Les animés de l’hiver 2019
Comme chaque saison, je me dis que je vais rien du tout regarder et au final je me retrouve avec pratiquement un épisode à regarder par jour (en plus des séries déjà terminées ce que je regarde le midi et/ou le soir en mangeant)
Je ne parle pas beaucoup des séries que j’ai commencé puis droppées après quelques épisodes, du coup je vais faire un effort pour les mentionner vite fait. Et mine de rien ça fait pas mal de choses dont je vais vouloir vous parler cette fois-ci. Si vous ne savez pas du tout quoi regarder, peut-être que mon avis vous sera utile…
Alors, c’est parti ? C’est parti.
Les animés de la saison
Shield Hero
Vous avez peut-être entendu parler de la série, déjà parce que le manga est sorti chez nous depuis un moment chez Doki-Doki (il vaut quoi d’ailleurs ?) mais aussi à cause d’un drama internet au début de sa diffusion dont je vais même pas parler tellement il est insipide.
The Rising of the Shield Hero est donc un isekai, un animé où le principal protagoniste vivant dans notre monde se retrouve dans un autre monde, la plupart du temps d’heroic fantasy. Notre héros se retrouve donc invoqué par des mages pour sauver le monde parmi trois autres héros. Chacun se voit donner une arme qu’il ne peut retirer. Une arme qui évoluera avec lui et qui lui permettra de buter des vagues d’engeances démoniaques. Ces vagues débarquent à des moments précis qu’on peut observer grâce à un sablier magique. Naofumi, le personnage principal, va obtenir le bouclier, tandis que ses comparses, qu’il ne connaissait pas avant, vont obtenir la lance, l’arc, et l’épée. Chaque héros doit évoluer chacun de son côté pour que son arme s’améliore, et ils peuvent avoir des partenaires pour partir à l’aventure, mais personne ne vient voir Naofumi, parce que le héros au bouclier, ben c’est un peu un pariah de base dans l’inconscient collectif. Tout le monde pense qu’il ne sert à rien. Myne, une magicienne, lui prêtera néanmoins main forte pour commencer. Sauf qu’en fait elle va le rouler dans la farine, l’accuser injustement de viol (rien que ça) et le faire passer pour le plus gros des connards aux yeux de la population, et des autres héros. Abandonné de tous, traîté comme de la merde, Naofumi va donc partir, seul, tenter de progresser, s’endurcir, mais il va bien devoir trouver quelqu’un pour taper à sa place, car son bouclier fait trop peu de dégâts…
La série est plaisante à suivre, l’animation plutôt bonne, et le rythme est plutôt bon. On n’a pas le temps de niaiser dans Shield Hero, et ça sert bien l’histoire. En 4 épisodes, on a déjà pas mal de temps qui passe, on a déjà pu assister à une vague de monstres, donc c’est plutôt pas mal tout ça. Pour l’instant c’est clairement pas l’animé de l’anée, mais pour un isekai, ça se pose bien et c’est parfaitement matable. Surtout que malgré l’accusation de viol il n’y a aucun contenu graveleux dans la série (les doujins s’en chargeront tkt bb), et ça c’est cool.
C’est chez Crunchyroll tout ça !
Watashi ni tenshi ga maiorita!
Wataten, « Un ange est descendu vers moi », c’est un peu la série qui fait cringer à mort lors de son premier épisode, puis qui nous désensibilise aussi sec et qu’on trouve au final mignonne. Mais ouais, à l’issue du premier épisode j’étais limite à deux doigts de me dénoncer aux flics.
Miyako est une étudiante qui a visiblement peur de sortir de chez elle et passe son temps en survêtement. Un jour, sa petite soeur hyperactive encore en primaire ramène à la maison Hana, une camarade de classe, et Miyako tombe immédiatement sous le charme de la petite fille au point de perdre ses moyens face à elle, rougir tout le temps, et bref, être sacrèment malaisante, n’ayons pas peur des mots.
Heureusement cette impression de malaise se dissipe au fur et à mesure des épisodes car le tout est traîté avec légereté et humour à partir du moment où on se rappelle qu’il s’agit d’un animé. Dans la vraie vie, Miyako serait déjà en prison pour pédophilie ou au moins harcélement sur mineur.
En soit, ce petit animé tranche de vie arrive à faire sourire et ça passe bien, comme n’importe quelle production Doga Kobo, en fait. Les couleurs sont jolies, une fois les premiers gags installés on commence à comprendre le truc : Miyako fait des vêtements elle-même et veut les faire porter à Hana, mais celle-ci refuse sauf que Miyako sait aussi cuisiner super bien, et du coup achète Hana avec des patisseries maison.
Ça casse pas trois pattes à un canard, mais c’est bien fait, relativement drôle aussi (sauf si vous avez une allergie intraîtable aux loli). C’est aussi sur Crunchyroll d’ailleurs
Sword Art Online Alicization
Je vais passer vite fait sur Alicization car j’ai déjà parlé du début en automne 2018. Malheureusement, si SAO reste un divertissement tout à fait sympa, avec des bons moments de bravoure, il y a des passages où tu ne peux t’empêcher de penser que l’auteur écrit vraiment de la merde en utilisant des ressorts scénaristiques que toi-même t’as utilisé quand t’avais 14 ans dans tes fanfics (le viol, PAR EXEMPLE.) Le pire étant que le studio A1 a passé une moitié d’épisode sur cette séquence, la rendant encore plus pénible. Pas insupportable, juste pénible. Et surtout, ça raye définitivement SAO de la carte « grand public ». C’est rare de ressentir une telle dissonance dans une série. Ouais vous allez me parler de Naru Taru par exemple et vous aurez bien raison, mais là pour SAO, tu te dis que c’est parfait comme série pour ados, mais en fait non, avec cette scène, c’est plus possible : je pourrais pas regarder en face une personne de la médiathèque où j’organise avec Forum Thalie des projections d’animés pour les plus jeunes, et lui dire « Oui Sword Art Online est super populaire, faut trop qu’on le passe. »
Alors ouais j’veux bien qu’on cherche des excuses à l’auteur du style « Oui mais tu vois Alicization ça fait partie de ses tout premiers écrits. » ou « Il fallait un élément déclencheur fort pour <un truc donc je vais pas parler pour pas vous spoiler> » mais, putain, y’a dix mille façons de faire autrement, et l’animé avait largement le choix des armes : torture, voire meurtre même (parce que jusqu’à preuve du contraire, les victimes ont les revoit pas donc elles servaient vraiment, juste à se faire violer. Mais au delà de ça, l’écriture reste objectivement maladroite (comparativement à ce que l’auteur a pu faire plus tard dans l’univers de SAO, voire même avec Accel World) et l’anime aurait pu se permettre de corriger ça, mais non on préfère adapter sans prendre trop de libertés (ou alors on est tenus par les couilles par l’auteur et son éditeur, ça se peut aussi)
Bref, ça reste feuilletonnant et je suis ça sans trop y croire pour le moment. On verra bien ce que la fin va donner.
C’est toujours chez Wakanim.
Jojo’s Bizarre Adventure Golden Wind
Pour moi il s’agit clairement de l’arc le plus faible de tous les Jojo, mais heh, ça se feuilletonne très bien, on attend le Jojo de la semaine, on le déguste, c’est un peu comme aller chercher sa crèpe 3 fromages avec son assiette de frittes à la créperie du coin tous les jeudi sans faute
Moi, quand je me réincarne en slime
L’animé, qui a surprenamment bien fonctionné et qui va donc faire deux cours, a rattrapé la parution du manga en France à partir de l’épisode 15-16, ce qui est ma foi pas mal. Le manga est super cool, et l’animé l’est aussi. On regrettera juste que tout se passe toujours un peu trop bien, mais ce petit côté Suikoden avec un personnage principal qui en rassemble plein d’autres d’horizons différents, c’est chouettos. Toujours chez Crunchyroll.
My roommate is a cat
Un auteur qui déteste le contact avec les autres se retrouve avec un chat qui vient squatter chez lui. Le personnage principal n’est pas plus doué avec les animaux qu’avec les chats, malheureusement, et on suit leurs péripéties au jour le jour.
L’animé n’est pas spécialement bon ni spécialement mauvais. On aurait pu y voir des interactions rigolotes parce que les chats, hey, c’est rigolo, mais en fait non. Ça essaye d’être touchant sans y arriver, et le seul point positif pour le moment, c’est la structure des épisodes qui alterne les points de vue. Le dernier tiers de chaque épisode raconte ce qu’il s’est déjà déroulé mais du point de vue du chat. On y entend alors ses pensées, et c’est ma foi divertissant quand on a soi-même un chat.
Du coup je suis ça sans trop vraiment y croire pour le moment, peut-être que ça sera droppé. Peut-être pas. C’est chez Crunchyroll.
Kaguya-sama : Love is war
Un petit manga qui ne paie pas de mine se retrouve adapté en animé. Les gens de mon entourage trouvent ça hilarant, moi ça me fait sourire, voire doucement rire, mais rien de plus. Est-ce que aç veut dire que Kaguya-sama est un mauvais animé ? Ouh làlà, non, surtout pas. C’est une série très sympa servie par une bonne réalisation et de bonnes idées.
On y suit Kaguya et Miyuki, deux élèves d’un lycée super huppé. Ces deux-là sont au bureau des étudiants, somme toute une activité assez courante parmi les étudiants dans les animés et mangas. Mais là où ça devient intéressant, c’est que Kaguya et Miyuki ont tous les deux une fierté incroyable qui les empêche de se déclarer l’un à l’autre. Leur principale occupation hormis les cours sera donc de tendre des pièges à l’autre pour le forcer à déclarer sa flamme en premier. Car c’est bien connu, en amour c’est le premier qui déclare sa flamme qui a perdu.
Comme je le disais, ce n’est pas hilarant, pour moi, mais ça se défend bien, c’est plaisant, et je passe un bon moment devant Kaguya-sama. Et quand on y pense, c’est totu ce qui compte. Direction Wakanim pour en profiter.
Domestic Kanojo
Au début je pigeais pas trop ce que c’était, puis on m’a fait mater l’opening et là j’me suis dit « Ah tiens ça me dit un truc c’est rigolo. » puis « Oui les designs sont cool. » puis je lis le synopsis et là, illumination « HE MAIS C’EST LOVE X DILEMMA » qui est chez nous en manga depuis belle lurette.
Natsuo vient de perdre sa virginité avec une fille qu’il vient de rencontrer, qui avait envie de faire ça « comme ça ». Il est un peu déboussolé quand même mais content. Sauf que lui la fille qui l’intéresse, c’est Hina, sa jeune prof d’anglais. Le père de Natsuo se met ensemble avec une nouvelle femme et ce dernier va donc vivre avec sa nouvelle belle-famille. Vous l’aurez probablement deviné : dans sa nouvelle famille, il a deux soeurs qui ne sont autre que Hina, mais aussi Rui, la petite soeur de Hina… qui n’est autre que la fille avec qui Natsuo a couché!
Je n’ai, je l’avoue, pas vraiment regardé l’animé pour le moment. J’ai survolé le tout, et j’ai vu que ça avait l’air chouette. Non seulement l’opening est sympa à écouter et regarder, mais en plus de ça l’adaptation fait honneur aux charadesigns soignés de l’auteure du manga (qui nous a aussi gratifié avant ça de GE Good Ending, un autre manga un peu du même genre mais tout aussi sympatoche.) DomeKano de son petit nom, aurait pu être une comédie romantique lambda des années 2000 avec une telle intrigue, mais l’auteure faire les choses assez intelligement. Même si les personnages sont parfois à baffer (Natsuo et Hina en tête) on tourne plus autour du drama que de la comédie pure.
Bref, je vous encourage à regarder, c’est chez ADN par contre.
Quintessential Quintuplets
Le titre japonais, que j’ai déjà oublié, est « Des fiancées pour cinq » en français, ce que j’ai trouvé bien meiux que Quintessential Quintuplets, mais passons.
Le plot s’écrit sur un bout de papier : un gars est pauvre mais a de bonnes notes, et devient tuteur pour cinq filles riches qui se trouvent être des soeurs jumelles chacune avec des personnalités différentes, mais qui détestent les études. Ouais, ça vole pas très haut. L’humour de la série non plus, à vrai dire. Je n’ai maté qu’un épisode mais ça ne m’a pas donné spécialement envie de continuer, surtout que les personnalités en question sont toutes assez cliché (sans blague). Bref, 2005 a appelé il voudrait récupérer son animé de comédie romantique.
(Aussi, je pige pas du tout pourquoi l’une des quintuplées est hyper populaire sur les réseaux sociaux, je vois des fanarts d’elle partout)
Ah c’est chez Crunchy si ça vous branche.
Les animés que j’ai vus depuis
Parce que je ne me contente pas de suivre que ce qu’il y a en ce moment. Parfois je regarde des choses déjà passées.
Back Street Girls / Gokudols
L’absence d’animation de cette série dispo sur Netflix est largement compensée par sa VF à tomber par terre. Je n’ai aps vérifié les cartons de doublage parce que je m’y connais pas assez mais je soupçonne que l’équipe derrière la VF de Excel Saga soit derrière tout ça, si ça peut vous rassurer.
On suit l’histoire de 3 yakuzas qui ont bien merdé comme il faut, ces « bon petits fils de putes » comme dit leur boss si vulgairement vont donc écoper à la place de la mort, d’une sanction pire encore : envoyés en Thailande pour une opération de changement de sexe ils deviennent des filles qui vont devoir devenir des idols. On suit alors leurs péripéties de jeunes filles qui se comportent parfois comme des yakuzas (souvent, en fait) dans un déluge de vulgarité et de franche camaraderie. Les épisodes sont découpés en petits segments courts parfois sans lien entre eux, ce qui est idéal pour ce genre de série. Par contre comme je le disais, ne vous attendez pas à de l’animation de qualité, il y a énormément de plans fixe. On est sur du très petit budget.
Par contre, comme je le disais aussi, restez pour la VF. Elle m’a fait hurler de rire à denombreuses reprises. C’est parfaitement adapté, y’a des répliques cultes lâchées au calme
On est amis ? Non on est pas amis alors tu vas la fermer sale fils de pute !
Gokudols
Bref, c’est cahudement recommandé.
Lost Song
J’en ai maté des animés daubés dans ma vie mais celui-là il est vraiment bien placé dans ma liste noire
On suit Rin, une jeune fille qui aime chanter dans son petit village au fin fond de la campagne moyen-âgeuse. Sauf que Rin a un don, elle peut utiliser le pouvoir des chansons et ses chansons font des trucs magiques comme soigner des gens, par exemple. Et du coup elle est traquée à cause de son pouvoir et de méchants soldats veulent foutre le feu à son village. Elle va donc partir la mort dans l’âme avec son copain d’enfance, un genre de Jean de Nadia doublé par Brigitte Lecordier (la voix de Goku enfant, mais aussi de… Peepoodoo.) et assez énervant. Elle va rencontrer des compagnons en chemin pour au final une histoire assez lambda. Jusqu’à un peu plus de la moitié de la série.
Moi ce que j’aime bien dans certaines séries, c’est quand on te prend pas pour un con et qu’on fait du foreshadowing avant de te montrer un plot twist de l’enfer. Le foreshadowing c’est disséminer durant l’histoire des indices, subtils ou pas trop subtils qu’il va se passer un truc. Parfois c’est subtil comme dans Steins;Gate et tu es emerveillé par les révélations qui suivent. Des fois c’est pas subtil du tout et t’es là à te dire qu’on a un peu insulté ton intelligence. Lost Song, il fait encore mieux, il n’y a AUCUN foreshadowing. Zéro, niet, que dalle avant peut-être le dernier épisode avant le fameux plot twist. C’est même plus une insulte à ce niveau c’est une sensation indescriptible qui m’a fait limite retourner mon bureau de rage. L’épisode qui a suivi n’avait aucun putain de sens. J’aurais du mal à dire s’il y avait même un intêret quelconque. La première moitié de la série d’ailleurs, ne présente que très peu d’intêret en elle-même. On te fait suivre Rin et en parallèle d’autres personnages qui évoluent de leur côté jusqu’à ce que Rin et eux se rencontrent. Et là c’est le drame car le scénario s’écroule sous vos yeux, littéralement. J’ai du mal à comprendre qui a pu proposer ça comme scénario à un comité de production, et surtout comment ça a pu être accepté. Le pire c’est que l’animation n’est pas ouf mais le dessin est coloré et « ça passe » comme on dit d’un ton un peu désolé pour sauver les meubles.
J’ai rarement été autant outré par un scénario et des personnages aussi uni-dimensionnels. Ah et je vous ai même pas parlé du méchant qui est là pour être méchant (vraiment méchant), du personnage secondaire qui se révèle au dernier moment être hyper important du genre « Salut, en fait celle que vous cherchiez ben c’était moi depuis le début lol. »
Si Netflix vous le propose, mettez un pouce vers le bas sans même le mater, vous perdrez votre temps.
Hi Score Girl
Je vais pas revenir sur l’historique de cette série, on va le faire rapidement quand même : la série est restée dans les limbes un moment pour des soucis de droits, et quand je vais vous parler de la série, vous allez comprendre :
Début des années 90. On suit la vie de Haruo, collégien de son état qui préfère passer son temps à jouer aux jeux vidéo qu’à s’occuper de ses études. Il fréquente ainsi les salles d’arcade et joue à Street Fighter II la plupart du temps. Il va cependant tomber sur un adversaire qui va le rétamer avec Zangief, un des persos les plus délicats à manier du jeu. Son adversaire féroce est en fait une collégienne de son école qui ne pipe pas mot et s’exprime en jouant. Il va bien sûr se lier d’amitié avec, mais la vie peut parfois nous jouer des tours, surtout à cet âge…
La série se déroulant sur plusieurs années, c’est l’occasion non seulement de voir les personnages grandir, s’éloigner puis se retrouver, mais également de voir l’évolution des jeux vidéo. Car Hi Score Girl est bourré de références particulièrement justes au monde du JV. Ce n’est pas là pour faire genre on parle de jeux vidéo. C’est les vrais graphismes, les vraies voix et les vraies musiques. Mêmes les manipulations pour sortir les coups spéciaux sont exacts ! Mais au delà de ces références sur ce monde qui nous est si familier, c’est aussi une découverte des pratiques des salles d’arcade des années 90, des petits gags d’époque (la blague sur la Neo Geo CD est violente) et surtout de l’évolution des relations entre Haruo et les autres personnages au fil des années.
L’animation est toute en 3D mais ça passe crème la plupart du temps, faut juste se faire au chara design un peu particulier. Comme pour Gokudols, je recommande chaudement la VF qui est de très bonne qualité pour ce genre de production.
Bloom Into You
De son nom japonais Yagate kimi ni naru, la série reprend le manga du même nom et nous propose une histoire d’amour lesbien on ne peut plus charmante. Yuu est une jeune fille qui rêve de trouver l’amour véritable mais qui n’a jamais ressenti aucun déclic pour personne. Nourrie aux shoujo en tout genre elle reste assez terre à terre tout de même. Elle vient d’arriver dasn son nouveau lycée et y rencontre Tôko, une fille bien sous tous rapports qui est au bureau des étudiants. Yuu et Tôko vont se lier d’amitié et bien au delà : Yuu ne dit pas non de se laisser cajoler par Tôko tout en lui expliquant bien qu’elle ne ressent rien de spécial pour elle, tandis que son ainée apprécie la compagnie de Yuu justement parce qu’elle n’est pas amoureuse d’elle. Yuu, de son côté, est un peu jalouse que Tôko ressente ça pour elle alors qu’elle ne peut pas lui retourner les mêmes sentiments…
Sans jamais virer dans le drama pénible, Bloom Into You dépeint une relation assez unique et particulièrement mignonne au fil des épisodes. Tôko va faire campagne pour devenir présidente du conseil, et Yuu va l’aider en ce sens, au grand désarroi de Sayaka, l’amie d’enfance de Tôko qui en pince aussi pour elle. Il y a de vraies réflexions tout au long de la série sur ce que c’est de vivre une relation homosexuelle, et c’est d’un rafraichissant! On est pas dans les clichés du yuri de bas étage à la Citrus ou, pardonnez-moi pour le gros mot, Sakura Trick. Même si certaines situations dans Bloom Into You peuvent paraître excitantes à l’amateur de yuri lambda, le propos de l’anime est très éloigné de tout ça. Ça sonne juste, c’est très authentique et rafraîchissant, bref c’est entièrement validé.
Si vous avez un abonnement ADN, foncez, ça vaut vraiment le coup
Conclusion
Voilà ! J’en ai vu des choses mine de rien ! Et vous, vous matez quoi cette saison ?
Laisser un commentaire