Ma curiosité ayant eu raison de moi, je me suis penché un peu sur ce que les gens appellent plus communément le manga français. Hérésie! crieront certains (et ils n’ont pas tout à fait tort si vous voulez mon avis), j’avais quand même envie de faire le test avec Pink Diary.
Les présentations, donc…
Au delà de toute considération artistique, nous allons commencer par l’histoire en elle-même. Petit rappel ô non sans importance: Pink Diary est un shoujo. Et quand je dis shoujo, ce n’est pas du shoujo de tapette à la Fushigi Yuugi. C’est du shoujo dur, avec son héroine rebelle, la fille timide et la garce de service. J’en oublie volontairement, mais le modèle est là: Pink Diary c’est pour les filles, voire même plus précisément, les adolescentes.
(et c’est là que je perds 90% de mon lectorat dans cet article, mais continuons.)
L’héroïne, Kiyoko semble s’être fachée contre un ami d’enfance avec qui elle a fait une promesse que ce dernier n’a pas tenu. Evidemment, comme tout bon garçon de n’importe quelle relation amoureuse japonaise, il a oublié cette promesse. (Ca leur arrive souvent, cette amnésie selective aux héros de manga.). Elle va donc se remettre à écrire dans son journal intime à partir du moment où le garçon en question va intégrer la même école qu’elle.
Malgré le froid entre les deux adolescents, le frère de Kiyoko ainsi que la petite copine toute timide et frèle du garçon nommé Tommy (c’est bien trouvé.) vont essayer de resserer leurs liens afin de former un petit groupe d’amis.
Mais c’est sans compter sur Akemi! Akemi, qui, telle n’importe quelle méchante de shoujo va faire les coups les plus immondes aux quatres autres afin de s’accaparer Tommy aux dépends de la jeune Sachiko. Parmi les coups tordus d’Akemi, on trouve pèle-mèle photos compromettantes, bondage, tabassage et coupage de cheveux.
Evidemment je ne vais pas trop en raconter. Il y a d’autres personnages en jeu, et chaque personnage a son background propre qui leur donne un peu plus de profondeur qu’initalement, même si tout sent un peu la convenance à outrance. Tout est si bien préparé et ficelé dans le scénario que rien ne parait normal et c’est un peu dommage. C’est comme si tout se jouait dans un script écrit à l’avance, sans réelle surprise qui ferait bondir le lecteur. Cependant, les personnages ont à la fois un côté fort détestable et un autre fort attachant que je n’arrive pas à bien cerner. Cela contribue énormément à me donner envie de lire la fin. L’oeuvre est d’ailleurs prévue en 8 volumes d’après le site web de l’auteur, ce qui est je pense une bonne longueur. On peut être sûrs que ça ne va pas s’éterniser.
Mais attardons-nous sur ce qui fait de Pink Diary un manga shoujo pas comme les dizaines d’autres que nous font bouffer les éditeurs français depuis plus d’un an. Pink Diary est un "manga français" car sa dessinatrice est, vous l’aurez deviné, française. Clairement influencée par des mangas étant toute petite (d’après sa courte bio à la fin de chaque volume), on se sent plus, dans le choix des traits et des couleurs, en présence d’un auteur européen plus que japonais. Cela donne bien évidemment à Pink Diary toute son identité, ce dernier ne se revendique d’ailleurs pas du tout comme un "manga français" mais comme un manga comme les autres. Sur ce point, il y arrive un peu moyennement, surtout dans les premiers volumes où on sent que l’auteur se force carrément. Ca s’atténue néanmoins dans les volumes suivants, fort heureusement.
Les codes et les us et coutumes des mangas et de la vie japonaise est plutôt bien rendue il faut l’avouer. Je dis ça parce que ça contribue quand même énormément à nous plonger dans un univers d’école japonaise, avec ses uniformes, ses bâtiments si propres et ses profs si cons.
Il y a assurément du bon dans Pink Diary passé les 3 premiers volumes. Cependant il est certain que ce manga est réservé à un public averti: il doit savoir pertinemment a quel genre de public ça s’adresse avant de se plonger dedans et de lui donner une chance. Personellement, ça se laisse lire sans être non plus extraordinaire, malgré des persos comme Sachiko et Akemi qui sont totalement détestables (et non, leur donner un background sombre n’excuse pas tout.)
Sinon, pour faire plaisir à l’auteur, toutes les images utilisées ci-dessus sont copyright blablabla, utilisées sans vergogne et sans permission aucune par moi-même. Et j’ai même pas honte.
P.S. : +200 Maid Points au premier qui a saisi la blague cachée dans ce texte.
J’avoue que ce type d’exercice me dresse le cheveux sur la tête.Je ne comprend pas l’interet.Que les auteurs francophones s’inspires des methodes japonaises,pourquoi pas mais de-là a copié servilement,non franchement…….
Tout le talent mis à se conformer au code des manga est gaché.
Oui,c’est heretique.Personnellement si j’accorde des circonstances atténuantes à l’auteur qui doit bien vivre,j’exige l’execution de l’editeur.L’écartèlement conviendra.
La blague :
Tommy (c’est bien trouvé, c’est bien Tomy)
Slogan commercial de Tomy, il fut une époque 🙂
Personnellement j’ai du lire 3 ou 4 volumes et j’ai plutôt bien accroché pour le genre (le shojo que je délaisse depuis quelques annéées, lassée de voir toujours un peu la même chose et cherchant probablement quelque chose qui me touche plus ou qui me fait plus réfléchir…), même si il n’y a rien de transcendant et que cela reste assez conventionnel, sans grande surprise. Faut dire qu’à la base j’aime beaucoup le style graphique de Jenny et au fur et à mesure des pages on voit qu’elle s’améliore grandement.
Hérésie totale, ne mérite même pas le nom de manga (si les coréens n’ont pas accès à ce titre, pourquoi de mauvais dessinateurs/trices français/ses l’obtiendraient ?) … Aucun commentaire à faire sur la mauvaise Bédé française qui se fait en ce moment …
Pitoyable d’en être arrivé là quand même …
Je suis tout à fait en désaccord avec l’auteur sur les shojo. Les shojo, c’est le bien. Les shojos, c’est tous les avantages de la drogue (euphorie, esprit au repos, accessions aux hautes spheres spirituell…rayons le dernier, ca ferais mauvais genre) sans les nombreux desagrements.
Et quand au manga francophone, Je verrais plutot ca comme la nouvelle voie pour les mauvais dessineux, rien de plus…sauf que ca vas envahir nos rayons mangas, deja bien remplis en daube…
fushigi yuugi un shojo de tapette on aura tout entendu et ce truc serait très bon mdr!!!Avant de critiquer FY lit le au moins, et pius dis mioi ou sont les tapetes car à part nuriko les autres personnages sont plutot pas mal masculin enfin autant qu’un perso de shonen ou de mecha!
"shoujo de tapette" c’est façon de parler.
Fushigi Yuugi est loin derrière sur l’échelle du shoujo par rapport à ça où ce qui sort en ce moment chez pas mal d’éditeurs et qui se basent beaucoup sur les relations amoureuses, ce qui est le cas ici.
FY, c’est une aventure avec des éléments romantiques dedans.
je veus bien que l’on dise que fushigi yuugi est trop romantique que l’heroine est bête comme chou au debut car elle evolue pas mal qu’il y a certains trucs niaise…mais yu watase a le merite de nous tenir en haleine d’avoir créé univers fantastique attachant et coherant, ses personnages sont pas mals travaillés spychologiquements, miaka a des problèmes avec sa mère, tout les personnages ont des passés souvant difficiles qu’ils assument difficilement et franchement dire que se sont des tapettes tamahome et sa bandes sont même plutot très masculin autant qu’un ichigo ou naruto le seul effeminé est nuriko et il n’y a aucune relation yaoi ils sont tout heteros si ça rassure l’auteur mais avant de critique un shojo que l’on a pas lu et bien on se renseigne!
Sinon pink diary c’est plutot mediocre mal dessiné histoire pompé sur les pires shojo japonais genre marmalade boy avec un peu de peach girl oua quel innovation et si l’auteur de l’article a trouvé ça sublime il trouvera fushigi yuugi comme le 7 eme art du shojo quant il l’aura lu et non comme un shojo de tapette (il y a des tentative de viols, des suicides,des morts plutot atroces des sacrifices,des guerres…mais bon c’est sur c’est un truc de tapette tout ça je savais pas o_o..)à moins qu’il est des gouts vraiment imcomprehensible…
fushi yuugi est un shojo shojo c’est un style graphique et scenaristique, ce n’est pas toutes les histoires d’amour que rassemblent les manga: exemple:Katsura fait des shonen romantique ou maison ikoku est un seinen romantique et non un shojo!Fushigi yuugi est autant un shojo que un peach girl ou qu’n kare!first love ou kare kanon, après il ne font pas melanger le style et le genre, fushigi yuugi est un shojo fantastique et d’avanture alors que les autres cités sont des comedies ou x est un shojo fantastique à tendance gothique mais dans son style c’est un pure shojo il n’y a pas d’echelles!
Bon alors, on reprend parce que là tu t’emballes on dirait.
1) Je n’ai pas trouvé Pink Diary sublime.
2) J’ai lu Fushigi Yuugi. J’ai même fait un billet sur sa "suite" en manga, la légende de Genbu. Le fait que j’aie lu Fushigi Yuugi jusqu’au bout c’est que j’ai bien aimé.
Quand je dis que Pink Diary est un shoujo pur et dur comparé à FY c’est juste que c’est d’un niveau différent, je vois pas où c’est difficile de comprendre ça. Ca serait bien si les gens pouvaient lire les articles complètement au lieu de le faire en diagonale, la prochaine fois.
C’est comme si je parlais des animes de mechas. FMP c’est un anime de mecha de tafiole, alors qu’à côté Macross c’est du mecha pur et dur.
Et pourtant les deux séries sont géniales.
CQFD.
mouais Macross moi je le vois plus comme un space opera que comme un anime de mecha ‘pur & dur’. La part de combat de Valkyries est plutôt secondaire.
Sinon pour un shojo avec des tapettes, je propose Fruit Basket.
Pour certains, je trouve que vous êtes durs. Franchement ce n’est pas "mal dessiné" c’est même plutot bien dessiné vu le rendemment demandé par Delcourt à un auteur seul (bon, en fait ils sont deux) alors qu’au Japon c’est généralement tout un studio qui bosse.
L’histoire, même si elle est très convenue et reprends pas mal de clichés n’est pas mauvaise non plus.
Perso j’ai lu du bien pire en manga japonais alors le fait qu’elle soit française ne rend pas les choses pires qu’elle ne le sont.
La seule chose que je regrette c’est vraiment le coté "french touch" qui serait interessant pour un auteur français inspiré manga.
Mais pour ceux qui vont faire un tour en convention du coté des fanzines, je suis désolée mais la grande majorité relève de la même facon d’un bête copié. Et c’est malheureux mais ça vient aussi de la demande. Le liseur de manga en a rien a foutre de la french touch et de l’originalité.
juste pour reprendre les commentaires de hana, parce qu’il y a un truc qui m’a fait tiquer : dans fushigi yuugi, les protagonistes ont tous des histoires difficiles est compliquées… c’est pas parce que quelque est cruel, violent et/ou a eu une enfance difficile que c’est forcément un personnage interessant, et inversement ! sinon, pour moi, pink diary est un manga, une BD et même un manwha ou un comics si vous voulez car tous ces mots sont synonymes ce qu’on appelle dans les pays francophones la bande dessiné.. voila, pour moi le sujet est clos. et niveau dessin, j’ai vu pire que ca…
Pink Diary c’est surtout une oeuvre d’une passionnée de manga, qui a voulu essayer à son tour. Je trouve que ce n’est pas si mal! Ca se voit que c’est recherché (le scropt, même si un peu chargé) et le style graphique est pas mal! Moi, j’ai accroché en tout cas!…..Juste une chose pour les "puristes" du manga " :Tu appelles bien une pizza une pizza même si elle n’est pas faite par un italien?" (exit "Dramanga" un super manga américain) Et bien pour moi c’est pareil!!
Je trouve l’article juste « il y a du bon » c’est vrai… et « ça se laisse lire » sans toutefois être génial, un bon divertissement en somme, le dessin quant à lui ben… RISA KOIZUMI> lol la pizza… Je suis d’accord avec toi