Eden of the East
Une petite critique d’anime, ça faisait bien longtemps hein? Il faut dire qu’avec le Japon, Epitanime, et le rush de la Japan Expo pour Haruhi.fr, ça ne me laisait que très peu de temps pour pondre des articles de qualité.
Là, j’en entends deux-trois au fond qui gloussent.
(Axel dégaine son iPhone)
Mahoro? Vire-moi les deux-trois ploucs du fond.
Entendu. Continuez à être notre maître. PASSION oblige.
Bref…
Eden of the East, aussi appelé Higaishi no Eden, est la dernière production du studio IG. Sorti ce printemps en même temps que K-On!, EotE brille surtout par sa réalisation très soignée (mis à part pour les visages des personnages, mais j’y reviendrai) et son degré de lolwhut? permanent. C’est le genre d’anime qui vous fait pousser des "Pardon?" "Hein?!" à certains moments et plus particulièrement en fin d’épisode, où de nouvelles révélations fracassantes sont faites.
L’histoire démarre on ne peut plus bizarrement: Saki, une jeune japonaise visiblement un peu paumée est en plein voyage de fin d’études à Washington, aux Etats-Unis. Devant la Maison Blanche, elle se fait halpaguer par un homme tout nu (avec une censure bien placée et rigolote), détenant un pistolet et un téléphone. Jovial, amnésique, mais surtout bien mystérieux, Akira se verra prêter de quoi s’habiller un tant soit peu par Saki, plus embarrassée qu’autre chose. Elle verra surtout en Akira une sorte de prince charmant venant la délivrer de sa vie de merde.
Amnésique, mais plutôt débrouillard, Akira acceptera de revenir avec elle jusqu’au Japon, où il va tenter de comprendre ce qui lui est arrivé. Il faut dire qu’au Japon, il s’est passé des trucs bien étranges depuis quelques temps. Tous les lundis, appelé les Careless Monday, une pluie de missiles s’abat sur le pays, mais bizarrement ne fait jamais aucune victime…
Plus étonnement, le téléphone de Akira est spécial. Spécial dans le sens où il peut être utilisé pour payer et qu’il est encore chargé avec 8 milliards de yen, en plus d’avoir un design top classe. Et ces 8 milliards de yen, il peut les utiliser simplement en appuyant sur un bouton et en ayant ensuite au bout du fil une charmante opératrice répondant au doux nom de Juiz, à qui il peut donner un ordre de son choix, aussi absurde soit-il, pour qu’il se voie réalisé, suivi d’une histoire de messie et de "Noblesse Oblige".
Il va sans dire que le téléphone de Seleçao de Akira est plein d’autres surprises: il peut également savoir ce que les autres Seleçao (car il n’est pas le seul) font de leur argent, sans toutefois savoir qui ils sont. Il apprend aussi qu’il a commencé l’aventure avec 10 milliards de yen et qu’il en a déjà consommé deux. Mais pourquoi faire? Pourquoi était-il tout nu à Washington? Pourquoi ces attaques de missiles? Tant de questions qui vont avoir du mal à trouver des réponses…
Car Eden of the East ne compte qu’une douzaine d’épisodes, et apparement un ou plusieurs films seraient en préparation. Car à la fin, il reste des tonnes de Seleçao dont on ne connait pas l’identité, d’autres qu’on a juste entraperçus… C’est à se demander si le producteur ne s’est pas lancé là-dedans sans trop savoir si ça allait fonctionner, ce qui est bien dommage car Eden of the East a un potentiel énorme grâce à son excellente réalisation, ses personnages, son univers, et ses petits moments complètement dingues. Bourré de répliques cultes (Noblesse Oblige, "Johnny" pour désigner le mot "pénis", j’en passe et des meilleures) Eden of the East est à la fois sérieux et décalé.
Le seul truc que je pourrais lui reprocher c’est le style graphique des visages des personnages absolument hideux (surtout pour les filles) et une durée de saison bien trop courte pour tout ce qu’il y a à explorer. J’ai dévoré les premiers épisodes dans le vol Paris-Hong-Kong et j’attendais de voir les suivants presqu’autant que K-On! L’intrigue est vraiment bien ficelée et on ne s’ennuie pas d’un épisode sur l’autre, avec tous ces mystères à éclaircir. Entre la Saki paumée qui fugue avec son pseudo prince charmant, les NEETs qui lui servent d’amis, Akira qui cherche à recouvrer la mémoire, Juiz qui déchire tout (j’imagine très bien une armée de meido d’elites en fait, mais je vous laisse la surprise), le téléphone super classe (qui va d’ailleurs sortir au Japon très prochainement, sans les 10 milliards cela va de soi.), Eden a tout pour être une grande série. Il lui manque juste plus de matière et d’épisodes à se mettre sous la dent. La fin de la première saison est néanmoins de bonne facture, même si elle laisse beaucoup de questions sans réponse.
(Axel ressort son iPhone)
Mahoro?
Oui, maître?
Lance une OPA sur Thalie Technologies, VVenril Industries, Touhou Megacorp et Mata-Web.
Entendu. Vous êtes un maître bien dépensier. PASSION oblige.
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