Mon bilan 2022 de jeux vidéo

Tout d’abord, une bonne année 2023 à tous.

L’année 2022 a été pleine d’évènements dans ma vie, mais elle a également été pleine de jeux auxquels j’ai joué. Pour une fois, je cède aux sirènes d’un billet bilan, histoire de parler et faire découvrir des jeux auxquels vous n’auriez peut-être pas encore jouer. Loin de moi d’être prétentieux mais avec la mort de Gamekult, je me dis que si on partageait un peu plus souvent nos trouvailles ça aiderait peut-être à découvrir des petits joyaux de jeux à jouer. Cela ne remplacera jamais les tests objectifs de professionnels, mais… voilà.

J’ai aussi décidé, en 2023, d’écrire un peu plus sur ce blog. Pas nécessairement régulièrement, mais au moins re-parler des animés et jeux vidéo que je découvre. Une sorte de retour aux sources. Je me suis essayé au streaming via Twitch mais j’ai du mal à travailler comfortablement avec, et j’ai l’impression d’ennuyer mes viewers plus qu’auter chose. J’ai un meilleur contrôle sur le texte même s’il n’est plus le medium qu’il a été à un moment…

Bref, si on se faisait une restrospective 2022 des jeux auxquels j’ai touché ?

Fights in Tight Spaces

Le jeu me faisait de l’oeil depuis un moment mais comme tous les jeux qui restent en early access des mois durant, voire pire, je suis hypé à l’annonce mais une fois la sortie « officielle » je suis en mdoe « pffft ouais, un jour peut-être. » et jouer à dex jeux en EA a tendance à me dégouter d’eux une fois leur sortie.

Du coup j’ai attendu la sortie du jeu et qu’un peu de temps s’écoule pour me pencher dessus.

Et j’ai pas été déçu.

Imaginez : un jeu tactique où on a un deck de cartes à se construire. Chaque carte est un mouvement ou une attaque, et il faut se servir intelligement de ça et du décor pour battre ses ennemis dans des espaces confinés (ascenseurs, petites salles, toilettes, etc.) En vrai, ça rappelle pas mal Metal Gear Ac!d sur PSP. J’avais de bons souvenirs des deux jeux, et j’ai donc abordé ce FITS du bon pied. Le verdict c’est que le jeu est ultra prenant, bien pensé, bien équilibré, certaines maps ou boss sont plus difficiles que d’autres, et tous les decks se valent plus ou moins. Qu’on soit plutôt aggressif, plutôt counter, plutôt poison, il y a plein de façons de jouer et de réussir.

Et artistiquement ça tient bien. Le style minimaliste des graphismes donne un cachet un peu rétro au jeu, et permet de belles animations. Et la musique! Elle me rappelle beaucoup les musiques de Unreal Tournament et sont bien entraînantes, parfaites pour le jeu.

Mon seul souci au final c’est la durée des runs. Il est vivement déconseillé de recommencer à la fin, et du coup il faut commencer du début (on visite 5-6 missions divisées en plein de petits lieux). Une run peut prendre une à deux heures ce qui est un peu longueut quand on se retrouve à la toute fin et qu’on se rend compte que notre deck ne marchera jamais contre le bos. heureusement on peut retenter chaque carte voire faire des « rollback » pour réinitialiser la situation au début de notre tour si ons ‘aperçoit qu’on a fait de la merde, mais ça reste quand même un peu frustrant parfois.

Sans aucun doute le jeu où j’ai passé le plus de temps cette année.

Triangle Strategy

Alors spoiler : j’ai pas aimé la démo. Genre pas du tout. La première démo en tous cas, je n’ai pas essayé la seconde. La parlotte du jeu ne m’a pas dérangé à ce moment-là, mais j’ai eu du mal à trouver un intêret dans les combats. qui me semblaient trop simplistes. J’avais eu le même problème ou presque avec Tales of Arise dont la démo m’avait vraiment beaucoup refroidi pour la raison inverse : combats trop bordéliques.

Au final démarrer le jeu du début m’a permis de découvrir les différents aspects du système de combat de ce tactical RPG. Il faut dire aussi que j’ai été bien motivé par un pote qui se l’est fait sur Switch en début d’année (moi je l’ai pris sur PC début octobre).

Et j’ai passé un super moment! L’histoire démarre tout de suite sur les chapeaux de roue je trouve, malgré le blabla et la mise en place, on est assez vite dedans, surtout que l’inspiration Game of Thrones est belle et bien là. J’ai aussi beaucoup apprécié l’illusion des choix qu’on nous donne et qui ont une simili incidence sur l’histoire (en réalité des embranchements qui se rejoignent ensuite). Avoir une totale liberté de choix est impossible dans un jeu vidéo, mais donner l’illusion de cette liberté par de petites touches est déjà très agréable, même si plus le temps passe plus on en voit les limites. Ceci étant dit une fois que le masque tombe on est suffisament happés par l’histoire pour pardonner ça.

Côté gameplay il paraît simple au début, mais l’un des gros intêrets est que chaque personnage a une classe bien à lui et des capacités propres. Il n’y a pas juste chevalier, mage, prêtre, etc mais bien chaque perso qui a ses capacités prorpes ce qui els rendra plus ou moins utile selon le champ de bataille. Par exemple le personnage qui permet de construire pièges et échelles sera d’une importance capitale sur certaines cartes où vous vous retrouvez en contre-bas, tandis qu’une mage de feu n’aura aucun intêret sur une carte où il pleut. Bref c’est pareil, le système de jeu tient bien la route et on regrettera petu-être qu’il faille grind pour gagner de l’argent pour upgrader à fond tous ses personnages. Il y a aussi des cartes un peu trop difficiles par moments, et des fois où on ne sait pas trop qui sacrifier dans soné quipe habituelle pour rentrer dans les prérequis (genre 8 personnes maximum alors que d’habitude on est 9 ou 10…)

Bref, coup de coeur pour moi aussi cette année, ne serait-ce que son hsitoire et son gameplay qui au final se révèle plus fouillé qu’on ne peut le penser à première vue.

La Pucelle Ragnarok

Un tactical RPG d’un temps ancien où les trophées n’existaient pas encore.

Un de mes regrets de l’ère PS2 c’est de ne jamais avoir terminé La Pucelle Tactics, notamment parce que je m’y étais mal pris dans le levelling et que j’étais arrivé tropf aible et avec pas assez d’objets de soin pour mon équipe. Ce qui m’a achevé quand je suis arrivé à un moment où je ne pouvais plus visiter de boutique pour me ravitailler…

Bref, La Pucelle est unt actical assez exigeant malgré sa mignonnerie et son aspect déconne. C’est un proto-Disgaea assez cruel et difficile par moments. Il y a aussi le fait qu’aujourd’hui il est impossible de le faire sans guide à côté tellement certaines maps peuvent être retors, ou bien où il faut savoir qu’il faut faire telle out elle action pour déclencher al bonne fin d’un chapitre particulier.

La version Ragnarok est donc une version remise au goût du jour mais ça reste avant tout un jeu PS2 et donc avec une difficulté d’époque. Il y a aussi des personnages supplémentaires un peu guest star d’autres jeux Nippon Ichi de l’époque qui sont bien pêtés pour vous aider à surmonter la difficulté.

J’ai passé un bon moment sur le jeu qui m’a occupé deux petites semaines durant mes vacances, en tous cas. Et puis c’est fun d’avoir tous ces personnages et lieux avec des noms français ridicules comme Prier, Culotte, Soeur Alouette, le père Salade ou encore la ville de Couscous.

KOF XV

On a pas été très gâtés avec King Of Fighters depuis des années. Contrairement à Capcom, SNK n’a jamais vraiment réussi le passage à la 3D, a vu les coûts de production exploser au début des années 2000, s’est entêté à faire de la 2D avec KOF XIII, bref, a fait plein de mauvais choix. On aurait pu croire la licence pourtant si cool enterrée à jamais, mais SNK s’est réveillée avec KOF XV qui malgré sa direction artistique un peu discutable (faut dire que, côté design des persos c’est un peu cheap comme 3D) a su tirer son épingle du jeu avec un gameplay au poil, des personnages qui répondent bien et vite, et un casting en or avec beaucoup de chouchous de la communauté qui osnt là (sauf Kim, qui va arriver sous peu en DLC, mais bon, lol.)

Avec un ami on l’a pas mal dosé et même si moi j’ai du mal à adhérer, lui a bien aimé. C’est vraiment un retour aux sources, même s’il y a du progrès à faire. Le matchmaking par exemple, met 30 plombes à trouver des joueurs alors qu’il y en a pourtant, c’est un peu incompréhensible mais bon. Ah et y’a pas encore de crossplay évidemment.

Le jeu n’a pas trop de souci às e faire vis à vis de Street Fighter 6 qui approche à mona vis, car il plaira surtout à ceux qui aiment les KOF de toutes façons. Ca reste une franchise à part entière, et ça reste également difficile de rentrer dedans car on va vous demander de savoir jouer avec 3 personnages à la fois (voire plus, car certains matchups sont un peu pêtés aussi…)

Dead Cells

Je suis arrivé en retard à la fête, je sais. J’ai découvert Dead Cells parce que j’hésitais à l’acheter pensant que le jeu ne me plairait pas, mais j’ai profité qu’il soit dans le Playstation Plus Premium (vous savez celui où y’a 300-400 jeux dispos) pour l’essayer et bah j’ai pas été déçu du voyage.

Dead Cells, c’est un peu ce metroidvania super lêché de partout. On sent tout l’amour des développeurs pour leur jeu et il est truffé d’options et de bonnes idées en pagaille. C’était un vrai plaisir à jouer et si les premières runs ont été plutôt expéditives et difficiles, il faut bien admettre que débloquer de nouvelles armes (dont certaines très drôles, avec cet humour typique de Motion Twin) et capacités est super plaisant. Il y a une vraie alchimie dans la progression qui fait qu’on adhère très vite. Sans compter le gameplay qui est super lisible, même pendant les phases de boss.

je regrette simplement la difficulté qui devient beaucoup trop elevée une fois qu’on a fini le jeu pour la première fois, puisque pour progresser davantages il faut s’ajouter des difficultés qui rendent vraiment le jeu pénible. Mais bon, déjà le terminer une fois c’était pas si mal, on va pas se mentir.

Dome Keeper

Incontournable de cette fin d’année, vu sur tous les streamsde chaînes indé, Dome Keeper c’est un peu ce mariage étrange entre creuser des trous et un shoot où on doit repousser des aliens belliqueux qui veulent taper sur votre dôme. En gros il y a une phase où on peut creuser sous son dôme pour extraire des ressources, les ramener au dôme via de nombreux gadgets (ascenseurs, téléporteurs, et autres joyeusetés) qui permettront soit d’améliorer celui-ci soit d’améliorer notre personnage, et quand le temps est écoulé ilf aut vite revenir au dôme pour taper de l’alien avec un gros laser. Il y a une autre arme déblocable mais j’ai rien capté à commentl ‘utiliser correctement.

Le jeue st sacrément addictif, les parties sont à la fois calmes et sterssantes, creuser est satisfaisant et l’ambiance sonore fait des merveilles.

Et quand vous aurez débloqué plein de choses, le mode prestige, qui n’est ni plus ni moins qu’un mode scoring, sera à vous. Le vrai jeu pourra commencer.

Vous l’aurez compris, c’est un jeu parfait pour le Steam Deck.

Multiversus

On va passer vite sur Multiversus car je n’y ai aps énormément joué mais je voudrais le mentionner car je l’ai « acheté ». Enfin j’ai dboursé un peu d’argent pour prendre un pack fondateur en gros. je croyasi vraiment dans le jeu, qui pour moi était un bon Smash pour PC, avec pas mal de possibilités intéressantes et des développeurs pas mal à l’affut de ce que les jouerus veulent. A cela vous ajoutez un casting plutôt chouette et varié, et un gameplay orienté sur le 2vs2 avec des persos qui peuvent se compléter.

Mais ça s’arrête là : le nombre de maps trop faibles et très peu variées rendent les parties redondantes. Pire, le faible nombre de personnages pour ce genre dej eu (heureusement ils en sortent très souvent) n’aide pas. On se retrouve souvent avec les mêmes personnages qui jouent contre les mêmes adversaires.

Ce qui est dommage car on ressent vraiment que les développeurs font de leur mieux pour leur jeu. Mais je m’en suis au final beaucoup trop vite lassé, au point où je n’ai pas terminé le premier battle pass que j’avais pourtant payé via le pack fondateur. C’est vous dire mon niveau de déception.

Dorfromantik

Un petit jeu de puzzle au printemps m’a pas mal occupé aussi, en fournissant des parties relaxantes quand j’avais besoind e décompresser un peu.

On nous donne une tuile hexagonale et il faut la placer pour faire des forêts, des rivières, des chemins de fer, des champs ou encore des villes sur une jolie carte pour que ça fasse de beaux paysages. Or le jeu vous demandera, pour gagner de nouvelles tuiles, de terminer des « missions » qui sont en fait de simples « fais une ville de 35 maisons, pas plus » ou « fais une rivère de 15 tuiles ou plus ». Le jeu est super agréable, avec une ambiance nature très relaxante, mais il souffre d’un défaut pour moi, qui est que les parties se finissent invariablement par une défaite trop vite. Les missons au début sont faciles à faire mais ne filent que 5 tuiles supplémentaires, et plus le jeu avance plus elles deviennent exigeantes, mais ne filent toujours que 5 tuiles. Je ne peux pas comprendre comment tu peux faire un champ de 50 tuiles et avoir en récompense juste 5 tuiles, y’a un truc qui m’échappe même si je comprends qu’à un moment oui la partie doit se terminer forcément.

Ceci étant dit, ça reste un excellent jeu pour des parties courtes et sympathiques pendant qu’on matte un stream ou qu’on est occupé à auter chose.

Hexcells

Ne me demandez pas comment je suis tombé sur ce jeu, en fait je ne m’en souviens même plus. Il me semble que je l’avais dans un humble bundle que j’avais oublié de récupérer sur le site. Comme quoi, il y a vraiment une époque où je mettais mona rgent dasn tout et n’importe quoi.

Hexcells est donc une sorte de démineur mélangé à un picross héxagonal. On a une map d’hexagones dont le contenu est inconnu, on voit que sur telle « ligne » on a 5 hexagones qui doivent être allumés, et quandon en allume un, on voit combien d’exagones qui le touchent doivent êter allumés. Il y a d’autres subtilités, par exemple avec ces hexagones qui indiquent qu’il y a 2 hexagones autour qui se touchent forcément, ou 3 qui ne se touchent pas, qui font qu’il est possible, en réfléchissant bien, de révéler toute la map.

Pour un puzzle game, ça se joue bien. C’est tranquille et il y a toujours une solution pour terminer la carte sans faire d’erreurs. Cependant je suis très mauvais à ce jeu donc ce n’est pas toujours évident pour moi d’y arriver.

Il existe plusieurs versions du jeu mais à quelques euros vous pouvez vous permettre de toutes les prendre. Le Hexcells Infinite est sans doute le meilleur puisqu’il possède un générateur aléatoire et que vous pouvez partager avec des amis vos maps préférées.

Vampire Survivors

Difficile de pas parler de Vampire Survivors en 2022 tellement le jeu a été un ras de marée. A un prix indécent par rapport à ce qu’il propose, le jeu offre une excellente courbe de progression liée à un gameplay ultra simpliste. La mécanique de jeu de choisir son upgrade parmi 3 au pif à chaque niveau et le degré de satisfaction quand on joue est tel qu’il est difficile de ne pas plonger. Quand on sait qu’avant le développeur travaillait pour des casinos, on comprend un peu mieux la facilité déconcertante avec laquelle le jeu réussit à vous happer.

Je veux dire, le jeu consiste principalement à éviter les ennemis qui vous foncent dessus tout en laissant vos armes faire le boulot. C’est simple à prendre en main mais difficile à maitriser.

Moi ça a plutôt bien marché, même si à un moment on a tellement de stages et de personnages débloqués qu’on passe plutôt un moment à se demander ce qu’il reste à débloquer et surtout comment le faire. Même avec les petits indices dans l’écran des déblocages, on a du mal parfois à savoir exactement comment s’y prendre. J’ai un peur que sans un Wiki il soit difficile de réellementprogresser passé un certain point.

Encore un jeu idéal pour le Steam Deck (ou le mobile, il est même sorti sur téléphones y’a pas longtemps.)

Ah et je comprends pas comment le dev s’est pas pris un procès par Konami tellement il a pompé des trucs sur Castlevania.

Forza Horizon 5

Je triche un peu car le jeu est sorti ‘lan dernier mais a son DLC Hot Wheels sorti cette année. DLC très décevant d’ailleurs.

Cependant j’ai beaucoup joué à Horizon 5, alors que j’avais pas trop touché au 4 à l’époque. Le Mexique pourtant ça m’inspire pas vraiment, on va pas se mentir, mais j’ai toujours aimé les jeux de tuture arcade (et un peu simulation aussi, on y reviendra)

Reste que FH5 malgré ses grandes qualités (beau, facile à prendre en main, accessible…) souffre de beaucoup de défauts :

Déjà il y a le monde ouvert façon Ubisoft avec des trucs à faire tout le temps, partout. Ca en devient indigeste au bout d’un moment, et la carte ressemble à n’importe quoi tellement il y a de choses à y faire. La multiplication des activités nuit aussi à la navigation car parfois on veut faire certaines choses mais on ne trouve pas bien comment les faire ni où elles se trouvent.

Et l’ambiance très « teuf », « tutoiement de ouf », « djeunz » qui semble complètement sans vie dessert pas mal le propos du jeu, comme si on vous forcer à vous amuser. Je dis pas qu’un jeu de voitures devrait forcément avoir un scénario, mais bon, en 2022 on se pose forcément la question « Combien ça couterait un festival pareil en terme de nusiance sonore, de pollution et de consommation d’énergie? ». Ouais je sais c’est bizarre dit comme ça et ça devrait pas entrer en ligne de compte vu que ça reste un jeu vidéo, mais bon, comme le pitch du jeu s’inscrit dans l’idée d’un festival mondial réunissant tous les fans de bolides pour faire des trucs un peu tarés partout dans le Mexique, chez moi ça fait que j’ai du mal à me mettre dans le truc. Et c’est pas que je préfère un truc plus cadré : à l’époque de FH2 ou 3 je ne sais plus, celui qui se déroulait en France je crois, ou en Italie, je ne sais plus, j’avais l’impression qu’on mettait plus l’accent sur le sport et l’amour de la voiture que sur la déconne.

Mais on reparlera de ça quand je vous causerai de Gran Turismo 7, qui est l’extrème opposé de Forza Horizon.

Ah il reste quand même un truc un peu chiant, voire pas mal : le multijoueurs. Il parait d’un bon principe. Fonctionellement il remplit son rôle et propose pas mal d’optionspour s’amuser à plein de gens (on peut être 8 sur l’open world, et participer à des courses) il y a quand même des bugs ou autres qui font lever un sourcil. Déconnexions, impossibilité d’inviter certaines personnes si la vitesse du vent n’est pas la bonne dans leur ville, menus incompréhensibles ou bien encore laisser 15 secondes pour choisir une voiture pour chaque joueur, c’est autant de petites choses qui rendent parfois l’expérience désagréable. Mais quand ça marche, vous passez une bonne soirée entre potes à discuter tout en essayant de vous tirer la bourre.

J’y aurai passé un bon moment, mais jusqu’à un certain écoeurement. Si Forza Horizon 6 ne change pas radicalement de gameplay, ça va être compliqué pour moi de l’acheter (mais je me laisserai tenter, pigeon comme je suis, surtout si d’autres personnes le prennent aussi)

Ah ouais non, dernier point encore : Microsoft se croit malin à empêcher le cross-save entre Steam et le Windows Store, ce qui fait que si vous voulez profiter du jeu sur Steam et sur le Game Pass, vous l’avez dans l’os : vous ne pourrez pas continuer votre partie Steam sur le Game Pass. Je sais pas, c’est les mêmes jeux pourtant, mais non, c’est totalement lunaire à mes yeux.

Patrick’s Parabox

D’habitude les jeux de puzzle c’est pas mon truc (dit le mec qui en a déjà cité quelques uns pour 2022) mais celui-là, il est spécial. Déjà parce qu’il est assez tordu passé un certain point, mais surtout parce que sa courbe de progression le rend hyper accessible. Au début on aurait dit un simple sokoban où il faut pousser des caisses comme il faut, mais le jeu joue beaucoup avec les perspectives, la récursivité et d’autres concepts un peu fous qui viennent corser le jeu grandement.

Mais surtout, et pour moi c’est tout le génie de ce jeu : il possède une courbe de progression exemplaire. Tout le jeu va vous amener petit à petit à apprendre de nouveaux concepts pour les réutiliser plus tard comme il faut. On ne vous prend aps en traître avec des problèmes insolubles à moins de connaître la solution. La solution vous a déjà été donnée avant sur un autre puzzle, parfois de façon très évidente.

Par contre, j’ai jamais réussi à jouer plus de 30 minutes : à chaque fois je fatigue et je ne fais plus rien de bien.

It takes Two

Fait avec l’ami Aeden, It Takes Two reste un jeu plaisant quoi qu’un peu long. L’idée est géniale, un jeu coop au gameplay asymétrique qui peut être joué par plein de gens, c’est exactement ce dont le jeu vidéo a besoin pour se démocratiser davantage. Bon, le jeu est très fun, et très varié, avec beaucoup d’idées de gameplay partout, mais voilà, il est affreusement long. Vers le dernier quart du jeu j’avais qu’une envie c’est que ça se termine. J’ai pas eu trop de soucis avec la fin en elle-même, même si elle est un peu bizarre, mais voilà. Ah oui et la scène avec l’éléphant, brrrr.

Ca reste une excellent expérience à deux, et un jeu qui n’a pas volé ses récompenses.

Shotgun King

Petit jeu sans prétention issu d’une game jam (ces moments où des développeurs se rassemblent pour faire des prototypes de jeux et les présenter aux autres), Shotgun King vous propose de buter toutes les pièces d’un jeu d’echec à coup de fusil à pompe. On joue un roi qui se déplace comme un roi et peut tirer au fusil pour éliminer plusieurs adversaires à chaque tour. On choisit un bonus et un malus à la fin de chaque manche et on recommence jusqu’à affronter un boss. Y’a donc un petit côté roguelike et ça marche super bien.

Il n’y a pas énormément de contenu non plus, mais il faut dire aussi que le jeu est vendu pour très peu cher, donc bon, on va pas de plaindre?

Despot’s Game

Vous connaissez les auto-battler ? Moi non, en fait, j’en ai jamais fait, et ça ne m’a jamais vraiment interessé. Pourtant Despot’s Game est plutôt amusant, même si j’ai un peu du mal àa ller jusqu’à la fin d’une partie (c’est à dire que je me fais défoncer au bout d’un moment). On a plein de bonhommes, on leur donne des armes, et dans chaque pièce il y a des ennemis qu’ils défoncent sans qu’on fasse quoi que ce soit. Au mieux on peut activer quelques compétences spéciales durant le combat, mais on ne les contrôle pas directement. Nos petits humains doivent se nourrir donc il faut penser à dépenser l’argent dans al bouffe et pas seulement dans des armes ou nouveaux humains (plus on a d’humains plus ils consomment à chaque tour. Sans nourriture, ils meurent au bout d’un moment.

Bref, le jeu est sympa, il y a du contenu pour un rogue-like, mais comme pour certains jeux j’ai un peu de mal à trouver ce qui fonctionne. Autant Slay the Spire ou Fights in Tight Spaces vous donne tous les éléments ou presque pour comprendre ce que vous pouvez faire poru vous améliorer, j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose pour Despot’s Game et c’est un peu frustrant.

Ceci étant dit il faudrait que je me refasse des parties, tiens.

Demon’s Tilt

Je suis venu opur l’eshtétique musicale et artistique de la Megadrive, je susi resté (un peu) pour le flipper. Le jeu est extrèmement soigné mais ne propose que deux tables de flipper, et même si elles sont complexes, j’ai un peu de mal à m’intéresser trop longtemps au jeu. Dommage, dommage.

Last Call BBS

Ah, les jeux où faut tellement réfléchir que votre cerveau fume m’ont toujours attirés mais ne m’ont jamais retenu très longtemps. Last Call BBS comme tous les jeux Zachtronics m’ont toujours fait cet effet. L’offre est cependant super généreuse : plusieurs jeux sont disponibles pour un prix modique et c’est plutôt cool, mais il faut bien admettre qu’il faut aimer se prendre la tête. Au final j’ai très peu touché aux jeux proposés, maie je ne regrette pas mon achat, car c’était quand même un excellent jeu pour un développeur qui a mis beaucoup de passion dans tous ses projets. C’est mérité.

Gundam Evolution

Je vais pas être très objectif car j’y ai finalement peu joué mais si le jeu ressemble pas mal à du Overwatch (hero shooter quoi) avec des mechas, il reste infiniment plus brouillon. On ne pige pas trop de quoi on meurt ou comment. Il manque une caméra vue du meurtrier lorsqu’on crève. Et globalement le jeu manque beaucoup de finition. Finition qu’on attend aujourd’hui de n’importe quel jeu service…

Bref, c’est dommage, y’avait du potentiel mais pour moi ça reste un essai raté d’amener la licence Gundam dans les mains de plus de gens.

PlateUp

Depuis que Overcooked est sorti, j’avais en tête qu’un jeu où il fallait aussi servir les clients serait vraiment top. Et puis PlateUp est apparu. Je crois que c’est Aeden qui m’a fait découvrir le jeu sur Discord, et après l’avoir un peu essayé avec lui, on a tout de suite accroché même si certaines choses nous ont un peu dérangées. Déjà le concept n’est plus d’avoir différents niveaux tels des puzzles à résoudre à plusieurs, mais on choisit d’abord un plan pour la cuisine et la salle ainsi que le type de bouffe qu’on va préparer dans notre réstaurant (steak, pizza, salade, etc.) puis on commence, et le but est d’arriver le plus loin possible, sachant qu’on va débloquer de nouveaux éléments avec l’XP accumulée par notre restaurant à la fin.

C’est un peu comme un roguelike Overcooked donc mais à plusieurs. Et les différences ne s’arrêtent pas là : les parties sont découpées en journées, chaque journée voit son lot de clients et pour perdre il faut que la patience d’un seul client arrive à 0. Ca peut arriver si on met trop de temps à servir un plat ou si trop de gens attendent dehors (encore pire s’il pleut.) Du coup à plusieurs il faut se répartir entre la cuisine et la salle, servir les clients, nettoyer pour éviter d’être ralenti par les détritus, sortir les poubelles de la cuisine si besoin, prendre des réservations si on a moins de clients que prévu, etc.

Les salades peuvent avoir différents ingrédients, les steaks peuvent être plus ou moins cuits, les pizzas doivent être servies par parts (elles prennent du temps à préparer mais une fois préparée on a de quoi servir plusieurs clients)… Et chaque fin de journée vous permet de réagencer le restaurant, pousser les tables contre les murs pour avoir moins de places assises mais plus de groupes possibles, ou bien refaire la cuisine entièrement pour optimiser un peu la préparation. Le jeu distribue des plans pour de nouveaux équipements ou des équipements en plus comme un deuxième évier, un autre comptoir pour bosser ou encore une nouvelle table, un balai, ou d’autres équipements optionnels pour vous aider. On peut choisir de les améliorer ou pas (par exemple le balai peut devenir un robto aspirateur mais c’est ultra cher). A noter qu’une difficulté supplémentaire est introduite au bout de plusieurs jours, avec au choix soit un ingrédient supplémentaire dans la recette principale, ou un plat diférent en plus carrément, ou alors un malus genre le restau devient « fast food » et du coup les clients n’ont plus de phase d’attente et mangent méga vite.

Bref, le jeu est bourré de bonnes idées et ne se contente pas de repomper honteusement Overcooked. Il est ce que Overcooked 2 aurait dû être, à vrai dire, mais connaissant le goût prononcé de Team 17 pour les suites sans saveur, c’était à prévoir. Reste que la DA du jeu est assez générique mais je trouve que ça a son charme quand même.

Un must si vous avez plusieurs personnes pour faire du multi avec régulièrement.

Jackbox Party Starter (et Party Pack 9)

Si j’en parle, c’est pace que ces deux jeux Jackbox sont maintenatn en français ! Et oui madame ! Adaptés et doublés en français ! Incroyable quand on connaît la taille du studio qui produit ces party game jouables en ligne ou chez soi avec son téléphone portable. Du coup je vais juste parler du party Starter car j’ai pas testé tous les jeux du Party Pack 9 (la VF a été mise à disposition des joueurs le 31 décembre). Ceci étant dit entre Quiplash 3 et Trivia Murder Party 2 il y a de quoi faire. Et si vous aimez dessiner il y a Tee KO mais en vrai, je préfère largement les deux premiers. Quiplash est à mourir de rire si vous avez des invités qui partagent le même humour ou presque, et Trivia Murder Party propose des parties plutôt bien équilibrées où il faut répondre à des questions de culture générale ou populaire avec un trip film d’horreur des années 90.

C’est super cool que ces jeux soietn en français, car avant en anglais c’était pas toujours évident pour tout le monde, surtout que certaines questions étaient parfois très centrées sur les Etats-Unis. Si vous faites des soirées chez vous c’est absolument indispensable, surtout vu le prix des jeux. Et vous n’avez aucune excuse car ils sont disponibles sur toutes les plate-formes.

Sonic Origins

On va passer rapidement car je me suis fait rembourser le jeu au final. Pourtant, Sonic 1 à 3 c’est mon enfance, toute omn enfance, et j’adorerais les refaire bien, mais Origins est réellement un attrape-couillon de Sega. Déjà il est vendu méga cher, il y a une version « Deluxe » et une autre « Deluxe++ » (je me souviens plus des dénominations exactes) qui donnent des avantages inutiles, et pire encore, pour débloquer des trucs du musée, il faut grind et grind encore des « missions » qui sont des petits défis que même mon petit frère (que je n’ai pas) serait capable de créer avec un éditeur de niveaux de Sonic.

Non franchement c’était nif ait ni à faire et Sega a été extrèmement décevant sur ce coup. Je le prendrai sûrement en soldes à 10 balles, voire 15 grand maximum, pas plus.

Shatter Remastered

Pareil, on va passer dessus car j’aime beaucoup Shatter mais cette version remastered ne reste au final qu’une version… remastered, sans de réels ajouts tangibles à ce casse-brique sorti il y a plus de 10 ans et qui avait fait les beaux jours du Xbox Live Arcade et de Steam lorsque la tempête des indés a secoué le paysage vidéoludique. Il a fait partie de ces premières vagues de jeux indépendants à amener un véritable vent de fraîcheur sur une industrie grisâtre et très « boom boom pan pan » de l’époque.

Ca reste néanmoins un bon jeu, assez exigeant mine de rien, et surtout avec une bande-son qui déchire.

Impostor Factory

Si le titre ne vous dit rien, c’est normal, mais si je vous dit To The Moon et que ça vous parle, alors vous allez savoir tout de suite de quoi je parle. Impostor Factory est lié à l’univers de To The Moon mais peut se faire sans avoir fini le premier jeu. C’est, en gros, un jeu narratif fait avec un semblant de RPGMaker. Il faut donc aimer le pixelart et lire. Heureusement le jeu est relativement court (4-5h à tout casser) et les dialogues pas trop pompeux. L’écriture oscille entre le loufoque et le très touchant, sans jamais verser dans le tire-larmes exagéré. J’ai lâché quelques larmichettes durant la lecture, en tous cas.

L’histoire, c’est celle de Quincy, un type un peu lambda qui est invité à un dîner dans un manoir reculé. Il fait super mauvais quand il arrive, et l’ambiance y est très… bizarre. Il va y faire la rencontre d’une jeune femme étrange du nom de Lynrei. Mais les apparences peuvent être trompeuses… ce n’est pas ce que vous croivez, comme on dit.

Je l’ai fait lors des fêtes de fin d’année et c’était vraiment très très bien. J’aimerais vous en parler mais ça va spoiler sec et j’ai pas envie de vous gâcher le jeu. Sachez juste que ça a parlé avec justesse de sujets qui m’ont beaucoup touché, du coup c’était cool.

Faites attention au cuiseur à riz.

Gran Turismo 7

https://www.youtube.com/watch?v=3mVECtN9B7U

Ah, on revient aux jeux de vroom vroom ! Il faut dire que je n’avais pas touché de Gran turismo depuis l’ère PS2. Par contre j’avais bien dosé les Forza Motorsport sur 360 et le 6 sur One (si ma mémoire est bonne) donc j’ai toujours une petite place pour les courses de voiture un peu simulation. Cependant, quand on joue à Gran Turismo 7, on se rend un peu compte que les gens qui aiment la voiture et le sport automobile, bah ils sont pas chez Turn 10 Studios, ils sont chez Polyphony Digital. Sans retirer quoi que ce soit des qualités de Forza Motorsports, Gran Turismo c’est un délire tout entier.

Le jeu suinte en effet l’amour de l’automobile, et le niveau de détail est assez impressionnant. Si vous ajoutez à ça des replay tout en raytracing, des sensations assez uniques avec la manette Dual Sense où chaque voiture a une sensation de moteur différente dans le rumble, et où les gachettes vous résistent pour accélérer et freiner, ça donne vraiment un niveau d’immersion qui nous fait nous dire « Okay là on est bien dans la génération de consoles actuelles et pas dans un portage de jeu de la génération précédente. »

Si le jeu offre des sensations et un nombre de voitures et circuits plutôt conséquent ça pêche malheureusement au niveau des modes de jeux. A part un mode « story » qui va vous occuper 20 heures à tout casser, des courses simples, des défis, des permis et du multijoueur il ne reste pas grand chose. Pas de carrière, et ça c’est très triste. Ceci étant dit, les 20h de jeu sont très agréables et permettent de débloquer moult véhicules et tous les circuits, c’est malheureusement un peu maigre et on aurait aimé beaucoup, beaucoup plus. Certains patches ont allongé ce mode de jeu (les « menus ») mais bof bof. Et l’autre souci c’est que les voitures coûtent toutes un rein, et que les meilleures courses ne rapportent pas suffisament. Donc à part grind comme un taré pour débloquer certaines caisses… A cela vous pouvez ajouter des « tickets » qui sont des sortes de lootbox déguisées où on tombe invariablement sur le prix le moins intéressant de la loterie, et on se sent un peu insulté quand même.

Reste que le jeu est une tuerie graphique et sonore, que si on aime un minimum piloter, c’est du plaisir de bout en bout, mais à 80€ le jeu neuf, ça fait quand même un peu mal au cul quand j’y repense. Ceci étant dit selon mon récap 2022 Playstation j’ai passé beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de temps sur le jeu… Donc au final c’est que je l’ai voulu un peu, non ?

Tactics Ogre

Ah, un jeu que j’avais déjà loupé à sa sortie, que j’ai re-loupé sur PS1, puis commencé vaguement sur PSP avant de lâcher l’affaire je ne sais plus trop pourquoi, mais voilà, c’est un prototype de Final Fantasy Tactics, pour vous résumer ça très grossièrement. Avec néanmoins beaucoup de petits détails qui font la différence. Le jeu paraît un peu rustre dans son gameplay au premier abord, mais on se rend compte qu’il est plus subtil qu’il n’en a l’air. Le principal problème c’est sa difficutlé quand même encore un peu retors, surtout en 2022 et malgré toutes les améliorations faites pour le rendre plus accessible. Dommage, je ne lefinirai jamais : je suis arrivé au boss final mais soit je m’y prends mal soit j’ai fait les mauvais choix mais je me suis retrouvé dans l’impossibilité de le buter. Tant pis, j’aurai essayé 🙂 Je crois qu’il y a un Disgaea que j’ai lâché comme ça aussi pour la même raison sans me souvenir duquel.https://www.youtube.com/watch?v=bisgNm8XPMs

Pour tous les amoureux des tactical exigeants, ça reste une valeur sûre, avec en plus une histoire très chouette et très en avance sur son temps à l’époque. Reste que je lui préfère Triangle Strategy cette année, qui est largement plus moderne dans son approche.

Lost Judgement

Ah les jeux Yakuza… Il ne faut jamais les enchaîner au risque de faire une overdose. Et Judgement, je l’avais fait en 2021, et je m’étais bien amusé. Y’avait un côté sympa dans l’idée de jouer un détective dans les quartiers chauds de Tokyo. Lost Judgement reprend donc la suite du premier opus avec cette fois une histoire bien mieux ficelée, et surtout beaucoup plus prenante. Il y avait un certain ventre mou dans Judgement que je n’ai pas retrouvé ici. Reste que l’ambiance de l’école ne m’a pas vraiment apporté quoi que ce soit même si c’était plutôt bien intégré avec notre personnage (on aurait pu craindre le pire). Par contre j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de choses à faire à côté de l’histoire et je me suis retrouvé un peu plus submergé que dans Judgement ou même d’autres Yakuza avant. Peut-être qua la limite a été atteinte en terme d’à-côtés que la série propose généralement, je ne sais pas…

En tous cas, si vou avez aimé le premier, foncez : celui-ci corrige quelques trucs pénibles et en plus propose une histoire vraiment prenante.

The Diofield Chronicle

On va pas cracher sur le fait que Square Enix essaye de sortir des sentiers battus avec de novuelles licenses, des gameplay inédits et des jeux à moindre budget, mais là… ça se voit que le budget était très réduit. Si le début de l’histoire est plutôt intéressant, on arrive assez rapidement sur un ventre mou et surtout une suspension d’incrédulité qui se brise en mille morceaux quand notre groupe commet des atrocités et les persos en ont pratiquement rien à battre. Genre « Ah ouais c’est mal ce qu’on a fait. » « Ouais mais bon voilà. » « Ouais ouais. ». Les séquences cinématiques sont très figées, et le gameplay bien que cool devient assez répétitif au bout d’un moment, et on arrive sans peine à faire toutes les missions en une seule fois au bout d’un moment, une fois qu’on a trouvé les techniques et sorts qui nous plaisent.

Pour achever le tout, le jeu nous crache à la gueule à sa toute fin qui n’a ni queue ni tête et qui dure à tout casser 30 secondes, nous laissant totalement sur notre faim (c’est le cas de le dire). Je pense que le budget était déjà serré et a été coupé à un moment ce qui a obligé les developpeurs à terminer rapidement leur jeu et c’est dommage. Dommage, car le gameplay, un genre de RPG mêlé à un jeu de stratégie temps réel, à de quoi plaire, mais a été victime de son manque d’ambition.

J’ai failli platiner le jeu, mais j’avais grave la flemme de faire le dernier trophée.

Guardians of the Galaxy

J’ai un rapport assez conflictuel avec l’univers Marvel. Je me fous royalement de 90% des personnages, mais j’ai un affect particulier pour Iron Man et les Gardiens de la Galaxie. C’est peut-être le côté technologique/futuriste que j’aime bien.

Toujours est-il que j’avais vu des tests fusillant le jeu mais j’avais des réducs à utiliser, et je l’avais topé pour environ 20€ peu après sa sortie. Je le lance pour la première fois dans un état un peu second : j’étais cas contact pour le réveillon du jour de l’an donc je l’ai passé sans tous les potos qui se sont bien enjaillés avec la raclette. J’ai pas passé le réveillon tout seul car il y avait ce bon vieux Helmara, lui aussi cas contact, qui az été privé de bonne bouffe et de bonne compagnie.

Et en fait, GOTG s’est trouvé être une sacré bonne surprise. L’histoire, sans casser trois pattes à un canard, a bien marché, et même si les persos PARLENT TOUT LE TEMPS, leurs répliques étaient suffisament bien trouvées pour que ça passe crème. C’était même franchement très drôle la plupart du temps. La team dialogues a bien fait son taf pour retranscrire l’esprit des Gardiens et ça faisait vraiment plaisir. Y’avait une ambiance bien plus décontractée et collant à l’image que je me faisais d’eux que dans les films qui sont trop sérieux en comparaison, c’est vous dire.

Par contre, le gameplay… Aie. Si au début ça va à peu près, buter des monstres devieent très très vite répétitif et ça devient des sacs à points de vie sans aucun intêret. C’est vraiment dommage parce qu’avec un peu plus de variété dans le gameplay on aurait pu obtenir quelque chose de vraiment agréable. Mais là c’est juste le smêmes combats ad nauseum et ce jusqu’à la fin du jeu.

Je recommande bien en tous cas, si vous avez l’occasion de vous le faire, foncez.

Crsis Core

Malgré que j’aie possédé une PSP j’étais passé à côté de Final Fantasy Crisis Core. J’ai donc profité de sa ressortie sur consoles modernes pour l’entamer, et… bah c’est sérieusement très très daté dans beaucoup de domaines. Le jeu réutilise beaucoup de choses de FF7 Remake sorti il y a 2 ans et demi (déjà, ouch.) et c’est pas plus mal, ça permet de moderniser l’interface et certains décors à moindre frais, mais ça ne change rien à l’ensemble du jeu qui reste avec très peu de décors, de varieté, et d’histoire, finalement. Je suis à environ 20 heures de jeu et presdque à la fin, tout en ayant fait environ un tiers des « missions » que le jeu possède. Je crois que j’arriverai pas à aller au delà tellement les-dites missions sont répétitives. Mais bon, c’est Crisis Core.

Ah et le scénario ? Bah c’est… c’est du Final Fantasy 7 de la grande époque. L’époque Advent Children. L’époque années 2000 quoi, avec des beaux mecs et des coupes de cheveux et des costumes improbables. Mais surtout c’est edgy de ouf. Il faut vraiment adhérer à l’esthétique ou aimer l’univers de Final Fantasy 7 pour jouer au jeu.

Mais au final si ni l’histoire ni le gameplay ne sont si intéressants que ça, pourquoi j’y joue ?

Ha ha.

Bah je sais pas.

Je dois être un peu pigeon en matière de Final Fantasy.

Vous connaissez maintenant mon lourd secret. 🙂

Conclusion

Hé non, aucun jeu ne s’appelle Conclusion, quoi que ça pourrait exister… Mais bref, j’ai fini mon tour des jeux auxquels j’ai joué en 2022, et ceci, mes amis, sans Game Pass. hé oui, je n’adhère pas vraiment au principe du Game Pass. Même le PS+ Extra que j’ai, je m’en sers beaucoup trop rarement pour qu’il soit réellement rentable. Les catalogues de jeu à l’infini, dans mon cas c’est bien pour tester quelque chose, mais j’ai toujours ce sentiment que ça ne rétribue pas les développeurs suffisament, ou que ça baisse la valeur des jeux vidéo, qui deviennent de plus en plus complexes et longs à produire. C’est sûr on grince des dents en voyant des jeux vidéo neufs et AAA à 80€ mais le fait il est là : aujourd’hui développer un jeu c’est un lourd investissement, et on ne sait même pas si on va rentrer dans nos frais. Dans ces conditions, c’est quand même difficile de vendre des jeux pour des clopinettes… et en même temps 80€ c’est beaucoup d’argent. Mais pas beaucoup si on le compare à une séance de cinéma ou un Blu-Ray en termes de divertissement.

Donc je sais pas ce qui ne va pas dans cette industrie, et on pourrait en parler longuement à vrai dire. Ca dépasse le cadre de cette conclusion.

J’espère que vous avez joué à de nombreux jeux aussi de votre côté, que vous vous êtes bien amusés, et que 2023 sera une bonne année aussi. Moi j’attends surtout Final Fantasy XVI mais pas que. Jusqu’à l’été dernier je m’imaginais ne rien attendre de fin 2022 et au final j’ai consommé beaucoup, beaucoup de JV dans cette période.

Voilà, portez-vous bien, et encore bonne année 2023 !