I’m hit! I’m hit! #8 (NSFW)
Hautement suggestif, tellement tabou, j’en rêvais, ils l’ont fait. (heureusement que j’ai des maids pour nettoyer les tâches de sang. 🙂 )
Hautement suggestif, tellement tabou, j’en rêvais, ils l’ont fait. (heureusement que j’ai des maids pour nettoyer les tâches de sang. 🙂 )
Afin de traiter de la seconde saison qui a débuté récemment sous forme d’OVA, je ne peux que parler de la première avant, vu comment elle m’avait marqué à l’époque.
Kimi ga Nozomu Eien est issu d’un Erogame (un jeu hentai, quoi, comme d’habitude.) sorti sur PC il y a déjà fort longtemps maintenant. Comme beaucoup d’Erogames, KGNE n’a rien d’innovant techniquement parlant: des images fixes, des sprites qui parlent, des choix multiples… Oui mais comme Kanon, Snow Drop, Fate Stay Night ou Tsukihime, KGNE brille par son scénario très travaillé et surprenant.
Cet article fut très difficile à réaliser, notamment parce que parler de la saison 2 de Kimi ga Nozomu Eien implique de parler de la première itération de la série animée, et en parler implique également de spoiler le principal attrait de la série, à savoir sa véritable intrigue et comment celle-ci se dénoue.
Ceci est donc un avertissement: vous voulez en savoir plus et regarder Kimi ga Nozomu Eien? Ne lisez pas ce qui suit, ça va spoiler grave. Pour la petite histoire, sachez simplement que malgré l’aspect bateau des deux premiers épisodes de la première série, celle-ci ne révélera que ses véritables intentions à la fin du second épisode, où vous aurez l’impression de vous être fait renverser par un camion, comme euh… non, en fait, rien.
Notez que à l’heure où j’écris ces lignes, les premiers DVDs devraient être sortis en France chez Anima sous le nom de Rumbling Hearts. Allez vous les procurer!
Pour ceux qui n’ont pas peur ou ceux qui ont déjà vu la première série, je m’occupe de leur rappeler l’histoire: Hayase Mitsuki est une super(be) nageuse au lycée, et est promise à un bel avenir sportif. Elle est dans la classe d’un type, Takayuki Narumi et de son copain Shinji, mais elle a aussi une grande amie depuis le collège, Suzumiya Haruka (aucun lien de parenté avec Ayako ou notre Déesse.) qui est malheureusement dans une autre classe. Il se trouve que Haruka, cette grande timide un peu nunuche sur les bords est amoureuse de Takayuki, et Mitsuki va jouer les entremetteuses pour caser sa copine et son camarade de classe.
Jusque là commme je vous disais c’est hyper prévisible et même un peu trop gentillet. Narumi va sortir avec Haruka et pour peu que vous ayez la fibre fleur bleue en vous, vous allez trouver ça mignon, bien que pas très excitant (jusqu’à ce que nos deux tourteraux couchent ensemble, mais ne vous en faites pas, ça ne sera pas la seule scène de sexe franchement suggérée de la série.)
Le truc, c’est que lors d’un rendez-vous fixé par Narumi à Haruka, notre héros va tomber sur Mitsuki qui lui annonce que c’est son anniversaire quand même et qu’il pourrait bien lui faire un cadeau. Elle exige qu’il lui offre une petite bague, et il se rend compte qu’il est bien à la bourre pour son rendez-vous. Et là, c’est le drame. Sur place, il ne trouve qu’une foule autour d’un cordon de police et le ruban d’Haruka tâché de sang et une cabien téléphonique défoncée.
Pour la petite anecdote, une émeute faillit se produire lors d’uen nocturne Epitanime (hors convention) où le projectionniste a annoncé à toute l’assemblée qu’ils ne passeront pas l’épisode suivant ce soir-là.
Très honnètement, le second épisode vous met un coup dans la gueule, une baffe incroyable comme jamais je n’en avais reçue auparavant. Je ne me souviens plus lequel de Darksoul ou moi avions découvert la série en premier, mais nos réactions sur IRC au départ avaient été pour le moins "sur le cul." Surtout qu’à la fin du second épisode, on ne sait rien, à part que Narumi est totalement effondré et Mitsuki réalise qu’elle est également fautive, mais elle garde la bague quand même. Le tout est renforcé par un ending unique à cet épisode où on voit les personnages apres-coup sans savoir ce qu’ils se disent vraiment. Et surtout, on ne sait pas si Haruka est vivante, ou pas.
On apprendra par la suite qu’elle sera dans un coma profond pendant 3 ans. Personnellement j’aurais presque préféré qu’elle meure et que son fantôme hante Mitsuki et Narumi qui vont bien sûr, se mettre ensemble.
Kimi ga Nozomu Eien est rempli de ces moments tragiques. On y voit un Narumi torturé qui se sent fautif, une Mitsuki qui tente de le "réconforter" et de tous les personnages autour d’eux qui ont été également grandement affectés par l’accident d’Haruka. Le drame est de grand niveau, et on a hâte de savoir comment cela va se terminer au bout de 14 épisodes.
En fait, cette seconde saison n’est pas une continuation de la série à proprement parler, mais une histoire alternative où Narumi choisit Haruka (la seconde saison est sous-titrée "Haruka’s Route". Si vous êtes assez malins vous aurez compris que je vous ai également spoilé la fin de la saison 1, je suis vraiment une enflure.
KGNE a l’époque m’avait énormément marqué. A un tel point que j’avais lancé le projet de le fansubber lorsque je travaillais encore chez Trilium. On a réussi à sortir toute la série malgré de très nombreux retards comme à notre habitude. Pour moi l’empereur du WAFF (Warm and Fuzzy Feeling, un sentiment qui fait chaud au coeur), c’était carrément une révélation, un véritable coup de coeur, j’étais fan dés la fin du second épisode.
Il va alors sans dire qu’une fois la seconde saison annoncée, j’ai été transporté de bonheur, je me suis fait dessus, je ne tenais plus en place quoi. Sans compter quej’étais et je le suis toujours, un Haruka fanboy. Et vous pensiez qu’Haruhi était la seule raison pour laquelle ma petite Ayako a hérité du nom de famille Suzumiya? Quelle erreur!. D’ailleurs j’offre 150 000 Maid Points à quiconque réalise un fanart avec Haruka, Ayako, Haruhi et Akane Suzumiya toutes ensemble. C’est dit.
Et cette seconde saison est arrivée, et nous découvrons une Haruka qui sort de l’hopital dans cette première OVA.
Je trouve que Narumi est bien mieux avec Haruka, mais j’ai l’impression que pour une OVA, ils se sont pas trop foulés niveau qualité graphique: ça tient plus de la série télé qu’autre chose. Même si il semblerait que tout ne soit pas tout rose au pays de nos deux amoureux, il ne se passe pas grand chose hormis à la fin, où on sent qu’ils ont tenté de nous faire un "coup de pute" comme à la fin du second épisode de la première saison, mais ça ne claque pas aussi fort, j’ai a peine senti ma joue piquer en fait.
Que dire de plus? Que les fans regardeonrt cette OVA quand même avec une certaine curiosité et voudront certainement voir la suite. Les autres passeront leur chemin.
KGNE restera une de mes séries favorites pour l’histoire qu’elle raconte et parce qu’on ne peut que se sentir tristes pour Haruka. Malgré sa nunucherie, celle-ci se montrera extrémemnt forte tout au long de la première saison. Je ne pouvais que m’identifier à elle sur certains points, notamment parce qu’elle devait luter contre une autre fille qui possédait alors un avantage non négligeable: le fiat de pouvoir sortir de l’hopital et de pouvoir marcher. Un handicap, quel qu’il soit, pèse beaucoup pour ceux qui en souffrent, car socialement, humainement, on ne peut s’empêcher de se sentir inférieur parce qu’on ne possède pas les mêmes libertés et avantages que les gens normaux. Cela ne fait que rendre les victoires encore plus jouissives, mais il y a des moments où cela file un coup au moral.
Je voudrais également dédier cet article à Alexandrea, Rosalys et Morgan. Je n’oublierai jamais la soirée où je vous ai fait découvrir KGNE, la soirée où vous m’avez totalement percé le coeur 😛
Et voilà, au lieu de vous parler des OAV de la nouvelle saison de Kimi ga nozomu eien, je me mets à vous parler de cette ignominie qu’est "They are my noble masters"
"Chouette, des meido", me disais-je. L’anime de maid reviendrait-il au goût du jour? Hélas! En regardant le premier épisode, je me suis retrouvé devant un croisement batard entre Hayate no Gotoku et He is my master.
Je situe l’histoire: Ren et sa soeur (dont j’ai oublié le nom) fuguent de chez leur parents et errent dans leur nouvelle ville afin de chercher du travail (Honteusement repompé sur He is my master). En "sauvant" une jeune fille bien riche. Je vous épargnerai le ridicule du sauvetage, vous vous metriez à me regarder bizarrement sachant que j’ai été au delà de ce passage. Bref, notre héros et sa grande soeur, qui en plus d’avoir une capacité intéressante de transporter tout un tas d’ustensiles sur elle, a un brother complex très prononcé. Et le pire c’est que ça n’a pas l’air d’inquiéter le héros. (et on le comprend.)
Ils vont être invités à manger chez la fille qu’ils ont ramené chez elle, et qui se trouve être l’une des trois soeurs maîtresses de la maison. Bien sûr qui dit maîtresse dit meido et aussi majordomme. Et c’est là que la maîtresse la plus agée, Shinra, qui ne se prend pas pour de la merde, va décider d’embaucher Ren et de le mettre à l’essai en le faisant notamment affronter le Colonel, majordomme en chef de la maison. Et c’est là qu’on se dit "Mon dieu mais ils ont tout repompé sur Hayate no Gotoku." et on a tout à fait raison. La soeur du héros va quant à elle travailler comme meido, même si le premier épisode ne nous donne pas le plaisir de la voir en uniforme.
Outre donc une repompe sauvage de concepts d’autres animes, "They are my noble masters" se permet également le luxe d’avoir une animation sans plus, des personnages débiles et sans aucun charisme (à part un ou deux) qui vont rapidement vous énerver.
Alors pourquoi je regarde? Peut-être parce que Yuko Goto et Rie Tanaka officient dedans? Peut-être aussi parce que j’adore les maids. Je me tape après tout le manga de Hanaukyo Maid Tai ("Monsieur est servi", en français) et j’en redemande.
Y’a des jours comme ça où je me dis que je dois aimer me faire du mal.
Une meido un peu spéciale cette fois-ci, puisqu’elle a été dessinnée par Dinotiste. Elle a une grosse arme en tous cas.
Les meido deviendraient-elles de plus en plus populaire aux yeux du monde? 🙂
Au départ je voulais faire un billet sur la seconde saison de Kimi ga nozomu eien, mais finalement c’est H2O qui prendra sa place pour le moment. Découvert sur le blog de Pook, Live Alive, et ce complètement par hasard, j’ai téléchargé l’épisode tout de suite quand j’ai su que cela racontait l’histoire d’un lycéen aveugle. Certains savent ici très certainement que cela me concerne tout particulièrement.
Il est assez rare que je fasse une review sur une série dés son premier épisode, mais celui de H2O fut particulièrement intéressant. Même si le niveau technique n’est pas bien haut, il faut avouer que ce début de série sait accrocher le telespectateur avec moultes interrogations.
H2O commence très étrangement avec la récitation d’un poème alors que l’on voit une lycéenne se faire tabasser par des camarades de classe. Bien qu’étrange, ça a le mérite de tout de suite accrocher le telespectateur a l’écran. Surtout que la fille n’a pas l’air de se débattre et prend les coups sans broncher.
Notre héros, Takuma est donc aveugle depuis la naissance et on ne sait trop pourquoi. Comme beaucoup d’aveugles, il garde les yeux constamment fermés et se sert de ses autres sens pour découvrir le monde qui l’entoure.
Etant moi-même presqu’aveugle, je dois dire que le travail effectué sur le personnage principal est plutôt bon. Il n’est que très rarement laissé seul, et il semble pouvoir se débrouiller tout en montrant une certaine hésitation dans ses mouvements. Je trouve cependant ses camarades de classe peut-être un peu trop entraînés à son handicap. Je veux dire que pour une personne qui voit très bien, il est parfois difficile de s’imaginer comment une personne aveugle perçoit les choses, et les réactions de la personne qui voit bien peuvent être maladroites même si bien intentionnées.
Enfin bon, je dis ça, mais il faut bien avouer que pour le moment, la cécité du héros sert surtout au fan service:
Même moi je n’ai jamais osé. Jamais.
Je vous rassure quand même, c’était involontaire, et le héros de cet anime qui s’annonce comme harem ne semble pas vraiment pervers.
D’après le premier épisode, pas mal de questions restent déjà en suspens: pourquoi Kohinata se fait-elle malmener sans rien dire par ses camarades de classe? Qui est cette fille qui se dit esprit des sons du temps? Cette dernière donnera d’ailleurs au héros la vue à la fin du premier épisode. Un peu rapide, et j’espère que ça sera temporaire comme elle l’a dit, car cela aurait pu être bien plus intéressant s’il était resté aveugle tout au long de la série, le plaçant en situation de faiblesse par rapport aux gens qui voient bien. C’est exactement ce que je recherche à montrer via l’histoire que j’écris, Blind Spot.
H2O reste un harem, mais un harem qui fleure bon la romance. Comme l’a dit un jour un blogueur américain, la plupart des animes harems ne font pas de romance. Ils utilisent la plupart du temps le fan service pour développer les personnages, ce qui a les effets que l’on connaît.
Sur la gauche, vous trouverez désormais un sondage que je changerai environ toutes les deux semaines (promis cette fois). Les sondages successifs sur vos goûts en matière de meido auront pour but de déterminer la meido idéale des lecteurs de Meido-Rando. J’ai beaucoup de caractéristiques en tête et donc beaucoup de sondages qui seront diffusés tout au long de l’année.
A l’issue de ces sondages, je vous promets une petite surprise si tout va bien, mais je ne vous en dis pas plus pour le moment!
Les sondages seront peut-être interrompus au cours de l’année si il y a un tournoi de Tsundere (notez le si.)
Sur une autre note, il y a une petition qui circule pour tenter de faire venir notre déesse (Levez vos brassards au ciel, merci) en France hébergée par Haruhi.fr, le site communautaire francophone sur Haruhi Suzumiya!
Dans le même ordre d’idée, saluons l’arrivée du blog communautaire Soviet Voice qui parlera de tous les sujets qui vous intéressent, puisque c’est vous qui l’écrivez. Plus d’infos par ici si ça vous intéresse. Comme l’indique la page, c’est destiné à ceux qui veulent parler d’anime ou de jeux vidéos mais qui ne veulent pas se faire chier à tenir un blog.
Pour finir, un excellent article sur Japanim-Sud et un certain monsieur Vincent (non pas celui des Envahisseurs.) de la part de Raton-Laveur où vous apprendrez peut-être que le monde de l’anime et du manga en France n’est pas tout rose bonbon.