Et dire que je pensais que les animes de maid c’était fini, révolu, envolé avec l’arrivée des animes à tendance moe généraliste, voire carrément les animes ouvertement ecchis comme Kanokon qui sont certains de se vendre par palettes entières. La maid est-elle passée de mode? C’est une question que je me suis souvent posée, mais quand on la voit tellement ancrée dans les animes où on trouve souvent un personnage meido, au même titre qu’on trouve souvent une tsundere, je me dis qu’elle a encore de beaux jours devant elle, et Kaicho wa Maid-sama (La présidente est une Meido) va nous le prouver.
L’histoire s’apparente à celle de l’arroseur arrosé, ou plutôt d’un échange des pouvoirs. Misaki est élève dans un lycée qui est devenu récemment mixte, alors qu’il était pour garçons uniquement. Du coup, la présence des garçons y est très forte, et ceux-ci ont tendance à mener la vie dure aux filles, en étant généralement très lourds. Seulement voilà, Misaki ne l’entendait pas de cette oreille et est devenue petit à petit suffisament populaire auprès des élèves féminins et des professeurs pour devenir la présidente du conseil des élèves. L’anime (et très probablement le manga, je ne l’ai pas lu) nous met devant cette situation en nous résumant très rapidement le quotidien des garçons qui se font bien souvent malmener par la très tsun-tsun Misaki qui ne leur fait aucun cadeau: uniforme pas conforme? Dehors. Proposition stupide et lourdingue pour le festival de l’école? Enfermé à cadenas dans un local de sport. Y’a pas à dire, c’est une vraie dominatrice.
Seulement voilà, Misaki est issue d’une famille très pauvre (dont la maison tombe en ruines) composée de sa petite soeur au collège et de sa mère. Son père? Parti de façon irresponsable en laissant se femme et ses deux filles seules. Du coup, Misaki est très fâchée contre les hommes, ce qui explique cela. Je trouve que ça ne fait pas d’elle un personnage très intéressant pour commencer: elle ne fait que se venger sur les hommes à cause du comportement de son père, mais l’auteur de l’oeuvre originale nous aide à l’apprécier en lui donnant une famille démunie et surtout, surtout, un travail aux antipodes de ses convictions: Meido.
Misaki, pour aider sa soeur et sa mère travaille dur après les cours et son activité de présidente du conseil des élèves: elle est meido dans un petit maid café en ville. Entourée de collègues sympa et de clients gentils et pas lourds, Misaki se retrouve néanmoins nez à nez avec Usui, le beau gosse(tm) de l’anime qui passait dans la ruelle au moment où elle sortait les poubelles du café. Une situation qui n’est pas sans rappeler le début de Karekano, quand Arima (le beau-gosse(tm) de Karekano) se pointe chez Yukino pour lui rendre un CD et qu’il découvre celle-ci dans une situation embarrassante. Misaki craint donc le chantage, mais Usui tente de la rassurer avec ses pouvoirs spéciaux de beau-gosse(tm) en lui expliquant qu’il ne dira rien pour que Misaki en maid reste son petit plaisir personnel… La voilà bien piégée.
Là où Kaicho wa Maid-sama fait assez fort, c’est qu’il nous propose un scénario typiquement shoujo-esque avec des dessins qui vont bien, mais que des garçons peuvent tout à fait aimer, ne serait-ce que parce qu’ils peuvent être touchés par l’attitude dominatrice de Misaki envers eux-mêmes, ou peut-être qu’ils peuvent être tout simplement attirés par Maid Misaki, de voir une fille d’ordinaire aussi tsun tsun réduite à faire la meido dans un petit maid café a un petit côté sadique et satisfaisant tandis que les filles seront plus séduites par Usui qui n’hésite pas à faire son charmeur auprès de misaki en jouant sur son point faible et ce qu’il sait d’elle, ce qui embarrasse cette dernière et lui fait perdre ses moyens…
Au final, on obtient là une alchimie qui fonctionne: de la comédie, du shoujo, du moe, de la tsundere, il y a vraiment un mélange équilibré, comme quand vous prenez un sandwich viande-crudités chez le boulanger local le midi. La série est aussi servie par un dessin coloré et une animation correcte signée JC Staff. Intéressant donc à plus d’un titre, et même s’il n’en est qu’à ses débuts, Kaicho wa Maid-sama se présente drôlement bien. Sans être une révolution il constitue pour moi l’un des animes à regarder de cette saison, histoire de passer un bon moment sur une comédie sentimentale 25 minutes par semaine.
Bon et puis Misaki en meido. Rawr.
Pauvre Axel, à chaque saison quand il y a un anime avec le mot « maid » dans le titre il est obligé d’aller voir ce que c’est… Triste, triiiiiiiiiiiisteuh destinée !
Mais je vois pas où est le problème 😛
Roh le vilain FFenril !
J’étais pas tenté par l’anime avec son titre et sa description mais je me suis laissé tenter, et les deux premiers épisodes sont sympathiques. Rien de folichon mais c’est agréable et je suis d’accord pour dire que c’est bien équilibré.
Et son uniforme de Maid est très sympa.
Du Shôjo-qui-tâche sur Meido-rando … on aura tout vu !
Tout se perd, ma bonne dame …
Sinon, beau-gosse-san il a trop la classe !
Ah ah, si je me doutais que l’anime que tu regardais hier soir pendant que je préparais mon couchage donnerait lieu à un article le jour suivant :p
Oui donc j’en ai regardé un boût après avoir eu la bande son en entier, et y a du bon comme du mauvais.
Commençons par le mauvais afin de finir par le bon.
J’ai trouvé l’animation très très limite, entre les dessins fixes qui glissent sur l’écrans, les uniformes, les décors et personnages d’arrière plan ultra cheap et autres, heureusement que le dessin est là pour faire oublire un peu tout ça.
Je note aussi quelques moments d’humour un peu trop surjoués.
Le bon c’est que ça mélange des genres qui ne vont habituellement pas trop ensembles (shoujo/maid/tsundere/comedie shonen) et que ça traite le rôle de la maid d’une manière originale.
L’héroine est attachante qui plus est, et dispose d’un environnement familial peu commun.
A voir si je me trouve du temps pour suivre tout ça 🙂
@Ziassan Maid et Tsundere sont des genres ? Ravi de l’apprendre ^^ »
Roh, plus moyen de simplifier une seconde. Si on doit développer à chaque fois les termes et ce qu’ils désignent on en finira jamais.
Tu préfères ‘type’ peut être~ ?
MAID MAID MAID MAID
Et dans le prochain épisode: Imouto. Tout est dit.
« Là où Kaicho wa Maid-sama fait assez fort, c’est qu’il nous propose un scénario typiquement shoujo-esque avec des dessins qui vont bien, mais que des garçons peuvent tout à fait aimer »
>> Ouais, t’as raison, d’habitude il n’y a que les filles pour apprécier les shôjo… u_u
Gemini: c’est un fait, les shoujo attirent très peu de garçons. Ne prends pas ton cas pour une généralité.
P.S.: J’aime les shoujo moi aussi. 🙂
Dans l’article, c’est plutôt toi qui fait une généralité, hein :/
Nan, s’toi la fille, Gemini !
Je n’ai pas encore vu l’anime, mais le manga est génial (chap 47) je le suis depuis quelques temps déjà.
Je n’ai qu’une chose à dire: vous n’avez encore rien vu ^^
Another fansub fail, just according to keikaku…
http://img13.imageshack.us/img13/2432/vlcsnap435559.png
Ou comment foirer la traduction d’une Vosta, en même temps quand on est pas foutu de prendre chez la bonne team….si vous ne supportez pas évitez la SCCO.
Mis à part cela, c’est plutôt sympathique comme anime,j’attends de voir la suite pour savoir si cela peux devenir le second pseudo-shoujo qui ne m’oblige pas à démonter les touches de mon clavier pour enlever les petits bouts de vomi restants (ceux qui auront regardé ne serait-ce qu’un épisode de Futakoi me comprendront et lanceront un nouveau mouvement populaire par la même occasion), le premier en date à avoir réussi cela était Skip Beat, un véritable exploit!
Bien à vous!
Étant fan de shojo (plus que de raison, je l’avoue) j’avais trouvé cette série qui devait me faire passer le temps (oui, en pleine période de brevet, je ne passait pas mon temps à réviser…) et j’ai adoré.
Bon, il ne m’en faut pas beaucoup pour aimer un shojo en général (une fille qui se laisse pas marcher sur les pieds et un beau gosse, c’est suffisant pour moi XD) mais là… Je ne m’attendais vraiment pas a autant aimer. J’ai lu jusqu’au chapitre 50 et j’en ai pleuré (de rire bien souvent, de désespoir ensuite en voyant qu’il n’y avait pas d’autres chapitres pour l’instant-_-‘).
Déjà, le personnage d’Usui est génial. Parce qu’il est un tantinet Maso (ça n’a pas l’air de le gêner de se faire frapper.^^) Enfin si, dans le manga, à un moment il lui demande d’arreter. Elle ne le fait pas. XD
Et puis, Misaki est vraiment drôle. Elle se montre cruelle avec les garçons et attentionnée avec les filles… Toutefois, son personnage évolue positivement : elle devient un peu moins méchante avec le temps.
Un truc m’avait chiffonnée, dans l’animé : Usui-chan n’a aucun ami ou quoi ? J’ai eu la réponse dans le manga : non, il n’en a pas.
J’attends impatiemment chaque semaine pour vior l’épisode suivant, car le manga diffère un peu de l’animé (le mec qui apparait dans l’épisode quatorze est là bien avant dans le manga. Et, au contraire, on rencontre plus tard Suzuna, la soeur de Misachan.)
Un très bon manga et un très bon animé pour les adeptes du shojo (qui ne sont pas trop exigeants…)
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Bon les uniformes sont…pouaaah XD
Mais j’ai adorer et ai passer de supers moments la relation entre Misa chan et Usi est tordante, c’est tres drole et j’ai vraiment hâte de pouvoir regarder la suite.
Ahhhhh … Kaichou wa Maid-sama ! *o*
Un petit shojo bien sympathique ! J’avais commencé le manga il y a assez longtemps et j’étais vraiment contente quand j’ai vu qu’il allait y avoir une adaptation en anime. (:
C’est dommage que l’anime ne dure pas plus de 26 épisodes, ça va s’arrêter au moment clé comme d’habitude, alors que c’est là que tout commence !
L’histoire devient de plus en plus intéressante et on entre un peu plus dans le vif du sujet, à savoir Usui.
C’est pour ça que je vous conseille trèèèès fortement de suivre le manga une fois l’anime fini et de ne pas vous contenter que de ça ! Ce serait du gâââchis. >…0<
kaichou wa maid sama c’est trop bien
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