vous les « repiochez ».

Bon OK, là vous commencez à saisir un peu le principe, mais ce n’est pas fini !

Chaque héros se joue un peu différemment. Ainsi, Blade va pas mal attaquer et causer « Saignement », tandis que Captain America et Captain Marvel sont plutôt des tanks qui vont obtenir de grosses réserves de « blocage » facilement (de l’armure quoi) et vont provoquer les ennemis tout aussi facilement. Spider-man et Iron Man seront plutôt des attaquants aussi, avec par exemple Spider-Man qui peut enchaîner jusqu’à 4 ennemis si chaque attaque les tue… Bref, ça va être à vous de trouver les héros qui ont de bonne synergies entre eux.

Si j’ai parlé d’obstacles tout à l’heure, c’est parce que certaines attaques ont la propriété « Propulsion » qui fait qu’elles vont envoyer l’ennemi valdinguer dans la direction indiquée. C’est là que le placement est important car vous ne pouvez déplacer vos héros qu’une fois par tour (un seul héros se déplace) mais certaines actions déplacent vos héros. Par exemple les cartes d’attaque au corps à corps. Du coup on peut propulser les ennemis au choix, sur d’autres ennemis (dégâts), sur vos propres héros (dégâts aussi, voire ça vous fait piocher une carte à l’aide d’un certain bonus), ou sur les fameux obstacles, ce qui fait aussi des dégats (voir beaucoup de dégâts si c’est un truc explosif ou électrifié.) Bonus : s’il s’agit d’un trou, l’ennemi a une chance de tomber dedans s’il lui reste peu de points de vie.

Ouais je vois vos yeux commencer à s’illuminer, c’est bien, vous commencez à piger que Midnight Suns en a plus sous le capot qu’il n’y paraît !

Chaque bataille a un objectif et ce n’est pas toujours de tuer tout le monde. Il faudra par exemple détruire des dispositifs, empêcher un hélicoptère de partir, récupérer des caisses avant qu’elles n’explosent… Et puis il y a les combats de boss, qui ont chaque fois leur petit truc qui les rend uniques. Globalement si on se concentre sur les missions « principales », sachez déjà qu’il y en a un bon petit paquet et qu’en plus de ça elles sont très variées et bien scénarisées. Les missions secondaires quant à elles sont sympa mais on en fera vite le tour : il s’agira surtout de les utiliser entre deux missions principales pour gagner des crédits, des artefacts, des noyaux gamma (= des nouvelles cartes), ou des essences.

Bref, y’a de quoi faire et la mise en scène de ces combats est vraiment chouette, pour ne rien gâcher.

Dans les petits détails qui tuent, les persos vous lancent des vannes si vous laissez le jeu tourner sans rien faire dans ces phases de combat.

Les batailles sont assez intenses, mais le jeu n’est pas d’une difficulté folle une fois qu’on a bien compris ses mécaniques et qu’on a trouvé le bon deck qui convient à notre façon de jouer. Le plus compliqué étant peut-être que certains personnages n’ont aucun moyen de se soigner, et que les personnages qui peuvent le faire pour eux ne sont pas nombreux. En difficulté normale on dispose de 2 résurrections mais ça ne ramène que 50% des points de vie.

Concernant la difficulté aussi, on peut l’augmenter durant le jeu mais les récompenses de mission ne changent pas. Ce qui change ce sont les récompenses d’XP et les récompenses en « éclats ». On va y venir.

Le repos du guerrier

Déjà il faut voir que le jeu est découpé en journées. Chaque journée commence avec Hunter qui se lève. Vous pourrez alors explorer l’Abbaye et discuter avec les autres personnages, par exemple en emmenant quelqu’un dans un endroit qui vous a plu, et lui donner un cadeau afin d’augmenter son niveau d’amitié.

Parce que oui, il va falloir se tartiner des pages et des pages de dialogue (doublés, heureusement, et plutôt bien) entre Hunter et les différents héros afin de monter leur niveau d’amitié. Il faut leur offrir des cadeaux adéquats (par exemple un recueil de fanfictions romantiques sur Iron Man à Tony Stark pour flatter son ego). Ce que vous direz dans les dialogues à choix multiple aura aussi une incidence sur l’amitié des héros. Vous pouvez même perdre des points en choisissant les mauvaises lignes de dialogue, ce qui peut faire un peu râler.

Le véritable problème avec ça, comme je le disais lors de la partie sur l’écriture, c’est que la relation entre Hunter et les héros sonne effroyablement faux. On est entre le faux et le cringe par moments. Le truc c’est que moi je suis plutôt bon public mais lorsqu’on me l’a fait remarqué j’ai trouvé ça un peu bizarre également et depuis je n’arrive plus à me sortir ça de la tête…

Bref, il y a aussi d’autres choses à faire autour de l’Abbaye, notamment explorer les environs. Etl à on voit que Firaxis s’est pris un peu pour Ubisoft tellement y’a de trucs à retrouver et à collectionner. Quelqu’un s’est en effet amusé à déchirer des journaux intimes et à éparpiller les feuilles au quatre coins de du jeu. Et je parle aps des cartes de tarot et des différents réactifs permettant de créer des items dans un chaudron… il y en a partout et ils ne sont pas super bien visibles donc j’ai passé la majeure partie de mon temps à marteler le bouton A de la manette pour ramasser tout ce qui se trouvait sous mes pieds au fur et à mesure de mes déplacements. Il y aura aussi des mystères à éluider, et quelques énigmes un peu simplistes. En gros le jeu récompense l’exploration, mais au final ni les récompenses ni le lore apporté ne sont pleinement satisfaisants.

Ceci étant dit ça fait un excellent passe-temps quand on a fait beaucoup de missions pour se détendre un peu. Rien en vaut une ballade nocturne dans un cimetière où on pendait les sorcières pour se changer les idées.

Heureusement il y a aussi des choses utiles à faire : vous allez pouvoir créer de nouvelles cartes pour vos héros, changer leurs decks, recycler les cartes en trop, ajouter des bonus à certaines cartes, créer des items utilisables en combat (ces derniers ne coutent aucune action et peuvent bien vous aider), envoyer vos héros faire des opérations solo pour glaner des récompenses… bref y’a de quoi faire.

Et c’est là que le jeu vous happe. Littéralement. On se dit « oh allez je fais encore une mission histoire de glaner cet élément qui va me permettre de faire des recherches pour améliorer la forge qui va ensuite mer pemettre de re-tirer une carte si j’ai pas ce que je veux en ouvrant un « noyau gamma » (c’est genre des boosters de cartes).

Ah, et les éclats dont je parlais ? C’est une monnaie qu’on obtient en réussissant des missions et elle ne sert qu’à débloquer des éléments cosmétiques pour nous ou les autres héros. Il y a énormément de cosmétiques, au omins autant que dans les Sims, et on peut faire porter des trucs assez moches à tous les héros dans l’Abbaye, mais aussi modifier leurs costumes pour les combats.

Conclusion

C’est dommage de se dire qu’un jeu ne révèle tout son potentiel qu’après quoi, 3 ou 4 heures de jeu ? Les possibilités au début sont peu nombreuses et on peine à saisir pourquoi le jeu est si profond, mais on va débloquer lentement mais sûrement de nouvelles possibilités, de nouveaux personnages aussi qui vont rejoindre l’escouade et apporter de nouvelles tactiques… Le jeu gère bien les récompenses pour le joueur et chaque mission principale est l’occasion de débloquer de la nouveauté. Le problème c’est que du coup on se tape parfois des tutoriels (heureusement sous forme de boite de dialogue expliquant de façon concise la nouveauté) plusieurs heures voire dizaines d’heures après avoir commencé la partie.

J’ai pas parlé du modèle économique parce qu’il est assez quelconque. C’est un jeu solo payé plein pot mais vous en aurez pour votre argent : vu le temps que j’y ai passé j’estime ça très très rentable. Vous trouverez probablement le season pass clairement abusé (il vaut le prix du jeu) et le premier DLC est déjà annoncé pour bientôt, il s’agira de Deadpool (que j’ai un peu de mal à apprécier, donc bon, sans regrets hein.) Ah et y’a bien sûr des costumes supplémentaires qui vous feront sortir le porte-monnaie. Rien d’outrageant, donc.

Pour moi, si vous kiffez les jeux firaxis, vous aimerez forcément Midnight Suns. Je me considère pas comme un grand fan de Marvel, bien au contraire, mais le jeu m’a donné envie d’en savoir un peu plus sur les personnages que je ne connais pas du tout comme Captain Marvel ou encore Docteur Strange.

Est-ce que ça en fait un bon jeu pour les fans de Marvel ? Je ne sais pas. Pour unt actical à cartes, le jeu arrive néanmoins à rester accessibel grâce à ses nombreuses explications, sans jamais être lourd ou repoussant par sa complexité. C’est un peu tout le génie de Firaxis et ils montrent bien que ce n’est pas un simple jeu de commande : Midnight Suns sait rester facile à prendre en main mais difficile à maitriser.

En parlant de prise en main je recommande vivement d’y jouer à la manette. A la souris j’avais trop d’imprécisions pour selectionner les ennemis, les cartes ou encore pour viser lors des propulsions, bizarrement, alros qu’à la manette ça passait tout seul.

PC ou PS5 ou Xbox ? Evitez la version PC honnêtement, elle est sujette à des crash (même avec l’overclocking désactivé j’en ai eu) et à des instabilités de framerate assez reloues (heureusement jamais en combat ou pendant les cinématiques, uniquement dans la partie du jeu située autour de l’Abbaye.)

Voilà, je retourne écouter Docteur Strange et Iron Man se balancer des vannes bien senties, parce que c’est ça qu’on veut.