La seconde série de cet été après Sword Art Online, en ce qui me concerne, c’est bien Kokoro Connect. Une jolie surprise, comme vous allez le voir.
Le lycée. Les clubs… On ne s’en rend pas vraiment compte parce que dans nos lycées il n’y a pas autant de choses à faire mais au Japon il y a des écoles avec des tonnes de clubs. Cependant il y a toujours des élèves qui n’arrivent pas às e trouver un club pour une raison ou une autre. C’est comme ça que cinq élèves, deux garçons et trois filles (rien à voir avec une quelconque Brigade d’un anime peu connu), se retrouvent ensemble dans une salle de club. Ils forment le StuCS, un club culturel bidon. C’est ainsi que Taichi (fan de catch), Iori (présidente du club), Himeko (ancienne membre du club d’info), Yoshifumi (pote de Taichi), et Yui (qui ne savait pas trop où aller) vont se retrouver à plus ou moins glander dans leur salle.
Ca c’est jusqu’au moment où Taichi discutait dans la salle du club et en clignant des yeux se retrouve soudainement dans une salle de classe, devant le bureau de Iori… et aussi dans le corps de Iori. Le temps de « mesurer » la situation, Taichi est vite rapatrié dans la salle du club, où les cinq élèves réalisent que Taichi et Iori ont échangé leurs corps. L’effet se dissipe au bout de quelques minutes, et tout revient à la normale, sauf que plus tard dans la journée, bien après que l’école soit finie, ce sont deux autres membres du club qui échangent leurs corps. Après une petite enquête il semblerait que les changements se fassent de façona léatoire, jamais avec les mêmes personnes mais toujours entre membres de ce club…
Bien sûr, quelques gags un peu forcés en découlent, comme Yoshifumi qui se retrouve dans le corps de Yui et qui se trompe de toilettes, mais globalement, les personnages tentent plutôt de vivre avec ce phénomène étrange de façon à peu près sensée. Des règles sont établies, et c’est aussi l’occasion pour eux de finalement mieux se connaître… Ce qui fait surtout la force de Kokoro Connect, ce n’est pas tellement ses personnages, mais plutôt les interactions qu’il y a entre eux. J’irai même jusqu’à dire qu’à part Yoshifumi qui est aussi plat qu’une table à repasser, les autres personnages sont agréables et réserveront quelques surprises. J’ai une très nette préférence pour Iori, même si je ne sais pas trop pourquoi. En tous cas, Kokoro Connect prend vraiment par surprise à bien des moments (dans les épisodes 2 et 4 par exemple) et c’est plutôt agréable et rafraîchissant de voir qu’on peut encore se prendre à aimer une énième comédie romantique lycéenne qui se cotoient via un club. Au delà des surprises, les personnages réagissent de façon sensée à ce qui leur arrive. Certains prennent peur, certains trouvent ça cool…
C’est justement pourquoi Kokoro Connect est si symapthique. Plutôt que de se concentrer sur leur petit problème de changement de corps et comment le résoudre, nos héros tentent plutôt de s’adapter à la situation.
Techniquement parlant, c’est très propre même si ça ne casse pas trois pattes à un canard. On doit l’adaptation anime de ce light novel à Silver Link, qui nous a surtout sorti Baka to test. Je n’ai pas du tout aimé la réalisation de Baka to test, mais c’est sûrement parce que Kokoro Connect est bien plus sage niveau loufoqueries.
S’il vous manque une série cet été ou que vous avez juste envie de passer un bon moment, donnez sa chance au moins aux 3 premiers épisodes de Kokoro Connect. Vous ne le regretterez pas, surtout si les comédies romantiques légères (j’ai dit légères) sont votre tasse de thé.
Mouais, à mon sens, cette série se situe bien au-dessus SAO. Bon, ok, dans SAO on a traitement du MMO, assez sympathique et qui n’est pas si souvent abordé, mais à côté de ça, la série est assez quelconque.
Kokoro Connect lui est aussi assez original pour un tranche de vie, je trouve. Bon, ok, rien de transcendant, mais quand on voit qu’on a surtout eu des slice of life en pur comédie romantique, ne se concentrant que sur une aventures amoureuses assez convenu, ou des iashikei, Kokoro Connect change pas mal. Certes, il y a un fond de comédie romantique, mais ça reste plus une ligne directrice que le fond réel de chaque épisode et même de l’anime en général. En soit, c’est normal, l’amour est une composante de l’adolescence.
Mais ce n’est pas du tout le thème central de l’anime. On a beaucoup plus une découverte des personnages de qui ils sont et de comment ils arrivent à passer à travers cette période de leur vie. Et puis l’élément surnaturel y joue vraiment un grand rôle. Pour une fois, il est réellement intégré à l’intrigue, et permet justement la découverte de soit et des autres. Et du coup la découverte des problèmes est assez bien fait, et on peut avoir un traitement (d’ailleurs, j’espère que la découverte de l’épisode 3 sera reprise plus tard, parce que la trouve traité un peu rapidement ^^’).
Pingback: » Tari Tari – Du chant, du badminton, trois filles, deux garçons, des tonnes de possibilités. Meido-Rando