Je ne vais pas y aller par quatre chemins: j’ai essayé d’aimer FF XIII. De lui donner tout mon amour, de le chérir, de jouer avec quand j’avais le temps, et de le finir, mais je n’ai pas pu. C’était au delà de mes forces, au delà de ce que je pouvais fournir humainement à un jeu vidéo qui de toute évidence a été fait pour être détesté.
Si on peut taxer Metal Gear Solid 4, autre jeu emblème de la Playstation 3, d’être un film interactif sur pattes, comment doit-on considérer Final Fantasy XIII ? C’était pas faute d’avoir été prévenu pourtant: « Les 25 premières heures sont un long couloir sans fin ». Ce couloir aurait cependant pu être plaisant si le jeu n’avait pas été criblé de défauts tous plus honteux les uns que les autres pour un jeu sorti en 2010. Explications.
On va commencer comme d’habitude par l’histoire: dans le monde de FF XIII, les gens bien vivent dans Cocoon, une sorte de ville fortreresse volante à l’abri du monde de Pulse et de ses monstres plus bas. Problème: une purge a été enclenchée dans le quartier où vit Lightning, une ex-soldat de PSICOM, la milice locale, car un L’Cie y aurait été détecté. Les habitants sont donc contraints d’être déportés vers Pulse, avec tout ce que ça comporte comme risques pour leur vie. Lightning ne l’entend pas de cette oreille et profite d’un manque d’attention d’un garde pour tenter de s’échapper et sauver sa soeur qui est la L’Cie en question. Qu’est-ce qu’un L’Cie? C’est une personne choisie et marquée (avec un tatouage sur un endroit du corps) par un Fal’Cie, une sorte d’entité supérieure, et à qui une tâche est donnée. Si le L’Cie effectue sa tâche, il est changé en cristal et promis à une vie éternelle. Si il échoue, il devient un Cie’th, une sorte de monstre pas beau et tout vilain. Dans tous les cas il meurt, et Lightning entend bien ne pas laisser sa soeur mourir. Elle sera épaulée au début par Sazh, puis Hope, puis Vanille, Fang, et Snow. Trois filles, trois garçons. On a notre parité et tout va bien dans le monde de FF XIII… Ou pas.
Objectivement le scénario est a des années lumières de ce qui définit une aventure. Ici on doit certes sauver le monde, mais on nous rappelle sans cesse qu’on doit lutter contre notre destin, bla bla bla bla… Les dialogues entre les personnages sont très mal écrits et bourrés d’incohérences qu’il faudra élucider en continuant ou en consultant les Dossiers dans le menu, sorte d’encyclopédie intégrée au jeu. Similaire à Star Ocean et son lexique très poussé des termes utilisés dans le jeu, ici ils sont cependant nécessaires à une bonne compréhension de l’histoire du jeu, tandis que dans un Star Ocean, c’est que du bonus pour s’immerger dans l’histoire. De la lecture à faire dans mon JRPG? Beurk.
L’histoire est également très mal racontée. Vous aurez droit à des flashbacks dans le désordre le plus complet, qu’il faudra replacer chronologiquement dans votre tête pour réassembler les pièces du puzzle, des dialogues entre les personnages et NPC quasi inexistants (on ne peut pas discuter avec ses alliés ou même avec les NPC, ou si peu…). A cela s’ajoute une fuite en avant totale pendant un vingtaine d’heures ne vous laissant aucun repère ou endroit à revisiter. Pire encore, l’absence de map monde vous fait vous demander où vous êtes constamment: il n’y a aucun lien logique parfois entre les endroits où l’on se trouve, et dans le feu de l’action de la cinématique, il est bien difficile de se représenter dans l’espace la dispositiond es différents lieux les uns par rapport aux autres. L’absence d’exploration nuit également grandement à l’immersion dans l’univers du jeu, mais ça, personne chez Square n’a dû y penser, visiblement…
Cette fuite en avant qui ne s’arrête jamais, c’est un brin lourdingue surotut quand vous enchaînez les cinématiques fort jolies mais qui n’ont aucun sens et les combats, qui n’ont pas beaucoup de sens non plus, mais on reviendra sur le gameplay plus tard…
L’autre aspect barbant, ce sont les personnages. Même si leur charadesign est plutôt soigné, FF XIII oblige, on peut rester tout à fait dubitatif sur les choix effectués quant à leur personnalité. Aucun des personnages n’agira de façon sensée 100% du temps. Vous aurez forcément un moment où l’un d’eux vous agacera, la palme d’or revenant sans doute à Vanille, la jeune fille aguicheuse du groupe, et Hope, le jeune émo de service. Bref, on pourrait être tenté de dire qu’ils ont le charisme d’une huitre, mais c’est quand même oublier Lightning, Snow et Sazh qui ont le mérite d’être assez originaux et pas désagréables, au moins.
On pourrait se dire, comme pour Star Ocean 4, que le gameplay sauve l’histoire… Dans SO4 au moins, même si l’histoire était d’une facilité déconcertante à prévoir et à suivre, on ne se prenait pas la tête.
Concernant le gameplay, FF XIII s’est voulu novateur et on peut au moins leur reconnaître ça, mais par où commencer ?
Les combats déjà, ne sont plus aléatoires, ce qui est une bonne chose. On aggro en général un groupe d’ennemi et au toucher, une zone se génère avec les ennemis et notre équipe de trois clampins choisis au préalable. Chose bienvenue: les combats sont rapides à charger, ce qui devrait nous permettre de les apprécier un peu plus. Problème, ils sont d’une longueur insoutenable et d’une demande de réflexion proche du zéro absolu. Je vous explique…
Afin de dynamiser un peu les combats somme toute assez molassons des Final Fantasy XIII, comparé à un bon Star Ocean ou à un Tales of Vesperia, Square Enix a décidé de rendre tout ça temps réel. Problème: tous les autres JRPG en temps réel que je connais se dirigent au stick et les actions se font aux boutons car ils sont du fait bien plus simple d’accès. Mais on est dans un Final Fantasy, et il fallait bien sûr qu’il y ait des menus… Menus lourdingues puisqu’une latence d’un peu moins d’une seconde se passe entre le moment où on appuie pour changer de menu et le moment où le nouveau menu apparait (par exemple, utiliser un objet) la faute à des transitions entre les menus trop longues pour un système de combat où une faute d’inattention d’une ou deux secondes peut faire la différence entre la vie et la mort.
Victime de la casualisation des jeux ces dernières années, FF XIII permet également de retenter un combat perdu, on est alors ramené à un point juste devant le combat à effectuer, avec possibilité de modifier son équipe et ses configurations de rôles avant de retenter sa chance.
Car les rôles, parlons-en. Ils sont en fait l’appellation des « jobs » des précédents Final Fantasy. Au nombre de six, ils sont assez simples et équivoques: Attaquant pour les attaques au corps à corps, Ravageur pour les attaques par magie, Saboteur pour faire chier les ennemis avec des debuffs en pagaille, Tacticien qui est tout l’inverse et booste vos personnages, Défenseur qui réhausse la défense et permet d’attirer les attaques ennemies vers soi pour protéger les autres, et enfin Soigneur, qui comme son nom l’indique, soigne et guérit. Plutôt que de ranger un personnage particulier dans un rôle, vous pourrez définir des stratégies qui sont en fait des combinaisons de rôles: un trio attaquant-ravageur-ravageur peut faire de sacré dégats mais quand vient le temps de se soigner et de se défendre, il faut passer à une stratégie soigneur-défenseur-tacticien ou soigneur-défenseur-soigneur…
Toute l’essence du système de combat de ce Final Fantasy se trouve dans le changement de stratégies pendant le combat pour s’adapter à différentes situations. Ce changement de stratégie rappelle un peu Final Fantasy X-2 en soi, mais il est plus simple et dynamique.
Final Fantasy oblige, on a ici aussi droit à des invocations au bout d’un moment. Invocations qui se déroulent en deux phases: tout d’abord une phase où vous êtes avec votre Eidolon (l’invocation quoi) et vous combattez ensemble. Il faudra augmenter la jauge de symbiose dans un temps limité avant d’entrer en symbiose et déclencher des attaques meurtrières… ou pas.
Car c’est là que le bat blesse dans cet opus: les combats sont d’une longueur qui frise le chiant. Tout simplement parce que pour buter un ennemi, il n’y a pas 36 solutions, il faut le taper suffisament pour que sa jauge de choc monte. Une fois cette jauge remplie, le monstre est en état de choc, et ses défenses sont bien moins amoindries. Qui plus est, chaque coup porter augmente d’autant plus le multiplicateur de dégats, et il n’est pas rare d’obtenir jusqu’à 800% de dommages sur un ennemi à force de le bourriner. Et là le mot est lâché: bourriner. Dans FF XIII vous devrez concentrer votre puissance sur un seul ennemi à la fois. Aucune tactique qui consisterait, par exemple à buter les mages avec des attaques physiques ou à taper les plantes avec de la magie de feu pendant ce temps pour les occuper: le simple fait que le jeu se déroule en temps réel vous interdit toute réflexion durant un combat et vous devrez tataner l’ennemi jusqu’à ce que sa jauge de choc en pête. Car si vous vous relâchez pour par exemple vous soigner, vous aurez alors droit à sa jauge de choc qui redescend progressivement, ruinant les efforts que vous avez fournis jusque là. Qui plus est, le nombre de stratégies étant limité, on ne peut pas tout prévoir et vous vous retrouverez souvent à pester parce que vous n’aviez pas la stratégie qu’il faut à ce moment là (par exemple si vous avez oublié de faire une stratégie attaque-magie-soin…). Une fois la stratégie changée, on choisit quoi faire sauf que… on ne contrôle que le héros. L’IA est inconfigurable et bien qu’elle fasse en général son boulot bien, quelques soucis de priorités vous énerveront de temps en temps. Qui plus est, vous pensez vraiment pouvoir choisir quoi faire en temps réel? Non, pour ça il y a un menu « Auto » qui choisira poru vous les compétences et la cible. Super me direz-vous! Du coup les combats se résument à cliquer sur Auto car de toutes façons vous n’avez pas le temps de choisir vos compétences sans vous faire allumer copieusement au préalable. Ca vaut pour les attaques mais aussi pour les soins évidemment, surtout les soins.
Les soins sont d’autant plus importants que si votre perso leader meurt, c’est le game over assuré, et il n’est pas rare de le voir se faire pratiquement oneshotter par un ennemi un peu plus balèze que prévu.
Les combats sont ainsi rendus fortement pénibles, mais aussi fortement non-gratifiants. J’entends par là que les récompenses pour un combat se traduisent souvent par du matériel d’artisanat (rare) et des points de compétence qu’on peut redistribuer sur le crystanium, sorte de sphérier de Final Fantasy X mais en beaucoup plus simple, avec peu d’embranchements et de choix. A l’image du jeu, en fait.
D’ailleurs parlons-en des compétences! Elles sont réparties selon les rôles auquel le personnage à accès. Parfois ce sont des montées de stats (y’en a 3, on peut pas se louper: PV, Magie et Force… Et la défense dans tout ça?) mais parfois aussi des compétences. Le crystanium débloque de nouvelles routes à chaque gros boss vaincu. On a droit en fait à trois rôles au début, qui différent bien selon le perso (Vanille et Hope n’ont par exemple pas accès au rôle d’Attaquant.) mais là où c’est moche, c’est qu’arrivé à 20-25h de jeu on vous file accès à tous les rôles pour tous les personnages, sauf que vous ne pouvez pas vous permettre de les monter du niveau zéro au niveau 3 ou 4 où sont déjà vos rôles de base, car vous avez déjà dépensé tous vos points et qu’ils ne sont pas redistribuables.
En parlant de trucs non redistribuables, je vais entâmer un autre point qui fâche: le craft, et le commerce dans le jeu. Si on peut fermer les yeux sur le fait que les boutiques soient atteignables depuis les terminaux disséminés dans le jeu à des endroits totalement improbables (ils permettent aussi de sauvegarder) et qu’on en trouve toutes les cinq minutes (littéralement), le reste pique beaucoup: les sous sont très rares dans le jeu car on ne les récupère pas sur les monstres. Des quêtes alors? Il n’y en a pas! On trouve rarement de la thune et en trop petite quantité dans des coffres (visibles comme le nez au milieu de la figure) ou en vendant des objets de son inventaire. Le craft alors? Lorsque vous tuez un ennemi, vous récupérez parfois des items de craft que vous pouvez utiliser sur vos armes et accessoires. Certains donnent de l’XP à vos items, d’autres donnent de l’XP et augmentent le multiplicateur d’XP reçu, mais surtout, le pire, c’est que vos armes deviennent meilleures par ce biais que les armes nouvelles que vous récoltez. Pire encore, démanteler un objet upgradé ne vous redonne même pas un centième des objets que vous aviez investi dedans… Qu’il y ait de la perte, OK, mais là elle n’encourage pas du tout à crafter, quand on sait que 30 minutes voire une heure plus tard on trouvera une arme bien meilleure… Et je ne parle même pas des accessoires dont j’ai abandonné l’idée d’upgrade (surtout que les effets d’une upgrade d’accessoire ne sont guère visibles)
C’est un tableau bien noir n’est-ce pas? C’est ce qui m’a fait abandonner FF XIII. Oui, abandonner. J’ai pourtant survécu à FF VIII et FF IX, mais là, non, je ne peux pas. Je vous ai épargné la caméra pendant les combats absolument gerbante tant elle tourne souvent, les rôles qui se réinitialisent à chaque changement d’équipe, le fait qu’on a aucun choix au niveau de la composition de cette dernière avant 20-25h de jeu (le jeu nous impose de manier telle ou telle équipe de personnages) et les scènes cinématiques belles mais chiantes à mourir… Je pourrais sûrement lui trouver des tas d’autres défauts mais là, j’en suis fatigué. A un tel point où je jouais au jeu par petits bouts, un peu comme avec Tales of Vesperia, sauf que Tales of Vesperia avait une histoire et une aventure avec un grand A à suivre.
Donc à ceux qui me répondront « oui mais tu vois après 30h de jeu tu arrives sur Gran Pulse et là c’est l’aventure » je leur répondrai ceci: ça vous dirait de manger une pizza Calzone dont la pâte est faite d’une épaisseur d’au moins 30 cm de pain rassis ?
Que le début d’un jeu soit unt utorial de quelques heures, je n’y vois pas d’inconvénient, mais là, c’est juste trop pour peu de choses.
Pour la peine, je retourne jouer à Resonance of Fate. Ca au moins ça vous plonge direct dans l’aventure et dans un système de combat qui a la classe.
« Lightning, une ex-soldat de PSICOM, la milice locale, car un L’Cie y aurait été détecté »
Non elle fait partie de la garde civile, ils insistent bien sur cette différence (PSICOM = les méchants, Garde civile : les sympas). Et la purge est provoquée par la présence du Fal’cie pas du L’Cie (détail cela dit)
Et c’est bien la première fois que je vois les adjectifs « original » et « agréable » affublé à Snow, dans le style personnage chiant et caricatural il pourrait postuler pour la palme d’or. Oh et puis Pulse c’est juste une plaine immense avec plein de mobs et des quêtes pas intéressantes, si on a pas aimé FFXIII jusque là ce n’est pas Pulse qui viendra changer la donne.
« oui mais tu vois après 30h de jeu tu arrives sur Gran Pulse et là c’est l’aventure »
En même temps, faut pas chercher à raisonner avec quelqu’un qui ne vois pas ce qui ne va pas avec un jeu qui n’est intéressant qu’au bout de 25 heures.
On sent de la bile.
« sorte d’encyclopédie intégrée au jeu. Similaire à Star Ocean et son lexique très poussé des termes utilisés dans le jeu, ici ils sont cependant nécessaires à une bonne compréhension de l’histoire du jeu, tandis que dans un Star Ocean, c’est que du bonus pour s’immerger dans l’histoire. De la lecture à faire dans mon JRPG? Beurk. »
Humm, Mass Effect anyone? Perso, j’aime bien les machins compliqués qu’il faut apprendre pour entrer dans l’univers.
On n’a pas perçu le coté « epique » des combats de la même manière.
C’est dommage.
Les combats ont plus de gueule que dans les précédents volets, mais désolé de te dire que Tales of Vesperia et SO4 font bien mieux tout en restant en temps réel…
+1. Pas supporté non plus ce jeu… et j’ai insisté une 20e d’heure.
Tales of Vesperia fais du Tales of donc deja vu et revu depuis Symphonia la 3d n’a pas changé grand chose, SO4 je n’ai pas jouer.
Après je base mon argumentation sur Pulse , donc my argument is invalid.
Tu remarqueras que c’est le point que je trouve injuste sur ton article.
Après tu aurais atteins pulse et « farmé » (oui FARMER) les succès , j’aurai eu encore plus de plaisir a lire ta review.
« Tales of Vesperia fais du Tales of donc deja vu et revu depuis Symphonia la 3d n’a pas changé grand chose »
Sauf que c’est n’importe quoi, le point où chaque épisode de la série se distingue le plus c’est le battle system justement. Vu que la série est caractérisée par la pluralité de ses développeurs ( la dizaine d’épisodes « main » ont été développé par 4 équipes différentes, d’ou une certaine productivité sur laquelle on trolle essentiellement à tort), il y a très peu de similarités entre chaque épisode principal.
Ou alors on résume les combats à arène 2d-3d/ déplacement libre / attaque simple – attaque spé et comme ça tous les star ocean tous les tri-ace tous les tales puis les devil summoner PS2 et tous les Gust tant qu’à faire, sont identiques. C’est sur qu’on va aller loin avec des arguments pareils.
Enfin chercher à comparer FFXIII à ToV et SO4 sur ce point c’est une grosse erreur, FFXIII est un énime hybride de temps réel / tour à tour qui propose un dynamisme assez intéressant mais n’implique absolument pas le joueur dedans, ce qui est dommage.
Akinori> Mass Effect n’est pas un Japan RPG. C’est un eXtreme RPG. http://www.rpgcodex.net/content.php?id=141
Le systeme de combat me fait un peu penser à Chrono Trigger ou encore FF6… mais en moins bien ! Quand j’ai vu Bioware faire des commentaires sur FF13, j’ai ri !
– Purée, moi qui m’attendait au pire à du FFX version next-gen (et j’aime bien FFX), voilà qui fait bien flipper. Enfin, je serais définitivement fixé, une fois le jeu en main,…
– Maxobiwan > ouais, un peu inutile cette pique de Bioware sur l’univers des rpg japonais. Qu’il fasse un peu de modestie, à l’endroit des développeurs nippons, dont les mérites sont indiscutables. Qu’il est loin le temps ou les développeurs de Planetscape Torment, exprimait in-game leur admiration pour FFVII, et par extension à Square et consorts,…
L’argument de Gran Pulse, c’est n’importe quoi. Non seulement c’est ridicule de ne pas voir le problème avec un « tutorial » de 25-30h sur un jeu qui en fait 40-50, mais en plus pour avoir persisté, je peux dire que si t’as pas aimé le début, bah t’aimeras pas la fin non plus. Alors certes la plaine d’Archylte est impressionnante et une bouffée d’air frais plus que la bienvenue, mais dès qu’on en sort c’est Final Corridor all over again jusqu’à la fin. Les fameuses quêtes valent pas vraiment le coup non plus, aucune justification, tu fais ça pour des types morts il y a une éternité et changés en caillou depuis, très impliquant il y a pas à dire. En fait sur l’aspect « monde ouvert et quêtes de chasses », le problème c’est que FFXII est déjà passé par là et a simplement fait bien mieux.
Ce que j’aime pas avec les critique de FF13 que je vois c’est qu’elles sont chiantes comme le jeux, elles disent toutes la même chose.
Je sens que je vais me vraiment me prendre resonnace of fate vue toutes les point négatifs.
« Ce que j’aime pas avec les critique de FF13 que je vois c’est qu’elles sont chiantes comme le jeux, elles disent toutes la même chose. »
– ? Je ne vois ou est le problème. Si un truc gêne le joueur, pourquoi ne le releverait il pas dans ses impressions ? Et si cet aspect a déjà été ressenti par d’autres personnes, c’est qu’il doit y avoir une raison, non ? Je ne parle pas bien sûr d’une quelconque loi du nombre qui déboucherait sur un prétendu défaut intrinsèquement « objectif », qui en dehors de la réalisation technique du jeu, n’existe pas. Mais une fraction de joueurs, aux affinités non pas identique bien sûr, mais dont on peut trouver des similitudes, viendrait à considérer un aspect d’un même jeu, de la même façon, en – comme en +,…
– Un peu comme l’introudction de Suikoden 5, qui aura fait baillé bien du monde, en raison de combats inintéressant, vu qu’elle se conclut en 10 s avec Georg Prime, et du bla bla à la pelle. Même si perso, j’ai bien aimé cette entrée en matière. Cette narration qui se méprend à la description d’un monde, à la manière d’un livre. Mais on va pas se le cacher, on fait que dalle, pendant 5-6 heures, ce qui est susceptible de bien faire chier du monde,…
Et dire que FF13 n’a fais que synthétiser à l’extrême ce que m’ont proposé mes derniers RPG console.
C’est comme dinner dans un grand resto et se voir servir un steak lorsqu’on a demandé un faux-filet
Tiens, toi aussi tu as abandonné FFXIII au profit de RoF =D .
Pour ma part, j’ai un avis moins extrême vu que dans une certaine mesure j’ai bien apprécier l’expérience, du moins du moment ou on découvre les stratégies et pendant 5/6 chapitres. Vu que je jeu avance sans vraiment d’accro. Mais finalement on s’en lasse assez vite. Le système de combat devient très rébarbatifs, et de plus en plus long au fur et a mesure qu’on avance, l’histoire peine a prendre vraiment d’intérêt et le côté couloir du jeu commence vraiment à devenir étouffant (la ou je m’en accommodait au début).
Gran pulse ne change pas la donne, ce n’est pas un couloir, mais plutôt un gros bac a sable avec des combats et des quêtes (toute des combats) partout. La seul chose de vraiment positif que je retiens de gran pulse c’est l’aspect vivant, avec tous les monstres qui se ballade dessus, mais ça reste léger.
Bref, je suis a l’avant dernier chapitre du jeu, et je peine a me motiver pour le finir, mais ça m’embêterai de laisser tomber aussi prêt de la fin. Et comme RoF est passé par la entre temps…
Ouah le méchant! Moi j’aime beaucoup FFXIII. contrairement à toi je trouve les combats tactiques, le fait de prévoir ses enchainements de rôles pour tel ou tel boss en se basant sur ses faiblesse, son taux de choc, etc… moi je trouve ça tactique.
Pareil tu dis que y’a pas de sous dans le jeu, mais la vente des matériaux rapporte énormément d’argent! Perso je me faisais du 100 000 gil en vendant des puces à la con récoltées dans les 20 premières heures.
Et le craft est très intéressant mais en effet c’est compliqué. Sans le guide, j’imagine qu’on soit perdu.
Donc, dommage que tu n’aimes pas, moi j’aime beaucoup! Ce jeu n’est pas exempt de défauts c’est sûr (couloirs, durée de vie courte pour l’aventure principale…) mais ça reste un bon FF, en attendant Versu XIII et bien sûr le XIV online 😉
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